CHAPITRE IV : ANNEXES

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CHAPITRE IV : ANNEXES Page 399

1. ANNEXES FILIERE PORCINE Annexe 1-I : Le questionnaire postal Annexe 1-II : Le questionnaire exploitation Annexe 1-III : Les conduites en bande des éleveurs de l enquête en exploitation Annexe 1-IV : Les quantités de déjections produites (enquête en exploitation) Annexe 1-V : L implantation et l âge des bâtiments (enquête en exploitation) Annexe 1-VI : La gestion de la ventilation et du chauffage (enquête exploitation) Annexe 1-VII : L isolation des bâtiments de l enquête en exploitation Annexe 1-VIII : Les énergies utilisées par les éleveurs de l enquête en exploitation Annexe 1-IX : Description détaillée des pratiques de chauffage et de ventilation CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 400

Annexe 1-I : Le questionnaire postal Lettre d accompagnement du questionnaire postal Spécimens Questionnaire postal filière porcine CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 401

Lettre d accompagnement des questionnaires postaux NOM, prénom Adresse Code postal Ville Madame, Monsieur, Dans un contexte où les éleveurs cherchent à diminuer de façon significative leurs coûts de production et où le prix de l énergie devrait augmenter, il est primordial de faire le point sur les consommations énergétiques dans les élevages. A la demande de l ADEME, les instituts techniques et les chambres d agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire ont lancé un travail commun sur le sujet en concertation avec les organisations économiques. L objectif de l étude est d identifier les marges de progrès existantes et de proposer des voies d amélioration de l efficacité énergétique. A ce titre, votre situation et votre avis nous intéressent. Le questionnaire qui vous est proposé ci-joint constitue la première étape de cette étude. Les réponses que vous allez nous apporter nous permettrons de faire le point sur vos pratiques et de dégager de grandes tendances. Parmi les questions qui se posent : quelles sont les sources d énergie présentes sur votre élevage? Les contrats de fourniture sont-ils adaptés? Quels appareils de chauffage utilisezvous? Quelles sont les caractéristiques principales de vos bâtiments? Nous comptons donc vivement sur votre participation, car, plus le nombre de réponses sera important, plus il sera aisé de montrer les différences de pratiques et de vous proposer des solutions adaptées. Nous vous demandons donc de bien vouloir nous renvoyer ce questionnaire par fax, par mail ou par courrier aux coordonnées suivantes avant le 28 avril 2006 (les réponses qui arriveront après cette date ne pourront être prises en compte). Nom de l interlocuteur : xx Adresse : xx Fax : xx Mail : xx Les questionnaires seront analysés sous le respect de l anonymat. Vous recevrez à l issue de ce travail une synthèse des résultats. Afin que vous puissiez vous situer par rapport à l ensemble des éleveurs enquêtés, un numéro de questionnaire vous sera attribué. En vous remerciant par avance pour votre participation, nous vous prions d agréer, Madame, Monsieur, l expression de nos salutations distinguées. Signature CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 402

CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 403

CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 404

Etude "Utilisation rationnelle de l'énergie" enquête postale Vos données seront traitées de manière confidentielle. Pour l'analyse de groupe, un numéro vous sera attribué. Cadre d'identification Type d'élevage Nom ou raison sociale Indicatif de marquage Adresse Code postal et commune Téléphone Conduite en bandes de truies Age au sevrage : jours Orientation :Naisseur - engraisseur total Naisseur - engraisseur partiel engr. à l'extérieur préciser nbre de places vente de porcelets 7 kg préciser % porcs vente de porcelets 30 kg préciser % porcs Naisseur Maternité collective Engraisseur Post-sevreur - Engraisseur Elevage spécialisé porc Sinon, autre élevage : avicole préciser nbre m² vaches laitières préciser nbre viande bovine préciser nbre autre préciser Votre consommation énergétique en 2005 ELECTRICITE Compteur électrique spécifique à l'élevage porc élevage porc + station de traitement élevage porc + habitation élevage porc + autre à préciser : mode de chauffage de l'habitation si même compteur : Conditions et gestion du contrat : aidez-vous du specimen et des " " pour les données à renseigner Tarifs : tarif bleu Options : Base HP/ HC tarif jaune Tempo tarif vert EJP Gestion de l'abonnement (données 2005) Puissance souscrite kva ou KW Dépassement HT Consommation annuelle* kwh Nombre d'heures d'utilisation h Total facture HT* * en tarif bleu, additionner les factures 2005 pour obtenir le total annuel GROUPE ELECTROGENE (données 2005) Puissance kva Consommation annuelle litres Prix unitaire du fuel en 2005 / litre Coût d'entretien annuel estimé : CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 405

MATERIEL et conduite du CHAUFFAGE MATERNITE Type d'appareil de chauffage du coin à porcelets Lampe infra-rouge préciser puissance des lampes W Plaque chauffante électrique préciser puissance des plaques W Plaque chauffante eau chaude Combien de lampes utilisez-vous par case à la mise-bas? Pendant combien de temps après la mise-bas? jours Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle? de C à C Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle? de la salle : de C à C ou du coin à porcelets : de C à C NURSERIE Type d'appareil de chauffage Lampe infra-rouge Plaque chauffante électrique Radiant standard Plaque chauffante eau chaude Radiant halogène Autre à préciser : Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porcelet? W/porcelet Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle? de C à C Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle? de C à C NURSERIE Type d'appareil de chauffage Lampe infra-rouge Plaque chauffante électrique Radiant standard Plaque chauffante eau chaude Radiant halogène Autre à préciser : Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porcelet? W/porcelet Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle? de C à C C Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle? de C à C C ENGRAISSEMENT Chauffez-vous vos engraissements? oui non Si oui, type et puissance d'appareil? Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porc? W/porc Raisons : limiter les risques sanitaires porcelets légers à l'entrée (<25Kg) améliorer les perfomances autre à préciser : CONSOMMATION DE FUEL FUEL : présence d'une chaudière au fuel sur l'élevage (données 2005) oui non Nom du fournisseur de fuel Prix unitaire / litre Age de la chaudière fuel ans Coût de l'entretien annuel Consommation annuelle litres CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 406

CONSOMMATION DE GAZ GAZ : présence de chauffage au gaz sur l'élevage (données 2005) oui non Source : gaz naturel Propane Nom du fournisseur du gaz Chaudière avec circuit eau chaude Brûleur gaz extérieur à la salle Age de la chaudière gaz ans Prix unitaire / tonne Consommation annuelle tonnes Coût entretien annuel FABRIQUE D'ALIMENTS Fabrique d'aliments oui non si oui, en service depuis quand : Compteur électrique séparé : oui non Si oui, consommation annuelle FAF : kwh Transfert pneumatique Transfert par vis Tonnage annuel fabriqué STATION DE TRAITEMENT Station de traitement oui non si oui, en service depuis quand : Compostage mécanisé Biologique avec centrifugeuse Biologique simple Autre à préciser : Quantité de lisier traitée annuellement m3 Consommation moyenne / m3 traité kwh / m3 Quelle a été l'augmentation de la puissance souscrite au moment de la mise en place de la station? Votre avis général Pensez vous pouvoir mieux gérer l'énergie dans votre élevage? Si oui, comment? Dans un délai de 5 ans, envisagez-vous de mettre en place un des procédés suivants sur votre élevage? plusieurs réponses possibles récupérateur de chaleur sur air vicié pompe à chaleur sur lavage d'air chaudière à bois pompe à chaleur géothermale chaudière à céréales variateur de fréquence sur machine à soupe presse à colza autre à préciser : Quelles sont vos attentes concernant la problématique énergie (tarification, impact du bâtiment, du matériel et de la conduite, nouvelles sources d'énergie...)? Autres remarques : CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 407

Vos bâtiments (sur votre site principal) 40aine Verr-Gest Maternité Nurserie* Post-sevrage Pré-eng Engraissement Nombre de bâtiments Descriptif : Bât 1 Bât 1 Bât 2 Bât 1 Bât 2 Bât 1 Bât 2 Bât 1 Bât 2 Bât 3 Bât 1 Bât 2 Bât 1 Bât 2 Bât 3 Année de construction Année de rénovation de l'isolation Nombre de salles Nombre total de places Type de logement : caillebotis (C), litière (L), plein air (PA) Mode d'alimentation : sec automatisé (SEC), sec manuel (MA) ou soupe (SOU) Ventilation : extraction centralisée (EC), dynamique (D), statique (S), Utilisez-vous des guillotines de freinage sur les cheminées de ventilation? Si oui, cocher la case Chauffage : Préciser pour les salles chauffées : électrique (E), gaz (G) ou fuel (F) Régulation du chauffage : oui (O), non (N) Jugez-vous que l'isolation de vos bâtiments par stade physiologique est : très moyenne moyenne bonne très bonne * local recevant toute une bande de porcelets au sevrage ; ne sont pas pris en compte les petites salles de sevrage très précoce QUESTIONNAIRE A RETOURNER AVANT LE 28 AVRIL 2006 CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 408

Annexe 1-II : Le questionnaire exploitation Etude "Utilisation rationnelle de l'énergie" enquête de terrain Les données seront traitées de manière confidentielle. Pour l'analyse de groupe, un numéro sera attribué à chacun des éleveurs. Cadre d'identification Nom ou raison sociale Indicatif de marquage Adresse Code postal et commune Téléphone Type d'élevage Conduite en bandes de truies Age au sevrage : jours Orientation : Naisseur - engraisseur total Naisseur - engraisseur partiel engr. à l'extérieur préciser nbre de places vente de porcelets 7 kg préciser % porcs vente de porcelets 30 kg préciser % porcs Elevage spécialisé porc Sinon, autre élevage : avicole préciser nbre m² vaches laitières préciser nbre viande bovine préciser nbre autre préciser SAU total : ZES : oui / non Surface épandable appartenant à l'exploitation : Quantité annuelle de déjection produite : Pourcentage de déjection potentiellement utilisable pour fabriquer de l'énergie (brûler / méthaniser ) : Votre consommation énergétique en 2005 Dans votre exploitation, quels sont selon vous les principaux postes consommateurs d'énergie? Avez-vous une idée de l'importance de ce poste? Quelle part représente-t-il sur le total de vos charges? Compteur électrique spécifique à l'élevage porc élevage porc + station de traitement élevage porc + habitation élevage porc + autre à préciser : mode de chauffage de l'habitation si même compteur : Conditions et gestion du contrat : aidez-vous du specimen et des " " pour les données à renseigner Tarifs : tarif bleu Options : Base HP/ HC tarif jaune tarif vert Tempo EJP Gestion de l'abonnement (données 2005) Puissance souscrite kva ou KW Dépassement HT Consommation annuelle* kwh Nombre d'heures d'utilisation h Total facture HT* Prix unitaire du KW/h * en tarif bleu, additionner les factures 2005 pour obtenir le total annuel Conso HC Conso HH Conso HP Cons Pointe GROUPE ELECTROGENE (données 2005) Puissance kva Prix unitaire du fuel en 2005 : / litre Consommation annuelle litres Coût d'entretien annuel estimé : CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 409

PLAN ET ORGANISATION DES BATIMENTS Faire un dessin de l'ensemble des bâtiments (séparés ou non) en indiquant les vents dominants et les stades physiologiques Implantation des bâtiments : - sur une hauteur - très exposés au vent - très protégés (par un autre bâtiment par exemple) - encaissés - moyennement exposés CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 410

CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 411

MATERIEL et conduite du CHAUFFAGE MATERNITE Type d'appareil de chauffage du coin à porcelets Lampe infra-rouge préciser puissance des lampes W Plaque chauffante électrique préciser puissance des plaques W Plaque chauffante eau chaude Combien de lampes utilisez-vous par case à la mise-bas? Pendant combien de temps après la mise-bas? jours Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle? de C à C Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle? de la salle : de C à C ou du coin à porcelets : de C à C Quelles sont les plages de ventilation : C de chauffage : C NURSERIE Type d'appareil de chauffage Lampe infra-rouge Plaque chauffante électrique Radiant standard Plaque chauffante eau chaude Radiant halogène Autre à préciser : Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porcelet? W/porcelet Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle? de C à C Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle? de C à C Quelles sont les plages de ventilation : C de chauffage : C POST SEVRAGE Type d'appareil de chauffage Lampe infra-rouge Plaque chauffante électrique Radiant standard Plaque chauffante eau chaude Radiant halogène Autre à préciser : Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porcelet? W/porcelet Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle? de C à C Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle? de C à C Quelles sont les plages de ventilation : C de chauffage : C ENGRAISSEMENT Chauffez-vous vos engraissements? oui non Si oui, type et puissance d'appareil? Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porc? W/porc Raisons : limiter les risques sanitaires porcelets légers à l'entrée (<25Kg) améliorer les perfomances autre à préciser : Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle? de C à C Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle? de C à C Quelles sont les plages de ventilation : C de chauffage : C CONSOMMATION DE FUEL FUEL : présence d'une chaudière au fuel sur l'élevage (données 2005) oui non Nom du fournisseur de fuel Prix unitaire / litre Age de la chaudière fuel ans Coût de l'entretien annuel Consommation annuelle litres CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 412

AUTRES SOURCES DE CONSOMMATION ENERGETIQUE PRECHAUFFAGE DES SALLES Type de salle préchauffée Quarantaine Nurserie Engraissement Maternité Post sevrage Autre à préciser : Préchauffage avec : Appareil déjà installé dans les salles Autre appareil générateur d'air chaud Nbre de mois d'utilisation / an Appareil utilisé pour le préchauffge élec(e), gaz(g), fuel(f) Puissance (KW) Durée préchauffage (h) Consommation (Kg/h) Présence d'un thermostat T C du thermostat Quar Mater Nurs PS Eng Autre à préciser Poucentage de ventilation au moment du préchauffage : ECLAIRAGE Quar Verr-Gest Mater Nurs PS Eng COULOIRS Nbre de néons / salle Puissance des néons (W) Nbre de fenêtres / salle Nbre d'heures d'éclairage / 24h Remarques sur l'éclairage : DISTRIBUTION D'ALIMENT Tonnage annuel consommé : t/an Quar Verr-Gest Mater Nurs PS Eng Mode d'alimentation : sec / soupe Nbre de repas / jour Nbre de vis d'arrivée d'aliment Diamètre vis (mm) Puissance moteur (KW) Si soupe : Brassage dans la soupière Puissance moteur (KW) Temps de fonctionnement / repas Pompe de distribution Compresseur DIVERS Agitateur de lisier des pré-fosses Nbre d'agitateurs Puissance (KW) Temps d'utilisation (h/an) Pompe de lavage Puissance (KW) Débit (m3/h) Temps d'utilisation (h/an) Pompe de forage Puissance (KW) Débit (m3/h) Temps d'utilisation (h/an) CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 413

CONSOMMATION DE GAZ GAZ : présence de chauffage au gaz sur l'élevage (données 2005) oui non Source : gaz naturel Propane Nom du fournisseur du gaz Chaudière avec circuit eau chaude Brûleur gaz extérieur à la salle Age de la chaudière gaz ans Prix unitaire / tonne Consommation annuelle tonnes Coût entretien annuel FABRIQUE D'ALIMENTS Fabrique d'aliments oui non si oui, en service depuis quand : Compteur électrique séparé : oui non Si oui, consommation annuelle FAF : kwh Transfert pneumatique Transfert par vis Tonnage annuel fabriqué Fabriquez-vous préferentiellement l'aliment en HC? STATION DE TRAITEMENT Station de traitement oui non si oui, en service depuis quand : Compostage mécanisé Biologique avec centrifugeuse Biologique simple Autre à préciser : Quantité de lisier traitée annuellement m3 Consommation moyenne / m3 traité kwh / m3 Quelle a été l'augmentation de la puissance souscrite au moment de la mise en place de la station? Votre avis général Pensez vous pouvoir mieux gérer l'énergie dans votre élevage? Si oui, comment? Dans un délai de 5 ans, envisagez-vous de mettre en place un des procédés suivants sur votre élevage? plusieurs réponses possibles récupérateur de chaleur sur air vicié pompe à chaleur sur lavage d'air chaudière à bois pompe à chaleur géothermale chaudière à céréales variateur de fréquence sur machine à soupe presse à colza autre à préciser : Avez-vous du bois sur l'exploitation? Si oui, en quelles quantités? Quelles sont vos attentes concernant la problématique énergie (tarification, impact du bâtiment, du matériel et de la conduite, nouvelles sources d'énergie...)? Autres remarques : CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 414

Annexe 1-III : Les conduites en bande des éleveurs de l enquête en exploitation Nous recensons dans l échantillon 11 élevages avec une conduite en 7 bandes, ce qui correspond à la conduite la plus utilisée au niveau national (plus de 80 % des élevages). Il apparaît aussi 2 élevages avec des conduites en 5 et 6 bandes, des choix qui s avèrent cohérents avec des tailles moyennes d élevages et qui répondent plus favorablement à l organisation du travail depuis le passage à la semaine des 35 heures. Les 2 exploitations restantes ont une conduite en 21 bandes et rassemblent un effectif moyen de 447 truies (Tableau 1-III 1). Cette conduite est particulièrement appropriée aux grandes tailles d élevage car permet de réduire les effectifs de truies par bande. Tableau 1-III 1 : Conduites en bandes observées au sein des élevages enquêtés 7 bandes 5-6 bandes 21 bandes Total Effectif 11 2 2 15 Taille moyenne des élevages (effectifs de truies) 174 222 447 217 CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 415

