La lettre de la Convergence Informatique



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Transcription:

74 La lettre de la Convergence Informatique 8ème Journée de l'informatique Retraite Complémentaire N 74 Spécial JIRC 2012 01 Au programme de la 8ème Journée de l'informatique Retraite Complémentaire (JIRC) 02 Ouverture par Jean-Jacques Marette 8ème JIRC 630 personnes réunies à la 03 La construction du SI-RC Maison de la Mutualité de Paris 04 La professionnalisation de Exclu : l'exploitation Retrouvez tous les éléments de la JIRC sur l'extranet CI 05 La réduction des coûts informatiques 06 L'informatique au service des métiers 07 L'accompagnement de la transformation 08 Un invité en or olympique 09 Des animations sous le signe de l'excellence 10 Clôture par Daniel Lefebvre

01 Au programme de la 8ème Journée de l'informatique Retraite Complémentaire (JIRC) Quelque 630 collaborateurs des groupes de protection sociale et de leurs plates-formes informatiques se sont retrouvés le 13 septembre dernier, à la Maison de la Mutualité de Paris, autour d'une même dynamique «En route vers l'excellence!». Face aux enjeux majeurs et structurants auxquels le monde de la protection sociale est confrontée, Jean-Jacques Marette, directeur général du GIE Agirc-Arrco, a ouvert la journée en rappelant que «l'avenir n'est jamais que le présent à mettre en ordre». Au programme de cette 8ème JIRC, un point de situation sur la construction du SI-RC avec l'intervention des équipes, un éclairage sur les coûts informatiques et sur l'industrialisation de la production, la première présentation officielle du Datacenter de Gradignan, ou encore un point d'étape sur les projets d'accompagnement lancés à la JIRC 2011 : le programme Informatique en Transformation Accompagnement et Compétences (ITAC) et la diversité. L'événement a également été l'occasion de marquer la naissance de la Direction du Produit Retraite (DPR) et de sa collaboration attendue avec les maîtrises d'œuvre informatiques. En cette année olympique, une place d'honneur a été accordée à l'excellence sportive. Devant une salle conquise, Claude Onesta, entraîneur multi-médaillé de l'équipe de France masculine de handball, a partagé sa vision de la performance durable et de l'importance du groupe face à l'individu. L'équipe de France féminine de gymnastique rythmique, qui se prépare aux prochaines Olympiades, a interprété une danse illustrant le «nouvel élan pour l'informatique retraite complémentaire». Daniel Lefebvre, directeur des Systèmes d'information Retraite Complémentaire, a clos la journée en revenant sur les multiples atouts que l'informatique de la retraite complémentaire a en sa possession pour consolider le «nouvel élan vers la performance».

02 Ouverture par Jean-Jacques Marette Jean-Jacques Marette a ouvert cette 8ème Journée de l'informatique Retraite Complémentaire en présentant la signature de l'événement, «Un nouvel élan pour l'informatique Retraite Complémentaire». Cette année encore, le traditionnel Jircomètre, qui enregistre d'une JIRC à l'autre les évolutions de la satisfaction et de la compréhension autour de la convergence informatique, a recueilli une forte proportion de répondants puisque 85 % des participants ont communiqué leur avis. Il en ressort que les enjeux de l'informatique RC sont clairs pour près de 97 % et que ceux du programme sont largement partagés pour 88 %. En revanche, d'autres résultats plus mitigés révèlent que certains domaines d'inquiétude persistent. En particulier, seulement 57 % des répondants pensent que les perspectives d'évolution des métiers de la RC et des organisations sont claires. Ce taux est cependant en hausse de dix points par rapport à la précédente JIRC, signe d'encouragement à persévérer dans les différentes mesures déjà prises. Mais cela reste le score le plus faible et incite à préciser d'autant plus l'organisation cible. D'ailleurs, un cinquième des répondants appelle à une clarification du positionnement de la DSI-RC au sein de l'informatique RC. Enfin, un quart demande une amélioration de la collaboration entre les différents acteurs de l'informatique RC (réseaux, aide au déploiement, etc.). Au thème de l'excellence qui a été prévu pour rythmer la journée, Jean-Jacques Marette a souhaité ajouter celui de la confiance. Dans les temps difficiles qui s'annoncent, les partenaires sociaux, pilotes des régimes, devront encore une fois faire preuve d'excellence pour conserver le capital de confiance qui fonde leur légitimité vis-à-vis des clients et des pouvoirs publics. «Les voyants sont au rouge», a-t-il rappelé, et il est nécessaire que des décisions soient prises dans l'année qui vient pour prendre la part qui incombe aux partenaires sociaux dans l'objectif fixé par les pouvoirs publics de «remettre les comptes publics à l'équilibre d'ici 2017». Pour ce faire, les partenaires sociaux doivent pouvoir s'appuyer sur le travail des équipes, lui-même régi par une exigence permanente d'excellence et une capacité à évoluer dans un environnement toujours plus compétitif. Les chantiers à mettre en œuvre dans un avenir proche sont structurants pour nos métiers : en priorité, la réussite du déploiement de l'usine Retraite (UR), mais aussi l'exécution dans les meilleures conditions de la mensualisation, l'élargissement du droit à l'information et, à horizon 2016, l'adoption de la Déclaration Sociale Nominative (DSN). En conclusion, Jean-Jacques Marette a souligné la nécessité de tendre vers un modèle d'intégration verticale entre les fédérations et les Institutions de Retraite Complémentaire (IRC). En effet, la coexistence contradictoire entre la succession des chantiers majeurs et l'obligation d'un retour à l'équilibre des finances rend encore plus indispensable le défi de la performance de l'ensemble de la RC. Des composantes de ce nouveau modèle existent déjà : l'engagement de réduction des coûts informatiques à 16 % des coûts de gestion d'ici 2017, l'harmonisation des processus de gestion à établir avec la nouvelle DPR, l'évolution vers une politique RH plus communautaire, via le programme ITAC et les outils de branche, la maîtrise globale des risques, etc. La prochaine campagne de réalisation des contrats d'objectifs permettra de synthétiser cet effort collectif.

