RBOÌìflElVIEfÌTS : un an, 12 franes

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2 3 L'Avion cargo L'aéronautique marchande, dans tous les pays, s'oriente vers deux types bien dis-. tmcts d'une parti* 5 * 2 l'avion de tonnage moyen, mais à grande puissance, ultra rapide, à grand rayon d'action, transportant un petit nombre de passagers à une grande vitesse et très loin; d'autre part l'avion gros porteur, plus lent, mais pouvant porter un lourd chargement. C'est ce qu'on appelle l'avion cargo, par assimilation aux cargos de la marine de commerce. Voici l'un des derniers cargos aériens sortis : c'est le Ford 8 A, construit par le célèbre fabricant d'automobiles américain qui, comme nous l'avons déjà dit ici, construit aussi d'excellents avions de transport de passagers. Ce nouveau type, entièrement métallique, est équipé d'un moteur français : VHispano 650 C. V. Il a réalisé les performances suivantes avec kilos de charge : vitesse de croisière : 177 km. à l'heure; plafond : mètres; rayon d'action : 800 km. C'est un magnifique résultat. L'avion cargo est aménagé selon son emploi : pas de cabine de passagers ; une vaste soute occupe toute la partie habitable du fuselage. Cette soute à marchandises s'ouvre à l'extérieur par de larges panneaux qui facilitent le chargement. Les colis sont arrimés solidement, les panneaux refermés et l'avion prend l'air. Il est à peine besoin de dire que les avions cargos seraient susceptibles de recevoir, rapidement, l'aménagement de guerre et qu'ils deviendraient de très dangereux avions de bombardement, à cause du grand poids qu'ils peuvent transporter. Un nouvel Avion sans queue Bizarre machine, n'est-ce pas, que celle qui est figurée ci-contre? C'est un avion pourtant. Un avion sans queue construit par l'ingénieur allemand Lippisch, de l'institut aérodynamique de la Rhon. Cet appareil a été expérimenté a Berlin par l'as du vol à voile, mort récemment dans un accident : Gûnther Groenhoff. Nous donnons le croquis de cet avion sans queue a titre de simple curiosité aéronautique, sans entrer dans le détail des théories,'*\ aérodynamiques / \ x: RBOÌìflElVIEfÌTS : un an, 12 franes Disons cependant que, théoriquement, l'avion sans queue est beaucoup plus scientifique et rationnel que l'avion normal qui a à lutter contre un grand nombre de résistances passives. Depuis longtemps déjà, la solution du problème de l'avion sans queue avait passionné les chercheurs, et chez nous, dès après la guerre, le regretté capitaine Madon avait fait quelques expériences dans ce sens. L'ingénieur Lippisch s'est, depuis longtemps, attelé à la question. Au cours d'essais antérieurs, il avait eu des difficultés à assurer la stabilité latérale. C'est pourquoi le type actuel a été muni de ces ailerons verticaux placés aux extrémités des ailes. Cette machine, nommée V H crman-khol, en mémoire du célèbre pilote, possède une voilure dont les courbures sont très étudiées, et est munie d'un petit moteur Bristol-Cherub de 18 C.V. Les derniers progrès de la D. C. A. La D. C. A., c'est la Défense contre avions qui comprend toutes les organisations et tout le matériel à terre pour lutter contre une attaque aérienne. Outre les appareils d'éccm-te. et de repérage, la D. C. A. emploie toute une artillerie spéciale, dite anti-aérienne. Voici l'un des derniers modèles de canon à tir rapme contre avions; nous en trouvons la description dans une revue technique américaine. Ce canon de 105 mm. a une portée verticale de 12 km. 600 pour un obus de 12 kilos, une portée horizontale de 19 km., une cadence de tir de 15 coups à la minute, soit un coup toutes les 4 secondes. Le projectile est animé d'une vitesse de 900 m. à la seconde. C'est certainement l'engin le plus dangereux qui soit au monde en fait de canon antiaérien. C'est aussi de beaucoup le plus perfectionné. (A suivre.) Belgique (francs belges).. 22 fr. 50 I Suisse (francs suisses) Union postale 25 f r Autres pays Grand rotnan d'aventures, par Jaeques HfiGIOlÎ^ Résumé des chapitres précédents Leur bateau, parti à la dérive, ayant été brisé par les glaces, Louis, Hugues, Pierre, Fred, Henry et Claude ont fini par gagner un village esquimau où, à leur grande surprise, ils trouvent un petit Parisien, Mimile, qui pilotait un avion à bord duquel se trouvaient MM. Bulling et Stevern, et qui a atterri à la suite d'une panne. Le jeune garçon les accueille avec joie et les met au courant des us et coutumes de ceux qui les entourent. CHAPITRE II (Suite.) Mimile avait pris Louis par le bras droit, Pierre par le bras gauche ; les autres suivaient en gambadant, car, malgré leurs chauds vêtements et les quelques fourrures que, généreusement, la tribu leur avait prêtées, ils souffraient encore du froid. Claude, surtout, se sentait faible, bien qu'il eut passé une excellente nuit. Mimile lui assura que, dans quelques jours, il n'y paraîtrait plus; une fois habitué à la température, il se sentirait alerte et vif. Tout en les guidant vers l'endroit où s'était échouée l'hirondelle, le jeune garçon les renseignait, lui qui séjournait dans la tribu depuis huit jours environ, sur ce qu'ils devaient espérer, attendre de leurs' hôtes... ^Et, tout d'abord, avez-vous un peu d'argent? Moi, je possède dans les cinq cents francs... Je vous les prêterai, S1 vous n'avez pas assez pour vous acheter des bottes indispensable, cela! et nuis chacun un bonnet de fourrure comme le mien... Ça" garnit, à la fois, la tête et le e u -- Lès que nous serons revenus au camp, nous nous adresserons a Fru «la Neige qui coule». Ah! voici mon Hirondelle!... Voyez, sa chute ne l'a pas abîmée, seules tes vitres, les fenêtres et les portes ont souffert... C'est dommage! On aurait pu s'y abriter en cas de besoin ou... d attaque. Pierre ne put s'empêcher de faire la remarque :,~ Vous parlez de ces gens comme d'honnêtes citoyens, et cependant, on sent, à tout instant, poindre une inquiétude dans vos propos. Le Petit mécano hocha la tête : ~~ C'est vrai, avoua-t-il; quoique je sois un peu rassuré B votre présence, je ne puis être tout à fait confiant... ertams regards, des gestes surpris par hasard, m'ont sei?i ^Ue "' ^ne ' e f ' a S e es t celui qui se méfie, même au ' m de la sécurité, et la sécurité ici..., dame, c'est peutêtre beaucoup dire!... ~~ Bah! nous sommes nombreux, à cette heure!..'. faìn ^* 01 *' cependant, MM. Bulling et Stevern, deux du e i"> X.braves à l'envers... Si vous > les aviez vus, alors a t,v, a + Vlon <iesce ndait en vol plané et.'., direct!... Us étaient..photographier... Mon Anglais pleurait et mon Améri- *- a sanglotait... ^os amis riaient. Louis demanda : Finalement, l'atterrissage s'est bien effectué?... Pas de blessure?... Aucune, sauf à l'amour-propre de Bitfi... Quand j'ai vu mes deux Visages-Pâles- affaissés devant ces indigènes accourus, mon sang n'a fait qu'un tour et je les ai harangués de façon à leur redonner courage et fierté... Bah! tout cela est loin et, seule, leur arrogance demeure... avec leur égoïsme... Auquel appartient l'avion? A M. Joé Stevern, mais cet appareil fait, paraît-il, partie de la dot de sa chère Mabel... A ce moment, Hugues eut un geste pour clore les lèvres du jeune mécano : Ecoutez! Tous prêtèrent l'oreille... Rien!... Mais Hugues était certain qu'un bruit insolite, venu de l'avion, accompagnait, tout à l'heure, les paroles de Mimile... Aussi, n'y tenant plus, il enjamba la carlingue... Là, m'étais-je donc trompé? s'écria-t-il, en tirant violemment à lui un tas de fourrure, jeté à terre... Qu'est-ce que tu fais là?... L'homme, un Esquimau, s'était relevé, telle une bête traquée ; il eût bien voulu fuir, mais fuir quand sept garçons l'entouraient devenait difficile... Pour Mimile, sa stupéfaction se doubla de la plus vive indignation lorsqu'il aperçut, dans les mains de l'indigène, divers outils, tels que : marteau, lime, tenaille appartenant à l'hirondelle... Et avec ça, qu'est-ce qu'il te faut? fit-il, rouge de colère... Ah! je le pensais bien qu'il y avait des voleurs parmi vous... Mais un coquin de la sorte, je n'en ai pas vu encore... Comment, tu oses pénétrer dans l'avion?... Zut! ce manant ne me comprend pas ; traduisez-lui ce que je dis, les petits ; mais tous nies reproches, je les formulerai à l'aide d'une bonne cravache!... Ce fut Louis qui tança le voleur ; il le fit avec véhémence. Le brave garçon était indigné, mais le voleur demeura calme. Qu'est-ce qui te prend de crier comme cela? dit-il, tenant toujours ciseau, marteau et lime dans les mains, ces objets ne sont pas à toi, mais à ces hommes qui savent voler ; Pinga, le génie, assure que ce que les oiseaux laissent tomber à terre est à ceux qui le trouveront. Moi, j'ai entassé, dans mon iglô, une grande quantité de bois ; tu sais qu'il n'y en a pas, par ici, c'est la mer qui me l'a apporté; de ce bois, je veux faire une hutte... Ce bois t'appartiert, interrompit Louis, fais-en ce qu'il te plaira. Mais pour ces outils, tu n'as pas le droit de t'en emparer... Toi qui es un homme-oiseau, pourquoi ne dis-tu rien? dit l'esquimau, s'adressant à Mimile. Il ne connaît pas ton langage, répondit Louis, qui ne put s'empêcher de sourire, et toi, tu ne comprends pas le sien... Je comprends cependant le langage des mains.. Pourquoi ne parle-t-il pas avtíc ses mains? Moi, je suis Ar-guligsugsuk «le Petit Homme». Nous avions ici Amerka «Celui qui comprend tout»; il est mort au dernier soleil... Lui connaissait tous les langages, tous les chants, tous les bruits... N" 51 (365)' t

