Québec, 22 octobre 2015



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Transcription:

Québec, 22 octobre 2015

Un contexte propice à une réforme fiscale

Le contexte économique et fiscal La croissance économique potentielle est appelée à être plus modeste (Pourcentage de croissance du PIB) 2,54 % Le poids global de la fiscalité est plus élevé au Québec (en pourcentage du PIB) 2012 1,66 % 1,28 % 1,60 % OCDE Québec 33,7 36,6 Canada sans le Québec 29,3 États-Unis 24,4 1995-2004 2005-2014 2015-2024 2025-2035 3 3

Les points fondamentaux de la réforme sont : Une augmentation du niveau de vie Une approche globale Un ménage dans les mesures fiscales Un meilleur équilibre entre les modes d imposition Une réforme à coût nul 4 4

Pourquoi un rééquilibrage des modes d imposition s impose?

Danemark Québec Islande Finlande Nouv.-Zélande Belgique Suède Italie Canada Australie Norvège Autriche Allemagne États-Unis Irlande Royaume-Uni Suisse Luxembourg France Pays-Bas Espagne Grèce Portugal Slovénie Israël Japon Estonie Hongrie Pologne Turquie Corée Rép. tchèque Rép. slovaque OCDE 13,2 13,2 12,6 12,4 12,2 11,9 11,6 11,2 10,7 9,9 9,5 9,3 9,2 9,1 9,1 8,5 8,4 7,9 7,3 7,2 7,0 5,8 5,7 5,5 5,5 5,3 5,3 4,5 4,0 3,7 3,6 2,6 8,6 23,9 Le Québec utilise trop les impôts sur le revenu des particuliers Le poids des impôts sur le revenu des particuliers Année la plus récente (en pourcentage du PIB) 1 er au sein du G7 2 e sur 60 provinces canadiennes et États américains 2 e au sein de 41 juridictions cumulées de l OCDE et de l Union européenne 6 6

L écart avec l Ontario frappe particulièrement la classe moyenne Écart de fardeau fiscal (en millions de dollars) Écart Moins de 30 000 $ 31 30 000 à 50 000 $ 1 156 50 000 à 75 000 $ 1 908 75 000 à 100 000 $ 1 397 100 000 à 150 000 $ 1 072 150 000 à 200 000 $ 377 200 000 à 250 000 $ 177 250 000 à 500 000 $ 263 500 000 $ ou plus 108 TOTAL 6 489 Source 7 : Ministère des Finances du Québec. 50,0 % 0,0 % -50,0 % -100,0 % -150,0 % -200,0 % Écart de fardeau fiscal entre le Québec et l Ontario 2015 (en pourcentage) 100,0 % 0,4 % 72,4 % 28,0 % 25 000 $ 110 000 $ -250,0 % 10 000 $ 65 000 $ 120 000 $ 175 000 $ 230 000 $ 285 000 $ 340 000 $ 395 000 $ 450 000 $ 500 000 $ Revenu total des contribuables 7 Fardeau supérieur à l'ontario Fardeau inférieur à l'ontario

Hongrie Danemark Estonie Finlande Slovénie Suède Grèce Islande Pologne Portugal Turquie Nouv.-Zélande Rép. tchèque Israël Luxembourg Norvège Autriche Royaume-Uni Allemagne France Pays-Bas Belgique Irlande Rép. slovaque Italie Espagne Québec Corée Canada Australie Suisse Japon États-Unis OCDE 2,9 15,1 13,7 13,1 12,8 12,5 11,4 11,1 11,1 11,1 11,0 10,9 10,8 10,8 10,6 10,5 10,4 10,1 9,7 9,5 9,4 9,1 9,0 8,7 8,7 8,2 7,3 7,2 6,4 5,8 5,1 4,8 4,5 9,4 Le Québec utilise beaucoup moins les taxes sur les biens et services Le poids des taxes sur les biens et services (en pourcentage du PIB) 2012 8 8

Indice de dépendance à l impôt sur le revenu p/r aux taxes à la consommation Comparaison de l indice, pays de OCDE à forte pression fiscale 2012 2,0 1,8 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 1,85 1,74 1,41 1,36 1,19 1,04 0,98 0,98 0,95 0,94 Moyenne de l OCDE = 0,91 0,84 0,80 0,80 0,63 0,45 0,35 0,33 9 Source : OCDE. 9