Annexe 1-IV : Les quantités de déjections produites (enquête en exploitation) Les quantités moyennes de déjections produites au niveau national sont d environ 18 m 3 /truie pour les exploitations ayant uniquement du lisier (0 % fumier), celles de l échantillon sont proches de 17 m 3 /truie (Tableau 1-IV 1). Les quantités obtenues chez les éleveurs de la zone froide sont supérieures de plus de 2 m 3 /truie. Bien que les effectifs soient faibles et que certains éleveurs aient du mal à estimer leur production de lisier, cette variabilité entre les zones peut aussi s expliquer par l utilisation de lactosérum en zone froide comme source d alimentation (taux de dilution élevé avec des valeurs supérieures à 4). Tableau 1-IV 1 : Quantités de déjections produites selon la localisation géographique Moyenne Ecart-type Mini Maxi Quantité annuelle de déjections produites (en m 3 de lisier/exploitation) 3 751 2 345 1 000 9 000 Zone tempérée (en m 3 /truie) 16,2 3,7 10,1 19,5 Zone intermédiaire (en m 3 /truie) 16,2 7,3 9,3 23,9 Zone froide (en m 3 /truie) 18,4 7,0 12,4 27,2 Total échantillon (en m 3 /truie) 16,9 5,6 9,3 27,2 Concernant la part de déjections potentiellement utilisable sur l exploitation pour produire de l énergie, les éleveurs ont répondu : - 100 % des déjections pour 5 éleveurs enquêtés, - 50 % pour 2 éleveurs enquêtés, - 0 % pour 8 éleveurs qui déclarent avoir besoin du lisier pour fertiliser leurs terres ou pour alimenter leur station de traitement. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 416

Annexe 1-V : L implantation et l âge des bâtiments (enquête en exploitation) IMPLANTATION Les données concernant l implantation des bâtiments et leur exposition par rapport au vent sont présentées dans le tableau ci-dessous selon leur localisation géographique. On dénombre dans l échantillon un total de 80 bâtiments. Les plus exposés au vent sont majoritairement situés en zone froide, sans protection réelle (absence de haie ). Ils sont principalement localisés en zone de montagne. Tableau 1-V 1 : Implantation des bâtiments et exposition au vent Très exposés au vent Moyennement exposés Très protégés Nombre total de bâtiments Zone tempérée 4 26 4 34 Zone intermédiaire 1 12 14 27 Zone froide 7 10 2 19 Total 12 48 20 80 AGE L ancienneté des bâtiments est évaluée, soit à partir de la date de construction des bâtiments, soit à partir de la date de dernière rénovation (concernant l isolation générale du bâtiment). Par exemple, un bâtiment construit en 1980 et dont l isolation a été refaite en 2000 sera considéré comme ayant 6 ans d âge. Les élevages enquêtés représentent un total de 95 bâtiments, d une ancienneté moyenne de 14 ans. On observe dans le tableau B que les bâtiments les plus anciens abritent le stade physiologique verrateriegestantes et que les plus récents sont ceux de quarantaine et de post-sevrage. Par ailleurs, il semble que les bâtiments situés dans la zone froide soient en moyenne plus anciens et moins rénovés sur l isolation que ceux situés dans les autres zones. Remarque Une exploitation peut présenter plusieurs bâtiments pour un même stade physiologique (exemple : 2 bâtiments de verraterie-gestantes ou 5 bâtiments d engraissement au sein d une même exploitation). A l opposé, un bâtiment peut abriter à lui seul plusieurs stades physiologiques, ce qui explique les effectifs différents des Tableau 1-V 1 et Tableau 1-V 2. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 417

Tableau 1-V 2 : Année de construction ou de dernière rénovation des bâtiments effectifs, moyenne et mini-maxi Quarantaine Verraterie- Gestante Mater. Postsevrage Eng. Total Zone tempérée n = 2 1998 (1996-2001) n = 8 1993 (1986-2001) n = 8 1990 (1984-2001) n = 8 1996 (1976-2005) n = 12 1991 (1973-2002) n = 38 1993 (1973-2005) Zone intermédiaire n = 4 1997 (1992-2001) n = 6 1991 (1976-1998) n = 7 1993 (1981-1998) n = 8 1995 (1988-2000) n = 9 1992 (1984-2001) n = 34 1993 (1976-2001) Zone froide n = 2 1995 (1991-2000) n = 6 1983 (1971-1993) n = 5 1988 (1979-1998) n = 5 1997 (1996-1998) n = 5 1996 (1995-1998) n = 23 1991 (1971-2000) Total n = 8 1997 (1991-2001) n = 20 1989 (1971-2001) n = 20 1991 (1981-2001) n = 21 1996 (1976-2005) n = 26 1992 (1973-2002) n = 95 1992 (1971-2005) CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 418

Annexe 1-VI : La gestion de la ventilation et du chauffage (enquête exploitation) Tableau 1-VI 1 : Consignes de ventilation et de chauffage en maternité Consigne de ventilation (en C) Consigne de chauffage (en C) Relevées sur l échantillon Zone tempérée 22 à 21 28 à 25 Zone intermédiaire 25 à 22 28 à 25 Zone froide 24 à 22 23 à 22 Total 24 à 22 27 à 24 Consigne de ventilation (en C) Consigne de chauffage (en C) Préconisées par l IFIP 24 à 22 26 à 23 * * avec une consigne de chauffage pour le nid à porcelets de 30 C Les puissances de chauffage recommandées en maternité sont de 250 watts par truie pour une case de mise bas sans nid à porcelets et de 150 watts avec une niche couverte. En zone froide, le chauffage devrait être augmenté de 50 à 100 % pour répondre aux besoins des animaux, ce qui n est pas observé dans le Tableau 1-VI 2. Tableau 1-VI 2 : Puissances de chauffage installées en maternité Relevées sur l échantillon Zone tempérée 209 Zone intermédiaire 202 Zone froide 253 Total 221 Puissance de chauffage en maternité (en W / portée) Préconisées par l IFIP* 150 (niche couverte ou chauffage localisé) 250 (nid non couvert) * valeurs établies pour des climats tempérés, en zone froide ajouter un chauffage d ambiance en maternité Les puissances de chauffage installées en post-sevrage sont dans l ensemble suffisantes. Pour les zones tempérées et froides elles correspondent à celles préconisées par l IFIP. Elles semblent néanmoins inférieures aux besoins en zone intermédiaire mais la présence de paille chez certains éleveurs peut expliquer ces valeurs plus faibles. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 419

Tableau 1-VI 3 : Puissances de chauffage installées en post-sevrage Puissance de chauffage en post-sevrage (en W / place) Relevées sur l échantillon Zone tempérée 34,5 Zone intermédiaire 17,0 Zone froide 43,5 Total 28,6 Préconisées par l IFIP* 20 (avec niche paillée) 30 (sans niche) * valeurs établies pour des climats tempérés, en zone froide ajouter 50 à 100 % CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 420

Annexe 1-VII : L isolation des bâtiments de l enquête en exploitation Tableau 1-VII 1 : Niveau d isolation des bâtiments Stade physiologique Quarantaine Verraterie - gestantes Maternité Post-sevrage Engraissement Niveau d isolation selon éleveur Zone A Zone B Zone C - 14%A+ 57%B + 29%C 25%B + 75%D 33%A + 33%B + 33%D 100%B 20%B + 60%C + 20%D 100%B 29%A + 57%B + 14%D 29%A + 57%B + 14%C 20%A + 60%B + 20%C 25%A + 63%B + 12%C 17%A + 58%B + 17%C + 8%D 11%A + 78%B + 11%C 20%A + 80%B 40%A + 60%B Légende : niveau d isolation A = très bon ; B = bon ; C = moyen ; D = très moyen CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 421

Annexe 1-VIII : Les énergies utilisées par les éleveurs de l enquête en exploitation 1/ Sources et coûts énergétiques L électricité est utilisée par l ensemble des éleveurs enquêtés. Les 14 éleveurs ayant un groupe électrogène l alimentent au fioul, 2 éleveurs disposent d une chaudière au fioul et 3 d une chaudière au gaz (Tableau 1-VIII 1). Tableau 1-VIII 1 : Sources utilisées selon la zone géographique (en effectifs) Electricité EDF Groupe électrogène Chaudière au fuel Chaudière au gaz Zone tempérée 5 4 0 1 Zone intermédiaire 5 5 0 1 Zone froide 5 5 2 1 Total 15 14 2 3 Le coût moyen des énergies (Tableau 1-VIII 2) est obtenu à partir de la consommation annuelle relevée pour chaque exploitation et des factures HT correspondant à l année 2005. Le prix hors toutes taxes (HTT) n inclut pas la CSPE (qui équivaut à 0,0045 HT / kwh) ni les taxes locales. Les taxes locales peuvent se situer entre 0 et 20 % du prix de l'électricité hors TVA. Le coût moyen du kwh à partir des différentes sources énergétiques est le suivant : - pour l électricité, il est de 5,6 c, - pour le fioul, il équivaut à 5,4 c (en considérant 9,85 kwh/l de fioul à un prix de 0,53 le litre), - pour le gaz, il est de 6,9 c (en considérant 12,88 kwh/kg de propane à un prix de 0,89 par kg). Tableau 1-VIII 2 : Coût énergétique selon la zone géographique Prix du kwh électrique en HTT Prix du litre de fioul en HT Prix du Kg de gaz en HT Zone tempérée 0,049 0,46 0,89 Zone intermédiaire 0,055 0,50 1,00 Zone froide 0,065 0,59 0,79 Total 0,056 (n=15) 0,53 (n=9) 0,89 (n=3) CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 422

2/ Abonnement électrique Le tarif jaune EJP est l abonnement électrique le plus rencontré (chez 12 exploitants). Le tarif bleu est choisi par les 3 autres éleveurs ayant aussi souscrit à l option Tempo. La puissance EDF souscrite est en moyenne égale à 58 kva avec des valeurs allant de 18 à 120 kva (Tableau 1-VIII 3). Cela correspond aussi à une moyenne de 0,29 kva par truie présente et sa suite. Ces puissances sont positivement corrélées à la taille de l exploitation (r=0,55) et particulièrement liées à la présence d ateliers FAF et de traitement de lisier très consommateurs d énergie. Ces annexes sont présentes chez des élevages disposant respectivement de 70 kva et 105 kva en moyenne. Lien entre puissance souscrite EDF et puissance du groupe électrogène La puissance moyenne du groupe électrogène dans l échantillon est de 75 kva. Seuls 3 éleveurs ont une puissance du groupe inférieure à la puissance souscrite chez EDF et n ont peut-être pas le contrat approprié à leurs besoins. Ils sont tous les 3 en tarif jaune et pour 2 d entre eux ont souscrit à l option EJP. Tableau 1-VIII 3 : Puissances souscrites et installées selon la zone géographique (en kva) Puissance EDF souscrite Puissance moyenne du groupe électrogène Caractéristiques Zone tempérée 78,0 98,0 2 stations + 1 FAF Zone intermédiaire 68,4 67,5 1 FAF Zone froide 27,6 55 1 FAF Total 58,0 75,4 2 stations + 3 FAF 3/ Les consommations énergétiques globales 3.1 - Electricité Quelques ajustements ont été réalisés au niveau des calculs de consommations d électricité : - pour les naisseurs-engraisseurs partiels, la part de consommation des porcs vendus avant l âge normal d abattage a été ajoutée, - pour les éleveurs ayant une FAF ou une station de traitement, la part des consommations liées à ces annexes a été retranchée. Malgré ces ajustements il est très important d interpréter ces données avec beaucoup de précautions dans la mesure où elles ne concernent que 15 élevages. On observe, dans la Figure 1-VIII 1, que les plus fortes consommations électriques sont obtenues non pas chez les éleveurs de la zone froide mais chez les éleveurs situés en zone tempérée. L utilisation d autres sources d énergie (gaz et fioul), le choix des équipements de chauffage et le niveau d automatisation sont autant d éléments explicatifs à prendre en compte pour justifier ces résultats. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 423

Consommation en kwh/truie 1000 n = 5 n = 5 n = 5 800 802 maxi 600 589 572 moyenne mini 400 200 0 Zone A Zone B Zone C Figure 1-VIII 1 : Répartition des consommations électriques selon les zones géographiques La consommation électrique moyenne est de 655 kwh/truie pour l échantillon, soit l équivalent de 35 kwh/porc produit ou encore de 0,28 kwh/kg de poids vif (Tableau 1-VIII 4). Tableau 1-VIII 4 : Consommations électriques selon la zone géographique Consommation en kwh/truie et sa suite * Consommation en kwh/porc produit Consommation en kwh/kg de poids vif Zone tempérée 802 41 0,34 Zone intermédiaire 589 30 0,26 Zone froide 572 27 0,23 Total 655 32 0,28 * ont été enlevées les consommations liées aux FAF et stations de traitement Les éleveurs de la zone froide semblent être plus sensibles aux tarifs heures pleines / heures creuses (HP/HC) puisqu ils consomment plus de deux fois plus d électricité en heures creuses, pour lesquelles le tarif est le moins cher (Tableau 1-VIII 5). En zone tempérée nous avons une tendance inversée avec plus de 60 % de la consommation en heures pleines. Il est néanmoins important d indiquer que les éleveurs en tarif jaune EJP n ont la tarification HP/HC qu en été, contrairement au tarif bleu pour lequel cette tarification s applique toute l année. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 424

Tableau 1-VIII 5 : Détail des consommations électriques selon la localisation géographique Effectifs bleu Tarif souscrit jaune Consommation en kwh/truie Heure Creuse Consommation en kwh/truie Heure Pleine Zone tempérée 5 1 4 201 350 Zone intermédiaire 2 0 5 172 161 Zone froide 3 2 3 392 173 Ensemble 10 3 12 252 259 3.2 - Fioul Le fioul est utilisé dans les 3 zones géographiques pour alimenter le groupe électrogène. Sa consommation varie selon le niveau d utilisation et selon la taille du groupe électrogène. La consommation la plus élevée apparaît pour les éleveurs de la zone intermédiaire avec une valeur de 162 kwh/truie (Figure 1-VIII 2). Consommation en kwh/truie 300 n = 5 n = 3 n = 4 200 100 133 162 140 maxi moyenne mini 0 Zone A Zone B Zone C Figure 1-VIII 2 : Répartition des consommations de fioul pour alimenter le groupe électrogène selon les zones géographiques La consommation moyenne de fioul est de 14,4 litres/truie, soit environ 142 kwh/truie, ou 7 kwh/porc produit ou encore 0,06 kwh/kg de poids vif (Tableau 1-VIII 6). Les consommations de fioul sont données en kwh selon l équivalence : 1 litre = 9,85 kwh (PCI) CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 425

Tableau 1-VIII 6 : Consommation de fioul pour le groupe électrogène Fioul groupe électrogène Effectifs Consommation en kwh/truie et sa suite Consommation en kwh/porc produit Consommation en kwh/kg de poids vif Zone tempérée 5 133 6,2 0,06 Zone intermédiaire 3 162 8,6 0,07 Zone froide 4 140 6,6 0,06 Total 11 142 7,0 0,06 Le fioul peut aussi être consommé pour alimenter une chaudière. Seuls deux éleveurs situés dans la zone froide sont équipés d une chaudière au fioul. Leur consommation s élève en moyenne à 483 kwh/truie, soit 24 kwh/porc produit, soit 0,21 kwh/kg de poids vif (Tableau 1-VIII 7). Tableau 1-VIII 7 : Consommation de fioul pour la chaudière Fioul chaudière Effectifs Consommation en kwh/truie et sa suite Consommation en kwh/porc produit Consommation en kwh/kg de poids vif Zone tempérée 0 - - - Zone intermédiaire 0 - - - Zone froide 2 483 24,2 0,21 3.3 - Gaz Seuls trois éleveurs sont équipés d un chauffage au gaz (Tableau 1-VIII 8). Ils se répartissent sur les trois zones géographiques et utilisent le propane soit comme principale source de chaleur, soit en complément à un chauffage électrique. La consommation moyenne est de 3,3 tonnes de propane/an, ce qui équivaut à 263 kwh/truie, soit l équivalent de 12,9 kwh/porc produit ou encore de 0,12 kwh/kg de poids vif. Les consommations de gaz propane sont données en kwh selon l équivalence : 1 kg = 12,88 kwh (PCI) CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 426

