Commission d examen de la fiscalité québécoise



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RÉSUMÉ POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC. Par : Service de fiscalité

Transcription:

Commission d examen de la fiscalité québécoise Mémoire déposé dans le cadre de l'étude du programme de crédits d impôt pour le développement des affaires électroniques (CDAE) Présenté par le Regroupement des partenaires du gouvernement en technologie de l'information (RPGTI) Québec, le mardi 4 novembre 2014

TABLE DES MATIÈRES 1. Le RPGTI et ses membres... 2 2. L industrie des TI : un levier pour l économie québécoise... 2 3. La position du RPGTI face à la fiscalité québécoise applicable... 3 4. Nos propositions... 3 5. Prévisibilité et pérennité... 4 6. Maximiser les retombées économiques... 5 Conclusion 5 ANNEXE 1 - Liste des membres du RPGTI...6 ANNEXE 2 - Exemples de dossiers auxquels le RPGTI a contribué au cours des dernières années, à l invitation des intervenants gouvernementaux ou de sa propre initiative.....7 ANNEXE 3 - Critères d admissibilité au CDAE relatifs aux revenus de l entreprise...8

1. Le RPGTI et ses membres Le Regroupement des partenaires du gouvernement en technologie de l information (RPGTI) est le plus important groupe d entreprises de technologies de l information (TI) actives auprès du gouvernement du Québec. On retrouve au sein du RPGTI la plupart des entreprises majeures œuvrant dans le secteur des TI au Québec et qui participent de manière importante dans le marché que constitue le secteur public québécois. Le regroupement comprend des équipementiers, des éditeurs de logiciels (logiciels d infrastructure technologique et applications commerciales) ainsi que des firmes de services-conseils. Certaines sont des multinationales reconnues comme chefs de file dans leurs domaines d affaires qui ont une présence significative sur le marché québécois. D autres sont des entreprises s étant développées au Québec, ayant un rayonnement provincial, national ou international. La liste des sociétés membres se retrouve en annexe du présent document. Le RPGTI agit comme porte-parole des sociétés-membres sur des sujets associés aux TI qui font consensus chez ses membres, en privilégiant un partenariat avec le gouvernement du Québec. Il peut aussi contribuer par ses échanges avec les décideurs à l identification de stratégies et d orientations visant à améliorer le retour sur les investissements publics en TI. Fait important à souligner, le RPGTI travaille à proposer des solutions ou des approches équitables qui visent l amélioration continue des pratiques qui encadrent et soutiennent le secteur des TI dans un contexte gouvernemental. Les sociétés-membres demeurent néanmoins des concurrentes libres d agir selon leur modèle d affaires. 2. L industrie des TI : un levier pour l économie québécoise Le secteur des TI est reconnu comme un levier important pour l économie québécoise. En effet, il représente 5 % du PIB du Québec et génère quelque 130 000 emplois de grande qualité répartis parmi plus de 7 000 établissements. 1 Le secteur des TI contribue à la compétitivité et à la productivité des organisations dans de nombreux secteurs cruciaux de l économie québécoise, tels que la finance, le transport, l énergie, le secteur manufacturier, les services professionnels et gouvernementaux, l aéronautique, les sciences de la vie, etc. De plus, il génère d importantes retombées économiques indirectes. Le programme CDAE, un apport significatif au maintien et au développement d un secteur des TI fort et concurrentiel Le gouvernement du Québec créait en 2008 le programme CDAE, reconnaissant ainsi la valeur stratégique du secteur des TI pour l avenir du Québec. Le nouveau programme visait à consolider et à développer le secteur des affaires électroniques dans un contexte de forte concurrence internationale. Le secteur des TI est alors considéré comme un actif important de l économie québécoise et un secteur structurant pour relever les défis des sociétés modernes à l ère du numérique. Le programme devait prendre fin le 31 décembre 2015. En juillet 2013, le gouvernement du Québec annonçait le prolongement du programme jusqu'en 2025. Plusieurs entreprises du secteur TI se sont dites soulagées et très satisfaites de la nouvelle, la durée du prolongement étant interprétée comme un signal clair d un engagement à long terme du gouvernement. Le climat d incertitude, 1 MDEIE, Profil statistique du secteur des TIC, mise à jour 2011. 2

