Avis Technique 16/ Annule et remplace l Avis Technique 16/ ROCAMAT Porteur

Documents pareils
Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat. 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

conformes aux règles de l Art

N 5 SUPERSTRUCTURE. Enveloppe Seconde œuvre. Arezou MONSHIZADE MOBat

Acoustique et thermique

MACONNERIE/GROS OEUVRE

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE

Construire en zone sismique - Conception et bonnes pratiques

B1 Cahiers des charges

Murs poutres & planchers

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE

Document Technique d Application

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS

Protection des structures et constructions à ossature bois par plaques de plâtre

Le maçon à son poste de travail

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse

Doublages thermo-acoustiques Placostil

Cloisons séparatives Placostil SAA et SAD

CREATION D UN GROUPE SCOLAIRE

PLAQUES. plaques gyptone SP. plaques pour plafond non démontable. 4 bords amincis - Spécial plafond. Bord 1-2 bords amincis Gyptone Line 7.

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES

Cloisons de distribution Caroplatre

Document Technique d Application. Agilia sols A

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES TRAVAUX

Cahier des Prescriptions Techniques d exécution CPT Sols Grands formats - Travaux neufs

L HABITAT. Technologie 5ème

GITE D'ETAPE "chez Mimile"

B2.- Performances acoustiques de divers éléments de construction

Pionnier de l isolation phonique depuis 1980

Avis Technique 16/10-607

Contrôle thermographique Tarifs et prestations :

Duo Tech System Mur, révolutionnez vos chantiers.

Travaux de rénovation partielle de bureaux et de laboratoires

Des solutions acoustiques simples et efficaces pour tout le logement

Le chantier compte 4 étapes :

Habillages des combles

PDS (Plaque de Distance de Sécurité)

LES CENTRES DE FORMATION Ytong

Classement des locaux en fonction de l exposition à l humidité des parois et nomenclature des supports pour revêtements muraux intérieurs

VILLE DE FEYZIN ( Rhône ) Réfection d'un réseau d'évacuation d'eau usée. Place René LESCOT

Document Technique d Application. Labelrock

VILLE DE FEYZIN PÔLE LOGISTIQUE ET BÂTIMENTS CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P.) TRAVAUX DE REFECTION D'ETANCHEITE

LOT N 2 - MENUISERIES EXTERIEURES INTERIEURES et FAUX PLAFONDS

ATTESTATION D ASSURANCE

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Projet : REHABILITATION DES BUREAUX DE LA MSA NYONS PHASE : PROJET. CCTP LOT N 02 Plâtrerie / cloisons / faux plafonds

Poser du carrelage mural

C0nstruire une mais0n. Sommaire

Construction. Catalogue de détails. L habitat sain, naturellement. Produits pour la construction saine issus de matériaux naturels renouvelables

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile

Terminologie et définitions

Etanchéité à l air dans la construction bois. Marc DELORME Inter Forêt-Bois 42

Voie Romaine F Maizières-lès-Metz Tél : +33 (0) Fax : +33 (

FABRICATION FRANÇAISE ET NORMES PMR

Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné :

>I Maçonnerie I Escaliers

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE

LOT N 7: ESCALIER EXTERIEUR

La Chapelle de la Ferme d Ithe

FORUM ACTUALITES CONSTRUCTION

2.- Fiche «menuisiers d intérieur»

INSTRUCTIONS POSE ET FINITION DES PANNEAUX DE GYPSE GA

Montant H.T. Montant T.V.A 20,00% Montant T.T.C.

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

Pour réaliser facilement vous-même, cloisons et aménagements. Conseils de pose

Masterimpact RH. Rue de l Amandier Vernouillet. Tél. : Fax : Kapelle op den Bos (Belgique)

REHABILITATION DES LOGEMENTS DE LA CITE BAD A ABIDJAN - COCODY

Avis Technique 13/ *V1 Annule et remplace l Avis Technique 13/ Intègre le modificatif 13/ *01 Mod. PCI Périlastic SPEC

Cours de Structures en béton

description du système

MENUISERIE METALLIQUE-SERRURERIE

Document Technique d Application DURGO

weber.cel bordure (procomix)

ISOLATION EN SOUS FACE DES PLANCHERS BAS

03500 Appui pour escalier ISOTREPP, L w. = 24 ou 28 db. Chapitre Édition 01 page HBT-ISOL AG

Fiche Technique pour un bâtiment modulaire à ossature en bois de 54 m²

Aide à la mise en œuvre. Isolation des murs. par l extérieur

800_Pajol Cpt au inclus. Complexe Sportif PAJOL SOLUTION RADIER. Finitions Scellements et calfeutrements Coulage plancher.

