Plan de Déplacements Urbains Compte rendu d Atelier Thématique de Concertation Modes doux et environnement ATELIER DU 5 DECEMBRE 2005 Cette réunion était consacrée au diagnostic du PDU pour : - évaluer les principaux dysfonctionnements, - mettre en évidence les actions qui sont déjà menées, - soulever les principaux enjeux que devra traiter le PDU. La première partie de l atelier a été consacrée à une présentation synthétique d Agglopole Provence (territoire, missions ) et du «PDU, Mode d emploi» (cadre juridique, orientations ) par Patrick Canillade, Directeur du Projet PDU d Agglopole Provence. M. Philippe Di Scala, du Bureau d études Rete/Horizon Conseils/Chiappero/Stratis, en charge de la concertation, a ensuite présenté la démarche spécifique du PDU d Agglopole Provence (élaboration, processus de décision, démarche de concertation, communication). L objectif de ces présentations était de mettre tous les participants de l atelier au même niveau de connaissance sur les objectifs du projet. La deuxième partie de l atelier était consacrée au débat et aux échanges entre les participants. Le guide de réunion, envoyé à chaque intervenant au préalable, a servi de cadre au débat sur : - Les orientations générales du PDU, - les thématiques spécifiques au transport public. NB : ce compte-rendu intègre également les remarques formulées sur les guides de réunion, remis aux organisateurs en fin d atelier, par les participants qui le souhaitaient. REFLEXIONS GENERALES SUR LE PDU > Le cadre et la qualité de vie : Le lien entre déplacements et cadre de vie est une évidence : «les déplacements motorisés génèrent beaucoup de pollution : l effet de serre qu ils provoquent est néfaste pour l environnement». De plus, cela engendre «du bruit, des maladies, du stress». Certains pensent même que «les véhicules sont les plus gros pollueurs de la planète.» L insécurité routière est également pointée du doigt avec ses «3200 morts par jour sur les routes dans le monde». Le développement tentaculaire des villes avec «la séparation des commerces, des logements, et des activités» a contribué à la multiplication des déplacements. Pendant longtemps, «l aménagement et l urbanisation du territoire s est faite au profit de la voiture». Ainsi «les villes ont gagné sur la campagne, avec à chaque fois des routes pour la voiture.» «Cet étalement de la ville a un coût important». Il a généré «une pollution visuelle» et même, «des problèmes d écoulement d eau avec une imperméabilisation des nappes phréatiques». > Aménager les territoires équitablement : limiter l extension des villes, réoccuper les centres villes, limiter le zonage monofonctionnel, en mixant les usagers et les activités
> La voiture et son usage : Une omnipotence de la voiture Longtemps privilégiée dans les aménagements («le tout voiture»), l automobile est aujourd hui «un fait de société», un «symbole de réussite» : «La voiture, c est comme je veux, quand je veux, à la vitesse que je veux.» La «société de consommation» pousse à l individualisme et à l utilisation systématique de la voiture : «on va seul dans son auto chercher son pain, faire ses courses.» Pour lutter contre cette omnipotence de la voiture, «il y a un énorme travail de changement de mentalité à faire.» Avec la voiture, «on fait le choix d aller plus loin, pas plus vite.» «Le phénomène d hyperurbanisation est en train de gagner, comme une gangrène.» «Tant que la voiture sera la solution la plus facile, on continuera de l utiliser.» Une nouvelle chaîne de déplacements à créer Ainsi, même si les alternatives peuvent paraître complexes, voire inefficaces, seule «une politique volontariste forte pourra contraindre la place de la voiture dans notre agglomération». «Tant qu on élargit les nationales, qu on multiplie les voies d autoroute, on ne réduira pas la part de la voiture» L exemple de Strasbourg est cité : «Il faut créer des infrastructures pour modifier les habitudes. A Strasbourg, ça a marché.» Dans les villes on peut par exemple «contraindre l auto, en compliquant sa circulation, en limitant le stationnement.» Pourtant, si la voiture est souvent visée, elle n en demeure pas moins le mode «le plus utilisé et parfois le plus pratique, notamment sur les grandes distances» Il faut ainsi imaginer une chaîne de déplacements complète en veillant à ne pas exclure la voiture. Les besoins en termes de déplacements sont souvent différents et à prendre en compte : «travail, loisirs, courses, scolaires». Pour réussir cet objectif, «une éducation générale de tous les usagers sera nécessaire», en privilégiant désormais d autres modes de déplacements