Février 2013 La réduction du déficit public - L avenir de Nicolas Sarkozy Sondage réalisé par pour CQFD sur Diffusé le vendredi 15 février 2013
Méthodologie Recueil Enquête réalisée auprès d un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par Internet* les 14 et 15 février 2013. Echantillon de 1 069 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Echantillon La représentativité de l échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l interviewé après stratification par région et catégorie d agglomération. * Il ne s agit pas d un access panel. 2
Note sur les marges d erreur Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques. Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l échantillon considéré : Taille de l échantillon Intervalle de confiance à 95% selon le score 5 ou 95% 10 ou 90% 20 ou 80% 30 ou 70% 40 ou 60% 50% 100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0 200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1 300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8 400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0 500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5 600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1 700 1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8 800 1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5 900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3 1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 4 000 0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,6 6 000 0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,4 10 000 0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,0 Exemple de lecture : Dans le cas d un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d être compris entre 17,5% et 22,5%. 3
Synthèse (1/2) Réduction des déficits publics : toujours une priorité des Français. L abandon des 3% majoritairement considéré comme un échec. La réduction des déficits apparaît toujours comme une priorité et ce, très nettement : 7 Français sur 10 considèrent que, malgré la crise, la France doit «coûte que coûte éviter d accroître son endettement et son déficit», ils sont moins de 3 sur 10 à dire au contraire que «face à l ampleur de la crise, la réduction du déficit et de l endettement de la France n est pas une priorité». Toutes les catégories de population partagent cette opinion, à part les Français d extrême gauche (39%). La majorité est écrasante à droite : 82% estiment que la réduction des déficits et de l endettement doit être poursuivie coûte que coûte (contre 57% à gauche). Les Français sont très sensibilisés au problème des déficits depuis le début de la crise des dettes souveraines en Europe. Même si l actualité s est moins focalisée ces derniers temps sur les risques de défaillance des Etats, le niveau de préoccupation de nos compatriotes est équivalent à celui enregistré par l IFOP en octobre 2009, le mois où le ministre des finances grec avouait avoir menti sur les chiffres du déficit public. Dans ce contexte, l abandon de l objectif des 3% de déficit public en 2013 est-il considéré comme «un échec de ce gouvernement, signe qu il n est pas capable de tenir ses engagements en matière de finances publiques?» C est bien ce que pense une majorité de 53% des Français tandis que 44% y voient plutôt «le signe du sérieux et de l honnêteté de ce gouvernement». Au sein de la population française les avis divergent : les cadres supérieurs et les ouvriers se rejoignent pour trouver majoritairement que c est un signe de sérieux et d honnêteté, les employés se montrent au contraire très critiques. Surtout, les Français de gauche soutiennent comme un seul homme la décision du gouvernement (81%) alors que ceux de droite reprennent quasiment tous à leur compte les critiques des chefs de l Opposition sur l échec à tenir les finances publiques (87%). 4
Synthèse (2/2) Un retour de Nicolas Sarkozy? Pour l instant les Français n y croient pas et surtout, ne le souhaitent pas. Pour l instant, les quelques indices d un retour de l ex président pour l élection de 2017, ne convainquent qu une minorité de Français, mais elle n est pas négligeable : 46% pronostiquent ce come-back (contre 51% qui estiment qu il ne concourra pas). Les plus convaincus se trouvent à droite (55% contre 38% à gauche, soit l inverse de ce nous constations peu après la défaite de 2012). En revanche, seule une petite minorité (35%) veut le voir revenir, 62% des Français n en ont pas envie. Evidemment, les clivages politiques sont là : seuls 2% de souhait chez les sympathisants de gauche contre 67% à droite. Mais si les sympathisants de l UMP sont très enthousiastes (75%), ceux de l UDI (35%) et surtout du MODEM (15%) freinent des quatre fers. La stratégie choisie par le candidat-président pendant la campagne a laissé des traces. D ailleurs, il n est pas impossible que l assez fort souhait des sympathisants FN de voir «réapparaître» Nicolas Sarkozy (65%) s explique par la stratégie suivie par l ancien président durant sa campagne. Grace à cette stratégie, le FN avait réalisé son meilleur score à une élection présidentielle. C est le bilan de Nicolas Sarkozy qui est mis en avant par ceux qui ne veulent pas le voir revenir à la prochaine