3 oo * Oo» Paix à son âme, dit Louis, mais laisse ici ces outils... Je garderai ce marteau et ces tenailles, reprit l'esquimau avec ténacité, et je te donnerai en échange des bottes de fourrure... Des bottes de fourrure pour chacun de mes amis... Mimile, qui ignore la langue esquimaude il commence cependant à comprendre quelques mots après une semaine de séjour dans la tribu de Pingola, a vite fait de se faire comprendre. Il mime avec un art parfait... Ces outils Grâce à Mimile, tous sont parfaitement équipés... sont les siens, il les échangera contre des bottes de fourrure. Affaire conclue... Grâce à Mimile, tous sont parfaitement équipés. Le porte-cigarette-revolver de Fred émerveilla tellement le chef, que l'homme qui «parlait aux phoques» le lui échangea contre trois capuchons de fourrure ; ces capuchons, qui enserrent tout le visage et retombent sur les épaules, sont bordés d'un épais bourrelet en queue de renard. Grâce à la pelote de ficelle trouvée dans sa poche, Hugues en obtint un quatrième... Il n'en manquait plus que deux, qu'ils échangèrent facilement contre un tube de seccotine, une montre et un mouchoir. Ainsi, confortablement vêtus, les jeunes robinsons pouvaient, sans trop souffrir, attendre le secours que la Providence pouvait leur envoyer d'un instant à l'autre. ioooooocooooooooooooooooooooo oooooooooooooooooooooooooooooooooo 'PlERJiQ ' OOo. Je étais Anglais... Je voulais obéissance... Je.voulais! le réparation de mon avion... Et moi je étais Américain... Le avion, il était à moi à moi tout seul... Je plaisais beaucoup moi, ici... Je voulais pas réparation de l'hirondelle. Eh! ça va! mes gentlemen, raillait Mimile en s'esquivant. Moi, je pétais Français..., et.partóut c'est la France qui commande! Or, ce iiatin-là, grand branle-bas dans le village : u> attelage, composé de plusieurs traîneaux, est signaié à quelques milles... Qui vient donc par ici?... Le cœur de nos amis bondit dans leur poitrine... Ils pensent à des explorateurs... Us ont beau interroger, /nul ne peut les renseigner sur la personnalité de ces visiteurs... Ikinilik «Celui qui n'a pas peur du Feu» se montrerait plutôt inquiet, et, selon Mimile, ce brave devant le feu ne l'est guère devant les hommes... Voyez-vous que ce soient des ennemis? une horde guerrière?... Ça, dit Louis, pas de danger : les Esquimaux sont les plus placides et les plus insouciants des hommes... Mais il y a chez eux, comme partout ailleurs, du reste des meurtres, des crimes... Ce Napartout «Celui" qui ne' tient pas sur ses jambes» manie fort bien le couteau on m'a dit qu'il a, de sa main, massacré deux explorateurs norvégiens..., il y a quelques années de cela... Pour une minute, le visage du jeune pilote se fit grave... Oui, j'ai moi-même entendu ces propos ; ils m'ont étonné : le gouvernement norvégien n'aurait pas laissé ce crime impuni. Je vous accorde cependant que ce Napartout a une.vilaine et louche figure de singe... Je n'ai pour lui aucune '.sympathie. Moi, dit Henry, j'espère un secours en la visite de ces hommes... Que viendraient ; ils faire ici?... Le briseglace est reparti, ce misérable village n'est pas un comptoir de commerce..., alors?... Les jeunes gens ergotaient encore, quand une rumeur s'éleva du côté des iglôs les plus éloignés du centre, et bientôt les aboiements d'une cinquantaine de chiens, auxquels se mêlaient des cris gutturaux d'hommes et de femmes, trouèrent le silence de la solitude glacée. Nos amis couraient déjà à la suite des habitants qui désertaient leurs iglôs en poussant de grands appels qui ajoutaient à la confusion générale. Bientôt ils arrivèrent sur le lieu du débarquement. Cinq traîneaux auxquels étaient attelés, en éventail, une dizaine de beaux chiens à poils longs et drus, venaient de faire halte, et dans ces traîneaux, tous d'une égale importance, c'est-à-dire qu'ils mesuraient neuf XII. - PITCHE PUNI VOICI L'AODITION MONSIEUR PlTCHE CHAPITRE III Les Faces pâles C'est alors que, désormais, nos amis devaient se mêler étroitement à la vie des Esquimaux, sujets de Pingola. Pour avoir droit à leur part de chair et de lard, leur huile destinée à les éclairer et à les chauffer, ils participaient aux chasses, quelles qu'elles fussent. D'abord assez empruntés, ils acquirent vite une certaine habileté... Claude surtout était d'une adresse remarquable pour manier la lance et le harpon... Pierre envoyait, de vingt mètres, des flèches au but, ceci dès les premières leçons ; et, pour Mimile, élève studieux dë Louis Villaret, il apprenait la langue esquimaude avec facilité et commençait déjà à converser... Seuls, taciturnes et distants, MM. Stevern et Bulling ne quittaient guère leur iglô que pour venir respirer un moment un air glacé, il est vrai, mais sain et vivifiant... Encore, durant ces courts instants, trouvaient-ils moven de se disputer sur les plus futiles sujets. Ils avaient, l'un et l'autre, repoussé avec dédain les avances, fleuries de déférence, cependant, de nos amis... Je étais Anglais! avait dit avec raideur M. Bulling. Et moi je étais de la Amérique, répliqua M. Stevern... Grand bien vous fasse! Louis Villaret leur avait tourné le dos et, avec lui, toute la petite bande, et le jeune Mimile, bien entendu... Car celui-ci, lassé de l'attitude de ses «patrons», qui n'ouvraient la bouche que pour se disputer ou lui ordonner durement de «réparer» l'hirondelle, les fuyait, comme on le pense. N 51 (385>: Plusieurs traîneaux sont signalés... pieds de long et deux de large, les objets les Pfe^les roclites avaient été entassés. Des charpentes ae u> fle toiles de tentes, des marmites de pierre et des v \. e bois, et, sur tout cela, un entassement de fourrure,^&bi ques-unes fort belles, d'autres usées et malpropre^ {ott enfouis sous elles, des enfants, bébés esquimau^ &(r sages dans leur gaine de fourrure, ressemblant * mies minuscules. (A suivra

4 Ëmmm Regard-d'Aigle avait vu le jour dans les Grandes Montagnes Fumantes, sur les marches des actuels Etats de la Caroline et du Tennessee. Là vivaient, à l'écart de la civilisation américaine, quelques milliers d'anachroniques Peaux-Rouges, tout ce qui subsistait de la puissante et fière tribu des Cherokees. Ces Indiens modernes avaient bien dégénéré. Us n'allaient plus sur la piste de guerre, après avoir déterré le tomahawk. Ils ne montaient plus de fiers mustangs. Ils ne chassaient plus au lasso ni à l'arc. Ils ne se bariolaient plus la figure et le torse de ces peinturlurages emblématiques et ne se coiffaient plus le chef de ces belles plumes d'aigle qui donnaient un si bel aspect à leurs aïeux. Aveulis par l'oisiveté où ils étaient réduits, comme par le tabac et l'alcool dont ils faisaient une consommation abusive, avec la complicité de certains mercantis sans scrupules, la plupart d'entre eux avaient perdu toute dignité. Quelquesuns seulement, pour l'honneur de la race, ne s'étaient pas laissé corrompre par l'argent qui leur venait de Washington et qui était le prix de leur abdication totale. Parqués dans leur réserve, n'ayant pas le droit d'en sortir sauf autorisation spéciale, ces malheureux vivaient de ces subsides qui ne servaient qu'à les enfoncer de plus en plus dans leur néfaste oisiveté. Trop paresseux pour cultiver la terre, et même pour élever quelques troupeaux, ils dépendaient des blancs qui assuraient leur subsistance. Et, d'un fier passé, ce peuple diminué ne conservait que le souvenir de ses anciennes grandeurs. Ses légendes aussi. Et surtout, surtout, ces superstitions. Us et coutumes avaient pu changer. On pouvait loger dans des loghouses ou dans des baraques en planches, au lieu de bivouaquer comme jadis sous les gais tepees des camps volants; être vêtu à la façon des Visages-Pâles et leur avoir emprunté certaines pratiques, comme leurs vices les plus répugnants : on n'en demeurait pas moins fidèle aux vieilles croyances ncestrales et persuadé de l'influence des ~ons et des mauvais esprits. Si donc le règne des vieux sachems au calumet imposant et des jeunes guerriers à - âme stoïque avait pris fin, point n'en était-il de même de celui des sorciers. Chaque clan continuait d'avoir le sien, comme au temps jadis. Pour rien au monde il n'aurait voulu s'en passer. Car les Cherokees les considéraient toujours comme de fame«x médecins et de redoutables magiciens, capables, selon leur bon plaisir, de faire la pluie ou le beau temps, de guérir les maux dont on souffrait ou, au contraire, de vous en infliger si l'on avait le malheur Je leur déplaire. Mais on ne naît pas plus sorcier que doctour en médecine. On le devient. Encore y faut-il des dons naturels et des aptitudes spéciales. Sans cette vocation, rien à faire. C'est ce que tendait' à oublier Face-de- Nuit, quand il avait jeté son dévolu sur Regard-d'Aigle pour l'initier aux mystères de sa profession occulte. Il n'avait considéré qu'une chose. Regard-d'Aigle, dont le père s'était tué accidentellement, avait perdu aussi sa mère, avant même que ses", yeux fussent dessillés. Le frêle papoose n'avait personne pour le soustraire aux visées du vieux démon qui, d'après la tradition, était fondé à le réclamer pour en faire un witch. Car, chez les Cherokees, les futurs sorciers se recrutent toujours chez les enfants en bas âge, orphelins de père et de mère, ou jumeaux. Pourquoi? Mystère! Les ancêtres de ces Indiens devaient le savoir, mais eux l'ont oublié. Peu importe, au demeurant. Toujours estil que Face-de-Nuit était en droit de jeter son dévolu sur le petit Regard-d'Aigle. Il n'y avait pas manqué, car, depuis