Conjoncture n 6 1 er trimestre 2015 L emploi en au 1 er trimestre 2015 Au 1 er trimestre 2015, l emploi salarié se contracte de 0,7 % sur un an, pour une baisse de 0,1 % au niveau national. La masse salariale versée par les entreprises du secteur concurrentiel augmente de 0,7 %, résultant d une hausse de 1,3 % du salaire moyen par tête au cours des 12 derniers mois dans la région. L emploi intérimaire est en baisse de 1,3 % sur un an, après un recul plus marqué au 4 e trimestre. La construction et l industrie perdent respectivement 3,6 % et 1,5 % de leurs effectifs. L emploi diminue dans le commerce (- 0,5 %), à un rythme proche du trimestre dernier. Il progresse dans les autres services (+ 0,2 %) et dans l hébergement-restauration (+ 0,3 %). Sur les 12 derniers mois, l emploi recule dans les deux départements : - 0,5 % dans Bas-Rhin et - 1,0 % dans le Haut-Rhin. CHIFFRES CLÉS - 0,7% sur un an L emploi se contracte en, soit - 3 700 salariés. + 4,1 % ce trimestre Les créations d emploi dans l intérim au cours du premier trimestre 2015 Les principaux résultats régionaux Au 1 er trimestre 2015, l emploi se contracte de 0,7 % en rythme annuel, soit une perte nette de près de 3 700 salariés (pour une baisse de 0,1 % au niveau national). Cette baisse est similaire à celle observée le trimestre dernier, et reste toutefois plus marquée que celles connues depuis début (graphe 1). L emploi est stable entre le 4 e trimestre et le 1 er trimestre 2015 (pour une hausse de 0,1 % au niveau national). L emploi intérimaire (+ 4,1 %) et celui des autres services (+ 0,1 %) sont en hausse au cours du trimestre, et compensent les pertes affectant les autres secteurs : la construction (- 0,8 %), l industrie (- 0,4 %), l hébergement-restauration (- 0,5 %) et le commerce (- 0,1 %) (tableau 2). Sur un an, la masse salariale augmente de 0,7 % en (+ 1,6 % au niveau national). Cette résulte d une hausse du salaire moyen par tête (SMPT) de 1,3 % dans la région (+ 1,7 % au niveau entière). Graphe 1: Evolution annuelle de l emploi Tableau 1: Evolution de l emploi et de la masse salariale T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 08 08 08 08 09 09 09 09 10 10 10 10 11 11 11 11 niveau T1 Emploi salarié (en milliers) 532,8 0,1-0,2 Masse salariale (en M ) 3 775,1 0,5 0,3 SMPT (en ) 2 362 0,3 0,3 Emploi salarié (en millions) 17,8 0,1 0,0 Masse salariale (en Md ) 133,5 0,5 0,4 SMPT (en ) 2 507 0,5 0,3 SMPT = salaire moyen par tête T1 12 trimestrielle () T2 T3 T4 2015 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 12 12 12 13 13 13 13 14 14 14 14 15 annuelle () -0,2-0,2 0,0-0,7-0,2-0,3 0,9 0,7 0,1-0,1 1,0 1,3-0,1-0,1 0,1-0,1 0,2 0,1 0,9 1,6 0,2 0,2 1,0 1,7 Conjoncture n 6 / Juin 2015
Tableau 2: Evolution de l emploi par secteur d activité Secteur d'activité Nom de la région ALSACE Conjoncture FRANCE Effectifs Evolution Evolution en poids en trim. annuelle trim. annuelle milliers % % niveau* % % % Industrie, dont : 124,1 23,3-0,4-1 850-1,5-0,3-1,3 Industries agro-alimentaires 19,7 3,7-0,1-50 -0,3 0,3 0,5 Industries extractives, prod. d'énergie, de gaz et d'eau 10,1 1,9 1,1 80 0,8 0,2 0,4 Habillement, textile et cuir 2,8 0,5-0,9-120 -4,1-1,0-2,4 Bois et papier 7,5 1,4-0,6-280 -3,6-0,8-3,5 Industrie chimique 5,3 1,0-1,7-110 -2,0-0,4-1,4 Industrie pharmaceutique 4,5 0,8 0,3 40 0,9 0,4 0,1 Industrie des