Optimisation du processus d automation de l analyse urinaire : Remplacer le microscope par la loupe pour chercher les solutions. Alexandre Benoit PhD DESG DEPD CSPQ FCACB Biochimiste clinique Hôpital de Verdun Symposium Les innovations de Siemens Canada Octobre 201. Hilton Montréal Bonaventure
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Sommaire de la présentation Uniformisation, standardisation, précision : des termes juste de notre temps? Stratégies d optimisation du processus d analyse urinaire Facteurs et étapes d influence à considérer pour l optimisation optimisation. Analyse post-mortem du projet d optimisation Quelle est l avenir de l analyse urinaire?
Le renouveau de l analyse urinaire? L analyse urinaire, effectuée de façon traditionnelle, est embrouillée et fastidieuse Fortement sujet à la variabilité au point où les médecins la voit seulement comme un test de dépistage alors qu un examen adéquat et standardisé peut être extrêmement informatif : on peut aller jusqu à parler d une biopsie liquide des reins.
Uniformisation, standardisation, précision : des termes juste de notre temps? Uniformiser et standardiser à travers les époques : 000 BC : Les Sumériens et Babyloniens : Conclusion :pas assez uniforme, standardisent leurs obervations urinaires sur pas des tablettes assez d argile standardisé, (couleur, odeur, pas goût, assez etc.) ) précis! 1000 BC : Les Égyptiens : établissent des instructions pour la collecte urinaire 100 BC : Les Sanskrits : description de 20 différents types d urine
Uniformisation, standardisation, précision : des termes juste de notre temps? 7 e siècle : Theophilus Protospatharius écrit «De Urinis» (illustrations, techniques sur l uroscopie); Outil «médical», standardisé qui a rapidement dévié en devenant une pratique ouverte et pratiquée par n importe qui! Conclusion :pas assez uniforme, 1 e siècle : Joannes Actuarius pas écrit assez une monographie standardisé, sur l uroscopie qui devient la référence; pas assez précis! Même s il met beaucoup d emphase sur l analyse urinaire, il met en garde contre les dangers d un diagnostic seulement basé sur l urine. 16 e -17 e siècles : L uroscopie perd beaucoup de sa force : remplacée par l uromancie (lire la bonne fortune et prédire l avenir dans l urine).
Contempler l urine L importance de l uroscopie, exagérée, devenait extrêmement complexe jusqu au point où ils ne demandaient qu à voir l urine et non le patient pour effectuer le diagnostic. Conclusion : oh boy! «Si un patient apportait un soulier au lieu d une urine, les deux spécimens auraient autant de chance d apporter un diagnostic adéquat.» Thomas Linacre, founder of the College of Physician in London
Uniformisation, standardisation, précision : des termes juste de notre temps? 1595 : Invention du microscope (grossissement 20-30X) 1850 : Invention du premier test qualitatif pour le glucose 1920 : Utilisation de papier imprégné avec produits chimiques, donnant des résultats positifs ou négatifs. 1950 : Développement de chimie sèche sur papier, puis sur bandelette; Devient le nouveau standard d dans l analyse urinaire. Association bandelette urinaire + microscopie 1970 : Implantation de lecteurs de bandelettes semi- automatisés 1980 : Implantation de lecteurs de bandelettes automatisés 2000 : Analyseurs automatisés d analyse de sédiment urinaire perçent le marché.
Contempler vs analyser l urine L analyse urinaire effectuée par le technologiste médical est sujette à certaines limites : observation effectuée sans savoir ce que le médecin sait. Le médecin est limité à son observation clinique en fonction de la façon dont le patient se présente à lui!
Objectifs de l analyse urinaire Pour le laboratoire :
Objectifs de l analyse urinaire Pour le prescripteur :
Objectifs de l analyse urinaire Rallier l objectif du prescripteur à celui du laboratorire : Fournir l information précise et adéquate demandée Ne pas suranalyser : - ne pas fournir de l information non significative - éviter de surcharger les technologistes Vous avez une condition rare appelée «bonne santé». Pour être franc, nous ne savons pas vraiment comment vous soigner.
Objectifs de l analyse urinaire Les recommendations les plus récentes misent donc sur : Aspects cliniques supportant le choix approprié de tests; L établissement d algorithmes diagnostiques; Standardisation de la phase préanalytique (e.g. nouvelles méthodes de collecte urinaire, entreposage, conservation, transport, etc.); Standardisation de la phase analytique; La production de rapports adaptés pour une interprétation optimisée.