Des modes d imposition plus dommageables que d autres

Le classement des impôts et les justificatifs de l OCDE 1. Les impôts sur les profits : affaiblissent l incitation qu ont les entreprises à produire et à créer de l emploi, et freinent l investissement. 2. Les impôts sur le revenu des particuliers : réduisent l emploi, l investissement en capital humain et diminuent la productivité. 3. Les taxes sur la consommation : c est lorsque le principal impôt sur la consommation est fixé à un taux unique pour l ensemble des biens et des services que la croissance est la moins affectée. Source : OCDE, Réformes économiques : Objectif croissance, chapitre 5, «Fiscalité et croissance économique», mars 2009. 11 11

Les modes d imposition les plus dommageables Impacts négatifs sur l économie d un prélèvement de 1 $ additionnel selon les modes d imposition 0,72 $ 0,60 $ 0,55 $ 0,43 $ 0,41 $ 12 Impôt sur le revenu des particuliers Impôt sur le revenu des sociétés Taxe sur la masse salariale TVQ Tarification 12

Impacts économiques de la réforme 0 $ : Coût de la réforme pour le gouvernement 1 924 M$ : Impact sur le PIB 592 M$ : Impact sur le revenu disponible 584 M$ : Impact sur l investissement privé 20 505 emplois : Impact sur le marché du travail 13 La réforme proposée préserve la distribution de revenus plus équitable observée au Québec 13

1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Le rééquilibrage observé des modes d imposition au sein de l OCDE Évolution du poids des impôts sur le revenu et des taxes à la consommation Moyenne de l OCDE (en pourcentage du PIB) 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 14 Source : OCDE. Impôts sur le revenu des particuliers Taxes à la consommation 14

1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Aucun rééquilibrage observé des modes d imposition au Québec Évolution du poids des impôts sur le revenu et des taxes à la consommation Québec (en pourcentage du PIB) 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 15 Source : OCDE. Impôts sur le revenu des particuliers Taxes à la consommation 15

Sommaire de la réforme touchant les particuliers

Une baisse généralisée de l impôt sur le revenu des particuliers Élimination de la contribution santé 734 M$ Majoration du montant personnel de base 225 M$ Réduction généralisée de l impôt jumelée à un barème plus progressif 3 413 M$ 17 4 372 M$ Avec les sommes dégagées, la réforme rend possible une réduction significative de l impôt sur le revenu. 17

Trois sources de financement de la réduction de l impôt des particuliers Coût pour le gouvernement En milliards de dollars Réduction de l impôt sur le revenu 4,4 Sources de financement 1) Une révision des dépenses fiscales - Mesures abolies ou resserrées 1,2 2) Un recours accru à la taxation à la consommation - TVQ, Assurances, spécifiques, immatriculation véhicule de luxe 2,7 3) Un recours accru à la tarification - Tarif patrimonial, surconsommation 0,8 Une protection des plus démunis 0,3 TOTAL 0 18 18

Écart de fardeau fiscal à l impôt sur le revenu des particuliers (En indice Année d imposition 2015) 100,0 93,3 91,6 87,1 86,6 79,5 Québec - actuel Québec -avec les recommandations Moyenne canadienne Colombie-Britannique Ontario Alberta Note : En considérant les mesures fiscales proposées par la Commission d examen sur la fiscalité québécoise, le coefficient de Gini demeure équivalent à celui du régime d imposition actuel. 19 Pour l impôt sur le revenu des particuliers, l écart de fardeau fiscal par rapport à la moyenne canadienne serait significativement réduit. 19

Des éléments à considérer en lien avec l accroissement des taxes à la consommation

Déterminer la hausse du taux de la TVQ possible En tenant compte des écarts de taux avec les juridictions voisines Québec 15 % de TPS-TVQ par rapport à 13 % de TVH en Ontario et Nouveau-Brunswick Aussi, 15 % Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve (2016) Pas de règle absolue, mais Allemagne 19 % : taux des pays voisins sont de 8 %, 21 % et 25 % Hongrie 27 % : taux des pays voisins sont de 20 %, 24 % et 25 % Suisse 8 % : taux des pays voisins sont de 19 %, 20 % et 22 % 21 21

Protéger les plus démunis Parallèlement à la hausse de la TVQ Nécessité d un crédit compensatoire Autres gestes à l impôt sur le revenu Augmenter le montant personnel de base Augmenter le nombre de taux dans le barème d imposition Revoir les dépenses fiscales 22 22

Sommaire de la réforme touchant les sociétés

La réforme des impôts des sociétés Coût pour En milliard le gouvernement de dollars En G$ Une réduction de l imposition des sociétés 1,6 Une révision des dépenses fiscales dont bénéficient les entreprises 1,1 Un recours accru à la tarification (électricité) 0,5 TOTAL 0 24 24

La compétitivité du taux de l impôt sur le revenu des sociétés 14,5 % 16,5 % 15,5 % 8,9 % 11,9 % 11,5 % 11,0 % 10,0 % 25 Québec Ontario Colombie-Britannique Alberta Le taux d impôt général des sociétés proposé est de 10 %. 2000 2014 25