plastiques et autres produits non minéraux 9,3 1,7-0,6-190 -2,0-0,8-2,9 Métallurgie et fabrication de produits métalliques 12,6 2,4 0,9-30 -0,3-0,3-1,4 Fabrication de produits informat., électron. et optiques 4,3 0,8-1,1-80 -1,7-0,7-2,0 Fabrication d'équipements électriques 9,4 1,8-0,3-150 -1,5-0,6-3,1 Fabrication de machines et équipements 12,3 2,3 0,0-290 -2,3-0,3-1,5 Fabrication de matériels de transport 16,8 3,2-2,2-580 -3,3-0,5-2,4 Autres industries ; réparation et installation de machines 9,6 1,8-0,6-110 -1,1-0,1-0,8 Construction 41,7 7,8-0,8-1 560-3,6-0,7-3,1 Commerce 95,0 17,8-0,1-470 -0,5 0,2-0,1 Hébergement-Restauration 30,1 5,7-0,5 90 0,3 0,4 1,1 Intérim 20,6 3,9 4,1-280 -1,3 1,5 0,1 Autres services, dont notamment : 221,3 41,5 0,1 410 0,2 0,2 0,6 Transports et entreposage 35,3 6,6-0,2-280 -0,8 0,1 0,0 Activités informatiques 6,1 1,1 2,4 160 2,8 0,4 2,7 Activités financières et d'assurance 18,8 3,5 0,4 110 0,6 0,3 0,5 Activités immobilières 5,1 1,0-2,9-140 -2,7 0,0-1,8 Activités juridiques, de conseil et d'ingénierie 19,0 3,6 0,3-10 -0,1 0,7 1,4 Activités de services administratifs et de soutien (hors intérim) 33,0 6,2 0,4 90 0,3 0,3 0,7 Education 7,4 1,4 1,0 160 2,2-0,4 0,2 Activités pour la santé humaine 18,8 3,5-0,3 20 0,1 0,0 0,6 Action sociale et hébergement médico-social 36,2 6,8 0,4 500 1,4 0,2 1,5 Arts, spectacles et activités récréatives 5,3 1,0-0,8 160 3,1-0,3 0,6 TOTAL 532,8 100 0,0-3 660-0,7 0,1-0,1 Graphe 2: Evolution annuelle de l emploi par grand secteur d activité ( ) Industrie Construction Commerce -6,0% 5,0% 4,0% 3,0% 1,5% 0,5% -0,5% -1,5% -2,5% Hôtellerie - Restauration Intérim Autres services 5,0% 4,0% 3,0% 4 3 2 1-1 -2-3 -4 3,0% 2,5% 1,5% 0,5% -0,5% -5-1,5% [2] Conjoncture n 6 /Juin 2015
Un contexte globalement similaire au trimestre dernier Comme au trimestre précédent, les effectifs de l industrie reculent de 1,5 % sur un an dans la région (- 1,3 % au niveau entière) (graphe 2). Cette baisse correspond à la perte d environ 1 850 emplois en au cours des 12 derniers mois (tableau 2). Le repli des effectifs concerne la plupart des secteurs industriels. Seules l industrie pharmaceutique (+ 0,9 %) et les industries extractives (+ 0,8 %) créent des emplois au cours des douze derniers mois. L habillementtextile (- 4,1 %), l industrie du boispapier (- 3,6 %), la fabrication de matériels de transport (- 3,3 %.) ainsi que la fabrication de machines et équipements (- 2,3 %) sont les plus mal orientés. Nom de la région En un an, la construction perd 3,6 % de ses effectifs, soit 1 560 destructions nettes (- 3,1 % au niveau national). L ensemble des branches détruisent des emplois sur un an : le génie civil (- 3,4 %), la construction de bâtiments (- 3,6 %) et les travaux de constructions spécialisés (- 3,6 %). L emploi dans le commerce diminue de 0,5 % sur un an (pour - 0,1 % au niveau entière). Le commerce automobile (- 2,0 %) et le commerce de gros (- 1,7 %) sont moins bien orientés que le commerce de détail, dont les effectifs progressent au cours des 12 derniers mois (+ 0,8 %). Dans l hébergement-restauration, l emploi progresse sur un an (+ 0,3 % pour + 1,1 % au niveau national). L hébergement gagne 2,2 % d effectifs supplémentaires, tandis que la restauration en perd 0,3 %, par rapport au 1 er trimestre. Dans l intérim, l emploi se contracte de 1,3 % en un an (+ 