Collections de la République des Lettres Protocole Éditorial Série «Sources»

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1 Collections de la République des Lettres Protocole Éditorial Série «Sources» I. Recommandations générales Saisir le manuscrit sur WORD 5.1 ou WORD PERFECT et indiquer sur la copie quel logiciel (nom et version) vous avez utilisé. Utiliser le caractère Times New Roman en 12 points pour le corps du texte ; 10 points pour les citations longues. Dactylographier le texte en : 1,5 interligne pour le corps du texte ; 1 interligne pour les notes en bas de pages, les citations en retrait, la bibliographie. Justifier le texte. Pour simplifier la mise en page des épreuves, n opérer aucune coupure de mot. Indiquer les appels de notes par un exposant numérique placé avant toute ponctuation. Faire un alinéa au début de chaque paragraphe en utilisant la touche de tabulation et non la barre d espacement. II. Structure générale du manuscrit La série «Sources» se proposant de livrer au public des œuvres réalisées sur une vaste période (fin du XV e siècle - dernières années du XVIII e siècle), il est évidemment impensable de produire un protocole éditorial susceptible de rendre compte de l ensemble des difficultés soulevées par l édition de textes anciens. Aussi, les recommandations qui suivent émanent uniquement d un souci d uniformisation de la série. Elles offrent un aperçu des exigences minimales de présentation du manuscrit soumis et ne doivent en aucun cas être reçues comme des restrictions. Une fois les points suivants observés, l auteur est libre d ajouter la documentation qui lui semble nécessaire à la compréhension de l œuvre qu il édite. 1. Table des matières Cette dernière recense uniquement les grands volets de l édition (remerciements, introduction, texte, etc.). Elle propose le relevé de l ensemble des titres et des sous-titres formulés par l éditeur. 2. Introduction L introduction doit développer les points suivants : 2.1 Présentation de l œuvre et, le cas échéant, de l auteur Suivant l usage, cette première partie est essentiellement de nature bio-bibliographique. Sa lecture doit permettre de situer l œuvre dans un contexte socio-historique et d apprécier son apport à la production littéraire de l époque dans laquelle elle s inscrit. 2.2 Relevé des différents états du texte édité (manuscrits et impressions) Dans cette section, on retrouve sous forme de liste les adresses bibliographiques de l ensemble des éditions (ou rédactions). S il y a lieu, cette courte section doit également présenter les codes employés dans le cours de l édition pour établir les variantes (voir 6.). 2.3 Choix du texte de base et des textes servant à l élaboration des variantes

2 L éditeur présente en détail les problèmes d ordre philologique qui l ont amené à retenir un état de l œuvre plutôt qu un autre pour établir son texte de base. Ce dernier volet de l introduction est l occasion de présenter les recoupements qui ont permis d établir l histoire génétique du texte édité. Pour les textes issus d une longue tradition, nous recommandons de conclure cette partie par l élaboration d un stemma. 3. Protocole de transcription du texte Le protocole de transcription doit faire état de l ensemble des interventions de l éditeur moderne. À lui donc d ajouter à la liste qui suit l ensemble des modifications apportées au texte original. 3.1 Accentuation Rétablissement de l accent grave sur : à, là, çà, dès pour éviter toute ambiguïté. Pour les textes les plus anciens, nous recommandons l accentuation du «-é» tonique final Différentiation Par souci de lisibilité, il faut établir la distinction entre le «i» et le «j», entre le «u» et le «v» et entre le «c» et le «ç». Le rétablissement de l apostrophe est également souhaité Abréviations (contractions, ligatures, etc.) Elles doivent toutes être résolues. L éditeur doit néanmoins établir dans le protocole la liste des abréviations qu il a systématiquement supprimées Majuscules Elles sont : - conservées ou rétablies dans le cas de personnifications ou d allégories (Discorde, Vertu, etc.), - systématiquement rétablies sur les noms propres, - supprimées lorsque, ornementales, elles suivent une lettrine, - conservées dans tous les autres cas, même si l emploi choque l usage moderne. Il est possible de rétablir les majuscules à la suite des ponctuations fortes mais il faut alors mentionner cette décision éditoriale Ponctuation Il faut, dans la mesure du possible, respecter la ponctuation d origine. Afin d uniformiser un texte ou de le rendre plus lisible, l éditeur peut toutefois opter pour certaines corrections systématiques [ex. des pauses (/) traduites par une virgule] ou encore pour l uniformisation de certaines ponctuations (ex. rétablissement des points à chaque fin de phrase). Ces interventions doivent être indiquées ici. Si l œuvre éditée possède un système de ponctuation harmonieux, nous recommandons à l éditeur de relever ses quelques interventions dans la liste des corrections apportées au texte de base Agglutinations Précieux témoins de l état d une langue qui, de plus, ne gênent pas la compréhension du texte (ex. «de costé» ou «decosté» ; «c estadire», «c est adire» ou encore «c est à dire») ces agglutinations (et désagglutinations) doivent être conservées.

