1/6. Devoir surveillé n 3. Coefficient : 6. Mardi 8 Janvier ,90

Documents pareils
Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

[ les éco_fiches ] Situation en France :

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

Les perspectives économiques

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES :

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000

Le FMI et son rôle en Afrique

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

Épargne et investissement. L épargne...

La PME Marocaine. Levier de développement économique et d innovation. Saad Hamoumi Président de la commission PME

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales

TD n 1 : la Balance des Paiements

11 juin Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

TABLE DES MATIERES. iii

Gestion du budget familial-1

LES NOUVEAUX INDICATEURS STATISTIQUES DU FMI

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, octobre 2010

Le compte administratif 2012 de la Région Alsace. Avis

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

SITUATION FINANCIERE DE LA COMMUNE DE MONT DE LANS. Réunion Publique du 6 Aout 2015

AGIRFINANCES. Votre partenaire Budget. Son objectif est de vous permettre d établir votre budget.

la voie bilatérale reste la meilleure option

Épargne et investissement. L épargne...

Chapitre 3. La répartition

DEVOIR N 1 économie générale

Le modèle de croissance marocain : opportunités et vulnérabilités

Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Accord N 36 Le Compte Epargne Temps au GIE AtlantiCA En date du 25 septembre 2008

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Dans quelle mesure la baisse des taux d intérêt permet-elle de relancer la croissance?

REGIME DE PREVOYANCE CONVENTIONNEL OBLIGATOIRE

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011

l'installation de la PME au Maroc et dans la région Provence Alpes Côte d'azur

Réunions publiques janvier Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Isabelle KEBE Tél I Fax Mail : ikebe@fcl.fr

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général

TD de Macroéconomie Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

SOCIETE MAROCAINE D ASSURANCE A L EXPORTATION

Les dépenses et la dette des ménages

«Regroupement de crédits : halte aux idées reçues» C O N F E R E N C E D E P R E S S E, 1 7 d é c e m b r e

ACCORD RELATIF AU COMPTE EPARGNE TEMPS

POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Banque aurait dû travailler seule et prendre des mesures beaucoup plus drastiques pour contrer cette poussée inflationniste.

Table des matières. Le long terme Partie II. Introduction Liste des figures... Liste des tableaux...

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

RAPPORT PRÉPARATOIRE AU DÉBAT D ORIENTATION DES FINANCES PUBLIQUES

RAPPORT TECHNIQUE CCE

Investissements et R & D

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Contrôle. Consultation CDEC

Epargner en période de crise : le dilemme

BILAN Le résultat comptable est en bonne évolution après avoir été limité en 2010 et 2009

Régime de retraite pour les employés de la Ville de Mascouche

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot Septembre 2010

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

(BO N 4181 DU ) (BO N 4259 DU ) (BO N 4482 DU ) Dispositions générales. Article premier

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette Objectif

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

Arélia Multisupport. Une meilleure retraite demain, des avantages fiscaux dès aujourd hui! Fiscalité Madelin

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

Les baisses d'impôts annoncées par Nicolas Sarkozy : priorité juste ou mal choisie?

Le revenu et le pouvoir d achat

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

ENTREPRISES EN DIFFICULTE. Gestion de la crise

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014

Délibérations DOB 2014 du 18 octobre 2013

BASE DE DONNEES - MONDE

Transcription:

1/6 Devoir surveillé n 3 Branche : Sciences Economiques et de Gestion Durée : 3 H Matière : Economie Générale et Statistique Filière : Sciences Economiques Coefficient : 6 Professeur : Larbi TAMNINE Mardi 8 Janvier 2013 DOSSIER I : Etat des marchés et dee la conjoncture (9 points) DOCUMENT 1 : 950 000 tonnes de sucre, 79% de nos besoins seront importés en 2012! Les Marocains, c est bien connu, sont de gross consommateurs de sucre. Avec une moyenne de 353 kg par habitant et par an, leur consommation est largement supérieure à la moyenne mondiale qui est de l ordre de d 20 kg. Outre les problèmes de santé (le diabète, notamment) que génère ce niveau de consommation, les finances de l Etat sont également malmenées, en raison de la compensation dont bénéficie ce produit [ ]. Pour l année 2012, Cosumar prévoit en effet d importer 950 000 tonnes de sucre brut, un niveau en hausse de 11,2% par rapport à 2011. Cette augmentationn du volume du sucre (brut) importé s explique, selon les responsables de Cosumar, d un côté par les conditions climatiques défavorables, notamment le gel qui a affecté les plantations de canne à sucre dans les régions du Gharb et du Loukkos, et, de l autre côté, l évolution des besoins du Maroc en sucre qui devaient augmenter de l ordre de 2% (+ 25 000 tonnes) à 1,2 million m de tonnes. Avec des cours du sucre toujours élevés, la facture risque, de nouveau, de peser lourd tant sur les charges de compensation, donc les finances publiques, que sur la balance commerciale. Le lundi 19 mars, en effet, la tonne de sucre cotait à 667,3 dollars, en hausse de 11% par rapport au mois de janvier 2011, et quasiment en stagnation (+0,04%) sur un an. Or, l année dernière justement, les cours du sucre atteignaient des niveaux stratosphériques. Autrement dit, il n y a pas d accalmie à ce niveau. www.lavieeco.com, Edition du 27-03-2012 DOCUMENT 2 : Importations du Sucre brut ou raffiné 2004-2011 (en Millions de DH) 5 000,00 4 500,00 4 000,00 3 500,00 3 000,00 2 500,00 2 000,00 1 500,00 1 000,00 500,00 0,00 1 093,40 1 330,50 2 297,10 2 225,60 1 968,90 3 409,00 3 300,,80 4 820,40 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Importations du Sucre brut ou raffiné 2004-2011 en MDH www.oc.gov.ma, consulté le 01-01-2013

2/6 DOCUMENT 3 : Conseil BAM, Le déficit des liquidités bancaires se creuse Le déficit de liquidités des banques s accentue. Il dépasse 60 milliards de DH à fin mai contre 49,5 milliards de DH au cours du premier trimestre, c est ce qui ressort en partie du dernier rapport de BAM sur la politique monétaire. L augmentation du déficit entre les 2 premiers trimestres s explique principalement par les opérations du Trésor qui ont impacté négativement les liquidités bancaires à hauteur de 4,5 milliards de DH ce trimestre. Ce montant résulte des échéances de la dette intérieure qui ont été remboursées au système bancaire à hauteur de 15,2 milliards de DH, du remboursement des dépenses de compensation qui s est élevé à 10,5 milliards de DH et du paiement des salaires des fonctionnaires à 5 milliards de DH. Pour combler l insuffisance des trésoreries bancaires, la Banque centrale est intervenue au moyen des opérations d avances à 7 jours. «Le montant global de ces interventions entreprises par BAM est d environ 60 milliards de DH», affirme Jouahri. Ainsi, l encours de ses interventions de long terme s est maintenu à 15 milliards de DH. Au niveau des taux bancaires, la dernière baisse du taux directeur à 3% a impacté le taux moyen pondéré du marché monétaire qui a décéléré à 3,13% ce trimestre contre 3,3% le 1er trimestre. Les crédits au secteur privé, quant à eux, ont suivi ce rythme baissier en revenant de 7 à 5,1%. C est en partie le contraire de ce qui était attendu, de la dernière baisse du taux directeur. «La baisse du taux directeur impactera progressivement l augmentation du crédit, c est-à-dire que ça va se sentir sur le long terme», justifie Jouahri. www.leconomiste.com, Edition du 21-06-2012 DOCUMENT 4 : VA au prix de l année précédente chaînés base 1998 (en Millions de DH) 1 ier trimestre 2011 1 ier trimestre 2012 Variation en % Secteur agricole 26 084 23 925?... Secteur non agricole 116 625 121 866 4,6 Impôts sur les produits nets de subventions 20 213 20 820 3,0 Produit Intérieur Brut en volume 162 236 166 760 2,8 Produit Intérieur Brut en valeur 197 807 204 028 3,1 Note d information sur la situation économique au 1er trimestre 2012, www.hcp.ma DOCUMENT 5 : Économie marocaine : une situation dangereuse mais non irrémédiable Les médias marocains se donnent à cœur-joie pour dramatiser la situation économique du Maroc en cette année 2012. Situation explosive, descente aux enfers, économie au bord du gouffre, le Maroc en berne, telles sont les expressions qu on découvre dans nos journaux et magazines. Certes la situation économique est dangereuse, mais non irrémédiable si on se place dans une position objective et chiffrée. Oui, la situation économique marocaine est dangereuse en cette année 2012. Le déficit budgétaire atteint 22 milliards de DH à fin juin 2012 et selon les prévisions sera de 6 à 7% du PIB à fin 2012. A fin juin 2012, la Caisse de compensation a déjà englouti 80% de son budget, et la masse salariale a augmenté de 16% par rapport à l année dernière. Le commerce extérieur continue à être déficitaire et le taux de couverture sera inférieur à 50% à fin 2012. Du fait de la faiblesse des exportations et d une réduction des recettes du tourisme, des RME et des IDE, le compte courant de la Balance des paiements continuera à être déficitaire de l ordre de 8% du PIB à la fin de 2012. Ceci se traduit par une couverture de 4 mois des importations au lieu de 11 mois il y a 3 ans. A côté de ces éléments négatifs, il faut noter cependant que le taux de croissance de l économie marocaine a été de 5% en 2011 et sera de 2 à 3% en 2012. L endettement total du Maroc n a été que de 50,8% du PIB en 2011, dont 62,5% sur le marché national. La dette extérieure marocaine concentrée sur les organisations internationales et le bilatéral, n est qu à 12% sur le marché international. Le taux de chômage certes encore élevé, représente 9,9% de la population active au premier trimestre 2012. Enfin, le FMI vient de nous accorder une ligue de crédit de précaution de 6,2 MM de dollars [ ]. www.lematin.ma, Edition du 15-09-2012