que la voiture «La solution est dans un changement de mentalités», ainsi il faut privilégier le dialogue et la concertation, l information et les mesures incitatives. «Rien ne servira de créer des aménagements cyclables ou des lignes de transports en commun supplémentaires tant que l on continuera de faciliter la solution la plus attractive l automobile.» > Changer les habitudes de déplacements > Contraindre l usage de la voiture au profit d autres solutions > Eduquer par le dialogue, la concertation et l information > Imaginer des chaînes de déplacements utilisant plusieurs modes (intermodalité) > Les Transports en commun dans Agglopole Provence Des conditions pour inciter au report de la voiture vers les transports en commun Les transports en commun peuvent être une alternative réelle à la voiture. Ils sont «à développer pour diminuer le transport individuel.» La voiture, «c est la solution de facilité, qui donne une impression de liberté, et de gain de temps ; on sous-estime souvent son coût.». Pour cela, «il faut arriver à simplifier les choses pour les transports en commun et les compliquer pour la voiture.» «Tant qu il sera plus pratique de venir en voiture, on viendra en voiture.» Cela passe encore une fois par des mesures contraignantes : «Il faut mener la vie dure à la voiture afin qu il soit plus les transports en commun plus attractifs.» Une offre à améliorer La couverture actuelle du territoire est incomplète : «A Saint Chamas, il n existe aucune liaison avec Berre, très peu avec Salon» : comment faire sans voiture? «Si on développe leur efficacité, les gens prendraient les transports en commun.» Le réseau de transport en commun d Agglopole Provence sera prochainement restructuré, améliorant sensiblement la couverture et l offre du nord de l agglomération. Malgré tout, «des transports en communs plus fréquents, ça n est pas toujours réalisable», pour des problèmes de rentabilité, notamment. Le problème de la ponctualité et de la fiabilité des transports en commun reste à résoudre : «un retard d une heure est monnaie courante sur certaines lignes. Dans ces conditions, même avec la meilleure volonté du monde, il est difficile d abandonner sa voiture.» Il convient cependant de lutter contre les idées reçues : «on peut gagner du temps et de l argent avec les transports en commun. On peut lire, travailler ou se détendre, sans le stress de la voiture.» Pour les échanges, vers l extérieur de l agglomération, on peut également évoquer le train pour les liaisons vers Aix ou Marseille : «à la gare de Saint Chamas, il y a un train le matin et un le soir»
Il existe un retard important d infrastructures : l offre de trains à Salon est ainsi jugée insuffisante. Il manque également une offre «pour l aéroport de Marignane et la gare TGV d Aix.» Cette réflexion semble à mener à l échelle de l Aire Métropolitaine Marseillaise. > Inciter le report de la voiture vers les transports en commun > Avoir une offre de transports en commun complète, fiable et pratique ENRICHISSEMENTS DE L ATELIER SUR LA THEMATIQUE MODES DOUX / ENVIRONNEMENT > La place des modes de déplacements doux dans Agglopole Provence Les modes doux (marche, vélo, roller ) sont non polluants et non consommateurs d énergie. Pourtant, ils peinent à trouver leur véritable place face à la voiture : «l automobiliste est roi.» La loi oblige tout nouvel aménagement de route à prendre en compte les autres modes, et notamment les modes doux. L objectif n est pas de supprimer la voiture qui a son utilité : «de toute façon, on ne peut pas enlever totalement la voiture». Pourtant les attentes sont fortes, notamment des plus jeunes : «il faudrait qu il y ait plus de garages à vélo, plus de bus, plus de Pédibus, plus de vélo, plus de gens à pied, moins de gens en voiture, plus de pistes cyclables, et plus de grands trottoirs propres» (Conseil Municipal des Enfants de Salon). En terme d aménagement du territoire, il existe un «besoin de remettre les activités et les services dans les lotissements», pour supprimer des déplacements automobiles inutiles. Le vélo, parent pauvre des déplacements Même si en ville, il est plus facile de se déplacer à pied ou en vélo, les habitudes n évoluent pas, peutêtre par «manque d infrastructures adéquates». Ainsi, «à Ferrare en Italie, on a développé la part du vélo à 30%, en interdisant l hypercentre aux voitures. Le vélo permet alors de gagner du temps.» La sécurité des déplacements en vélo est un axe à privilégier : «Aller à l école en vélo, c est dangereux pour les enfants.» Pourtant son utilisation, sous réserves de sécurisation, permettrait de remplacer