Tableau 1-VIII 8 : Consommation de gaz propane selon la zone géographique Gaz chaudière Effectifs Consommation en kwh/truie et sa suite Consommation en kwh/porc produit Consommation en kwh/kg de poids vif Zone tempérée 1 193 9,7 0,09 Zone intermédiaire 1 198 9,7 0,09 Zone froide 1 400 19,5 0,17 Total 3 263 12,9 0,12 3.4 - Bilan des consommations et des coûts énergétiques Consommations Si l on considère la consommation énergétique globale des quinze exploitations, c est-à-dire en cumulant l ensemble des sources d énergie utilisées, nous obtenons une moyenne de 885 kwh/truie, ou 43 kwh/porc produit, ou encore 0,38 kwh/kg de poids vif (Tableau 1-VIII 9). Cette valeur est inférieure à celle obtenue chez les naisseurs-engraisseurs de l enquête postale (983 kwh par truie présente et 48 kwh par porc produit). Ces résultats s expliquent à la fois par les effectifs limités de l enquête en exploitation et par les caractéristiques techniques des élevages enquêtés : - la distribution d aliment sous forme automatisée est plus fréquente chez les éleveurs de l enquête postale (80 %) comparativement aux éleveurs de l enquête en exploitation (65 %) - la proportion d éleveur sur paille est plus importante chez les éleveurs de l enquête en exploitation (7 %) contre 3,5 % pour l échantillon de l enquête postale. Les zones tempérées et froides sont celles qui génèrent les plus fortes consommations dans les exploitations, avec des valeurs oscillant autour de 965 kwh/truie. Par déduction, la zone intermédiaire apparaît comme celle ayant les plus faibles consommations énergétiques. Ce constat n est pas cohérent si l on considère uniquement le facteur climatique puisque les températures de cette zone sont intermédiaires avec celles des deux autres zones. Par ailleurs, le fait d avoir des bâtiments sur paille, sans ventilateur et pour certains sans chauffage pourrait expliquer ces faibles consommations énergétiques. En effet, l éleveur ayant la plus faible consommation (336 kwh/truie) est situé en zone intermédiaire avec des bâtiments de post-sevrage et de verraterie-gestantes sur paille, sans chauffage, ni ventilation dynamique. La distribution de l aliment en verraterie-gestantes est sous forme manuelle. Il est important de préciser que l énergie indirecte n est pas comptabilisée dans cette étude, elle correspondrait ici à la fabrication de la paille (semis, apports d engrais, travail des terres ), aux transports de paille (des terres jusqu aux bâtiments et distribution dans les salles) et enfin au raclage des salles. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 427

Tableau 1-VIII 9 : Consommation énergétique totale selon la zone géographique Consommation en kwh/truie et sa suite * Consommation en kwh/porc produit Consommation en kwh/kg de poids vif Zone tempérée 973 114 46 5,9 0,41 0,05 Zone intermédiaire 726 256 37 16,8 0,32 0,15 Zone froide 957 315 46 15,8 0,40 0,15 Total 885 254 43 13,5 0,38 0,12 * ont été enlevées les consommations liées aux FAF et stations de traitement Ecarttype Ecarttype Ecarttype Si l on considère la consommation énergétique globale de l échantillon, y compris les annexes (FAF et stations), la moyenne est de 925 kwh/truie avec une part très importante pour l électricité (75 %) et des parts de 19 % pour le fioul et 6 % pour le gaz. Fioul chaudière 7% Electricité FAF 2% Gaz 6% Electricité Station de traitement 2% Fioul groupe électrogène 12% Electricité bâtiment 71% Total échantillon : 925 kwh/truie présente Figure 1-VIII 3 : Répartition des sources d énergie dans la consommation totale (y compris FAF et stations de traitement) La Figure 1-VIII 4 permet d analyser la répartition des énergies utilisées selon la zone géographique. Il apparaît que la part de l électricité est prépondérante quelle que soit la zone géographique, 77 % en zones A et B et 59 % en zone C. Les deux sources d énergie gaz et fioul sont majoritairement représentées dans la zone froide (40 %) pour alimenter les équipements de chauffage et le groupe électrogène. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 428

Fioul groupe électrogène 13% Electricité FAF 1% Gaz 4% Electricité Station 5% Electricité bâtiment 77% Zone A : 1 045 kwh/truie présente Fioul groupe électrogène 13% Gaz 5% Electricité FAF 5% Electricité bâtiment 77% Zone B : 761 kwh/truie présente Fioul chaudière 20% Gaz 8% Electricité FAF 1% Electricité bâtiment 59% Fioul groupe électrogène 12% Zone C : 968 kwh/truie présente Figure 1-VIII 4 : Répartition des consommations énergétiques selon la localisation géographique 3.4 - Coûts énergétiques Le coût moyen de l énergie s élève à 57 /truie, ou à 2,78 /porc produit, ou encore à 0,024 /kg de poids vif (Tableau 1-VIII 10). Les éleveurs de la zone froide ont le coût énergétique le plus élevé rapporté à la truie, ensuite ceux de la zone tempérée puis ceux de la zone intermédiaire. Concernant l importance du poste énergie sur le total des charges, 9 éleveurs déclarent n en avoir aucune idée. Les 6 autres ayant répondu à cette question l évaluent selon les cas entre 10 et 60 % des charges diverses, c est-à-dire les charges intégrant à la fois l énergie, l eau, les frais vétérinaires Sur un coût de production moyen de 1,31 /kg de carcasse (Le Porc Par Les Chiffres, ITP 2005), l alimentation pèse 60% de ce coût, la main-d œuvre 15 % et les charges diverses 10 %. Les charges diverses étant égales à 0,132 /kg de carcasse, la part de l énergie obtenue dans cette étude est d environ 20 % de ces charges diverses. L énergie correspond aussi à 2,4 % du coût de production total. Tableau 1-VIII 10 : Coût énergétique total selon la zone géographique Coût en /truie et sa suite * Coût en /porc produit Coût en /kg de poids vif Ecarttype Ecarttype Ecarttype Zone tempérée 57 10,7 2,70 0,60 0,024 0,005 Zone intermédiaire 49 18,5 2,48 1,15 0,022 0,010 Zone froide 65 18,7 3,16 0,99 0,027 0,009 Total 57 16,8 2,78 0,92 0,024 0,008 * les consommations liées aux FAF et stations de traitement ont été enlevées CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 429

Pour un élevage naisseur-engraisseur de taille moyenne de 172 truies, qui correspond à la moyenne nationale (source IFIP, données 2005), le coût de l énergie représente pour l éleveur un total de 9 804. La répartition des coûts énergétiques au sein de l échantillon est présentée dans la Figure 1-VIII 5. La part de l électricité est de 65 %, celle du fioul de 28 % (groupe électrogène et chaudière) et celle du gaz de 7 %. Gaz 7% Electricité FAF 2% Electricité Station de traitement 2% Fioul chaudière 7% Fioul groupe électrogène 21% Electricité bâtiment 61% Total échantillon : 57,02 par truie présente Figure 1-VIII 5 : Répartition des sources d énergie dans le coût énergétique totale La Figure 1-VIII 6 permet d analyser la répartition des coûts énergétiques selon la zone géographique. La part de l électricité est toujours prépondérante, viennent ensuite le fioul puis le gaz, essentiellement présents dans les zones intermédiaire et froide. Electricité FAF 1% Gaz 5% Electricité Station 5% Gaz 7% Electricité FAF 4% Electricité FAF 2% Gaz 8% Fioul groupe électrogène 20% Ele ctr icité bâtiment 69% Fioul groupe électrogène 23% Electricité bâtiment 67% Fioul chaudière 18% Electricité bâtiment 54% Zone A : 57 /truie présente Zone B : 49 /truie présente Fioul groupe électrogène 18% Zone C : 65 /truie présente Figure 1-VIII 6 : Répartition des coûts énergétiques selon la localisation géographique CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 430

Tableau 1-VIII 11 : Coûts et consommations de chacune des sources énergétiques présentes dans les bâtiments d élevage Sources d énergie Effectifs Consommation en kwh/truie Coût en /truie Electricité 1 15 655 34,1 Electricité FAF 2 3 103 5,8 Electricité station de traitement 3 2 140 6,6 Fioul groupe électrogène 11 142 15,8 Fioul chaudière 2 483 30,2 Gaz 3 263 18,5 Légende : 1 FAF et station de traitement déduites 2 éleveurs avec FAF uniquement 3 éleveur avec station de traitement uniquement CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 431

Annexe 1-IX : Description détaillée des pratiques de chauffage et de ventilation Chauffage et ventilation en maternité Le chauffage le plus présent en maternité est la lampe infrarouge de 175 W avec une occurrence de 50 % sur l échantillon d élevages avec des truies. Un quart de ces élevages utilisent des plaques électriques avec en moyenne l appoint d une lampe et demie par case en phase de mise bas. Neuf élevages utilisent des plaques à eau chaude ; un d entre eux n a pas recours à des lampes supplémentaires à la mise bas. Cette dernière pratique représente un risque vis-à-vis de la mortalité néonatale des porcelets. Tableau 1-IX 1 : Effectifs d'élevages selon le type d'appareil de chauffage lampes IR seules plaques élec + lampes à la MB plaques eau chaude + lampes à la MB plaques eau chaude seules N 4 2 2 - NE 11 6 6 - NEP 14 6 0 - Ensemble 29 14 8 1 Au sein de l échantillon, la puissance des plaques électriques est moyenne de 138 W et celle des lampes infrarouges de 180 W. Les paramètres de régulation de la ventilation et du chauffage sont conformes aux recommandations. La consigne de chauffage en maternité se situe en moyenne à 31 C à la mise bas et évolue jusqu à 27 C pendant la phase d allaitement. Dans le même temps, la consigne de ventilation passe de 23,2 C à la mise bas à 22 C au sevrage. Les éleveurs qui utilisent des lampes électriques seulement paramètrent la consigne de ventilation en début de mise bas à 1 C au-dessus de cette moyenne pour se situer à 21,6 C au sevrage. Tableau 1-IX 2 : Paramètres de consigne de chauffage et de ventilation en maternité Nombre de réponses Tcc* début (en C) Tcc fin (en C) Tcv* début (en C) Tcv fin (en C) Lampes IR seules 18 30,3 26,4 24,4 21,6 Plaques électriques + lampes 8 32 27,7 23,7 22,7 Plaques eau chaude + lampes 4 33 27,5 21,8 21,8 Ensemble 30 31 27 23,2 22 * Tcc : température consigne chauffage ; Tcv : température consigne ventilation Les paramètres de consigne de chauffage et de ventilation sont proches en moyenne pour les trois zones géographiques identifiées. Les consignes de ventilation et de chauffage semblent néanmoins CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 432

plus faibles en fin de période de présence des truies en maternité, ce qui suppose des températures plus froides. Tableau 1-IX 3 : Incidence de la région sur les paramètres de chauffage et de ventilation en maternité Nombre de réponses Tcc début (en C) Tcc fin (en C) Tcv début (en C) Tcv fin (en C) Zone tempérée 8 30,8 27,5 24,0 22,6 Zone intermédiaire 14 30,1 26,4 23,1 21,5 Zone froide 5 30,2 25,6 23,4 20,1 Tcc : température consigne chauffage ; Tcv : température consigne ventilation Chauffage et ventilation en nurserie Trente quatre éleveurs déclarent exploiter une nurserie dans leur chaîne de bâtiments. Au sein de ce groupe, le chauffage est présent sous forme de radiants standards pour 42 % des situations. Les radiants halogènes appelés également radiants «infrarouge court» (IRC) constituent le second type de chauffage le plus rencontré. Les lampes infrarouges ainsi que les plaques électriques ou à eau chaude sont également cités à une fréquence plus limitée. Figure 1-IX 1 : Répartition des appareils de chauffage rencontrés en nurserie (tous types d élevage confondus) (n = 34) plaques électriques 11% plaques eau chaude 13% lampes IR 16% radiant halogènes 18% radiants standards 42% La puissance moyenne des appareils de chauffage électrique installés est de 34 W par porcelet. Cela est conforme aux recommandations habituelles. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 433

Tableau 1-IX 4 : Paramètres de consigne de chauffage et de ventilation rencontrés en nurserie Nombre de réponses Tcc début (en C) Tcc fin (en C) Tcv début (en C) Tcv fin (en C) NE 16 27,8 24,8 27,4 25,0 NEP 11 28,9 25,4 28,2 24,6 Ensemble 31 28,2 25,2 27,6 24,9 Tcc : température consigne chauffage ; Tcv : température consigne ventilation En début de phase de nurserie, la consigne de chauffage est fixée à 28,2 C pour une consigne de ventilation de 27,6 C. Chauffage et ventilation en post-sevrage Le chauffage est assuré en post-sevrage par des radiants électriques standards dans les trois quarts des cas. Dans les autres situations, les appareils rencontrés sont à parts égales, les lampes infrarouges et les radiants halogènes. Dans les quelques cas particuliers où le chauffage par eau chaude est présent, celui-ci est assuré par des ailettes. Tableau 1-IX 5 : Appareils de chauffage rencontrés en post-sevrage selon l orientation de l atelier (en effectifs d élevage) lampes IR radiants standards radiants halogènes plaques électriques ou eau chaude NE 1 9 0 0 NEP 3 8 3 0 PSE 0 8 1 0 Ensemble 4 25 4 0 Les appareils de chauffage électrique installés en post-sevrage représentent une puissance moyenne de 36 W par porcelet, ce qui est conforme aux recommandations. Cette puissance apparaît en tendance un peu supérieure à la moyenne pour le groupe des naisseurs-engraisseurs partiels et un peu inférieure à cette moyenne pour les post-sevreurs-engraisseurs. Les élevages situés dans la zone intermédiaire (zone B) présentent une puissance de chauffage par porcelet légèrement inférieure à la moyenne tandis que ceux de la zone froide montrent une puissance supérieure d environ 30 %, ce qui cohérent du fait des écarts de conditions climatiques. Sur ce critère, la dispersion est sensible. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 434

Tableau 1-IX 6 : Puissance de chauffage installée en post-sevrage selon l orientation de l atelier Nombre de réponses Moyenne (en W / porcelet) Mini NE 26 37 17 72 PSE 5 32 16 50 Ensemble 31 36 8 72 Maxi Tableau 1-IX 7 : Incidence de la zone géographique sur la puissance de chauffage dans les élevages naisseurs-engraisseurs Nombre de réponses Moyenne (en W / porcelet) Mini Zone tempérée 11 35 16 50 Zone intermédiaire 6 28 17 40 Zone froide 10 47 25 72 Maxi Les paramètres de ventilation sont en moyenne conformes aux préconisations habituelles avec une consigne de ventilation de 27,2 C en début de post-sevrage et de 23,8 C en fin de post-sevrage. La consigne de chauffage se situe à un niveau semblable, à 27,2 C en moyenne. Cette coordination entre le chauffage et la ventilation est a priori de nature à favoriser une maîtrise des dépenses de chauffage à ce stade. Tableau 1-IX 8 : Paramètres de consigne de chauffage et de ventilation rencontrés en post-sevrage Nombre de réponses Tcc début (en C) Tcc fin (en C) Tcv début (en C) Tcv fin (en C) NE 17 27,1 23,8 27,1 23,8 NEP 16 27,5 23,6 27,6 23,5 PSE 7 26,8 24,6 27,4 24,7 Ensemble 40 27,2 23,8 27,3 23,9 Tcc : température consigne chauffage ; Tcv : température consigne ventilation Toutefois, ces moyennes cachent de grandes différences de pratiques au sein de l échantillon. En effet, pour 12 élevages, la température de consigne de chauffage est supérieure à la consigne de ventilation et pour 12 autres, cet écart est négatif. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 435

Tableau 1-IX 9 : Coordination chauffage ventilation en début de post-sevrage Nombre de réponses Tcc > Tcv 12 Tcc = Tcv 11 Tcc < Tcv 12 Légende : Tcc : température consigne chauffage Tcv : température consigne ventilation Par ailleurs, l analyse de la comparaison des paramètres de ventilation et de chauffage selon les zones géographiques fait apparaître que les consignes de chauffage et de ventilation sont en moyenne légèrement inférieures à la moyenne pour la zone «froide». Tableau 1-IX 10 : Incidence de la zone géographique sur les paramètres de consigne de chauffage et de ventilation rencontrés en post-sevrage Nombre de réponses Tcc début (en C) Tcc fin (en C) Tcv début (en C) Tcv fin (en C) Zone A 16 27,8 24,7 27,4 24,2 Zone B 11 27,2 23,2 27,6 23,5 Zone C 12 26,4 23,0 26,8 23,7 Tc : température consigne chauffage ; Tcv : température consigne ventilation Chauffage en engraissement Un tiers des éleveurs déclarent chauffer les salles d engraissement à l entrée des animaux. Pour la quasi-totalité d entre eux, l équipement utilisé est un générateur d air chaud excepté pour un éleveur qui a équipé ses salles d engraissement de chauffage par radiant halogène. Cette pratique du chauffage est motivée par des raisons sanitaires, d amélioration des performances et de porcelets légers à l entrée en engraissement. La durée du chauffage se situe entre 3 et 8 jours. CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 436

2. ANNEXES FILIERE AVICOLE Annexe 2-I : Corrélations entre coûts du gaz et performances d élevage Annexe 2-II : Extraits de tendances de marchés Annexe 2-III : Questionnaire postal Annexe 2-IV : Questionnaire exploitation Annexe 2-V : Les différents systèmes de ventilation Annexe 2-VI : Quelques repères sur les productions avicoles Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 437

Annexe 2-I : GRAPHIQUES DES ANALYSES DE CORRÉLATIONS ENTRE LE COUT DU GAZ ET LES PERFORMANCES D'ELEVAGE DANS DIFFERENTES CONFIGURATIONS D'ELEVAGES Analyse de corrélation en bâtiments "Louisiane" produisant du poulet "standard" POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots % saisie 9,00 8,00 7,00 6,00 5,00 4,00 3,00 2,00 1,00 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 Gaz /m² SAISIE Linéaire (SAISIE) % perte 12,00 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 Gaz /m² PERT Linéaire (PERT) coefficient correlation : 0,275 POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots 2,50 2,00 12,00 10,00 POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots IC 1,50 1,00 0,50 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 ICT Linéaire (ICT) coefficient correlation : 0,066 MPA /m² 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 MPA2 Linéaire (MPA2) coefficient correlation : -0,286 Gaz /m² Gaz /m² Frais vétérinaires /m² 1,40 1,20 1,00 0,80 0,60 0,40 0,20 POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 Gaz /m² VET2 Linéaire (VET2) coefficient correlation : 0,338 MB /m² POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots 9,00 8,00 7,00 6,00 MBR2 5,00 Linéaire (MBR2) 4,00 3,00 coefficient 2,00 correlation : -0,567 1,00 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 Gaz /m² POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots 350 300 IP 250 200 150 IP Linéaire (IP) coefficient correlation : -0,127 100 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 Gaz /m² Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 438

