SONIC HEDGEHOG GUIDES COMMISSURAL AXONS ALONG THE LOGITIDUNAL AXIS OF THE SPINAL CORD

Documents pareils
R. A. A. Bébian. Mimographie, ou essai d écriture mimique. París, 1825

Cytokines & Chimiokines

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

Cytokines ; Chimiokines

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères Evry Cedex. intervient à chaque étape de

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux La physiologie neuro-musculaire :

Thérapies par cellules souches dans la SEP

TD de Biochimie 4 : Coloration.

En souvenir du P r Olivier Dizien, décédé le 1 er juillet 2007

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

TP N 1 : ÉLECTRISATION PAR FROTTEMENT

1985, 169, n 7, ,séancedu 22 octobre1985. ALBARÈDE et Jean-Claude DARRAS

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY

ORIGINE ET DIFFERENTS TYPES DE RYTHMES BIOLOGIQUES. Carine Bécamel

PROJET D'IMAGERIE MULTI(X) PHOTONIQUE ETENDUE LARGE BANDE

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006

Gènes du développement et structuration de l organisme

S organiser pour le Cloud

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Rapport Scientifique Seine-Aval 3

Génétique et génomique Pierre Martin

Recommandation finale du Comité canadien d expertise sur les médicaments Version en langage clair

Insert System. BRANDplates. Un design intelligent et innovant jusque dans les moindres détails

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL PROTHESE DENTAIRE

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Les OGM. 5 décembre Nicole Mounier

Conseils pour l évaluation et l attribution de la note

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531)

REFERENTIEL DE CERTIFICATION

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier h à 16 h

Reprise de la marche chez le blessé médullaire Etat actuel, nouvelles perspectives

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1)

Cerveau & Psycho - N 28

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

Université de La Rochelle. Réseaux TD n 6

Qui nous a fait l honneur d accepter la présidence de notre jury de thèse Hommages respectueux

Formation et évolution des organes sensoriels chez les insectes

Évaluation 1ère, 2ième année, 3ième année

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone?

Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

Dossier Administratif du Patient

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

Point sur la stratégie

Eurateach labellisé par la région et le FAFIEC. Si vous remplissez les conditions suivantes : Votre entreprise compte moins de 250 salariés

Gouvernance des mesures de sécurité avec DCM-Manager. Présentation du 22 mai 2014

Microscopie Multiphotonique

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

REFERENTIEL DE CERTIFICATION

STRUCTURE D UN AVION

Le Groupement Momentané d Entreprises

GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010

Ordonnance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur les banques étrangères en Suisse

Ordonnance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur les banques étrangères en Suisse

Les techniques de multiplexage

TUTORAT UE Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du

COMBIEN UN MÉDECIN A-T-IL BESOIN D ARGENT POUR SA RETRAITE?

CLOUD PUBLIC, PRIVÉ OU HYBRIDE : LEQUEL EST LE PLUS ADAPTÉ À VOS APPLICATIONS?

Rapport d évaluation du master

Comment Ne Plus Souffrir. Du Mal Au Dos

Le MIC lance un appel à projet «Serious Game»

Réforme TVA et Déclaration d échange de services

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives

WHITEPAPER. Quatre indices pour identifier une intégration ERP inefficace

Le Web, l'entreprise et le consommateur. Françoise Soulié Fogelman

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Sensibilité (bas niveaux de lumière, hauts niveaux de lumière) Spectre de sensibilité : visible ( nm) mais aussi IR, UV, RX

JOURNÉE D ANIMATION TERMINALE S

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable ENSEIGNEMENTS TECHNOLOGIQUES TRANSVERSAUX

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

Cahier des charges du support technique d assistance aux centres d examens DELF/DALF Objet du marché :

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical

Comment bien évaluer et mesurer le ROI de votre ERP. 10 bonnes pratiques et indicateurs à mettre en place pour un meilleur contrôle.

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II

Formation de la Personne Compétente en Radioprotection

Dr E. CHEVRET UE Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Bases de données des mutations

Transcription:

SONIC HEDGEHOG GUIDES COMMISSURAL AXONS ALONG THE LOGITIDUNAL AXIS OF THE SPINAL CORD Dimitris Bourikas, Vladimir Pekarik, Thomas Baeriswyl, Asa Grunditz, Réjina Sadhu, Michele Nardo & Ester Stoeckli RICHARD & 2008/2009 BOURHANE

INTRODUCTION Durant le développement du système nerveux, les axones croissent, atteignent des cibles intermédiaires avant de continuer sur leurs destinations finale, où ils établissent des synapses de contact. Cet grand mouvement de croissance est fortement sensible aux signaux attractifs et répulsifs qui agissent comme des signaux de direction moléculaires pour le développement des neurones. Le système model le mieux connu est la croissance des axones commissuraux des neurones localisés dans la moelle épinière dorsale. Plusieurs protéines sont reconnues être impliquées dans le guidage des axones commissuraux vers la plaque du planché (la F-spondine, la nectrine- 1, NrCAM), mais pourquoi ces neurones tournent rostralement une fois atteint la plaque du plancher?

Le but de cet article est d identifier la (les) protéine(s) principale associée(s) à la plaque du plancher, impliquée(s) dans la direction rostrale des axones commissuraux le long de l axe longitudinal dans la moelle épinière.

