Compte-rendu de la Réunion Réseau de Soins Alzheimer (Paris le 11/09/03)



Documents pareils
Compte-rendu de la Réunion CMRR Du 21 Octobre 2004 Les présentations des intervenants sont disponibles sur le site :

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

La formation comme levier de changement des pratiques

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

GENER'ACTION Formation

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

DECLARATION PUBLIQUE D'INTERETS (DPI)

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Un projet multi-établissements de territoire en Franche-Comté

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Démence et fin de vie chez la personne âgée

C N F - Tunis. Manuel du stagiaire. Intitulé de l'atelier : Animer la qualité au quotidien Dans un établissement universitaire juin 2015

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

OBSAqim médias. Fréquence d utilisation, intérêt et qualité perçus par les médecins des différents canaux d information sur les médicaments

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

Questionnaire général (court)

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

PROJET DE FUSION. Introduction : Une volonté de rapprochement

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES?

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE

A. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française)

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Projet de communication

INAUGURATION DU CESU Centre d Enseignement des Soins d Urgence

Le Conseil des Ministres

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE.

Programme Scientifique

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone

Comment mobiliser les pharmaciens d officine sur les addictions?

7 octobre 2014 Entretiens Jacques Cartier

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

Référentiel Officine

Guide pratique sur l'encadrement de la recherche biomédicale. La protection des droits de la personne

Pascal LACHAISE Paul TORNER. Matthieu PICARD

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique

DECLARATION PUBLIQUE D'INTERETS (DPI)

L approche éthique en gérontechnologie

Organisation du suivi dans le cadre d un réseau

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie»

Proyecto Telemedicina

Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie

Infirmieres libérales

«Politique des ARS pour les seniors»

2 ans du Pôle Autonomie Santé Information en Essonne : Un GCSMS au service d un projet coopératif de santé

P atients S anté T erritoires

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC

IMMED Monitoring vidéo porté

Journées de formation DMP

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Assurance. Comment utiliser l'assurance santé

La Télémédecine dans le cadre de la Plateforme Régionale Santé de Martinique

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier Blois

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé

L AMICALE CNL EN PRATIQUE

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE DE SATISFACTION. Usagers des sites hôtel d'ortaffa, Espace 24 et Bardou Job

Un de vos proches ou vous-même avez été diagnostiqué malade d Alzheimer, ce guide peut vous aider

Sur le Chemin des Attentes des Usagers : le Projet Personnalisé

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France

TNS Behaviour Change. Accompagner les changements de comportement TNS 2014 TNS

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC

Michel Magras. compte-rendu PROJET DE LOI RELATIF À LA MODERNISATION DU DROIT DE L OUTRE-MER

Une offre de lecture numérique sur liseuses et Smartphones pour les patients de l Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

CAMPUS SANTÉ OUTAOUAIS : UNE SYNERGIE REMARQUABLE POUR PRENDRE SOIN DE LA SANTÉ DE L OUTAOUAIS

Compte rendu de la réunion du conseil d administration de l ANCESU du 26 mars 2013

HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR

Projet d établissement

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

Définition, finalités et organisation

Plan «Alzheimer et maladies apparentées»

FD/YMC N Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR

Les Troubles Musculo-Squelettiques et Lombalgies chez le Personnel Soignant en Milieu Hospitalier

LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION. La méthode HACCP. olet 1 : Informations générales

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél:

REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES

Le DMP en Bretagne. Assemblée générale ANIORH. Vendredi 7 Décembre 2012

Commission Statut et Juridique AH-HP. COMMENTAIRES et OBSERVATIONS sur le PROJET du CODE de DEONTOLOGIE du CONSEIL NATIONAL de l ORDRE des INFIRMIERS

Association déclarée régie par la Loi de Siège Social : 48, Boulevard Jourdan PARIS S T A T U T S TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16

Maison de santé. Définition. Equipes délivrent des soins coordonnés autour d un système d information partagé. Intérêt

L'appel public à l'épargne, pour quel besoin de financement? (2/3)

Offre et recours aux soins de premiers recours sur le Pays Sud Charente

DECLARATION ISO/CEI SUR LA PARTICIPATION DES CONSOMMATEURS AUX TRAVAUX DE NORMALISATION

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier?

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND

PAERPA _ARS-IDF

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

Le Projet institutionnel. (Un avenir assuré = notre ambition)

La formation au Leadership Clinique a-t-elle transformé l infirmière en chef de mon unité de soins? Ressenti d un infirmier de terrain.