Analyse de corrélation en bâtiments "statique classique" produisant du poulet "standard" POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots % saisie 2,50 2,00 1,50 1,00 0,50 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 GAZ /m2 SAISIE Linéaire (SAISIE) % pertes 9,00 8,00 7,00 6,00 5,00 4,00 3,00 2,00 1,00 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 GAZ /m2 PERT Linéaire (PERT) coefficient correlation : 0,158 POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots IC 2,40 2,20 2,00 1,80 ICT 1,60 Linéaire (ICT) 1,40 1,20 coefficient 1,00 correlation : 0,301 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 GAZ /m2 MPA /m2 10,00 9,00 8,00 7,00 6,00 5,00 4,00 3,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 GAZ /m2 MPA2 Linéaire (MPA2) coefficient correlation : 0,098 POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots Frais vétérinaires /m2 1,40 1,20 1,00 0,80 0,60 0,40 0,20 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 GAZ /m2 VET2 Linéaire (VET2) coefficient correlation : - 0,044 MB /m2 7,00 6,00 5,00 4,00 3,00 2,00 1,00 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 GAZ /m2 MBR2 Linéaire (MBR2) coefficient correlation : - 0,312 POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots 350,00 300,00 IP 250,00 200,00 IP Linéaire (IP) 150,00 coefficient 100,00 correlation : 0,151 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 GAZ /m2 Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 439

Analyse de corrélation en bâtiments dynamiques produisant du poulet "standard" POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots % saisie 2,50 2,00 1,50 1,00 SAISIE Linéaire (SAISIE) % pertes 16,00 14,00 12,00 10,00 8,00 6,00 PERT Linéaire (PERT) 0,50 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 GAZ /m2 coefficient correlation : 0,043 4,00 2,00 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 GAZ /m2 coefficient correlation : 0,0401 POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots IC 2,30 2,20 2,10 2,00 1,90 1,80 1,70 1,60 1,50 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 GAZ /m2 ICT Linéaire (ICT) coefficient correlation : 0,038 MPA /m2 14,00 12,00 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 GAZ /m2 MPA2 Linéaire (MPA2) coefficient correlation : 0,082 POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots Frais vétérinaires /m2 2,50 2,00 1,50 1,00 0,50 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 VET2 Linéaire (VET2) coefficient correlation : 0,023 MB /m2 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00 0,00-2,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50-4,00 MBR2 Linéaire (MBR2) coefficient correlation : -0,131 GAZ /m2 GAZ /m2 POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots IP 400,00 350,00 300,00 IP 250,00 Linéaire (IP) 200,00 150,00 coefficient correlation : 0,222 100,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 GAZ /m2 Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 440

Analyse de corrélation en bâtiments "Louisiane" produisant de la dinde standard DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots % saisie 6,00 5,00 4,00 3,00 2,00 1,00 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 SAISIE Linéaire (SAISIE) coefficient correlation : -0,252 % pertes 20,00 18,00 16,00 14,00 12,00 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 PERT Linéaire (PERT) coefficient correlation : -0,024 GAZ /m2 GAZ /m2 DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots 3,30 3,10 2,90 25 20 IC 2,70 2,50 2,30 2,10 1,90 1,70 1,50 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 ICT Linéaire (ICT) coefficient de correlation : -0,044 MPA /m2 15 10 5 0 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 MPA2 Linéaire (MPA2) coefficient correlation : 0,032 GAZ /m2 GAZ /m2 DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots Frais vétérinaires /m2 4,00 3,50 3,00 2,50 2,00 1,50 1,00 0,50 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 VET2 Linéaire (VET2) coefficient correlation : 0,037 MB /m2 20 15 10 5 0 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00-5 MBR2 Linéaire (MBR2) coefficient correlation : -0,284 GAZ /m2 GAZ /m2 DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots IP 700 600 500 IP 400 Linéaire (IP) 300 200 coefficient correlation : - 0,222 100 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 GAZ /m2 Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 441

Analyse de corrélation en bâtiments "statiques classiques" produisant de la dinde "standard" DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots % saisie 9,00 8,00 7,00 6,00 5,00 4,00 3,00 2,00 1,00 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 SAISIE Linéaire (SAISIE) coefficient correlation : -0,340 % pertes 14,00 12,00 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 PERT Linéaire (PERT) coefficient correlation : -0,168 GAZ /m2 GAZ /m2 DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots IC 3,50 3,30 3,10 2,90 2,70 2,50 ICT 2,30 Linéaire (ICT) 2,10 1,90 1,70 coefficient 1,50 correlation : -0,271 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 GAZ /m2 MPA /m2 25,00 20,00 15,00 10,00 5,00 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 GAZ /m2 MPA2 Linéaire (MPA2) coefficient correlation : 0,261 DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots Frais vétérinaires /m2 4,50 4,00 3,50 3,00 2,50 2,00 1,50 1,00 0,50 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 VET2 Linéaire (VET2) coefficient correlation : 0,170 MB /m2 16,00 14,00 12,00 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00-2,000,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 MBR2 Linéaire (MBR2) coefficient correlation : -0,153 GAZ /m2 GAZ /m2 DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots IP 450,00 400,00 350,00 300,00 IP 250,00 Linéaire (IP) 200,00 150,00 coefficient 100,00 correlation : 0,321 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 GAZ /m2 Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 442

Analyse de corrélation en bâtiments dynamiques produisant de la dinde "standard" DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots 4,00 14,00 3,50 12,00 % saisie 3,00 2,50 2,00 1,50 1,00 0,50 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 SAISIE Linéaire (SAISIE) coefficient correlation : -0,193 % pertes 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 PERT Linéaire (PERT) coefficient correlation : -0,259 GAZ /m2 GAZ /m2 DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots 3,20 25 3,00 20 IC 2,80 2,60 2,40 2,20 2,00 0 1 2 3 4 5 GAZ /m2 ICT Linéaire (ICT) coefficient correlation : -0,287 MPA /m2 15 10 5 0 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 GAZ /m2 MPA2 Linéaire (MPA2) coefficient correlation : 0,172 DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots Frais vétérinaires /m2 4,00 3,50 3,00 2,50 VET2 2,00 1,50 Linéaire (VET2) 1,00 0,50 coefficient 0,00 correlation : 0,342 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 GAZ /m2 MB /m2 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 GAZ /m2 MBR2 Linéaire (MBR2) coefficient correlation : -0,243 DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots IP 600 550 500 450 IP 400 350 Linéaire (IP) 300 250 coefficient 200 correlation : -0,224 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 GAZ /m2 Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 443

Analyse de corrélation en bâtiments "Louisiane" produisant du poulet "label" POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots % saisie 1,80 1,60 1,40 1,20 1,00 0,80 0,60 0,40 0,20 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 Gaz /m² SAISIE Linéaire (SAISIE) coefficient correlation : - 0,099 % perte 6,00 5,00 PERT 4,00 Linéaire (PERT) 3,00 2,00 coefficient 1,00 correlation : - 0,238 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 Gaz /m² POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots IC 3,80 3,60 3,40 3,20 3,00 2,80 2,60 2,40 2,20 2,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 Gaz /m² ICT Linéaire (ICT) coefficient correlation : - 0,160 MPA /m² 15,00 14,00 13,00 12,00 11,00 10,00 9,00 8,00 7,00 6,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 Gaz /m² MPA2 Linéaire (MPA2) coefficient correlation : 0,126 POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots Frais vétérinaires /m² 0,60 0,50 VET2 0,40 Linéaire (VET2) 0,30 0,20 coefficient 0,10 correlation : 0,414 0,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 Gaz /m² MB /m² 13,00 12,00 11,00 MBR2 10,00 Linéaire (MBR2) 9,00 8,00 coefficient 7,00 correlation : - 0,196 6,00 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 Gaz /m² POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots 110 IP 100 90 80 IP Linéaire (IP) 70 60 50 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 coefficient correlation : 0,138 Gaz /m² Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 444

Analyse de corrélation en bâtiments "statique classique" produisant du poulet "label" POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots 6,00 14,00 5,00 12,00 % saisie 4,00 3,00 2,00 SAISIE Linéaire (SAISIE) % perte 10,00 8,00 6,00 4,00 PERT Linéaire (PERT) 1,00 0,00 coefficient correlation : -0,054 2,00 0,00 coefficient correlation : 0,070 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 Gaz /m² Gaz /m² POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots IC 5,00 4,50 4,00 3,50 3,00 2,50 2,00 1,50 1,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 Gaz /m² ICT Linéaire (ICT) coefficient correlation : -0,042 MPA /m² 20,00 18,00 16,00 14,00 12,00 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 Gaz /m² MPA2 Linéaire (MPA2) coefficient correlation : 0,443 POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots Frais vétérinaires /m² 2,500 2,000 1,500 1,000 0,500 0,000 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 VET2 Linéaire (VET2) coefficient correlation : 0,270 MB /m² 18,00 16,00 14,00 12,00 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 MBR2 Linéaire (MBR2) coefficient correlation : 0,040 Gaz /m² Gaz /m² POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ans radiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots IP 160 140 120 100 IP 80 Linéaire (IP) 60 40 coefficient correlation : 0,041 20 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 Gaz /m² Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 445

Annexe 2-II : EXTRAIT DE TENDANCE DES MARCHES N 99 DE SEPTEMBRE 2006 DYNAMIQUE DU PARC DE BATIMENTS DE PRODUCTION DE VOLAILLES DE CHAIR DE 1999 A 2005 La première enquête de l ITAVI sur l évolution du parc de bâtiments de production de volailles de chair portait sur les données de l année 1999. L enquête sur le parc 2005, réalisée au premier semestre 2006, constitue la septième édition de cette enquête annuelle. Sept années pas comme les autres, au cours desquelles le contexte avicole a considérablement évolué, entraînant des répercussions fortes sur la dynamique de l outil de production de la filière. Cet article propose de faire un retour sur cette période et de porter un regard sur les résultats de 2005 avec l éclairage des six années précédentes. I. Une dynamique générale du parc sous le signe du ralentissement des constructions et de la contraction du parc En 2005, le taux de construction de bâtiments de production de volailles de chair en filière organisée n a été que de 0,3 %, tandis que les superficies disparues s élevaient à 2,2 % du parc, d où un parc de bâtiments en repli net de l ordre de 1,9 %. Ces chiffres s inscrivent sans surprise dans la tendance des six dernières années. Depuis 7 ans, le ralentissement des constructions s est répété de manière très régulière chaque année (graphique 1). Les résultats de l année 2005 marque la poursuite de la tendance, avec une nouvelle baisse du taux de construction de 0,5 point entre 2004 et 2005, touchant ainsi le plus bas niveau mesuré depuis la création de l enquête. Graphique 1 Évolution des taux de construction et de disparition (tous bâtiments) entre 1999 et 2005 5.0% 4.0% 3.0% 2.0% 1.0% 0.0% -1.0% -2.0% -3.0% -4.0% -5.0% 3.6% -2.5% 3.1% -3.3% 2.8% -1.5% 1.8% -1.9% 1.0% -4.5% 0.8% -2.8% 0.3% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 constructions disparitions évolution nette -2.2% L évolution des taux de disparition n a pas connu une aussi grande régularité, car les disparitions de bâtiments sur ces sept dernières années ont été directement influencées par les plans successifs d aide à la cessation mis en œuvre par les pouvoirs publics, qui couvrent en totalité ou partiellement quatre années de notre période d enquête (plan de cessation 1999-2000 suite au rapport Perrin, puis plan de cessation 2003-2004). Durant ces années, le taux s est établit entre 3 et 4,5 % environ. Les autres années, le taux de disparition a avoisiné les 2 % (2002 et 2005). L année 2001 fait un peu exception, avec un taux de disparition plus bas que la moyenne (1,5 %), diminué par la conjoncture avicole exceptionnelle de cette année marquée par les reports de consommation faisant suite aux cas de vaches folles. En terme d évolution nette, le parc de bâtiments a affiché une légère croissance (à peine plus de 1 %) ou au moins un certain équilibre jusqu en 2002. A partir de 2003, la dynamique nette du parc s est résolument orientée à la baisse (autour de 2 %) sous l effet des deux plans de cessation (2003 et 2004) et de la forte baisse des constructions (2005). Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 446

Graphique 2 Évolution des taux de construction et de disparition par types de bâtiments entre 1999 et 2005 6.0% Evolution des taux de construction et disparition du parc "standard et certifié" de 1999 à 2005 4.0% 2.0% 0.0% 2.9% 2.2% 1.6% 0.9% 0.4% 0.4% 0.2% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005-2.0% -4.0% -2.7% -3.8% -1.6% -2.0% -3.2% -2.1% -6.0% -5.5% -8.0% 6.0% 5.0% 4.0% Evolution des taux de construction et disparition du parc "label et bio" de 1999 à 2005 5.1% 4.6% 5.4% 4.0% 3.0% 2.6% 2.0% 1.5% 1.0% 0.7% 0.0% -1.0% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005-1.0% -2.0% -3.0% -2.0% -1.7% -1.8% -2.2% -2.6% -2.0% -4.0% Evolution des taux de construction et disparition du parc "canard à rôtir" de 1999 à 2005 12.0% 10.0% 9.4% 8.0% 6.0% 4.0% 2.0% 0.0% -2.0% -4.0% -6.0% 4.6% 2.9% 1.7% 0.1% 0.0% 0.3% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005-1.8% -2.2% -2.0% -3.0% -4.0% -3.9% -4.9% constructions disparitions évolution nette II. Une dynamique propre à chaque type de bâtiments mais des tendances communes L observation de la dynamique du parc de production de volailles de chair par type de bâtiments (graphique 2) montre des points communs mais révèle également des évolutions très contrastées. Tout d abord, les tendances de fond sont partagées par l ensemble des types de bâtiments : depuis sept ans, les taux de construction sont orientés à la baisse, les taux de disparition restent stables hors des périodes de plan de cessation (pour les productions concernées par ces plans), et les différents parcs subissent une contraction nette depuis quelques années. Les différences portent essentiellement sur l ampleur et le rythme des évolutions qui se sont produites. Ainsi, les parcs de bâtiments «standard et certifié» et «canards à rôtir» connaissent un très faible taux de construction depuis 2003. Le ralentissement des constructions est intervenu plus tard pour le parc «label et biologique», puisqu il ne débute qu en 2002. Jusqu à cette date, les taux de construction étaient très élevés (pouvant dépasser les 6 %). La chute des constructions n en a été que plus brutale, puisqu en 2005 le taux de construction n a atteint que 0,7 %. L observation des taux de disparition confirme la stabilité des taux en dehors des dispositifs Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 447