0,1 % au niveau national), ce qui représente une destruction nette de 280 postes par rapport au 1 er trimestre. Ce rythme annuel est en amélioration par rapport au trimestre dernier (- 3,6 %), notamment grâce à des créations d emploi au cours du 1 er trimestre 2015 (+ 4,1 %) (tableau 2). Carte 1: Evolution annuelle de l emploi au 1 er trimestre 2015 Bretagne 0,2 Provence-A lpes- Languedoc- Côte d'azur Roussillon -0,2 Basse- Normandie -0,4 Pays de la Loire -0,2 Poitou- Charentes -1,0 Aqutaine -0,0 Haute- Normandie -0,2 Nord-Pas-de-Calais Centre -1,0 Limousin -1,6 Midi- Pyrénées -0,3-0,1 Picardie -1,1 Ile-de- 0,4 Auvergne -0,5 Champagne- Ardenne Lorraine -1,5-1,0 Bourgogne 0,3-1,3-0,1 Franche- Comté -1,0 Rhône-A lpes -0,7 Corse -0,7 Saverne 0,2 Molsheim- Obernai -0,4 Sélestat -1,1 Colmar -0,8 Mulhouse -1,4 Saint-Louis 0,5 Haguenau -1,7 Wissembourg Strasbourg -0,1-3,5 Dans les autres services, les effectifs sont en légère hausse sur un an (+ 0,2 % pour + 0,6 % au niveau entière), ce qui représente une création nette d environ 410 emplois dans la région. Les arts et spectacles (+ 3,1 %), les activités informatiques (+ 2,8 %), l éducation (+ 2,2 %) ainsi que l action sociale et hébergement médico-social (+ 1,4 % soit près de 500 postes) sont les secteurs les plus dynamiques ce trimestre. La hausse Conjoncture est plus modérée dans les activités financières et d assurance (+ 0,6 %), les activités de soutien hors intérim (+ 0,3 %) et la santé (+ 0,1 %). A l inverse, l emploi se contracte dans les activités immobilières (- 2,7 %), le transportentreposage (- 0,8 %) et les activités juridiques, de conseil et d ingénierie (- 0,1 %). L de l emploi en métropole et dans les zones d emploi alsaciennes L emploi se contracte dans la plupart des régions à des rythmes annuels compris entre - 1,6 % (Limousin) et - 0,1 % (Rhône-Alpes et Nord-Pasde-Calais, carte 1). Le repli de l emploi est globalement plus marqué dans les régions du centre et du quart nord-est. L Ile-de- reste la région la mieux orientée, elle gagne 0,4 % d effectifs supplémentaires par rapport au 1 er trimestre. Deux autres régions créent des emplois au cours des douze derniers mois : Languedoc-Roussillon (+ 0,3 %) et la Bretagne (+ 0,2 %). En, l emploi progresse dans deux zones : celle de Saint-Louis (+ 0,5 %) et celle de Saverne (+ 0,2 %). Dans les zones de Strasbourg et Molsheim-Obernai, le recul de l emploi est modéré (respectivement - 0,1 % et - 0,4 %). Le repli des effectifs est un peu plus soutenu dans les zones de Colmar (- 0,8 %) et Sélestat (- 1,1 %). Les trois zones les plus mal orientées sont celles de Mulhouse (- 1,4 %), Haguenau (- 1,7 %) et Wissembourg (- 3,5 %). Ces zones subissent fortement les difficultés enregistrées dans l industrie et la construction. [3] Conjoncture n 6 /Juin 2015
Les Déclarations d embauche (hors intérim) En, plus de 119 000 DPAE (déclarations préalables à l embauche) hors intérim sont enregistrées au 1 er trimestre 2015, soit une hausse de 1,4 % par rapport au 1 er trimestre. Ce sont les CDD qui tirent cette à la hausse, en particulier ceux inférieurs à un mois, qui progressent de 2,4 % sur un an. La hausse du nombre de CDD de plus d un mois est sensiblement plus modérée : + 0,2 %. En revanche, les CDI (environ une DPAE sur six hors intérim ce trimestre) sont orientés à la baisse : - 0,9 % par