C O N S E I L. C a s t o r a m a. La moquette page 2 La préparation page 2&3 La pose. La pose «spécial escalier» page 6 La finition page 6

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES GENERALES DE LA RESIDENCE ET EQUIPEMENT DES APPARTEMENTS

Color plaque Acrovyn. d épaisseur 1,5 à 2mm Colle Contact Roll 85

CCTP Bâtiment bois modulaire

- Tente de réception louée complète (structure, bâches de toit et cotés, piquets)

FA ISSN Travaux de bâtiment. Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types

LOT N 7 - PEINTURE SELARL D'ARCHITECTURE AGENCE JP ESNAULT

Emprisonnons la chaleur 7 L isolation des murs

Schlüter -KERDI-BOARD Support de pose, panneau de construction, étanchéité composite

Plancher chauffant avec revêtement de sol

>I Maçonnerie I ESCALIERS MAISON INDIVIDUELLE

SOL FORTE ÉPAISSEUR INDUSTRIAL FLORIM

Réglementation incendie en ERP

Contre-châssis Scrigno Gold Base pour plaques de plâtre

Projet : REHABILITATION DES BUREAUX DE LA MSA NYONS PHASE : PROJET CCTP LOT N 04 SOLS SOUPLES/FAIENCE

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678

Conseils pour la conception et la réalisation d ouvrages en béton cellulaire

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97)

8 LES AMÉNAGEMENTS INTÉRIEURS ET LA SERRURERIE

Tortuire-Terrasse Pont et parking. Dilat 40/60. Edition 3/ Système de joint de dilatation mécanique pour parking

Transcription:

Avis Technique 16/04-481 Annule et remplace l Avis Technique 16/98-359 Mur en maçonnerie de pierre Masonry wall Mauerwerk ROCAMAT Porteur Titulaire : ROCAMAT PIERRE NATURELLE 58 Quai de la Marine F-93450 L ILE SAINT DENIS Tél. : 01 49 33 26 00 Fax : 01 48 09 81 78 Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n 16 Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie Vu pour enregistrement le 5 août 2005 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, F-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2005