3 4. Texte édité Il doit être intégralement reproduit (textes liminaires, table des matières, index, notes, privilège, etc.). L éditeur doit indiquer la pagination originelle dans le corps du texte entre barres obliques (ou entre crochets si la barre oblique est retenue dans le corps du texte comme signe de ponctuation). Pour les textes foliotés, le signalement du passage au verso est requis. La pagination comme la foliotation doivent être reproduites dans leur système de numérotation d origine (chiffres arabes, chiffres romains en minuscules ou en majuscules). Nous recommandons l usage des abréviations «f r», «f v» et «p.». Toute mise en forme (mise en italiques des titres, retrait au début d un paragraphe, numérotation de vers, de chapitres, etc.) doit être explicitement décrite en II. 3. Les notes et remarques avec renvoi chiffré, alphabétique ou marqué d un astérisque doivent être reproduites. Pour les éditions de commentaires marginaux, il faut essayer de respecter la disposition originale du texte (ex. : présentation du texte sur deux colonnes). Les illustrations et autres éléments graphiques doivent être numérisés dans un fichier à part (voir à ce sujet le protocole général). Chacun de ces éléments doit être numéroté selon son ordre d arrivée dans le texte édité. Nous recommandons d indiquer leur emplacement dans la transcription par la mention de leur numérotation entre crochets carrés (ex. [image 1]). 6. Variantes Dans le corps du texte, la présence d une variante est indiquée par un «v» (point 10) mis en exposant de 3 points ( v ). Pour les modifications, nous conseillons de placer ce signe sur le dernier mot qui fait l objet d une correction. Le terme qui suit immédiatement un retrait ou un ajout servira de balise pour ces deux cas. Placées à la suite du texte édité, les variantes doivent se présenter selon leur ordre d arrivée dans le corps de l œuvre. La pagination ou la foliotation de l original sert de référence. Pour la codification de ces variantes, nous recommandons l emploi des sigles suivants : - [ ] pour une modification, - < > pour un ajout, - > < pour un retrait. Les leçons divergentes seront introduites par le sigle correspondant au texte d où provient la variante. Un court fragment du texte de base encadrera la variante et permettra d identifier rapidement le lieu de la modification. Le passage à la variante suivante sera signalé par l emploi de la double barre (//). Dans le cas où une même séquence est le lieu de plusieurs interventions, les modifications successives seront séparées par un point virgule. Si les interventions sur un même lieu sont semblables dans plusieurs textes, on séparera simplement les sigles au moyen d une virgule. Exemple : - Texte de base Toutes escriptures soient bonnes et v mauvaises sont pour nostre prouffit et doctrine faittes. Les bonnes affin d y prendre v exemple de bien faire et les mauvaises /f 1r, b/ affin que on se garde et abstienne de mal faire v. On dit communement et il est vray que sens repost et muchié v est v perdus et chose moult à desprisier et pour ce ne le doit on receler ains publier et monstrer à

4 ceulx qui ne le scevent. Pour laquelle cause je vueil v reciter selon mon acteur Ovide les fables de l ancien temps ce que de mon petit sens et entendement j en entens /f 1v, a/ Pluiseurs y ont essayé à ce faire sans l accomplir, et jasoit ce que en moy n ait plus de sens que en ceulx qui ce cuidoient faire en Dieu metz ma fiance qui aux saiges choile ses affaires et aux petis humbles les revele. Or v me doinst Dieu faire tel euvre que tous y puissent prendre exemple v de bien faire, bien ma matiere commencier mieulx moyenner et à tresbonne fin mener. (Texte extrait du Paris, B.N., ms. fr Livre I) - Variantes (les sigles renvoient à des textes fictifs) f 1r, a : A : bonnes [ou] mauvaises // A, B : affin [de] >y< prendre ; f 1r, b : A : de [malfaire]. On // B, C : et [mucé] est // A : repost >et muchié< est // A, B : cause >je< vueil ; C : cause je <en> vueil f 1v, a : C : revele. [Puis que] me // B : prendre <grant> exemple 7. Liste des corrections Ces dernières sont indiquées dans le texte principal par le sigle «c» (point 10) placé en exposant de 3 points ( c ). Comme les variantes, elles seront placées à la fin de l édition et on renverra au texte édité en employant la pagination ou la foliotation de l original. 8. Notes de l éditeur Puisqu il est entendu que la question des origines du texte édité est abordée lors de la présentation du texte dans l introduction, les notes de l éditeur doivent essentiellement viser à élucider certaines séquences obscures ou à préciser la nature des références (auctoriales, événementielles, etc.) internes de l œuvre transcrite. 9. Glossaire L éditeur doit indiquer le lieu du terme défini dans le glossaire en employant la pagination ou la foliotation de l original. Les usuels employés pour établir le glossaire doivent être mentionnés en tête de ce dernier. 10. Index Selon les besoins du texte, on pourra envisager la multiplication des index (index des équivalences allégoriques, des personnages historiques, des œuvres citées, des lieux géographiques, des noms mythologiques, etc.). L exigence minimum dans cette matière est un index des noms propres. Pour les textes les plus anciens, nous recommandons le dédoublement des entrées (graphie ancienne, graphie moderne avec renvoi à la graphie ancienne). Les références au texte édité emploieront la pagination ou la foliotation d origine. 11. Bibliographie Elle doit recenser l ensemble des textes employés par l éditeur. Pour la mise en forme de cette bibliographie, on consultera les recommandations générales qui suivent en III. 6.