03 La construction du SI-RC Thierry Diméglio, directeur général du GIE Alcara, a tenu à rappeler dès le début de son intervention l'importance de la question des ressources humaines. Les évolutions mises en œuvre pour élaborer le SI-RC se feront en intégrant pleinement le facteur humain, suivant au sein d'alcara deux axes majeurs : réappropriation des compétences et organisation en bassins d'emplois. Le bon fonctionnement du SI-RC implique une maîtrise totale des savoirs et savoir-faire, comprenant une gestion efficiente des carrières et des recrutements, ainsi qu'une réflexion sur une nouvelle politique de sous-traitance. La préservation de l'aspect social inclut également une organisation en cinq bassins d'emplois, avec des possibilités de mobilité fonctionnelle et/ou géographique entre bassins. Le programme ITAC a mis en place un parcours complet d'accompagnement, avec les GIE Alcara et GieProd en pilotes. Les résultats du Jircomètre ont fourni quelques points de satisfaction puisque la visibilité sur l'avancement du programme de convergence informatique est suffisante pour 75 % des répondants, le calendrier du déploiement est clair pour 84 % et les premiers résultats de l'ur encourageants pour 83 %. Trois UR complètes sont déployées depuis novembre 2011 : deux au sein du groupe Humanis (périmètres ex-taitbout et ex-aprionis) et une chez Klesia (périmètre ex-d&o). La situation à fin 2012 est celle d'une UR majoritairement fabriquée et d'une activité de déploiement dans sa phase maximum. Comme annoncé il y a deux ans et conformément au planning, la version 2 de l'ur a été mise à disposition pour recette des groupes de protection sociale (GPS) le 1er juillet 2012. Emmanuelle Vaillant, responsable de la qualification du pôle entreprise (Bac / DN / Grecco) au GIE Alcara, a rapporté que pour la première fois depuis la naissance de l'ur, des briques interopérables et qualifiées ont été livrées à la même date. Dans ce cadre, la qualification nécessitait de réunir plusieurs équipes, issues de divers groupes informatiques et ayant des méthodes de travail différentes. Cette difficulté s'est finalement révélée la clé du succès, générant une mobilisation exceptionnelle de toutes les équipes du Centre National de Développement (CND), quelle que soit leur origine. Aujourd'hui, l'ensemble des briques du domaine «Adhérent / Participant» a été livré à la date annoncée, avec un taux de succès de 97 %. Les travaux se poursuivent sur cette version et sur d'autres à venir.