présidentielle (55%). Sa personnalité, à l inverse, n est mise en avant que par 41% des Français. L inefficacité et l injustice perçue de la politique menée par Nicolas Sarkozy, avec une cristallisation autour du bouclier fiscal, est bien la cause de la chute de sa popularité à partir de novembre 2007. Sa personnalité et ses travers n étaient nullement mis en cause tant que les Français croyaient encore à la promesse extrêmement forte du «travailler plus pour gagner plus». Lorsque cette croyance a commencé à s effriter, le «bling bling» a joué un rôle de catalyseur et les Français se sont mis à considérer que le président ne «comprenait pas les problèmes des gens comme eux». L ex chef d Etat devra travailler à remonter ce handicap s il souhaite jouer à nouveau un rôle de premier plan. Il possède un atout essentiel dans son jeu : Les Français le considèrent très majoritairement comme dynamique et volontaire dans les périodes où l économie est agitée. Si la crise est toujours là, si François Hollande est impopulaire et si l UMP n est pas sortie de sa crise de leadership, alors une candidature Sarkozy pourrait redevenir tout à fait légitime aux yeux des Français. Céline Bracq, directrice adjointe de BVA Opinion 5
La réduction du déficit public 6
Opinion sur l importance de réduire le déficit public De laquelle des opinions suivantes êtes-vous le plus proche? Ensemble Rappel Sondage IFOP octobre 2009 Malgré la crise, la France doit coûte que coûte éviter d accroître son endettement et son déficit Face à l ampleur de la crise, la réduction du déficit et de l endettement de la France n est pas une priorité 71% 72% 28% 28% (NSP) 1% - 7
Opinion sur l importance de réduire le déficit public Selon la proximité partisane De laquelle des opinions suivantes êtes-vous le plus proche? Sympathisants de gauche Sympathisants de droite Malgré la crise, la France doit coûte que coûte éviter d accroître son endettement et son déficit Face à l ampleur de la crise, la réduction du déficit et de l endettement de la France n est pas une priorité 57% 82% 41% 17% (NSP) 2% 1% 8
Opinion sur la non-réalisation de l objectif de réduction du déficit public à 3% Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a reconnu que l objectif de déficit public à 3% en 2013 ne serait pas exactement atteint en raison de la croissance plus faible que prévue. Vous personnellement, pensez-vous plutôt que : Ensemble C est le signe d un échec de ce gouvernement, la preuve qu il n est pas capable de tenir ses engagements en matière de finances publiques C est le signe du sérieux et de l honnêteté de ce gouvernement, la preuve qu il prend la mesure de la crise le plus tôt possible 53% 44% (NSP) 3% 9
Opinion sur la non-réalisation de l objectif de réduction du déficit public à 3% Selon la proximité partisane Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a reconnu que l objectif de déficit public à 3% en 2013 ne serait pas exactement atteint en raison de la croissance plus faible que prévue. Vous personnellement, pensez-vous plutôt que : Sympathisants de gauche Sympathisants de droite C est le signe d un échec de ce gouvernement, la preuve qu il n est pas capable de tenir ses engagements en matière de finances publiques C est le signe du sérieux et de l honnêteté de ce gouvernement, la preuve qu il prend la mesure de la crise le plus tôt possible 16% 87% 81% 12% (NSP) 3% 1% 10
L avenir de Nicolas Sarkozy 11
Pronostic sur la candidature de Nicolas Sarkozy à l élection présidentielle de 2017 Pensez-vous que Nicolas Sarkozy se présentera à l élection présidentielle de 2017? Oui Non (NSP) Ensemble 46% 51% 3% Sympathisants de gauche 38% 58% 4% Sympathisants de droite 55% 43% 2% 12
Souhait de voir Nicolas Sarkozy se présenter à l élection présidentielle de 2017 Souhaitez-vous que Nicolas Sarkozy se présente à l élection présidentielle de 2017? Oui Non (NSP) Ensemble 35% 62% 3% Sympathisants de gauche 2% 94% 4% Sympathisants de droite 67% 32% 1% 13
Raison du souhait de ne pas voir Nicolas Sarkozy se présenter à l élection présidentielle de 2017 Pourquoi ne souhaitez-vous pas que Nicolas Sarkozy se présente à l élection présidentielle de 2017? Est-ce avant tout : Ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente en 2017 Parce que vous n êtes pas satisfait de son bilan 55% Parce que vous n appréciez pas sa personnalité 41% (NSP) 4% 62% des Français ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente à l élection présidentielle de 2017 14
Raison du souhait de ne pas voir Nicolas Sarkozy se présenter à l élection présidentielle de 2017 Selon la proximité partisane Pourquoi ne souhaitez-vous pas que Nicolas Sarkozy se présente à l élection présidentielle de 2017? Est-ce avant tout : Ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente en 2017 Sympathisants de gauche Sympathisants de droite Parce que vous n êtes pas satisfait de son bilan 57% 50% Parce que vous n appréciez pas sa personnalité 42% 41% (NSP) 1% 9% 94% des sympathisants de gauche ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente à l élection présidentielle de 2017 32% des sympathisants de droite ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente à l élection présidentielle de 2017 15