néfaste aux investissements privés, se trouve alors remplacé par un environnement où la prévisibilité et la continuité des affaires favorisent l investissement. Le RPGTI soutient que le programme CDAE est structurant et très important pour un secteur des TI fort, diversifié et d envergure internationale. Il doit aujourd hui être maintenu et bonifié, comme nous le constatons ci-dessous. 3. La position du RPGTI face à la fiscalité québécoise applicable Le RPGTI accorde un intérêt particulier aux travaux de la Commission d'examen sur la fiscalité québécoise, compte tenu des impacts qui pourraient découler d éventuels changements. Nous souhaitons que les mesures mises en place continuent de soutenir les objectifs suivants : appuyer la mise en place de conditions favorisant la croissance de la contribution du secteur des TI à l économie du Québec; soutenir les TI comme moteur de modernisation et de développement de la compétitivité des entreprises du Québec; maximiser les retombées économiques des dépenses gouvernementales en TI. Les commentaires du RPGTI se concentreront sur le programme de crédits d impôt pour le développement des affaires électroniques (CDAE), étant donné que ce programme est celui qui a le plus d impact sur notre secteur d activités. De façon générale, le RPGTI appuie fortement les objectifs énoncés 2 par le gouvernement au sujet du CDAE, soit : consolider le développement des entreprises œuvrant dans le secteur des technologies de l information dans l ensemble du Québec; favoriser la productivité en stimulant l offre et la demande de logiciels par l ensemble des entreprises québécoises. Tout changement au programme devrait s inscrire dans une démarche balisée et faire l objet d une analyse d impact préalable. En effet, malgré la croissance soutenue du secteur ces dernières années, le maintien des emplois au Québec demeure fragile : les emplois en informatique sont très mobiles, n ayant pas de dépendance directe sur les ressources ou infrastructures locales; ces emplois sont parmi les plus recherchés par les États, lesquels entretiennent une concurrence à l égard des conditions fiscales pour favoriser l attraction ou le déplacement de ce type d emplois. La prévisibilité d une mesure fiscale représente un élément important qui sera certainement considéré dans l exercice en cours. Il s agit d un prérequis pour établir la confiance des acteurs économiques afin d encourager leur action conséquente, mais aussi par souci d équité à l égard des investissements effectués en vertu d un programme existant. 4. Nos propositions Le travail d analyse effectué par nos membres a permis de dégager un ensemble intéressant de recommandations que nous résumons comme suit : 3 Finances Québec, La fiscalité des sociétés au Québec, septembre 2014. 3

1. Maintenir le programme du CDAE. 2. Élargir l admissibilité des firmes au programme du CDAE. Les contraintes actuelles imposées au niveau de la composition du revenu des firmes 3 limitent l accès au programme ou encore l évolution de l offre de services des firmes actives en affaires électroniques. Par exemple, une firme développant des solutions en affaires électroniques pourrait se voir exclue du programme parce qu elle élargit son offre de services en ajoutant des activités ou produits non directement visés par le programme. Il faut s assurer que les critères d admissibilité ne deviennent jamais un frein à l expansion d une entreprise. 3. Étendre la portée du programme à d autres activités. Pour assurer le succès des projets en affaires électroniques, d autres activités doivent être incluses au programme, par exemple la conception, la gestion de projet, le conseil stratégique et la gestion du changement. En les incluant, le programme encouragerait la contribution de tous les intervenants impliqués aux diverses étapes du cycle de vie d un projet d affaires électroniques, ce qui conduirait à mieux servir les clients et favoriserait l adhésion d un plus grand nombre de participants grâce à une plus grande universalité du programme. 4. Simplifier les opérations associées à la gestion du programme. Il importe d assurer que la lourdeur des activités administratives nécessaires à la qualification au programme et à la satisfaction des exigences annuelles ne représente pas une barrière, particulièrement pour les entreprises de petite taille, et ne risque pas de dépasser les avantages attendus pour l entreprise qui considère y participer. 5. Réduire le délai entre le moment où les coûts sont engagés par une entreprise et le versement des crédits d impôt. Les délais actuels de traitement pouvant dépasser douze mois sont coûteux pour tous les participants au programme et représentent un obstacle au développement des petites entreprises dont les liquidités sont plus particulièrement limitées. 5. Prévisibilité et pérennité Le RPGTI soutient que le programme actuel de CDAE a permis d atteindre les objectifs initialement visés, soit de soutenir le développement des entreprises en TI et l adoption des affaires électroniques par les entreprises du Québec. Les recommandations apportées par les membres du RPGTI au programme devraient protéger, voire accroître ce soutien. Avant d introduire des changements au programme en cours, et de maintenir les ajustements récemment apportés, il importe de bien analyser les impacts possibles non seulement à l égard des firmes actives en TI, mais aussi sur l ensemble de l économie du Québec qui bénéficie de l innovation et de la productivité apportées par les technologies de l information. 3 Le critère relatif aux activités est double. D une part, au moins 75 % du revenu brut de la société doit provenir d activités correspondant à 12 codes SCIAN du secteur des TI. D autre part, il faut qu au moins 50 % du revenu brut de la société provienne d activités regroupées dans 6 codes SCIAN. Voir l annexe 3 pour plus de détails. 4