exceptionnels qui augmentent logiquement les disparitions. Ainsi, en dehors des années de plan de cessation, le taux de disparition des bâtiments du parc «standard et certifié» avoisine les 2 %, de même que le taux de disparition des bâtiments du parc «label et bio» qui n était pas concerné pas les mesures d aide à la cessation. En terme d évolution nette, le parc «standard et certifié» n a pas connu d accroissement depuis sept ans : au mieux il a été à l équilibre (1999 et 2001), plus fréquemment il s est inscrit en contraction forte comme en 2003 (- 5,5 %). A contrario, le parc «label et bio» a poursuivi sa croissance jusqu en 2003, mais se contracte depuis deux ans. La dynamique du parc «canard à rôtir» montre une tendance intermédiaire entre les parcs «standard et certifié» et «label et bio», avec le maintien d une croissance du parc jusqu en 2001, et depuis une contraction sensible. Estimation du parc au (rétropolée) Si on raisonne les évolutions en valeur absolue (tableau 1), on peut estimer qu entre le 1 er janvier 2000 et le 1 er janvier 2005 les superficies des bâtiments de production de volailles de chair ont diminué d environ 700 000 m². Les superficies consacrées aux productions «standard et certifiées» ont payé le plus fort tribut à cette baisse, avec près de 1,1 million de m² fermés. Dans le même intervalle de temps les superficies de production «label et bio» ont connu un accroissement estimé à près de 360 000 m², mais qui masque deux périodes très distinctes (croissance jusqu en 2003, repli depuis). Quant au parc de production de «canard à rôtir», sa contraction entre début 2000 et début 2005 reste finalement modeste (moins de 15 000 m²). Tableau 1 - Évolution nette des superficies entre 2000 et 2004 selon le type de bâtiments 01/01/2000 01/01/2001 01/01/2002 01/01/2003 01/01/2004 01/01/2005 Variation cumulée sur 5 ans parc Français 15 564 302 15 533 174 15 735 105 15 719 370 15 184 911 14 859 954-704 348 parc "standard et certifié" 10 828 604 10 655 346 10 658 543 10 541 299 10 014 234 9 753 864-1 074 740 parc "label et bio" 3 930 188 4 040 233 4 218 003 4 310 799 4 328 042 4 289 090 358 902 parc "canard à rôtir" 831 942 869 379 875 465 872 838 839 670 816 999-14 942 III. Des dynamiques régionales contrastées, mais des parcs de nouveau en contraction dans la plupart des régions en 2005 Les dynamiques régionales sont directement influencées par la proportion des différents types de bâtiment dans chaque région. C est ainsi que le parc de la région Bretagne (graphique 3), dont plus de 80 % des superficies sont constituées de bâtiments de type «standard et certifié», a été chaque année en réduction depuis l origine de cette enquête. Le parc breton a été très impacté par les différents plans d aide à la cessation d activité avicole. Dans le même temps, les taux de construction ont décliné dès 2001. En 2005, la quasi absence de construction (0,1 %) n a pas permis de compenser des disparitions qui sont pourtant revenues à un taux moyen (1,9 %). Le parc régional a donc continué de se contracter. Le parc de la région Pays de la Loire a mieux résisté pendant plusieurs années, conservant une croissance située entre 0,5 et 1 % quelle que soit la conjoncture. Le bon équilibre des différents types de bâtiment dans la région a longtemps permis de maintenir une croissance minimale, l important parc «label et bio» venant compenser les pertes de superficies du parc «standard et certifié». Mais ce fragile équilibre s est brisé en 2003 sous l effet conjugué de la détérioration de la situation du parc «label et bio» et de l augmentation des disparitions du parc «standard et certifié» dans le cadre du plan de cessation. Comme en Bretagne, le taux de disparition a retrouvé en 2005 une valeur moyenne (2 %), mais le parc poursuit sa contraction en l absence de nouvelles constructions (0,2 %). Le parc Rhône-alpin a évolué durant ces sept années de manière assez similaire, mais avec des taux de disparition souvent plus forts qu en région Pays de la Loire au cours des 3 dernières années, d où une contraction du parc plus accentuée. Le parc aquitain, à forte dominante «label», s est longtemps caractérisé par des taux de construction très élevés (dépassant les 7 % au début des années 2000) ainsi que par des taux de disparition également forts (autour de 4 %). Cette situation découle d un renouvellement plus rapide des bâtiments de la région, dont une part non négligeable se compose de cabanes mobiles à durée de vie plus courte. Comme dans les autres régions, la dynamique nette très forte de 1999 à 2001 s est rapidement essoufflée à partir de 2002, et depuis 2 ans le parc est en diminution. En 2005, le taux de construction a de nouveau baissé de 1,5 point pour ne plus atteindre que 1,3 %. Malgré un taux de disparition plutôt modeste pour la région (- 3,4 %), le parc recule en 2005 d environ 2 %. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 448

Graphique 3 Évolution des taux de construction et de disparition dans les principales régions entre 1999 et 2005 Evolution des taux de construction et disparition du parc breton de 1999 à 2005 Evolution des taux de construction et disparition du parc ligérien de 1999 à 2005 3.0% 2.0% 1.0% 0.0% 2.1% 1.7% 1.0% 0.4% 0.1% 0.1% 0.1% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 4.0% 3.0% 2.0% 3.1% 1.9% 2.4% 2.2% -1.0% -2.0% -3.0% -1.8% -2.0% -3.0% -1.9% 1.0% 0.0% 0.9% 0.5% 0.2% -4.0% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005-5.0% -4.3% -5.0% -1.0% -1.1% -6.0% -7.0% -6.7% -2.0% -2.1% -1.5% -1.7% -2.2% -2.0% -8.0% -3.0% -2.6% Evolution des taux de construction et disparition du parc aquitain de 1999 à 2005 Evolution des taux de construction et disparition du parc rhône-alpin de 1999 à 2005 10.0% 6.0% 8.6% 8.0% 7.6% 7.5% 4.0% 3.5% 3.3% 3.3% 6.0% 4.9% 2.0% 1.7% 1.2% 1.4% 4.0% 2.0% 0.0% -2.0% 3.6% 2.8% 1.3% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 0.0% -2.0% -4.0% 0.5% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005-2.2% -3.3% -3.5% -3.8% -4.0% -4.0% -6.0% -4.1% -3.5% -2.7% -4.0% -3.0% -5.1% -3.4% -6.0% -8.0% -7.3% constructions Disparitions évolution nette -5.9% En valeur absolue (tableau 2), le parc breton qui a été le plus affecté entre 2000 et 2004 par les disparitions de superficies, avec près de 770 000 m² de fermetures de bâtiments. C est plus que le total national pour une seule et même région. Les deux autres grands bassins de production que sont les régions Pays de la Loire et Rhône Alpes ont connu des contractions moins sévères, et la région Aquitaine a bénéficié d un développement d environ 67 000 m², acquis essentiellement sur les années 2000 et 2001. Tableau 2 - Évolution nette des superficies entre 2000 et 2004 dans les principales régions de production Évolution nette (rétropolée) 2000 2001 2002 2003 2004 Variation cumulée sur 5 ans parc Français - 31 129 201 931-15 735-534 459-324 957-704 348 parc breton - 159 303-37 337-81 567-344 191-144 663-767 062 parc ligérien 17 322 60 869 39 678-62 277-85 967-30 375 parc Rhône alpin - 4 593 10 328-21 537-56 514-20 564-92 880 parc aquitain 33 847 40 820 8 012 5 813-21 023 67 469 IV. Les enseignements de sept années d enquête Une évolution du taux de construction peu sensible aux effets conjoncturels Des différents indicateurs du parc, le taux de construction peut apparaître comme l indicateur potentiellement le plus réactif, le plus susceptible de jouer le rôle de facteur d ajustement de la dynamique et de ce fait le plus connecté aux évolutions de conjoncture : il est plus facile de différer (ou annuler) un projet de construction que décider l arrêt d un bâtiment en activité. Mais en pratique, sur les sept dernières années, il semble plutôt que le taux de construction ait suivi une évolution tendancielle de moyen ou long terme, très peu influencée par les facteurs extérieurs. La très bonne conjoncture de 2001 est à peine perceptible dans l évolution du taux de construction, qui au mieux a ralenti sa baisse cette année là. De même, le très faible taux de construction de l année 2005 peut étonner compte tenu d une conjoncture qui sur les 9 premiers mois de l année était plutôt mieux orientée en production de poulet (moins bien en dinde), et ce ne sont pas en fin d année les trois mois de crise liée à l influenza aviaire qui permettent d expliquer cette nouvelle baisse par rapport aux années 2003 et 2004 dont la conjoncture était plus morose. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 449

Si l évolution des taux de construction n est pas plus sensible aux évolutions de conjoncture, c est que les décisions de construction reposent sur des tendances lourdes. Ces décisions s appuient au moins sur deux déterminants majeurs : - la confiance (ou la méfiance) des éleveurs à investir dans un nouveau bâtiment - les perspectives de développement anticipées par les organisations de production A défaut d indicateurs spécifiques existant à ce jour, il est difficile de séparer la contribution de chacun de ces deux déterminants dans l évolution des taux de construction, mais il est certain que l un, l autre ou même les deux ont pesé dans le sens d un tassement régulier des constructions pendant ces sept années. Enfin, il faut aussi citer les freins qui découlent des oppositions croissantes qu ont suscité les projets de construction de bâtiments dans de nombreuses régions au cours de ces sept dernières années, qui ne relève pas d une décision mais d un élément de contexte. Des taux de disparition anormalement volatiles Ces sept années ont sans doute aussi masqué la grande stabilité du taux de disparition. Les plans d aide à la cessation, qui ont concerné quatre des sept années de la période d observation, ont amplifié artificiellement les taux de disparition. Pour tenter d estimer un taux de disparition «naturel», il faut donc considérer les seules années «hors plan» 2001, 2002 et 2005 (1). Sur ces années, on constate une grande stabilité des taux de disparition quel que soit le type de bâtiments, qui oscillent entre 1,5 et 2,5 %. Cette stabilité n est pas une réelle surprise, car la part de bâtiments susceptible d être arrêtés est finalement assez restreinte. En effet, les bâtiments encore non amortis (la plupart des bâtiments de moins de 10 ans), sont peu susceptibles d être arrêtés. Or, l enquête aviculture 2004 nous indique qu ils représentent environ un tiers (34 %) des bâtiments et des superficies. La rentabilité de l activité s améliorant une fois les bâtiments amortis, les motifs d arrêt reposent sur des causes diverses. Depuis 2005, l enquête bâtiment s intéresse aux motifs de disparition des bâtiments (graphique 4). En 2005, près de la moitié des arrêts d activité avicole découlent d arrêt de l activité agricole dans son ensemble. Et seuls 23 % des arrêts réalisés en 2005 l ont été pour motif économique, les autres cas relevant dans plus de la moitié des cas (55 %) de causes indépendantes de l activité (retraite, maladie, choix personnel ). Ainsi, la situation économique du secteur avicole influe à la marge sur l évolution des disparitions, d où le constat de cette relative stabilité sur le court et le moyen terme hors contexte exceptionnel. Compte tenu de cette stabilité, on peut considérer qu un taux de disparition moyen autour de 2 % semble une hypothèse réaliste en dehors de tout facteur et événement extérieur. Ce taux est un peu inférieur au taux de disparition couramment évoqué de 3 % qui repose sur un calcul prenant en compte une durée vie des bâtiments d environ 30 ans. Il n y a pas d incompatibilité entre ces deux chiffres : le taux de 3 % découle d un calcul théorique qui reste valable dans une hypothèse de parc constant, mais qui n est pas adapté au contexte de fort développement du parc au cours des 30 dernières années. D ici 15 à 20 ans, si le parc se stabilise ou poursuit sa régression, le taux de disparition sera sans doute appelé à augmenter par simple effet mécanique et pourrait alors se rapprocher des 3 %. Graphique 4 Motifs des disparitions identifiés en 2005 (en % des superficies disparues) Arrêt activité avicole 43% Motifs techniques (et envtaux) 8% Motifs personnels 35% Retraite 19% Arrêt activité agricole 47% Arrêt d'un bâtiment avicole 10% Nécessité d'investissement s trop lourd 4% Motifs économiques 23% Incendies 11% (1) Même ces années présentent des caractéristiques particulières susceptibles d avoir influé sur les taux : conjoncture exceptionnellement favorable de 2001, sans un effet d attente du plan de cessation annoncé très en 2002 mais entré en vigueur seulement en 2003 Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 450

V. Maintien du potentiel de production : le salut par les rénovations? La contraction du parc ces dernières années est indéniable, en partie sous l effet du recul des constructions. Mais le ralentissement des constructions produit potentiellement un autre effet tout aussi préjudiciable pour la filière que la contraction des superficies : le vieillissement du parc. Seules les rénovations peuvent tenter de corriger ce vieillissement. Anticipant la baisse des taux de construction, l enquête s est intéressée depuis 2001 aux rénovations. Nous entendons par rénovation des travaux sur le bâtiment dont le coût égale ou dépasse un seuil de 15 euros/m². Les données recueillies permettent de calculer un taux de rénovation, sur le même modèle que les taux de construction et disparition. En cumulant les taux de construction et de rénovation, on mesure la part de bâtiments (neufs ou rénovés) générés au cours de l année et présentant en principe un potentiel de production optimisé et durable sur le long terme, sur le plan fonctionnel. Lorsque l on compare ce total aux taux de disparition des précédentes années (graphique 5), on constate que jamais au cours des sept dernières années les superficies de bâtiments neufs ou rénovés n ont été inférieures aux superficies disparues. Ainsi, si la contraction du parc est une réalité incontestable, elle ne s est pas accompagnée d un vieillissement de l outil, sur un plan fonctionnel, durant ces sept années. Plus fort encore, sur les trois dernières années, les taux de rénovation se sont presque parfaitement ajustés aux taux de construction pour équilibrer (au dixième d unité près parfois) l importance des disparitions. Difficile de croire à un hasard se renouvelant trois années consécutivement. Il apparaît donc que le ralentissement s est accompagné ces dernières années d une réorientation des investissements vers les rénovations, et que les rénovations ont servi d outil d ajustement aux disparitions pour permettre un maintien du potentiel de production et de la qualité de l outil. Graphique 5 - Évolution comparée des taux de construction, rénovation et disparition entre 1999 et 2005 6,0% 4,0% 2,0% 0,0% 1,1% 2,7% 3,6% 3,6% 3,1% 2,4% 2,8% 1,8% 1,9% 1,0% 0,8% 0,3% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005-2,0% -4,0% -2,5% -3,3% -1,5% -1,9% -2,8% -2,2% -6,0% constructions rénovation -4,5% disparitions évolution nette Conclusions En sept années d existence, l enquête sur le parc a permis d affiner la connaissance de la dynamique du parc. Si la réalité de la contraction n avait échappé à personne, sa mesure précise, par type de bâtiments et par région apporte des éléments d informations précieux pour comprendre les tendances et les mécanismes en jeu. Les résultats ont aussi permis de mesurer des tendances moins intuitives, comme l absence de vieillissement «fonctionnel» du parc grâce aux rénovations. Au-delà des chiffres, les enseignements recueillis sur les mécanismes en jeu se révèlent tout aussi importants. La relative indépendance des taux de construction et de disparition vis-à-vis des facteurs conjoncturels confirme la pertinence du suivi du parc comme indicateur tendanciel de long terme. L importance évidente des rénovations comme moyen d action sur le maintien d un outil de production optimisé confirme la nécessité de consolider encore le suivi de cet indicateur. Les prochaines années confirmeront ou infirmeront ces principes. Dans l attente, ces principes posent les bases, toujours perfectibles, d hypothèses disponibles pour des tentatives de simulation future de l évolution du parc de bâtiments. Sylvain GALLOT - ITAVI Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 451

Annexe 2-III : QUESTIONNAIRE POSTAL AVICULTURE Nom - Prénom... Raison sociale (le cas échéant)... Adresse :... Code postal...commune... Téléphone :...N EDE... Vos bâtiments (à compléter uniquement si vous ne participez pas à l enquête avicole) Surface d'élevage Nombre d'animaux habituellement mis en place Poulets Dindes Canards Pintades Dates des mises en place en 2004 : P1 P2 P3 P4 Dates des mises en place en 2005 : Année de construction Type de coque : 1. Classique 2. Louisiane 3. Tunnel ou structure légère 4. Autre (précisez) Type chauffage : 1. radiant classique 2. radiant progressif 3. aérothermes intérieurs 4. aérothermes extérieurs 5. autre (précisez) Ventilation : 1. statique 2. dynamique extraction latérale 3. dynamique extraction haute 4. dynamique extraction bilatérale 5. autre (précisez) Ventilation d'appoint : 0. pas de ventilation appoint 1. brasseurs d air 2. turbines en extraction 3. autre (précisez) Lumière naturelle : 0. non 1. oui Eclairage : 1. ampoules 2. néons 3. autre (précisez) Brumisation haute pression : 0. non 1. oui Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 452

CONSOMMATION DE PROPANE EN ELEVAGE AVICOLE Attention : Indiquer les coûts hors TVA liés à l élevage avicole et remplir une fiche par contrat NOM, Prénom... Numéro EDE... ou Raison sociale Type de production : Standard ou certifié Label ou bio Cochez la(les) case(s) correspondante(s) Espèce : Poulet Dinde Pintade Canard Cochez la(les) case(s) correspondante(s) Nom de votre organisation de production (coopérative, intégrateur, groupement) : Surface totale des poulaillers Fournisseur de gaz (nom de la compagnie) Montant du terme fixe annuel (HT) Cuves Consommation annuelle en kg (information disponible dans la comptabilité ou factures) Mode de Facturation (cocher la case) Nb Capacité 2004 2005 Directe Groupement Délai de paiement Date de la dernière commande Prix de la tonne à la dernière commande (HT avant remise) Montant de la remise (si vous en bénéficiez ) Prix à la tonne réellement payé (net HT) Difficultés éventuelles rencontrées par rapport à l approvisionnement, à la tarification, etc. : Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 453

CONSOMMATION D'ELECTRICITE EN ELEVAGE AVICOLE NOM, Prénom.N EDE. ou Raison sociale Attention : Indiquer les coûts hors TVA, et remplir une fiche par compteur utilisé totalement ou partiellement pour l élevage avicole. Si le compteur est spécifique à l élevage avicole ou à un bâtiment avicole, ne fournir que les informations relatives à ce compteur (et indiquer la surface correspondante). Sinon, préciser en cochant les cases, les différentes utilisations des consommations électriques enregistrées au compteur. Si plusieurs utilisations, part de l élevage avicole (en %).. Elevage de volailles (indiquer la surface correspondante en m²) Habitation (énergie utilisée pour le chauffage si même compteur) Autres productions animales (préciser la ou lesquelles) Autre (irrigation ) Conditions et gestion du contrat (voir feuillet de gestion annuel 2004 et 2005 ou factures pour le tarif bleu) Tarifs : tarif bleu Options : Base tarif jaune HP/ HC tarif vert Tempo EJP Gestion de l'abonnement : (aidez-vous du spécimen et des " " pour les données à renseigner) Pour le tarif jaune ou le tarif vert voir le feuillet de gestion annuel pour le tarif bleu voir les factures Données 2004 Données 2005 Puissance souscrite (kva ou kw rayer la mention inutile)...... Consommation annuelle (kwh)*...... Total facturé HT ( )*...... Dont dépassement HT ( ) (dans le cadre du contrat EJP)...... * En tarif bleu additionner les factures pour obtenir le total annuel Groupe Electrogène (données 2005) Présence Absence Si présence : Puissance...kVA Consommation annuelle...litres (estimation) Prix unitaire du fuel en 2005... / litre Difficultés éventuelles rencontrées par rapport à l approvisionnement, à la tarification, etc. :..................... Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 454