beaucoup de déplacements réalisés actuellement en voiture D une manière générale, on constate un manque de structures adaptées et continues entre les villes et villages. L absence de pistes cyclables («certaines communes n ont même pas une piste cyclable»), ou leur inadaptation (surlargeurs pour vélo le long des routes nationales) constituent également des freins à leur usage hors zone urbaine. De plus, le vélo véhicule trop souvent une image désuète : «c est pour les rigolos, pour ceux qui ne peuvent pas s acheter une voiture pour aller travailler à l usine». Il n existe pas de contresens cyclables, pour promouvoir les vélos : «A Saint Chamas, un sens interdit oblige à faire quelques km en plus.» La marche à pied Dans l agglomération, il est souvent «difficile de faire le choix d être un piéton, entre l état des équipements et le non respect des règles». Les cheminements sont parfois difficiles sur les trottoirs étroits ou encombrés par de nombreux obstacles : «étalages, poubelles, voitures». Cette situation est d autant plus préjudiciable pour les Personnes à Mobilité Réduite (personnes handicapées, personnes âgées, femmes avec poussette ). Dans nos communes, l espace des piétons est encore trop souvent «celui qui n a pas été consacré à la voiture l espace résiduel en somme.» Pourtant on aimerait pouvoir se déplacer facilement en ville : «Laissez nous le choix du moyen de déplacement.» > Supprimer les déplacements automobiles inutiles au profit des modes doux > Mieux partager la voirie entre tous les modes de déplacements > Offrir le choix de modes de déplacements différents de la voiture > Comment favoriser le vélo dans Agglopole Provence? Le vélo, une solution de déplacements, ou juste un instrument de loisirs? De toute évidence, «le vélo est à la fois un mode de déplacement à part entière», et un instrument de loisirs, pas l un ou l autre.
Pourtant si dans l agglomération, on peut pratiquer le vélo en tant que loisir («à peu près»), il est quasiment impossible de l utiliser pour le travail. «Le vélo loisir doit permettre de développer le vélo utile.» La pratique du vélo dans les centres-villes et villages En ville, il sera nécessaire de «compliquer l usage de la voiture, simplifier celui du vélo.» De nombreuses actions mériteraient d être développées dans les communes : «contresens cyclables, zones 30, pistes cyclables, arceaux de stationnement sécurisés, vélo station (Aix, Chambéry) et suffisamment répartis, obligation de parcs de stationnement vélo dans les habitats collectifs» A l exemple des Hollandais, des Suisses ou des Italiens, le vélo est aussi une bonne solution pour les déplacements courts (inférieurs à 5km) et les déplacements scolaires. Il s agit de créer des liaisons «entre les logements, les écoles et les zones d activités». Principal frein au développement du vélo, «un sentiment d insécurité est dû au comportement des automobilistes.» La sécurisation de la pratique du vélo «permettra de rassurer des utilisateurs potentiels par des limitations de vitesse (zone 30), ou des séparations nettes avec le flux automobile (pistes cyclables).» Pour les liaisons intercommunales, «la continuité d itinéraires est à privilégier, notamment entre les villes et villages d Agglopole Provence.» Il est ainsi nécessaire de prévoir un «balisage des pistes cyclables de l agglomération (avec un plan?)». Le plaisir de la marche à pied Les solutions passent peut-être par l élargissement de l espace public réservé au piéton, en privilégiant la qualité du traitement de cet espace («plus agréable et plus attractif») : aucun stationnement sur les trottoirs, trottoirs plus larges et propres, bancs pour s asseoir et se reposer Un effort devra aussi être réalisé sur «les voies piétonnes directes entre les lotissements et les écoles» et la «mise en valeur des accès publics, pour accéder aux établissements sans prendre sa voiture». Les centres-villes mériteraient également d être réattribués aux piétons, avec «une atmosphère agréable, (moins de bruit, des fleurs), une offre de stationnement limitée et des parkings en périphérie» > Favoriser l usage quotidien du vélo (travail) par la sécurisation et la continuité d itinéraire > Réattribuer l espace public aux piétons dans les centres-villes et villages > Les personnes à Mobilité Réduite (PMR) et les Personnes à Besoins Spécifiques (PBS) La Loi de février 2005 dite «Handicap» oblige les collectivités à prévoir l accessibilité totale aux équipements publics pour PMR et PBS (personnes handicapées ou malvoyantes, personnes âgées, parents avec enfant en bas âge, femmes enceinte, personnes avec bagages ou