Mission de Développement économique Juillet 2013 Notre objectif ce mois ci était le développement de la coopérative agricole qui se compose de la coopérative de café/cacao, du groupement d avocat et du groupement de femme. La coopérative n a pas encore d immatriculation de l Etat et la gestion peut être facilement amélioré avec un peu de motivation et beaucoup d investissement de la part du bureau. Nous travaillons sur le village d Hanyigba-Todzi mais ayant aucun bénévole la première semaine de juillet j ai (Marie-Sophie) passé mes premiers jours à la pépinière de Kuma-Konda. 1 ère semaine à Kouma-Konda: Après un week-end à la villa de Kpalimé, nous partons le dimanche après midi en zem (taxi moto) pour Kuma konda. Je découvre la case d adjo chez qui nous sommes deux bénévoles (Claire et moi même). Grâce aux deux trois bénévoles qui était la depuis déjà un petit moment nous avons très vite découvert le village, les villageois et pris nos marque. Nous prenons très vite nos petites habitudes : 7h descente du village pour aller petit déjeuner chez le chef, attente de Célestin et Espoir pour aller travailler à la pépinière. Les premiers jours je découvre la pépinière et l objectif de construire une cabane en bambou afin de pouvoir ranger les outils de la pépinière. Nous passons donc notre semaine à aller chercher du bambou dans la jungle, des branches pour les travers pour la structure. Puis nous commençons la cabane avec comme architecte Espoir ( coordinateur UA pour Kuma). Cette construction nous a occupé presque toute la semaine. Nous avons pus aussi assister au travail communautaire qui consistait à couper des hautes herbes afin de dégager la route. Il est très impressionnant de voir presque
tous les hommes du village s investir et surtout être aussi efficace avec une machette! En une heure ou deux la route était dégagée. Kuma konda n étant pas le village ou se déroule ma mission je ne développerais pas plus et vous invite a regarder les rapports de mission des autres bénévoles. 2 ème,3 ème et 4ème semaine à Hanigba Todzi: La première semaine à Hanigba-Todzi a surtout été de l observation, c est à dire, connaître les gens avec qui nous allions travailler (Roger et Joseph), la pépinière et découvrir le village. En début de semaine nous avons été chercher du bambou dans «les champs» (pour nous européen, la jungle!) afin de construire des bancs pour crée un coin «détente» dans la pépinière.
Nous avons aussi consacré une matinée au développement économique afin de centraliser nos questions, voir les avancées Le reste de la semaine n a pas du tout donné lieu a du développement économique au sens propre du terme. Nous avons donc passé beaucoup de temps dans la pépinière. Nous avons notamment fait des boutures de café en allant chercher des branches dans la forêt proche de la pépinière, avec l accord du propriétaire du champ. Une fois que nous avions réunis assez de branche nous sommes retournés à la pépinière afin de faire des boutures. L objectif est de multiplier des plants de café en effectuant des boutures. Plusieurs variétés de café son présent sur le village, le but est de ne pas se tromper pour les placer dans la pépinière. Le reste de la semaine a été consacré a du désherbage. Nous n avons pas pu faire grand chose cette semaine à cause de la pluie qui stop tous travail (pas d école, pas de travail à la pépinière, les cultivateurs ne vont pas aux champs..). Le week-end fut consacré à la visite de la cascade de Womé ou nous nous sommes retrouvés avec tous les bénévoles pour pic niquer sur place. Nous avons profité du week-end pour discuter avec Abou sur le peu de travail en développement économique que l on nous donné à faire. Effectivement Valère, notre coordinateur nous avaient fait comprendre qu il n y avait pas de travail de ce côté la car la coopérative attendait l immatriculation de l Etat.