3/6 TRAVAIL A FAIRE : (9 points) 1) Caractérisez les marchés (Type de marché selon l objet, offre, demande et prix) à partir des 3 points documents 1, 2 et 3 (la réponse doit être présentée sous forme d un tableau). 2) Expliquez la phrase soulignée dans le document 1. 0,75 point 3) Déduire le régime du marché objet du document 1. Justifiez votre réponse 4) En vous référant au document 2 : a) Calculez l indice d évolution (indice simple) des importations du sucre en 2011 (base 100 : 2004). (Arrondir au dixième près) ; b) Interprétez le résultat obtenu ; c) Expliquez l évolution des importations du Sucre en vous aidant du document1. 5) Présentez une conséquence négative et une conséquence positive de la sous-liquidité des banques sur l économie nationale. 6) A partir du tableau du document 4 : a) Calculez et lisez la donnée manquante ; b) Expliquez la différence entre le taux de croissance économique en valeur et en volume. 0,75 point 0,75 point 7) Appréciez la situation de l économie nationale à partir du document 5. 0,75 point DOSSIER II : Inflation et chômage : deux limites de la régulation par le marché (10 points) DOCUMENT 6 : Pourquoi la déflation est pire que l inflation [ ] L inflation est également néfaste parce qu elle gêne le calcul économique des agents. Comme les prix changent tout le temps, il est difficile de connaître la valeur réelle des choses. C est particulièrement gênant pour ceux dont le comportement aujourd hui est fonction de ce qui va se passer demain, comme les entrepreneurs : difficile de procéder à un investissement si vous ne pouvez pas anticiper le niveau futur de vos coûts de production, et de vos prix de vente. Enfin, on peut penser que l inflation est néfaste à l épargne. Lorsque les prix augmentent fortement, il est moins intéressant d épargner puisque les intérêts qui seront perçus peuvent être inférieurs à la hausse des prix. Dans ce cas, le pouvoir d achat de l argent épargné diminue, au lieu d augmenter. La déflation semble a priori être une bonne chose : les prix baissant, le pouvoir d achat des consommateurs est augmenté. Cela stimule la consommation, et redonne du travail aux entreprises. C est le scénario libéral : la forte baisse des prix relance la demande et permet la sortie de crise. Cet élément de relance existe. Mais le problème de la déflation, c est le poids supplémentaire qu elle fait peser sur les agents endettés. Lorsque les prix baissent, le poids des dettes s alourdit. Supposons que les prix et les salaires baissent de 33 %. Votre revenu passe de 1 500 à 1 000. Mais vous devez toujours rembourser 500 par mois. Votre revenu disponible pour la consommation est divisé par deux, passant de 1 000 à 500. Autrement dit, tandis que l inflation pousse au crédit, la déflation pousse au désendettement. Or la croissance économique, c est du crédit, encore du crédit, toujours du crédit. Le désendettement généralisé, c est la contraction du crédit, la Dépression et le chômage de masse. La déflation, c est les années 1930. C est pour cela que la déflation fait si peur. www.alternatives-economiques, consulté le 01-01-2013

