Les Entreprises en Bourgogne-Franche-Comté

Documents pareils
Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre Accelerating success.

Réunions publiques janvier Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Un climat des affaires conforté

GESTION, ADMINISTRATION

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février

La publication, au second

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES :

Investissements et R & D

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012

Monnaie, banques, assurances

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS

UN REGAIN D OPTIMISME

Chapitre 3. La répartition

économi ue Les annonces de suppressions et de créations/maintiens de postes entre janvier et décembre 2013 indreet-loire

Pôle n 13 : Pôle de La Sentinelle

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France

Le score Pour un diagnostic individuel Pour une analyse de portefeuille d entreprises

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

4 CHIFFRES À RETENIR

ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES ANNEXES D EAU ET D ASSAINISSEMENT DE LA CAB!

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

L ACCES AU CREDIT BANCAIRE DES ENTREPRISES

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

Le présent chapitre porte sur l endettement des

[ les éco_fiches ] Situation en France :

rapport CCE

Les Entreprises d Economie Sociale en Poitou Charentes. Vendredi 6 novembre 2009 NIORT Espace Alizé

Le crédit bancaire au secteur privé

Licence professionnelle Management des relations commerciales

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Les temps forts de l année Les grandes masses budgétaires Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan

En 2011, l investissement corporel brut

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

La Lettre de l IMSEPP

Etude de Besoin de Main-d Oeuvre dans la Plasturgie

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

Evolution des risques sur les crédits à l habitat

Rapport d étude Les créations d emploi en Ile-de-France à l horizon 2030

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Enquête sur les investissements dans l industrie

La région Nord-Pas-de-Calais

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Réduction de la commande publique : jusqu à 2 points de croissance en moins en 2009?

OSEO EXCELLENCE SONDAGE JUILLET Thème : CONJONCTURE ECONOMIQUE EXTENSION & REBRANDING OSEO CAPITAL PME ECONOMIE : FRANCE ALLEMAGNE

RÉSULTATS 2013 Excellente année de croissance profitable : chiffre d affaires et EBITDA ajusté historiques

L INDUSTRIE en Seine-et-Marne

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

56 rue Laffitte PARIS CEDEX 09 Tél. : Site internet :

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES

BREF Thématique L EMPLOI DES SENIORS EN ILE-DE-FRANCE

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

INSEE CONJONCTURE NOTE DE CONJONCTURE REPRISE POUSSIVE

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Septembre Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014

Diplômes et insertion professionnelle

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Trébeurden Synthèse financière

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

L assurance française : le bilan de l année 2012

La dette des ménages canadiens demeure très élevée

Filière Transport-Logistique en Languedoc-Roussillon. Période sous revue

L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité

Dares Analyses. publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

la voie bilatérale reste la meilleure option

Les dépenses et la dette des ménages

Le patrimoine des ménages retraités : résultats actualisés. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

H Conception et dessin produits mécaniques

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

EVOLUTION DU CHIFFRE D AFFAIRES DU GROUPE AU 1 ER TRIMESTRE T T Variation T1 2012/T en M en M Croissance

Activité au 30 septembre 2009

Territoires et Finances

Les perspectives économiques

CROISSANCE ET SANTÉ DES ENTREPRISES ACCOMPAGNÉES EN CAPITAL-TRANSMISSION EN 2012

Transcription:

