conect Votre Revue de Presse Du 22 / 12 / By N 301 Suivez nos actualités www.conect.org.tn technique.conect@hexabyte.tn // technique@conect.org.tn tel : +216 71231 402 // Fax : +216 71231059
Marché financier De nouveaux horizons... Création en 2015 d un marché pour les non-résidents à la Bourse de Tunis Un nouveau marché pour les non-résidents établis en Tunisie sera créé à la Bourse de Tunis, au cours de la deuxième moitié de l année 2015, la cotation s y effectuera en devises, a indiqué, dans une interview à l Agence TAP, Salah Essayel, président du Conseil du marché financier. Il a, également, annoncé la prochaine signature par le CMF d une convention avec l Autorité européenne des marchés financiers (Esma), pour «développer le capital investissement en Tunisie et permettre aux gestionnaires des Fonds communs de placement à risque (Fcpr) de vendre les parts de leur fonds, à des investisseurs européens. Cette convention constitue, en outre, une garantie pour protéger les investisseurs européens en Tunisie». Selon M.Essayel, le CMF œuvre à développer et à prospecter de nouveaux horizons au profit du marché financier, indiquant qu il faut viser les fonds privés arabes qui constituent une grande opportunité pour le marché financier et même pour l économie tunisienne. Evoquant le rapport annuel du Conseil du marché financier (CMF) pour l année 2013, il a indiqué que l année dernière a été exceptionnelle pour le marché financier, marquée par l introduction de 12 sociétés sur les marchés primaire et alternatif. Le nombre de sociétés introduites sur l ensemble du marché financier a ainsi atteint 71, dont 9 sont cotées sur le marché alternatif, ce qui a permis d accroître la diversification sectorielle au niveau de la Bourse. Objectif : 10 nouvelles sociétés Le président du CMF a précisé, dans ce contexte, que l objectif ciblé est d introduire, en 2015, 10 nouvelles sociétés, estimant que «la Bourse de Tunis deviendrait plus attractive si des sociétés opérant dans les secteurs de l énergie ou du tourisme l intégraient...». En, la Bourse de Tunis a enregistré 6 nouvelles introductions, portant le nombre total des sociétés cotées à 76 contre 59 en 2012. «Le taux de participation du marché financier au financement de l investissement privé a connu une hausse de 6,9% contre 6,6% en 2012. Ainsi, les ressources collectées en 2013 au titre des émissions sur le marché financier ont atteint 672 MD contre 580,1 MD en 2012». Au niveau du marché secondaire, l indice Tunindex a terminé l année 2012 à 4.381,32 points, enregistrant une baisse de 4,33% par rapport à 2012. Cette baisse de rendement est due à la situation sociale et sécuritaire qu a connue le pays au cours de l année 2013, ce qui a influé négativement sur le marché boursier, a précisé M. Essayel. S agissant du secteur de l épargne collective, l année 2013 a été caractérisée, selon lui, par une hausse de 3,6% du nombre d organismes de placement collectif en valeurs mobilières. Leur nombre est passé, ainsi, de 111 organismes en 2012 à 115 en 2013. La valeur des actifs nets a cependant atteint 4.585 MD en 2013 contre 4887 MD en 2012. Lundi 22 décembre 1
Publication des états financiers : plus d entreprises respectent le délai 91% des sociétés cotées ont publié leurs états financiers en 2013 Le rapport annuel du Conseil du marché financier (CMF) pour l année 2013 mentionne que le nombre des sociétés admises à la cote de la Bourse qui ont respecté le délai de communication des états financiers se monte à 23 sociétés sur 71 sociétés cotées. Ce nombre n a pas dépassé les 17 sociétés en 2012. Le CMF a enregistré, en 2013, une amélioration du taux de respect du délai légal de la publication des états financiers par les sociétés. En effet, 91% des sociétés cotées ont publié leurs états financiers dans un journal quotidien avant la tenue de l assemblée générale ordinaire contre 68% en 2012. Au chapitre de la situation financière des sociétés d intermédiation en Bourse, le rapport indique que les actifs de ces sociétés ont atteint, en 2013, 318 MD contre 228 MD en 2012. Cette augmentation est expliquée par le renforcement des actifs courants tels que l endettement et équivalent. De même, les sociétés d intermédiation en Bourse ont dégagé un résultat global net positif égal à 10 MD en 2013 contre 7 MD en 2012, soit une progression de 43%. Leurs produits d exploitation ont atteint 47 MD, provenant essentiellement des commissions de gestion de portefeuilles en valeurs mobilières pour le compte de tiers (38%) et des commissions de courtage (27%).La rentabilité des fonds propres des sociétés d intermédiation en Bourse a connu, en 2013, une amélioration de 6,6% contre 5,7% en 2012. La