A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises françaises sont au plus haut depuis dix ans.

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Transcription:

1/6 COMMUNIQUE DE PRESSE ALTARES PRESENTE SON ETUDE SUR LES COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES EN FRANCE ET EN EUROPE AU 1 ER TRIMESTRE 2015. A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises françaises sont au plus haut depuis dix ans. En Europe, les retards de paiement évoluent peu, sous la barre des 15 jours. Nanterre, le 25 juin 2015 Altares acteur de premier plan de la Data Economy, membre du réseau Dun & Bradstreet, 1er réseau international d informations BtoB, présente son étude trimestrielle sur les comportements de paiement des entreprises en France et en Europe au cours du 1 er trimestre 2015. «Au crépuscule de la crise, les comportements de paiement des entreprises européennes s étaient dégradés très vite jusqu à flirter avec les 15 jours de retard à partir de l été 2008. En quelques mois, le retard moyen de règlement augmentait de près de 20% ; les directions financières devaient alors composer avec une baisse brutale de leur carnet de commandes et un asséchement du crédit. Il avait ensuite fallu trois ans, chahutés par la question des dettes souveraines, mais dans un cadre de relations interentreprises stabilisées, pour revenir difficilement vers 13 jours de retard, un niveau légèrement audessus des valeurs d avant crise. Depuis fin 2013, les comportements de paiement se tendent à nouveau. De façon plus progressive, la dégradation des pratiques de paiement confirme le redémarrage de l économique réelle. La reprise, jusque-là encore timide et surtout irrégulière, se raffermie depuis quelques mois ; les commandes sont de retour, il faut du cash

pour relancer l appareil de production. Or, le premier banquier de l entreprise c est l entreprise! Le fournisseur devra donc attendre avant d être payé. Voisin de 15 jours, le retard moyen de règlement en Europe est proche de son niveau de crise. La France ne fait pas exception avec un retard moyen qui a grimpé d un jour et demi en seulement un an pour se fixer au-delà de 13,3 jours un niveau qui n avait plus était atteint depuis dix ans.» commente Thierry Millon, Directeur des études Altares. 2/6 LES ENTREPRISES FRANÇAISES, DEUX FOIS MOINS VERTUEUSES QUE LEURS VOISINES ALLEMANDES En France, sur le premier trimestre 2015, à peine plus d une entreprise sur trois (36,8%) paye ses factures sans retard ; c est mieux qu un an plus tôt (33,3%) mais moins bien qu en fin 2014 (38,3%). La France se positionne sous la moyenne européenne (41,4%) ; une moyenne dopée par l excellence allemande et ses 74% d entreprises qui respectent les dates de facture. Le comportement allemand est d autant plus remarquable que les délais contractuels de paiement sont deux fois moindres qu en France (30 jours contre 60 jours). Au Royaume-Uni, où les délais de règlement usuels sont sous les 60 jours, moins d une entreprise sur quatre (22,6%) paye sans retard. Au Sud, l Espagne (46,3 %) et l Italie (37,2%) signent de meilleurs respects des engagements que la France mais les délais contractuels pratiqués sont proches de 120 jours en Italie et encore supérieurs à 90 jours en Espagne. «Convenir d un délai de règlement, d un crédit donc, c est faire confiance à l acheteur et accepter de lui qu il paye plus tard. La confiance éclairée est le socle de la relation client. Or, plus de quatre entreprises sur dix en Europe, près de deux sur trois en France, mettent à mal cette confiance en ne respectant pas les dates de facture ; un comportement fort handicapant lorsqu il s agit d aller chercher des marchés audelà de l Europe» note Thierry Millon. LA REPRISE PUISE DANS DES TRESORERIES ENCORE FAIBLES La dégradation des comportements de paiement des entreprises confirme la faiblesse des trésoreries. En France, le taux de longs retards, ceux dépassant de plus de 30 jours l échéance de la facture, atteint désormais 7,6%. Si ce pourcentage est inférieur à la moyenne européenne (une entreprise sur dix), il est 2% plus élevé qu un an plus tôt. Dans ces conditions, le retard moyen exprimé en jour dérape sur un an. Il a augmenté de 1,6 jour depuis le printemps 2014 et se situe désormais à 13,3 jours une valeur qui n avait plus été approchée depuis dix ans. «Ce seuil des 30 jours de retard est significatif de difficultés sérieuses. Altares observe en effet que les entreprises qui payent leurs fournisseurs avec de tels retards ont six fois plus de risque de déposer le bilan que celles qui règlent à l heure. Au-delà de 60 jours de retard, la probabilité de défaut est même onze fois plus forte. Or, ce seuil est dépassé chez 4,1% des entreprises contre 3,2% il y a un an.» constate Thierry Millon.