NOM, Prénom N EDE ou Raison sociale : La hausse du coût de l énergie (électricité et gaz) a t elle modifié vos pratiques? Pratiques Modification des conditions de démarrage (expliquer) Remarques Modification de la gestion de l ambiance (expliquer) Rénovation du ou des bâtiments (préciser ) Modification des sources d approvisionnement ou des contrats Renouvellement ou modification de l équipement Autres techniques (préciser ) Quelles sont vos attentes ou/et projets concernant la problématique énergie? (Tarification, actions au niveau du bâtiment, du matériel, de la conduite, nouvelles sources d énergie ) :........................ Informations complémentaires concernant vos bâtiments et équipements de chauffage P1 P2 P3 P4 Grosses rénovations réalisées dans les 5 dernières années : 1. isolation 2. étanchéité 3. ventilation 4. régulation Âge des appareils de chauffage Isolation: 1. très moyenne 2. moyenne 3. bonne 4. Très bonne Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 455

Annexe 2-IV : QUESTIONNAIRE EXPLOITATION AVICULTURE Enquête énergie Questionnaire Exploitation (Choix d'exploitation à un seul bâtiment ou avec bâtiments identiques) Enquêteur... Date... Nom (ou raison sociale):... Prénom... Adresse :...... Tél :... Age du chef d'exploitation :... EDE :... Part de l activité volailles sur l'exploitation SAU de l'exploitation par rapport au revenu:...% par rapport au temps passé % ha Type de production : Standard ou certifié Label ou bio Espèce : Poulet Dinde Pintade Canard Le jour de la visite : Nombre... et âge des oiseaux... jours PREALABLE : Avant de commencer l enquête, vérifier les consommations de gaz et d électricité annuelles en faisant une moyenne sur les 2 derniers exercices comptables (afin d éviter, entre autre, l effet du démarrage d un lot de dindes en novembre ou décembre avec une période d exercice 01/01 au 31/12). Collecter les résultats technico-économiques sur la même période s'ils ne l'ont pas déjà été. Quelle est la consommation annuelle moyenne?: GAZ :... kg ELECTRICITE :... kwh Si plusieurs bâtiments, les consommations sont-elles différentes d un poulailler à l autre (aux dires de l éleveur)? oui non Quelles explications sont données par l'éleveur?......... Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 456

DESCRIPTIF DES BATIMENTS Bâtiment P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 Année de construction Surface (en m²) Production(s) Temps d'occupation/ an (moyenne 2004-2005 en j) Défaut(s) majeur(s) de conception pouvant expliquer une surconsommation :.................. Implantation : sur une hauteur très exposé au vent très protégé (par autre bâtiment par exemple) encaissé moyennement exposé Nature du sous-sol : (argileux, sableux, )... déblai remblai sol intérieur surélevé/sol extérieur assainissement périphérique et bonne gestion des eaux pluviales Nature du sol : terre battue béton Volume d air du poulailler (hauteur moyenne X surface) :... m 3 Type de coque : classique louisiane tunnel Type de ventilation : statique dynamique Si statique : ouvrants entièrement automatisés ouvrants partiellement automatisés ouvrants à commandes manuelles - Volets latéraux continus oui non - Volets lanterneau continus oui non - Tous les treuils sont-ils pilotés par les mêmes sondes et le même boîtier de régularisation centralisé? oui non - Si régulation entièrement automatisée couplage lanterneau + volets latéraux oui non - Comment est assuré le renouvellement d air mini (doseur ou mini fixe )............... Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 457

Si dynamique : extraction latérale extraction haute extraction bilatérale extraction pignon si oui, est-elle utilisée uniquement comme assistance de ventilation estivale oui non Utilisation d un doseur cyclique oui non Débit du plus petit doseur (débit approché du (des) ventilateur(s) du plus petit doseur, pertes de charges comprises, X % de temps de fonctionnement sur un cycle dans les 3 trois premiers jours d'élevage) :... m 3 /h Y a t il correspondance entre ce débit et celui utilisé par la régulation pour calculer le temps de marche du doseur? oui non Fonctionnement des ventilateurs par groupes oui non Nombre de groupes possibles... Nombre d extracteurs et débits Débit unitaire (m3/h) Nombre Débit total (m3/h) m 3 /h m 3 /h m 3 /h m 3 /h m 3 /h m 3 /h m 3 /h m 3 /h Total m 3 /h Isolation : Localisation sous-toiture trappes soubassements long pans pignons matériaux Épaisseur initiale âge état apparent : (dégâts, rongeurs, ténébrions,...) jonction entre panneaux Étanchéité : en ventilation dynamique : mesurer la dépression du bâtiment trappes fermées avec un ventilateur assurant environ 3 fois le renouvellement du bâtiment par heure.... Pa en ventilation statique : apprécier l'étanchéité par fumigène si journée de grand vent ou par entrées de lumière parasite en fermant tous les ouvrants. très bonne bonne moyenne très moyenne Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 458

Chauffage : Utilisation rationnelle de l énergie dans les bâtiments d élevage Étude ADEME 2006 Type d'appareil nombre marque type Radiants classiques Radiants progressifs Aérothermes intérieurs Aérothermes extérieurs Autres précisez... puissance individuelle (Watts) âge Disposition coté, pignon ou 1 coté, 2 cotés, 1 ligne centrale hauteur des sondes :...cm entretien des appareils fréquence, méthode (démontage, lavage, soufflage ) :......... Régulation : manuelle tout ou peu progressive Nombre de zones de régulation Ventilation Chauffage 1 zone 2 zones 3 zones Le chauffage et la ventilation sont-ils gérés par le même boîtier? oui non Le chauffage et la ventilation sont-ils gérés par les mêmes sondes de températures? oui non Boîtier : marque :... type :... âge :... Dépressiomètre en bâtiment dynamique : oui non de commande (intervient sur la régulation) de contrôle Sonde de température extérieure : oui non Si le poulailler est équipé d un capteur d hygrométrie : relever la valeur lors du passage et effectuer une mesure par sonde mobile. Capteur élevage... % Appareil de contrôle... % Présence d'une station météo reliée à la régulation (sens + direction vent) : oui non Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 459

LES PRATIQUES Le système de distribution d eau génère t il du gaspillage? oui non Des problèmes sanitaires entraînant une surconsommation de chauffage sont-ils fréquents (plus de 2 lots par an en poulet, 1 lot en dinde, 1 lot en label)? oui non Litière au démarrage : matériau :... quantité :... kg/m² ajouts :... kg/m² Démarrage En ambiance Localisé Comment? (sur une partie de la surface du poulailler, bâchage ou pas, ),......... Si Démarrage en densité élevée et transfert : quelle densité au démarrage :... quel âge au transfert :... quelle densité après transfert... quelles précautions sont prises :......... Préchauffage du bâtiment : pratiqué : oui non si oui : combien de temps avant l'arrivée des animaux : heures avec quelle progressivité :... C/h Mini-chauffage : en radiant, utilisez vous cette fonction? oui non pourquoi?...... comment?...... En aérothermes faites vous varier la pression de fonctionnement des appareils? oui non En radiant, comment est réalisée l extinction? À un âge donné :...j progressivité :... Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 460

Âge des animaux (J) 1 j Utilisation rationnelle de l énergie dans les bâtiments d élevage Étude ADEME 2006 Consignes d élevage pendant la période de chauffage : (3 premières semaines en poulet et 6 premières semaines en dinde) Consigne de T ( C) Débit mini (m 3/ h) Poulets Consigne d'hygro. (%) Décalage consigne chauffage ( C) Consigne de T ( C) Débit mini (m 3/ h) Dindes Consigne d'hygro. (%) Décalage consigne chauffage ( C) Comment contrôlez-vous la température au démarrage (cochez la ou les cases)? Ambiance Sous les radiants Température de la litière A partir de quel âge commencez-vous à ventiler?...jours Gestion des trappes (manuelle) : Connaissance du fonctionnement de la régulation : Elle est utilisée en lecture uniquement : oui non Vous accédez au programme utilisateur (plages, minis, maxis, consignes temps et hygro ) : oui non Vous accédez au programme installateur : oui non Sécurité froide (décalage par rapport à la consigne générale, faites-vous varier cette valeur)? ----------- oui non Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 461

Pour l entretien et le dépannage du matériel de chauffage et de ventilation : êtes vous autonome? oui non jusqu ou? (potentiomètres de recopie, réglages 0-10 volts) : oui non Nettoyage du matériel de chauffage : Le matériel de chauffage est-il nettoyé à chaque vide sanitaire? oui non L est-il également en cours de lot? (filtres) oui non Est-il démonté et sorti du bâtiment? oui non Est-il dépoussiéré au compresseur? oui non Est-il lavé? oui non Changer vous certaines pièces d usure sur les appareils? oui non A quelle fréquence... Renouveler vous vos équipements de chauffage? oui non A quelle fréquence... L observation des poussins vous conduit-elle à modifier les consignes d ambiance? oui non Si oui expliquez : (paramètres et comportements observés et ajustements effectuées)......... La hausse du coût du gaz vous a t elle conduit à modifier vos pratiques? oui non Si oui expliquez les changements :......... Si le coût de l'énergie continuait d'augmenter, envisagez-vous de mettre en œuvre certaines solutions techniques ou investissements pour limiter la facture? si oui lesquels.................. Quels sont selon vous les postes les plus consommateurs en énergie? quelles parts représentent-t-ils dans le total des charges..................... Quelles sont selon vous, les possibilités pour économiser l'énergie dans votre élevage?..................... Disposez-vous de bois sur votre exploitation?... si oui en quelle quantité, l'utilisez-vous et comment?............ Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 462

...... Avez-vous déjà eu des contacts avec l'ademe, si oui à quel niveau et dans quel cadre?..................... Remarques diverses............ Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 463

Annexe 2-V : LES DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE VENTILATION DES BÂTIMENTS AVICOLES Les données ci-après sont issues du numéro hors série de Sciences et Techniques Avicoles (ITAVI - AFSSA) de Septembre 1998 "La gestion technique des bâtiments avicoles". 1. La ventilation naturelle ou statique 1.1 Principe et fonctionnement La ventilation naturelle d un bâtiment utilise les phénomènes physiques de déplacement naturel des masses d air en fonction de leurs caractéristiques. Elle s effectue sans faire appel à une énergie extérieure autre que celle nécessaire à la commande de capteurs et actionneurs de contrôle de l installation. Le fonctionnement repose sur deux phénomènes : l effet cheminée (ou effet «Meule») lié à l écart de température entre l intérieur et l extérieur, l effet du vent lié à la pression du vent sur les parois latérales. 1.1.1. L écart de températures (effet cheminée) L explication de ce phénomène, encore appelé «effet MEULE» réside dans la différence de masse volumique entre l air intérieur et extérieur. L air à l intérieur du bâtiment est plus chaud que l air à l extérieur. Il est par conséquent plus léger, s élève donc dans le local jusqu au lanterneau et crée ainsi une dépression. + 26 C + 24 C Dépression + 5 C + 20 C Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-1 : Effet cheminée ou effet «Meule» Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 464

Tableau Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-1 : Masse volumique de l air en fonction de la température Température Poids (en C) - 5 0 + 5 + 10 + 15 + 20 + 25 + 30 + 35 Écart entre - 5 C et + 35 C : 171 g/m 3 (en kg/m 3 ) 1,317 1,293 1,270 1,248 1,226 1,205 1,185 1,165 1,146 La formule de Bruce permet de calculer la vitesse de l air au niveau du lanterneau, et donc d en connaître le débit maximum théorique sous différentes conditions climatiques extérieures. V = 2g h T Ti ( E)² S V = vitesse donnée en m/s g = 9,81 m/s 2, accélération de la pesanteur h = différence de hauteur en mètre entre l admission et la sortie de l air T = différence de température en C entre l air extérieur et intérieur Ti = température absolue intérieure ( Kelvin = t C + 273) E = S rapport des surfaces d entrée sur les surfaces de sorties d air Le tirage du lanterneau est maximal lorsque les écarts de températures ambiantes intérieure et extérieure sont élevés ( T important) et que la différence de hauteur entre l admission et la sortie est importante ( h important). La vitesse de l air est faible, voire nulle dans certains cas en été. En effet, l écart de température intérieure et extérieure tend vers l équilibre. Or, c est à ces moments qu il est absolument nécessaire d évacuer hors du bâtiment de grandes quantités de chaleur animale ou rayonnée susceptible d incommoder les animaux. Pour ces raisons, l admission en période hivernale s opérera en partie haute (meilleure maîtrise des circuits d air). Certains bâtiments du sud de la France sont équipés d une double admission en partie haute et basse. Cette disposition, utile en forte période chaude, permet d admettre directement de l air. 1.1.2. La différence de pression (effet «vent») Ce procédé utilise la force du vent qui, en créant une pression ou une dépression, induit un déplacement d air. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 465

Surpression vent Dépression Surpression vent Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-2 : Effet du vent Tableau Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-2 : Pression engendrée par le vent sur une paroi latérale Vitesse du vent (m/s) Vitesse du vent (km/h) Pression (Pa) 1 m/s 3,6 km/h 6 Pa 10 m/s 36 km/h 60 Pa 15 m/s 54 km/h 143 Pa 28 m/s 100 km/h 490 Pa Vent +T +NH Vent Vms Favorable Défavorable Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 466

Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-3: Effets du vent dominant sur le bâtiment L idéal est d obtenir une mise en dépression de l ambiance du bâtiment par appel d air ou tendance à l équilibre des pressions, à partir du lanterneau. Afin de mieux maîtriser les circuits de l air à l intérieur, cette dépression doit demeurer relativement constante (10 à 30 Pa) ce qui est difficile à obtenir car les pressions et les dépressions sont sous la dépendance des vents, qui sont rarement de force ou d orientation constantes. 1.1.3. Les débits maximaux Pour la région Nord de la France, par exemple, en prenant comme base de calcul un niveau de renouvellement horaire de l ordre de 4 m 3 /heure/kg, la charge maximale de viande de poulets, les derniers jours avant l abattage pour un bâtiment de 1 000 m² est d environ 40 000 Kg. Les débits nécessaires sont : Débits maximaux = charge maximale x renouvellement horaire Débits maximaux = 40 000 kg x 4 m 3 /h/kg= 160 000 m 3 /h A partir de ces valeurs, il est possible de calculer les surfaces de sorties d air, suivant la formule : DME DME Sm² = qui peut se simplifier par Sm² = 2g h e h e 3600 1598 ei ei Où Sm² = surface maximale d ouverture du lanterneau (en m²) DME = Débit Maximal Estival (en m 3 /h) g = 9,81 m/s 2, accélération de la pesanteur h = différence de hauteur entre l admission et la sortie de l air (en m) e = différence de masse volumique entre l air introduit et l air extrait (en kg/m 3 ) ei = masse volumique de l air intérieur (en kg/m 3 ) ee = masse volumique de l air extérieur (en kg/m 3 ) Exemple : Pour un bâtiment de 15 m de large et de 68 m de long. Sm² = Surface maximale d ouverture du lanterneau DME = Débit Maximal Estival en m 3 /h Besoins d un 1 000 m² = 160 000 m 3 /h h = 3,20 m (pente de 40 %) Température extérieure (te) = 16 C soit ee = 1,222 Température intérieure (ti) = 20 C soit ei = 1,205 e = 0,017 160000 Sm ² = = 47,2m² 3.2 0.017 15948 1.205 Sm² 47,2m² Passage en tout point = = = 0,69m Longueur bâtiment 68m Soit pour un bâtiment de 68 m de long, une différence de 3,20 m entre l admission et la sortie d air et sous les conditions de températures citées ci-dessus, un passage en tout point libre de 0,69 m. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 467

1.2. Les paramètres à prendre en compte Sortie d air Pente du toit Admission d air Implantation et Orientation Volume Dimension Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-4 : Les principaux paramètres à prendre en compte pour un bâtiment à ventilation naturelle 1.2.1. L implantation et l orientation du bâtiment Le choix d un lieu d implantation sain, protégé des vents forts mais aéré, sec et bien drainé est conseillé pour un bâtiment à ventilation naturelle. 1.2.1.1. L implantation Le choix du site d implantation est primordial. La ventilation naturelle ne donne satisfaction que dans deux cas précis : lorsqu il y a un écart de température entre l intérieur et l extérieur du bâtiment, l air chaud monte et est remplacé par l air frais. lorsqu il existe une différence de pression de l air sur l une des parois (vent) ; on observe alors une tendance à l équilibre, avec des entrées d air à l intérieur du poulailler par des orifices prévus à cet effet. En dehors de ces deux cas, l air circule peu ou pas du tout et la qualité de l ambiance se dégrade rapidement et période de forte chaleur, les risques d hyperthermie sont augmentés. L implantation dans une vallée n est pas conseillée, on y constate souvent une absence de vent et donc une insuffisance de renouvellement d air en ventilation naturelle, surtout en période chaude. Les conséquences possibles en sont un excès d humidité à l intérieur du bâtiment qui sera à l origine d une forte émission d ammoniac ayant pour conséquences de favoriser les problèmes sanitaires et de provoquer une chute du GMQ en fin de bandes. L implantation sur une colline, outre sa difficulté d intégration paysagère, a pour conséquence un excès d entrée d air du côté du vent dominant, surtout en période de démarrage, une température ambiante insuffisante et surtout un balayage d air transversal qui favorisera l apparition de diarrhées et donc de litières souillées. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 468