Tendances régionales Les Entreprises en Contexte national Après une année 2016 marquée par une reprise graduelle de l activité, l exercice 2017 se caractérise par une nette amélioration du climat des affaires. Cet indicateur, dans l industrie, se situait ainsi à 107 en décembre, soit son niveau le plus élevé depuis février 2011. L amélioration s observe dans la production de biens (+ 1,9 % en 2017, contre + 0,2 % en 2016), dans la construction (respectivement + 2,4 %, contre + 0,1%) mais aussi dans les services marchands (+ 2,8 %, contre + 1,4 %). Toutefois, l accélération de la croissance ne doit pas cacher le fait que perdure un décalage défavorable entre la France et ses grands partenaires de la zone euro. L économie française pâtit encore d une insuffisante compétitivité comme en témoigne la nouvelle dégradation de son déficit commercial. Elle se caractérise aussi par un endettement élevé de son administration publique et de ses entreprises. En 2017, le P.I.B a progressé de 1,9 %, après 1,1 % en 2016. Cette amélioration a été portée par l accélération de l investissement des ménages (+ 5,1% en 2017, contre +2, en 2016) et le maintien d une nette croissance de celui des entreprises (respectivement + 4,3 % et + 3,). Le solde des transactions courantes s est à nouveau dégradé malgré la nette reprise de la demande mondiale, les importations croissant toujours plus vite (+ 4,3 %) que les exportations (+ 3,). Le déficit des échanges de biens et services dépasse pour 2017 les 60 milliards d euros, soit une dégradation de près de 14 milliards d euros comparativement à 2016. Le taux de chômage est en très léger repli (à 9,6 % de la population active). Les prix à la consommation ont davantage augmenté (+ 1, en glissement annuel, contre 0,8% en 2016). Dans ce contexte, la B.C.E a adapté son programme de mesures d assouplissement quantitatif en diminuant le volume de ses achats. La politique monétaire a permis de faire reculer les risques déflationnistes et de soutenir l activité économique. Le rythme de distribution du crédit est resté le plus élevé des grands pays de la zone euro (+ 5,9% en 2017, contre + 3,1% pour la moyenne de la zone euro). L accès des entreprises au crédit bancaire est demeuré dans l ensemble très aisé, à des niveaux de taux d intérêts historiquement très bas. Tous les graphiques de ce document sont réalisés à partir des données collectées par la Banque de France. Reproduction autorisée en citant la source.

Synthèse Évolution des principaux indicateurs en 2017 1 1 9,1% 10, Industrie 1, 12, 2,9% Rebond des performances Les chiffres d affaires ont progressé, ainsi que les exportations. Les effectifs ont été légèrement renforcés, essentiellement via le recours à l intérim. Les investissements ont connu une hausse pour la première fois depuis de nombreuses années. 1 Bâtiment - Travaux publics 3,9% 8,9% Reprise de l activité Les chiffres d affaires à fin 2017 sont ressortis en hausse. Les effectifs ont été stabilisés. Les investissements ont cru assez fortement. 0,3% Production totale Effectifs globaux Investissements 1 - -1-1 6,3% 7,8% Services marchands 1,7% Transports 2,9% -0, -13,7% Hôtellerie Restauration 5, 5,7% 2, Ingénierie Chiffres d'affaires Effectifs globaux Investissements Faible croissance La croissance des chiffres d affaires s est poursuivie dans les transports, l hôtellerie-restauration et l ingénierie. Les effectifs se sont renforcés dans les transports et l ingénierie. L investissement s est contracté dans l hôtellerie-restauration, et a progressé dans les transports et l ingénierie technique. 1 Négoce de vins 8,1% 7,9% Croissance des chiffres d affaires Les volumes de chiffres d affaires des négociants en vins établis dans la région sont ressortis en hausse, sur les marchés intérieurs, comme à l exportation. Chiffres d'affaires Export Banque de France Les Entreprises en Page 2 sur 12