Le Groupe Spécialisé n 16 de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques a examiné, le 27 septembre 2004, le procédé de «mur en maçonnerie de pierre ROCAMAT Porteur» exploité par la Société ROCAMAT PIERRE NATURELLE. Il a formulé, sur ce procédé, l'avis Technique ci-après. Cet Avis annule et remplace l Avis Technique 16/98-359. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne. 1. Définition succincte 1.1 Description succincte Mur composite comportant une paroi extérieure en maçonnerie porteuse en pierre tendre apparente de 147, 160 ou 170 mm d'épaisseur, une lame d'air et une contre-cloison du type plaque de plâtre sur ossature métallique. Les pierres sont assemblées par joints minces de mortier-colle. La paroi extérieure joue le rôle d'écran contre la pénétration directe de la pluie. Un profilé est inséré au niveau de chaque plancher dans la paroi extérieure en vue de collecter et de rejeter vers l'extérieur des eaux d'infiltration et de condensation éventuelles. L'aspect extérieur est celui des pierres de taille. Le revêtement intérieur est constitué par la plaque de parement en plâtre de la contre-cloison.intitulé du titre 3 2. AVIS 2.1 Domaine d'emploi accepté 2.11 Domaine d'emploi accepté Identique au domaine proposé : réalisation de murs extérieurs de bâtiments d'usage courant placés dans les conditions d'exposition limitées aux situations d'exposition a, b ou c et à une hauteur de mur inférieure à 18 m et situés hors zone sismique. 2.2 Appréciation sur le procédé 2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d'aptitude à l'emploi Stabilité La stabilité des murs de façade «ROCAMAT Porteur» est normalement assurée dans le domaine d'emploi visé et dans les conditions de conception et de mise en œuvre précisées dans le Cahier des Prescriptions Techniques et le Dossier Technique ci-après. Sécurité incendie Compte tenu de la nature des matériaux constitutifs des murs de façade «Mur ROCAMAT», ceux-ci ne posent pas de problème particulier dans le domaine d'emploi accepté. Isolation thermique Le procédé ne se distingue pas de ce point de vue des procédés traditionnels de murs en maçonnerie de pierre isolés par l'intérieur. Il peut permettre de satisfaire à la réglementation. La vérification est à effectuer selon les Règles Th -U Isolement acoustique En l'absence d'essais ou d'étude spécifique, il ne peut être formulé d'appréciation précise sur l'isolement acoustique contre les bruits de l'espace extérieur ; on estime toutefois que le procédé peut permettre de satisfaire à la réglementation de ce point de vue dans les zones où l'isolement requis est inférieur où égal à 40 db. Étanchéité des murs L'étanchéité à l'eau des murs de façade de ce procédé peut être considérée comme normalement assurée dans le domaine d'emploi accepté. L'étanchéité à l'air repose entièrement sur l'efficacité des dispositions prises pour le calfeutrement des raccords ou percements de la contrecloison isolante qui doivent, de ce fait, être particulièrement soignés. Risques de condensation superficielle Il subsiste, au droit des planchers et refends, un pont thermique franc risquant de favoriser l'apparition de condensation. Confort d'été Pour la détermination des classes d'inertie thermique quotidienne et séquentielle des logements, qui constituent un facteur important du confort d'été, pris en compte par ailleurs dans le calcul des besoins de chauffage des logements, les murs extérieurs de ce procédé appartiennent à la catégorie des parois à isolation intérieure, dont la faible inertie thermique peut être compensée par leur association à des parois intérieures massives (planchers et refends principalement). Finition - Aspect L'aspect est celui de maçonneries en pierre de taille tendre. 2.22 Durabilité - Entretien La pierre tendre dont est constituée la paroi extérieure porteuse de ces murs de façade ne pose pas de problème de durabilité intrinsèque dans le domaine d'emploi accepté. Toutefois les contrôles portant sur les caractéristiques physiques et mécaniques des pierres mises en œuvre (cf. Cahier des Prescriptions Techniques) qui, comme l'ont montré les essais réalisés dans le cadre de la présente demande d'avis Technique, peuvent présenter une dispersion notable, revêtent une importance qu'il convient de souligner. Il est également souligné que le choix de pierres de caractéristiques adaptées aux zones de rejaillissement prend ici une importance accrue en raison de la relative minceur des murs. Les accessoires métalliques et en élastomères utilisés notamment pour constituer le dispositif de drainage et de rejet en pied de paroi en maçonnerie présentent une durabilité satisfaisante pour cet emploi. L'épaisseur minimale prévue pour la paroi extérieure permet d'escompter une résistance aux chocs satisfaisante y compris en façade exposée à rez-de-chaussée. Dans ces conditions, la durabilité globale des murs de façade «ROCAMAT Porteur» peut être estimée de l'ordre de celle de maçonneries traditionnelles en pierre tendre placées dans les mêmes conditions d'exposition. 2.23 Production et mise en œuvre Le procédé nécessite un contrôle rigoureux, à la production, de la qualité d'exécution des pierres prétaillées. En effet le hourdage au mortier-colle exige une précision dimensionnelle des pierres définie dans le Dossier Technique et supérieure à celle de la norme NF EN 771-6 ; d'autre part les autres caractéristiques d'aptitude à l'emploi et d'identité des pierres, et notamment leur résistance à la compression, qui conditionne la résistance du mur, nécessitent un suivi pour chaque chantier (cf. Cahier des Prescriptions Techniques). La mise en œuvre nécessite une vigilance particulière concernant le respect des conditions et limites d'emploi, ainsi que des précautions spécifiques au procédé : le hourdage des pierres par joints minces de mortier-colle nécessite une vigilance particulière pour d'une part assurer, moyennant l'emploi correct des outils conçus à cet effet, un collage en pleine surface, sans lacune, et d'autre part disposer, dans les joints horizontaux notamment, une épaisseur de colle suffisante pour éviter, compte tenu des défauts de planéité des assises, les "points durs" que constitueraient des contacts à sec ou quasi à sec entre pierres superposées, dont les essais ont montré qu'ils favorisent la fissuration et affectent la résistance de la paroi maçonnée. par ailleurs, la réalisation du dispositif de drainage et d'évacuation des eaux en pied de paroi maçonnée, qui nécessite, de façon encore inhabituelle, les interventions successives du maçon et du plaquiste, requiert le plus grand soin. 2 16/04-481