Optilab avant son temps URINALYSIS ANYWHERE BY MAIL (Feb, 1937)
Bénéfices de l automatisation Simplifie le processus Uniformise les critères basés sur un jugement Permet au laboratoire de conserver les données d analyses (meilleure traçabilité) Les résultats peuvent être envoyés directement dans le SIL La cytométrie de flux permet un décompte particulaire exact et précis qu une observation visuelle ne permet pas. Permet d établir une priorisation des urines exigeant une analyse plus poussée. Réduit la charge d analyse urinaire effectuée manuellement. Optimise les activités de laboratoire Améliore la qualité Permet un meilleur suivi des activités Améliore la qualité
Établir les bases de l optimisation Du point de vue clinique : l objectif ultime est de confirmer le tableau clinique Critères d examen microscopique de l urine Critères Justification Aspect autre que limpide Explication de la source de la turbidité. Protéines Sang Leucocyte estérase Nitrites Symptôme possible d une atteinte rénale. Hématurie. Déterminer si origine est rénale ou autre. Décompte. Inflammation. Déterminer si implication rénale. Décompte. Infection. Déterminer si implication rénale.
Où en sommes-t-on? La microscopie urinaire effectuée par réflexe suite aux résultats de la bandelette urinaire, que ce soit par microscopie manuelle ou automatisée, est la méthode employée par 93,1% des laboratoires, selon le College of American Pathologists. 1. Sang 2. Leucocyte estérase 3. Protéines 1. Microscopie non recommandée après le 1 er résultat positif de sang, seulement après le 2 ème positif pour le sang (Cohen RA, Brown RS. Microscopic hematuria. N Engl J Med. 2003; 38:2230-2338.) 2. Pour les suspicions d infections urinaires, i le besoin d examiner le sédiment dépend du niveau d inconfort de la patiente et de la probabilité préanalytique de la maladie. 3. Si le patient est sous traitement et les cultures sont envoyées à cause des symptômes du patient.
Le renouveau de l analyse urinaire Estérase seul 23,5% > 2 alertes (incluant estérase) 21,6% 1 alerte + estérase 6,0% UF-1000i: 58,8% Nombre total d urines : Bandelette seulement: 1603 1,2% 1 alerte sans estérase 25,8% >1 alerte sans estérase 22,9%
Établir les bases de l optimisation Du point de vue technique : diminuer la charge de travail sans valeur ajoutée Plusieurs laboratoires utilisent un algorithme décisionnel pour diminuer le nombre de spécimens à examiner au microscope. Malgré cela, il reste un nombre élevé d analyses microscopiques sans grandes particularités Perte de temps non justifiée. Certains utilisent une gradation de temps d examen microscopique qui est basée sur le concept des phases : I. Examen microscopique de base. Décompte des éléments. II. Examen microscopique plus poussé. Cette phase est justifiée par un algorithme et les opérations effectuées sont catégorisées. III. Examen microscopique rigoureux souvent effectué suite à une demande de consultation.
Établir les bases de l optimisation Urine anormale n est pas toujours la conséquence d un état pathologique
Revoir l analyse urinaire La microscopie urinaire vise plusieurs objectifs : 1. Fournir un décompte de certains éléments comme les érythrocytes, les leucocytes et les bactéries. Pour ces éléments, l'intérêt clinique vient du nombre. 2. Indiquer la présence, même rare, de certains éléments pathognomoniques : Cylindres érythrocytaires, hématiniques, leucocytaires, cristaux de cystine, de médicaments, etc. 3. La description de certaines associations cohérentes qui donnent au sédiment toute sa signification clinique. Par exemple : présence de corps ovalaires graisseux, de corps biréfringents libres, de cylindres graisseux associée à une protéinurie importante évoque un syndrome néphrotique.
Revoir l analyse urinaire La microscopie urinaire est maintenant reconnue pour sa faible reproductibilité. L imprécision de l analyse a principalement 2 sources : variabilité technique et humaine L examen microscopique est encore effectué de façon manuelle dans plusieurs hôpitaux; Or, il a été démontré que ce processus amène des résultats pouvant être très variables : Variabilité technique : moment du prélèvement méthode de prélèvement volume urinaire centrifugation (vitesse et durée) volume de surnageant utilisé pour resuspendre le sédiment volume déposéé sur lame
Revoir l analyse urinaire Même si tous ces éléments sont rigoureusement standardisés, d autres variables peuvent venir influencer les résultats : le champ de vision du microscope varie en taille et en qualité Le vieux microscope d hémato peut bien être utilisé pour l analyse d urine, c est pas si important. Le nombre de champs observés peut différer selon la «dévotion du technologiste» à la tâche. Si un technologiste t est assis avec 20 échantillons à observer, il ne passera pas autant de temps que si seulement une urine attend sur le comptoir.
