Fiches normatives d information du secteur des énergies domestiques au Sénégal

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Transcription:

Environnement et Développement du Tiers-Monde Environmental Development Action in the Third World Fiches normatives d information du secteur des énergies domestiques au Sénégal Rapport final Youba Sokona Moussa K. Cissé Libasse Bâ Aby Dramé ENDA T M 54, rue Carnot; BP 3370, Dakar-SENEGAL Tél. :( 221) 822 24 96 / Fax : (221) 821 75 95 Email : energy2@enda.sn / Page web: http://www.enda.sn Programme PREDAS C I L S S PREDAS Fiche sources d énergie, page 1

Liste des sigles 3P : Trois Pierres 3PA : Trois pierres améliorées ASER : Agence Sénégalaise d Electrification Ruruale CEP POLYENGINEERING : Cabinet Entreprise Performance POLYENGINEERING CERER : Centre d Etudes et de Recherches sur les Rnergies Renouvelables CSE : Centre de Suivi Ecologique DE Direction de l Energie ENDA-TM : Environnement et Développement du Tiers-Monde GIEC : Groupe Interprofessionnel des Experts sur le Climat LEAP : Long-range Energy Alternatives planning system MESAP : Modular Energy Systems Analysis and Planning PERACOD : Promotion de l Electrification Rurale et des l Approvisionnement Durable en COmbustibles Domestiques PREDAS : Programme régional de PRomotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel PROGEDE : Programme de Gestion Durable et Participative des Energies Traditionnelles et de Substitution ISE : Institut des Sciences de l Environnement ISRA : Institut Sénégalais de Recherches Agricoles ITDP : Institute for Transportation and Development policy SEI-B: Stockholm Environment Institute- Boston Center PREDAS Fiche sources d énergie, page 2

PREDAS Fiches normatives 1. Introduction Les énergies de biomasse occupent encore une place très importante dans le système énergétique sénégalais. Plus de 60% d après les dernières estimations obtenues avec l enquête consommation effectuée en 2000 à la Direction de l énergie. Cette place si importante peut justifier, à elle seule, toutes les investigations qui tendent à mieux faire connaître, d une part, le sous-secteur des énergies de biomasse par le biais d une collecte permanente d information sur les acteurs, produits et équipements et d autre part, à harmoniser voire normaliser les supports de collecte et de traitement des informations issues du sous-secteur. C est dans cette perspective que le Programme régional de promotion de énergies domestiques et alternatives du Sahel (PREDAS) du CILSS a entrepris un travail de collecte d information à l aide de supports appelés fiches normatives. Ces fiches présentent sous une forme synthétique des informations relatives aux organismes, aux équipements, aux principaux combustibles mais également aux sources d énergie, aux techniques de carbonisation et aux équipements d usage dans le sous-secteur des énergies domestiques. La normalisation dans la collecte des données dans un secteur très mal maîtrisé, constitue en un défi dans un environnement où tous les acteurs agissent selon des logiques qui leur sont propres. Ainsi, la mise en avant d intérêts spécifiques souvent contradictoires, reste privilégiée par rapport à la recherche de solutions pouvant aider à mieux connaître les ressources et à les gérer au profit des collectivités. Le présent travail est mené dans le cadre d un contrat de consultation n 015/SE/CDG/PREDAS/2004 entre le Programme Energie d ENDA et le PREDAS. Au titre dudit contrat le programme Energie s est engagé à établir des fiches normatives d information du secteur de l énergie domestique au Sénégal et à présenter une note synthétique à la cellule régionale du PREDAS. Cette note consiste à résumer la méthodologie utilisée et les difficultés rencontrées ainsi que les suggestions éventuelles pouvant servir ultérieurement à un travail similaire. Les résultats seront publiés dans le site web du programme régional. 2- Méthodologie La méthodologie adoptée pour l élaboration des fiches normatives s articule autour de cinq (5) étapes: Etape 1: Revue de littérature en vue de la collecte des informations Cette étape vise à identifier les documents et les informations nécessaires au remplissage des fiches normatives. Les documents et informations recueillis ont permis de remplir certaines rubriques des fiches normatives. Il est à noter que la revue de littérature devra être complétée par des contacts directs avec des personnes ciblées dans les institutions identifiées. PREDAS Fiche sources d énergie, page 3

Etape 2: Identification et Contact des personnes ressources des organisations ciblées Suite à l étape précédente, il a été nécessaire de tenir compte de la spécificité de chaque type de fiche. Aussi, on divisera cette étape en deux (2) sous étapes qui sont les suivantes : 1.. Identification des organisations qui accomplissent les actions les plus significatives dans le sous-secteur des énergies domestiques. A ce niveau, la revue de littérature et les fichiers d adresses dont dispose Enda Energie ont été d un apport important. En profitant de ces deux avantages on a pu surmonter aisément toutes les difficultés liées à l identification.. Contact avec les personnes ressources des organismes identifiés. Il a été choisi de contacter la personne ressource la mieux indiquée pour apporter les informations nécessaires à la réponse aux questions de la fiche normative dans des délais raisonnables. Ce contact a pu s établir au fur et à mesure de l accord de la personne. Etape 3: Envoi de la fiche organisme à la personne ressource identifiée Dès l instant que le contact est établi avec la personne ressource identifiée, une fiche organisme est envoyée. La collecte se fait au fur et à mesure en tenant compte de la disponibilité de la personne. Le traitement qui en découle dépend du contenu. Etape 4: Séance de discussions avec les personnes ressources Les séances de discussions sont élargies aux autres intervenants dans d autres structures importantes. Car, même si toutes les personnes ressources sont visitées pour des éclaircissements au niveau de certaines rubriques, elles sont sollicitées au même titre que d autres pour des informations sur les fiches relatives aux équipements, à la carbonisation et aux sources d énergie d une manière générale. Etape 5: Finalisation du remplissage des fiches Une fois les contacts physiques établis, commence alors la phase de revue des fiches en vue de leur finalisation. Elle comprend deux aspects que sont la vérification des fiches remplies par les personnes ressources et la rédaction des rubriques des fiches pour lesquelles de l information a été collectée. C est à l issue de la cinquième étape que commence la rédaction du rapport. 3- Résultats Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus Nombre de Commentaires fiches Organismes 11 Les organismes suivants ont été répertoriés : ENDA, PROGEDE, CSE, ISE, ITDP, CEP POLYENGINEERING, DE, PREDAS Fiche sources d énergie, page 4