Le discours a également été axé sur le rôle des CND et Centre National de Recette (CNR), outils phares dans la fabrication d'un SI-RC de qualité. Patrick Locquet, chef de projet au GIE Alcara, et Delphine Miller, chef de projet Recette MOA au sein du groupe Réunica, ont illustré le travail de coopération durant la première recette de la v2 d'allure. Cette expérience a fait apparaître une durée de mise en œuvre plus longue que prévue et un besoin de coordination important entre les différents acteurs, avant et pendant la recette : le GieProd pour la gestion des environnements et des données, le CND pour le support applicatif et le suivi des corrections, et les experts métier de Réunica. Christophe Mioullet, responsable d'allure au sein du CND, est revenu sur la période d'activités très soutenue qui a précédé cette première recette d'allure v2. Il a fallu travailler sur la fabrication de cette version intégrant les particularités réglementaires de GPS ainsi que la mensualisation, tout en assurant la maintenance courante et la prise en charge des évolutions réglementaires, telles l'accord du 18 mars, tant pour la version en production chez Réunica que pour les projets de déploiement. Thierry Diméglio a souligné que le résultat en était d'autant plus remarquable : en moins d'un an, Allure a incorporé dans un système unique ce qui a nécessité plusieurs années dans différents systèmes. Pour réussir un projet de déploiement, qu'est-ce qui est le plus important? Kasia Wegrzyn, qui mène trois projets de déploiement pour la communauté Alcara (Allure pour ex-aprionis, ex-d&o et ex-vauban Humanis) devant aboutir en mars 2013, et David Dubois, responsable de la mise en production des projets UR au GieProd, ont fourni quelques pistes. Au-delà de l'aspect évident des compétences, l'équipe doit être constituée de membres impliqués dans le projet et solidaires entre eux. Le périmètre et les objectifs doivent également être bien définis dans une étude de cadrage, afin de garantir que chacun comprenne son rôle dans le projet. Par ailleurs, la détermination d'un planning précisant les principaux jalons et interdépendances, et la mise en place d'une relation de confiance avec les GPS ne doivent pas être négligées. Après le déploiement vient l'exploitation. Jean-Marie Chambolle, responsable de l'intégration et du Fonctionnement courant pour les groupes membres de la communauté Alcara/GieProd, a partagé son expérience sur ce passage délicat en exploitation qu'il pratique depuis bientôt trois ans, avec les premiers démarrages en novembre 2009 des groupes précurseurs. Suite aux difficultés rencontrées à l'époque, essentiellement au niveau de la première campagne DAS, les efforts consentis par tous les acteurs ont permis de rendre plus fluide les campagnes suivantes. Le pilote a bénéficié de cette capitalisation pour sa première campagne en 2012. David Lavajo, responsable Fabrication du pôle Entreprise au sein du CND, a clos ces retours d'expérience en insistant sur la nécessité d'assurer la stabilisation de l'ur en production. Cette mission s'accomplit en menant deux types d'actions : l'accompagnement au quotidien des groupes en production et la mise en œuvre de programmes spécifiques de stabilisation, consistant à mobiliser des moyens techniques et humains sur des sujets spécifiques. Il s'agit de mettre en place avec les groupes actuellement en production une stratégie de démarrage permettant de définir les priorités à donner sur l'ouverture des fonctionnalités, puis de mener un travail de proximité avec un groupe sponsor.

04 La professionnalisation de l'exploitation L'exploitation se met en ordre de marche pour monter en excellence. Brigitte Declerck-Peyrard et Laurence Rochefort, respectivement responsable Stratégie de production et sécurité à la Direction du Cadrage Stratégique de la DSI-RC et responsable adjointe de la Production pour Systalians, l'ont démontré autour d'une table ronde animée par Gilles Golomer, directeur de l'ordonnancement des Projets et des Etudes Amont. Brigitte Declerck-Peyrard est intervenue pour expliciter les objectifs de la certification ISO 20 000. Un groupe de travail dédié, réunissant des représentants de tous les GPS et les plates-formes informatiques, a défini une base commune à partir d'un état des lieux de l'expérience des participants, afin d'identifier et retenir les bonnes pratiques conformes à la norme, puis de statuer sur les améliorations et la méthode d'implémentation du projet. Aujourd'hui, le programme ITAC propose une formation certifiante ISO 20 000. Réalisée sur mesure pour la retraite complémentaire, elle met à disposition des collaborateurs les certifications «Fondations» et «Spécialiste». A ce jour, tous les participants, soit plus de 20, ont été certifiés. La démarche de certification à la norme ISO 20 000 n'est pas inconnue des régimes Agirc et Arrco, puisqu'un certain nombre de collaborateurs sont déjà certifiés*. L'obtention par une entreprise de cette certification prouve l'excellence de l'organisation de sa DSI et la mise en cohérence des pratiques de chacun. Elle démontre également la capacité à mettre les besoins des clients au cœur du service et à utiliser ses ressources de façon performante. En guise d'illustration, Laurence Rochefort a fait part de l'expérience de Systalians dont la démarche qualité avait été engagée dès 2001, année d'obtention de la première certification ISO 9001. En 2005, le GIE Systalians inscrivait à son plan d'action de progrès la mise en œuvre des bonnes pratiques ITIL. La remise en 2007 du trophée itsmf récompensant la meilleure implémentation de bonnes pratiques ITIL a dynamisé d'autant plus cette démarche d'amélioration.