Situation vécue Ce que le technologiste voit : Urine demandée en routine Urine jaune et trouble Chimie urinaire : négative, sauf estérase 2+ et SANG 1+ Microscopie urinaire : faible quantité de cellules érythrocytaires, cellules leucocytaires et bactéries Ce que le médecin voit : La patiente est une femme dans un centre d hébergement Elle possède un cathéter Elle demeure alitée Elle est nourrie par tube L analyse urinaire est prescrite pour diagnostiquer une infection urinaire Pourquoi dénote-t-on l absence de nitrites sur la bandelette mais présence de bactéries dans le sédiment urinaire?
Situation vécue Ce que le technologiste voit : Urine demandée en routine Urine jaune et trouble Chimie urinaire : négative Microscopie urinaire : forte quantité de cellules leucocytaires et bactéries Ce que le médecin voit : Le patient se présente au cabinet du médecin Il est porteur de HIV et immunosupprimé Il se plaint d envies urinaires pressantes et de brûlements L analyse urinaire est prescrite pour diagnostiquer une infection urinaire Pourquoi dénote-t-on l absence d estérase sur la bandelette mais présence de bactéries et de cellules leucocytaires dans le sédiment urinaire?
Situation vécue Ce que le technologiste voit : Urine demandée en STAT Urine jaune et claire Chimie urinaire : négative, sauf SANG 3+ Microscopie urinaire : négative Ce que le médecin voit : Le patient est un travailleur de la construction Il est amené à l urgence sur une civière avec une jambe écrasée suite à un accident de travail. Pourquoi dénote-t-on la présence de SANG sur la bandelette mais absence de cellules érythrocytaires dans le sédiment urinaire?
Le renouveau de l analyse urinaire Depuis une quinzaine d années, c est l ère de la microscopie automatisée. Cette amélioration permet une précision, une efficacité et une standardisation attendue depuis toujours.
La cytométrie en flux Le UF-1000i est un appareil 3 e génération basé sur une technologie de cytométrie en flux fluorescente utilisant une double coloration avec deux fluochromes. Il possède en plus un canal de bactérie séparé pour une discrimination i i améliorée. é Le système permet : L établissement de critères définissables L autovalidation de résultats Vérification en temps réel Tests réflexes Delta checks Permet de construire des rapports d audit Diminue le temps technique
La cytométrie en flux Le UF-1000i détecte et effectue le décompte des : érythrocytes leucocytes bactéries mais aussi des : cellules épithéliales cylindres hyalins cylindres pathlogiques cristaux levures petites cellules rondes trichomonas mucus spermatozoïdes autres Paramètres d alerte (Flags)
La cytométrie en flux D autres paramètres peuvent être utilisés : RBC-P70Fsc RBC-Fsc-DW Large-RBC Small-RBC S_FSC S_FSCW S_FLH S_FLL S_FLLW S_SSC B_FSC B_FSCW B_FLH La revue microscopique manuelle est engendrée par les paramètres d alerte dalerte
Étape d évaluation 1. Reproductibilité intra run 2. Reproductibilité inter run 3. Comparaison de patients
Évaluation : normes d acceptation écart maximal de 1 échelle (quantitatif ou qualitatif) pour tous les paramètres de macroscopie ou microscopie. écart de +/- 1 échelle est toléré dans un maximal de 5% des analyses. Un écart égal ou supérieur à +/- 2 échelles de grandeur est toléré dans 5% des analyses. Les normes acceptables pour les tests qualitatifs (positif ou négatif) sont d une correspondance d au minimum 95% des résultats. Les normes acceptables pour les tests t quantitatifs tif sont d une correspondance d au minimum 90% des résultats (résultats microscopie).