d'innombrables lunes, le clan n'avait vu naître ni une paire de jumeaux, ni un enfant destiné à devenir tout de suite orphelin. C'est dire que le sorcier prenait de l'âge et qu'il était temps, grand temps pour lui de se préparer à passer la main. Son intention était donc de la passer à Regard-d'Aigle. Il ne le consulta pas sur ses goûts et ses dispositions. Il le prit nouveau-né et fit en sorte de le tenir à l'écart de tout le monde pendant la lune qui suivit sa naissance. De quels rites bizarres s'accompagnèrent les tête-à-tête de ce vieillard hideux, qui jouait à la nourrice sèche, et de ce malheureux bébé dont les yeux s'ouvraient tout juste à la lumière? Comment même s'y prit Face-de-Nuit pour élever Règard-d'Aigle? La magie noire qu'il pratiquait couramment ne dut pas y être étrangère. Pourtant, les résultats ne furent pas ceux qu'il escomptait. Certes, Regard-d'Aigle vécut, grandit, forcit, devint un bel enfant indien, bien charpenté et musclé, qui, par ses dons physiques, rappelait les admirables échantillons humains qu'étaient les anciens Peaux-Rouges. A dix fois douze lunes, il courait comme un daim, nageait comme un poisson et terrassait sans effort tout enfant de son âge et même des adversaires qui avaient deux ou trois printemps de plus que lui. Très intelligent, en outre, il apprenait ce qu'il voulait et le retenait comme en se jouant. Mais pour le reste, et qui, au point de vue de Face-de-Nuit, était l'essentiel, on ne peut dire que les résultats répondaient à son attente. Autant Regard-d'Aigle aimait à jouer avec les autres enfants ou à observer ce qui se passait dans sa petite sphère d'action, autant il lui répugnait de se mettre à l'école du vieux magicien. Ses incantations et ses simagrées, les philtres qu'il préparait à grand renfort d'herbes magiques et de bouillons de crapauds ou de serpents, inspiraient à l'enfant une aversion insurmontable. Ou bien il pensait à autre chose, ou bien il opposait aux monstrueux enseignements de son maître une force d'inertie qui irritait Face-de-Nuit. Regard-d'Aigle ne veut pas être sorcier, en vint>il à lui dire tout net. Il ne veut pas? Et si les esprits en ont décidé autrement? Qu'ils le frappent, qu'ils le tuent même, s'ils en ont le pouvoir. Il ne leur cédera pas. Les esprits, ainsi défiés et bravés, se montrèrent bons princes, à vrai dire, et ne pipèrent ni ne bronchèrent. Mais Face-de- Nuit était d'humeur moins amène. Il entra dans une violente colère. Petite peste! clama-t-il, en empoignant Regard-d'Aigle. Je vais t'assouplir l'échiné, tu en as besoin, et il ne sera pas dit qu'un LTNT4NT SORCIER méchant papoose aura résisté impunément aux esprits. Tu les,mets au défi de venir à bout de toi. C'est par mon bras qu'ils vont te frapper. Là-dessus, il coucha l'enfant sur ses genoux et lui infligea une si violente bastonnade sur les reins que Regard-d'Aigle dut reconnaître à part lui que Face-de-Nuit faisait bien les choses, quand il s'y mettait. Mais il serra les dents et ne proféra pas une plainte. Les esprits eurent beau inspirer à leur représentant sur terre des raffi- nements de cruauté quasi diaboliques, rien ne put fléchir l'indomptable volonté du jeune Indien, décidé à ne pas plus leur demander grâce qu'à son bourreau. Celui-ci s'en paya à cœur joie. Mais, à force de taper, la fatigue s'en mêla. Il craignit aussi de casser son bâton, sinon l'épine dorsale de sa victime, et, lui ayant mis la peau en sang, il la projeta, d'une violente poussée, dans un coin de sa cabane. Maintenant, tu m'écouteras peut-être! gronda-t-il, hors de lui encore. Regard-d'Aigle secoua la tête. Il n'avait pas envie de rire, assurément. Le dos lui cuisait trop. Mais il était plus résolu que jamais à ne pas se livrer à des pratiques qu'il jugeait avilissantes. Dès lors, entre Face-de-Nuit et lui, ce fut une lutte sans merci. Ni l'un ni l'autre ne voulaient céder, et leurs natures également entières se heurtaient avec des éclats terribles. Plusieurs fois, Regard-d'Aigle, roué de coups, fut laissé sur le carreau par son tortionnaire. Ou tu céderas, ou tu crèveras! grondait le farouche vieillard. Regard-d'Aigle prenait le parti de ne pas répondre. Mais quant à céder, il aurait fallu lui ôter l'âme du corps pour le rendre malléable. L'existence infernale qui s'ensuivit ne prit fin qu'avec un incident qui, une fois de plus, surexcita le vieux magicien contre le plus rétif des élèves sorciers. Un jour, une jeune et originale Américaine, du nom de Miss Jane Clarke, se mit en tête d'étudier sur place les mœurs et coutumes des Cherokees. Mais, si ces derniers avaient été mis au ban de la société américaine, ce n'était pas pour faire bon accueil à des indiscrets de ce genre. La nues s'en doutait. Elle crut pouvoir tourner l» difficulté en se déguisant en homme et en se faisant la figure d'un sang-mêlé, degraoe par la boisson et la misère.. Ainsi métamorphosée, elle pensait P ouv. pénétrer impunément dans la concessi indienne. Elle y pénétra bien aussi, ma^ ses allures ne tardèrent pas à ev " uer 0 méfiance des moins abrutis du clan, l'épia à son insu et l'on avertit i&ce ' ie Nuit, qui donna l'ordre de s ' em.p a " ner l'équivoque étranger et de le lui am«mort ou vif., car Miss Jane Clarke semblait perdue, elle ne put nier l'évidence, à savoir qu avait enfreint le règlement interdisant mellement à tout blanc de s'introduire ^ les Peaux-Rouges. Cela ne voulait p»» une qu'elle méritait la mort. Tout au pm da amende et un sérieux avertissem ^ autorités américaines auxquelles j, avo ir rokees auraient dû la livrer apres prise en flagrant délit. Mais ite s i ffler0 dèrent bien. Leur sorcier tenait a s» ooo PIERROT O oooooo»oooo 7 oo,,# n de ces Visages-Pâles qu'il abhorrait sauvagement. Que ce" fût une squaw et non un u homme n'était point fait pour le fléchir. Il recommanda aux siens le silence complet, sous peine de les vouer à la vindicte des prite, interrogea la captive pour la forme es et la condamna à mort de' son propre chef. La trop audacieuse jeune fille comprit alors en quel guêpier elle s'était fourvoyée. Elle n'espérait plus rien. Elle s'arma de tout son courage pour affronter le barbare supplice que Face-de-Nuit, en ses raffinements de cruauté, se proposait de lui infliger. C'est alors qu'intervint Regard-d'Aigle, seul cœur généreux de ce clan abâtardi, où ne subsistaient, à l'exclusion des nobles qualités des ancêtres, que leurs mauvais instincts. Lui aussi avait remarqué le pseudo sang-mêlé. Et une sympathie spontanée les avait rapprochés. Miss Jane Clarke s'était aperçue, en effet, que cet enfant était malheureux, et lui, la voyant tenue en suspicion, surveillée, dénigrée, avait pris pitié d'elle comme elle prenait pitié de lui. Mais ils n'eurent l'occasion d'échanger quelques mots qu'après l'incarcération de la condamnée à mort dans la cabane du sorcier. Miss Jine Clarke, avant de tenter sa folle équipée, s'était assimilé les rudiments du dialecte de ces Peaux-Rouges. Elle pouvait donc comprendre Regard-d'Aigle et se faire comprendre de lui. Pendant que Face-de-Nuit procédait, hors de chez lui, aux préparatifs de l'exécution capitale prochaine, le jeune Indien trouvait le moyen de se glisser jusqu'à elle. Ma sœur blanche n'aurait pas dû venir ici, lui dit-il. Elle ne trouvera pas grâce devant notre chef de médecine. Mais, si elle veut m'écouter, peut-être parviendrai-je à l'arracher de ses griffes. Je suis tout oreilles, murmura l'infortunée captive. Que dois-je faire pour que mon jeune frère puisse assurer mon salut? Les Cherokees ne la mèneront pas au poteau avant le prochain soleil. Regardd'Aigle va desserrer ses liens. Cette nuit, à la lune haute, elle s'échappera de ta cabane du chef sorcier. Elle trouvera Regardd'Aigle aux aguets. Il la conduira hors de la Réserve. Et que deviendra, après, mon jeune frère, s'il est convaincu d'avoir facilité ma fuite? L'enfant demeura silencieux. Mais son mutisme même parlait pour lui. ~ Que Regard-d'Aigle écoute sa sœur à son tour, reprit l'américaine. Elle fera ce les MALCHANCES de BÉBERT paraissent chaque semaine dans -GUIGNOL- Elles font la joie de nos lecteurs GUIGNOL, Cinéma de la Jeunesse En vente partout le samedi ^ numéro de 52 pages : 1 franc; franco : 1 fr. 15. L'abonnement d'un an (52 numéros) : 45 francs. Adresser mandat-poste ou mandat-chèque (compte faris 2g. 07). l( rue Gazan> Paris (XIV «). qu'il veut, su lui promet de faire ce qu'elle désire. Qu'elle parle! dit-il laconiquement. Eh bien! il faudra qu'il prenne la fuite avec elle. Il n'est pas heureux ici. Elle le devine. Elle l'emmènera au grand village blanc où elle loge, à des journées et des journées de marche d'ici. Et elle assurera son indépendance et son bonheur à venir. Regard-d'Aigle réfléchit un moment. Qu'il en soit ainsi! répondit-il. La confiance régnait entre eux. Ils agirent comme ils venaient d'en décider. Ses liens... A force de taper, la fatigue s'en mêla... relâchés, mais non rompus, miss Jane Clarke demeura tout le reste de la journée prostrée dans le coin de la cabane de Facede-Nuit où ce sanguinaire vieillard l'avait dédaigneusement laissée à ses réflexions. On ne lui apporta même pas à manger ni à boire. Ce fut lui qui but et mangea pour deux. Evidemment, il se faisait une fête de l'horrible supplice qu'il se promettait de lui infliger le lendemain. Mais, le lendemain, le bonhomme fit la grimace. Sa victime avait disparu. Comment? Par quel maléfice, qu'il s'était trouvé impuissant à conjurer? L'ivresse explique bien des choses. Gorgé