Le titulaire de cet Avis Technique est tenu d'apporter son assistance technique aux concepteurs des bâtiments qu'il est prévu de réaliser selon ce procédé ainsi qu'aux entreprises, notamment au démarrage des chantiers. 2.3 Cahier des prescriptions techniques 2.31 Prescriptions de conception et calcul : Outre l'étude préalable mentionnée à l'article 3 du Dossier Technique, les prescriptions suivantes doivent être respectées : Les justifications de résistance et stabilité des murs doivent être conduites suivant les prescriptions du chapitre 4 "Règles de calcul et dispositions constructives minimales" du DTU 20.1. Les pierres doivent satisfaire aux prescriptions ci-après, en fonction de leur destination dans l'ouvrage, sur la base d'essais d'aptitude à l'emploi réalisés conformément aux normes correspondantes. En particulier : Précision dimensionnelle (cf. norme NF EN 13373 pour les techniques de mesure) : - hauteur d'assise : ± 2 mm - longueur, épaisseur : ± 2 mm - flèche sur toutes les faces < 3 mm - équerrage de deux faces adjacentes : 2 mm En élévation en partie courante sans possibilité de rejaillissement : - Porosité 47 % (cf. norme NF EN 1936). - Capillarité (mesurée parallèlement au lit de carrière) : pas de valeur limite (cf. norme NF EN 1925). - Gélivité : pas de valeur limite (cf. norme NF EN 12371). - Résistance en compression : la contrainte de rupture mesurée conformément à la norme NF EN 1926 et divisée par le coefficient global de réduction doit être supérieure à la contrainte évaluée dans le calcul (Règles de calcul et dispositions constructives minimales du DTU 20.1. - chapitre 4). Assise de rejaillissement : - Capillarité C 2 15 selon la norme NF EN 1925. - Gélivité N 24 (N = nombre de cycles de tenue au gel sur 6 éprouvettes). - Résistance en compression : la contrainte de rupture mesurée conformément à la norme NF EN 1926 et divisée par le coefficient global de réduction doit être supérieure à la contrainte évaluée dans le calcul (Règles de calcul et dispositions constructives minimales du DTU 20.1. - chapitre 4). Avant chaque chantier, on doit effectuer, sur les pierres dont l'emploi est envisagé, les essais préconisés d'aptitude à l'emploi complétés par les essais d'identité (porosité, vitesse du son et masse volumique apparente) ; en cours de chantier, le producteur doit effectuer, sur chaque lot de fourniture des pierres, les essais d'identité et, en cas de non concordance avec les premiers on doit refaire des essais d'aptitude à l'emploi. - Les cloisons de doublage doivent avoir fait l'objet d'un Avis Technique sanctionnant favorablement leur aptitude à l'emploi en doublage de mur. - L'association dans un même mur de la maçonnerie en pierre «ROCAMAT Porteur» à des maçonneries traditionnelles ou à des murs en béton banché qui nécessiterait des dispositions particulières n'est pas visée dans le présent Avis. Néanmoins, des poteaux isolés ou des trumeaux détachés du reste des murs sur toute la hauteur d'un niveau, peuvent être réalisés avec d'autres maçonneries ou en béton armé. 2.32 Prescriptions concernant la mise en œuvre Outre les prescriptions de mise en œuvre données dans le Dossier Technique établi par le demandeur, on doit respecter les prescriptions ci-après : L'application du mortier-colle doit être effectuée à l'aide d'une truelle spéciale, à dents régulièrement espacées sur toute sa largeur ; l'épaisseur du mortier-colle doit être adaptée aux défauts de planéité effectifs des faces de joints de façon à éliminer tout contact direct pierre sur pierre. La bonne application du mortier-colle sur chantier pourra être vérifiée de temps en temps par montage puis décollement d'une pierre. Lorsque les murs en cours de montage ne sont pas contreventés par d'autres murs perpendiculaires à leur plan (et reliés l'un à l'autre par harpage des pierres) ils doivent, en raison de leur relative instabilité du fait de l'étroitesse du joint maçonné, être étayés pendant la mise en œuvre jusqu'à la réalisation du plancher haut. Lors de la mise en œuvre de la contre-cloison, des dispositions particulières doivent être prises au raccordement avec les autres ouvrages et au droit des percements, pour assurer l'étanchéité à l'air, nécessaire en raison de l'aération du vide d'air. Conclusions Appréciation globale Validité : jusqu au 30 septembre 2010 Pour le Groupe Spécialisé n 16 Le Président E. DURAND 3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé Les essais ont montré que les principaux paramètres dont dépend la résistance de ces murs porteurs sont, outre les caractéristiques de la pierre constitutive des blocs à maçonner, la précision dimensionnelle de ces derniers, qui dépend elle-même des dispositifs employés pour effectuer leur débit. Un autre paramètre important est constitué par le degré d humidité de la pierre puisque, pour les pierres tendres soumises à essai, la résistance du cube saturé d eau est la moitié de celle du cube sec. C est la considération de l ensemble de ces paramètres qui a conduit à prescrire, pour l établissement des justifications de calcul de résistance et de stabilité des murs, les «coefficients globaux de réduction» définis par le DTU 20.1 pour la pierre de taille, soit 8 en chargement centré et 10 en chargement excentré. Ce procédé se caractérise par ce qui est encore peu courant, à savoir l association, pour la réalisation d une même partie d ouvrage, du maçon et du plaquiste. On ne saurait donc trop insister sur le soin qu exige son application correcte, de la part du maçon comme de celle du plaquiste. Enfin, s agissant d un mur porteur relativement mince, les précautions de conception visant à écarter, à intervalles assez réguliers, les eaux de ruissellement de la façade prennent ici une importance accrue. Le procédé n a donné à aucune réalisation depuis la date du dernier examen par le Groupe. Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n 16 B. BLACHE 16/04-481 3