Premier niveau d optimisation 1. Analyse urinaire macroscopique (analyse physico-chimique) : Si les résultats ne sont pas normaux i.e. différents de : Paramètre Couleur Aspect Cétones Sang Protéines Résultat Jaune pâle ou jaune foncé Clair Négatif ou trace Négatif Nitrite Négatif Estérase leucocytaire Négatif ou trace négatif Les spécimens sont analysés par cytométrie en flux (UF-1000i )
Deuxième niveau d optimisation 2. Analyse cytométrique (UF-1000i ) : Les paramètres suivant engendrent automatiquement une analyse microscopique (manuelle) : Paramètres d alerte : cylindres pathologiques, cristaux, trichomonas, sperme, levures, petites cellules rondes. Représente le nombre critique (minimal) de microscopies (exige absolument une confirmation microscopique) On peut donc influencer le nombre de confirmations en modulant tous les autres paramètres quantifiables : cellules érythrocytaires, cellules leucocytaires, cellules épithéliales, cylindres hyalins, mucus ou bactéries.
Réduire les microscopies manuelles Comment procéder? 1. Étape de corrélation : permet une comparaison entre la microscopie manuelle et la cytométrie en flux. Première limite : Étude exploratoire pour associer la valeur semi- quantitative de l analyse manuelle à une valeur quantitative fournie par l appareil. L appareil quantifie les éléments par volume (µl) alors que les résultats sur lame sont observés et rendus par champ. On doit alors calculer à quelle quantité (µl) correspond un champ sur lame. On doit transposer les résultats quantitatifs du UF-1000i en quantité/champ (décision pour maintenir le continuum de l information fournie par le laboratoire aux médecins).
Réduire les microscopies manuelles Deuxième limite : La microscopie manuelle est effectuée sur un culot resuspendu dans une quantité standardisée d urine. Problème : le volume urinaire de départ peut varier (~10 ml) Corrélation difficile : parce que le volume intial reçu n est pas de 10 ml; parce que les étapes d analyse requièrent un certain volume (qui peut s avérer significatif ifi si une répétition étiti est nécessaire) Important lors de l interprétation et de l établissement de la corrélation. Il faut considérer que certaines urines observées par microscopie manuelles rendent des résultats différents que celui obtenu par le cytomètre. On doit conscientiser et informer les technologistes en ce sens. Pour les besoins de la corrélation, nous acceptons un écart de ±1 échelle de différence. (ex. microscopie vs cytomètre : leucocytes 10-20 vs 20-30).
Réduire les microscopies manuelles 2. Étape de validation : Étape effectuée en pendant l étape de corrélation puis en Live. 1. Étude comparative des urines par cytométrie et microscopie manuelle. Conclusion : corrélation adéquate sauf si le volume urinaire est < 5 ml avant microscopie manuelle. Confirmation quantitative. 2. Ceci permet un certain niveau de confiance lors de la sortie des résultats fournis par le cytomètre. 3. Analyse rétrospective ti : Analyse sur certaines périodes pour évaluer quels paramètres déclenchent une microscopie manuelle. 1. Tableau de suivi (technologistes) : quand ils jugent que la différence entre le résultat du cytomètre et celui du microscope est trop grande. 2. Conclusion : presque la majorité des urines étudiées par cytométrie qui déclenchent une microscopie manuelle ont au moins 2 éléments.
Échéancier d installation Mars 2011 Avril 2011 Mai 2011 Juin 2011 Livraison Analyseur Formation Installation & Corrélation Go Live Instrument Optimisation du système
Le renouveau de l analyse urinaire Avec Alerte 7,7% UF1000i 58,8% Sans Alerte 92,3% (,6% du total) t (5,2% du total) t Total de révisions microscopies : 21,0% (12,3% du total)
Stratégies d optimisation
Réduire les microscopies manuelles
Réduire les microscopies manuelles Critères de révision microscopique des résultats de UF-100. Gauche : paramètres ajustables sur l instrument. Path. Cast : cylindre pathologique X tal : cristaux YLC : levures Droite : paramètres à considérer Hb/Prot/Lc/Nitrite : hémoglobine, protéine, leucocyte estérase et nitrite (de la bandelette) Compte particulaire total (à diluer si > 0 000) et conductivité (vérifier composition du spécimen) demande une révision si ces paramètres d alerte persistent.