d'alcool la veille au soir, Face-de-Nuit s'était endormi si profondément que la jeune Américaine avait pu se dépêtrer de ses liens et prendre la poudre d'escampette sans craindre de. le réveiller. Maintenant, elle était loin! Regard-d'Aigle aussi, dont la disparition, d'abord inexplicable, devint lumineuse pour ceux des Cherokees qui eurent l'idée d'inspecter le terrain en. dehors du villageindien. A travers la Réserve, deux pistes parallèles, celle d'une femme et celle d'un enfant, laissaient des empreintes révélatrices sur le sol, encore humide de quelques pluies récentes. Les Cherokees suivirent avidement ces foulées. Ils étaient comme ces limiers qu'on découple derrière un daim et qui le traquent avec une implacable ardeur. Mais les fugitifs avaient pas mal d'avance : plusieurs heures, bien employées par eux, dont l'agilité était grande. Très sportive, l'américaine avait réglé son pas sur l'espèce de petit trot infatigable que Regard-d'Aigle pouvait soutenir très longtemps sans faiblir ni même haleter. Et la Réserve n'était pas si vaste qu'ils n'en eussent atteint la limite avant d'être serrés de près. Quand les Cherokees l'atteignirent à leur tour, ce fut pour constater que la piste continuait sur les territoires yankees proprement dits, où ils n'avaient pas plus le droit de s'engager que les Yankees n'avaient celui de pénétrer dans leur domaine à titre privé. Et voilà comment Miss Jane Clarke échappa au sort effroyable d'une étudiante qui, depuis lors, essaya, elle aussi, de s'introduire dans une réserve indienne et s'y fit bel et bien assassiner (1). Voilà comment Regard-d'Aigle, qui n'avait pas la vocation, put se soustraire aux visées que Face-de- Nuit avait sur lui. L'apprenti sorcier devint un citoyen de la libre Amérique et ne perdit pas au change, grâce à l'instruction et à l'éducation que lui fit donner son obligée, devenue sa protectrice. Quant au vieux magicien, il s'était mis une vilaine affaire sur les bras en attentant à la liberté d'une blanche et en la menaçant du poteau. Il devait donc des comptes à la justice, et, en pareil cas, il n'y a pas de Réserve qui tienne. Shérif et policiers ont le droit de s'emparer du coupable. Ce qui fut fait. On blâma la jeune fille de son imprudence. On retint à la décharge de Face-de- Nuit le fait de la provocation. Mais on le sala tout de même pour sa conduite, et ce ne fut pas Regard-d'Aigle qui le plaignit en apprenant qu'il avait été envoyé en prison. Fernand VALMONT. (1) Historique. Ce crime eut lieu dans le courant de SILHOUETTE A RECONSTITUER Proposition. Décalquez les sept cercles avec les traits qu'ils renferment, de même que les six fragments situés en dessous. Découpez cercles et fragments en suivant les contours, puis assemblez les treize découpages pour obtenir un cercle parfait où se silhouettera en blanc le profil d'un personnage bien connu d'un conte de Perrault. Les sept cercles doivent être tangents. (Solution au prochain numéro^)

5 LE m m 37 1, La Vil.le-aux-Mûres éparpille la cinquantaine de ses toits rouges autour de son clocher roussi. Un clocher muet depuis de longues semaines, car Jean Leborgne, le vieux sonneur du village, ne peut plus que se traîner, désormais, plein de rhumatismes et quasiment paralysé, de sa misérable paillasse de maïs au banc de pierre inondé de lumière, devant sa maisonnette. Là, l'infirme demeure parfois des heures à contempler le grand clocher séculaire dont il escalada, durant cinquante ans, les marches effritées. «Pauvre père Leborgne! répètent tristement les gens du village. Jamais personne ne fera chanter comme lui nos vieilles cloches, au-dessus de nos vignes et de nos champs de blé...» Et, d'ailleurs, qui se risquerait désormais à grimper jusqu'au faite de cette haute tour en ruines et dont l'escalier sombre n'a même plus de marches à certains endroits? Or, depuis quelques jours, la figure du vieux sonneur reflète un peu moins de désespoir : c'est que les vacances ont ramené la famille Leblanc à La Ville-aux- Mûres et que Pierre Leblanc est un grand ami du père Leborgne... Maintenant, de la pipe du vieillard, monte, parfois, un joyeux filet de fumée bleue. (Dame! un ancien soldat, vous comprenez? Paraît même qu'il a chargé, dans le temps, à Reichshoffen, le père Leborgne..., et puisque le docteur permet un peu dè tabac.) De plus, comme M me Leblanc a un cœur d'or, il ne se passe pas de jour que quelque assiette fumante ne soit déposée sur la table de cerisier de la masure. C'est Pierre qui vient toujours, radieux, assurer cet aimable ravitaillement... Mais 4ui en a-t-il raconté de jolies histoires et d'admirables légendes, son ami, le sonneur de La Ville-aux-Mûres!..... Aujourd'hui, le père Leborgne a la.mine sombre des mauvais jours. Le temps est à l'orage, et ces maudits rhumatismes ou cette paralysie du diable... (On ne sait au juste!) Ah! monsieur Pierre, quel grand mal- -, heur de devenir vieux!... Et, pourtant, je ne suis pas encore trop vieux!... Mais, voyezvous, j'aurais voulu pouvoir sonner cloches jusqu'à ma mort! Cela pouvait être, certes, mais le Bon Dieu ne l'a pas voulu... v J f /~''\ :: X'.fw* : : Paraît qu'ils vont faire les frais d'une sonne- 7 / \ áfifôfc: rie qui marchera à l'électricité, comme dans le» villes! Le maire m'a prévenu... Dame, je comprends bien que ça lui faisait de la peine de me dire ça... Mais, d'ailleurs, je suisi bien perdu et les forces ne reviendront jamais plus dans mes deux bras!... «Et, pourtant, ce soir, surtout, il aurait bien fallu que je remonte là-haut, sur mon clocher!... Voyez comme le temps est noir : c'est un gros orage prépare En effet, le père Leborgne n'a pas achevé, qu'un terrible coup de tonnerre retentit au-dessus de La Ville-aux-Mûres. Dans nos campagnes, monsieur Pierre, c'est une coutume de sonner le tocsin pendant l'orage! ne s'est peut-être jamais passé d'orage, depuis que nos cloches sont pendues là-haut, sans qu'elles aient prié pour tous ceux qui n'ont pas le temps de le faire et qui se hâtent dans les champs à rentrer leurs blés, leurs foins ou leurs bêtes... Je vous dis, monsieur Pierre, que l'orage qui vient sera terrible!... Nous, à la campagne, on connaît bien le temps, allez!... Et l'orage fut épouvantable, en effet. Un roulement continuel de tonnerre, des éclairs aveuglants, de,1a pluie, de la grêle... Pierre observait avec angoisse le désespoir du*vieux. Le vieux, lui, avait les yeux fixés sur l'horizon : Que de dégâts, mon Dieu!... Soudain, un éclair plus éblouissant que les autres et, simultanément, un craquement sinistre. Le père Leborgne s'est signé : Malheur! La foudre est tombée tout près!... Pierre, à son tour, pousse un cri : Oui, là-bas, là-bas, voyez-vous, père Leborgne? Le vieux essaye de se lever pour voir; mais ses jambes... Comme une masse, retombe sur le banc de pierre; un sanglot crispe sa figure : les 3- Il y a, pour sûr, une maison qui brûle à cette heure... Et ne pas pouvoir sonner le tocsin quand une maison brûle!... Etre obligé de laisser ruiner de pauvres gens sans pouvoir appeler tout le village a leur secours!... C'est trop, monsieur Pierre, et je préférerais être mort que de voir cela!... Quel grand malheur que d'être malade et vieux, monsieur Pierre! C'est sûrement la ferme des Varelles qui flambe à cette heure!... Les travailleurs, désemparés, ont trop de mal, eux-mêmes, en ce moment, pour songer à regarder chez les autres!... Ah! si j'avais pu... Sans cette paralysie du diable, monsieur Pierre... vieux sonneur relève la tête : Tiens, monsieur Pierre n'est plus là!... Tout à coup, dans l'orage affreux, s'égrène le battement saccadé des cloches de La Ville-aux-Mûres. Le père Leborgne lève ses yeux hagards vers les baies en ogive de son vieux clocher : Ah! monsieur Pierre!... Ah! le malheureux enfant!... Maintenant, le tocsin s'élance, lugubre et précipité, sous le ciel violet d'orage. Tout le village a regardé, a cherché, a compris. Tout le village s'est rué vers cette fumée lointaine... Malheureux enfant! répète Je père Leborgne. II va se tuer... L'escalier sans marches «L'élan de la grosse cloche qui peut le précipiter dans le vide par les baies de la tour... Car il faut la connaître, la grosse cloche du tocsin... Malheureux enfant!» Et le père Leborgne n'est même pas surpris de se voir marcher vers la haute tour, agitant ses bras. Mais non, il ne marche pas, il court, il vole... La foudre n'est pas tombée sur la petite ferme des Varelles, mais bel et bien sur l'automobile de M. le maire, rentrant à La Ville-aux-Mûres. Quand.les secours arrivèrent, malgré la précipitation des gens, la voiture n'était plus qu'un amas de ferraille. M. le gisait, évanoui, à quelques mètres de là, au milieu des herbes sèches, et, si les secours étaient arrivés.dix minutes plus tard, on l'eût infailliblement retrouvé carbonisé... Quand la foule, ramenant M. le maire à La Ville-aux-Mûres, pénétra sur la place de l'église, chacun se tut soudain, figé de stupeur et d'émotion... La voix du père Leborgne, sortant du clocher en compagnie de Pierre Leblanc, emplissait la place de l'église : Ah!. ;. monsieur Pierre, je n'ai pas eu peur souvent dans ma vie!... Je n'ai même jamais eu peur, je crois bien! (Et son bras, naguère paralysé, décrivait, maintenant, un moulinet endiablé, comme s'il avait tenu son grand -sabre de cavalerie d'autrefois, son glorieux sabre de Reichshoffen.) Pourtant, j'ai eu peur, aujourd'hui; j'ai eu peur pour vous, monsieur Pierre!... Le médecin expliqua que, «dans certains cas de paralysie nerveuse, une grande commotion peut guérir»... Mais tout le monde parlait de miracle. M. et M mo Leblanc embrassèrent leur fils en tremblant. Pour la première fois, depuis longtemps, l'angélus sonna í^r-ìàvivlaïmlteîs^-mûres où l'on a abandonné, pour longtemps, sans doute, le proïjjet d'une machine électrique «"SOiHicr les cloches. JA i «

