Situation capitalistique et pérennité des entreprises



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2 Objet de l étude La pérennité et la capacité de développement des PME et des ETI sont-elles favorisées par la structure capitalistique de ces mêmes entreprises? Sommaire de l étude 1 ère partie : PROFIL Par tranche de chiffre d affaires Par secteur d activité DEVELOPPEMENT COMMERCIAL Evolution du chiffre d affaires Evolution de l exportation STRUCTURE ET SOLIDITE FINANCIERE Rentabilité nette Endettement Risque 2 nde partie : Les créations De 2006 à aujourd hui PROFIL Par type d actionnaire Par taille selon le chiffre d affaires Par taille selon le nombre de salariés Par classe de risque ANALYSE FINANCIERE SUR 3 ANS Evolution du chiffre d affaires Evolution du taux de chiffre d affaires export Evolution de la rentabilité nette Evolution du taux d endettement I I - 2 - Page 2

3 Définitions & périmètres Entreprises actives : Définition : Entreprises scorées numériquement au sein de la base Coface Services (1 à 10) à la date d extraction, soit pour cette étude en décembre 2012. Périmètre : Entreprises actives en décembre 2012 ayant publié au moins un exercice comptable sur la période 2006 2011 avec une durée de 12 mois, un chiffre d affaires compris entre 200 000 euros et 1,5 milliard d euros, et un effectif compris entre 20 et 499 salariés. Sont exclus du périmètre les entreprises spécialisées dans les secteurs financiers et holding. L échantillon étudié compte 66 173 entreprises. Créations : Définition : Est considérée comme création tout établissement siège ayant déclaré le démarrage de son activité sur la période étudiée, que ce soit dans le cadre d'une création nette d'activité ou dans le cas d'une reprise d'activité. Périmètre : Entreprises créées en 2006 ayant publié au moins un exercice comptable sur la période 2006 2011 avec une durée de 12 mois, un chiffre d affaires compris entre 200 000 euros et 1,5 milliard d euros. Sont exclus du périmètre les entreprises spécialisées dans les secteurs financiers et holding. L échantillon étudié compte 47 113 entreprises. Indicateurs : Tous les indicateurs présents dans cette étude sont en valeur moyenne. La méthode de l intervalle interquartile a été utilisée afin de limiter l effet, dans la moyenne, des valeurs les plus marginales. Evolution du chiffre d affaires : (Chiffre d affaires année n Chiffre d affaires année n-1) / Chiffre d affaires année n-1 en pourcentage. Taux d exportation : Chiffre d affaires export année n / Chiffre d affaires année n en pourcentage. Rentabilité nette : Résultat net année n / Chiffe d affaires année n en pourcentage. Taux d endettement : Dettes financières année n / total des capitaux propres année n en pourcentage. Taux d autonomie financière : Total des capitaux propres année n / Total bilan année n en pourcentage. Taux des dettes fournisseurs : Dettes fournisseurs année n / total bilan année n. Taux des dettes bancaires : Dettes auprès des établissements de crédit année n / total bilan année n. Risque faible : Société dont le score Coface services est compris entre 6 et 10 sur 10. Risque moyen : Société dont le score Coface Services est compris entre 4 et 5 sur 10. Risque fort : Société dont le score Coface Services est compris entre 1 et 3 sur 10. I I - 3 - Page 3

4 A retenir PROFIL Près de 60% des PME et ETI actives sont intégrées au sein d un groupe dont près de la moitié est française. Les entreprises du Bâtiment sont pour près de la moitié soutenues par des groupes français. Les groupes internationaux sont nettement plus présents dans les secteurs industriels avec près de 17% des PME et ETI françaises. DEVELOPPEMENT COMMERCIAL Entre 2010 et 2011, l évolution moyenne du chiffre d affaires toutes entreprises confondues est de 6,8%. Les entreprises indépendantes ont enregistré le meilleur résultat avec une progression moyenne de 7,2%. La meilleure performance est enregistrée par le secteur des métaux avec une hausse moyenne de 12% en un an. Les entreprises de ce secteur intègrent, à 70%, un groupe dont plus de la moitié est localisée en France. En 2011, les entreprises ont réalisé en moyenne 1/4 de leur chiffre d affaires à l exportation. Les filiales de groupes internationaux spécialisées dans le Transport et Logistique consacrent en moyenne plus de 50% de leur chiffre d affaires à l export. STRUCTURE ET SOLIDITE FINANCIERE Entre 2006 et 2011, les entreprises indépendantes maintiennent les niveaux de rentabilité les plus élevés mais aucun segment étudié n a échappé à la forte contraction des performances liées à la crise entre 2008 et 2009. En 2011, les secteurs d activités les plus rentables étaient les Télécommunications et l Informatique & Electronique. Le taux d endettement est nettement plus faible pour les entreprises filiales de groupes internationaux (16%) dont seulement 14% pour les Grandes Entreprises. Le secteur le plus endetté est celui de la Distribution avec un taux d endettement moyen de 26% en 2011. La part des dettes bancaires dans le passif est plus élevée chez les entreprises indépendantes (11% en moyenne), ces dernières moins capitalisées et moins soutenues par leurs actionnaires doivent trouver auprès des banques le financement de leurs besoins en trésorerie. Les structures indépendantes enregistrent le pourcentage le plus élevé en risque fort avec près de 14%, contre moins de 9% pour les entreprises affiliées à un groupe français ou étranger. I I - 4 - Page 4