Dossier Technique établi par le demandeur A. Description 1. Principe Intitulé du titre Le procédé «Mur ROCAMAT PORTEUR» est destiné à la réalisation de murs porteurs de façade et de pignons en maçonnerie, ou de murs insérés, pour la réalisation de bâtiments d'usage courant jusqu'à R + 6. Il comporte : une paroi en maçonnerie de pierre apparente ; une lame d'air, continue sur la hauteur de chaque niveau ; une contre-cloison autoporteuse constituant le parement intérieur et assurant l'étanchéité à l'air du mur et l'essentiel de son isolation thermique. L'ensemble est conçu en sorte que les pénétrations d'eau ne puissent atteindre la contre-cloison, une bavette étanche assurant, au niveau de chaque plancher la collecte et le rejet des eaux d'infiltration. 2. Matériaux 2.1 Paroi extérieure en maçonnerie de pierre calcaire. Les pierres pouvant être utilisées avec le procédé de «Mur ROCAMAT PORTEUR» doivent avoir une résistance moyenne en compression selon la norme NF EN 1926 comprise en 5 et 30 MPa. On pourra notamment les choisir parmi les natures de pierre suivantes : ST VAAST ROCHE DOUCE CONSTRUCTION ST MAXIMIM ROCHE CONSTRUCTION ST LEU POMBRETON SIREUIL NOYANT FONTBELLE BRAUVILLIERS ST MAXIMIM ROCHE FINE SAVONNIERES Ces pierres sont choisies selon leurs qualités de résistance mécanique et de résistance au gel, dépendant de l'exposition et des sollicitations mécaniques auxquelles elles sont exposées en œuvre. L'appréciation de l'exposition et des sollicitations mécaniques est effectué selon les normes et les DTU en vigueur, notamment le DTU 20.1 et la norme XBP 10 601. La définition des diverses résistances requises sera selon les normes en vigueur. Éléments en pierre Leurs dimensions standard sont les suivantes : épaisseur 147, 160 ou 170 mm ; hauteur d'assise 148 ou 299 mm ; longueur 147, 297, 457 ou 597 mm. Les dimensions peuvent être choisies pour que l élément obtenu soit manuportable (poids inférieur à 25 dan). Les écarts dimensionnels admissibles sont : hauteur d'assise : + ou - 2 mm longueur, épaisseur : + ou - 2 mm Planéité : la flèche sur toutes les faces (en concave ou en convexe) est limitée à 3 mm. Equerrage : entre deux faces adjacentes, l'écart maximal admissible par rapport à la perpendicularité est de 2 mm quelle que soit la dimension. 2.11 Plaquettes en pierre posées en parement de nez de plancher : épaisseur : 10 à 20 mm ; hauteur : 299 mm ; longueur : 297 mm. 2.12 Pierres pour soubassement, couronnement (acrotères), corniches, linteaux et appuis de fenêtre. Conformes aux spécifications des normes correspondantes pour les destinations correspondantes dans l'ouvrage. 2.2 Mortier de hourdage 2.21 Mortier colle des murs en pierre FERMAFLEX pour collage des plaquettes en nez de plancher (Avis Technique 13/00-796) de hourdage traditionnel (utilisé éventuellement sous le bandeau en pierre) C'est un mortier dont le dosage en volume est le suivant : ciment blanc 1 ; chaux aéraulique (ou chaux hydraulique XHN)1/5 ; sable 0/3 2,5 ; pigments éventuels ; hydrofuge. La consistance est à ajuster en fonction du poids de blocs que le mortier frais doit équilibrer. 2.22 Mortier pour ragréage des bétons avant collage des plaquettes : RAGREPLAN de la Société WEBER et BROUTIN 2.23 Mortier traditionnel pour joints armés. Mortier de ciment blanc et de chaux conforme au DTU 20.1. 2.3 Accessoires métalliques : cornière (LG 941) en tôle pliée, galvanisée à chaud NF A 36-321 ou en acier inoxydable 18/10 pour fixation des menuiseries; dimension : 180 x 180 x 3 mm ; rail R.G. 942 bas et haut de cloisons en tôle d'acier pliée, galvanisée à chaud 6/10 (NF A 36-321) ; type R 90 de Placoplâtre ; armatures des joints d'assise MURFOR EFS/Z à fils galvanisés, largeur 50 ou 100 mm x épaisseur 1,5 mm) produites par la Sté BEKAERT. 2.4 Étanchéités. mastic d'étanchéité : élastomère de première catégorie ; membrane de polyéthylène extrudé type "ZEDMARC" largeur 337,5 mm - épaisseur 0,5 mm ; feuille élastoplastique auto-adhésive "ZEDCOL 150" et "ZEDCOL 300" ou similaire avec primaire de préparation du support. semelle de fixation ADHECO-ONDILENE 35 : bande en mousse épaisseur 4 mm, largeur 200 mm en rouleaux de 10 m, adhésif double face ; bandes d'étanchéité précomprimées "ILLMOD 150". 2.5 Menuiseries Elles sont en bois, acier, PVC ou aluminium. 4 16/04-481