rapport au 1 er trimestre. Nom de la région L des contrats de plus d un mois (CDI et CDD supérieurs à 1 mois) reflète relativement bien le cycle de l emploi. En, leur nombre recule de 0,3 % en rythme annuel, pour une hausse de 0,2 % au niveau entière. Tableau 3 : Les déclarations d embauches par type de contrat (en milliers) poids annuelle CDD de moins d'un mois 76,6 64,3% 2,4% CDD de plus d'un mois 23,4 19,6% 0,2% CDI 19,2 16,1% -0,9% Total 119,2 10 1,4% Graphe 3 : Evolution annuelle des déclarations d embauche de plus d un mois 2 15,0% 1 5,0% -1-15,0% -2 Conjoncture T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 08 08 08 08 09 09 09 09 10 10 10 10 11 11 11 11 12 12 12 12 13 13 13 13 14 14 14 14 15 Sources et méthodologie Le champ de la publication couvre l ensemble des cotisants du secteur concurrentiel qui comprend tous les secteurs d activité économique sauf les administrations publiques, l éducation et la santé non marchandes, l emploi par les ménages de salariés à domicile et les entreprises relevant de la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Celleci est présente dans les secteurs de l agriculture, des industries agro-alimentaires (IAA), du commerce de gros et des services financiers. Le champ Urssaf est très proche de celui de l Insee, qui inclut l emploi à domicile. Les effectifs salariés et la masse salariale sont issus des Bordereaux Récapitulatifs de Cotisations (BRC), remplis par les employeurs dans le cadre de la déclaration des cotisations sociales aux Urssaf. La masse salariale (assiette déplafonnée) désigne l ensemble des rémunérations sur lesquelles repose le calcul des cotisations des assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales, déclarées au titre de la période d emploi étudiée. L effectif salarié est mesuré en fin de trimestre. Chaque salarié compte pour un, indépendamment de sa durée de travail. Cet effectif donne lieu à de nombreuses vérifications par les Urssaf et l Acoss. Les données ainsi collectées par les Urssaf sont centralisées par l Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss). Les données sont provisoires pour le trimestre étudié et sont désaisonnalisées (CVS) pour corriger notamment l impact des versements de primes et les fluctuations saisonnières de l emploi. Pour ces raisons, les données peuvent être légèrement révisées sur les périodes antérieures, essentiellement sur le trimestre précédent. Le salaire moyen par tête (SMPT) est calculé en rapportant la masse salariale du trimestre à l effectif moyen des deux derniers trimestres ; il est divisé par trois pour obtenir une grandeur mensuelle. Les s trimestrielles (ou glissements trimestriels) comparent les données du trimestre avec celles du trimestre précédent. Les s annuelles (ou glissements annuels) comparent les données du trimestre avec celles du même trimestre de l année précédente. La déclaration préalable à l embauche (DPAE) est une formalité obligatoire liée à l embauche qui doit être effectuée par l employeur et adressée à l Urssaf dont il relève, quelles que soient la durée et la nature du contrat de travail. Le champ des DPAE porte sur l ensemble des activités concurrentielles (hors intérim et entreprises affiliées à la MSA) et le secteur public pour ce qui concerne les non fonctionnaires. Les déclarations d embauches de plus d un mois