Réduire les microscopies manuelles CART tree based on training set. P_CAST : cylindrespathologiques SRC : petites cellules rondes BLD : sang par bandelette CRYSTA : cristal RBC P70Fsc : intensité de lumière forward scattered light de 70 % RBCs. S_SSC : intensité de lumière side scattered (indique l index réfractifdes particulesdans l urine) lurine) Positive Sample : confirmation par microscopie requise Negative Sample : Urine validée
On est jamais trop prudents! Si une urine contient une combinaison des éléments suivants, un test réflexe s ajoute à la requête : VALMU (Validation par microscopie manuelle). et Mucus : PRÉSENCE et Cylindres hyalins : PRÉSENCE Estérase leucocytaire : NEG et Leucocytes : > 5/CHAMP (5-10/CHAMP et +) Estérase leucocytaire : POS et Leucocytes : 0-2/CHAMP Sang : ++ ou +++ et Érythrocytes : 0-2/CHAMP
Paramètres détectés par UF-1000i UF-1000i avec présence de paramètres d alerte : 7,7% (73) UF-1000i sans présence de paramètres d alerte : 92,3% (870) 82,8% Nb Nombre % paramètres absolu détectés 0 5 06% 0,6% 1 1 16,6% 2 189 21,7% 3 22 27,8% 207 23,8% 5 68 7,8% 6 15 1,7% Paramètres : CELER : c. érythrocytaires Conclusion : pour pouvoir réduire le nombre de microscopies, il faut valider plusieurs paramètres en concomitance. CELEU : c. leucocytaires CEEPI : c. épithéliales BACTE : bactéries CYHYA : cylindres hyalins MUCUS
Paramètres détectés par UF-1000i UF-1000i sans présence de paramètres d alerte : 92,3% (870) Paramètres détectés Nombre absolu % Cellules érythrocytaires 385,3% Cellules leucocytaires 99 57,% Cellules épithéliales 82 9,7% Bactéries 386,% Cylindres hyalins 71 8,2% Mucus 306 35,2% Conclusion : parmi les paramètres, les cellules épithéliales sont celles qui engendrent le plus de microscopies manuelles
Paramètres détectés par UF-1000i UF-1000i sans présence de paramètres d alerte : Présence de cellules érythrocytaires Nb 0-2 2-5 5-10 10-20 20-30 30-50 >50 totalt paramètre s détectés CELER 0,7 0,1 0,1 0,9 CELER+1 2,1 1, 0,8 0,7 0,1 0,2 0,5 5,7 CELER+2 5,6 2,6 1,3 0,8 0,5 0,5 1, 12,6 CELER+3 6,6,0 2,0 1,1 0,7 0,3 1,5 16,2 CELER+,0 0,9 0,6 0,1 0,3 1,0 7,0 CELER+5 0,8 0,5 0,3 0,1 1,7 total 19,8 9,5,9 2,6 1,5 1,,5,3 1% = 1,2 urine/jour
Paramètres détectés par UF-1000i UF-1000i sans présence de paramètres d alerte : Présence de cellules leucocytaires Nb 0-2 2-5 5-10 10-20 20-30 30-50 >50 totalt paramètre s détectés CELEU 0,2 0,1 0,3 CELEU+1 2,5 1,7 1,7 1,3 0,6 0,3 0,1 8,3 CELEU+2 6,2,8 2, 2,5 1,0 1,3 1,8 20,1 CELEU+3,8,0 3,6 0,3 1,1 1,3 5, 20,6 CELEU+ 1,1 1,5 0,7 1,0 0,6 1,8 6,8 CELEU+5 0,2 0,3 0,1 0,2 0,1 0,2 1,3 total 15,2 12,5 8,5,1,0 3,6 9, 57, 1% = 1,2 urine/jour
Paramètres détectés par UF-1000i UF-1000i sans présence de paramètres d alerte : Présence de cellules épithéliales Nb 0-2 2-5 5-10 10-20 20-30 30-50 >50 totalt paramètre s détectés CEEPI 10,6 3,7 0,7 0,2 15,2 CEEPI+1 11,8 5,5 2,1 0,9 0,1 20,5 CEEPI+2 10,0 9,1,0 3,0 0,2 0,1 26, CEEPI+3 7,2 7,6,3 3,2 0,7 0,1 23,1 CEEPI+ 1,8 2,0 2,1 1,6 0,2 0,1 7,8 CEEPI+5 0,5 0,5 0,5 0,2 0,1 1,7 total 2,0 28,3 13,6 9,2 1, 0,3 0,0 9,7 1% = 1,2 urine/jour
Paramètres détectés par UF-1000i UF-1000i sans présence de paramètres d alerte : Présence de bactéries Nb 1+ 2+ 3+ + totalt paramètres détectés BACT 0,0 BACT+1 2,0 0,7 0,5 0,1 3,2 BACT+2 7,5 2,5 1,1 2,2 13,3 BACT+3 8,0,8 2,1,3 19,2 BACT+ 2,6 2, 0,9 1,0 7,0 BACT+5 0,8 0,3 0,2 0,2 1,6 Total 20,9 10,8,8 7,8, 1% = 1,2 urine/jour