20 m minimum Éviter les obstacles trop proches Vent Figure: site trop exposé à éviter Figure: site encaissé à proscrire Si implantation sur une colline excès d entrée d air? Insuffisance de ventilation Humidité et température en été et en hiver Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-5 : Implantation d un bâtiment avicole 1.2.1.2. l'orientation Pour les bâtiments à ventilation naturelle, l idéal est de positionner l axe du bâtiment suivant un angle d environ 90 par rapport aux vents dominants. Il ne faut jamais implanter ce type de bâtiment pignon plein vents. En effet, un refoulement d air dans le lanterneau, à l opposé des vents dominants, risque d engendrer une ambiance hétérogène en températures et des mouvements d air néfastes en raison de circuits inverses. La station climatologique la plus proche peut fournir sur demande la rose des vents de la région d implantation. Ce document indique la force des vents, leur fréquence et leur provenance. Axe nord-sud (Ouest de la France) Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 469

position limite = 45 Vent = 45 Bâtiment position idéale position limite Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-6 : Exposition en région tempérée Dans d autres régions (Sud-ouest) ou pays chauds (Espagne, Afrique du Sud), l orientation peut se faire perpendiculairement aux vents dominants. Cette orientation est bénéfique durant les périodes à forte chaleur en période estivale en limitant les coups de chaleur. Elle permet également un moindre rayonnement solaire sur les parois latérales en pleine journée. 1.2.2. Admissions de l air L air extérieur entrant dans le bâtiment doit longer le toit et parcourir un trajet suffisamment long pour se réchauffer avant d atteindre la zone de vie des animaux. Trois paramètres importants sont à prendre en compte : La hauteur sur la paroi La forme du volet L absence d obstacle à la progression de l air 1.2.2.1. La hauteur des volets sur la paroi Pour permettre à l air d atteindre le plus rapidement le plafond en début de lot (surtout en période hivernale), la hauteur des volets en bâtiment statique doit se situer à 40 cm maximum du plafond. Ceci est important, particulièrement lorsqu on travaille avec de faibles ouvertures, car dans ce cas la fine lame d air est rapidement freinée avant d atteindre le plafond. L air retombe alors sur les animaux sans être ralenti et réchauffé. 1.2.2.2. La forme du volet La liaison entre le bord supérieur du volet et de la paroi doit absolument éviter tout freinage de la vitesse en début d ouverture. 1.2.2.3. L absence d obstacle à la progression de l air Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 470

Après l entrée de l air dans le bâtiment, celui-ci ne doit pas rencontrer d obstacles à sa progression dans les premiers mètres de trajet, susceptible de freiner sa vitesse ou de le rabattre sur la zone de vie des animaux. Conduite de gaz Cables, etc. Forme Tubes fluorescents Tube fluorescent monté sur chaîne et réglable en hauteur Entrée d'air sans obstacle Ecrou de réglage sur tige filetée Cable de tension en nylon Tige d'enroulement du câble Elimination de tous les obstacles Présence d'obstacles à la bonne diffusion de l'air A PROSCRIRE A RECHERCHER Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-7 : Admission d air à proscrire et à rechercher Lorsque l ouverture est faible, certains types de trappes entraînent un freinage de la vitesse de l air à l entrée du bâtiment. La principale conséquence en est la retombée trop rapide de l air sur les animaux. Afin de limiter au maximum les entrées d air trop importantes par les admissions situées du côté du bâtiment exposé aux vents dominants, entraînant une sur ventilation de cette partie du bâtiment et donc très souvent son refroidissement, il est recommandé : de faire descendre les jupes assez bas (attention toutefois à conserver des passages bien dimensionnés), d installer des coupe-vent, en cloisonnant les jupes toutes les deux fermes, de prévoir un système de fermeture automatique des admissions, régulé par thermostat, qui prendra en compte les baisses de température occasionnées par les différences de pression d air d une extrémité à l autre de la jupe. En climat tempéré, d après diverses expériences, les admissions situées en parties hautes laissent apparaître un avantage : Les risques de chutes d air froid sur les animaux (distances) sont moindres La veine d air impulsée pénètre dans la partie haute du local en rencontrant moins de résistance le long de la sous-face de la toiture et permet une aération plus sécurisante. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 471

0,10 m à 0,20 m 0,30 m ou 0,60 m 2,20 m minimum Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-8 : Configuration des admissions d air en région tempérée (Ouest de la France) En climat chaud, des admissions situées en partie basse des longs pans permettent d admettre directement l air sur les animaux ; elles sont à utiliser lorsque les températures et les mouvements de l air venant de l extérieur ne risquent pas d avoir des conséquences néfastes sur le confort thermique des animaux. 1.2.3. Les sorties d'air Les nombreuses recherches menées en France et à l étranger sur la conception du lanterneau et des admissions d air ont abouti à des recommandations qui doivent être respectées sous peine de maîtriser difficilement l ambiance pendant certaines périodes d élevage. En particulier, connaissant les surfaces nécessaires de sorties d air, en tenant compte de la pente de la toiture, il y a lieu de permettre un libre passage de l air en tout point, sans freinage excessif, principalement en période de ventilation maximale (été ou fin de bande, avec des fortes densités). Il est fortement conseillé de sur dimensionner les surfaces déterminées à l aide des formules. Le lanterneau doit assurer quatre fonctions : occulter la lumière naturelle extérieure, souvent trop intense, obtenir un tirage maximum pour mettre en dépression l ambiance du bâtiment, être bien étanche, permettre un nettoyage et une désinfection efficaces. La conception des lanterneaux résulte d un compromis entre ces quatre fonctions qu il doit assumer. Les surfaces totales des sorties de l air doivent être adaptées : à la charge maximale d animaux pouvant être logés à l intérieur, aux conditions climatiques du lieu. Le passage de l air ne doit en aucun cas être freiné en période de ventilation maximale (été). Ainsi, si la surface à la base équivaut à 2 N, il est nécessaire de retrouver ces 2 N en différents points de passage de l air. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 472

Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-9 : Configuration type d un lanterneau (en zone tempérée) 1.2.4. La pente du toit Plus la différence de hauteur entre les entrées et les sorties d air est importante, mieux la ventilation naturelle fonctionne, principalement en été ou en fin de bande. En effet, le tirage, ou l effet cheminée du lanterneau s en trouve amélioré ( h). Cette pente devra être d environ 40 %, mais pour un bâtiment construit dans un site exposé, la pente pourra être ramenée à environ 35 %. De plus, il est impératif de veiller à la parfaite étanchéité des ouvrants, faute de quoi, du fait d une sur ventilation parasite, l élévation de la température du local nécessaire en période de démarrage sera difficile à obtenir. 1.2.5. Le volume Le volume du bâtiment va influencer la qualité d ambiance. Un faible volume augmente la charge microbienne et accentue les problèmes d ordre sanitaire. Un volume important entraîne un effet tampon vis à vis des variations de températures, de vitesses d air, d ammoniac et de microbisme. Les recommandations retenues en bâtiment statique sont de 0,200 m 3 par sujet en poulets de chair et 0,500 m 3 en dindonneaux. Pour un local de 1 000 m² abritant 20 000 poulets ou 7 500 dindonneaux, un volume voisin de 4 000 m 3 est demandé. La hauteur des parois latérales est de 2,50 m à 2,60 m et la pente de la toiture de 40 %. 1.2.6. Les dimensions Des largeurs de bâtiments comprises entre 12 et 15 mètres permettent une ventilation homogène, des températures stables et de bons résultats zootechniques. La longueur de bâtiment recommandée est variable en fonction du type de bâtiment. Des longueurs comprises entre 60 et 80 m sont souvent rencontrées. La surface courante des bâtiments oscille entre 1 000 et 1 200 m² pour atteindre parfois 1 500 m². Audelà, la gestion technique devient difficile. 1.3. Les principaux modèles de bâtiments "statiques" 1.3.1. Le poulailler obscur statique régulé C est le bâtiment dont la conception est la plus ancienne et par conséquent le modèle le plus répandu. Le traditionnel bâtiment statique à réglage manuel a été progressivement remplacé par le statique dit «assisté» qui dispose d un système de régulation commandant l ouverture des trappes latérales et du lanterneau. Tous les constructeurs proposent ce type de poulailler régulé. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 473

Certaines entreprises conseillent le même genre de poulailler, mais sans les jupes et avec des trappes transparentes. C est le statique clair. Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-10 : Principe d un poulailler obscur statique Configuration usuelle : Surface : 1000 à 1200 m² Largeur : Longueur : 12 à 15 m 60 à 80 m Pente du toit : 40 à 45 % Entrée d air : Extraction : trappes latérales protégées par une jupe lanterneau (trappes type ascenseur conseillées) Régulation de la ventilation : couplée au chauffage (2 à 3 zones en fonction de la surface à raison de 3 vérins/zone) Le système est constitué : d entrées d air latérales par des volets mobiles autour d un axe longitudinal, de sorties d air en faîtage du bâtiment par des lanterneaux (extracteurs statiques) avec des volets mobiles. Le renouvellement d air conjugue l effet de cheminée et l effet du vent ; la pression exercée par le vent sur l une des faces du poulailler génère, par la forme du lanterneau, une mise en dépression de l air ambiant au faîtage. Autonomie énergétique et simplicité du système : ce système est moins dépendant d une coupure d alimentation électrique : il est donc plus sécurisant pour l éleveur. Le fonctionnement de ce type de poulailler est désormais bien connu et sa simplicité permet à l éleveur de le maîtriser rapidement si le bâtiment est bien dimensionné. L absence de ventilateurs réduit la maintenance à des systèmes de commandes simples du type vérin, treuil... Orientation primordiale : son implantation dans une zone suffisamment ventée est indispensable. Le tirage lié au vent est déterminant en regard du tirage dû à l écart de densité. Gestion des débits d air : ce type de ventilation tributaire du vent ne permet pas toujours d assurer un flux d entrée d air à grande vitesse, très appréciable en période de forte chaleur. Pour pallier cette carence, il peut s avérer utile d équiper le bâtiment en ventilateurs-brasseurs d air. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 474

Risques en été : les capacités limitées du système de ventilation entraînent une baisse du chargement l été. Pour l élevage de poulet, on considère que cette réduction du chargement doit être d'environ 10 à 15 %. Il est important de bien respecter cette limite en fin de bande l été afin de ne pas surcharger. Tableau Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-3 : Exemple de performances techniques des bâtiments statiques construits après 1992 Poulet léger Poulet lourd Poulet label Dinde Canard de Barbarie Age abattage (j) Densité (anx/m²) Poids moyen (Kg) I.C. % pertes Charges Variables (F/m²) 34 26,3 1,382 1,83 5,5 12,73 40 21,6 1,865 1,84 6,0 12,79 90 10,8 2,236 3,12 3,3 11,34 113 8,2 8,619 2,20 5,2 25,54 81 13,8 3,692 2,75 3,8 28,61 (Chambre d Agriculture du Grand Ouest - juin 1996/97) Photo Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce d 1 Bâ i i b àl Le poulailler clair à rideaux, type 1.3.2. Le poulailler clair à rideaux type «Louisiane» Le poulailler clair à rideaux est inspiré d une technologie développée dans plusieurs états des USA et dont le coût de construction au m² est plus économique qu un bâtiment traditionnel. Les dernières vagues de construction ont vu ce modèle percer dans le grand-ouest (Bretagne, Pays de la Loire). Toutefois, ce bâtiment nécessite une très bonne implantation et d'un point de vue thermique dispose de faiblesse au niveau de son isolation du fait des rideaux utilisés comme ouvertures de ventilation. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 475

Vent Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-11 : Principe du poulailler clair à rideaux Configuration usuelle : Surface : 1 200 m² Largeur : Longueur : Pente du toit : 25 à 28 % Ne pas dépasser 11 à 12 m 100 m Entrée et sortie d air :par de larges ouvertures (1 m) protégées d un rideau transversal Régulation de la ventilation : couplée au chauffage (2 à 3 zones en fonction de la surface à raison de 2 vérins/zone) Le renouvellement de l air se fait par aération directe et ventilation transversale en raison de la faible largeur du bâtiment. Un rideau translucide, de un mètre de haut sur chaque côté du poulailler, évolue automatiquement selon la température et l humidité. Investissement réduit : la conception de ce bâtiment est basée largement sur le moindre coût. Il permet à de jeunes éleveurs d accéder à l investissement d un outil industriel. Autonomie énergétique : la ventilation de ce bâtiment n est due qu au vent. Les éleveurs n ont donc pas à craindre les coupures d électricité ou les pannes de ventilateurs. La lumière naturelle : l éclairage naturel, et donc l apport direct d ultraviolets, améliore la qualité du squelette du poulet car il permet l assimilation de la vitamine D, indispensable à la fixation du calcium et du phosphore. De plus, la pigmentation de la peau et des pattes confère au produit un attrait supplémentaire pour le consommateur. Le fait de travailler avec la lumière du jour est en général très apprécié par l éleveur. Orientation primordiale : le principe de la ventilation naturelle rend indispensable son implantation sur un site venté, et cela toute l année. L'orientation de ce bâtiment avec un axe perpendiculaire aux vents dominants est indispensable (Cf. Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-4) Risques en été : les risques d étouffement des animaux («coups de chaleur») en période de forte chaleur sont importants. Pour limiter ce danger et améliorer l ambiance dans ce type de bâtiment, des éleveurs font installer des brasseurs d air ou mieux des extracteurs. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 476

Tableau Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-4 : Exemple de performances techniques dans des bâtiments clairs à rideaux construits après 1992 Age abattage (j) Densité (anx/m²) Poids moyen (Kg) I.C. % pertes Charges Variables (F/m²) Poulet léger 33 24,8 1,370 1,80 6,8 12,08 Poulet lourd 44 22,8 1,955 1,92 6,2 13,52 Poulet label Dinde Canard de Barbarie 85 11,0 2,212 2,30 2,4 10,04 112 8,4 8 451 2 21 7,4 29,21 82 14,3 3,558 2,67 3,8 40,18 (Chambre d Agriculture du Grand Ouest - juin 1996/97) Photo Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce 2. La ventilation dynamique (ou mécanique) 2.1. Principe et fonctionnement La ventilation mécanique d un bâtiment est réalisée au moyen de ventilateurs d air entraînés par des moteurs électriques. L objectif principal est la maîtrise des débits d air quelles que soient les conditions climatiques (vent, température, pression atmosphérique) et les phases de fonctionnement. Il existe deux types de ventilation : la ventilation par surpression, peu utilisée en élevage de production, consiste en une mise en surpression du bâtiment par soufflage d air à l aide de ventilateurs et sortie de l air par des exutoires. la ventilation par dépression, est obtenue par extraction de l air du bâtiment à l aide de ventilateurs de type hélicoïdal fonctionnant en extraction. 2.2. Les paramètres à prendre en compte 2.2.1 Une bonne étanchéité du bâtiment La forte mise en dépression de l enceinte (couramment de 30 à 60 Pa) peut provoquer des entrées d air parasites, d où une perturbation des circuits d air et un accroissement des dépenses de chauffage. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 477

2.2.2 Choix des ventilateurs Il est préférable d opter pour des ventilateurs «tout ou rien» dont on connaît le débit en fonctionnement plutôt que pour des ventilateurs à vitesse variable avec lesquels, sauf dispositifs sophistiqués et fragiles, la connaissance du débit reste hypothétique. Il faut également tenir compte de la capacité totale des ventilateurs en fonction des caractéristiques du bâtiment et de l espèce avicole. 2.2.3 Installation de systèmes de sécurité La ventilation ne doit jamais cesser de fonctionner dans un bâtiment dynamique sous peine de détériorer l ambiance (accumulation de gaz nocifs comme le CO, NH 3...) ou d étouffement des volailles. L installation d alarmes qui fonctionnent en cas de panne électrique, de disjoncteur différentiel et d une source électrique de secours (groupe électrogène ou génératrice) est indispensable pour éviter toute déconvenue. 2.2.4 L orientation du bâtiment Il faut veiller à ce que le flux d air ne puisse pas nuire au voisinage (poussières, odeurs, etc..), surtout en cas d installation de ventilateurs à hauteur d homme. L orientation des ventilateurs est également à étudier en fonction du type de bâtiment dynamique. 2.2.5. La pente du toit, la longueur, les hauteurs d admissions d air, le choix des matériaux Ces paramètres sont également à prendre en compte pour ensuite bien maîtriser la ventilation. 2.3. Dimensionnement d une ventilation dynamique 2.3.1. Calculs des débits et des pertes de charge Le calcul des besoins de renouvellement de l air maximum, exprimés en m 3 /h, se fait en prenant pour valeur de base, celle qui satisfait les besoins en période estivale des animaux en fin d élevage. Ces besoins sont déterminés de la manière suivante : V m 3 = PV x N V m 3 = volume maximal nécessaire en m 3 PV = poids de viande des animaux en fin d élevage (en kg) N = recommandation kg/heure Exemple : Bâtiment de 1 000 m² 40 000 kg de viande en fin d élevage Région Bretagne N = 4 m 3 /heure/kg de poids vif de débit réel (de l'ordre de 5 m 3 /heure/kg en débit théorique) Pour un bâtiment de 1000 m² produisant du poulet, les besoins réels de renouvellement d air sont donc de 160 000 m 3 /h. Pour calculer le nombre de ventilateurs nécessaires pour avoir ce niveau de renouvellement d air, il faut tenir compte des pertes de charges. Un ventilateur n a pas le même rendement à 0 Pascal (sans perte de charge) qu à 50 Pascals. Ces pertes sont liées à des paramètres tels que la dépression, les capots, les frottements dans les cheminées, la présence de grilles de protection, la forme des entrées d air... En fonction du type de ventilateurs, les pertes de charges sont différentes. Deux exemples sont présentés ci-dessous : Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 478