La compétitivité de l imposition des PME 8,9 % 8,0 % 7,0 % 4,5 % 4,8 % 6,0 % 2,5 % 3,0 % Québec Ontario Colombie-Britannique Alberta 26 La prime à la croissance proposée offre un taux marginal de 4 % sur les revenus entre 100 000 $ et 500 000 $. 2000 2014 26

Écart de fardeau fiscal à l impôt sur le revenu des sociétés (En indice) 100,0 89,4 89,2 85,0 79,1 Québec - actuellement Ontario Québec - avec les recommandations Colombie-Britannique Alberta 27 Pour l impôt sur le revenu des sociétés, l écart de fardeau fiscal par rapport à l Ontario serait complètement comblé. 27

La compétitivité du taux des taxes sur la masse salariale 28 Québec (FSS) Taux (en %) Exemption Secteurs primaire et manufacturier 1,6 à 4,26 Autres secteurs 2,7 à 4,26 Ontario 1,95 450 000 $ Manitoba 2,15 1,25 M$ Terre-Neuve-et-Labrador 2,0 1,2 M$ Colombie-Britannique Île-du-Prince-Édouard Alberta Saskatchewan Nouveau-Brunswick Nouvelle-Écosse La réduction proposée ferait passer le taux de 2,7 % à 1,6 % pour toutes les PME. 28

Revoir les mesures fiscales aux sociétés pour financer la réforme Une occasion unique pour réduire les mesures fiscales profitant à des intérêts particuliers Maintenir l ensemble des mesures fiscales existantes, c est maintenir des taux plus élevés à l imposition des sociétés 29 29

La commission a formulé 71 recommandations

Une réforme qui aussi

Récompense mieux l effort de travail Couple ayant deux enfants d âge scolaire, 2014 6 000 $ 5 000 $ Variation du revenu de travail Impôts, mesures fiscales et cotisations Variation revenu disponible Créer un «bouclier fiscal» Offrir une prime aux travailleurs d expérience 4 000 $ 3 000 $ 2 000 $ 1 000 $ Bonifier la prime au travail Réallouer le soutien aux enfants - $ Impôt du Québec Crédits sociofiscaux du Québec Contributions RRQ, RQAP, santé 32 Cotisations AE Impôt fédéral Crédits sociofiscaux fédéraux Assurance médicaments du Québec Revenu 32

Offre une meilleure gestion des dépenses fiscales Appliquer un mécanisme d arbitrage «cran d arrêt» Intégrer la reddition de comptes relative aux dépenses fiscales dans les documents budgétaires Réaliser une évaluation périodique Accroître la transparence des dépenses fiscales Limiter la concurrence fiscale 33 33

Porte une attention particulière à l érosion de l assiette fiscale Les investissements directs étrangers du Canada 2013 (excluant les États-Unis, en millions de dollars) Lutte contre l évasion fiscale et l évitement fiscal Enjeux du commerce électronique Encadrement des fiducies 34 34

S inscrit dans la logique du développement durable Des propositions pour mieux utiliser les ressources énergétiques Tarif hydroélectrique Taxe sur l essence Mieux intégrer par l écofiscalité l application des principes de l utilisateur-payeur et du pollueur-payeur 35 35

Interpelle les autres gouvernements au Canada Perspective à moyen terme du mode d imposition des gains en capital Élimination de l inclusion partielle des gains en capital Révision des règles actuelles permettant la non-imposition des gains en capital sur la résidence principale Remplacement de l exonération cumulative des gains en capital en une contribution REER additionnelle Nécessaire coordination à l échelle canadienne Mieux arrimer le REER et le CELI et améliorer la cohérence globale des incitatifs à l épargne Mise en place d un plafond à vie (commun ou non) Impact de chacun de ces régimes sur le supplément de revenu garanti 36 36

Propose une réflexion à plus long terme 37 Examiner la mise en place à terme d un système d imposition à deux volets Barème d imposition progressif et relativement élevé sur les revenus de travail Taux unique et bas pour les revenus de capital et les revenus de sociétés Assiette fiscale très large pour les revenus de capital : inclusion totale des gains en capital et pas d exonération Certains pays appliquent cette approche (pays scandinaves et Pays-Bas) Une collaboration des autres juridictions canadiennes serait par ailleurs essentielle 37

En guise de conclusion Une réforme qui s autofinance, tant pour les particuliers que pour les sociétés offre des gains d efficacité ayant un impact positif sur la prospérité et l emploi; corrige notre dépendance à l impôt sur le revenu; permet de faire preuve de leadership fiscal. 38 38