Nous avons réalisé le calcul de la redistribution de café. Les boutures de café multiplié l année dernière étant prête à être redistribué il est nécessaire de calculer ce que l on peut reverser à chaque agriculteur. Il y a donc neuf mois chaque agriculteur avait fait une demande de bouture, en fonction de la demande ils ont financés une partie des sachets dans lesquels s effectuent les boutures ( de café et de cacao ). Malheureusement seul 27% de ce qui a été planté à pris. On effectue donc un rapport de perte que l on multiplie à la demande de chacun afin que la redistribution soit juste. Néanmoins aucun inventaire n avait été fait avant de faire ces calculs ce qui laisser une marge d erreur relativement grande. Nous avons donc retirer les boutures qui n ont pas fonctionné dans chacune des 6 variétés puis nous les avons soustrait au nombre de départ afin de recalculer un rapport de perte. La méthode de calcul qui était déjà proposé a la pépinière étant bonne il serait pas mal que l inventaire devienne une automatisme avant chaque redistribution (deux ou trois jours avant afin d avoir le temps d effectuer tous les calculs avant la distribution car nous avons trouvés des centaines de plant non bouturé). Les jours qui ont suivis nous avons eu une réunion avec le bureau du groupement de café/caco. Nous avons pu les aider à remplir les papiers concernant l immatriculation qui n était pas achevé. Ayant aucune comptabilité il n y avait que très peu de traçabilité et pour l immatriculation officiel il était nécessaire de mettre le chiffre d affaire de la coopérative. Nous avons donc mis en place un cahier destiné à la trésorière ( afin aussi de la responsabilisé car elle n a aucune réelle fonction étant donné que Valère gère à lui tout seul toute la coopérative, ce qui lui donne énormément de travail ). Dans ce cahier
nous avons donc réuni l ensemble des reçus dans un tableau qui comprend la date-le nom du vendeur-le poids de la vente- le prix au poids A partir de ce tableau nous avons pu en déduire le chiffre d affaire de la coopérative donc les papiers concernant l immatriculation devrait pouvoir être envoyé. Nous avons relevé plusieurs problèmes plus ou moins important dans la coopérative : - Valère étant un des seuls membre de la coopérative qualifiés il la porte à lui tout seul. Par exemple : Il fait le travail de la trésorière, c est lui qui gère les ventes, les payements, les avances - Malgré la réticence des hommes, ils seraient bien d envoyer deux femmes motivées du groupement de femme faire une formation au monastère avant qu elles apprennent à transformer les fruits (qui sont leurs seuls ventes) pas murs pour ne pas qu ils se perdent. - Le peu de traçabilité, il est nécessaire de poursuivre voir d améliorer le cahier mis en place qui regroupe les reçus. Plus tard dans la semaine nous avons organiser une réunion avec le groupement d avocat, qui est beaucoup moins développé que les deux autres (moins de membre, moins de vente). Ce groupement est soumis à un problème de taille qu il est impossible de régler en si peu de temps. Effectivement il n a pas de marché favorable à leur expansion économique. N ayant pas de moyen pour transporter les avocats ils subissent les prix fixés par les vendeurs qui payent un camion (seul et unique camion qui puisse venir jusqu à HT) pour venir chercher les marchandises et la revendre beaucoup plus chers à Kpalimé. Une fois a Kpalimé des acheteurs investissent afin de la revendre encore beaucoup plus chers à Lomé. Au final, les avocats sont vendus 5 fois plus chers dans la capitale. Et il n y a pas vraiment de solution viable car il est nécessaire de trouver un moyen de transport mais la coopérative étant très récentes UA préfère attendre quelle fonctionne bien avant d investir dans une camionnette qui servirait au trois groupements. Concernant la comptabilité/traçabilité le groupement d avocat se heurte au même problème que précédemment mais n ayant pas de reçu il est impossible pour le moment de mettre en place un cahier. Nous avons donc suggéré à Valère d acquérir un bordereau de reçu afin de pouvoir mettre en place le même dispositif que pour le café et le cacao. De plus le groupement nous a fait part d un besoin de sac de 50kg pour la vente et de chaussure de pluie. Les chaussures de pluie n étant pas une réelle nécessité (certain en ont déjà), il faudrait voir si les sacs en sont une.