Résumés - Summaries - Resumenes

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1 Résumés - Summaries - Resumenes In: Economie et statistique, N 136, Septembre pp Citer ce document / Cite this document : Résumés - Summaries - Resumenes. In: Economie et statistique, N 136, Septembre pp

2 Capital et capacités de production dans l'industrie par Jacky FAYOLLE Les industriels estiment leurs capacités de production d'autant plus excédentaires que les taux d'utilisation sont faibles mais aussi que la rentabilité et les perspectives de demande sont médiocres. L'effort d'adaptation de leurs capacités se traduit alors dans certaines branches biens d'équipement professionnels, automobile par une modulation conjoncturelle des déclassements autour d'une tendance donnée par la comptabilité nationale qui suppose une durée de vie constante des équipements. Par rapport à cette tendance, les déclassements seraient plus intenses depuis 1974, sans doute à des fins de modernisation ou d'adaptation à de nouveaux pro-, duits, puisque l'effort d'investissement se maintient. Les deux branches connaissent une dégra dation de leur productivité du capital, non pas après 1974, mais dès 1970 lorsqu'on tient compte des fluctuations conjoncturelles des déclassements. Dans d'autres branches biens interméd iaires, biens de consommation courante, le rythme des déclassements ne laisse pas supposer de modification sensible de la durée de vie des équipements. L'adaptation des capacités de pro duction s'est faite plutôt par réduction de l'effort d'investissement d'extension. La productivité du capital, ici, se redresse après le creux de Capital and Industrial Production Capacity by Jacky FAYOLLE aggravated Industrial poor prospects management by their for future low considers rate demand. of equipment that In their certain use, surplus sectors but also production capital by their goods capacity mediocre and automobiles, problems profitability are notably and only the the effort to readapt has resulted in cyclical variations in the rate of equipment replacement as compared to the theoretically constant equipment life used in the national accounts. In reality, equipment replacement in these sectors, seems to have intensified since 1974, due no doubt to modernization or to the adapting to new products, since investments have remained stable. The above sectors have experienced a degradation in capital productivity which did not begin in 1974, but as early as 1970 if the cyclical fluctuations in equipment replacement are taken into account. In other sectors intermediate goods, ordinary consumer goods the rate of equip ment replacement does not suggest that their will be a significant change in equipment life. The adapting of production capacities took place through the reduction of investment for expansion. In these sectors, capital productivity has recovered since the low point of Capital y capacidades productivas en la industria por Jacky FAYOLLE Los industriales consideran que sus capacidades productivas son cuanto mis excedentes que las tasas de utilizaciôn son flojas pero también que la rentabilidad y las perspectivas de demanda se verifican medianas. El esfuerzo de adaptaciôn de sus capacidades se traduce entonces respecto a algunas ramas bienes de equipo profesionales, automôvil por una modulaciôn coyuntural de las desclasificaciones en torno a utilizada tendencia por la contabilidad nacional la que supone una duraciôn constante de los equipos. Con relaciôn a dicha tendencia, las desclasificaciones serian mâs intensas desde 1974, sin duda a fin de modernizar o adaptar nuevos productos ya que el esfuerzo de inversion se va manteniendo. Ambas ramas experimentan un deterioro de su productividad capitalfstica, el cual no se manifiesta después de 1974 si no desde 1970 si se tienen en cuenta las fluctuaciones coyuntu raies de las desclasificaciones. En otras ramas bienes intermedios, bienes de consumo corriente el ritmo de las desclasificaciones no dâ a suponer importantes modificaciones en la duraciôn de los equipos. La adaptaciôn de las capa cidades productivas de Ilevô mâs bien a cabo reduciendo el esfuerzo de inversion de ampliaciôn. La productividad capitalfstica, en este caso, va recuperandose tras el fondo del ano

3 Les marges de capacité de production industrielle inutilisées par Martine FOLLY et Hani GRESH D'un secteur industriel à l'autre, des grandes entreprises aux petites, les marges de capacité de production inutilisées varient beaucoup. Par exemple, depuis la rupture de 1974, environ une entreprise sur cinq ne dispose d'aucune marge de capacité, c'est-à-dire tourne à plein rendement. Les marges moyennes qui, ont été souvent analysées masquent cette grande dispersion entre firmes. C'est à l'étude de cette dernière qu'est consacré l'article. L'accroissement de production possible avec embauche est plus élevé et moins fluctuant pour les petites entreprises que pour les grandes. Certes, lorsque la demande augmente, la diversité des situations se réduit. Cependant, il reste toujours des entreprises qui ont des capacités de production inutilisées. On peut donc se demander si la marge inutilisée moyenne ne surestime pas les réserves d'offre compétitive dans les conditions actuelles du marché. The Margins of Industrial Excess Capacity by Martine FOLLY and Hani GRESH Margins of excess capacity vary greatly from one industrial sector to the next, and between large and small firms. For example, since the 1974 rupture, approximately one entreprise in five operates at full capacity. The average margins that have often been analysed mask a lot of dispersion among firms. This dispersion is the object of this study.. The additional production possible with extra labor is larger and less variable for small than large firms. Of course, when demand grows, this disper sio narrows. But there always remain firms with excess capacity. One wonders therefore whether the mean excess capacity does not overestimate the potential addition to supply under current market conditions. Los mârgenes de capacidad de producciôn industrial inutilizados por Martine FOLLY y Henri GRESH De un sector industrial a otro, de las grandes empresas a las pequenas, varian mucho los margenes de capacidad de producciôn inutilizados. Por ejemplo, desde la ruptura de 1974, de cada cinco empresas, una, aproximadamente no dispone de ningûn margen de capacidad y funciona a lo mâximo. Los mârgenes medios que se analizaron a menudo ocultan esta considerable dispersion entre empresas. El présente artfculo se dedica a estudiar dicha dispersion. El posible incremento de producciôn acompanado con contratas es mâs elevado y menos fluctuante con relaciôn a pequenas empresas que a mayores. Es cierto que al incrementarse la demanda se aminora la diversidad de situaciones. Sin embargo, siempre quedan empresas cuyas capacidades de producciôn permanecen inutilizadas. Por lo tan to, es factible preguntarse si el margen inutilizado niedio no supervalora las réservas de oferta competitiva en las actuales condiciones del mercado. 73