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

Transcription:

Compte-rendu de la Réunion Réseau de Soins Alzheimer (Paris le 11/09/03) I. Introduction par AS. Rigaud & B. Dubois 1) Présentation de la méthodologie de travail pour cette réunion. 2) Rappel de l importance de laisser son adresse e-mail exacte pour aider à la diffusion de l'information. 3) Distribution du programme du Colloque «La place et le rôle de la Gériatrie dans la médecine du XXIe siècle» qui aura lieu le 18 Septembre. 4) Rappel de l importance du Congrès les 7 ème journées Francophone, les 7, 8, 9 et 10 Octobre 2003 à la maison de la Chimie Paris. II. Compte-rendu des commissions de travail : A/ Le dossier Partagé : Dr F. MAHIEUX La majorité du groupe est d accord sur l intérêt du dossier partagé établi sur un bilan initial et permettant le suivi du patient. Seules quelques personnes ne sont pas persuadées de l intérêt de celui-ci. Il est apparu nécessaire de réaliser une enquête permettant d identifier ce qui se fait déjà ailleurs dans ce domaine. B/ La Formation : Dr C. LIDY A l'issue de la précédente réunion, 2 sujets de réflexion étaient ressortis : - 1/ quels sont les publics concernés par la formation : Médecins (neurologues, psychiatres, gériatres, médecins généralistes), les psychologues, les paramédicaux. - 2/ Quels st les types de formations existantes et quels st leurs contenus? 2 types de formations - formations ponctuelles et courtes ( Mg surtout ) - DU, DIU, DESS ex: "psychologie du vieillissement" (Gériatres, psychologues...) Suite à ce constat les pistes de réflexion du Pr. LIDY ont été les suivantes : 1) comment mutualiser les moyens et mieux organiser les formations de type DU et DIU, car prennent énormément de temps et d'investissement personnel aux formateurs pour ne toucher qu'un public restreint.il serait peut-être souhaitable de penser mettre en place des sessions de formation du même type que les capacités, plus gérables en terme d'organisation. 2 ) concernant les formations + courtes - en FMC il existe une grande confusion d'organisation.est-il souhaitable de compter sur le seul partenariat de l'industrie pharmaceutique? - Réflexion sur l'intérêt de créer un système d' EPU par le CMRR

C/ L Ethique : Dr F. Latour Un questionnaire a été adressé au groupe pour en connaître les attentes. Celles qui ressortent : - l annonce du diagnostic - L éthique et les soins - L éthique et la Recherche Le Pr E. Hirsch fera part de son expérience en tant que Directeur de l Espace Ethique de l AP/HP. Une prochaine réunion avec le groupe est fixée le 2 Octobre 2003 à l Hôpital Broca Paris 13 ème. Les membres de la réunion se répartissent en 3 groupes : Le dossier partagé La formation, L éthique. A/ Discussion au sein de la commission DOSSIER PARTAGE Plusieurs questions ont été posées: +Qu'est-ce qu'une consultation mémoire? (différence avec un Centre Mémoire...Un libéral peut faire une consultation "mémoire" sans pour celà avoir un plateau technique important) +Quel est l'objectif de ce dossier partagé?(diagnostic ou information de type "cohorte") +Quel est le minimum commun que l'on veut voir apparaître? (Age, pathologies anexes, Tests...mais lesquels?) Plusieurs constatations ont été faites: +Plusieurs dossiers existent déjà dans chaque établissement ou consultation +Difficulté de répertorier les besoins en région parisienne (clivage Ville/Hôpital, difficile de connaître l'activité des libéraux) +Difficulté d'impliquer les acteurs en Région Parisienne contrairement à la Province( exemple de Florence Pasquier sur Lille ou réseau de Rouen avec 1 seul CHU autour duquel tout gravite) +Difficulté d'établir un dossier type à 1 seule "vitesse"(dans la Maladie d'alzheimer, les différents tests se font...ou ne se font pas en fonction de la sévérité de la maladie) +Dans CMRR il y a le mot "recherche"! Pour en arriver à la conclusion: le Dossier Partagé doit avoir 2 fonctions: -une fonction de registre tout d'abord Il sera forcément informatique et aura une vocation d'enseignement (étude épidémiologique, force vis à vis des tutelles afin d'obtenir pour certains centres des moyens nécessaires...) -une fonction de dossier clinique Outil de transmission de données d'un patient (le tout étant de se mettre d'accord sur les paramètres essentiels à y voir figurer) Il pourra être informatique ou papier, le but étant de pouvoir le partager entre médecins ou personnel hospitalier...mais aussi avec certains médecins libéraux (ex: neurologues de ville qui suivent ces patients lors de consultations "mémoire") Il a donc été décidé que dans un premier temps, une enquête serait mise en place soit par téléphone, soit en face-face pour recueillir des informations sur les pratiques de chacun (ex: délai d'attente pour un RV en consultation mémoire, présence ou pas d'un neuropsychologue, d'une assistante sociale, échelles utilisées avec leur fréquence d'utilisation...) afin de pouvoir établir, lors de la prochaine réunion le 8 janvier, une ossature de dossier.