PERACOD, ISRA, ASER, CERER. Une fiche a été remplie pour chaque organisme et les informations sont certifiées par les responsables qui les ont remplies. Principaux combustibles 5 Les principaux combustibles recensés sont: le Bois, le Charbon de bois, le Gaz butane, le Kérosène et les Briquettes de balle de riz. Autres sources d énergies 2 On a répertorié deux combustibles : 1-Gel fuel ; 2-briquettes (à cause du caractère spécifique de cette fiche, on fait figurer ce combustible dans cette catégorie aussi) ; 3-Typha Carbonisation 2 Deux meules sont utilisées au Sénégal. Ce sont : 1-la Meule traditionnelle ; 2-la Meule casamançaise qui est une meule traditionnelle améliorée avec une cheminée composée de trois fûts récupérés (anciennement, ils servaient à conditionner de l huile de cuisine). Equipements d usage 15 Les équipements sont classés par forme d énergie utilisée. Ainsi on trouve pour le bois les foyers suivants : 3P, 3PA, Ban ak suuf, Trepied ; pour le charbon de bois il y a le Fourneau malgache, le Diambar, le Sakkanal mono, le Sakkanal multimarmites ; pour le gaz butane on a :, Blip Banekh, Nopalé ; pour le le kérosène c est le Biguen, l Amulya super, le Fayda et le Mottoset ; et enfin pour le gel fuel on a le Foyer à gelfuel qui est un sakkanal modifié. 4- Difficultés rencontrées A chacune des étapes, des difficultés ont pu être identifiées. Elles sont principalement de deux ordres. La première a trait à la disponibilité de la personne identifiée. Il y a également eu un problème de collecte «des fiches organismes», surtout quand la personne contact s'absente et ne délègue pas à une autre personne le droit de répondre. La difficulté réside ici dans le fait qu il devient difficile de s adresser à une tierce personne dans la même organisation dès l instant qu on obtient un accord avec une personne. Sur un autre plan, la collecte des informations a été une étape difficile dans son exécution car d une manière générale, les données ne sont pas disponibles. Quand elles le sont, elles sont dispersées. Et quand on arrive à les rassembler, on découvre qu elles sont incomplètes et pas PREDAS Fiche sources d énergie, page 5

souvent fiables. Le sous-secteur des combustibles domestiques est très informel dans sa composition (acteurs, données, procédures de collecte et de gestion des données) En outre, à l intérieur d une fiche que d un type de fiche à un autre, l interlocuteur change mais également le type d information se singularise davantage. Car, si pour les organismes le passage par un interlocuteur est obligatoire, il n en est pas de même pour les autres fiches car, il n est pas évident que ces organismes soient dépositaires de toutes les informations requises au niveau des fiches équipement et produits énergétiques. Une autre difficulté peut être relevée au niveau des prix. En effet, ils sont très souvent fluctuants et ne relèvent d aucun système organisé même s ils sont fixés a priori par l Etat par des arrêtés ministériels. En ce qui concerne les émissions, il est à noter: - l absence de données sur les émissions de gaz à effet de serre, - l existence de données non concordantes, - la durée consacrée à l exécution des tâches est très courte d autant plus qu il est nécessaire de travailler en partenariat avec d autres structures et d exploiter plusieurs documents pour lesquels il est souvent nécessaire de discuter avec les auteurs. 5- Suggestions La collecte de l information doit être pérennisé. L acte de collecte avec les supports identifiés doit continuer dans une périodicité apte à renouveler les informations de façon correcte. Une périodicité bi-annuelle paraît raisonnable. Au-delà de deux ans, l information est souvent obsolète (notamment en ce qui concerne les prix, l amortissement pour les équipements, etc.) mais également une périodicité de collecte annuelle paraît trop courte pour donner du temps au traitement et à la diffusion. Sur un autre plan, la sensibilisation des acteurs techniques gouvernementaux doit rester une préoccupation permanente dans le but d inscrire l activité de collecte et de gestion durable de l information dans les calendriers budgétaires des Etats. En ce qui concerne les données relatives aux émissions, on recommande, pour l instant, d utiliser les données standard du GIEC contenues dans le guide d inventaire des émissions de GES -version 1996. On retrouve également ces données dans des modèles ou logiciels comme MESAP et LEAP. En effet, particulièrement pour ce dernier logiciel, des travaux ont été effectués par ENDA en collaboration avec SEI-B en vue d intégrer les caractéristiques des équipements énergétiques utilisés dans les pays d Afrique en général, d Afrique de l ouest en particulier. 6-Conclusion Au total, on peut dire que la tentative d harmonisation et de normalisation entamée avec ce processus de collecte est une initiative qui requiert d abord l implication de tous les acteurs tant à l échelle de la sous région qu à l échelle des pays. En effet, un champ d investigation aussi vaste que les énergies de biomasse qui constituent la partie dominante du bilan PREDAS Fiche sources d énergie, page 6

énergétique est un espace où chacun peut évoluer avec une méthodologie d intervention spécifique. Cependant, cette tentative doit être suffisamment soutenue et vulgarisée afin de l intégrer dans les politiques énergétiques nationales. En outre, un processus de vulgarisation permanent devra être initié jusqu à ce que les experts nationaux prennent conscience de son importance dans les politiques nationales. Il faudrait à ce niveau se situer dans une perspective de périodicité acceptable (pas trop longue, pas trop courte) et qui puisse permettre une visibilité à l échelle continentale. PREDAS Fiche sources d énergie, page 7

ANNEXES Liste des annexes 1-Liste des annexes 2-Organismes 3-Principaux combustibles 4-Autres sources d énergies 5-Carbonisation 6-Equipements d usage PREDAS Fiche sources d énergie, page 8

Liste : Bois, charbon de bois, Gaz butane, Kérosène. PRINCIPAUX COMBUSTIBLES PREDAS Fiche sources d énergie, page 9

PROGRAMME PREDAS CILSS FICHE NORMATI VE PRINCIPAUX COMBUSTIBLES Il s'agit d'une synthèse qualitative, si possible étayée par quelques chiffres importants du secteur. On prévoira en outre 2 photos en jpg et gif pour chaque source d énergie. Les combustibles à décrire seront les suivants : bois de feu; charbon de bois; biomasse (autre que le bois ou le charbon), à préciser : ne prendre que les principales sources énergétiques valorisables; pétrole lampant pour la cuisson; gaz butane ; autre (préciser). La présentation sera effectuée sur le modèle suivant (exemple pour le bois de feu, à adapter selon la source d énergie). SOURCE D ENERGIE SOUS-PARTIE CONTENU PREDAS Fiche sources d énergie, page 10