6 10 L'INDÉSIRABLE FILOU BET LES BEAUX EXPLOITS SPORTIFS 1 Filoubet a choisi une carrière peut-être lucrative, mais franchement malhonnête. Il arrive dans un hôtel avec, aux mains, deux valises très lourdes d'objets de valeur ou du linge de ia chambre. Ayant, le lendemain matin, ac-... quitté sa note, il s'en va avec ses lourdes valises, salué très bas par le personnel et les patrons de l'hôtel. Ce n'est qu'après son dé-... Mais «tant va la cruche à l'eau Les valises, également, ne sont l'homme aux pavés, qu'à la fin elle se casse : pas éternelles.. Un soir Fiboulet arrive dans un hôtel ; mais, au moment même où il va prendre possession de la luxueuse chambre demandée, patatras! Les fonds de ses valises, trop... 2 II demande la plus belle chambre, car il ne regarde pas au prix. Il n'y passe qu'une nuit qu'il met à profit pour remplir ses valises, libérées des pavés qui les garnissaient, part qu'on s'aperçoit du genre de client auquel on a eu affaire. # Trop tard, hélas! Il ne reste qu'à signaler- ~,. i, navés Qul o) P... lourdement chargées, s'effondrent, et les K bourraient tombent sur les pieds de notre^voie^ ^ ^ Les pieds en compote, il ne peut requis n'ont plus qu'à le cueillir. sinon brisée- Voici la carrière de Filoubet.nterrompue, LA VICTOIRE D UNE ÉQUIPE (Tour de France 1930) Cette année-là, sur la route qui, partant de Grenoble, s'élève vers les Alpes, notre équipe nationale pédalait de son mieux ; une rude et belle équipe que cellelà : solide, gaie, courageuse. Elle comptait dans ses rangs : André Leducq, véritable gamin des faubourgs, toujours prêt à rire et à blaguer ; Pierre Magne, un fameux grimpeur de côtes, et son inséparable frère Antonin; Mërviel, solide et têtu; Marcel Bidot, toujours prêt à se dévouer pour «rouler la caisse», comme disent lés habitués des courses cyclistes ; Charles Pélissier, enfin, «Chariot», benjamin d'une illustre famille de champions, favori de la foule, parfois sujet à de grosses défaillances, mais capable ausisi des plus belles prouesses. Pour la première fois, en effet,- la course se disputait par équipes. L'Italie, la Belgique, l'allemagne avaient aligné leurs meilleurs athlètes. Il s'agissait de leur damer le pion. L'effort des coureurs devenait peu à peu plus pénible ; les hautes montagnes se rapprochaient, et, dans le jour encore indécis, leurs cimes semblaient grandir et paraissaient plus inaccessibles. Massés en groupe compact au départ de l'étape, ils s'égrenaient maintenant le long de la rente, dont la pente se relevait sensiblement. L'espace augmentait entre les maillots de couleurs vives, selon la «forme» et la valeur des coureurs. Les tricolores étaient pourtant encore tous réunis et entouraient, comme d'une garde d'honneur, un brillant maillot jaune. Ce maillot, qui moulait le torse de Leducq, était le trophée attribué à la place de premier au classement général. Il avait été conquis de haute lutte par notre champion, au cours des, étapes précédentes ; mais c'est l'équipe entière qui en était fière at entendait le défendre, de toutes ses' forces, contre les attaques de ses adversaires. Oh! tous prévovaient une lutte sévère et surveillaient surtout le grand coureur italien Guerra, sur lequel Leducq n'avait qu'un tout petit quartfd'heure d'avance, yuinze minutes! Qu'est cela, quand on a encore à parcourir tant de centaines de kilomètres et à vaincre tant a " redoutables obstacles? 1.. allait-on pas, aujourd'hui même, se heurter au vertigineux col du Galibier qui, du haut de ses cimes, défie es efforts des coureurs? Qu'un incident, une défaillance «viennent, et l'italien, acclamé par ses compatriotes, : * ue par ses valeureux équipiers, rattraperait son retard et jnverait en triomphateur à Evian, terme de l'étape. C'est ors quelle beau maillot changerait de propriétaire! fìorì?- sl ''équipe de France abordait-elle les pentes du ^aubier en serrant les dents. C'est- Vmc * maintenant escaladant les redoutables lacets, lue" s, Une, tâctl e surhumaine ; il ne faut plus compter Sottffrp SD1 J - r>ius fie tactique d'équipe, chacun lutte et "enterit r>-! 011 ^té. Entre les coureurs, les écarts augle suit J, rre Magne, le grimpeur, est en tête, Guerra ce N >;,5 Pr ès, Leducq ne lui cède guère, les autres font Cl, aquv' S P enve nt. Mais Pélissier, malade, s'attarde, coup de pédale lui est douloureux, ses jambes s'alourdissent. Tant pis! Il veut terminer l'étape. Au prix d'un effort infini, il, est au sommet du col. Les autres sont loin... Mais non, il aperçoit, avec stupéfaction, un maillot jaune effondré au bord de la route! Leducq, dans ia descente, a fait une chute terrible. Ses blessures sont superficielles, mais sa pédale, est faussée : il ne peut continuer. Adieu! Le beau rêve de gagner le Tour s'enfuit, attaché au guidon de Guerra qui se hâte vers le but! Il pleure... Voulez-vous savoir maintenant ce que c'est qu'un bel et généreux esprit d'équipe? Ecoutez : Marcel Bidot a rattrape son ami, il met pied à terre et l'encourage : «Du cran! Rien n'est perdu, nous allons rejoindre.» Pendant ce temps, Pierre Magne redresse la pédale. Traînant la jambe, défiguré par les larmes et le sang, Leducq remonte en selle, mais la pédale réparée Se brise, il fait une nouvelle chute, entraînant Bidot, qui exécute par-dessus lui une L'ARX'Vet A superbe cabriole. Leducq, cette fois, est tout à fait désemparé. «C'est fini, partez sans moi! Non, répond son ami instinctivement, prends mon vélo.» Mais ce beau geste est luimême impossible, le règlement l'interdit. Pourtant, Bidot peut donner une de ses pédales. C'est le salut! et toujours, remarquezle bien, le sacrifice du brave Bidot. Seulement, il faut une clef et il n'y en a pas! Assis sur le talus, Leducq se laisse aller à son désespoir dans les bras de Pierre Magne. Enfin, un cycliste arrive qui prête une pédale et une clef. La réparation n'est pas longue!... C'est à ce moment que Pélissier parvient au sommet du col. Avec Antonin Magne et Merviel, il rejoint ses trois camarades : l'équipe de France est au complet. Alors commence une poursuite éperdue des adversaires auxquels ces circonstances ont donné une avance décisive, semble-t-il. D'áprès les témoins, cette chasse forcenée restera un des plus extraordinaires exploits du sport cycliste. A col, Pélissier puise, dans sa moitié mort au sommet du colère, de nouvelles forces. Pendant 75 km., il va mener un train d'enfer. Il dit : «J'irai tant que je tiendrai. Après moi, faites-en autant. Si je me couche, ne m'attendez pas.» D'ailleurs, chacun a compris son rôle donnera le meilleur de soi, mais on rejoindra. : on Les cols, les descentes se succèdent, l'équipe roule à 45 km. à l'heure. Au pied du col du Télégraphe, Guerra a encore 14 minutes d'avance. La poursuite reprend de plus belle. Des groupes de coureurs sont dépassés qui ne peuvent tenir cette folle allure. «Tu crois, Marcel, qu'on les reverra?... demande Leducq à Bidot. J'en suis sûr!» Alors, Leducq reprend confiance et lui-même mène le train. A Albertville, Guerra et son groupe sont à une minute. C'est à la sortie du village que la soudure se fait, et, à Evian, Leducq remporte l'étape au sprint. L'esprit d'équipe venait de faire un nouveau miracle et de sceller des amitiés à toute épreuve. Grâce à lui, la France voyait triompher ses couleurs. N 51 (3651

7 PIERROT LA HOUILLE ET LE PÉTROLE Qu'est-ce que la houille? Les savants ne peuvent, sous ce rapport, avoir une certitude absolue. Mais ils pensent que, à une époque où la Terre était couverte de forêts luxuriantes les hommes n'existaient pas encore, un bouleversement est survenu, tel que les arbres, enfouis sous terre, comprimés par le poids et soumis à une forte chaleur, se sont lentement carbonisés. Qu'est-ce que le pétrole? Ici encore, il règne une grande incertitude, et bien des hypothèses ont été émises. Mais, presque sûrement, le pétrole est également d'origine végétale et a dû se former dans des conditions voisines de celles qui (pu eot ce ^^JJ^^ foiuiie? ont produit du charbon. Pour le commun des mortels, peu importe que charbon et pétrole se soient constitués d'une façon ou de l'autre; la seule chose intéressante, c'est qu'on sache s'en servir pour se chaufeer et s'éclairer. Pour le savant, au contraire, cette origine présente une importance capitale : si l'un et l'autre corps sont très rapprochés, peut-être va-t-on pouvoir, par un traitement approprié, les obtenir l'un de l'autre à volonté. Vous allez saisir tout de suite. La France a des mines de houille, et pas de pétrole; cependant, elle use beaucoup d'essence pour ses automobiles. Vous voyez quel avantage ce serait de transformer une partie de notre houille en pétrole! Voilà bien des années que le problème est retourné sous toutes ses faces et que de multiples tentatives ont été poursuivies pour arriver à une solution pratique. Quand on traite le pétrole de certaine façon, on obtient, comme résidu définitif, un peu de coke. Quand on chauffe la houille dans certaines conditions, on en tire un liquide qui a toutes les apparences du pétrole. Ce qui semble prouver que les hypothèses des savants sont exactes. Mais un litre de pétrole fabriqué par ce procédé revient aussi cher