comprennent les CDI et les CDD d une durée strictement supérieure à 31 jours. Elles sont corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS- CJO) Les séries trimestrielles de l emploi ainsi que les séries mensuelles et trimestrielles des déclarations d embauche produites au niveau national par l Acoss sont labellisées par l Autorité de la statistique publique (avis n 2011-02, JORF n 0270 du 22/11/2011 et avis n 2013-05, JORF du 28/12/2013). L ensemble des publications statistiques de l Acoss et des Urssaf, ainsi que diverses séries de données, sont mises à disposition sur acoss.fr. Numéro ISSN : 2274-5106 Directeur de la publication : François COULLET, Directeur de l Urssaf Réalisation : cellule statistique régionale - Michel GASSMANN et Arnaud BOULLIUNG Impression : service communication de l Urssaf Retrouvez Stat UR sur www.acoss.fr [4] Conjoncture n 6 /Juin 2015
67 1 er trimestre 2015 Bas-Rhin Sur un an, l emploi diminue de 0,5 % dans le Bas-Rhin, ce qui représente une destruction nette de près de 1 620 postes (pour une baisse de 0,1 % au niveau entière au cours de la même période). L intérim perd 4,7 % de ses effectifs salariés, après - 5,8 % au trimestre précédent. L industrie (- 0,7 %) et la construction (- 4,0 %) sont également mal orientées. Seuls l hébergement-restauration et les autres services créent des emplois, à des rythmes annuels respectifs de + 0,3 % et + 0,5 %. CHIFFRES CLÉS - 0,5 % sur un an L emploi se contracte dans le Bas-Rhin au 1 er trimestre 2015 Dans le Bas-Rhin, l emploi se contracte à un rythme proche de celui observé en fin d année : - 0,5 % après - 0,4 % (pour une baisse de 0,1 % au niveau national, graphe 4). Quant à la masse salariale versée par les entreprises du secteur concurrentiel, elle progresse de 0,9 % sur un an dans le département, soit une en deçà de la croissance nationale (+ 1,6 %). Des créations d emploi dans certaines activités de services et l hébergement - restauration... Sur un an, l emploi progresse dans l hébergement - restauration (+ 0,3 %, soit 50 postes) et dans les autres services (+ 0,5 %, soit 690 postes, tableau 4). Ce dernier secteur profite notamment du dynamisme des activités récréatives (+ 3,6 %), des activités informatiques (+ 3,1 %) et de l action sociale et hébergement médico-social (+ 2,9 %). Dans les services, ce sont les activités immobilières (- 3,7 %) qui perdent le plus d emplois ; la baisse est plus modérée dans les activités juridiques, de conseil et d ingénierie (- 0,6 %) et le transport-entreposage (- 0,5 %).... et des baisses dans les autres secteurs L emploi dans l intérim se contracte de 4,7 % (soit - 670 postes), après - 5,8 % au 4 e trimestre. La dégradation se poursuit dans la construction (- 4,0 %, soit - 1 070 postes) et dans l industrie (- 0,7 %, soit - 520 postes). Comme au trimestre précédent, la baisse d emploi annuelle est modérée dans le commerce (- 0,2 %). Graphe 4: Evolution annuelle de l emploi dans le Bas-Rhin () T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 08 08 08 08 09 09 09 09 10 10 10 10 11 11 11 11 12 12 12 12 13 13 13 13 14 14 14 14 15 (en niveau) 350 000 348 000 346 000 344 000 342 000 340 000 338 000 336 000 334 000 332 000 330 000 Tableau 4: Evolution de l emploi par secteur d activité dans le Bas-Rhin Secteur d'activité en milliers poids Effectifs BAS-RHIN annuelle en niveau* Masse salariale en M annuelle Industrie 74,9 22,2-520 -0,7 657,4 1,4 Construction 25,3 7,5-1 070-4,0 164,6-3,8 Commerce 60,4 17,9-120 -0,2 430,1 0,4 Héberg.-Restau. 18,7 5,5 50 0,3 88,8 3,2 Intérim 13,4 3,9-670 -4,7 88,3-1,6 Autres services 145,4 43,0 690 0,5 1 008,7 1,5 TOTAL 338,1 100-1 620-0,5 2 437,9 0,9 * Evolutions annuelles en niveau arrondies à la dizaine Conjoncture n 6 / Juin 2015