Industrie AActivité et rentabilité 2 2 1 1 Évolution de l activité en 2017 10, 9,1% Ensemble de l'industrie 2,9% 3, Ind. Alimentaires 23,1% 18,3% Matériels de transport Chiffres d'affaires 6, Equip. Electr. et Electro. 7,6% 4,6% Export 11, Autres Produits Industriels Les chiffres d affaires et les exportations ont progressé dans toutes les branches de l industrie, qui représente 17, de l emploi marchand dans la région. Il convient de noter la performance du secteur des matériels de transports, et de l automobile en particulier. Évolution de l activité dans la branche des autres produits industriels en 2017 8% 6, 6% 4,7% -0,7% - Bois papier Plasturgie Métallurgie La branche des autres produits industriels est la branche la plus importante de l industrie régionale en effectifs (57%), et comprend entre autres les secteurs de la métallurgie, la filière bois, papier et imprimerie, ainsi que la plasturgie (respectivement 29%, 11% et 2 des effectifs de ce sous-secteur). L activité a légèrement reculé dans la plasturgie, et a progressé dans les secteur du bois, papier et imprimerie ainsi que dans la métallurgie. Évolution de la rentabilité en 2017 10 8 6 4 2 36% 39% 2 Diminution Stabilité Augmentation Les marges des entreprises industrielles se sont, dans l ensemble, légèrement améliorées, la proportion de répondants ayant annoncé une augmentation de la rentabilité étant supérieure de 11% à la proportion de répondants ayant annoncé une diminution. Banque de France Les Entreprises en Page 3 sur 12

Industrie Effectifs Évolutions des effectifs en 2017 3 3 2 2 1 1-1, 12, Ensemble de l'industrie 1,6% 5, Ind. Alimentaires -1, 31,9% Matériel de transports 18,3% 1,9% 1, 1,9% Equip Electr et Electro Autres produits industriels Les effectifs ont peu progressé dans l industrie, comparativement à l embellie de l activité dans toutes les branches. L explication réside dans l amélioration de la productivité. La légère hausse des effectifs totaux est essentiellement due à celle des intérimaires (11,3% des effectifs totaux). Effectifs globaux Intérimaires Investissements Évolution des investissements en 2017 2 2 1 1 6, 21, La dynamique de l investissement s est inversée en 2017, avec une hausse globale pour la première fois depuis plusieurs années. 2,9% 0,9% - -1 Ensemble de l'industrie Ind. Alimentaires Matériels de transport -4, Equip. Electr. et Electro. Autres produits industriels Évolutions des investissements par nature en 2017 20, 10, 0, -10, -20, -30, 2,9% -24, 11, Total investissements Investissements immobiliers Investissements d'équipements La reprise des investissements a pour composante principale celle des investissements en équipements. Banque de France Les Entreprises en Page 4 sur 12

Bâtiment Travaux Publics Activité et rentabilité Évolution de l activité en 2017 6% 3,9% 4,3% 5, 3,7% L activité s est améliorée dans tous les secteurs. 3% 2, 1% Ensemble du BTP Bâtiment dont gros dont second Travaux Publics Évolution de la rentabilité 10 8 6 4 2 3 38% 28% Diminution Stabilité Augmentation Les rentabilités ont progressé dans l ensemble, avec une proportion supérieure de répondants constatant une augmentation de celles-ci par rapport à celle des répondants notant une diminution. Effectifs Évolution des effectifs en 2017 8% 6% - - 0,3% -0,7% Ensemble du BTP -0, 0, 0,3% 6,8% Bâtiment dont gros Effectifs globaux -0, -2,3% dont second Intérimaires 2,3% -2,6% Travaux Publics Les effectifs ont très légèrement progressé. Investissements Evolution des investissements en 2017 2 1 1 - -1 8,9% Ensemble du BTP 1, Bâtiment -6, dont gros 7,6% dont second 18,6% Travaux publics Les investissements ont diminué dans le gros et ont connu une progression dans le second et les travaux publics. Banque de France Les Entreprises en Page 5 sur 12

Services marchands Activité et rentabilité Évolution de l activité en 2017 8% 6% 6,3% 5, 5, L activité a progressé dans les transports, l hôtellerie-restauration et l ingénierie. 2,9% - 0, Transports Hôtellerie Restauration Ingénierie -0,8% Chiffres d'affaires Export Évolution de la rentabilité en 2017 10 8 2 31% 4 Les rentabilités se sont globalement confortées. 6 4 2 6 51% 3 11% Transports 18% Hôtellerie Restauration 28% Ingéniérie Diminution Stabilité Augmentation Effectifs Évolution des effectifs globaux en 2017 8 70,3% 6 Les effectifs ont progressé dans les transports et dans l ingénierie technique. 4 2-2 21,3% 7,8% 5,7% -0, -0,6% Transports Hôtellerie Restauration Ingénierie Effectifs globaux Intérim Investissements Évolution des investissements en 2017-1,7% 2, Les investissements se sont renforcés dans les transports et dans l ingénierie. Ils s inscrivent, en revanche, en retrait dans l hôtellerie-restauration, conséquence des importants programmes de mises aux normes réalisés les années précédentes. -1-1 -13,7% Transports Hôtellerie Restauration Ingénierie Banque de France Les Entreprises en Page 6 sur 12

