L'ONF réalise un plan de gestion des mares et des zones humides en forêt de Montmorency

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Transcription:

LA FORET DOMANIALE DE MONTMORENCY L'ONF réalise un plan de gestion des mares et des zones humides en forêt de Montmorency Grande de 2000 hectares, située dans le Val d'oise et composée à 70% de châtaigniers. Elle est gérée par l Office national des forêts. Cette forêt est très fréquentée avec 5 millions de visites par an. La forêt produit du bois : le châtaignier est utilisé, pour les plus beaux arbres, dans la fabrication de bardage, parquets, lames de terrasse, piquets, bardeaux. Composée d une biodiversité riche, elle est dotée de deux réserves biologiques dirigées (zones protégées) : la Cailleuse et le Nid d'aigle permettant d assurer la gestion conservatoire d espèces rares ou menacées. Des actions régulières en faveur de la biodiversité sont mises en œuvre. L ONF a révisé en 2015 l aménagement de la forêt, document de gestion durable afin de prendre en compte la demande sociale de préserver les paysages lors des coupes tout en renouvelant les peuplements. Un réseau d habitats naturels sur l ensemble de la forêt sera également maintenu. (Interview de Simon Birckel, chef de projet écologie à l ONF, pilote du plan de gestion des mares de la forêt de Montmorency et Valérie Delage, chef de projet à l ONF) Qu est-ce qu un plan de gestion des mares et zones humides et quelle est son utilité? Il s agit d un guide pour la gestion écologique de ces milieux naturels qui propose un programme d actions sur plusieurs années. Celui-ci est défini en fonction de l état de conservation des milieux naturels et des exigences écologiques des espèces présentes. Ce plan de gestion a pu être élaboré grâce au soutien financier du Conseil départemental du Val d Oise. Quels sont les milieux naturels concernés et quelle surface couvrent-ils? Le plan de gestion concerne 3 types de milieux présents en forêt de Montmorency : - les mares : il s agit d écosystèmes aquatiques d eau stagnante, de petite taille (en général moins de 5 000 m²) et peu profonds, qui peuvent être d origine naturelle ou créés par l homme ; - les étangs, milieux aquatiques d eau stagnante ou à écoulement lent, toujours créés par l homme au moyen de l élévation d une digue ; - les zones humides qui sont des terrains habituellement inondés ou gorgés d'eau de façon permanente ou temporaire. La végétation y est dominée par des plantes adaptées aux sols humides. Les zones humides présentent de fortes interactions avec le milieu terrestre environnant. service biodiversité

La forêt de Montmorency comprend : - 31 mares, d une surface généralement comprise entre 30 et 200 m² (la plus grande, 1200 m², fait figure d exception), - 4 étangs, d une surface comprise entre 2 500 et 32 000 m² - Environ 63 ha de zones humides forestières à enjeu patrimonial, dont 39 situés en-dehors des réserves biologiques. Etang en forêt de Montmorency Les groupements à grands Potamots, Herbier flottant vivace des petits plans d eau peu profonds. Cet habitat patrimonial est assez fréquent en Île-de-France Quelle est la méthodologie adoptée pour le plan de gestion de la forêt de Montmorency? La démarche a consisté à : - prendre en compte les recherches antérieures (bibliographie), - réaliser une phase d inventaires effectués en 2014 portant sur les amphibiens (crapauds, grenouilles, tritons, etc.), les odonates (libellules), la flore et la végétation des mares et milieux humides. Ces phases d études permettent de : - dresser un état des lieux des espèces et des biotopes présents actuellement ou par le passé ; - effectuer une évaluation des enjeux pour chaque site : présence de milieux ou d espèces remarquables (rares, menacées ou protégées) ; - vérifier que la qualité du milieu est bien en adéquation avec les exigences écologiques de ces espèces ; - proposer des travaux visant à améliorer la capacité d accueil pour les espèces présentes ou susceptibles de recoloniser le milieu. Pourquoi s intéresser aux zones humides de la forêt de Montmorency? Les zones humides constituent des réservoirs d eau potable et sont des réservoirs de biodiversité qui hébergent environ le quart de la biodiversité nationale dont un grand nombre d espèces remarquables. Depuis le début du XX ème siècle, les deux tiers des zones humides françaises ont disparu et elles continuent actuellement à se dégrader entrainant avec elles une raréfaction des espèces qui leurs sont inféodées. En forêt de Montmorency, nous faisons ce même constat avec une régression des zones tourbeuses et des disparitions d espèces protégées comme le séneçon à feuilles spatulées et le rossolis à feuilles rondes. service biodiversité

Saussaie à sphaignes, Observée dans un contexte de mare tourbeuse. Cet habitat patrimonial est rare et menacé en Île-de-France Pourquoi doit-on intervenir sur les zones humides? Concernant les mares forestières, la dynamique naturelle conduit à leur comblement puis à leur disparition à plus ou moins long terme. Le «rajeunissement» des mares par la mise en œuvre de travaux est donc nécessaire si l on souhaite conserver les espèces présentes : végétaux, amphibiens, insectes aquatiques etc Concernant les milieux tourbeux, la baisse des précipitations provoque leur assèchement et leur disparition progressive. Leur restauration hydrique est donc nécessaire si l on veut assurer leur maintien. Quelles sont les grandes caractéristiques de la forêt domaniale de Montmorency en matière de biodiversité? La principale caractéristique de la forêt de Montmorency est qu elle est composée de 70% de châtaigniers : ces peuplements mono spécifiques entraînent un couvert dense qui limite l expression de la biodiversité. La forêt comporte des éléments remarquables, essentiellement des milieux aquatiques et humides ainsi que certains milieux ouverts. Elle se compose également des 2 réserves biologiques dirigées : la Cailleuse et le Nid d'aigle, d une surface totale de 176 hectares. Ces zones sont protégées et très observées. La création de ces réserves est justifiée par la présence de milieux humides particulièrement remarquables, notamment des milieux tourbeux. Toutefois, des milieux remarquables (mares, étangs et zones humides) sont également présents en-dehors des réserves biologiques, justifiant un plan de gestion spécifique. Le massif de Montmorency dans son ensemble est inventorié en tant que ZNIEFF de type 2, Zone Naturelle d Intérêt d Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique, ce qui signifie qu il est reconnu au niveau national comme «grand ensemble naturel riche et peu modifié, ou offrant des potentialités biologiques importantes». Au sein de la forêt domaniale, il existe également 4 ZNIEFF de type 1, correspondant à des secteurs de superficie plus réduite définis par «la présence d espèces, d associations d espèces ou de milieux rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional». service biodiversité