6. Maximiser les retombées économiques Le maintien du soutien au développement des entreprises en TI par des mesures fiscales devrait être appuyé par un contexte favorisant la commercialisation de leurs produits et de leurs expertises. À cet égard, le RPGTI tient à rappeler l enjeu majeur que constitue le traitement de la propriété intellectuelle dans les investissements en TI effectués par le gouvernement. Bien qu il ne puisse être associé directement à la fiscalité, l enjeu devait être présent dans la réflexion initiée par le gouvernement. En effet, le volume des investissements gouvernementaux en TI pourrait avoir un impact plus élevé sur le développement des firmes en TI et ses retombées pour le Québec. Les modalités contractuelles imposées aux fournisseurs dans les appels d offres du secteur public limitent généralement les possibilités de réutilisation des actifs développés dans le cadre des projets gouvernementaux et, par ricochet, le développement des petites entreprises. La propriété intellectuelle représente souvent le principal actif permettant l accès à des sources de capital externe requises pour le développement de produits et leur commercialisation. Conclusion Le secteur des TI au Québec a connu des développements fort intéressants au cours des dernières années, notamment grâce à des programmes tels que le CDAE. Il contribue directement et de façon significative à la croissance du PIB du Québec, et indirectement en soutenant l'amélioration de la productivité et de la compétitivité de tous les autres secteurs de l'économie. Le RPGTI soutient que le programme CDAE est structurant et très important pour un secteur des TI fort, diversifié et d'envergure internationale. Le RPGTI recommande donc que le programme CDAE soit maintenu et bonifié, afin de maximiser l'effet de levier du secteur des TI sur l'économie du Québec. 5

ANNEXE 1 Liste des membres du RPGTI Alithya Bell Canada Dell Canada Fujitsu Groupe CGI Groupe Conseil OSI Groupe Hypertec Groupe Nexio Inc. IBM Canada Ltée Lenovo (Canada) Inc. L-IPSE Services-conseils Microsoft Canada Momentum Technologies Inc. Multiforce Technologies Nurun Oracle ULC Canada Inc. R3D Conseil Services Conseils Systématix Société-conseil Lambda Systèmes CISCO Canada TechnoConseil TELUS Communications (Québec) VMware Canada Xerox Canada 6

ANNEXE 2 Exemples de dossiers auxquels le RPGTI a contribué au cours des dernières années, à l invitation des intervenants gouvernementaux ou de sa propre initiative. 2013 Présentation au SSMP d une étude et recommandations sur le traitement des pénalités dans les contrats publics. 2013 Dépôt d un mémoire à la Commission des institutions relativement aux recommandations de modifications du Commissaire au lobbyisme; 2013 Dépôt d un mémoire présenté au SSMP (sous secrétariat aux Marchés publics) sur les règles et pratiques en matière contractuelle; 2012 Consultation sur les documents types d appels d offres; 2011 Dépôt d un mémoire à la commission des finances publiques relativement au projet de loi 133, en ce qui a trait à la gouvernance et à la gestion des ressources informationnelles (RI); 2010 Rencontre MDEIE /Propriété intellectuelle; 2010 Rencontre avec le Vérificateur général projets TI en difficulté; 2010 Implication dans la reformulation de l attestation de probité; 2009 à aujourd hui Participation au Forum d échanges sur les contrats des organismes publics; 2007 Consultation sur le projet de «Règlement sur les contrats de service et les contrats d approvisionnement des organismes publics»; 2007 Consultation sur le guide de bonnes pratiques en TI; 2007 Consultation sur les documents types d appels d offres; 2006 Activités de sensibilisation concernant les impacts de la réglementation Sarbanes- Oxley (règles de reconnaissance des revenus et de gouvernance resserrées) et de sa contrepartie canadienne sur les clauses contractuelles gouvernementales; 2004 Dépôt d un mémoire concernant la Loi sur l Agence des partenariats public-privé du Québec; 2002 Dépôt d un mémoire concernant la Loi sur la transparence et l éthique en matière de lobbyisme; 7

ANNEXE 3 Critères d admissibilité au CDAE relatifs aux revenus de l entreprise Les activités qualifiables sont assujetties à deux critères. D une part, au moins 75 % du revenu brut de la société doit provenir d activités du secteur des TI. Les activités du secteur des TI désignent les activités regroupées sous les codes suivants du Système de classification des industries de l Amérique du Nord (SCIAN) avec ses modifications successives : 334110 Fabrication de matériel informatique et périphérique; 334220 Fabrication de matériel de radiodiffusion, de télédiffusion et de communication sans fil; 417310 Grossistes-distributeurs d ordinateurs, de périphériques et de logiciels de série; 443144 Magasins d ordinateurs et de logiciels (SCIAN 2007 : 443120); 511211 Éditeurs de logiciels (sauf éditeurs de jeux vidéo) (SCIAN 2007 : 511210); 511212 Éditeurs de jeux vidéo (SCIAN 2007; 511210); 51821 Traitement de données, hébergement de données et services connexes; 541514 Conception de systèmes informatiques et services connexes (SCIAN 2007:541510); 541515 Services de conception et de développement de jeux vidéo (SCIAN 2007 : 541510); 561320 Location de personnel suppléant (à certaines conditions); 561330 Location de personnel permanent (à certaines conditions); 334410 Fabrication de semi-conducteurs et autres composants électroniques. D autre part, il faut qu au moins 50 % du revenu brut de la société provienne d activités regroupées sous les codes SCIAN suivants : 511211 Éditeurs de logiciels; 511212 Éditeurs de jeux vidéo; 541514 Conception de systèmes informatiques et services connexes; 541515 Services de conception et de développement de jeux vidéo; 561320 Location de personnel suppléant (à certaines conditions); 561330 Location de personnel permanent (à certaines conditions). 8