BOIS DE FEU Ressource Principales caractéristiques, différences régionales, évolutions notables Il existe deux critères de différentiation des produits : le calibre et l'essence forestière. En ce qui concerne le calibre on distingue: - les bois de gros et moyens calibres destinés aux boulangeries en milieu rural, aux gargotes, aux "dibiteries" et à l'artisanat (poterie, teinture, etc. ), - les bois de petits calibres (brindilles et bois fendu) destinés au secteur des ménages pour la cuisson des repas, - les bois résiduels des unités de sciage, de menuiserie et de sculpture du bois d'œuvre, récupérés par les ménages pauvres pour la cuisson des repas. En ce qui concerne les essences forestières, le critère ne vaut qu'en milieu rural où il existe un éventail de choix possibles. En milieu urbain, par contre, on prend ce qui est disponible auprès du vendeur de bois du quartier 1stère =0,6m3 Densité (sec à l air )= 600kg/m3 Pouvoir calorifique (sec à l air )= 3500 kcal/kg Pouvoir calorifique (anhydre )= 4500 kcal/kg PREDAS Fiche sources d énergie, page 11

Consommation Situation et évolution des usages du combustible, 1/4 de page Le secteur des ménages représente l'essentiel de la demande de bois - énergie (80% pour le bois de feu). Ces pourcentages sont cependant légèrement exagérés dans la mesure où une bonne partie de la demande de combustibles ligneux pour des usages non spécifiquement domestiques est imputée au secteur des ménages. Et pourtant on sait qu'il est formellement interdit de recourir au combustible ligneux dans l'industrie et dans les boulangeries des villes électrifiées : ( FAO : étude de cas du marche du bois - énergie au SENEGAL par A. T. THIAM, 1996) 1 172 723 tonnes de bois sont prélévés chaque année sur l ensemble du territoire (dont une partie transformé en chaleur) : Les zones rurales représentent 89% de cette consommation, les villes de taille moyenne 7% et les plus grandes villes seulement 4%. Ceci représente une consommation 3,3 kg par ménage et par jour. ( L OBSERVATOIRE des combustibles domestiques N 7) CONSOMMATIONS ENERGETIQUES AU SENEGAL Années BOIS DE CHAUFFE (stères) 1991 51 060 1992 51 997 1993 61 535 1994 1995 128 203 1996 151 315 1997 57 258 1998 111 349 1999 152 292 2000 112 633 2001 97 016 Sources: - DEFCCS : charbon de bois et bois de chauffe - CNH : produits hydrocarbures - SENELEC : électricité PREDAS Fiche sources d énergie, page 12

Commercialisation Il existe deux modes d'approvisionnement en bois- énergie : - l'auto- approvisionnement pour l'autoconsommation (circuits non commerciaux), - l'approvisionnement à travers les circuits commerciaux. Le prix de vente au détail du bois apparaît liés à la fois à la taille de l approvisionnement. En ce qui concerne le charbon de bois, on rencontre les prix les plus élevés dans certaines villes situées hors des grands axes de circulation de ce combustible. Le prix du bois est quant à lui élevé dans les gros centres urbains et tend à diminuer dans les zones ou il est plus facile de s approvisionner ( Bakel, Kédougou, Oussouye, Tambacounda. L OBSERVATOIRE des combustibles domestiques N 2) Production, approvisionnement Situation et évolution des conditions de production et d approvisionnement du combustible, 1/4 de page De 1972 au début des années 1980, l exploitation des combustibles ligneux était pratiquée par des personnes privées détentrices d une carte professionnelle d exploitant forestier (arrêté n 1003 du 4 septembre 1972). Dans le but de mieux contrôler et d assainir l exploitation des combustibles ligneux, les exploitants individuels ont été supprimés en 1983. Cette mesure avait pour objectifs non seulement de réduire considérablement le nombre d intervenants afin de faciliter leur encadrement, mais également de rationaliser l exploitation conformément à la politique nationale de lutte contre la déforestation. Depuis cette date, seuls les organismes dûment agrées par le Ministère chargé des Eaux et Forêts sont habilités à exploiter, à l exception des détenteurs d une autorisation spéciale de carboniser les produits de défrichement. On distingue du point de vu socio- économique, deux grandes catégories de producteurs de bois -énergie: - les producteurs des circuits non commerciaux (auto producteurs) - les producteurs des circuits commerciaux, eux-mêmes répartis entre : - * producteurs individuels (particuliers) des circuits commerciaux illicites, - * producteurs directs des circuits commerciaux licites (ou manœuvres des chantiers d'exploitation), - * faisant fonction de producteur, c'est à dire les particuliers, coopératives ou sociétés patentés, autorisés à exploiter les forêts naturelles pour l'approvisionnement des villes. L'autoconsommation est en régression en milieu rural (à cause de la rareté du bois - énergie dans les environs des villages et de l'urbanisation poussée de certains d'entre eux), subsiste encore d'une façon prépondérante. Le ménage rural a tendance à acheter le bois maintenant. PREDAS Fiche sources d énergie, page 13

PREDAS Fiche sources d énergie, page 14

PROGRAMME PREDAS CILSS FICHE NORMATI VE PRINCIPAUX COMBUSTIBLES Il s'agit d'une synthèse qualitative, si possible étayée par quelques chiffres importants du secteur. On prévoira en outre 2 photos en jpg et gif pour chaque source d énergie. Les combustibles à décrire seront les suivants : bois de feu; charbon de bois; biomasse (autre que le bois ou le charbon), à préciser : ne prendre que les principales sources énergétiques valorisables; pétrole lampant pour la cuisson; gaz butane ; autre (préciser). La présentation sera effectuée sur le modèle suivant (exemple pour le bois de feu, à adapter selon la source d énergie). SOURCE D ENERGIE SOUS-PARTIE CONTENU Charbon de bois Ressource Deux critères de différentiation des produits sont applicables: le degré de cuisson du charbon (charbon bien cuit ou charbon mal cuit et dégageant de la fumée) et le type d'essence forestière dont il est tiré (charbon léger et charbon lourd et difficile à allumer). Densité = 400 kg/m3 ensaché non tassé 250 kg/ m3 Pouvoir calorifique = 7000 kcal / m3 Le champ d exploitation est circonscrit à Tambacounda et à Kolda. Il est prohibé d exploiter du charbon dans les autres régions du pays. Prés du 1/3 du tonnage exploité se transforme en poussier et n est pas disponible pour la consommation énergétique exclusivement. PREDAS Fiche sources d énergie, page 15