que dix litres de pétrole naturel. Aussi continuons-nous à nous approvisionner à l'étranger. LE TRAVAIL DES FOURMIS Si, vous promenant un jour dans une forêt, vous apercevez une fourmilière, arrêtez-vous un moment pour regarder travailler ce petit peuple. Vous verrez un incessant mouvement d'animaux qui traînent, poussent, tirent, remorquent de petits fardeaux, souvent plus gros qu'eux, et les conduisent à la fourmilière où ils disparaissent. Ce sont des débris d'animaux ou de végétaux mis en réserve pour la nourriture de la colonie, ou bien des matériaux de construction. Un biologiste curieux s'est amusé un jour à compter le nombre des fourmis regagnant leur demeure avec une charge. Il en a dénombré en moyenne 290 par minute. Puis il a pesé un certain nombre des objets traînés. Il a pu constater qu'il entrait ainsi 3 grammes et demi de matières diverses, toujours par minute. Calculez vous-même : cela fait plus de 2 kilogrammes par journée de douze heures. Voilà qui prouve combien est juste le proverbe : «L'union fait la force», et aussi l'expression populaire qui fait l'éloge des personnes actives : «travailleuse comme une fourmi». LE MOUSTIQUE D'EAU SALÉE Vous savez combien est agaçant, la nuit, le bruit que fait moustique qui vdle; cela suffit pour vous empêcher de dormir. Mais c'est le moindre mal qu'on doive attendre de ce vilain insecte.]] vous pique pour se nourrir de votre sang, et vous ressentez longtemps la brûlure produite par son venin. Parfois, il vous coin, munique la malaria, la fièvre jaune, toutes sortes de maladies qui n'existeraient pas sans lui. Il a suffi, dans certains pays, de détruire les mousti-., ques, pour rendre à la santé les habitants jusque-là fort éprouvés. Comment détruit-on les moustiques? Pas en les L'ombre du deuil planait depuis bien des cycles solaires sur l'habitation de Gudrun et de son fils Svend. Pour fl'enfant devenu grand, le drame qui l'avait rendu orphelin de père se perdait dans la nuit des temps. Il n'en eût même gardé aucun souvenir préiris, tant cela datait de loin, si sa mère me s'était fait un devoir de lui en parjler souvent. Triste devoir qui lui mettait les larmes aux yeux. Mais comment ne pas Elever son fils dans le culte de celui qui avait toujours été un bon mari et an bon chef de famille? Un brave guer- Irier aussi. Un des plus fiers Vikings Jde cette région du pays danois. Sur lierre comme sur mer, il n'en était guère d'aussi hardis. C'est peu de dire que Keldor était intrépide. Personne ne {poussait la témérité plus lom quand il fallait dompter un cheval, traquer un Jours, s'embarquer par mauvais temps ou repousser quelque agression de pillards. Sa haute stature, sa force peu commune, son adresse aux armes, le sangfroid et l'indomptable bravoure qui le prenant un par un : il y en a des myriades. Mais on sait qu'ils effectuent leur ponte dans l'eau stagnante. Il suffit, soit d'assécher les marès, soit, quand c'est impossible, de recouvrir l'eau d'une mince couche de pétrole. Ne pouvant rendaient si redoutable à ceux qui pondre, ils ne se reproduisent plus. 'offensaient ou qui osaient le provo- Seulement, il y a des pays où les moustiques se sont habitues»liper ne 1 avaient pas empêché pourpondre... dans la mer : ce sont les moustiques d'eau salée. Damcejtot de succomber sous le coup de cas, nous sommes désarmés, car il ne peut être question, n'esta I ce d Helgi.^ pas, d'assécher tous les océans, ni de couvrir leur surface avec* u.aucuns prétendaient que ce dernier pétrole' Par bonheur, cette race de moustiques reste confinée trspvait agi en traître. Lui s'en était touprès du rivage et ne s'en éloigne jamais de plus d'un kilomètifcfours défendu et il n'y avait pas de C'est une consolation pour ceux qui demeurent à l'intérieur 4«f: moin pour prouver le contraire. De terres LES CHEMINS DE FER JAPONAIS >J1S S! a P lnte de l'arme n'était pas F K tree dans le dos, mais en pleine poi- «ne de la victime. Et, d'après Helgi, Jioici comment l'affaire s'était passée : I 1 La veille encore, Heldor et Helgi ttaient les meilleurs amis du monde. Quand les Japonais décidèrent d'installer les chemins de fer as se connaissaient depuis leurs jeunes dans leur pays, ils firent appel aux connaissances d'ingénieurs D 'us i.a vie ne les avait pas séparés, tanniques, qui conseillèrent de choisir une largeur de voie F» f«urs expéditions de chasse et de pêétroite que celle de la voie normale, dans un but d'économie. g œ étaient communes, et, quand il leur Et, de fait, grâce à cette mesure, le Japon a pu créer très '" ^ se battre contre des adversaires pnm un réseau ferré très complet. Seulement, les loco- unsj ii s je faisaient coude à, ' ^e, l } rs, goûts, leurs idées, leui motives sont moins puissantes, les wagons portent Iri me entre bons amis En vérité, ai ne différaient même pas, comme moins de marchandises, ET. ne les séparait. Et pourtant, ils iraient querellés. Ft pourtant ils les vitesses sont réduites. Au début, cela n'avait Ee Ut Tués Vun sur l'autre, l'arme pas grande importance ; We 3 K te ' j?* P urta nt un fer homiiw brandl rageusement par l'un mais le trafic s'est développé très vite, et, malgré 1 Dé' ; «ait trans Percé l'autre. L. l'augmentation du nombre des trains, on n'arri- lant'-i "? 1 à genoux près du corps 1, H elgi, revenu de son accès de vait plus à transporter Nio, «I* san g,a *t de cet ami de toutes les marchandises. labié,' devenu. P ar une impardonfténi cblcane > son ennemi d'un Il y avait deux solu- mo- tions : ou bien réaliser la fcncé>n oniment ce,a la avait-il cornue s'en souvenait même plus, voie normale, ce qui était four un travail immense et?alb aiheii vétille, pour une réflexion difficile, puisqu'on devait eux.-f? ou mal interprétée, tous établir les nouvelles voies sans interrompre la circulation,, ^étaient dressés arrogamment «"'.as, inrff-ib.i.. " uc i autre. Des mots malsonangés. La menace adapter la traction électrique, car, pour un même P 1C K UI1(, l^nts avaient l i motive électrique est presque deux fois plus puissante f^j>*mi íiâti^ Méfiés S SU( f*«j ^ ech, motive à vapeur. C'est cette seconde solution qui aj^,_ tó^ jfcfi*. rf.. Cee i? le L a à 1ms, l'insulte; ils s'étaient matériel nouveau de traction a été commande; on P ani*ç * fer. de ra ge. a vaient croisé ment à l'électrification des voies. Et, sur les sections J geoj3helgi. a mées, on a constaté que la vitesse dos rames d ej j arc&**r j» * pu aussi bien succompassée de 51 à 90 kilomètres à l'heure; celle des traiwa ^me*»k hl e w que -el r Le sort ne l'avait pas dises de 16 à 40, bien que le poids transporte ait, } qu i]^ne fut m plus.adroit p ns rl' n d un tiers. tiers «. pc <f Uj al U la la Victoire. ~szí 1 co "P heureux lui avait i '-"up heureux I... La victoire!... Quelle dérision!... Combien Helgi avait maudit sa fortune! Combien n'avait-il pas regretté d'avoir eu le dessus dans cette lutte fratricide! En vérité, quand il vit le résultat de son haut fait et Heldor étendu à ses pieds, l'œil vitreux, une écume rosée aux lèvres, il eût préféré mille fois être à sa place qu'à la sienne. Que fut-ce donc lorsque accourut la pauvre Gudrun avec son enfant dans ses bras! Que fut-ce quand ses cris retentirent et que, repoussant farouchement le meurtrier, le chassant de sa présence, elle s'abattit, sanglotante, sur la dépouille de celui qu'elle aimait plus qu'elle-même! Il lui restait son fils. C'est ce qui explique qu'elle avait trouvé le courage de tenir tête à l'adversité. Les derniers devoirs rendus au mort, il fallait élever l'enfant. Pour y arriver, Gudrun s'était vouée au travail corps et âme. Mais sa vie était brisée. Elle ne pouvait ni voulait la refaire. Svend avait eu en elle la meilleure des mères. Mais cette mère n'était pas comme les autres. Cette mère ne souriait jamais. Son cœur restait trop meurtri. Elle ne parlait d'heldor qu'en soupirant et d'helgi qu'en frémissant. Helgi vivait toujours. Mais il n'était plus le même homme non plus. Il n'es- savait pas de revoir Gudrun et Svend. Il savait bien qu'à leurs yeux il continuait de passer pour un assassin. Il lui en restait une souffrance morale que rien n'apaisait, ni le temps, ni même les dires de sa conscience, qui ne pouvait le traiter en grand coupable. Coupable, il l'était, certes, jusqu'à un certain point. Il l'était d'avoir cédé à ses emportements. Mais Heldor n'y avait-il pas mis autant de fougue que lui? Ne s'était-il pas littéralement enferré sur l'arme homicide pointée vers sa poitrine d'un geste instinctif? Hélas! le fait brutal subsistait : Heldor avait expiré sur le coup, tué par lui, Helgi. Rien d'autre ne comptait aux yeux de la veuve et de l'orphelin. Et, bien' que Gudrun n'eût jamais cherché à exciter les passions de Svend, voici, qu'avec les années, le sentiment de l'adolescent évoluait d'inquiétante façon. Il n'avait pas assez connu son père pour pouvoir le pleurer indéfiniment comme Gudrun pleurait son mari. Mais il souffrait de voir souffrir celleci, et cette souffrance, peu à peu, tournait à la rancune. Oui, dans cette jeune âme, par ailleurs noble et digne de sympathie comme d'estime, une mauvaise semence germait, levait, celle de la haine. Svend, étant petit, n'avait qu'horreur d'helgi. Maintenant, il ne se contentait plus de l'abhorrer. Il le haïssait. Il éprouvâit à son égard un furieux désir de représailles, et, chaque matin en se réveillant, chaque soir en se couchant, la même pensée le harcelait : venger son malheureux père ; appliquer au meurtrier la loi du talion ; l'abattre