3/6 COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES EN FRANCE ET EUROPE PLUS DE 90% DES ETI ET GRANDES ENTREPRISES FRANÇAISES PAYENT AVEC DES RETARDS DE 1 A 30 JOURS Les ETI et Grandes Entreprises (G.E.) sont régulièrement pointées du doigt pour le règlement tardif de leurs factures. Les chiffres de ce début d année le confirment. Plus de neuf sur dix (92,1 %) paye leurs fournisseurs et sous-traitants avec un retard de 1 à 30 jours. En comparaison, les TPE de moins de 10 salariés sont quasiment deux fois moins nombreuses (49,1%) dans ce cas. Ce constat masque, cependant, une autre réalité, plus technique que financière. L INSEE notait dans son enquête sur les TIC et le commerce électronique 2014 publiée en juin, que plus de huit sociétés de plus de 500 salariés sur dix (82%) utilisent un progiciel de gestion intégré (PGI ou ERP en anglais). Outil structurant lorsqu il s agit de faciliter et fiabiliser le reporting data, et ainsi améliorer la qualité de la relation client-fournisseur, l ERP peut aussi être source de bien des maux si les data sont incomplètes ou imprécises. Or, la chaine de facturation se trouve quelques fois bloquée du seul fait d une donnée absente, telle que le numéro de SIREN, de commande, de service etc. Le constat n est pas propre à la France. En Europe, 78% des ETI-GE présentent les mêmes retards. L Allemagne d ordinaire vertueuse est logée à la même enseigne : 44 % des ETI-GE allemandes règlent leurs fournisseurs avec des retards de 1 à 30 jours (21 % pour les petites). «La grande entreprise n a pas programmé de payer ses factures en retard, mais les chiffres Altares confirment qu au terme du délai de paiement, la facture n est pas réglée. Les fournisseurs, ainsi privés d une ressource financière légitime et souvent cruciale, décident alors à leur tour, de répercuter le retard de paiement sur leurs propres fournisseurs. Le nouvel indicateur trimestriel Altares-Médiation Inter- Entreprises, lancé le 11 juin dernier, évalue à près de 4 milliard d euros le montant des retards de paiement des seuls 120 entreprises plus grands donneurs d ordre en France. Il est temps que PME et Grandes Entreprises fassent un bout de chemin les unes vers les autres afin d inverser la spirale des retards.» souligne Thierry Millon. EN FRANCE, LE BATIMENT TENTE DE RESISTER A L ALLONGEMENT DES RETARDS Les entrepreneurs du bâtiment demeurent les plus respectueux des délais de règlements. Près d un sur deux (49,8%) payent les fournisseurs à l heure en ce début d année, contre 50,4% fin 2014. Le retard moyen reste ainsi sous le seuil des 10 jours à 9,6 jours. Situation très différente dans l immobilier, où le retard moyen dépasse désormais 20 jours. Plus sévère encore, le taux de grands retards (supérieurs à 30 jours) est le plus lourd, tout secteur confondu, à 15,6% des entreprises (trois fois plus haut que dans le bâtiment).

L industrie manufacturière tente elle-aussi de résister à la pression sur les paiements mais les dates de facture sont insuffisamment respectées. Moins de 30 % des manufacturiers règlent leurs fournisseurs sans retard. Les reports sont toutefois généralement de quelques jours ; 38% des entreprises décalent les paiements de moins de 15 jours (10 points de plus que la moyenne). Le retard de paiement se situe juste sous la barre des 12 jours. Dans le commerce, les comportements sont très différents selon qu il s agisse de la vente de détail ou de gros. Les commerçants de détail honorent leurs factures à date à 42% tandis qu ils sont moins de 28 % dans le commerce interentreprises. Dans le transport routier de marchandises, le taux de règlements sans retard tombe sous les 25%. Le clivage B2B - B2C s observe également dans les services. Ceux à destination des entreprises affichent un respect des dates de factures pour moins de 32 % des acteurs, contre près de 44% dans les services aux particuliers. Parmi ces derniers, les coiffeurs et soins de beauté souffrent encore fortement ; le retard moyen approche désormais 17 jours et 13 % des établissements décalent leurs paiements de plus de 30 jours. Dans la restauration et les débits de boisson, les trésoreries se tendent encore ; plus d une entreprise sur dix reportent ses règlements de plus de 30 jours. RESPECTER SES DELAIS DE PAIEMENT DEVIENT UN ATOUT STRATEGIQUE! En France, le crédit interentreprises pèse plus de 635 milliards d'euros! Cela représente cinq fois le montant total des crédits court terme accordés par les institutions financières (120 milliards d euros). C est près du tiers du PIB de la France! Ces chiffres donnent à eux seuls toute la mesure de l enjeu financier de la question des délais de règlement. Le retard de paiement n est pourtant pas une fatalité. De nombreux acteurs économiques du secteur privé comme du public s efforcent de moderniser l organisation de leur chaine de facturation pour gagner en performance économique. De la Grande Entreprise à la PME, de l Etablissement public à la collectivité territoriale, les exemples de nouveaux modèles de relation interentreprises efficaces se font jour. Certains en ont fait résolument un atout stratégique fort, que les prix des délais de paiement, auxquels Altares est associé depuis leur création, ont récompensé le 19 juin dernier à Bercy. Payer ses fournisseurs à l heure aujourd hui en Europe, c est pouvoir engager la qualité de sa signature demain sur le plan international.» Conclut Thierry MILLON. 4/6 A propos d Altares - www.altares.com Acteur de premier plan de la Data Economy, Altares a pour mission de valoriser le capital Data de ses clients, en transformant leur patrimoine informationnel en performance économique. Partenaire de confiance indépendant, le Groupe apporte aux décideurs une vision prospective et contextualisée des enjeux business de la nouvelle économie. Dans un monde en mutation, mondialisation, cloud, big data, open data Altares collecte, agrège, analyse, enrichit et structure les données afin de les rendre «intelligentes» et d en faire un outil décisionnel agile pour les Directions Générales et opérationnelles des entreprises. Le Groupe aide ainsi ses clients à faire de leurs données un levier de croissance. Partenaire exclusif en France de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI et PME en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 240 millions d entreprises dans 220 pays. Le groupe compte 300 collaborateurs et réalise un chiffre d affaires de 60 millions d euros.

5/6 CONTACTS PRESSE Altares Thierry Millon Directeur des Etudes Tél : 04 72 65 15 51 thierry.millon@altares.com VP Communication - Agence Presse Véronique Pouzeratte Tél : 06 81 29 81 90 vpouzeratte@vp-communication.com