5 III. Recommandations générales 1.Titres Pour l introduction, choisir des titres courts. Les titres et les sous-titres doivent être saisis en petites capitales, en caractères gras et en 14 points. Les titres comme les sous-titres ne doivent pas comporter de point final. 2. Citations Les citations courtes sont placées entre guillemets français (doubles chevrons, ) et jamais en italiques. Intégrées au texte, elles doivent en respecter la syntaxe. Le recours aux guillemets anglais ne s applique que dans le cas de la mise entre guillemets au sein d une citation courte entre guillemets français. Les coupures dans la citation doivent être marquées par l usage des crochets droits et des trois points de suspension : [ ]. Les modifications dans les citations doivent être indiquées entre crochets droits. Les citations en langue(s) étrangère(s) sont données dans le corps du texte et traduites en notes de bas de page, à la suite des indications de références bibliographiques L appel de notes est placé contre le dernier terme de la citation (courte ou longue) et, le cas échéant, avant la ponctuation finale. Si la citation compte plus de trente-six mots, elle doit être séparée du corps du texte et démarquée de la marge de gauche par un espacement de 1,5 cm. Ces citations longues sont transcrites en 10 points et ne sont pas placées entre guillemets. Si un terme ou une partie de texte est cité entre guillemets, dans le cas de la citation longue, ce sont les guillemets français qui s appliquent.. 3. Typographie Les majuscules doivent conserver, le cas échéant, leur accentuation ou la cédille. Espaces insécables : - toujours avant le point d exclamation, d interrogation, le point virgule, les deux points et le tiret. - toujours après le premier guillemet français et avant le guillemet de fermeture de la citation. - toujours entre un signe abréviatif et le nombre de page(s), de volume(s), de tome(s), etc. auquel ce signe renvoie. 4. Abréviations Les abréviations doivent être limitées, autant que faire se peut, aux parties techniques du texte, c est-à-dire les notes de renvoi et la bibliographie : - acte premier, deuxième, etc. : acte I, acte II, etc. - scène première, deuxième, etc. : sc. 1, sc. 2, etc. - chapitre premier, deuxième, etc. : ch. 1, ch. 2, etc. - livre premier, deuxième, etc. : L. I, L. II, etc. - partie première, deuxième, etc. : 1 re partie, 2 e partie, etc. - colonne première, deuxième, etc. : a, b, c, etc. - folio premier, deuxième, etc. : f i, f ii, etc. - manuscrit(s) : ms. (suivi du numéro en chiffres arabes)

6 - numéro : n o (suivi des chiffres arabes) - numéros : n os - recto : r - verso : v - les ordinaux désignant les siècles : XVI e, XVII e, etc. - avant / après Jésus-Christ : A.C.N./P.C.N. - article d encyclopédie, de dictionnaire, de traité : art. (suivi des chiffres arabes) - éditeur scientifique : (éd.) - éditeurs scientifiques : (éds.) - autres collaborateurs : et al. - traducteur (trad.) - sous la direction : (dir.) - paragraphe : (suivi des chiffres arabes) - sans lieu ni date : s.l.n.d. - sans lieu : s.l. - sans date : s.d. - tome : t. (suivi des chiffres arabes) - vers ou verset : v. - volume : vol. (suivi des chiffres romains) 5. Notes de renvoi Les notes doivent être placées en bas de page. Les indications bibliographiques dans les notes doivent être allégées de la manière suivante : - Prénom Nom (en minuscules), Le titre du livre, année, vol., t., p. (en chiffres arabes si p. autres que celles de l avant-propos ou de la préface, données en chiffres romains en minuscules ex. p. xvii). - Prénom Nom, «Le titre de l article», année, p. Pour ce qui est de l emploi de la majuscule, elle est placée au premier mot du titre uniquement ; bien sûr, les majuscules requises par les syntaxes française ou allemande sont maintenues. Cette consigne s applique pour tous les titres après Les seules exceptions sont : - lorsque le titre contient un nom semi-commun. Ex. : Voyage au pays d Éloquence. - lorsque le titre cite un autre titre. Ex. : L origine des Bijoux indiscrets. - lorsque le titre coordonne deux groupes nominaux par ou. Ex. : Julie, ou La nouvelle Héloïse. - lorsque le titre est celui d un quotidien. Ex. : Le Monde. - lorsque le titre contient des personnifications ou allégories Ex. : Le ballet de la Nuit. Lorsque le titre contient des titres de noblesse, les consignes suivantes s appliquent :