5 A retenir Les créations De 2006 à aujourd hui PROFIL Après 6 ans d existence, les entreprises sont dans 97% des cas toujours indépendantes. Les 3/4 des créations n ont pas dépassé le million de chiffre d affaires. Près de 90% des entités restent des petites entreprises salariant moins de 10 personnes. Aujourd hui, 18,5% des entreprises créées en 2006 ont disparu. Le plus lourd tribut revient aux entreprises indépendantes qui enregistrent 19% de disparitions en 6 ans. Les Grandes Entreprises indépendantes ou filiales de groupes français (chiffre d affaires supérieur à 50 millions d euros) présentent un risque faible de déposer le bilan dans les douze prochains mois. ANALYSE FINANCIERE Depuis 3 ans, la progression moyenne du chiffre d affaires a doublé, passant de 4% à 8% en 2011. Cette progression est plus rapide pour les entreprises filiales de groupes, surtout internationaux, +11%. La part à l export a le plus progressé chez les filiales de groupes étrangers (50% à l export en 2011). Côté performance, la rentabilité moyenne des entreprises indépendantes, créées en 2006, reste supérieure de 1 à 2 points aux structures filiales de groupes. CONCLUSION Les entreprises affiliées à un groupe évoluent plus rapidement commercialement, et sont davantage tournées vers l international. Elles bénéficient de réseaux d endettement plus importants pour investir (Prêt fournisseurs plus importants, Crédits intra-groupes ) Elles sont plus solides pour faire face aux aléas économiques avec une surface de chiffre d affaires plus importante ainsi que le soutien fort d un groupe. I I - 5 - Page 5

6 Profil Par tranche de chiffre d affaires Près de 60% des PME et ETI actives sont intégrées au sein d un groupe dont près de la moitié est française. Les entreprises filiales d un groupe international sont de plus grandes tailles que celles détenues par un groupe français. Près d 1/4 d entres-elles réalisent un chiffre d affaires supérieur à 50 millions d euros contre moins de 10% pour les filiales de groupes français. De leur côté, les entreprises indépendantes, qui représentent 40% de l échantillon, sont majoritairement de petites entreprises dont le chiffre d affaires n excède pas les 10 millions d euros (87%). Par taille d entreprise Tranches de chiffre d'affaires Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes 1 - Moins de 1 M 1,9% 1,2% 9,1% 4,8% TOTAL 2 - De 1 à 10 M 55,4% 31,6% 77,9% 61,9% 3 - De 10 à 50 M 33,6% 42,9% 12,2% 25,9% 4 - De 50 M à 1,5 Mds 9,1% 24,3% 0,8% 7,5% TOTAL 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% I I - 6 - Page 6

7 Par secteur Sans surprise, le secteur le plus fortement représenté est celui du Bâtiment avec près de 20% de l échantillon. Les entreprises du Bâtiment sont pour près de la moitié soutenues par des groupes français ou considérées comme indépendantes (45%). Au second rang, se trouvent les Services aux entreprises (12%), particulièrement représentés dans les sociétés indépendantes. Loin derrière, la troisième place revient au secteur des Biens d équipements industriels (près de 8%), ou les groupes internationaux sont particulièrement bien représentés. Répartition sectorielle Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes Agriculture & Pêche 1,4% 0,9% 1,6% 1,5% Agroalimentaire 5,1% 4,7% 4,1% 4,6% Bâtiment et Travaux publics 20,4% 7,0% 22,8% 19,9% Biens de consommation 2,2% 4,2% 1,9% 2,3% Biens d'équipement du foyer 1,8% 4,1% 1,5% 1,9% Biens d'équipement industriels 7,9% 16,7% 5,4% 7,9% Bois Papier Carton & Imprimerie 2,3% 2,9% 1,7% 2,1% Distribution 7,1% 2,0% 5,7% 6,0% Energie 0,5% 0,6% 0,2% 0,4% Informatique & Electronique 3,5% 5,5% 2,8% 3,4% Médias & Loisirs 2,5% 1,8% 1,9% 2,2% Métaux 4,6% 5,6% 2,8% 3,9% Moyens de transport 6,2% 5,6% 3,8% 5,1% Pharmacie 0,5% 3,5% 0,5% 0,8% Produits minéraux et Chimie 2,8% 8,0% 1,2% 2,7% Services aux entreprises 10,1% 10,2% 14,5% 11,9% Services aux particuliers 5,0% 5,1% 10,2% 7,1% Services collectifs 5,6% 3,2% 7,4% 6,0% Télécommunications 0,3% 0,5% 0,2% 0,3% Textile habillement cuir 2,5% 3,6% 2,2% 2,5% Transports & Logistique 7,8% 4,3% 7,6% 7,3% TOTAL Total général 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% I I - 7 - Page 7