68 1 er trimestre 2015 Dans le Haut-Rhin, l emploi baisse de 1,0 % en rythme annuel. Ce repli se traduit par une perte nette proche de 2 040 emplois sur un an. Seuls l intérim (+ 5,6 %) et l hébergement-restauration (+ 0,3 %) sont créateurs d emploi. Les autres secteurs perdent des emplois : la construction (- 2,9 %), l industrie (- 2,6 %), le commerce (- 1,0 %) et les autres services (- 0,4 %) cumulent près de 2 470 destructions nettes d emploi dans le département. CHIFFRES CLÉS Haut-Rhin - 1,0 % sur un an Le recul de l emploi dans le Haut-Rhin au 1 er trimestre 2015 Dans le Haut-Rhin, l emploi se contracte de 1,0 % sur un an (soit - 2 040 postes), un rythme de baisse plus marqué que ceux connus durant l année (graphe 5). La masse salariale versée par les entreprises du secteur concurrentiel augmente de 0,4 % sur un an, soit une progression sensiblement en retrait par rapport à l nationale (+ 1,6 %). Des créations d emploi dans l intérim et l hébergementrestauration... L emploi intérimaire progresse de 5,6 % dans le Haut-Rhin sur un an (+ 380 postes), soit une hausse nettement plus marquée que celle observée au niveau entière (+ 0,1 %, tableau 5). L emploi croît également modérément dans l hébergement - restauration (+ 0,3 %, soit + 40 postes).... et un repli des effectifs dans les autres grands secteurs Les effectifs se contractent dans les autres grands secteurs. L emploi baisse à un rythme soutenu dans la construction (- 2,9 %, soit - 500 postes). L industrie perd près de 1 330 salariés sur un an (- 2,6 %). Dans le secteur du commerce, les effectifs reculent de 1,0 %, soit - 350 postes. Dans les autres services, l emploi se contracte de 0,4 % sur un an, soit - 290 postes. Les secteurs les plus mal orientés sont le transport-entreposage (- 1,3 %), les activités de soutien hors intérim (- 0,7 %), l immobilier (- 0,7 %) ainsi que l action sociale (- 0,5 %). En revanche l emploi progresse dans les arts et spectacles (+ 2,3 %), l éducation (+ 1,3 %), les activités informatiques (+ 1,1 %) ainsi que dans les activités juridiques, de conseil et d ingénierie (+ 1,1 %). Graphe 5: Evolution annuelle de l emploi dans le Haut-Rhin () T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 08 08 08 08 09 09 09 09 10 10 10 10 11 11 11 11 12 12 12 12 13 13 13 13 14 14 14 14 15 (en niveau) 212 000 210 000 208 000 206 000 204 000 202 000 200 000 198 000 196 000 194 000 192 000 Tableau 5: Evolution de l emploi par secteur d activité dans le Haut-Rhin Secteur d'activité en milliers poids Effectifs HAUT-RHIN annuelle en niveau* Masse salariale en M annuelle Industrie 49,2 25,3-1 330-2,6 435,7-0,5 Construction 16,4 8,4-500 -2,9 107,7-2,5 Commerce 34,6 17,8-350 -1,0 231,1 0,4 Héberg.-Restau. 11,4 5,9 40 0,3 53,8 1,8 Intérim 7,3 3,7 380 5,6 48,2 9,3 Autres services 75,8 39,0-290 -0,4 460,6 0,9 TOTAL 194,7 100-2 040-1,0 1 337,2 0,4 * Evolutions annuelles en niveau arrondies à la dizaine Conjoncture n 6 / Juin 2015