7 - si le titre comporte monsieur, monseigneur, messire, madame, mademoiselle, etc. directement suivi du patronyme, on mettra la majuscule au nom commun monsieur, messire, etc. : Mémoires de Monsieur de La Rochefoucauld. - dans tous les autres cas, on ne mettra aucune majuscule : Mémoires de monsieur le comte de Brienne. Les abréviations d usage, comme id., ibid., op. cit., art. cit. ou loc. cit., s appliquent : - op. cit. pour des ouvrages cités - loc. cit. pour des parties d ouvrages - art. cit. pour des articles - ibid. lorsque la référence est la même que celle contenue dans la note précédente et que celle-ci ne contient qu une référence. - id. lorsque la référence et la pagination sont les mêmes que celles qui sont contenues dans la note précédente et que celle-ci ne contient qu une référence et les mêmes indications de pages. Les sigles abréviatifs doivent toujours être précédés des premiers mots du titre de l ouvrage ou de l article : - Ex. : Michel Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, 1975, p > Michel Foucault, Surveiller et punir [...], op. cit., p Ex. : Nathalie Dauvois, «Énonciation lyrique, énonciation tragique dans Saül le Furieux», 1998, p > Nathalie Dauvois, «Énonciation lyrique [...]», art. cit., p. 41. Dans le cas de référence à des manuscrits, la mention complète de l incipit doit être conservée tout au long du texte. 6. Bibliographie La bibliographie dresse l inventaire des textes emplyés par l éditeur (à l exception de ceux mentionnés au glossaire). Au sein des divisions de période ou de corpus (corpus historique, où on distinguera imprimés et manuscrits en deux sections distinctes, et corpus critique), la bibliographie est donnée dans l ordre alphabétique des auteurs. Les textes anonymes doivent être placés à la mention ANONYME et présentés comme suit : - ANONYME, Incipit, Lieu de l institution où est conservé le manuscrit, Nom de l institution, Section de l institution, cote sous laquelle est conservé le volume, foliotage. Les indications bibliographiques des livres doivent suivre la présentation suivante : - NOM, Prénom, Le titre du livre, Lieu, Éditeur (Collection), année, nombre de vol. ou de t. (le cas échéant), [éditeur scientifique / traducteur (le cas échéant)]. Ex. : BEUGNOT, Bernard, Le discours de la retraite au XVII e siècle, Paris, Presses universitaires de France (Perspectives littéraires), ROUSSEAU, Jean-Jacques, Les confessions, Paris, Gallimard (Folio), 1988, 2 vol. [B. Gagnebin et M. Raymond (éds. )].

8 Les indications bibliographiques des articles respectent la présentation suivante : - NOM, Prénom, «Le titre de l article», Le titre de la revue, année, vol. (chiffres romains), n (chiffres arabes), p. Ex. : PLAISSANCE, Daniel, «Un nouvel inédit de Jean Corbinelli», Papers on French Seventeenth-Century Literature, vol. XVII, n 2, p WEISGERBER, Jean, «Qu est-ce que le rococo? Essai de définition comparative», Études sur le XVIII e siècle, 1991, vol. XVIII, p ZUBER, Roger, «De la verve à l admiration : notes sur Boileau poète et son évolution», Romanistische Zeitschrift für Literaturgeschichte / Cahiers d histoire des littératures romanes, 1989, n 26, p Les indications bibliographiques des chapitres s inscrivent comme suit : - NOM, Prénom, «Le titre du chapitre», Prénom NOM de l éditeur, Le titre du collectif, Lieu, Éditeur (Collection), année, vol. (chiffres romains), t. (chiffres arabes), p. Ex. : MARIN, Louis, «Une rhétorique fin de siècle», dans Mary SHAW et François CORNILLAT (éds.), Rhétoriques fin de siècle, Paris, Christian Bourgois, 1992, p Lorsque plusieurs titres figurent pour un même auteur ou pour de mêmes auteurs, ils sont donnés dans l ordre décroissant de parution. 7. Consignes particulières Les nombres sont donnés en toutes lettres, sauf s ils correspondent à : - des dates - des heures - des siècles (toujours donnés en chiffres romains suivi du e en exposant). - des statistiques.