B/ Discussion au sein de la commission FORMATION -Il existe une forte demande de formation par les Mg, mais cela reste très ambiguë car au final peu d'entre eux se déplacent (Ex : les soirées ;intérêt réel pour le thème et / ou trop de sollicitations?) -En revanche forte présence aux EPU (Mg mais également certains spécialistes / Cardios, Gynécos... qui peuvent s'intéresser au dépistage des démences ) - Quel public? * Mg * psychologues souhaitant se spécialiser * paramédicaux (inf, aides-soignants, personnes travaillant au maintien à domicile...) Pour tous ceux-là, URGENCE à réfléchir au choix de 2 branches ou domaines de formation avec des contenus différents. En effet problématique actuelle : il existe 1 grand nombre d'autorisations d'inscriptions aux DU (40) dont la moitié sont accordées (20) avec une quinzaine de participants réguliers ;Donc, grosse organisation pour petit public. D'autre part les besoins sont différents pour ceux qui s'inscrivent : certains sont intéressés par une formation sur les Consultations Mémoire, d'autres cherchent possibilité de prescription des ICHE. L'organisation pour les formateurs est problématique : ils tournent sur des Facs différentes et parfois éloignées. Ex / CRETEIL -BOBIGNY! Les responsables de cette organisation sont les responsables et les doyens de Facs.Comment leur faire modifier cette organisation? Les EPU : - ce ne sont pas de réelles formations mais des mises au point de connaissances.en effet, elles ne sont pas validées par un examen.un contrôle des connaissances pour valider est-il un souhait des Mg? Or, le + urgent est de former les Mg car la FMC ne fonctionne pas bien malgré la Loi.Revient la discussion sur l'implication des Laboratoires dans ces sessions ; certains craignent une influence sur les prescriptions, d'autres soutiennent leur confiance dans l'esprit du partenariat et le libre arbitre du Corps Médical. Acteurs à prendre en compte pour organiser des réunions : * les CLICS et élus locaux. * les Amicales de Médecins 1ERE MISSION de ce jour : - Recenser les points d'appui pour organiser ces formations avant de réfléchir à un contenu.(clics, Amicales,Associations, réseaux...) - Se faire connaître auprès d'eux ( annuaire, Internet/) - Réfléchir au moyen pour le CMRR de s'incérer dans cette organisation ( si il doit s'y incérer ). - Préciser quelles aides souhaitent les Mg? * création d'un kit de diagnostic rapide pour repérage précoce des démences? * organisation de soirées de FMC? * DU (60 heures de cours avec sanction par écrit + mémoire )? - Formation des soignants - Combler besoins face aux formations existantes. - Penser la création d'un annuaire des formations disponibles, à quel niveau, ressources disponibles... - Savoir quels sont les moyens financiers? IL FAUT VALORISER LES FORMATIONS ET ENVISAGER LA FORMATION D' UN LABEL La formation rémunérée fait l'objet de choix de thèmes votés 1 an à l'avance. Parmi les propositions à faire : choix et prescriptions des médicaments dans le cadre d'une Démence ( ex:que faire avec les Neuroleptiques?)