implacablement comme il avait abattu Heldor. C'était une telle hantise chez lui qu'il finit par s'en ouvrir à sa mère., Me voilà grand, lui dit-il. Mon bras ne ploie plus sous le poids de la lance et de la hache. Tout le monde en convient, je puis faire un bon guerrier comme l'était mon père, comme le sont tous les Vikings. Mais je veux exercer mes premières armes aux dépens d'helgi. Il n'a pas "à craindre de trahison de moi. Je n'userai pas de perfidie envers lui. Je le provoquerai simplement d'homme à homme, les yeux dans les yeux. Et je t'assure, mère, qu'il ne me fait pas peur et qu'il expiera de ma main le critne qu'il a commis. Par un autre meurtre, en mettant les choses au mieux, soupira Gudrun. Non, crois-moi, Svend, renonce aux représailles. "La mort de ton père ne lui a pas porté bonheur. Il ne s'est pas marié. Sa race s'éteindra comme lui. Et on le dit bourrelé de remords. Pourtant, ^ il a toujours soutenu n'avoir frappé Heldor qu'involontairement. Il ment. Peut-être, qui sait? Vas-tu le défendre, mère? Que dis-tu là, ô Svend? C'est vrai, j'ai tort, pardonne-moi. Oui, car tu t'égarais aussi, et tu vois 1 comme c'est facile. Mais, sans excuser Helgi, encore une fois, je reviens à ce que je voulais te dire. Crois-tu qu'une fois que tu l'aurais frappé à ton tour, tu en serais plus heureux ensuite? J'éprouverai la satisfaction d'avoir châtié celui qui t'a faite veuve et qui m'a fait orphelin. L'expiation d'une faute est moins dans la mort du coupable que dans une vie assombrie par le regret et déchirée par le remords. La tienne est plus triste que la sienne. Mais je n'ai rien q me reprocher moi, et cela me soutient. Réfléchis, mon pauvre enfant, à ce que serait ton avenir si tu trempais ta main dans son sang. Ce serait ton tour d'être un meurtrier et d'en éprouver mille affres. D'ailleurs, je ne veux pas que tu te battes. Va à la pêche. Va à la chasse. Et, si nos ennemis viennent nous attaquer, joins-toi vaillamment à nos défenseurs naturels. Je serai la première à t'y encourager. Mais, je t'en supplie, laisse cet homme à son expiation. Détourne-toi de lui, comme il se détourne de nous. Fais comme s'il n'existait plus, ô mon cher Svend! L'adolescent ne répondit rien. Un pli précoce au front, il embrassa sa mère. Il n'engagea pas sa parole, car il était loyal. Il ne savait pas mentir, ni masquer ses sentiments. Helgi avait eu un bon mouvement. Il avait quitté le village où il risquait d'infliger* à Gudrun des rencontres trop pénibles. Il était allé se fixer ailleurs, dans une bourgade assez éloignée. Lui, Svend, n'irait pas l'y relancer. Pour l'amour de sa mère, il ne chercherait pas à le rejoindre là ni nulle part. Mais il ne pouvait répondre davantage de lui. Il ne pouvait s'engager à demeurer impassible si jamais le hasard

8 aaoo 14 OOoooooocooooooooo ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooûooooooooooooooooooooooooooooooo oooooooooooooo oooo PIERROT r\ O09» les mettait tous deux face à face. Alors, il n'était pas sûr de pouvoir se contenir. Il était même à peu près certain du contraire. Et c'est pourquoi il s'en tint là, ce jour-là, avec Gudrun, sans lui avoir promis ce qu'elle aurait tant voulu lui faire jurer. Deux ou trois lunes plus tard, lorsque la fatalité provoqua précisément l'événement que redoutait la pauvre femme, aucun engagement d'aucune sorte envers elle ou envers qui que ce fût ne retenait donc Svend de demander raison à Helgi du meurtre de son père. Il n'était, du reste, pour rien dans cette rencontre fortuite qui eut lieu un matin, dans une vaste sapinière, à deux heures au moins de marche de son village natal. Svend était à la chasse. Personne ne l'accompagnait. Quant à Helgi, il rôdait dans les bois comme une âme en peine. C'était un homme de quarante et quelques années, encore, par conséquent, dans la vigueur de l'âge. Et sa musculature restait puissante, bien qu'il fût vieilli prématurément par l'obsession du drame qui avait ruiné son bonheur. Quant à sa bravoure, il en avait donné trop de preuves avant et depuis la mort tragique d'heldor pour qu'il fût permis de la mettre en doute. Ne s'afbrmaitelle pas encore présentement, rien que par sa présence dans cette sapinière où l'on pouvait rencontrer un ours ou un aurochs à chaque pas? Ne s'y aventuraient isolément que les hommes les plus audacieux, ceux qui, comme jadis Heldor, comme aujourd'hui son fils, ne craignaient rien. Pourtant, ce fut l'insulte qui vint à la bouche de Svend dès qu'il constata que Helgi, un instant sidéré par sa brusque apparition devant lui, faisait demi-tour et s'éloignait à son approche. Holà, toi! s'écria l'adolescent, dont le sang n'avait fait qu'un tour en reconnaissant sa bête noire. Pas si vite! Où vas-tu? J'ai à te parler Et comme Helgi persistait à suivre son chemin en faisant la sourde oreille, il s'élança après lui en rugissant de plus belle : Triple couard! misérable assassin! Tu te sauves donc comme les chiens, lorsque tu ne peux pas égorger les gens par traîtrise? Du coup. Helgi s'arrêta. Et quand il se retourna, ce que Svend put voir de son visage, en partie recouvert par Un vrai CINÉMA passant de vrais films! (Voir dessin dans le numéro de la semaine dernière.) une barbe longue et drue, était d'une pâleur mortelle. Qui es-tu et que me veux-tu? balbutia-t-il entre ses mâchoires contractées par une.violente émotion. Et, malgré lui, il étreignait convulsivement la hampe de sa lance. C'est juste, j'ai trop changé depuis ton crime pour que tu me reconnaisses d'emblée, abominable coquin! Je suis Svend, fils d'heldor, ta victime invengée. Tu espérais n'avoir pas de comptes à me rendre, n'est-ce pas? L'homme, hagard et blême, s'essuya le front du revers de la main. Il avait Corps verni noir, éclairage réglable par lampe électrique spéciale. Obturateur rotatif : cadrage à volonté. Objectif avec mise au point réglable. Cet appareil permet de passer une bobine de 15 mètres de film standard (35 m/m). Un dispositif simple permet de transformer instantanément le cinéma en lanterne à projections fixes. Le Jacko-Ciné donne une projection de 0 m,00 X0 m,30 environ. Hauteur totale : 0 m,28. Longueur : 0 m,17. Le Jacko-Ciné n* 4 livré avec 5 mètres de film et notice explicative pour l'emploi, valeur : 129 francs. Pour nos abonnés : 99 fr. seulement, à la. condition formelle de joindre à la lettre de commande leur dernière bande "d'abon. Pour nos lecteurs réguliers au numéro : 99 francs seulement, à la condition formelle de joindre à la lettre,de commande le bon spécial ci-dessous. Envoi franco gare (indiquer la gare la plus proche). BON SPECIAL à joindre obligatoirement à toute commande de JACKO-CINÉ Valable jusq Pierrot 51 du Voici le chemin à prendre, dit Helgi... relevé son arme et il chancelait comme s'il avait bu un breuvage fermenté. Laisse-moi tranquille! dit-il avec effort. Le passé n'est plus. Moi, pourtant, je le traîne comme un boulet. N'est-ce pas assez de tourment sans que tu y ajoutes encore l'injure et le sarcasme? Depuis quand le coupable est-il plus à plaindre que les victimes? Trêve d'hypocrisie, misérable, et défends-toi. On va voir comment tu te comportes devant un adversaire sur ses gardes. Helgi secoua la tête : Je ne veux pas me battre avec toi, dit-il lentement. Et pourquoi donc? gronda Svend hors de lui. Tu es cruel de m'obliger à te le dire explicitement. La lance qui a abattu le père ne combattra pas le fils. Et si celle du fils brûle de s'en- foncer dans ton cœur de j Cn Libre à elle et à toi. Voici l.1 e lin à prendre, dit Helgi, q ; j.^j u sa lance pour écarter sa saie et déco vrir sa poitrine. Interdit, l'adolescent demeura so place. i Frappe, mais frappe donc! fnj dit son adversaire. Qu'attends-tu? ' Svend recula. Il était devenu aussi pâle que Helgi. Au moindre geste me naçant de ce dernier, à la moindre velléité de résistance de sa part ;i l'aurait assailli sans pitié. Mais, 'd e.,o0 PIERROT 00«OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO00OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO LE COURRIER DE L'AMI PIERROT 10 Toute lettre demandant une réponse doit toujours être accompagnée d'un timbre pour cette réponse, et porter le nom et l'adresse de celui Qui l'a envoyée et un pseudonyme pour réponse dans le journal. 2" Toutes les lettres doivent être adressées à M. le Directeur de pierrot, 1, rue Gazan, Paris (XIV), et porter dans un coin de l'enveloppe : «Pour l'ami Pierrot.» Roland H. Cela m'a fait plaisir, en Lfpt d'avoir la photo des beaux bâtiments vant cet homme désarmé et qu^'^fjj vôtre école. Merci pour cette bonne idée, à bientôt tant de simplicité, s'offrait dè lui- " même en holocauste à ses coups! m Ama*eur du c ' est entendu pour revirement complet se pròdni «tre pseudonyme. 