DOCUMENT 7 : Evolution mensuelle de l indice des prix à la consommation pour l année 2012 4/6 125 120 115 117,3 117,5 118,3 120 120 120,4 120,1 110 105 104,4 105,3 105,4 105,5 105,7 106 106,2 100 95 Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Produits alimentaires Produits non alimentaires www.hcp.ma, consulté le 01-01-2013 DOCUMENT 8 : Evolution des importations du blé, maïs et orge entre 2009 et 2011 Poids en 1000 tonnes 2009 2011 Prix moyen de la tonne en DH Poids en 1000 tonnes Prix moyen de la tonne en DH Blé 2 390 2 294 3 975 2 900 Maïs 1 704 1 687 1781 2 683 Orge 273 1 449 266 2 495 Commerce extérieur du Maroc, www.oc.gov.ma, consulté le 01-01-2013 DOCUMENT 9 : Emploi : Chômage des diplômés : une équation à multiples variables Hormis le taux de croissance, la problématique de l emploi reste fortement liée à l inadéquation de la formation avec les besoins du marché. Les diplômés chômeurs sont fascinés par la fonction publique. La nouvelle position dans le classement Doing Business permettra de soutenir l attraction des investissements étrangers et, partant, la création de plus de richesses et d emplois, notamment dans les secteurs émergents. Abdelouahed Souhail, ministre de l Emploi et de la Formation professionnelle, nous éclaire sur les dessous d un taux de chômage de 8,1%. - Finances News Hebdo : Toute politique économique se veut basée sur une croissance économique forte et, partant créatrice d emplois. C est ce qui explique que la dynamique de l emploi reste étroitement tributaire de la politique économique. Dans un contexte où le taux de croissance prévu est de moins 3%, quels sont vos pronostics en matière de création d emplois? - Abdelouahed Souhail : Durant la période 2000-2005, l économie marocaine avait pu créer 157.000 emplois en moyenne annuelle avec un taux moyen de croissance de 4,4%, alors que durant la période 2006-2011, les créations annuelles moyennes d emploi n étaient que de 116.000 emplois avec un taux moyen de croissance d environ 5%. Ceci montre que la problématique de l emploi et du chômage au Maroc n est pas liée uniquement au niveau du taux de croissance. Elle est aussi liée à d autres facteurs, dont notamment l'inadéquation de la formation existante avec les besoins du marché du travail. www.financenews.press.ma, Edition du 12-09-2012

5/6 DOCUMENT 10 : Evolution du taux de chômage au Maroc 9 8,3 7,7 8,1 7 9,8 9,6 20,8 20 9,1 9,1 8,9 18,6 18,1 18,3 2007 2008 2009 2010 2011 Diplômés National Sans diplôme TRAVAIL A FAIRE : (10 points) Rapport économique et financier accompagnant la loi de finances 2013, www.finances.gov.ma 8) En vous référant à l annexe : (page 6) a) Déterminez la quantité d équilibre (optimale) sachant que le prix fixé par le marché et de 5 000 DH ; b) Tracez la zone du profit maximum sachant que le coût moyen est de 3 500 DH ; c) Calculez le profit maximum de cette entreprise. 9) Relevez, du document 6, une conséquence négative de l inflation et de la déflation. 1,5 point 10) A partir du document 7 : a) Faites une phrase avec le chiffre encadré ; b) Calculez le taux d inflation pour le mois de Novembre 2012 sachant que le coefficient budgétaire pour les produits alimentaires est de 41,46 ; (à arrondir au 10 ème ) c) Interprétez le résultat obtenu. 11) Sur la base du document 8 : a) Calculez l évolution des prix des trois produits importés selon l indice synthétique Laspeyres ; (à retenir deux chiffres après la virgule) ; b) Interprétez le résultat obtenu. 12) Expliquez les causes du chômage des diplômés sur la base du document 9. 13) A partir du document 10 : a) Lisez le pourcentage souligné ; b) Interprétez l évolution du taux de chômage des diplômés. Important : ü est réservé à la présentation de la copie, évitez les ratures et les surcharges et mentionnez le numéro de dossier puis de la question. ü La machine à calculer non programmable est autorisée. ü Les calculs justificatifs doivent figurer sur la copie.

6/6 Annexe à rendre avec la copie L Entreprise «FES-BUREAU» est une entreprise spécialisée dans l équipement des bureaux pour entreprise. Elle amis sur le marché depuis plus de 2 ans un modèle de bureau à base du bois et du Fer. Etant donné que la concurrence à la fois des nationaux et des étrangers est forte sur ce segment du marché; elle n arrive pas à rentabiliser son investissement! Son contrôleur de gestion vous consulte pour certains conseils. Le Marché est donc supposé en situation de concurrence pure et parfaite.