8 Les groupes internationaux sont nettement plus présents dans les secteurs industriels. En effet, près de 17% des PME et ETI industrielles françaises sont détenues par un groupe étranger. Tel est le cas du conglomérat américain Général Electric dont le chiffre d affaires en France est de l ordre de 8 milliards d euros, ou du groupe suédois Volvo AB spécialiste de la construction mécanique réalisant un chiffre d affaires en France de plus de 4 milliards d euros. A l inverse, le secteur de l Energie, malgré l ouverture du marché à la concurrence en 2007, demeure contrôlé par des groupes français. 60% de ces entreprises sont soutenues par de grandes structures françaises dont les plus connues sont Total, EDF et GDF. Concernant les structures indépendantes, ces dernières sont prédominantes dans le secteur des Services aux particuliers avec près de 60% des entreprises de l échantillon global. Dans ce secteur d activité, les plus grandes entreprises sont spécialisées dans les activités de voyagistes. Top 3 des secteurs représentés par des filiales de groupes français Top 3 des secteurs représentés par des filiales de groupes internationaux 60,8% 48,8% 57,7% 57,1% 33,4% 24,2% Energie Moyens de transport Distribution Pharmacie Produits minéraux et Chimie Biens d'équipement du foyer Top 3 des secteurs représentés par des entreprises indépendantes 58,4% 49,7% 49,6% Services aux particuliers Services aux entreprises Services collectifs I I - 8 - Page 8

9 Développement commercial EVOLUTION DU CHIFFRE D AFFAIRES Par taille d entreprise Entre 2010 et 2011, l évolution moyenne du chiffre d affaires toutes entreprises confondues est de 6,8%. Les entreprises indépendantes ont enregistré le meilleur résultat avec une progression moyenne de 7,2%. Dans le détail, la meilleure performance en termes de développement commercial est réalisée par les structures indépendantes dont le chiffre d affaires est supérieur à 50 millions avec une évolution moyenne en un an de +12%. Seule la catégorie des entreprises filiales d un groupe français et réalisant moins de 1 million d euros de chiffre d affaires enregistre une baisse moyenne du chiffre d affaires en un an (-0,4%) Evolution du CA 2010 / 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes - De 1 M -0,4% 14,4% 4,4% De 1 à 10 M 5,6% 4,2% 6,8% De 10 à 50 M 7,5% 6,8% 9,2% De 50 à 1,5 Mds 8,6% 7,8% 12,4% TOTAL 6,7% 6,4% 7,2% 10,0% 8,0% 6,0% 4,0% 2,0% 0,0% -2,0% -4,0% -6,0% -8,0% Evolution moyenne du CA de 2007 à 2011-10,0% 2007 2008 2009 2010 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes I I - 9 - Page 9

10 Par secteur Pratiquement tous les secteurs, et ce quelle que soit leur structure capitalistique, enregistrent en moyenne une croissance de leur activité sur un an. La meilleure performance est enregistrée par le secteur des Métaux avec une hausse moyenne de 12%. Les entreprises de ce secteur intègrent, à 70%, un groupe dont plus de la moitié est localisée en France. Les autres secteurs performants (plus de 10%) sont l Agriculture & Pêche et les Biens d équipements industriels. Il est également à noter les fortes offensives des entreprises à capitaux étrangers dans l Energie et les Télécommunications, ces secteurs étant plus largement ouverts à une concurrence établie par l Union Européenne. Le chiffre d affaires des groupes français a particulièrement progressé dans le secteur Agricole (+12%), secteur qui reste l un des fers de lance de l économie hexagonale. Enfin, les entreprises indépendantes ont obtenu de bons résultats dans le secteur Informatique & Electronique, métiers que l on pourrait croire plus délocalisés ou offshore. Evolution moyenne du CA de 2010 à 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises Indépendantes Total Agriculture & Pêche 12,0% 7,5% 8,7% 10,2% Agroalimentaire 7,7% 6,6% 6,6% 7,2% Bâtiment et Travaux publics 7,3% 5,1% 6,9% 7,0% Biens de consommation 5,2% 4,9% 3,7% 4,7% Biens d'équipement du foyer 1,5% 2,7% 3,8% 2,4% Biens d'équipement industriels 10,9% 10,2% 11,6% 10,9% Bois Papier Carton & Imprimerie 4,4% 6,4% 7,4% 5,6% Distribution 4,5% 4,7% 6,0% 5,1% Energie 6,7% 15,6% -0,3% 7,3% Informatique & Electronique 7,4% 6,7% 11,3% 8,2% Médias & Loisirs 1,9% -3,7% 1,7% 1,4% Métaux 11,3% 9,9% 13,8% 11,6% Moyens de transport 4,6% 5,8% 5,6% 5,0% Pharmacie 3,8% 4,4% 7,7% 4,8% Produits minéraux et Chimie 7,9% 7,4% 8,6% 7,8% Services aux entreprises 6,5% 3,8% 7,5% 6,6% Services aux particuliers 4,8% 3,8% 4,4% 4,5% Services collectifs 5,5% 5,9% 6,3% 5,8% Télecommunications 6,1% 10,2% 4,1% 6,5% Textile habillement cuir 4,3% 7,0% 4,5% 4,9% Transports & Logistique 6,3% 5,6% 8,7% 7,0% Total 6,7% 6,4% 7,2% 6,8% I I - 10 - Page 10