Consommation La consommation nationale est de 333 326 tonnes de charbon de bois. Les zones rurales représentent près de 50% de cette consommation et Dakar le quart environ. Le charbon de bois couvre 30% des besoins en énergie de cuisson et représente 60% des prélèvements en bois effectués sur forêt. En moyenne, la consommation unitaire de charbon de bois des ménages Dakarois de bois des ménages Dakarois baisse de façon sensible puisqu elle était estimée, tous ménages confondus, à 2,4 kg/ménage / jour en 1987, à 1,8 kg en 1992 et qu elle est de 1,5 kg/ménage / jour aujourd hui. Ceci s explique bien sûr par la très forte progression de l utilisation du gaz butane durant cette période. Mais on constate également une diminution des consommations pour les mêmes types de consommateurs. Les utilisateurs exclusifs de charbon de bois en consommaient 2,9 kg/ménage/jour en 1992, contre 2,5 kg / ménage / jour en 1994. Ceux qui utilisaient le gaz butane en appoint consommaient 2,6 kg de charbon par ménage et par jour en 1992, contre 2,4 kg / ménage / jour en 1994. ( L OBSERVATOIRE des combustibles domestiques N 7) évolution récente??? CONSOMMATIONS ENERGETIQUES AU SENEGAL Années CHARBON DE BOIS (quintaux) 1991 1 257 827 1992 361 632 1993 830 285 1994 953 556 1995 512 103 1996 688 427 1997 741 512 1998 366 369 1999 2000 468 176 2001 482 792 Sources: - DEFCCS : charbon de bois et bois de chauffe - CNH : produits hydrocarbures - SENELEC : électricité PREDAS Fiche sources d énergie, page 16

Commercialisation L'approvisionnement en charbon est assuré par des circuits commerciaux de moyenne et longue portée. On rencontre les mêmes catégories d'opérateurs économiques que pour le bois de feu. - des manœuvres de chantier de production, chargés de la coupe, du façonnage et de la manutention pour le chargement des véhicules, - des transporteurs pour la desserte des marchés, - des manœuvres responsables de la manutention des produits déchargés, - des intermédiaires commerciaux spéculateurs, - des grossistes/ demi- grossistes, - des détaillants (distributeurs finaux) Jusqu'en 1994, le prix officiel du charbon de bois à Dakar était de 40 FCFA / kg. Le prix réel de 55 FCFA/ kg était au dessus du prix officiel. Ainsi le prix est passé de 40 FCFA / kg à 95 FCFA/ kg avec la dévaluation du FCFA. Ceci correspond à une augmentation de 60% pour le charbon de bois, et donc par une amélioration de la compétitivité du gaz butane. Le prix actuel????à la consommation du charbon de bois aurait pour conséquence d'infléchir l'évolution de la demande d'un produit qui s'avère être le combustible le plus cher pour les ménages. La diffusion du gaz butane est très avantagée actuellement. ( FAO : étude de cas du marche du bois-energie au SENEGAL par A. T. THIAM, 1996) PREDAS Fiche sources d énergie, page 17

Production, approvisionnement Le charbon de bois est un combustible urbain et la croissance de la population citadine est très forte au Sénégal (5% par an en moyenne). Dans un premier temps, l'urbanisation encourage la substitution du charbon de bois au bois de chauffe, mais il ne faut pas oublier que pour produire un kg de charbon de bois il faut en moyenne 5kg de bois. ( FAO : étude de cas du marche du boisénergie au SENEGAL par A. T. THIAM, 1996) Soixante pour cent du charbon de bois circulé provient de la région de Tambacounda, 36% de celle de Kaolack Du quota national de 910 000 quintaux de charbon de bois pour l année 1997, il n a été officiellement circulé que les deux tiers, dont plus de 85% ont approvisionné l agglomération de Dakar. ( L OBSERVATOIRE des combustibles domestiques N 7) Années Quota Alloué qx) Quota Exploité 1997 910 000 741 512 1998 900 000 366 369 1999 2000 781 000 468 176 2001 651 800 482 792.5 2002 510 000 332 504 Ces exploitants forestiers emploient des ouvriers charbonniers les sourghas- qui effectuent la coupe du bois, la collecte, la confection et la surveillance des meules. L essentiel du transport du charbon de bois et du bois de feu est assuré à l occasion de frêt retour vers les gros centres de consommation qui appartiennent à l exploitant, à un chauffeur ou au «coxeur» qui est un intermédiaire actif dans la distribution. Ce dernier est en relation directe avec les détaillants. Evolution récente????? PREDAS Fiche sources d énergie, page 18

PROGRAMME PREDAS CILSS FICHE NORMATI VE PRINCIPAUX COMBUSTIBLES Il s'agit d'une synthèse qualitative, si possible étayée par quelques chiffres importants du secteur. On prévoira en outre 2 photos en jpg et gif pour chaque source d énergie. Les combustibles à décrire seront les suivants : bois de feu; charbon de bois; biomasse (autre que le bois ou le charbon), à préciser : ne prendre que les principales sources énergétiques valorisables; pétrole lampant pour la cuisson; gaz butane ; autre (préciser). La présentation sera effectuée sur le modèle suivant (exemple pour le bois de feu, à adapter selon la source d énergie). SOURCE D ENERGIE SOUS-PARTIE CONTENU Gaz Butane Ressource Principales caractéristiques, différences régionales, évolutions notables Pouvoir calorifique du Butane = 11700 KCAL / kg La région de Dakar consomme en moyenne près de 70% du gaz vendu. La consommation de gaz butane a progressé en moyenne de 13% entre 1980 et 1986 où elle se situait à 14 392 Tonnes. En 1987, le regain de compétitivité du gaz (suite à la baisse de 40% de son prix) par rapport au charbon de bois, donne un nouveau coup de fouet à sa consommation. Les ventes enregistrent un saut de 45% en 1988 passant à 23 808 Tonnes, puis elles croissent en moyenne de 14,5% jusqu en 1996. La part du gaz populaire (emballages 2,7 kg et 6kg) dans le total conditionné est prépondérante ; elle passe de 79% en 1987 à 92% en 1994. La consommation de gaz butane en emballages 12,5 kg est presque constante et se situe en moyenne autour de 3 730 T/an durant cette période En 1996, les ventes de gaz conditionné sont évaluées à 65 000Tonnes dont 60 700 Tonnes en gaz populaire, réparties entre 75% de bouteille de 6 kg à 25% de bouteille de 2,7 kg. Projet Sénégalo- Allemand Combustibles Domestiques/Transafricaine de Technologie : ETUDES DES STRUCTURES DES PRIX DES COMBUSTIBLES DOMESTIQUES AU SENEGAL- mai 1998-89 pages Données récentes à partir de 2000???? PREDAS Fiche carbonisation, page 19