sacs lourds, personnes accidentées en convalescence ). Cela concerne les établissements publics, mais aussi les cheminements dans les communes et les transports en commun. «Ca ne sert à rien de prévoir des arrêts de bus accessibles aux personnes handicapées, si on n a pas prévu en amont un cheminement adapté!» Dans Agglopole Provence, des efforts ont déjà été entrepris mais «les résultats sont moyens» et «il reste beaucoup de choses à faire». On peut ainsi citer les principaux dysfonctionnements constatés : - «le manque de bancs pour se reposer» ; - l accessibilité «impossible pour certains établissements publics ou magasins» ; - l absence d aménagements pour traverser les rues ; - le besoin de trottoirs larges et plats : «Les trottoirs sont peu praticables, encombrés par toute sorte de mobilier urbain, de pub, de chaise de bar.» - le non respect des places handicapées : «Par exemple les jours de fêtes, les forains empiètent sur les places handicapés» - le stationnement sauvage sur trottoir : «Les véhicules en stationnement empiètent souvent sur des passages piétons déjà trop étroits.» > Poursuivre et amplifier les efforts en terme d accessibilité aux PMR des équipements publics (établissements, transports en commun) > Traiter systématiquement les espaces publics des villes et villages : cheminements, trottoirs, traversées, respect du stationnement réservé > Les économies d énergie Des actions pour économiser l énergie
Un constat émerge : «quand on économise l énergie, on pollue moins». De nombreuses actions pourraient être entreprises pour favoriser les économies d énergie dans nos communes : - l équipement en vélo des collectivités (exemple : «il y a 11 vélos de service pour le personnel à la Mairie de Salon») - le développement des transports collectifs et du covoiturage - l utilisation d énergies nouvelles («essence de betteraves, aquazole par exemple») et de véhicules électriques et non polluants, notamment sur les réseaux de transports en commun, - l incitation des entreprises à développer des Plans de Déplacements Entreprises - la contrainte forte de l usage de la voiture en centre ville - la mixité facilitée vélo+bus, vélo+train, avec la création de vrais parkings vélo, au plus près des pôles transports en commun urbains et interurbains > Développer les économies d énergie pour les collectivités (parc à vélo, énergies propres, véhicules électriques > Contraindre l usage de la voiture dans les centres-villes > Inciter les habitants et entreprises de l agglomération à utiliser des modes de déplacements collectifs > Les nuisances environnementales Le bruit, principale nuisance Le bruit est la principale cause de nuisance environnementale provoquée par les déplacements (essentiellement de véhicules motorisés), notamment «le long des autoroutes et des départementales». Et «les poids lourds et les deux roues motorisés intensifient le bruit.» De plus, «beaucoup de véhicules sont hors normes en matière d émissions sonores.» Réduire la place de la voiture, c est aussi lutter contre les nuisances sonores : «Si on réduit la circulation par deux, on réduit la nuisance sonore par deux», au bénéfice de la qualité de vie des riverains. «On ne s habitue pas au bruit, c est une source de stress permanent.» Il serait bien, de créer des îlots plus calmes, en particulier dans les centres-villes : «on a souvent l impression que ce n est pas pris au sérieux.» La mise en œuvre de zones 30 permet de réduire la vitesse en ville et donc le bruit. Certaines communes de l agglomération sont particulièrement touchées par le bruit routier : Lançon, Rognac, La Fare les Oliviers «sans parler des poids lourds qui traversent les villages» : «La sortie Rognac/Berre est gratuite, donc les poids lourds l utilisent, traversent la commune et tout le territoire par la RN113.» Les matériaux amplifient également le bruit du trafic. Il parait nécessaire de favoriser l emploi de matériaux insonorisants pour les revêtements de voirie. On pourrait également envisager dans certains cas, «le recours à des végétaux plutôt que des murs le long des voies». La pollution atmosphérique Les déplacements sont également la principale source de pollution atmosphérique (effet de serre), mais il existe également une pollution industrielle (complexe de Fos ). Et «cette pollution se déplace» Dans notre région particulièrement ensoleillée, les dépassements de seuils de pollution atmosphériques sont malheureusement fréquents, l été notamment. A ces occasions, «les limitations de vitesse imposées semblent insuffisantes». Faut-il prévoir «plus de contrôle», et donc plus de répression? On peut