11 EVOLUTION A L EXPORTATION Par taille d entreprise En 2011, les entreprises ont réalisé en moyenne 1/4 de leur chiffre d affaires à l exportation. Cette tendance est constatée depuis 2006 avec cependant une légère baisse par rapport à l année précédente (24,9% en 2011 contre 25,9% en 2010). Les entreprises soutenues par un groupe étranger travaillent plus à l international avec un taux supérieur à 35% en 2011. Dans cette catégorie, les Grandes Entreprises (+ de 50 M de CA) enregistrent, quant à elles, un taux à l export de 37%. D une manière générale, les Grandes Entreprises, quelle que soit leur structure capitalistique, consacrent une plus grande part de leur activité à l export, avec un taux supérieur à 30 %. Taux de CA export moyen en 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes - de 1 M 27,8% 36,5% 25,1% De 1 à 10 M 19,6% 35,5% 18,9% De 10 à 50 M 22,5% 34,9% 22,5% De 50 à 1,5 Mds 30,4% 37,0% 35,1% TOTAL 22,4% 35,7% 19,9% 40,0% 35,0% 30,0% 25,0% 20,0% 15,0% 10,0% 5,0% Evolution du taux de CA export moyen de 2006 à 2011 0,0% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes I I - 11 - Page 11

12 Par secteur Les filiales de groupes internationaux spécialisées dans le Transport et Logistique consacrent en moyenne plus de 50% de leur chiffre d affaires à l export. Dans ce secteur, ces groupes sont largement représentés par le transport maritime. En second rang, sont à signaler les secteurs Produits minéraux & chimie, Energie et Biens d'équipement industriels avec des taux d export supérieurs à 40%. Du côté des filiales de groupes français ou des indépendants, la palme de l activité à l export revient aux Services aux particuliers. Ici, c est la forte représentativité des activités du Tourisme, Agences de voyages en particulier, qui explique ces résultats. Les filiales de groupes pharmaceutiques français enregistrent une part significative à l export (35%). Moyenne du taux de CA Export en 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises Indépendantes Total général Agriculture & Pêche 28,7% 34,8% 26,2% 28,3% Agroalimentaire 23,5% 35,2% 17,4% 24,4% Bâtiment et Travaux publics 12,7% 18,3% 13,7% 14,1% Biens de consommation 25,2% 34,3% 21,9% 26,9% Biens d'équipement du foyer 15,7% 24,0% 20,3% 19,7% Biens d'équipement industriels 25,3% 40,4% 21,2% 29,0% Bois Papier Carton & Imprimerie 17,1% 31,0% 15,1% 19,4% Distribution 20,9% 26,4% 12,2% 19,4% Energie 25,4% 41,1% 3,4% 26,9% Informatique & Electronique 18,3% 35,1% 22,0% 23,4% Médias & Loisirs 11,6% 18,0% 18,3% 14,5% Métaux 22,9% 37,9% 21,1% 25,5% Moyens de transport 16,3% 34,9% 14,0% 20,5% Pharmacie 35,1% 23,5% 20,5% 26,6% Produits minéraux et Chimie 27,4% 42,8% 23,3% 32,3% Services aux entreprises 20,5% 35,4% 18,9% 23,0% Services aux particuliers 44,5% 39,4% 37,8% 41,0% Services collectifs 21,2% 38,9% 22,8% 23,1% Télecommunications 24,6% 27,4% 22,6% 24,7% Textile habillement cuir 27,3% 34,8% 26,6% 28,7% Transports & Logistique 23,0% 51,4% 17,6% 23,9% Total général 22,4% 35,7% 19,9% 24,9% I I - 12 - Page 12