Consommation La consommation du gaz butane a été fortement incitée par les Pouvoirs Publics à la suite des terribles sécheresses des années 1970. Mais c est véritablement en 1986 que la consommation a atteint des niveaux satisfaisants grâce à l institution d une subvention sur les combustibles. En 2000, la consommation nationale était de 98 794 tonnes (tous conditionnements confondus) avec une nette prédominance du conditionnement en 6kg (79 532 tonnes). La poursuite de la butanisation est une constante dans la politique énergétique du pays même si les Pouvoirs Publics se sont engagés à supprimer progressivement la subvention allouée au gaz butane. De près de 20 000F par tonne de gaz, la subvention n est plus environ que de 82 000 F actuellement. (PROGEDE Composante Demande par Pape Alassane DEME REPERTOIRE DES EQUIPEMENTS ET DES ACTEURS DU SOUS-SECTEUR DES COMBUSTIBLES DOMESTIQUES)- Octobre 2001 Il était prévu qu il n y aurait plus de subvention sur le gaz butane «populaire» (sous le conditionnement 2,7 et 6 kg). La ville de Dakar représente donc la plus grande partie de la consommation nationale (plus de 60%). En dehors de la capitale, les consommateurs sont concentrées dans les régions où siègent les villes les plus importantes : Thiès, Kaolack et Ziguinchor. La répartition nationale de la demande en fonction du niveau d urbanisation reste stable depuis quelques années. Ceci tend à montrer que le gaz butane pénètre toutes les couches de la population sénégalaise, aussi bien rurales qu urbaines. La nouvelle structure des prix des produits pétroliers a été mise en place en avril 1998. En application du décret n 98-342 du 21 avril 1998 fixant les modalités de détermination des prix des hydrocarbures raffinés, la structure des prix du gaz butane est désormais arrêtée mensuellement et prend en compte : - le prix parité importation qui fluctue en fonction des cours mondiaux du pétrole brut ; - la modification des droits d entrée inscrits aux tarifs douaniers ; - la suppression progressive de la subvention jusqu ici appliquée au produit. Malgré la baisse en mai 1998, le prix du consommateur reste inchangé du fait de la baisse du cours du pétrole brut et de la diminution des droits de porte, qui passe de 15% à 5%. CONSOMMATIONS ENERGETIQUES AU SENEGAL Années GAZ BUTANE (tonnes) 1991 36 700 1992 40 900 1993 43 700 1994 49 400 1995 56 100 1996 65 100 1997 74 500 PREDAS Fiche carbonisation, page 20 1998 87 250 1999 99 212 2000 98 794

Commercialisation L augmentation des prix du gaz du 23 janvier 1994 n a pas influencé le volume des ventes, d autant plus que le prix du charbon à subi une hausse plus importante que celle du gaz à partir du début du mois de mars. On constate ainsi une augmentation des ventes de plus de 15% entre le deuxième trimestre de l année 1994 et la même période de l année précédente. Si cette tendance se poursuit, les ventes totales devraient dépasser 50 000 tonnes pour l année 1994. Les ventes de gaz butane ont atteint 86 500 tonnes en 1998, contre 75 800 tonnes en 1997 : Cette augmentation est essentiellement due à l évolution du marché «populaire», en hausse de 14% Les ventes de gaz butane poursuivent leur forte progression, qui est de l ordre de 15% par an depuis quelques années. Cette progression est uniquement due à celle du gaz «populaire», les ventes en recharges de 12,5 kg restant remarquablement stables. Les ventes en réservoirs Nopalé de 6 kg ont désormais dépassé les ventes en réservoirs Blip banekh de 2,75 kg. On note par ailleurs la progression du réservoir Super Blip de 6 kg, vers lequel la société distributrice oriente désormais sa politique de promotion. Production, approvisionnement Des efforts ont été consenti s par les opérateurs privés (les distributeurs de produits pétroliers filiales des multinationales telles que Mobil, Total, Shell et Elf) en terme d investissements dans le stockage, l enfûtage et le remplissage. Les bonbonnes étaient importées d Europe. Ce n est que vers la fin des années 1990 qu un opérateur privé national (DIPROM) a investi dans la production de bouteilles de gaz. Aujourd hui cet opérateur s est lancé dans la distribution de gaz butane conditionné dans ses propres bouteilles. Le gaz butane est distribué sous forme de bouteilles de : - 38 kg et 12 kg (destinés respectivement aux collectivités et aux ménages plus nantis utilisant la gazinière) qui ne sont plus subventionnés ; - 6 kg et 2,75 kg (conditionnements destinés aux ménages ou aux couches moins nantis) qui font l objet de subvention résiduelles. Le transport du gaz butane se fait de plus en plus par des grossistes propriétaires de leurs camions pour capter la marge transport qui est jugée par des opérateurs comme très intéressante ; ce qui fait dire que les grossistes propriétaires d infrastructures de transport sont moins intéressés par la décentralisation des infrastructures de d emplissage de gaz au niveau de certaines régions (Kaolack, Saint-Louis). PREDAS Fiche carbonisation, page 21