Paramètres détectés par UF-1000i UF-1000i sans présence de paramètres d alerte : Présence de cylindres hyalins Nb 0-2 2-5 5-10 10-20 20-30 30-50 >50 totalt paramètre s détectés CYHYA 0,0 CYHYA+1 0,2 0,2 0,5 CYHYA+2 1,3 0,3 1,6 CYHYA+3 1,6 0,5 0,1 0,2 2, CYHYA+ 1, 0,3 0,1 0,1 2,0 CYHYA+5 1,5 0,2 1,7 total 6,0 1,6 0,2 0,3 0,0 0,0 0,0 8,2 1% = 1,2 urine/jour
Paramètres détectés par UF-1000i UF-1000i sans présence de paramètres d alerte : Présence de mucus Nb paramètres détectés Pé Présence MUCUS 0,1 MUCUS+1 5,3 MUCUS+2 9,3 MUCUS+3 11,3 MUCUS+ 7,5 MUCUS+5 1,7 total 35,2 1% = 1,2 urine/jour
Algorithme d analyse urinaire Est ce que le spécimen viole les normes préanalytiques? > 2 heures Spécimen contaminé avec des selles, papier de toilette, crème, talc Dans un contenant inapproprié oui non Annuler la demande Spécimen est il mucoïde, avec du sang, de l écume? Spécimen urinaire oui non ok Centrifuger le spécimen : Selon l observation du technologiste Spécimen < 2 ml? pas ok Analyser manuellement avec un bâtonnet urinaire oui non Spécimen 2 ml?
Algorithme d analyse urinaire Analyser manuellement avec un bâtonnet urinaire Spécimen 2 ml? oui non Si les résultats sont : Couleur : jaune pâle ou foncé Aspect : clair Corps cétoniques : négatif ou trace Sang : négatif Protéines : négatif ou trace Nitrite : négatif Estérase leuco : négatif non Effectuer cytométrie. Ne pas centrifuger l urine si volume 0,5 ml ok ok Analyser sur Atlas en plaçant tle Analysersur sur Atlas spécimen en position STAT Résultats autovalidés Si les résultats sont : oui UWBC : >50 URBC : >50 UEC : >50 UCAST : 3 5 et + Ou VALMU : ou UXTAL : POSITIF ESTLE NEGATIF et CELEU 5 10 et + UYLC : POSITIF ESTLE POSITIF et CELEU 0 2 USRC : POSITIF SANG ++/+++ et CEERY 0 2 UPATH : POSITIF USPERM : POSITIF MUCUS Si cytométrie : engendrée PRÉSENCE : Si les résultats sont : Mélanger le spécimen et placer Couleur : jaune pâle ou foncé enposition STAT sur UF 1000i non Aspect : clair Corps cétoniques : négatif ou trace Engendrement Vérification Sang : par négatif ok non Protéines : négatif ou trace automatique microscopie manuelle Nitrite : négatif UF 1000i Estérase leuco : négatif oui Entrée manuelle des données dans le WAM Résultats autovalidés
Où en sommes-t-on? Dans une étude clinique avec une probabilité pré-test de 6,5% d infection urinaire, la probabilité post-test s élevait à 75% si leucocyte estérase et nitrite étaient présents simultanément et 3% si les deux étaient absents. Lunn A, Holden S, Boswell T, et al. Automated micrsocopy, dipsticks and the diagnosis of urinary tractt infection. Arch Dis Child. 2010;95:193-197. 193 197
Que retenir de l automatisation 1. De façon générale, il s agit d automatisation de processus manuels et cela implique de l équipement automatisé ou robotique. 2. Toutefois, la réingénierie des processus manuels fait partie de la définition. 3. Le processus de réingénierie, en utilisant des méthodes d amélioration continue procurent une amélioration significative et ce, avec peu de coûts, améliore la qualité et réduit la charge de travail manuelle, tâches répétitives et les erreurs, pavant la voie à l automatisation.
Conclusion Optimisation : démarche consistant à rendre optimal le fonctionnement d un système optimal : le plus favorable Réduire le nombre de microscopies remplit ce rôle en : Diminuant la tâche des technologistes Améliore le TAT Tout en respectant son objectif de remplir les besoins cliniques Le laboratoire remplit son rôle par la standardisation et la précision des résultats
Merci!