13 Structure et solidité financière LA RENTABILITE NETTE Par taille d entreprise Les entreprises qui ont maintenu un meilleur niveau de rentabilité en 2011 sont les entreprises indépendantes avec près de 3% en moyenne. Dans le même temps, les entreprises dégageant entre 1 et 10 millions d euros de chiffre d affaires, toutes filiations confondues, ont présenté des niveaux de performance supérieurs à la moyenne. Entre 2006 et 2011, les entreprises indépendantes maintiennent les niveaux de rentabilité les plus élevés mais aucun segment étudié n a échappé à la forte contraction des performances liée à la crise entre 2008 et 2009. Les niveaux de performances notés en 2007 n ont pas été retrouvés. La contraction la plus importante est notée pour les filiales de groupes internationaux avec une chute de plus d un point entre 2007 et 2009. Rentabilité nette moyenne 2011 - Tranche de chiffre d affaires Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes - De 1 M 1,9% 0,3% 2,3% De 1 à 10 M 2,7% 2,5% 3,0% De 10 à 50 M 2,2% 2,4% 2,4% De 50 à 1,5 Mds 2,4% 2,3% 2,3% TOTAL 2,5% 2,4% 2,9% 4,0% Evolution de la rentabilité nette moyenne de 2006 à 2011 3,5% 3,0% 2,5% 2,0% 1,5% 1,0% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes I I - 13 - Page 13

14 Par secteur En 2011, les secteurs d activité les plus rentables sont les Télécommunications et l Informatique & Electronique. Dans les Télécommunications, les niveaux de performances sont maximales (5,9%) pour les filiales de sociétés étrangères, suivies des sociétés indépendantes (4,9%). Pour les filiales de groupes étrangers, un niveau de rentabilité de plus de 5% est également relevé dans les Médias & loisirs. Rentabilité nette moyenne 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes Total général Agriculture & Pêche 1,7% 2,2% 2,1% 1,9% Agroalimentaire 1,5% 1,6% 2,1% 1,7% Bâtiment et Travaux publics 2,4% 2,9% 2,7% 2,6% Biens de consommation 3,0% 2,4% 2,4% 2,7% Biens d'équipement du foyer 2,1% 1,7% 2,3% 2,1% Biens d'équipement industriels 3,2% 3,2% 3,3% 3,2% Bois Papier Carton & Imprimerie 2,4% 1,1% 2,2% 2,1% Distribution 1,5% 1,2% 1,7% 1,5% Energie 2,4% 2,9% 1,9% 2,4% Informatique & Electronique 3,8% 3,3% 4,8% 4,0% Médias & Loisirs 3,8% 5,1% 2,1% 3,3% Métaux 2,5% 2,4% 3,2% 2,7% Moyens de transport 1,2% 1,2% 1,7% 1,3% Pharmacie 3,2% 1,9% 3,5% 2,7% Produits minéraux et Chimie 2,6% 2,0% 3,0% 2,5% Services aux entreprises 2,7% 3,4% 3,4% 3,1% Services aux particuliers 3,5% 1,5% 3,6% 3,4% Services collectifs 3,3% 2,0% 3,9% 3,5% Télecommunications 2,7% 5,9% 4,9% 4,0% Textile habillement cuir 2,5% 2,1% 2,9% 2,6% Transports & Logistique 1,6% 1,2% 1,9% 1,7% Total général 2,5% 2,4% 2,9% 2,6% I I - 14 - Page 14

15 L ENDETTEMENT Par taille d entreprise Le taux d endettement moyen (dettes financières rapportées aux capitaux propres) est de 18% en 2011. Le taux est nettement plus faible pour les entreprises filiales de groupes étrangers (16%) dont seulement 14% pour les Grandes Entreprises. Depuis 2009, dans un contexte de crise, les entreprises indépendantes et filiales de groupes français ont vu leur niveau d endettement progresser alors que dans le même temps, les filiales de sociétés étrangères réduisaient la voilure. Ces dernières enregistrent un niveau largement supérieur de capitaux propres et d importants apports du groupe, ce qui permet un moindre recours à l emprunt financier auprès des banques et autres prêteurs. Un soutien intra-groupe qui leur a permis de réduire significativement leurs dettes même au plus fort de la crise. Taux d endettement moyen 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes - De 1 M 19,8% 17,8% 21,7% De 1 à 10 M 18,7% 16,9% 17,2% De 10 à 50 M 19,2% 16,0% 20,5% De 50 à 1,5 Mds 16,6% 14,4% 22,9% TOTAL 18,7% 15,8% 18,0% 19,5% 19,0% 18,5% 18,0% 17,5% 17,0% 16,5% 16,0% 15,5% Evolution du taux d'endettement moyen de 2006 à 2011 15,0% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes I I - 15 - Page 15