PROGRAMME PREDAS CILSS FICHE NORMATI VE PRINCIPAUX COMBUSTIBLES Il s'agit d'une synthèse qualitative, si possible étayée par quelques chiffres importants du secteur. On prévoira en outre 2 photos en jpg et gif pour chaque source d énergie. Les combustibles à décrire seront les suivants : bois de feu; charbon de bois; biomasse (autre que le bois ou le charbon), à préciser : ne prendre que les principales sources énergétiques valorisables; pétrole lampant pour la cuisson; gaz butane ; autre (préciser). La présentation sera effectuée sur le modèle suivant (exemple pour le bois de feu, à adapter selon la source d énergie). SOURCE D ENERGIE SOUS-PARTIE CONTENU Le pétrole lampant Ressource Principales caractéristiques, différences régionales, évolutions notables Pétrole lampant = 11100 kcal / kg Au Sénégal, le kérosène utilisé par les ménages sert principalement pour l éclairage. Mais cette consommation diminue suivant la progression de l électrification en zone rurale. La demande annuelle de kérosène (pétrole lampant) est en moyenne 10 000 tonnes ; elle est en baisse de l ordre de 30% par rapport à la décennie 1970. Pour 1996, les ventes s élevaient à 12 110 tonnes. Le pétrole lampant consommé au Sénégal est soit produit par la SAR soit importé (par la même SAR qui dispose encore d un monopole de production et d importation des hydrocarbures malgré le processus de libéralisation de ce sous-secteur). PSACD- ETUDES DES STRUCTURES DES PRIX DES COMBUSTIBLES DOMESTIQUES AU SENEGAL- Transafricaine de Technologie MAI 1998 PREDAS Fiche carbonisation, page 22

Consommation Jusqu à une période récente, le pétrole était produit ou importé par la SAR. Sa distribution était assurée par la SAR (Total, MOBIL, Elf et Shell) qui le revendaient à des grossistes (peddlers) dont le rôle était d assurer l approvisionnement des ménages à l intérieur du territoire. Sa consommation a évolué comme suit : Années Consommation (hl) 1994 10 070 1995 10 617 1996 10 318 1997 11 475 1998 14 318 1999 19 507 L utilisation domestique du pétrole est réservée davantage à l éclairage des concessions non raccordés au réseau électrique et accessoirement pour la cuisson par le biais de réchauds. Le prix actuel du pétrole lampant est de 240 F / litre (structure des prix de Juillet 2001). Il n y a plus -à proprement parler- de grossistes en pétrole lampant mais plutôt de quelques peddlers opérant par des camions équipés de compteur volumétrique de 5 à 10 000 litres de contenance ou de plateforme pouvant recevoir des fûts de 200 litres. Ces opérateurs approvisionnant les détaillants que sont les revendeurs installés dans les quartiers à proximité des consommateurs. Aujourd hui au moment où les pouvoirs publics misent sur la «kérosénisation» (généralisation de l utilisation du kérosène comme énergie de cuisson) pour diversifier les combustibles domestiques, on se rend compte que la distribution de kérosène pose problème. En effet, rares sont les boutiques de quartiers qui s adonnent à la distribution de ce produit ; or, c est la proximité de la distribution qui sera un des facteurs déterminant dans l adoption du produit comme alternative aux combustibles ligneux. ( Source : ENDA TM - Production et utilisation d Energie, Réformes du secteur de l Energie et Pauvreté au Sénégal- Septembre 2003 ). PREDAS Fiche carbonisation, page 23

Commercialisation Situation et évolution des conditions de commercialisation et des prix du combustible, 1/4 de page Le pétrole lampant ( ou kérosène ) est un combustible qui peut convenir aux exigences des utilisatrices/ utilisateurs en terme commodité, rapidité, accessibilité (niveau de prix) pour autant qu un vecteur (réchaud, fourneau )acceptable lui soit associé. Ceci a été un des temps forts des activités de la composante «demande» à travers les tests techniques réalisés par le CERER Parmi les phase préparatoire du Une contrainte de taille est noter dans le prix du pétrole lampant : vendu à 240 F CFA : litre à la station service, il est cédé au prix de 300 voire 350 ou 400 FCFA à la boutique de quartier. Ce qui obère sa compétitivité vis à vis de ses concurrents (gaz butane et charbon de bois). Or une distribution de proximité du pétrole est une des conditions sine qua non de la réussite de l opération «généralisation de l utilisation du kérosène comme combustible de cuisson.(«kérosénisation»). PROGEDE Composante Demande par Pape Alassane DEME REPERTOIRE DES EQUIPEMENTS ET DES ACTEURS DU SOUS-SECTEUR DES COMBUSTIBLES DOMESTIQUES)- Octobre 2001 Le pétrole lampant ( ou kérosène ) est un combustible qui peut convenir aux exigences des utilisatrices/ utilisateurs en terme commodité, rapidité, accessibilité (niveau de prix) pour autant qu un vecteur (réchaud, fourneau )acceptable lui soit associé. Ceci a été un des temps forts des activités de la composante «demande» à travers les tests techniques réalisés par le CERER Parmi les phases préparatoires du PROGEDE, la «kéronisation» se trouve en bonne place. Il s agit, conformément à la politique de diversification des combustibles domestiques, de mener une opération pilote de commercialisation de réchauds à pétrole lampant (ou kérosène) en complément des actions menées en faveur du gaz butane. La stratégie bâtie par le PROGEDE comprend trois étapes : l adaptation des réchauds existant sur le marché international aux réalité de fabrication locale de tout ou d une partie des équipements ; la réalisation d une opération de vente pilote destinée à tester les réaction du marché aussi bien au niveau des distributeurs que des consommateurs. Actuellement, quelques types de réchauds à kérosène sont expérimentés par le CERER : le «Fayda» d origine chinoise, importé du Mali et /où de la Gambie. L OBSERVATOIRE des combustibles domestiques n 6 novembre 1996 PREDAS Fiche carbonisation, page 24