2.6 Cloisons de doublage thermo-acoustique autostables. Elles sont constituées d'une ossature métallique en acier galvanisé à montants de 100 mm, doublées (dos à dos) et de rails horizontaux RG 941 et RG 942, de laine minérale semi rigide de 90 à 120 mm d'épaisseur et d'une plaque de parement BA 13 ou BA 18. 2.7 Outils spéciaux pour mortier-colle de hourdage On utilise la truelle pour mise en place du mortier colle, puis la taloche crantée (dents carrées 9 x 9 x 9 mm, ou 10 x 10 x 10 ou semicirculaires de diamètres 20 mm espacées de 28 mm). Alternativement une pelle dentelée comme ci-dessus, remplace les deux outils. 3. Études préalables 3.1 Vérification générale du contreventement et de la stabilité de l'ensemble. 3.2 Organisation générale et calepinage des façades. Vérification des qualités des pierres préconisées pour les diverses parties de l'ouvrage (résistance mécanique, au gel etc...). Vérification générale des façades dans le but d'éviter des porte-à-faux excessifs de la maçonnerie (trumeau large sur trumeau étroit par exemple). Vérification générale de la résistance des trumeaux les plus sollicités. Calepinage général avec détail des bandeaux et autres points singuliers. 3.3 Calculs détaillés. Calcul des éléments engagés dans la résistance de l'ensemble au vent. Détermination des détails d'armatures à l'appui des planchers sur les murs selon les règles BAEL, les CPT Planchers et les Avis Techniques. Calculs et dimensionnements définitifs de la maçonnerie de pierre. Calcul détaillé des linteaux et de leurs déformations afin d'éviter les déformations excessives de la maçonnerie de pierre qu'ils supportent. Le linteau à voussoirs en pierre pourra être calculé selon une méthode éprouvée. Pour des charges courantes de bâtiment d'habitation sa portée maximale sera limitée à 1,50 m (sans vérification par le calcul). Vérification des trumeaux les plus sollicités par le vent sous minimum de charges verticales. Vérification des murets, garde-corps et acrotères sous l'effet du vent. 3.4 Détermination de la composition des cloisons de doublage. L'épaisseur et le type d'isolant, l'épaisseur et le type de plaques de plâtre et l'espacement des rails montants sont déterminés par l'ensemble des exigences thermiques, acoustiques et de sécurité contre l'incendie. 3.5 Dessins divers. Indication sur les plans de gros œuvre des emplacements des étanchéités "ZEDCOL 300" qui viennent en supplément des étanchéités "ZEDCOL 150" qui se trouvent toujours en bas des murs (au niveau des planchers). Indication sur les plans des lots techniques des zones dans lesquelles le passage de conduites et gaines est prohibé. Indication sur les façades des emplacements des armatures "MURFOR" aux endroits susceptibles de fissurer. Dessin des détails généraux et singuliers, qui permettent d'éviter toute infiltration de l'eau de pluie vers l'intérieur et d'assurer la durabilité des maçonneries par le choix judicieux des pierres et des protections. 4.11 Hourdage traditionnel Dans le cas de hourdage traditionnel sous le bandeau en pierre on utilise un mortier de ciment blanc et de chaux. On prend les précautions habituelles de la construction en pierre de taille. Notamment les pierres et mortiers sont stockés à l'abri du gel, des salissures et des chocs. Les murs en cours de montage, et surtout avant qu'ils soient couverts d'un plancher, sont protégés des salissures, des coulures, de la pluie et du gel. Les diverses tolérances de la maçonnerie sont celles indiquées dans le DTU 20.1. chapitre 5 pour les blocs prétaillés. 4.12 Étanchéité en pied de maçonnerie au départ de chaque niveau Après s'être assuré qu'aucun conduit ou gaine n'est placé dans l'emprise de l'ensemble des murs «Mur ROCAMAT» et que les surfaces d'appui sont lisses, propres et sèches on étale dans la largeur du mur maçonné une couche de mortier-colle épaisse de 3 mm, sur laquelle on colle la bande d'étanchéité ZEDMARC. Aux interruptions de la bande ZEDMARC, aux angles notamment, on assure un recouvrement de 300 mm. 4.13 Hourdage au mortier-colle FERMADUR On nettoie à l'aide d'un torchon l'humidité apparente (gouttes). A l'aide de l'outil spécial cranté on étale le mortier colle sur une épaisseur de 3 à 9 mm en sillons réguliers sur toute la surface de la pierre. On assure un bon encollage des joints verticaux en exerçant une pression dans le sens horizontal. On pose le premier rang des blocs «Mur ROCAMAT» en réservant des exutoires, petits trous de section 3 x 20 mm, tous les 600 mm (900 maxi). On pose les rangs suivants à joints alternés. 4.14 Mise en œuvre des armatures "MURFOR" Après l'étalement d'une première couche de mortier ou de mortier colle les armatures sont posées au milieu de l'assise, puis entièrement recouvertes par une deuxième couche de mortier (ou mortier colle). Dans les cas où l'on doit réaliser la continuité entre armatures (grandes longueurs, angles saillants ou rentrants) on assure le recouvrement de 100 mm entre les profilés. 4.15 Mise en œuvre des plaquettes de pierre collées sur béton Le collage des plaquettes de pierre sur les surfaces en béton verticales, horizontales et inclinées se fait selon les règles du Cahier du CSTB 2234 et modificatifs "Revêtements muraux extérieurs collés au moyen de mortier-colle". La pose est à double encollage avec le mortier-colle "FERMAFLEX". On s'assure que les surfaces de béton sont propres et sèches, de finition "soignée" selon le DTU 21. S'il y a lieu de faire un ragréage il est fait avec le mortier de réparation RAGREPLAN en épaisseur minimale de 3 mm. On évite la pose par temps de gel. Pour un béton trop lisse on doit procéder à un brossage métallique. 4.16 Mise en œuvre des appuis des planchers béton. Elle correspond aux mises en œuvres habituelles des planchers en béton coulés sur place ou des planchers sous Avis Technique. Lors du coulage on évitera la désorganisation des maçonneries sous-jacentes par les heurts d'engins ou par la pression du béton. Les éléments de bandeau en nez de plancher notamment doivent être retenus contre le renversement. En variante à l'emploi des éléments de bandeau, il est possible de couler le nez de dalle, avec son chaînage, dans un coffrage traditionnel. Cas de mise en œuvre des éléments de bandeau en pierre Ils sont posés sur la maçonnerie par l'intermédiaire d'un joint de mortier de ciment blanc et chaux traditionnel, armé d'une armature "MURFOR". Le joint vertical entre les éléments est collé au mortiercolle FERMADUR. 4. Mise en œuvre 4.1 Principe Les maçonneries ROCAMAT sont montées selon les pratiques traditionnelles, sauf en ce qui concerne le hourdage au mortier-colle. 16/04-481 5