16 Par secteur Le secteur le plus endetté est celui de la Distribution avec un taux d endettement moyen de 26% en 2011. Ce secteur est représenté à 60% par des entités soutenues par un groupe français avec par exemple le groupe Carrefour ou Auchan. Taux d'endettement moyen 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises Indépendantes Total général Agriculture & Pêche 21,8% 12,9% 18,1% 19,5% Agroalimentaire 20,9% 15,8% 20,6% 20,2% Bâtiment et Travaux publics 16,7% 17,0% 15,2% 16,0% Biens de consommation 20,9% 17,9% 19,0% 19,6% Biens d'équipement du foyer 16,7% 13,1% 16,4% 15,8% Biens d'équipement industriels 16,0% 12,6% 14,2% 14,7% Bois Papier Carton & Imprimerie 14,9% 14,5% 15,9% 15,2% Distribution 27,5% 16,5% 24,9% 26,1% Energie 20,4% 16,1% 19,2% 19,5% Informatique & Electronique 13,4% 13,0% 11,6% 12,8% Médias & Loisirs 14,5% 10,9% 13,7% 14,0% Métaux 14,9% 15,2% 11,2% 13,8% Moyens de transport 27,6% 24,5% 23,4% 26,1% Pharmacie 18,7% 14,2% 35,7% 20,7% Produits minéraux et Chimie 15,6% 13,2% 13,5% 14,4% Services aux entreprises 16,4% 14,9% 15,8% 16,0% Services aux particuliers 25,2% 27,6% 24,4% 24,9% Services collectifs 22,1% 15,1% 24,1% 22,7% Télecommunications 16,3% 14,7% 14,4% 15,4% Textile habillement cuir 18,5% 20,6% 15,4% 17,7% Transports & Logistique 16,2% 14,5% 16,9% 16,4% Total général 18,7% 15,8% 18,0% 18,1% I I - 16 - Page 16

17 DETTES BANCAIRES ET FOURNISSEURS DANS LE PASSIF DES ENTREPRISES La part des dettes bancaires dans le passif est plus élevée chez les entreprises indépendantes (11% en moyenne), ces dernières moins capitalisées et moins soutenues par leurs actionnaires (ou associés) doivent trouver auprès des banques le financement de leurs besoins en trésorerie. A l inverse, le taux est de 4% pour les groupes internationaux. Ces derniers utilisent largement d autres réseaux d endettement tels que les crédits intra-groupes d où une part des dettes bancaires plus faible que dans les autres structures. En revanche, la part des dettes fournisseurs est plus forte pour les filiales de groupes français et internationaux, environ 1/4 du passif. Leur poids financiers vis-à-vis des fournisseurs, et plus généralement dans les négociations commerciales, peut expliquer l utilisation plus importante de ce levier dans leur financement. Dans la catégorie des entreprises indépendantes, les entités enregistrant moins de 1 million d euros de chiffre d affaires ont les parts de dettes bancaires et fournisseurs les plus faibles dans leur passif (respectivement 8,2% et 12,9%). Taux des dettes bancaires moyen 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes - De 1 M 6,4% 3,0% 8,2% De 1 à 10 M 8,6% 3,4% 10,8% De 10 à 50 M 9,2% 4,1% 12,6% De 50 à 1,5 Md 7,2% 3,4% 12,3% TOTAL 8,6% 3,7% 10,8% Taux des dettes fournisseurs moyen 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes - De 1 M 15,3% 12,2% 12,9% De 1 à 10 M 21,9% 20,7% 18,4% De 10 à 50 M 28,6% 24,6% 27,4% De 50 à 1,5 Md 28,0% 25,3% 30,5% TOTAL 24,6% 23,5% 19,2% I I - 17 - Page 17

18 LE RISQUE Les structures indépendantes enregistrent le pourcentage le plus élevé en risque fort avec près de 14% contre moins de 9% pour les entreprises affiliées à un groupe français ou étranger. Sur 3 ans, le risque fort sur cette catégorie capitalistique s est particulièrement accru. Les effets de la crise y ont été durement ressentis en obérant leurs structures bilantielles (hausse de l endettement, réduction des fonds propres, pertes ). Toutes catégories confondues, les entreprises dégageant moins de 1 million d euros de chiffre d affaires restent particulièrement vulnérables ; leur taux de risque fort est supérieur à 25%. Les entreprises affiliées à un groupe ont un risque plus faible de disparaître sur un an, en particulier celles dont le chiffre d affaires est supérieur à 50 millions d euros. La part de ces entreprises en risque faible est près de 80%. Répartition du risque aujourd hui Risque faible Risque moyen Risque Fort Filiales groupes français 53,9% 37,5% 8,6% 1 - Moins de 1 M 28,3% 44,7% 27,0% 2 - De 1 à 10 M 44,6% 43,6% 11,8% 3 - De 10 à 50 M 63,7% 32,0% 4,3% 4 - De 50 M à 1,5 Md 78,6% 19,5% 1,9% Filiales groupes internationaux 54,9% 37,0% 8,1% 1 - Moins de 1 M 22,1% 48,5% 29,4% 2 - De 1 à 10 M 42,0% 44,7% 13,3% 3 - De 10 à 50 M 55,6% 37,5% 6,9% 4 - De 50 M à 1,5 Md 71,0% 26,0% 3,0% Entreprises indépendantes 44,0% 42,4% 13,6% 1 - Moins de 1 M 23,3% 51,0% 25,7% 2 - De 1 à 10 M 42,5% 43,7% 13,8% 3 - De 10 à 50 M 65,5% 29,4% 5,1% 4 - De 50 M à 1,5 Md 80,3% 19,0% 0,7% I I - 18 - Page 18