Systalians dont la démarche qualité avait été engagée dès 2001, année d'obtention de la première certification ISO 9001. En 2005, le GIE Systalians inscrivait à son plan d'action de progrès la mise en œuvre des bonnes pratiques ITIL. La remise en 2007 du trophée itsmf récompensant la meilleure implémentation de bonnes Un autre axe de performance est la garantie de la sécurité des systèmes d'information, imposée depuis 2007 aux GPS et à leurs plates-formes par un règlement minimum de sécurité. Amélioré au fil des ans, il a abouti en 2012 à un nouveau règlement enrichi, intégrant notamment une analyse des risques SI menée sur le patrimoine informationnel ainsi que sur les socles techniques et logiciels, la prise en compte du périmètre du SI-RC étendu, le web, et bien entendu, la sécurité des datacenters. Gilles Golomer a dévoilé en exclusivité les premières images du Datacenter terminé, qui avait été présenté pour la première fois à la JIRC 2011, quelques mois après la pose de la première pierre. L'excellence passe par la possession d'un site de production informatique répondant aux exigences de sécurité attendues pour ce type de bâtiment. A l'origine du projet, une équation fondatrice : la croissance des besoins de coordination nationale, à laquelle s'ajoute la nécessité de continuité de service et la perspective de nouveaux besoins. Cela a abouti à l'édification d'un bâtiment évolutif et conforme à l'état de l'art, en intégration harmonieuse avec le paysage, dans une volonté de s'inspirer de la démarche Haute Qualité environnementale (HQE). La prochaine et dernière étape sera la réception du second plateau informatique, en décembre 2012. * voir la Lettre de la Convergence Informatique n 72 de juin 2012

05 La réduction des coûts informatiques En tant que Secrétaire général de la DSI-RC, Dominique Poussin a animé la table ronde consacrée à la réduction des coûts. A ses côtés, Olivier Dubrasquet, responsable du Contrôle de Gestion de la DSI-RC et également en charge du projet de déploiement du modèle d'analyse des coûts informatiques Agirc-Arrco*, Romain Campo, contrôleur de gestion de la DSI-RC, en charge des processus liés aux coûts informatiques Agirc-Arrco, et Joachim Treyer, associé au sein du cabinet de conseil Cost House, fortement impliqué dans la définition du modèle d'analyse des coûts du Club Informatique des GRandes Entreprises Françaises (CIGREF). Dominique Poussin a ouvert la séquence en rappelant que le modèle d'analyse des coûts informatiques RC, inspiré de la méthode Activity Based Costing (ABC) et des référentiels du CIGREF*, avait fait l'objet d'une présentation à la JIRC 2010, peu après avoir été retenu par le groupe de travail des contrôleurs de gestion. S'en est suivie la diffusion de la vidéo de la 2ème édition de la Journée AB C DG, qui a réuni le réseau des contrôleurs de gestion et des opérationnels SI des GPS et plates-formes informatiques, le 10 juillet dernier. Journée au cours de laquelle a été soulignée la nécessité de transparence, de modèle et langage communs, de comparaison avec l'extérieur et de réduction des coûts IT. Olivier Dubrasquet a rappelé les principes de construction et les avantages qu'apportait le modèle. En 2011, les dépenses informatiques représentent 27 % des charges de gestion des régimes, à hauteur de 485 millions d'euros. Utilisé depuis 2010, il est en cours de déploiement dans l'ensemble des entités concourant à la gestion de la retraite complémentaire. Il s'agit pour chaque GPS et plate-forme informatique de mettre en cohérence ses outils avec les référentiels du modèle. Les coûts informatiques des régimes Agirc et Arrco ont augmenté de 4 % entre 2010 et 2011, principalement du fait de la progression significative et attendue des déploiements. Grâce au modèle, il est possible de distinguer deux familles de services : le «Run», ou fonctionnement courant, et le «Build», qui correspond aux projets**. Entre 2010 et 2011, le «Run» se stabilise en valeur mais se réduit en proportion, à 54 %, du fait de l'augmentation des projets liés au programme de convergence informatique et aux déploiements.