Tableau Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-5 : Exemple de caractéristiques d un ventilateur 1 400 tours Dépression Débit m 3 /h à 0 Pa 12 200 à 20 P 11 500 à 40 Pa 10 500 Le débit est de 12 200 m 3 /h à 0 Pa et de 10 500 m 3 /h à 40 Pa, soit une perte de charges du ventilateur de près de 14 %. Si nous prenons l exemple ci-dessus, il faudra donc (160 000/10 500) 16 ventilateurs de 12 200 m 3 /h à 0 Pa pour obtenir un débit de renouvellement maximum de 160 000 m 3 /h à 40 Pa (pertes de charges classiques dans un bâtiment avicole). Malgré tout, il est préférable de surestimer la capacité des besoins de ventilation afin de tenir compte du vieillissement du matériel, donc de l usure et de la perte de puissance. Tableau Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-6 : Exemple de caractéristiques d un ventilateur (extracteur) gros modèle Dépression Débit m 3 /h à 0 Pa 40 800 à 10 Pa 38 800 à 20 Pa 36 240 à 30 Pa 34 730 à 40 Pa 33 300 Le débit est de 40 800 m 3 /h à 0 Pa et 33 300 m 3 /h à 40 Pa, soit une perte de charges du ventilateur de près de 18 %. Dans le cas d un bâtiment statique avec ventilation d assistance estivale longitudinale, on peut avoir (160 000/33 300) 5 ventilateurs de 40 800 m 3 /h à 0 Pa pour obtenir un débit de renouvellement maximum de 160 000 m 3 /h à 40 Pa. Pour des bâtiments dynamiques classiques, il faut tenir compte des faibles débits en début de lot. Les besoins de renouvellement d air sont faibles. C'est pourquoi, il est préférable d installer quelques petits ventilateurs au lieu d un gros. 2.3.2. Les surfaces d admission d air Elles devront être réparties de façon égale sur les deux parois latérales dans le cas d un dynamique par extraction haute, sous la forme de volets continus permettant d obtenir un balayage homogène de toute la zone d élevage. Il est préférable de sur dimensionner les surfaces d entrées d air, les débits réels des extracteurs étant sensiblement améliorés pour couvrir des besoins importants de ventilation en période estivale. 2.3.3. Les ventilateurs Les ventilateurs hélicoïdaux sont les plus communément utilisés dans les poulaillers. Ils sont intéressants en raison de leur prix. De plus, le débit obtenu par rapport à la puissance absorbée est excellent. Par contre, ils peuvent être sujets à des pertes de charge liées aux variations de pression ou de dépression. Les ventilateurs sont placés à l intérieur de caissons monoblocs, en contre-plaqué ou polyester. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 479

Déflecteur Toiture Gaine Volet anti-retour ventilateur Piège à lumière Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-12 : Ventilateur monté en extraction haute Il est préférable d avoir des ventilateurs : aisément démontables, facilement lavables et désinfectables, qui correspondent aux bons débits. Photo Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce d 3 Ch i é d 2.4 Principaux modèles de bâtiments dynamiques 2.4.1. Dynamique à extraction haute au faîtage C est un poulailler de forme traditionnelle ; les entrées se font de chaque côté par des volets et l extraction par des ventilateurs-cheminées en toiture. Proposé par un grand nombre de constructeurs, il est aussi très répandu. Ce bâtiment convient aussi bien à l élevage de dindes que de poulets, de poulettes ou pondeuses pour la production d œufs de consommation. Il en existe plusieurs variantes suivant l emplacement des cheminées d extraction qui peuvent être situées soit à la place du lanterneau classique soit en quinconce au faîtage. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 480

Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-13 : Principe d un bâtiment dynamique à extraction haute Configuration usuelle : Surface : 1 000 m² - 1 500 m² Largeur : Longueur : Pente du toit : 30 à 35 % 15 m à 19 m 80 m à 100 m Entrée d air : trappes latérales Extraction : ventilateurs cheminées avec trappes de recyclage ou non (facile d accès pour le nettoyage) Le bâtiment est mis en dépression par le fonctionnement des ventilateurs-extracteurs situés au faîtage, ce qui provoque l ouverture progressive des trappes latérales et l entrée d air neuf. Comme pour tous les bâtiments à ventilation dynamique, le débit des ventilateurs varie avec la température tandis que l entrée d air est sous le contrôle d un dépressiomètre. Ce système permet une régulation progressive et fine des débits d air grâce au grand nombre de ventilateurs. La dépression est moyenne (15 à 40 Pa), et les circuits d air sont bien connus. L existence d entrées d air latérales et de cheminées en toiture permet, en cas de pannes d alimentation électrique, d assurer un minimum de ventilation naturelle du poulailler ; ceci à condition qu un système à sécurité positive vienne shunter les clapets de fermeture des cheminées. L extraction haute permet l évacuation des gaz en hauteur d où une meilleure dilution dans l atmosphère et moins de problèmes d environnement avec le voisinage. L extraction haute favorise l évacuation de l air chaud stagnant en partie haute ; ceci est intéressant en phase exothermique (fin de bande) mais entraîne un surcoût de chauffage en phase endothermique. Par ailleurs, le grand nombre de ventilateurs et de caissons génère des risques de déréglage des asservissements. Pour les opérations de nettoyage désinfection, les cheminées sont difficiles d accès et à désinfecter correctement. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 481

Tableau Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-7 : Exemple de performances techniques des Bâtiments dynamiques à extraction haute construits après 1991 Age abattage (j) Densité (anx/m²) Poids moyen (Kg) I.C. % pertes Charges Variables (F/m²) Poulet léger 36 25,2 1,446 1,78 4,7 10,20 Poulet lourd 42 22,4 1,890 1,90 5,1 12,01 Dinde 108 7,8 8,073 2,21 6,0 24,45 Canard de Barbarie 81 13,1 3,908 2,76 3,1 26,62 (Chambre d Agriculture du Grand Ouest - juin 1996/97) Photo Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document -4 : Bâtiment dynamique à 2.4.2 Dynamique à extraction monolatérale (type Colorado) Ce type de bâtiment dynamique à extraction monolatérale a été lancé en automne 1989. La plupart des bâtiments statiques transformés en dynamiques le sont suivant ce modèle. Il suffit de condamner le lanterneau et d installer de gros ventilateurs sur l un des côtés. Il donne de très bons résultats en poulets et il est aussi utilisé en dindes notamment au travers des rénovations de bâtiments. Par ailleurs, c est le bâtiment dynamique le moins cher à l achat et en fonctionnement. Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-14 : Principe d un bâtiment dynamique à extraction monolatérale Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 482

Configuration usuelle : Surface : 1000 m² à 1200 m² Largeur : 12 à 15 m Longueur : 60 m à 100 Pente du toit : 30 à 35 % Entrée d air : trappes latérales en partie haute d un long pan Extraction : ventilateurs et/ou turbines C est un système à balayage transversal. L air entre par une trappe latérale longitudinale protégée par une jupe et située en partie haute d un long pan ; Les ventilateurs travaillent en extraction et mettent en forte dépression le bâtiment. En début de bande, seuls les petits ventilateurs fonctionnent. Puisqu il n y a pas de lanterneau, mais seulement quelques extracteurs à hauteur d homme, l entretien et surtout la désinfection sont facilités. Le bâtiment peut être délicat à gérer parce qu il ne dispose que d une seule longueur d admissions d air ; d où une épaisseur des veines d air plus importante. Il devra donc être parfaitement étanche car on travaille à des dépressions au démarrage qui peuvent atteindre 60 Pa. On observe des vitesses d air élevées à proximité des ventilateurs, cet avantage en phase exothermique devient un inconvénient en phase endothermique, c est à dire quand les animaux sont jeunes et donc fragiles. Par ailleurs, l utilisation d un seul ventilateur en début de bande ne permet pas toujours d assurer une bonne homogénéisation de l air ambiant. Le principe de la ventilation transversale et l existence d une forte dépression entraîne une faible efficacité du renouvellement d air car le circuit d air est relativement court. Tableau Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-8 : Exemple de performances techniques des bâtiments dynamiques à extraction monolatérale construits après 1992 Age abattage (j) Densité (anx/m²) Poids moyen (Kg) I.C. % pertes Charges Variables (F/m²) Poulet léger Poulet lourd Dinde 36 26,4 1,396 1,77 4,3 13,20 42 23,2 1,913 1,83 5,2 13,65 112 8,3 8,344 2,22 7,2 29,18 (Chambre d Agriculture du Grand Ouest - juin 1996/97) Photo Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 483

2.4.3. Dynamique à extraction bilatérale basse (type britannia) C est le troisième modèle de bâtiment à ventilation dynamique de part sa fréquence mais on le rencontre beaucoup moins que les deux premiers. Inspiré du modèle britannique, il a fait son apparition en France fin 1987. Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-15 : Principe d un bâtiment à extraction bilatérale basse Configuration usuelle : Surface : 1 000 m² Largeur : Longueur : Pente du toit : 35 % Entrée d air : lanterneau 17 à 20 m 50 à 60 m Extraction : ventilateurs latéraux protégés par des capots L air vicié est extrait de chaque côté du bâtiment en partie basse des longs pans ; l entrée de l air neuf se fait par le lanterneau en toiture. Il existe une régulation du débit des ventilateurs d extraction en fonction de la température, l ouverture des admissions d air en faîtage se faisant en fonction des indications du dépressiomètre. L équipement de ventilation (nombreux ventilateurs) assure une capacité d extraction élevée et permet d obtenir une ambiance homogène et des vitesses d air élevées en période estivale. Il est important de bien raisonner l exposition du poulailler par rapport aux vents dominants. En effet, le vent peut s engouffrer dans les ventilateurs. C est pourquoi, des capots sont nécessaires pour les protéger. Il existe un risque de chute d air froid au démarrage lors de l admission de l air frais en partie haute. L admission d air neuf nécessite donc un mélange rapide avec l air ambiant, de bons circuits d air et une dépression assez élevée. Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 484

Photo Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-6 : entrée d'air Photo Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-7 : bâtiment à extraction bilatérale basse 2.4.4. Dynamiques à extraction en pignon Les bâtiments utilisant le principe de l extraction en pignon sont très peu fréquents. Il s agit le plus souvent de poulaillers clairs à rideaux équipés de turbines parce qu ils ne fonctionnaient pas (manque de vent, mauvaise orientation...). Deux bâtiments sont présentés ci-dessous. L un baptisé «Vénitia» par son concepteur et l autre, plus récent, appelé «Aviconfort». 2.4.4.1. Type "Vénitia" Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-16 : Principe d un bâtiment à extraction en pignon type «Vénitia» Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 485

Configuration usuelle : Surface : 1 000 m² Largeur : Longueur : Pente du toit : 30 % 15 m 67 m Entrée d air : volets sur 1/3 du bâtiment à l opposé des extracteurs + gaine de soufflage en polyéthylène Extraction : 4 ventilateurs en pignon (2 de 40 000 m 3 /h, 2 de 15 000 m 3 /h) C est un système de renouvellement d air à balayage longitudinal. En phase de chauffage du poulailler, on assiste à un soufflage en continu d air chaud sortant de la gaine de polyéthylène. En exothermique (fin de bande) on observe un soufflage en continu d air neuf par la gaine ainsi que l ouverture des entrées d air latérales. Les extracteurs fonctionnent en tout ou rien en fonction de l écart mesure/consigne. Les quelques extracteurs en pignon sont faciles d accès. Le balayage longitudinal assure un long parcours de l air dans le bâtiment et contribue à une bonne efficacité du cycle (air neuf/air extrait). La possibilité d obtenir des vitesses d air élevées est un point positif en phase exothermique. Cependant, des différences de températures sont observées entre les deux extrémités du poulailler (zone inerte à proximité des entrées d air), le dépoussiérage et la désinfection des gaines ne sont pas aisés et en cas de panne d électricité, ce bâtiment ne peut pas fonctionner en statique. Photo Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-8 : Bâtiment Dynamique à extraction en pignon 2.4.4.2. Type "Aviconfort" L objectif de ce type de bâtiment est de garder le meilleur des poulaillers à ventilation dynamique (performances techniques) tout en éliminant leurs inconvénients (étouffements liés à des pannes électriques). Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 486

Figure Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-17 : Principe d un bâtiment à extraction en pignon type «Aviconfort» Configuration usuelle : Surface : 1 500 m² Largeur : Longueur : Pente du toit : 40 % 15 m 100 m Entrée d air : lanterneaux discontinus situés au faîtage Extraction : 7 ventilateurs à chaque pignon (2 de 8 000 m 3 /h, 2 de 20 000 m 3 /h et 3 de 40 000 m 3 /h soit une puissance totale de 352 000 m 3 /h) L entrée d air se fait au niveau des lanterneaux discontinus situés au faîtage, équipés de trappes ascenseurs. L extraction est réalisée par des ventilateurs situés à chaque pignon. Les longs pans dans chaque côté sont dotés de volets normalement fermés. Ils s ouvrent en cas de panne. Ce type de bâtiment peut fonctionner en cas de panne d électricité. Lors d une coupure de courant (arrêt des ventilateurs), les deux vérins hydrauliques qui commandent les cheminées en deux zones, ainsi que les deux vérins qui contrôlent les volets, ouvrent simultanément les volets et les cheminées. Le bâtiment peut alors fonctionner en ventilation «statique». De même, en cas d augmentation anormale de la température du bâtiment (ex : panne du boîtier de régulation), deux thermostats mécaniques commandent automatiquement cette ouverture générale (ouverture des vérins hydrauliques et celle des volets et cheminées). Lorsque la situation redevient normale, l ensemble se referme. 3. Les spécificités des bâtiments d élevage sous label 3.1. Des règles à respecter Les notices ministérielles relatives aux conditions minima pour l obtention d un label, indiquent que les règles d élevage à mettre en œuvre doivent permettre un développement harmonieux et le maintien en bonne santé des animaux, sans avoir recours à des substituts qui pallieraient les défauts d élevage. Les modes de production peuvent être variables, mais défini par un cahier des charges propre à chaque label. Cette réglementation détermine notamment des normes concernant la densité, la durée d élevage, et la taille des bandes. Le mode d élevage est également défini. C est ainsi que l on rencontre des productions label dont l élevage des animaux est réalisé totalement sur parcours extérieur, en claustration partielle ou totale. De ce fait, la conception du bâtiment est variable suivant le degré d intensification de la production. Le bâtiment pourra être un simple abri où les animaux y séjournent pendant les mauvaises conditions climatiques et pendant la nuit. Par contre, avec une production en claustration totale, le local de production devra être conditionné et donc comparable aux Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 487

autres bâtiments avicoles. Enfin, dans le cas d un élevage en claustration partielle, les animaux ont accès à un parcours extérieur. Elles concernent entre autres : l effectif maximum par exploitation, toutes volailles confondues : la surface maximale des bâtiments d élevage label par exploitation est de 1 600 m², soit un maximum de 17 600 poulets, chaque bâtiment ne pouvant contenir plus de 4 400 sujets au départ. -la densité d animaux est limitée dans le bâtiment à 11 sujets/m² pour le poulet, il faut toutefois signaler la particularité des élevages labels en liberté réalisés dans des "bâtiments mobiles" ou les animaux ont accès à l'extérieur beaucoup plus tôt et peuvent être élevés à des densités plus importantes (autour de 17 animaux par m² de bâtiment). L élevage peut se pratiquer avec ou sans parcours. L élevage du poulet label avec parcours peut prendre l option : parcours limité (plein air) ou liberté totale. Dans ce cas, les dimensions des trappes d accès au parcours sont réglementées, de même que la superficie des parcours. 3.2. Description du bâtiment Sa surface est limitée à 400 m², et la largeur ne doit pas excéder 9 m. La densité y étant limitée à 11 animaux par m², la ventilation statique est largement satisfaisante pour assurer un renouvellement correct de l air ambiant d autant plus qu en fin de lot les animaux ont accès à un parcours. Configuration usuelle Effectif : 4 400 poulets Surface utile : 400 m² Largeur : 9 m Longueur : 44 m Pente du toit : 35 à 45 % Entrée d air : trappes latérales Extraction : lanterneau statique Régulation : manuelle de l ouverture des trappes et du lanterneau Bâtiment : clair avec fenêtres Trappes de sorties des animaux sur le parcours Ce type de bâtiment est standard : il convient aussi bien à l élevage de poulets que de pintades. La coque est constituée de matériaux classiques (fibre-ciment, panneau composites, etc...). On peut trouver les différents types de bâtiments classiques (avec lanterneau, Louisiane) mais aussi les différentes formes de coques et de structures (coque classique, tunnels, ). Photo Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document -9 : Bâtiments statiques label Photo Erreur! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document 10 Erreur! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 488