19 Evolution du risque sur les 3 dernières années Répartition par classe de risque depuis 3 ans pour les filiales de groupes français 3,2% 8,0% 8,6% 22,0% 36,5% 37,5% 74,8% 55,5% 53,9% Il y a 2 ans il y a un an Aujour'hui 1 - Risque faible 2 - Risque moyen 3 - Risque fort Répartition par classe de risque depuis 3 ans pour les filiales de groupes internationaux 3,0% 28,7% 7,6% 8,1% 39,0% 37,0% 68,2% 53,4% 54,9% Il y a 2 ans il y a un an Aujour'hui 1 - Risque faible 2 - Risque moyen 3 - Risque fort Répartition par classe de risque depuis 3 ans pour les entreprises indépendantes 5,1% 20,1% 12,9% 13,6% 42,3% 42,4% 74,8% 44,8% 44,0% Il y a 2 ans il y a un an Aujour'hui 1 - Risque faible 2 - Risque moyen 3 - Risque fort I I - 19 - Page 19

20 Les créations de 2006 à aujourd hui PROFIL PAR TYPE D ACTIONNAIRE Après 6 ans d existence, les entreprises restent dans 97% des cas indépendantes. Les entités spécialisées dans les secteurs Télécommunications, Produits minéraux & chimie, et Métaux intègrent plus rapidement un groupe ou sont créées directement au sein d un groupe. Le secteur des Télécommunications est représenté à 19% par des entreprises intégrant un groupe français tel que SFR. Répartition par type d'entreprise Entreprises indépendantes 94% Filiales groupes français 5% Filiales groupes internationaux 1% PAR TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES Six ans après leur création, les 3/4 des créations n ont pas dépassé le million de chiffre d affaires. Sans surprise, les entreprises indépendantes restent à la peine avec près de 81% de structures n excédant pas ce seuil. A l inverse, les filiales de groupes étrangers ont le plus progressé en activités. Elles forment d ailleurs la plus grande part des structures de plus de 10 millions de chiffre d affaires. Le soutien, la logistique et les débouchés internationaux de leurs actionnaires facilitent probablement une progression plus rapide. Tranche de chiffre d'affaires Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes TOTAL Moins de 1 M 48,8% 35,0% 80,7% 78,7% De 1 à 10 M 47,0% 53,2% 18,0% 19,8% De 10 à 50 M 3,5% 9,2% 1,0% 1,2% De 50 à 1,5 Md 0,7% 2,5% 0,2% 0,3% TOTAL 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% I I - 20 - Page 20

21 Les créations de 2006 à aujourd hui PAR TRANCHE D EFFECTIF Les résultats en matière d effectifs sont insuffisants. En effet, après 6 ans d existence, près de 90% des entités restent des petites entreprises salariant moins de 10 personnes. Même du côté des entreprises filiales de groupes, la dynamique est toujours faible ; 80 % emploient moins de 10 salaires. Tranche de chiffre d'affaires Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes TOTAL Moins de 10 salariés 80,0% 79,9% 90,2% 89,5% De 10 à 49 salariés 18,6% 17,5% 7,8% 8,4% De 50 à 249 salariés 1,2% 1,3% 1,0% 1,0% 250 salariés et plus 0,1% 0,6% 0,2% 0,2% Non renseigné 0,0% 0,6% 0,9% 0,8% TOTAL 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% I I - 21 - Page 21