Dans le cas où les bandeaux surplombent une baie, ils sont assemblés sur une planche qui sera étayée jusqu'au moment de l'enlèvement des étais du plancher concerné. Deux cornières LI 941 (30 x 30 x 2 mm) ancrées de 400 mm dans les trumeaux adjacents, assurent les éléments de bandeau en permanence. 4.17 Mise en œuvre des étanchéités verticales type "ZEDCOL 300". A chaque endroit où des murs, des refends, des cloisons ou des doublages jouxtent la paroi extérieure de maçonnerie on les en sépare complètement par des rubans d'étanchéité type "ZEDCOL 300" collés verticalement du plafond au plancher. On les colle selon les indications des plans d'exécution et de détail après enlèvement du film protecteur et application de la couche de primaire. 4.18 Mise en œuvre des cloisons de doublage thermo-acoustique. Au début de la mise en œuvre des cloisons de doublage, on procède au nettoyage complet de la membrane d'étanchéité ZEDMARC, on retire le premier film de protection de la semelle ADHECO ONDILENE, on applique cette dernière sur le béton, sans interruption ni recouvrement. On retire le deuxième film de semelle et l'on colle la bande d'étanchéité ZEDMARC sur la semelle. On pose le rail RG 942 de la cloison de doublage et on le fixe au sol à travers la bande ZEDMARC et la semelle ADHECO ONDILENE qu'elle recouvre. On enlève la bande de protection de la bande ZEDCOL 150 et on la colle sur la bande d'étanchéité ZEDMARC, après avoir appliqué sur cette dernière une couche de primaire (si T < 15 C utiliser le diluant THINNER 102 à 10 %), on relève la bande type ZEDCOL 150 sur l'aile du rail RG 942 (l'excédent est retourné dans le rail) ainsi que sur les dormants des portes-fenêtres. La continuité de l'étanchéité ZEDCOL 150 est assurée par recouvrement de 200 mm entre bandes collées successivement. La pose des autres éléments de la cloison de doublage s'effectue sur des rails montants verticaux de 100 mm doublés (dos à dos) selon les Avis Techniques et les indications du fabricant du système de doublage. Les panneaux d'isolant en laine minérale semi-rigide sont maintenus par pression entre deux rails montants successifs. Les panneaux d'isolant ne doivent en aucun cas être en contact avec le mur extérieur car ceci risque de causer des infiltrations. Les bandes d'étanchéité "ILLMOD 150" sont insérées entre les rails verticaux et les dormants de menuiserie qui les jouxtent. 4.19 Mise en œuvre des menuiseries. La fixation des menuiseries est "en applique", c'est-à-dire contre la paroi intérieure de la maçonnerie. Elle se fait comme habituellement à l'aide de deux vis chevillées par équerre. Les menuiseries qui ne sont pas posées sur le plancher sont supportées par des cornières LG 941 fixées dans la maçonnerie par des vis introduites dans des chevilles choisies après essais in situ en fonction de l'effort demandé et espacées de 400 mm maximum. L'étanchéité entre les menuiseries et la maçonnerie, ou des supports, est assurée par un joint précomprimé "ILLMOD 150". L'étanchéité entre la maçonnerie des tableaux et les appuis extérieurs de fenêtres est assurée par un joint de mastic extrudé élastomère de première catégorie. On a pu observer que l'emploi d'une plaque de répartition des charges (en tête de muret) en polymère ne permettait pas d'éliminer l'effet des "points durs" engendrés par les défauts de planéité de la tête de mur. En mettant à part les mesures de contraintes correspondantes, on obtient : (Voir tableau n 3) En ce qui concerne le mortier-colle, les mesures effectuées sur du mortier prélevé dans les gâchées ayant servi à la préparation des maquettes de maçonnerie (FERMADUR Gris) ont donné : masse volumique apparente : 1651 g/dm 3 rétention d'eau :96 % consistance : calibre n 13 Consommation de mortier-colle : 8,80 kg par m 2 de maçonnerie. Des essais de flexion sur prisme monolithique et sur prismes 7 x 7 x 28 soit monolithiques soit reconstitués par assemblage de deux moitiés au mortier-colle ont donné les résultats suivants : (Voir tableau n 4) Les ruptures observées ont été toutes du type cohésif dans la pierre. C. Références Immeuble de 66 logements PLA, rue Émile Zola - 51 REIMS - 1000 m 2 en St Maximin Roche Construction Université PANTHÉON ASSAS PARIS II - Antenne de Melun - 77011 MELUN - 730 m 2 en St Maximin Roche Construction - 235 m 2 en pierre de Jaumont Bureaux ROCAMAT - Impasse des Cerisiers - 60740 SAINT MAXIMIN - 250 m 2 St Maximin Roche Construction Villa des Arts - 44-52, Avenue Alphand - 94160 SAINT-MANDÉ - 330 m 2 en pierre de St LEU. B. Résultats expérimentaux Des essais de résistance à la compression sur cubes de 7 cm de côté en pierre St VAAST ROCHE DOUCE CONSTRUCTION et sur murets de 1050 mm de hauteur, 905 mm de largeur et 147 mm d'épaisseur de la même pierre et en chargement centré ont été réalisés au CSTB en Janvier 1995 (Rapport d'essais n 94116). Les principaux résultats relevés ont été les suivants : 1. Essais sur cubes. (Voir tableau n 1) 2. Essais sur murets. (Voir tableau n 2) Toutes les maquettes ont été conservées en ambiance sèche dans le hall d'essai. Teneur en eau en masse le jour de l'essai : muret n 2 : 0,36 % - muret n 3 : 0,32 % 6 16/04-481