Production, approvisionnement Situation et évolution des conditions de production et d approvisionnement du combustible, 1/4 de page La SAR produit le kérosène et en importe aussi pour répondre à la demande nationale. (carburéacteur et pétrole lampant). La capacité de production par SAR est encore inférieure à la demande intérieure pourtant en baisse régulière du fait de l avancée de l électrification. Aussi, l approvisionnement du pays est assuré à partir du marché international (North West of Europe ou Base Méditerranée). La distribution est assurée par les mêmes sociétés de distribution que pour le gaz, par le moyen de camions- plateaux, et camions plateaux, et camions citernes (10 000 litres). Les stations services détiennent la part essentielles des ventes. Le kérosène est vendu soit à la pompe dans les stations services, soit par barils équipés d une pompe dans des marchés et boutiques Il n y a plus -à proprement parler- de grossistes en pétrole lampant mais plutôt de quelques peddlers opérant par des camions équipés de compteur volumétrique de 5 à 10 000 litres de contenance ou de plateforme pouvant recevoir des fûts de 200 litres. Ces opérateurs approvisionnant les détaillants que sont les revendeurs installés dans les quartiers à proximité des consommateurs Redondance???? Le pétrole lampant est soit importé par la SAR (ou d autres opérateurs intéressés depuis la réforme du secteur de l énergie intervenue en 1998). Sa distribution se fait par les filiales des grandes multinationales de la SAR (Total, Elf, Shell et Mobil) au niveau des stations service mais également au niveau de grands peddlers qui s approvisionnent auprès des actionnaires de SAR et qui ravitaille les petits revendeurs (boutiquiers de campagne, des villages et de quelques quartiers populaires de certains centres urbains. Aujourd hui, la distribution de proximité est davantage le fait des boutiquiers des zones rurales dont les habitants ne sont pas raccordés à l électricité et qui ont besoin de ce combustible pour des besoins en éclairage essentiellement mais également en faible quantité pour activer l allumage du charbon PREDAS Fiche carbonisation, page 25

PROGRAMME PREDAS CILSS FICHE NORMATI VE PRINCIPAUX COMBUSTIBLES Il s'agit d'une synthèse qualitative, si possible étayée par quelques chiffres importants du secteur. On prévoira en outre 2 photos en jpg et gif pour chaque source d énergie. Les combustibles à décrire seront les suivants : bois de feu; charbon de bois; biomasse (autre que le bois ou le charbon), à préciser : ne prendre que les principales sources énergétiques valorisables; pétrole lampant pour la cuisson; gaz butane ; autre (préciser). La présentation sera effectuée sur le modèle suivant (exemple pour le bois de feu, à adapter selon la source d énergie). SOURCE D ENERGIE Briquettes de balles de riz SOUS-PARTIE Ressource CONTENU Principales caractéristiques, différences régionales, évolutions notables Le promoteur de ce projet a testé un procédé de briquetage grâce à un matériel d origine taïwanaise importé en 1993. La balle de paddy est importée en 1993. La balle de paddy est d abord préchauffée pour obtenir une matière dont le taux d humidité n excède pas 12%. Elle est ensuite comprimée par une vis sans fin dans un cylindre chauffé par des résistances électriques. Le produit se présente sous forme de boudin hexagonal d un diamètre de l ordre de 10 cm, que l on peut facilement couper à la longueur désirée. La combustion des briquettes est proche de celle du charbon de bois une fois que les flammes de début d allumage (qui durent 5 à 10 mn) se sont éteintes. L allumage est cependant plus difficile qu avec le charbon de bois. Le pouvoir calorifique des briquettes serait de 5 000 kcal / kg, contre 7 000 kcal /kg pour le charbon de bois. PREDAS Fiche carbonisation, page 26

Consommation Situation et évolution des usages du combustible, 1/4 de page Les premières réactions des consommateurs semblent cependant favorables. Le produit semble être bien accepté et permet une économie par rapport au charbon de bois. En raisonnant en terme de pouvoir calorifique et en prenant pour référence un prix du charbon de bois 90 F CFA / kg et un prix des briquettes de 40 F CFA / kg, le coût journalier en combustible d une famille de 10 personnes serait de 170 F CFA avec les briquettes contre 270 F CFA avec le charbon, soit une économie de l ordre de 35%. Commercialisation Situation et évolution des conditions de commercialisation et des prix du combustible, 1/4 de page Durant l année 1994, plus de 100 tonnes de briquettes ont été produites à tire expérimental et une bonne partie à été vendue. Les ventes ont été réalisées soit par le réseau de grossistes de la société DELTA 2000, par des revendeurs contractés à cet effet et encore à l occasion de la FIDAK. Le prix de vente avait été fixé à 40 F CFA / kg, mais un certain nombre de revendeurs n ont pas respecté ce prix (allant jusqu à 90 F.CFA) ce qui a nuit à l image du produit et a conduit le promoteur à stopper cette expérience. Le projet du promoteur, après cette phase d essais, est d installer une batterie de 10 presses pour parvenir à une production de briquettes de 500t / mois, soit 6 000 t/an. L investissement (presses, stock de pièces de rechange, génie civil et électrique, etc.) est évalué à 110 millions de F. CFA. D après le compte d exploitation établi par le promoteur, le prix de revient serait de 26 F CFA / kg et le prix de revient serait de 26 F CFA/kg et le prix de vente départ usine de 31 F CFA/kg dans le cas d un financement des investissements sous forme de subvention. Aux conditions du marché, les prix sont évalués respectivement à 30 et 36 F CFA/kg. Sur ces bases, ce produit serait parfaitement compétitif avec le charbon de bois, vendu aujourd hui aux alentours de 90 F CFA dans la région de Saint Louis. PREDAS Fiche carbonisation, page 27

Production, approvisionnement Situation et évolution des conditions de production et d approvisionnement du combustible, 1/4 de page Tel qu il est présenté, le projet de fabrication de briquettes de balles de riz dispose d un certain nombre d atouts. Il s agit d abord d une technologie de transformation simple, dont la mise en œuvre ne nécessite pas de compétence particulière et qui réclame des investissements somme toute modestes. Le produit semble ensuite convenir à une utilisation domestique (même si des études plus complètes doivent le confirmer) et son prix prévisionnel de vente permet de le positionner favorablement sur le marché des combustibles. Enfin, il représenterait une contribution déjà significative aux efforts de réduction de la consommation de charbon de bois de la région : 6000 tonnes de briquettes pourraient se substituer à 4300 tonnes de charbon de bois soit environ 20 % de la consommation de la ville de Saint Louis. A moyen terme, si cette expérience est positive, d autres unités de ce type utilisant les balles de riz ou d autres déchets (coques d arachide ou tiges de coton ) pourraient être mises en place. L OBSERVATOIRE des combustibles domestiques N 5,septembre 1995 PREDAS Fiche carbonisation, page 28

CARBONISATION Liste des meules : Meule traditionnelle, Meule casamançaise PREDAS Fiche carbonisation, page 29