La présence de nombreuses zones humides tourbeuses confère à la forêt un fort intérêt écologique. Certaines espèces sont protégées comme l Osmonde royale, la Cardamine impatiente, la Linaigrette à feuilles étroites, la Fougère des marais... Il est interdit de ramasser ou prélever ces espèces. Certaines espèces sont remarquables et protégées comme la Luzule des bois et la Calamagrostis des marais. La Rossolis à feuilles rondes est une espèce protégée. L Osmonde royale, espèce rare et protégée en Île-de-France Qu avez-vous découvert en réalisant le plan de gestion des mares et zones humides? Une trentaine de mares et 2 étangs ont été observés, servant de panel à cette étude. Nous avons confirmé un certain nombre d éléments déjà existants dans les études réalisées, affiné les connaissances et observé des nouveautés. Ces inventaires ont permis de mettre en évidence la présence de : 7 espèces végétales remarquables dont la Laîche déprimée, espèce rare en Île-de-France, le Blechnum en épi, la Laîche étoilée, l Osmonde royale, l Ail des ours, la Glycérie pliée et le Callitriche pédonculé. La Laîche déprimée, espèce rare en Îlede-France 21 habitats de zones humides dont la moitié sont patrimoniaux. Les milieux tourbeux couvrent près de 9 hectares. service biodiversité

32 espèces de libellules dont trois sont protégées comme le Cordulégastre annelé, le Sympétrum jaune et la Grande aeschne. Le Cordulegastre annelé 6 espèces d amphibiens : le Triton palmé, le Crapaud commun, la Grenouille agile, la Grenouille rousse, l Alyte accoucheur, la Salamandre tâchetée. Deux ont un intérêt régional, la Salamandre et le Crapaud accoucheur. Tous les amphibiens sont protégés au niveau national. Quelles sont les espèces rares, protégées? - La Salamandre et le Crapaud accoucheur sont assez rares au niveau régional, - le Cordulia aenea est une espèce d odonates (libellules) peu commune, - le Grand Mars changeant, lépidoptère (papillon) est rare, - l Osmonde royale, la Fougère des Marais, la Linaigrette à feuilles étroites sont par exemple protégées. La Grande aeschne Quelles sont les préconisations en matière de gestion? Ce guide prévoit des préconisations générales et particulières à chaque site qui vont permettre de maintenir ces zones humides indispensables au maintien et à l amélioration de la biodiversité en forêt. Ainsi, il est recommandé de ne pas abattre d arbres à proximité des mares, conserver les bois morts et billons gisants autour des mares, maintenir le peuplement en zone tampon en périphérie de la mare, réduire la végétation ligneuse pour favoriser la végétation herbacée... Une gestion très adaptée est donc prévue. La Salamandre tachetée Quelles sont les préconisations pour le grand public? Les mares sont des espaces fragiles. Ainsi il est demandé aux promeneurs de respecter ces lieux en évitant d y accéder afin de limiter le piétinement. Il est important de ne pas cueillir ou ramasser des espèces rares ou protégées, ni de prélever des petits animaux ou insectes. service biodiversité

D une façon générale, en forêt il ne faut surtout pas introduire d animaux exotiques dont on ne veut plus chez soi car certaines espèces sont des concurrents redoutables pour les espèces en place. En promenade, il faut toujours maîtriser son chien afin de ne pas déranger les petits animaux ou les oiseaux d eau. Pour la tranquillité des animaux, mieux vaut rester sur les chemins forestiers. Mare avant travaux Comment est organisé l ONF en matière de biodiversité? Favoriser et améliorer la biodiversité est une mission de l ONF dans le cadre de la gestion des forêts. L ONF travaille au quotidien au maintien de la biodiversité en favorisant le mélange d espèces, en maintenant des milieux ouverts et diversifiés, en créant des réserves biologiques à des fins d études et d observation et pour protéger les espèces. Le maintien de la biodiversité peut nécessiter la réalisation de travaux spécifiques, comme ceux préconisés par le plan de gestion des mares et des zones humides. Pour le financement de ces travaux, l ONF fait appel à des partenaires extérieurs comme le Conseil Départemental du Val d Oise et le Conseil Régional d Ile-de-France. Par ailleurs, des réseaux naturalistes (avifaune, herpétofaune, entomologie, mammifères, habitat/flore et mycologie) sont organisés au niveau national. Ils peuvent réaliser des inventaires, études et expertises permettant de mettre en œuvre des plans d actions pour la gestion et la protection de la biodiversité en forêt. Mare après travaux Dans le Val d Oise, l ONF travaille avec un Comité de Suivi Ecologique composé de scientifiques et de naturalistes locaux. Il se réunit au moins une fois par an et contribue à la définition des actions à mettre en place pour favoriser la biodiversité. service biodiversité