Romain Campo a expliqué que ces informations sont le résultat d'une consolidation des données transmises par les GPS, avec lesquels des échanges sont nécessaires afin de s'assurer que les imputations sont correctes et homogènes. Il a ensuite commenté les coûts des familles «Run» et «Build» déclarés par les GPS. Il a notamment souligné que le coût de fonctionnement des applications de gestion de la RC existantes était de 60 millions d'euros, soit une baisse de 21 % par rapport à 2010, et que dans le même temps, les coûts de la sous-famille Application métier UR avaient progressé. Pour compléter l'analyse, il a été décidé de lancer des travaux de benchmark. A cet effet, le groupe animé par le cabinet Cost House a été choisi car il présente l'avantage majeur d'utiliser les référentiels du CIGREF. Joachim Treyer a précisé que le groupe, lancé en 2010, rassemblait une quinzaine d'entreprises de secteurs d'activité et de tailles variés, représentant une dépense informatique globale de plus de 2 milliards d'euros. Parmi la centaine d'indicateurs quantitatifs analysés : politique de sourcing, bureautique, maintenance corrective, évolutions de l'infrastructure, réseau, datacenter, projets, organisation et management, etc. Des indicateurs ont été présentés pour illustrer la démarche, parmi lesquels les charges de personnel dans les coûts IT : pour l'ensemble Agirc-Arrco, le ratio est de 68 % et se situe dans la moyenne du benchmark. Le détail des indicateurs par GPS a montré des disparités entre eux et avec la moyenne Agirc-Arrco, ceci pouvant s'expliquer par des avancements différents par rapport au déploiement de l'ur ou encore par des stratégies conduisant à recourir plus aux machines qu'aux hommes. * voir la Lettre de la Convergence Informatique n 62 de juillet-août 2011, n 67 de janvier 2012 et n 73 de l'été 2012 ** «Run» : bureautique et mises à disposition des services ; «Build» : projets métiers et techniques

06 L'informatique au service des métiers L'excellence passe également par un travail efficace et structuré entre les MOE Informatique et MOA Métier. La création de la DPR en avril 2012 a acté cette collaboration primordiale entre ces deux domaines complémentaires, qui concourent à l'organisation du SI-RC. Qu'entend-on par «produit retraite»? Et pourquoi un produit retraite? Pour Frédéric Coutard, directeur du Produit Retraite, il est largement à construire, avec la mise en place de nouveaux services visibles, uniques et homogènes, mais aussi en s'appuyant sur les réussites existantes, à l'image des Centres d'information, de Conseil et d'accueil des Salariés (CICAS). Une certaine concurrence de services par rapport aux autres partenaires sociaux, tels que la CNAV, a également fait émerger le besoin d'une visibilité de la RC. Par ailleurs, les exigences de performance augmentent, avec les contraintes d'équilibre des régimes, et un rythme des évolutions qui s'accélère, obligeant à faire émerger rapidement le produit retraite. Tout cela implique de faire évoluer le système d'informations. D'ores et déjà, des projets existent, pour la plupart issus du Schéma Directeur. Aux côtés de Frédéric Coutard, quatre invités ont exposé des projets phares qui doivent faire progresser l'informatique de la retraite complémentaire et contribuer à l'atteinte des enjeux stratégiques des régimes (service, efficacité, réduction des coûts ). L'intervention de Gilles Pestre, directeur technique du GIE Agirc-Arrco, et Jean-Christophe Le Ral, responsable du cadrage du projet Système d'information Décisionnel de la Retraite Complémentaire (SID-RC), visait à éclairer les participants sur les enjeux, la démarche et les priorités du projet. Lancé en mai dernier, l'objectif est de bâtir un cadre de pilotage performant et d'établir les régimes comme acteurs incontournables de l'adaptation du système de retraite français. Concrètement, le dispositif doit donner à tous les managers de la RC les moyens de faire des analyses et de prendre des décisions, en disposant d'un ensemble d'informations normalisées et formatées, communes à tous. Par exemple, concernant