contribution du marché financier dans le financement de l investissement privé a atteint 6,9% La contribution du marché des émissions dans le financement des investissements privés a atteint, en 2013, 6,9% contre 6,6% en 2012. Le montant des capitaux levés en 2013 au titre des émissions sur le marché primaire s est élevé à 672 MD contre 580,1 MD en 2012 qui se répartissent comme suit : -Les augmentations de capital :257,4 MD contre 140,4 MD en 2012. -Les emprunts obligataires :414,5 MD contre 439,7 MD en 2012. Evolution des émissions Les émissions réalisées en 2013 par appel public à l épargne, compte tenu des augmentations de capital par incorporation de réserves, se sont élevées à 714 MD contre 658 MD en 2012, enregistrant ainsi une progression de 8,5%. Cette augmentation est due à la hausse des émissions sur titres de capital de 42,3%. La part des émissions de titres de créances visées par le CMF a atteint 44,3% du volume total des émissions réalisé en 2013, contre un taux de 29,2% en 2012. Lundi 22 décembre 2
Investissement et infrastructure routière Intégrer la dimension de développement durable Les investissements publics dans les projets d infrastructure routière ont atteint 1 milliard de dinars par an, soit 30% des investissements publics Une initiative visant l élaboration d une convention d engagement volontaire (CEV), de respect des principes de durabilité dans le secteur des infrastructures routières, a été discutée, jeudi, lors d un séminaire sur l infrastructure routière et le développement durable. Cette initiative qui liera le ministère de l Equipement, de l Aménagement du territoire et du Développement durable et les entreprises tunisiennes privées opérant dans le secteur routier, vise à intégrer la dimension de développement durable lors de la conception, la construction et l exploitation des projets d infrastructures routières. En vertu de cette convention, le ministère de l Equipement invite les entreprises à mettre en place une démarche de développement durable dans le domaine des infrastructures routières. Intégrer cette dimension dans la conception, la construction et l exploitation des projets d infrastructures routières, constitue une priorité et un impératif pour tout gestionnaire de réseau routier, y compris l Etat et les entreprises privées, a indiqué Mounir Majdoub, secrétaire d Etat chargé du développement durable. Intervenant lors de l ouverture du séminaire, il a souligné que les travaux d infrastructures routières ont un impact direct aux niveaux environnemental et social, d où la nécessité de tenir compte des exigences de durabilité, notamment sur le plan social. Selon le secrétaire d Etat, l évaluation des impacts sociaux des projets d infrastructure a fait défaut durant les 23 dernières années, à l exception du dispositif d évaluation des impacts environnementaux, notamment l étude d impact environnemental des projets d infrastructure routière, partiellement respecté en Tunisie. Et d ajouter que les investissements publics dans les projets d infrastructure routière ont atteint 1 milliard de dinars par an soit 30% des investissements publics. Les projections pour 2.030 tablent sur un doublement des œuvres réalisées actuellement (19 mille kilomètres de routes classées et 18 mille kilomètres de pistes rurales) ce qui nécessiterait la mobilisation de 30 mille dinars d investissement, a-t-il encore fait savoir. Pour sa part, Yves Brosseaud, spécialiste en matériaux de chaussées à l Institut français des sciences et technologies des transports, de l aménagement et des réseaux, a présenté l expérience de son pays en matière d infrastructures routières durables, mettant notamment l accent sur les spécificités propres au contexte tunisien qui demandent d après lui diverses adaptations dans ce secteur. Lundi 22 décembre 3
Assurance agricole/ Etude L agriculture enregistre des pertes estimées à 50 MD Le taux d assurance contre les risques dans le secteur agricole est de 10% Les pertes enregistrées dans le secteur agricole à cause des conditions climatiques se sont élevées, au cours des huit premiers mois de, à 50 millions de dinars (MD), selon une étude sectorielle élaborée par le Centre des recherches, des études et de documentation de la société «Flehitna» (notre agriculture). Selon cette étude dont l Agence TAP a obtenu une copie, le taux d assurance contre les risques dans le secteur agricole est de 10%, dans les grandes cultures et ne dépasse pas 7% pour ce qui est des cheptels de race locale alors que l assurance n existe presque pas pour les pêcheurs. Pour Faouzi Khatat, Directeur financier de la Caisse tunisienne d assurances mutuelles agricoles (Ctama), le taux d assurance