Il est souligné que les Mg adressent aux spécialistes uniquement lorsqu'ils ont confiance.la création de ces formations permettrait de créer une proximité entre les différents acteurs de la prise en charge du sujet dément.par là-même il peut s'agir d'un point de valorisation de ces formations. C/ Discussion au sein de la commission ETHIQUE Chaque membre se présente et fait part de son attente dans ce domaine : - qualité des soins et communication avec les patients - élaborer des «guides» traçant les grandes lignes de conduite à tenir face à des décisions difficiles, celles-ci devant s appuyer sur des études : Mise en garde de Mr E. Hirsch pour ne pas verser dans la morale au nom de l éthique - quelle bonne attitude à avoir par rapport aux proches, à l environnement du malade - Après l annonce du diagnostic, quels soins, quelles prises en charge psychologiques doit-on proposer - Dans le cas de refus de soins par le malade, comment l amener à une prise en charge - Avoir une réflexion psychologique qui permette d aborder les situations pratiques : «comment argumenter une décision?» - La légitimité de la décision par rapport à l aidant ou au malade : «comment hiérarchiser les éléments qui vont orienter la décision?» - Attente d un échange - L annonce du diagnostic : «comment faire respecter la voix du patient et comment le respecter dans ce qu il dit, ce qu il ressent?» - L accompagnement des familles - Comment placer en institution des personnes non consentantes? - Comment donner la parole au malade d une consultation à l autre? - Considérer le malade comme un vivant et non comme un être sans personnalité? Proposition d un des membres de colliger un certain nombre de témoignages de maladse déments sur ce qu ils ressentent lors de leur maladie. - L amélioration de la prise en charge du patient dès son diagnostic - Avoir des conseils sur la méthodologie. Suite à ces interrogations, la question est de savoir comment rattacher ces thématiques à l éthique : - qu est-ce que l autonomie? - qu est-ce que la communication? - qu est-ce qu une prise de décision? - qu est-ce qu une réflexion éthique La méthodologie de travail pour avancer sur ces réflexions : - constituer un groupe de travail où chaque membre s astreint à une présence régulière aux réunions, - chaque membre s ouvre sur ce qu il met derrière ces concepts en fonction de son expérience et de sa réflexion. - Prévoir une prochaine réunion qui s enrichisse et s ouvre sur la discussion en rapport avec les thématiques abordés. - Un compte rendu de réunion doit être réalisé et validé à chaque réunion pour être ensuite diffusé. La Commission Ethique du CMRR de l Ouest de la France souhaite se joindre à celle de Paris-Ile de France : La Commission Ethique du CMRR Paris Ile de France accepte. III. SYNTHESES DES GROUPES DE TRAVAIL Commission du Dossier Partagé : Il apparaît 2 grandes directions :

1/ Il faut réfléchir à la constitution d un registre et celui-ci devra être informatisé. 2/ Le dossier clinique doit servir de guide-lines pour ceux qui vont faire le suivi. Il peut être informatisé ou pas. Une enquête va peut-être être réalisée pour identifier les procédures exactes de diagnostic et les comparer. Commission de la Formation : Un consensus a été arrêté sur : - l importance de privilégier la formation des Médecins généralistes voir des paramédicaux. - Le recensement de toutes les amicales, associations qui délivrent des formations et de se faire connaître auprès d elles. - La manière de mettre au point un enseignement consensuel, labellisé CMRR et qui pourrait être proposé à ces associations. Le but est de compléter les formations existantes. Le Pr. DUBOIS insiste sur la nécessité d'une formation aux professionnels sous le Sceau du CMRR, de façon à l'inscrire au bilan des activités. Il propose l'organisation d'une journée "CMRR " dans l'année sur un thème défini. Il accepte le principe de l'intervention d'un membre du CMRR lors d' EPU de Laboratoires mais uniquement sous le Sceau de cette commission. Commission de l Ethique : Il a été exposé les problématiques existantes dans la pratique quotidienne des praticiens. Ces données ont été regroupées sous des thématiques qui seront ré-abordés lors des réunions suivantes. Ce travail s effectuera avec le partenariat de l espace éthique AP/HP. IV. QUESTIONS DIVERSES : 1/ Le CMRR dispose-t-il de fonds financiers pour délivrer des formations : Non. Dans un premier temps, des moyens seront demandés aux partenaires pour les réaliser. 2/ Dans le cadre de la labellisation, un poste de médecin PH devait être attribué au CMRR. Qu en est-il? En fait, l attribution de 2 postes avait été demandée.un seul devrait être retenu. A ce jour, ces médecins travaillent au CMRR mais de manière non officielle. 3/ Qu en est-il de la Commission «Recherche et Etudes» : Plusieurs commissions ont été listées dont celle-ci. Elles ont ensuite été hiérarchisées et sont traitées par ordre de priorité. LA PROCHAINE REUNION EST FIXEE AU JEUDI 8 JANVIER 2004 DE 16H A 19H. Nous remercions le laboratoire Novartis de leur aide pour cette réunion.