Focus Bourgogne Négoce de vins Évolution de l activité et des effectifs en 2017 1 8% 8,1% 7,9% 6% Chiffres d'affaires Export Les chiffres d affaires des négociants en vins établis dans la région ont été confortés, encouragés par les exportations. La valeur des exportations a représenté plus de 5 des chiffres d affaires totaux. Évolution de la rentabilité en 2017 10 8 6 4 2 26% 48% 26% Diminution Stabilité Augmentation Les entreprises ayant vu leur rentabilité augmenter sont aussi nombreuses que les entreprises ayant vu leur rentabilité diminuer. Banque de France Les Entreprises en Page 7 sur 12

Les prévisions pour 2018 Industrie Prévisions d activité en 2018 8% 6% - - -6% -8% 2, 1,8% Ensemble de l'industrie 2,8% 6,6% Ind. Alimentaires Chiffres d'affaires 5, 5, Matériels de transport Prévisions d effectifs en 2018-2, -7,1% Equip. Electr. et Electro. Export 2,8% 6, Autres Produits Industriels La croissance des chiffres d affaires et de l export devrait se poursuivre dans l ensemble, à un rythme toutefois moindre qu en 2017. - - -6% -8% -1-1 -1 0,7% -7, Ensemble de l'industrie 1,1% -7, Ind. Alimentaires -3,6% -3,3% Matériels de transports 0,6% -12,9% Equip Electr et Electro 2, -8,9% Autres produits industriels Dans l ensemble, l industrie devrait renforcer ses effectifs globaux. Le recours à l intérim serait réduit dans tous les secteurs. Effectifs globaux Intérimaires Prévisions d investissements en 2018 5 4 3 2 1-1 13,8% Ensemble de l'industrie -2,9% Ind. Alimentaires 39, Matériels de transport 1,8% Equip. Electr. et Electro. Orientation des prévisions d investissements pour 2017 16,1% Autres Produits Industriels Une progression des dépenses d investissement est envisagée, surtout dans les matériels de transport. Seule la branche agroalimentaire connaîtrait un léger recul de cette variable. Modernisation ou renouvellement courant des moyens de production 7 Les investissements prévus sont essentiellement destinés à la modernisation ou au renouvellement des outils de production. Augmentation des capacités de production 26% Banque de France Les Entreprises en Page 8 sur 12

Les prévisions pour 2018 Bâtiment Travaux publics Prévisions d activité en 2018 4,1% L année 2018 devrait consolider la reprise, qui serait essentiellement portée par le gros et les travaux publics. 3% 1,6% 1,6% 1,9% 1% Ensemble du BTP Bâtiment dont gros 0, dont second Travaux Publics Prévisions d effectifs en 2018 Les effectifs globaux du secteur devraient se maintenir. 0,1% 0,1% 0, 0, 0, - -1-1 -2-14, Ensemble du BTP -13, -14,3% -12, Bâtiment dont gros dont second Effectifs globaux Prévisions d investissements en 2018 2 1 1 - -1-1 -2-2 -18, -17,9% Ensemble du BTP Bâtiment -15, dont gros dont intérimaires -18,6% Travaux Publics -20,3% -19,1% dont second Travaux publics Un repli des investissements est envisagé dans tous les secteurs. Banque de France Les Entreprises en Page 9 sur 12