PROGRAMME PREDAS CILSS FICHE NORMATIVE CARBONISATION Le plan proposé est le suivant : Nom, pays d origine Caractéristiques générales Fabrication et conduite Efficacité Diffusion Remplir par technologie de carbonisation. NOM, PAYS D ORIGINE SENEGAL Photo numérique (en jpg ou gif) Croquis de présentation (en jpg ou gif) CARACTERISTIQUES GENERALES Date de lancement du produit/ équipement : Procédé très ancien Concepteur du produit/ équipement : Modèle : Organisme, entreprise, date Meule Traditionnelle Dimensions moyennes : Quantité de bois moyenne : Parties métalliques éventuelles : Hauteur (1m à 1,5 m), diamètre (4 m) ou largeur et longueur (m) 3 tonnes Cheminée, cerclage, etc... PREDAS Fiche carbonisation, page 30

FABRICATION ET CONDUITE Main d oeuvre moyenne pour la coupe du bois Main d oeuvre moyenne pour la fabrication de la meule Main d oeuvre moyenne pour la conduite de la carbonisation Main d oeuvre moyenne pour la mise en sac du charbon Croquis de fabrication et de conduite si possible (en jpg ou gif) 3 hommes x 3 jours (Dispose de matériel rudimentaire, coupe coupe) 3 hommes x 6 jours (Nombre de personnes peut augmenter parcequ ils demandent de l aide aux autres villageois) 3 hommes x 3 jours (dépend de la qualité du bois) 6 hommes 1 à 1,5 jour EFFICACITE Efficacité mesurée Soit pour 1 tonne de bois : xx% (mesures de, date...) Très variable selon la qualité du bois DIFFUSION Régions de diffusion : Nombre de producteurs ou groupements utilisateurs : Quantité de charbon produite Régions de Tambacounda et de Kolda Une centaine d organismes reconnus 500 000 quintaux pour 2003 (Joindre brochure et autres documents, si disponibles). Charbonniers impliqués : Localisation Nombre de producteurs ou groupements Total 112 groupements de charbonnier reconnu Tambacounda 111 Kolda 111 Production de charbon : Production totale (préciser période) : PREDAS Fiche carbonisation, page 31

Production (tonnes) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Total Tamba 178 172 263 345 191 823 224 200 218 290 146 475 Kolda 188 197 138 638 273 373 258 593 114 214 353 525 Source : DEFC- Bilan campagne d Exploitation de la campagne 2003 PREDAS Fiche carbonisation, page 32

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PROGRAMME PREDAS CILSS FICHE NORMATIVE CARBONISATION Le plan proposé est le suivant : Nom, pays d origine Caractéristiques générales Fabrication et conduite Efficacité Diffusion Remplir par technologie de carbonisation. NOM, PAYS D ORIGINE C est un hybride provenant des meules suédoise skorstensmila et traditionnelle sénégalaise. Elle porte le nom de la région sud du Sénégal où elle a été créée. Croquis de présentation (en jpg ou gif) CARACTERISTIQUES GENERALES Date de lancement du produit/équipement : Concepteur du produit/équipement : Les zones de production du charbon de bois sont les régions de Tambacounda et de Kolda. La meule de type Casamançaise n est pas utilisée dans les chantiers de production. Cependant les expériences sont menées au niveau des forêts aménagées du PROGEDE (Nétéboulou- Missirah- Thiewal Saré Gordi- Kothiary). C est vers 1970 Vulgarisation dans le cadre d un projet d aménagement forestier en Casamance. PREDAS Fiche carbonisation, page 34

Modèle : Dimensions moyennes : MEULE CASAMANCAISE Hauteur (m), diamètre (12 m) ou largeur et longueur (m) 12 m de diamètre pour 100 stères de bois Quantité de bois moyenne : 100 stères de bois Parties métalliques éventuelles : FABRICATION ET CONDUITE Cheminée, cerclage, etc... (Trois fûts de 200 litres superposées et maintenus entre eux par des attaches ou des soudures) Croquis de fabrication et de conduite si possible Main d oeuvre moyenne pour la coupe du bois Main d oeuvre moyenne pour la fabrication de la meule Main d oeuvre moyenne pour la conduite de la carbonisation Main d oeuvre moyenne pour la mise en sac du charbon 3 hommes x 3 jours ( parce que disposant de matériel rudimentaire coupe coupe. 3 charbonniers par meule ( Ils reçoivent souvent de l aide d autres personnes) 3 hommes x 3 jours ( dépend de la qualité du bois) 3 hommes x 1 à 1,5 jour EFFICACITE Efficacité mesurée Rendement de 25% à 40% Soit pour 1 tonne de bois : Très variable selon la qualité du bois DIFFUSION Régions de diffusion : Nombre de producteurs ou groupements utilisateurs : Régions de Ziguinchor, Kolda et Tamba 50 ( dans les zones aménagées du PROGEDE ) PREDAS Fiche carbonisation, page 35

Quantité de charbon produite 5200 Quintaux (Joindre brochure et autres documents, si disponibles). La meule casmançaise est vulgarisé dans le cadre d un projet d aménagement forestier en Casamance. Charbonniers impliqués : Localisation Nombre de producteurs ou groupements Total Tambacounda Kolda Production de charbon : Production totale (préciser période) : Production (tonnes) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Total Tamba Kolda (Source : Ministère de l Environnement et de la Protection de la Nature Direction des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation des sols, Bureau Information Formation sensibilisation- Dossier de Vulgarisation n 004/93- LA MEULE CASAMANCAISE Septembre 1993, 19 pages. PREDAS Fiche carbonisation, page 36

Liste des principaux organismes: 1-ENDA, 2-PROGEDE, 3-CSE, 4-ISE, 5-ITDP, 6-CEP POLYENGINEERING, 7-DE, 8-PERACOD, 9-ISRA, 10-ASER, 11-CERER LES ORGANISMES 37

PROGRAMME PREDAS CILSS FICHE NORMATIVE ORGANISMES Le plan proposé est le suivant : Votre contact Date de présentation Votre organisation Présentation de vos activités VOTRE CONTACT Nom Fonction E-mail Aby Dramé TOURE ASSITANTE DE RECHERCHE energy2@enda.sn DATE DE PRESENTATION DE LA FICHE Mars 2004 VOTRE ORGANISATION Nom ENDA TM /Enda Energie ONG Si ONG Locale (rural) Locale (urbain) Nationale Internationale Adresse postale 54, rue Carnot BP : 3370, Dakar- SENEGAL Téléphone Code pays : 221 Numéro :822 59 83 / 822 24 96 Fax Numéro : 821 75 95 Site internet : http://www.enda.sn/ energie PRESENTATION DE VOS ACTIVITES 38