Tableaux et figures du Dossier Technique Tableau 1 Cube sec Cube saturé d'eau* Masse volumique Contrainte à Masse volumique Contrainte rupture Teneur en eau en kg/m3 rupture en MPa en kg/m3 en MPa (en masse) 1700 6,7 2067 2,5 22% 1644 5,9 2064 2,8 26% 1635 4,3 2051 2,7 25% 1644 4,0 2059 2,8 25% 1645 4,2 2024 2,3 23% MOYENNE 1654 5,0 2053 2,6 24% * L essai est effectué après maintien de l échantillon 24 h dans l eau. Tableau 2 -Essais sur murets. Tableau 3 - Compression centrée sans chaînage type Blocorniche 1 2 3 4 5 Contraintes MPa à la 1ère fissure 2,1 1,4 4,0 4,0 2,9 à la rupture 2,6 2,0 4,0 4,0 2,9 Module d'élasticité en MPa 4216 4587 4456 4456 Mode de répartition des charges en tête de muret } plaque élastomère poutre métallique et rectification au plâtre avec chaînage 6 1,5 2,3 5079 plaque élastomère type Blocorniche 7 8 9 10 2,9 2,7 2,6 2,1 2,9 2,7 2,6 2,3 4086 4772 poutre métallique et rectification au plâtre Contrainte moyenne en MPa à la 1 ère fissure à la rupture sans chaînage 3,6 3,6 avec chaînage 2,6 2,6 Tableau 4-1 2 3 4 5 Moyenne Éprouvettes monolithiques 1,08-1,32-1,56 1,47 1,36 Éprouvettes reconstituées essais à 7 j. Éprouvettes reconstituées essais à 28 j. (jour des essais) 1,11-1,20-0,96-1,38-0,97 1,12 1,08-1,65-1,06-1,15-1,38 1,26 16/04-481 7

8 16/04-481

16/04-481 9

10 16/04-481

16/04-481 11

12 16/04-481

16/04-481 13

14 16/04-481

16/04-481 15

16 16/04-481

16/04-481 17