Concrètement, le dispositif doit donner à tous les managers de la RC les moyens de faire des analyses et de prendre des décisions, en disposant d'un ensemble d'informations normalisées et formatées, communes à tous. Par exemple, concernant les liquidants, chacun travaillera sur les mêmes définitions avec un indicateur décliné sur les trois niveaux de pilotage : GPS, fédérations et régimes. L'objectif de mise œuvre a été fixé à 2013-2014. Lionel Tekrane, architecte technique au sein de la Direction du Cadrage Stratégique de la DSI-RC, est revenu sur le projet de mise en place de la fédération d'identité*, dans la perspective de développer les services Agirc et Arrco sur Internet. Actuellement, les services portés par les quinze portails des GPS sont encore très hétérogènes, comparés à ceux de la CNAV en particulier qui, de fait, propose un point d'entrée unique et des services parfaitement homogènes. La fédération d'identité simplifiera la navigation de l'internaute, en apportant la possibilité de s'authentifier sur l'un des portails cibles du projet (retraite complémentaire Agirc et Arrco, CNAV et à terme «MonServicePublic.fr») et naviguer sur tous les autres sans avoir à se ré-authentifier. Tout actif ou allocataire pourra accéder à ses informations ou ses services depuis le portail Agirc-Arrco. Luc Debray, responsable du pôle Architecture et Urbanisme de la DSI-RC, a clos le débat sur le produit retraite avec un zoom sur l'indispensable évolution technique des infrastructures. Dans un monde qui s'accélère, où la nécessité d'être agile et de fournir une bonne qualité de service est majeure, l'état des lieux montre que le SI-RC aujourd'hui est très complexe. Il faut le simplifier, le standardiser et l'industrialiser : Simplifier : après le regroupement des environnements de développement, œuvrer à l'homogénéisation ; Standardiser, en passant d'une culture «sur mesure» à une culture «prêt-à-porter» ; Industrialiser, afin de répondre aux contraintes d'exploitabilité d'une informatique de plus en plus concentrée. * voir la Lettre de la Convergence Informatique n 73 de l'été 2012

07 L'accompagnement de la transformation La dernière rencontre de la journée a été animée par Guy Brisson, responsable de l'accompagnement du Changement et de la Transformation (ACT) et chargé du programme ITAC, et Olivier Kossowski, coordinateur Diversité de la branche. Concernant l'accompagnement des gestionnaires, Guy Brisson a présenté les retours d'expérience menés avec les groupes précurseurs et le groupe pilote, qui ont donné lieu à des travaux complémentaires, comme par exemple l'utilisation des corbeilles de tâche par les gestionnaires et les responsables de proximité ou les conséquences sur l'organisation comptable du déploiement de la brique Prestations. Les «Démo UR», réunissant des gestionnaires utilisateurs et ceux qui n'ont pas encore déployé l'ur, ont rencontré un grand succès et seront renouvelés. D'autres outils existent parmi lesquels les baromètres qui mesurent tout au long de l'année, avant déploiement, l'appropriation par les gestionnaires de l'arrivée de l'ur, et après déploiement, le ressenti dans la prise en main. Les résultats permettent de lancer des actions ciblées traitant les «irritants». Catherine Leclerc, porteur de la conduite du changement chez Réunica, a témoigné de l'utilité de ces lieux de partage et «d'échanges en toute transparence entre managers opérationnels». Quant aux baromètres, les conseillers ont, sur la brique Allure par exemple, exprimé leur difficulté à comprendre les comptes des allocataires, conduisant à la mise en place d'ateliers complémentaires aux formations. Philippe Le Saux, secrétaire général d'alcara-gieprod, en charge notamment des ressources humaines, a illustré la mise en place du programme d'accompagnement ITAC dédié aux informaticiens au sein d'alcara et du GieProd. Une offre de services complète Parmi les grands thèmes sur lesquels un apport du programme est attendu figure la gestion des emplois et des compétences. Dans ce cadre, les premiers travaux sur la mise en place d'emplois-repères, qui offrent une vision prospective sur l'évolution du métier, ou la mise à disposition d'outils méthodologiques (référentiel de compétences, matrices de vieillissement des populations ) aident à la conception de plans RH adaptés.