Les prévisions pour 2018 Services marchands Synthèse des prévisions en 2018 6 5 4 3 2 1-1 55, 5,3% 6, 4, 2,9% 1,3% 0,9% -2,6% -4, Transports Hôtellerie Restauration Ingénierie Les chiffres d affaires et les effectifs devraient poursuivre leur croissance dans les transports et l ingénierie, et se maintenir dans l hôtellerie-restauration. Les investissements devraient se replier très légèrement dans les transports et l ingénierie, et connaître une forte progression dans l hôtellerie-restauration. Chiffres d'affaires Effectifs globaux Investissements Négoce de vins Synthèse des prévisions en 2018 2, 1, Les perspectives sont prudentes, sur les chiffres d affaires globaux comme sur les exportations. 1, 0, 0, 0, Chiffres d'affaires 0, Export Banque de France Les Entreprises en Page 10 sur 12

Résultats 2017 Industrie Secteurs Nombre d entreprises Échantillon Taux de Couverture 764 68. 9.1% Résultats Chiffres d affaires HT Effectifs Investissements 2.9% 1. 0.7% 2.9% 13.8% dont : Industries alimentaires 96 84. 2.9% 2.8% 1.6% 1.1% 6. -2.9% Matériels de transports 37 87.6% 23.1% 5. -1. -3.6% 21. 39. Equipements électriques et électroniques 106 70.9% 6. -2. 1.9% 0.6% -4. 1.8% Autres produits industriels 525 59. 4.6% 2.8% 1. 2. 0.9% 2. Bâtiment Travaux publics dont : 520 43. 3.9% 1.6% 0.3% 0.1% 8.9% -18. Bâtiment dont : 445 38% 4.3% 1.6% -0. 0.1% 1. -17.9% Gros 132 41. 5. 4.1% 0.3% 0. -6. -15. Second 313 37. 3.7% 0. -0. 0. 7.6% -20.3% Travaux publics 75 62. 2. 1.9% 2.3% 0. 18.6% -19.1% Transports 169 40.6% 6.3% 5.3% 7.8% 2.9% 1.7% -2. Hôtellerie - Restauration 91 8.7% 2.9% 1.3% -0. 0.9% -13.7% 55. Ingénierie 76 28.1% 5. 6. 5.7% 4. 2. 4. Négoce de vins 45 59. 8.1% 0. 6.3% 0.8% Les taux de couverture sont les pourcentages du total des effectifs salariés 2016 des entreprises répondantes, par secteur étudié, sur les effectifs salariés totaux recensés dans ces mêmes secteurs, fin 2016, par ACOSS-URSSAF. Pour le négoce de vins, le taux de couverture est le rapport du chiffres d affaires total 2016 des entreprises ayant répondu à l enquête sur le chiffre d affaires total INSEE 2015 des entreprises de négoce de vins ayant leur siège en Bourgogne. Banque de France Les Entreprises en Page 11 sur 12

Ind. Alimentaires : Industries Alimentaires Mat Transp : Matériels de transport TERMINOLOGIE Equip Electr et Electro : Équipements électriques et électroniques Autres prod ind : Autres produits industriels 1. Textile, habillement, chaussures 2. Bois, papier, imprimerie 3. Industrie chimique 4. Industrie pharmaceutique 5. Caoutchouc, plastiques, autres produits minéraux non métalliques 6. Métallurgie et fabrication de produits métalliques 7. Autres industries manufacturières, réparation, installation «Aucune représentation en reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L. 122-5 2 et 3 a du code de la propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l'autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l'article L. 122-10 dudit code». Retrouvez LA CONJONCTURE EN RÉGION, TENDANCES RÉGIONALES sur le site Internet de la Banque de France www.banque-france.fr - Rubrique "Statistiques et enquêtes" ou en suivant ce lien : https://www.banque-france.fr/statistiques/tendances-regionales Si vous souhaitez être averti de la mise en ligne mensuelle de notre publication par l'envoi d'un message électronique, nous vous remercions de nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : etudes-bfc@banque-france.fr en précisant votre nom, la dénomination et l'adresse de votre entreprise. Banque de France Les Entreprises en Page 12 sur 12