agricole est encore faible et ne dépasse 7% du nombre total des agriculteurs exploitants. Le nombre d adhérents à la Ctama a atteint, au cours de ces dernières années, 40 mille agriculteurs (80% du total des agriculteurs assurés et 6% du nombre total des agriculteurs). D après lui, l assurance agricole est encore considérée comme un choix, profondément lié à l accès aux crédits bancaires et aux subventions de l Etat. Pour cette raison, environ 70% des agriculteurs qui ont subi des dégâts causés par des facteurs naturels (chute de grêle, incendies et vents) ne sont pas assurés. Il a souligné, à cet effet, l importance de l assurance agricole qui permet d indemniser les dégâts et d alléger les pertes, soulignant que la part de l assurance agricole reste faible malgré les incitations et l abaissement de son coût. Il s agit, notamment, de la généralisation de l exonération de l impôt unique sur l assurance et la réduction de 40% des tarifs d assurance pour la couverture des risques de grêle et d incendie des récoltes des grandes cultures et des arbres fruitiers dans les zones les plus exposées à ces risques et de 30%, pour ce qui est de la couverture des risques des pertes de bétail. Lundi 22 décembre 4
Tunisie-FMI : Prévisions de croissance pour 2015 Un taux de croissance «réaliste et prudent» Le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour la Tunisie a affirmé que le taux de croissance de 3% prévu par le gouvernement actuel dans le cadre du budget de l Etat pour 2015 est à la fois «réaliste et prudent». Amine Mati, Chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour la Tunisie, qui s exprimait lors d une visioconférence organisée à Washington, a ajouté que «ce taux est réaliste au vu du climat de manque de visibilité qui règne sur les économies partenaires de la Tunisie outre la situation d attentisme dans laquelle se trouvent les investisseurs». Adoption d une politique monétaire plus ferme Le FMI avait tablé, en octobre, sur un taux de croissance de 3,7% pour 2015 en Tunisie. D après Amine Mati, le FMI pourrait réviser à la baisse ce taux après avoir actualisé ses estimations en fonction des réalisations de la Tunisie au premier semestre de cette année. «La vision économique présentée par le gouvernement en septembre dernier et qui a été adoptée à l unanimité par les partenaires sociaux et aussi par la société civile et les parties politiques, contient plusieurs réformes et la Tunisie doit aller de l avant sur la voie de leur concrétisation, notamment, au niveau de l amélioration du climat des affaires, l incitation du secteur privé et la restructuration des banques publiques», a encore indiqué Mati. Il a qualifié de «signal fort» pour les opérateurs économiques, l adoption du budget de l Etat dans les délais convenus et dans la même semaine de la prise de fonction par l Assemblée des représentants du peuple (ARP), appelant à la nécessité d adopter les lois sur la faillite et la concurrence et celles concernant le partenariat public-privé (PPP), ce qui pourrait stimuler l investissement. Selon lui, «la Tunisie a fixé un objectif approprié dans le cadre du budget 2015, soit la maîtrise des équilibres généraux tout en préservant les dépenses sociales». Il a salué aussi la tendance du budget 2015 à réduire davantage la subvention de l énergie et la maîtrise de la masse salariale dans le secteur public. D après le responsable du FMI, «l adoption d une politique monétaire plus ferme ne manquera pas d aider à poursuivre les efforts de maîtrise de la pression inflationniste, de limiter la pression sur le taux de change et aussi de réaliser des taux d intérêt réels et positifs». Lundi 22 décembre 5
Tunisie-FMI : Prévisions de croissance pour 2015 Un taux de croissance «réaliste et prudent» En ce qui concerne la restructuration des banques publiques, Mati a estimé que plusieurs pas ont été franchis sur cette voie. «Des fonds suffisants ont été mobilisés pour la recapitalisation des banques dans le cadre des budgets et 2015 après les opérations d audit intégral en attendant l adoption des plans de restructuration par le Conseil d administration des banques», a-t-il précisé. Le Conseil d administration du FMI a achevé, la semaine dernière, la cinquième revue des résultats obtenus par la Tunisie au titre d un programme économique appuyé par un accord de confirmation conclu avec le pays. Il a approuvé, par ailleurs, le décaissement au profit de la Tunisie d une tranche de 104,8 millions de dollars au titre de cet accord, soit l équivalent de 195 millions de dinars. Lundi 22 décembre 6
01 Août Lundi 22 décembre 7
01 22 Août Lundi 22 décembre 8
01 22 Août Lundi 22 décembre 9
01 22 Août Lundi 22 décembre 10