4 Peut-on mesurer le travail domestique? par Ann CHADEAU et Annie FOUQUET Les français passent davantage de temps à «faire le ménage» qu'à «gagner leur vie» : le travai domestique occupe environ 48 milliards d'heures chaque année tandis que 41 milliards seulement sont consacrés au travail professionnel. Peut-on évaluer ce travail domestique autrement que par le temps passé à l'effectuer? Attribuer une valeur monétaire à ce travail non rémunéré, n'estce pas le dénaturer? La question, posée depuis longtemps, a connu un regain d'intérêt dans les années récentes. Cet article, qui est le résumé d'une étude publiée dans Archives et documents, prend le problème d'un point de vue plutôt macroéconomique et cherche ce que vaudrait le travail domestique par comparaison avec le produit intérieur brut. On trouve que les activités ménagères contribuer aient à la valeur du PIB marchand pour un tiers ou pour les trois-quarts, selon la méthode choisie. Si l'éventail est large, la proportion est dans tous les cas considérable. Is it possible to Mesure Household Labor? by Ann CHADEAU and Annie FOUQUET The French devote more time to housework than to making a living; household labor absorbs approximately 48 billions hours per year whereas only 41 billions hours are devoted to market labor. Is it possible to evaluate household labor in any terms other than the hours devoted to it? Is it a distortion to ascribe a monetary value to this non-remunerated labor? This last ageold question has found renewel interest in recent years. This article takes up the problem from a rather macroeconomic standpoint and examines the possible value of household work in relation to the gross domestic product. We find that household activities contribute about one-third to three-quarters of GDP, depending on the method of measurement. Though the range of uncertainty is considerable, the proportion is high in all cases. l Es factible medir las labores caseras? por Ann CHADEAU y Annie FOUQUET Los Franceses dedican mas tiempo a las labores caseras que a ganarse la vida : las labores caseras ocupan aproximadamente 48 mil millones de horas al ano mientras que 41 mil millones de horas tan solo estan dedicadas al trabajo profesional. ; Es factible valorar estas labores caseras de otra manera que por el tiempo que se les dedica? Si se atribuye un valor monetario a dicho trabajo no remunerado ;no se le desvirtuarâ? La interrogante, planteada desde hace tiempo, despertô ûltimamente un nuevo interés. Este artfculo, el que resena un estudio publicado en Archives et documents, plantea el problema desde un punto de vista mas pronto macroeconômico y investiga acerca de lo que valdrîan las labores caseras con relaciôn al producto interior bruto. Se desprende de ello que las actividades caseras contribuirîan al valor del PIB mercante por un tercio o très cuartos s eg un el método elegido. Si la espiral es am plia, la proporciôn, en todo caso, se révéla de consideraciôn. 74

5 Les ménages roulent plus, les voitures roulent moins par Eric JOIN-LAMBERT Le nombre de kilomètres parcourus en voiture par les Français s'est accru de près de 40 % dans les huit dernières années. Les ménages possédant une voiture couvrent, en moyenne, km par an. Mais le multiéquipement progresse très vite : il y a de plus en plus de ménages qui ont deux voitures de sorte que chaque voiture roule moins : km en moyenne, contre il y a huit ans. Le renchérissement du carburant, l'acquisition de la deuxième voiture par une population qui roule moins, le déplacement d'utilisations dévoreuses de kilomètres vers des usages plus sobres semblent être les principales composantes de cette évolution de moyen terme. Households Drive More, Cars Run Less by Eric JOIN-LAMBERT The eight number years. of Households kilometres who run own by the a car French run it increased on an average in about of % 000 in kilometres the course a of year. the past But multiplicity of equipment advances most speedily : more and more households make use of two motor-cars, so that each one runs less : an average of kilometres against eight years ago. Rises in motor-fuel price, purchase of a second car on behalf of a population who drives less, shifting of cars which eat up kilometres against more temperate household goods seem to be the main components of this middle-term evolution. Los hogares transitan mas, los turismos transitan menos por Eric JOIN-LAMBERT El recorrido efectuado en kilômetros por los Franceses se incrementô en un 40 %, poco mas o menos, durante los ocho ûltimos afios. Los hogares poseedores de un turismo recorren un promedio de kilômetros al ano. Mas el multiequipamiento se va desarrollando con suma rapidez : de dfa en dfa son menos numerosos los hogares que disponen de dos turismos, de tal manera que cada vehfculo transita menos : un promedio de kilômetros contra ocho afios atras. El alza del precio de la gasolina, la adquisiciôn de un segundo vehfculo por una poblaciôn que tran sita menos, la permuta de un «traga kilômetros» por enseres de gasto mâs moderado son, al parecer, los mayores alicientes de esta evoluciôn de medio plazo. 75