également constater un déficit d information, de nombreux usagers n étant pas toujours au courant de l alerte. La préservation du cadre de vie L accès du nord de l agglomération au sud oblige à passer par Salon. Le contournement Nord/Sud de Salon soulève un débat important pour la préservation de la campagne voisine «où les habitants vont courir, se promener» Compte-tenu de son coût prévisionnel important et de son réel potentiel d utilisation, «ne serait-il pas plus opportun de prévoir un accès au nord de Salon sur l autoroute? Cela aurait le mérite d utiliser des voies existantes et de ne pas créer une nouvelle voie routière.» Des études en concertation avec les différents partenaires (Etat, Conseil Général, réseaux autoroutiers ) sur ce sujet seraient à envisager, notamment pour les modalités techniques (gratuité, coût ). Le pollution se voit également dans les villes: «il suffit de regarder la couleur des bâtiments.» > Lutter contre le bruit routier, première cause de pollution > Supprimer le trafic de transit inutile dans les centres villes et villages
> Réduire la vitesse dans les centres-villes et villages (zones 30) > Mettre en place des mesures efficaces en cas d alerte à la pollution atmosphérique > Préserver notre cadre de vie en ne créant pas de nouvelles voies routières > Les axes verts Les axes verts sont adaptés aux modes doux pour des usages touristiques ou de loisirs (promenades, cyclotourisme ). «Les voies vertes sont des infrastructures autonomes, continues, sécurisées, réalisées sur d anciennes voies ferrées, chemins de halage, chemins forestiers. Elles sont accessibles à la majorité des usagers non motorisés (cyclistes, marcheurs, rollers, PMR, cavaliers ).» Des circuits existent, réservés exclusivement à la promenade et au cyclotourisme, des actions restent à faire dans le domaine. «Les Véloroutes sont des itinéraires longue distance destinés aux cyclistes. Ce sont des réseaux mixtes composés d une partie de voies vertes, le reste pouvant être des pistes cyclables en ville et des routes peu fréquentées.» Il existe un projet régional de piste verte le long de l arc méditerranéen : cette piste passerait par les communes du nord de l agglomération (Eyguières, Salon, Charleval, Mallemort, Lamanon), reliant Arles au Var. Entre les communes, on pourrait «aménager les berges de rivières, utiliser les voies ferrées désaffectées et les petites routes peu fréquentées.» > Mettre en œuvre des partenariats pour créer un réseau d axes verts touristiques et de loisirs, réservés aux modes doux PRINCIPAUX ENJEUX POUR LE PDU > Aménager les territoire équitablement : limiter l extension des villes, réoccuper les centres villes, limiter le zonage monofonctionnel, en mixant les usagers et les activités > Changer les habitudes de déplacements > Contraindre l usage de la voiture au profit d autres solutions > Eduquer par le dialogue, la concertation et l information > Imaginer des chaînes de déplacements utilisant plusieurs modes (intermodalité) > Inciter le report de la voiture vers les transports en commun > Avoir une offre de transports en commun complète, fiable et pratique PRINCIPAUX ENJEUX POUR LES MODES DOUX ET L ENVIRONNEMENT > Supprimer les déplacements automobiles inutiles au profit des modes doux > Mieux partager la voirie entre tous les modes de déplacements > Offrir le choix de modes de déplacements différents de la voiture > Favoriser l usage quotidien du vélo (travail) par la sécurisation et la continuité d itinéraire > Réattribuer l espace public aux piétons dans les centres-villes et villages > Poursuivre et amplifier les efforts en terme d accessibilité aux PMR des équipements publics (établissements, transports en commun) > Traiter systématiquement les espaces publics des villes et villages : cheminements, trottoirs, traversées, respect du stationnement réservé > Développer les économies d énergie pour les collectivités (parc à vélo, énergies propres, véhicules électriques > Contraindre l usage de la voiture dans les centres-villes > Inciter les habitants et entreprises de l agglomération à utiliser des modes de déplacements collectifs > Lutter contre le bruit routier, première cause de pollution > Supprimer le trafic de transit inutile dans les centres villes et villages > Réduire la vitesse dans les centres-villes et villages (zones 30) > Mettre en place des mesures efficaces en cas d alerte à la pollution atmosphérique > Préserver notre cadre de vie en ne créant pas de nouvelles voies routières > Mettre en œuvre des partenariats pour créer un réseau d axes verts touristiques et de loisirs, réservés aux modes doux