gestion des emplois et des compétences. Dans ce cadre, les premiers travaux sur la mise en place d'emplois-repères, qui offrent une vision prospective sur l'évolution du métier, ou la mise à disposition d'outils méthodologiques (référentiel de compétences, matrices de vieillissement des populations ) aident à la conception de plans RH Les réponses en termes de visibilité et de conseil sur les parcours et les mobilités possibles doivent être développées. Les collaborateurs pourront se projeter sur l'avancée de leur carrière et ainsi devenir acteurs de leur évolution. Le rôle des managers et des services RH, relais sur le terrain de ces évolutions, est essentiel. Un dernier axe phare est la promotion du collaboratif : visios, outils itinérants, réseaux La structure même d'alcara et du GieProd l'exige, avec une répartition sur cinq bassins d'emploi et dix localisations géographiques. Concernant la prise en compte de la diversité dans le monde de l'informatique et du numérique, Olivier Kossowski a dévoilé les deux actions qui ont été lancées. Tout d'abord, le lancement dune commission de travail en collaboration avec l'association Française des Managers de la Diversité (AFMD) et le Club Informatique des GRandes Entreprises Françaises (CIGREF), ayant pour thème «Les parcours dans les métiers du numérique : quelle place pour la diversité des âges et du genre?», présidée par Daniel Lefebvre. Les objectifs pour la fin de l'année : la formalisation des bonnes pratiques en matière de gestion de la diversité et l'identification des pratiques innovantes, opérationnelles pour les DSI. La seconde action a été la mise en place d'un groupe de travail sur la diversité au sein de la DSI-RC. A partir d'un état des lieux exhaustif, un diagnostic de situation a été établi et un benchmark réalisé. Dans un second temps seront élaborées des préconisations concrètes et applicables sur la mixité professionnelle et sur les âges. Jérôme Bonnaud, responsable diversité RH pour Audiens, et Danièle Marangi, responsable Ressources Humaines d'alcara-gieprod, ont exposé deux cas concrets provenant de leurs structures. Le groupe Audiens a reçu cette année le label Diversité délivré par l'afnor. Il est le témoignage de l'engagement de l'entreprise en matière de prévention des discriminations, d'égalité des chances et de promotion de la diversité dans le cadre de la gestion des ressources humaines. En exemple à cette certification, la refonte du process de recrutement au sein du groupe a été exposée. Une démarche équivalente a été lancée au sein d'alcara-gieprod, avec la mise en place d'un nouveau processus de recrutement répondant aux exigences du label Diversité.

08 Un invité en or olympique En cette année olympique, un invité spécial a été accueilli sur scène en la personne de Claude Onesta, l'entraîneur multi-médaillé de l'équipe de France masculine de handball. Il a répondu sans langue de bois aux diverses questions que lui posait Daniel Lefebvre, sur le thème de la performance durable. Le lien entre les problématiques rencontrées dans le sport de haut niveau et le monde l'entreprise est plus proche qu'on pourrait le penser. A la source de l'excellence se situe l'esprit d'équipe, qu'il faut à tout prix entretenir. La définition de la bonne équipe pour Claude Onesta : une alchimie entre individus complémentaires, conscients du rôle qui leur est dévolu et impliqués dans le projet global. Au-delà de cette apologie de la responsabilité collective, il a également défendu l'apport de la diversité qui, selon lui, permet le brassage des savoir-faire. En tant qu'ancienne joueuse de handball, Brigitte Briard, collaboratrice au sein de la DPR, a souhaité avoir l'avis de Claude Onesta sur l'utilisation des remplaçants, qui peuvent être condamnés à rester en banc de touche, malgré une détermination et un engagement aussi affirmés que ceux des joueurs titulaires. L'entraîneur a reconnu, non sans humour, que l'exercice pouvait être ardu, dans la mesure où le sport de haut niveau était un milieu où évoluaient nécessairement des personnalités à fort égo. Mais encore une fois, il a défendu la primauté de l'équipe face à l'individu. Le remplaçant occupe une place essentielle dans cette alchimie délicate qu'est le groupe, en permettant par exemple aux joueurs leaders de se reposer à des moments non clés du match.