22 Les créations de 2006 à aujourd hui SITUATION DETAILLEE PAR CLASSE DE RISQUE Aujourd hui, 18,5% des entreprises créées en 2006 ont disparu. Le plus lourd tribut revient aux entreprises indépendantes qui enregistrent 19% de disparitions en 6 ans. A l inverse, seulement 11% des entreprises soutenues par un groupe français ont disparu aujourd hui contre 14% pour les entreprises intégrées à un groupe étranger. Les entreprises affiliées à un groupe et spécialisées dans le secteur des Produits minéraux & chimie ont enregistré le pourcentage le plus important en termes de disparitions (9%). La plus grande part des entreprises en risque fort se situe cependant dans les structures de moins de 1 million d euros, quelle que soit l appartenance de ces structures. Avec des taux supérieurs à 50% en risque faible, les Grandes Entreprises (chiffre d affaires supérieur à 50 millions d euros), indépendantes ou filiales de groupes français, présentent un risque limité de faire l objet d une faillite dans les 12 mois. Toutefois dans cette même catégorie de Grandes Entreprises, les filiales de groupes étrangers présentent un risque de cessation plus élevé. En effet, 1/4 d entres elles a disparu au bout de 6 ans. En dehors des risques financiers, il est possible d y voir une plus grande réactivité face au marché, et donc aux délocalisations. Répartition par tranche de CA / Classe de risque Risque faible Risque moyen Risque fort Redressement judiciaire Arrêt de l'activité Filiales groupes français 20,2% 43,1% 24,9% 1,0% 10,7% 1 - Moins de 1 M 14,6% 41,3% 31,4% 0,9% 11,9% 2 - De 1 à 10 M 24,1% 45,8% 19,7% 1,1% 9,3% 3 - De 10 à 50 M 40,7% 35,2% 7,7% 1,1% 15,4% 4 - De 50 M à 1,5 Md 52,9% 35,3% 11,8% 0,0% 0,0% Filiales groupes internationaux 21,0% 35,4% 28,0% 1,6% 14,0% 1 - Moins de 1 M 13,6% 36,4% 29,1% 2,7% 18,2% 2 - De 1 à 10 M 21,6% 33,5% 31,1% 1,2% 12,6% 3 - De 10 à 50 M 48,3% 44,8% 3,4% 0,0% 3,4% 4 - De 50 M à 1,5 Md 12,5% 25,0% 37,5% 0,0% 25,0% Entreprises indépendantes 18,6% 40,6% 20,6% 1,1% 19,0% 1 - Moins de 1 M 16,1% 41,1% 21,7% 1,2% 19,9% 2 - De 1 à 10 M 28,2% 38,6% 16,6% 1,0% 15,6% 3 - De 10 à 50 M 37,9% 38,3% 9,6% 0,7% 13,6% 4 - De 50 M à 1,5 Md 61,5% 24,0% 5,2% 3,1% 6,3% Total 18,7% 40,7% 20,9% 1,1% 18,5% I I - 22 - Page 22

23 Les créations de 2006 à aujourd hui Analyse financière de 2008 à 2011 DEVELOPPEMENT COMMERCIAL Sur 3 ans, la progression moyenne du chiffre d affaires a doublé, passant de 4% à 8%. Cette progression est plus rapide pour les entreprises filiales de groupes, surtout internationaux, +11%. Une tendance inverse est observée par rapport à 2009 où les structures indépendantes évoluaient plus rapidement. Sans surprise, la part à l export a le plus progressé chez les filiales de groupes étrangers (50% à l export en 2011). A l inverse, les exportations plafonnent autour de 30 % pour les autres entreprises sur la même période. Ces dernières souffrent d un manque de relais à l international et restent par conséquent plus dépendantes du marché domestique. Evolution moyenne du chiffre d'affaires de 2009 à 2011 Evolution du taux de CA export moyen de 2009 à 2011 10,1% 9,7% 10,9% 43% 44% 50% 6,0% 6,5% 7,4% 33% 31% 31% 31% 31% 29% 4,2% 2,4% 2,6% 2009 2010 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes 2009 2010 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes I I - 23 - Page 23

24 Les créations de 2006 à aujourd hui RENTABILITE ET ENDETTEMENT Côté performance, la rentabilité moyenne des entreprises indépendantes créées en 2006 reste supérieure de 1 à 2 points aux structures filiales de groupes. Pour ces entreprises indépendantes, le poids moindre des opérations financières (remontées de dividendes, opérations financières intra-groupes) pourraient expliquer cette marge supplémentaire. Sur 3 ans, toutes structures confondues, les entreprises ont réduit leur taux d endettement, la palme revenant aux filiales de groupes étrangers (moins de 23 % en 2011). Cette baisse pourrait avoir plusieurs explications, soit interne grâce au soutien des actionnaires, à une limitation rendue possible par l amélioration de performances notée plus haut, soit externe, comme un durcissement des conditions d accès au crédit par les prêteurs, banques notamment. Evolution de la rentabilité nette moyenne de 2009 à 2011 Evolution du taux d'endettement moyen de 2009 à 2011 1,6% 4,0% 2,0% 2,2% 4,4% 2,5% 3,6% 4,6% 35,3% 33,0% 30,6% 28,4% 27,8% 28,0% 30,6% 25,5% 22,8% 0,5% 2009 2010 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes 2009 2010 2011 Filiales groupes français Filiales groupes internationaux Entreprises indépendantes I I - 24 - Page 24

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