Qu est-ce qu ils ont fait? L hybridation soustractive. Des expériences in ovo RNAi.

But hybridation soustractive: Identifier des gènes localisés dans la plaque du plancher exprimés différentiellement aux stades de développement 20 et 25 pouvant être candidats pour le rôle du guidage des neurones commissuraux. Shh

Analyses: L expérience a été faite entre le stade 20 et 25. Pourquoi au stade 25? Pourquoi au stade 20? Ces fragments d ADNc isolés et amplifiés par PCR pouvaient être utilisés non seulement pour générer de sondes in situ, mais directement pour des analyses fonctionnelles utilisant in ovo RNAi.

Les axone commissuraux en sens opposé tournent dans l axe longitudinal de la moelle épinière dans un contact étroit avec le bord de la plaque du planché.

Analyse fonctionnelle de Shh par in ovo RNAi Injection de dsrna de Shh dans le canal central de la moelle épinière de poulet, par électroporation in ovo.

dsrna 3 -UTR SHH Pas d effet sur la croissance de l axone, sa migration envers et dans la région de la plaque du planché. Cependant, plusieurs trainent dans le site exit de la plaque de plancher. La majorité des cônes de croissance (élargi) n ont pas l air de croitre dans la direction rostral, ou même tournent caudalement. Relativement quelques axones s étendent le long de l axe longitudinal. Parmi lesquels plusieurs tournent caudalement au lieu de tourner rostralement. dsrna N-ter Shh (après identification de gène) Ce qui n est pas le cas dans le contrôle. Même quand les axones commissuraux étaient analysés chez des embryons très jeunes, ils ne montraient jamais une morphologie de traine.

Conclusion: Shh est nécessaire pour la direction rostrale des axones commissuraux dans la plaque du planché.

Identification du récepteur r de Shh Ptc et Smo sont des corécepteurs de Shh. Sont ils impliqués dans l effet de Shh sur les axones postcommissuraux?

Coupe transversal au stade 23; Hybridation in situ Ni Ptc, ni Smo ne sont exprimés par les neurones commissuraux. Donc ils ne sont pas requis pour la fonction de Shh dans le guidage des axones postcommissuraux.

HIP: récepteur de Shh HIP est une protéine transmembranaire liant directement toutes les Protéines hedgehog chez tous les vertébrés Est-ce que HIP pourrait médier l effet de Shh sur les axones commissuraux?

Hybridation in situ à différents stades du développement (stades: 23, 24 et 26). Stade 23: pas d expression de HIP Stade 24: forte expression de HIP Stade 26: HIP est faiblement exprimée. Conclusion: HIP est exprimée de manière temporelle et transitoire. HIP pourrait être le RC de Shh responsable du guidage des Axones commissuraux le long de l axe longitudinal de la moelle épinière.

Confirmation du rôle de HIP par in ovo RNAi. HIP RNAi et Shh RNAi présentent le même phénotype Conclusion: HIP est le récepteur médiant l effet De Shh.

Quel est le mode d action de Shh? Chimioattractif ou chimiorepulsif?

Hybridation in situ de la moelle épinière( préparation open-book stade 25) forte faible Shh présente un gradiant le long de l axe restro-caudal. Shh semble avoir un rôle répulsif sur les axones commissuraux.

Confirmation du rôle répulsif de Shh sur les axones postcommissuraux. Électroporation in ovo Thoracic lumbosacral supérieur lumbosacral caudal Expression ectopique de Shh Expression endogene

Les axones postcommissuraux ne quittent pas La plaque du planquée lorsqu ils rencontrent une forte concentration de SHH Avec une faible expression ectopique de Shh Les axones tournent caudalement ou rostralement. Une forte expression ectopique de Shh ne changent pas le comportement des axone lorsque HIP est absent.

Confirmation in vitro du rôle répulsif de Shh marquage des axones par DiI explants de la corde spinale stade 24-25 Culture sur collagène présence de Bille Shh Bille BSA

Lorsqu on positionne les billes trempées dans Shh à 200 ou 700 µm de l explant: Les axones ne quittent pas la plaque du plancher ou tournent vers les régions opposées des billes. Lorsqu'on positionne les billes de Shh à une distance de 900µm, les axones migrent Normalement jusqu à une certaine distance( 320) puis elles changent de direction). Conclusion: Shh à un rôle répusif sur des axones postcommissuraux le long de l axe Longitudinal de la corde spinale.

conclusion: Shh guide les axones commissuraux rostralement le long de l axe longitudinal de la corde spinale. Au stade précoce du développement des axones, Shh a un effet attractant médié par SMO et Ptc. Hip est le récepteur qui Médie l effet répulsif de Shh sur les axones Commissuraux et il est exprimé dans le temps et dans l espace. Hip est une protéine transmembranaire qui manque le domaine intracellulaire. Comment Hip transmet le signal de Shh? Peut être Hip est un composent d un complexe de récepteur dont il serait le sous unité qui se lie à Shh et qu il existe Une sous unité non identifiée qui transmet le signal de Shh. Hypothèse: Coopération entre Shh, sfrps (secred frizzled-related proteins) et Wnt4