09 Des animations sous le signe de l'excellence Véritable lieu d'échanges, le stand ITAC a rencontré un grand succès puisque de nombreux participants sont venus découvrir les outils présentés pour la première fois. Ce fut l'occasion de dévoiler les focus «Un futur, un emploi» destinés à la filière informatique. 11 des 34 emplois étaient présentés : chef de projet, intégrateur fonctionnel, concepteur-développeur, référent recette, recetteur, administrateur base de données, administrateur outils, systèmes, réseaux et télécoms, technicien d'exploitation, pilote d'exploitation, architecte technique et technicien poste de travail. Les 23 autres seront étudiés d'ici la fin de l'année 2012. L'équipe a aussi pu répondre à toutes les questions concernant les services et les formations associées. Pour en savoir plus : cs.itac@agirc-arrco.fr Cette année encore, la diffusion du diaporama a permis de constater en images les principales actions de l'année écoulée. Les vidéos sont également venues illustrer les différentes présentations ; elles sont maintenant disponibles sur l'extranet CI ( www.extranetci.com) ou en contactant Morgane André (mandre@agirc-arrco.fr). L'interactivité était à l'honneur avec notamment des boîtiers de vote électroniques qui ont permis, tout au long de la journée, de tester les connaissances du public de manière ludique. A midi, le jeu «Osez-Gagnez» consistait à dessiner la DSI-RC sous forme de portraits chinois. Un tirage au sort en fin de journée a désigné Jean-François Nédélec (GIE Agirc-Arrco), Marie-Christine Da Rocha (Humanis) et Gisèle Lestable (Alcara-GieProd), qui sont repartis avec une liseuse de livres électroniques chacun. «La visualisation de l'excellence en mouvement et de la grâce» selon les mots de Daniel Lefebvre. C'est ainsi que s'est achevée la 8ème JIRC, avec une représentation de l'équipe de France féminine de gymnastique rythmique.

10 Clôture par Daniel Lefebvre En conclusion de cette 8ème JIRC, Daniel Lefebvre a tenu à rappeler un certain nombre d'éléments, qui sont pour lui de l'ordre de convictions. Tout d'abord, la question de la diversité en faveur de laquelle il faut résolument se positionner. La problématique est de pouvoir la lier à l'exercice du métier d'informaticien, chose qui, on a pu le voir, commence à s'instituer à travers des projets distincts dans les processus de recrutement. L'informatique de la retraite complémentaire ne peut et ne doit pas retarder l'intégration des principes de la diversité, en premier lieu pour des raisons de réglementation. Plus concrètement, il est indispensable d'agrandir le champ des compétences dans la mesure où, sans élargissement de périmètre, le risque de pénurie peut se présenter dans les dix années à venir. Enfin, il ne faut pas négliger l'enrichissement des savoir-faire au travers des différences que ce dispositif apporte à l'entreprise. Les notions de performance et d'excellence ont été au cœur de cette journée. A ces mots-clés, il faut ajouter ceux du collectif et du bien-être au travail, en écho à la précédente JIRC. L'intervention de Claude Onesta, élément fort de cette rencontre, a corroboré cette double nécessité qui permettra d'atteindre les objectifs de réussite. Sans oublier les différents programmes d'accompagnement que sont l'act et ITAC. L'accompagnement des gestionnaires est un dispositif à la fois formidable et ingrat car, par définition, le besoin ne se manifeste que lorsque la mission est en difficulté. Par ailleurs, le catalogue de services ITAC est prêt, les formations ont été lancées ; la volonté de favoriser la mobilité des collaborateurs et d'augmenter le niveau de professionnalisation sera un des facteurs principaux d'excellence. Le déploiement a occupé une part importante de la journée. Daniel Lefebvre a rappelé que «les informaticiens aujourd'hui travaillent sur un bateau qui ne cessent de bouger». En effet, il ne faut pas oublier que les programmes de développement des briques et de déploiement de l'ur se déroulent au même moment que les convergences et regroupements de GPS. Pour la première fois, les budgets des groupes ont été présentés en mai, plusieurs mois avant les exercices précédents. Les instances informatiques ont demandé la constitution d'un plan de réduction des coûts, inscrivant les IRC et les fédérations dans l'obligation d'atteindre l'objectif des 16 % de charges de gestion d'ici 2017. Il faudra donc mettre en œuvre des solutions radicales afin de respecter ces deux principes apparemment contradictoires que sont l'augmentation du niveau de service et la réduction des dépenses. La page de la convergence informatique peut être tournée. Demain, les bases nationales ne seront plus des bases consolidées, mais des bases de production, un changement fondamental de perspective qu'il faut dès à présent intégrer. Le Datacenter devra gérer les CND et CNR, ainsi que les bases nationales et 38 % de l'exploitation des groupes. Les mesures proposées dans le cadre du schéma directeur ouvrent la voie aux stratégies de l'avenir. Quel est le bilan aujourd'hui? Les régimes ont à leur disposition une UR, un SI-RC, une DPR, un Datacenter, ainsi que les CND et CNR, le programme ITAC, de simples acronymes qui, ensemble, forment pourtant les ingrédients à la constitution d'un modèle nouveau. L'informatique RC a en sa possession les armes pour s'ouvrir vers de nouveaux horizons et initialiser un changement de cap vers la performance durable.