11 est bien choisi, passait dans ses sentiml, «a'" correspond au métier que vous avez sait dans ses sentiments ï, comment comptez-vous vous y précomme dans son attitude. quelle classe êtes-vous en ce moté En Les adjurations et les aver- (eut? Travaillez-vous bien? Répondez-moi tissemenfs de sa mère lui revenaient à l'esprit. S'il tuait " Helgi, à quoi cela l'avancerait-il? Est-ce que cet acte de représailles réparerait l'irréparable? Heldor en serait-il rappelé à la vie?. La terrible tragédie d'il y avait quinze ans comportait-elle bien nécessaire/.ient un tel épilogue? Svend poussa un soupir. Et lui, le', fils de la victime, njéprouva plus, pour ce meurtrier involontaire, si puni déjà, qu'une sorte d'aversion mitigée de pitié. Il ne lui répondit rien. Mais sa lance se fit aussi inoffensive que la sienne. Il la remit sous son bras, se détourna et s'en fut, bouleversé, tan-ï dis que, tout secoué de sanglots,! Helgi frappait le sol du front en cla-1 mant sa peine infinie, sa détresse ael pauvre être broyé par la fatalité etj condamné à pâtir perpétuellement des néfastes conséquences d'un mouvm ment de colère..,' M Dès lors, Svend se sentit apaise. W haine était sortie de son cœur. Si sa jeunesse n'avait pas été des plus hethj 'reuses, il eut du reste, tout de même. Ìà"pìus'"beîîe "revanche qu'il pouvait souhaiter... <-.. t lui réussit par >a Car tou suite. Une belle et riche jeune fille s'éprit.. de lui ; comme il l'aimait luzerne. " l'épousa; et ce lui iui iuu fut un réel '-"..1, soulf ]é gement d'apprendre que la veiire, triste Helgi avait trouve la fin de supplice au fond d'un gouffre ou K^J tombé accidentellement en poak - sant une pièce de gibier. POLYDOR. raiiaiii-aiiaiiiaiirara LES PRIMES DE "PIERROT" ===== L'ÉDIFICE (Voir dessins dans le numéro de la semaine dernière.)^ - L'Édifice,. véritable Meccano de l'architecture est de pièces de charpente en miniature. L étude so^u"* brication parfaite de chacune d'entre elles rendent M. uc- nstr tion aisée. Grâce aux enchâssements, les modèles wu SOLIDE3 et facilement transportâmes. _ car. L'Édifice (boîte N 1) comprend 141 ^'"«efs pour ton spécial) et une notice donnant les principes ei>. Jfl _ réaliser un grand nombre de modèles. Valeur. >. 1. ^ ' Pour nos abonnés : 23 fr. 25 seulement àja 0 '«badde nielle de joindre à la lettre de commande leur aei d'abonnement. seulement Pour nos lecteurs réguliers au numéro : 23 fr. de Ie coraman à la condition formelle de joindre à la lettre lion spécial ci-dessous. Envoi franco gare (indiquer la gare la plus P Nous n'envoyons plus les commandes contre remboursement. Envoyer les commandes accompagnées de leur montant en mimûnt-cheque, établi h notre' compte Paris 28-07, du bon spécial, le tout dans la même enveloppe adressée :Y M. le Directeur de PIERROT, 1, rue Gazan, Paris-11,'. Visitez nos Salons de Primes oit ces articles sont exposés et où iu vous seront livrés immédiatement à emporter: PARIS, 1, rue Gazan; 6, rue de VIsly; 97, rue du Bac. BORDEAUX, 9, rue Michel-Montaigne. NANCY. 30, rue du Pont-Mouia. NANTES, 5, rue d'orléans. LYON, S, rue du Président-Carnot.. AUCUN ENVOI CONTRE REMBOURSEMENT NI A L'ETRANGER BON ment a Lu mande de sl s i at oi r ^sïflu" pierrot o-t _ 12 "- -m ORGANISATION DU COURRIER H- bientôt, afin que nous fassions connaissance. Antoine P. Pour être scout, il suffirait que vous écriviez au Quartier Général, en demandant que l'on vous indique la troupe la plus rapprochée de chez vous. Je vous donnerai l'adresse nécessaire lorsque vous m'aurez indiqué à quel groupement vous voulez vous rattacher. The red Lozenge. Il faudra, si vous voulez bien, me donner votre nom et votre OOOOO eooooaeeooeooeoooo 15 OOoo 3 Il est répondu aux lettres, par courrier personnel, dans un délai de quinze jours au maximum. 4 De plus, aux lettres les plus intéressantes, l'ami Pierrot répond, dans un délai plus ou moins long, dans le journal, à cette place. LA DIRECTION. 12 ROMANS ILLUSTRÉS 1344 pages de lecture! pour 7 francs franco -:- -:- bft COLLECTION "PRINTEMPS" -:- -:- célèbre par la qualité de ses magnifiques romans d'aventures écrits par vos auteurs préférés et illustrés par les meilleurs dessinateurs, a préparé à votre intention TROIS COLIS-PRJMES, au choix Chaque Colis-Prime, contenant 21 volumes de 64 pages, sous double couverture illustrée en couleurs, d'une valeur franco de 12 francs Vous-est offert pour 7 francs franco jusqu'au 31 Décembre 1932, dernier délai Pour profiter de ce prix tout à fait exceptionnel, il suffit de joindre à votre lettre de commande ; accompagnée d'un mandat-poste ou d'un mandat-chèque postal de 7 francs le bon spécial ci-dessous. (Ne jamais envoyer d'argent séparément, en dehors de la commande.) Bien indiquer le numéro du Colis-Prime que vous choisissez. N» 67. Le Mystère du Château d'eyrelles. N 68. Le Mystère du Château d'eyrelles II (fin). N» 69. L'Héritage du Chercheur d'or. N» 70. Au gré des Flots. N 71. Au gré des Flots, II (fin). N» 73. Le Fil coupé. N" 74. Le Fil coupé, II (fin). N" 77. Au Pays des Diamants. N» 78. L'Escalier en Spirale. N» 79. L'Escalier en Spirale, II (fir). N» 73. Le Fi! coupé. ïïô lt- f e Fn coupé, II (fin). N» 75. Lui... ou Moi? ou Moi? 11 nô»»' TITRES DES VOLUMES Colis-prime n«1 (fin), «ô li V Esca,i " ea Spirale. No In, Bsc a>ier en Spirale, II (fin). «80. Le Traîneau fantôme. No si', Traîneau fantôme, II (fin). N ìì r 6 F J-!s des Arbres - N» si' r F,',s des Arl >res, II (fin). «84. Le Chevalier Godasse. te II-, _ avs A u p des Diamants s '9: 4" a a e r en s p aie "e, - " - N aï' f e Traîneau fantôme! en Spirale, II (fin). N» si' r e Tra ;neau ~>neau fantôme, II (fin). N» «f e Fils rf «Arb.. N» u r" ' 7s des Arbres, II (fin). No g; y e Chevalier Godasse. No 86 ' j sombre Aventure de Jacot. (fin). somb re Aventure de Jacot, II Celis-priroe n 2 Colis-prime n» 3 N» 80. Le Traîneau fantôme. N" SI. Le Traîneau fantôme, II (fin) N» 82. Le Fils des Arbres. N» 83. Le Fils des Arbres, II (fin). N 84. Le Chevalier Godasse. N 85. La sombre Aventure de Jacot. N 86. La sombre Aventure de Jacot, II (fin). N» 87. La Phrase perdue. N 88. La Phrase perdue, II (fin). N 89. La Piste tragique. N 90. La Piste tragique, II (fin). N» 85. La sombre Aventure de Jacot. N 86. La sombre Aventure de Jacot, II (fin). N» 87. La Phrase perdue. N» 88. La Phrase perdue, II (fin). N" 89. La Piste tragique. N 90. La Piste tragique, II (fin). N 91. La Vipère à Tête noire. N" 92. La Vipère à Tête noire, II (fin). N 93. Le Drame de l'arroyo. N 94. Le Drame de l'arroyo, II (fin). N 87. La Phrase perdue. N 88. La Phrase perdue, II (fin) N 89. La Piste tragique. N» 90. La Piste tragique, II (fin). N 91. La Vipère à Tête noire. N» 92. La Vipère à Tête noire, II (fin) N» 93. Le Drame de l'arroyo. N" 94. Le Drame de l'arroyo, II (fin). N 95. J'irai moi-même... N 96. J'irai moi-même..., II (fin). N» 97. Les Naufragés de ^'Etoile-Rouge. AVIS IMPORTANT tes ci C s de 21 -tfessus i' volumes ne peuvent être envoyés que tels qu'ils sont composés Coll r r? S aucun changement dans la liste des volumes. «'on PRINTEMPS, 1, rue Gazon, Paris (XIV) (Compte chèque postal, Paris 28-07) BON SPECIAL à joindre obligatoirement à toute commande l des 21 volumes de Collection "Printemps" Valable jusqu'au 3*1 Décembre 1932 ' C I MBBÌIBBMHHBBBBÌÌBMMÌ adresse complets, car le pseudonyme ne suffit pas. Je vois que vous avez fait jusqu'ici de bonnes études, puisque vous êtes au lycée grâce à la bourse que vous avez gagnée. Jusqu'où pensez-vous continuer ces études? Et que ferez-vous ensuite? Ecrivezmoi bientôt. Votre écriture est très bonne; on voit que vous vous y appliquez. Prenez garde qu'elle ne se gâte lorsque vous serez obligé d'écrire vite. L'amateur de belles phrases. Je vois que vous vous préparez à être ingénieur. Vous aurez certainement besoin de savoir dessiner et vous me dites que vous ne pouvez faire beaucoup de dessin, car cela vous fatigue. Il serait donc nécessaire que vous consultiez un oculiste, et peut-être que vous portiez des lunettes. André E. Vous avez bien fait, pour la première fois que vous m'écrivez, de me parler ainsi de vous, de votre famille et de tout ce que vous faites. Votre lettre m'a intéressé. Je comprends que vous soyez heureux d'avoir vos parents et autant de frères et sœurs, et même de neveux et de nièces. Pour votre avenir, il m'est difficile de vous conseiller, car vous ne me dites pas si vous avez fait de bonnes études. Pour entrer dans une banque, il faut savoir bien calculer. Il m'est difficile aussi de vous dire si le métier de coiffeur est plus malsain que celui d'employé de banque ; je le crois, cependant, car les coiffeurs vivent dans une atmosphère surchargée de parfums et de vapeurs. Futur Scout de France. Il est facile de reconnaître le silex des autres pierres, à la cassure ; vous reconnaissez le silex à ce qu'il est compact,- c'est-à-dire sans aucun trou. Régis D. 1 Je ne sais si notre collaborateur, M. Marcel Jeanjean, connaît l'avion dont vous m'envoyez la photographie. Il ne pourra donc peut-être pas vous en donner les dimensions. Je vais tout de même lui transmettre la photographie, qui l'intéressera sûrement. 2 Le petit avion que vous avez fabriqué, d'après le dessin paru dans Pierrot, peut certainement être équipé avec un moteur en caoutchouc. Il peut voler, à condition qu'il ne soit pas trop lourd. Pseudonymes. Les pseudonymes suivants sont définitivement acceptés : A T OMveau Collectionneur dauphinois; Pierrot l'auvergnat ; l'electricien enragé. L'AMI PIERROT. Les manuscrits ne sont pas rendus, qu'ils aient été acceptés ou refusés. Les Charades de Franbel (Suite.) N 19. Dans mon deux il est bon de trem- [per mon un si blanc et si bon. Mon tout fut le plus poétique de [nos historiens. N 20. Ville sur la Somme est mon pre- [mier. Mon second mesure le bois. Mon trois marque la surprise. Mon tout est port hollandais. N.B. Voir solutions sur "LE CRAYON QUI PARLE... en CHARADES" Série A Vernis bleu. Si vous ne le trouvez pas chez votre fournisseur, adressez-vous à FRANBEL, 3, rue Paillet, Paris-5 e, qui vous renseignera. RELIGIEUSE secret pour guérir : PIPI a» LIT M HÎHOMOlífS.MilsíaNERAH,' - N 61 (365*

9 OOOO 1 Qooooeeoooooooocoo oooooooooooooo oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooqooooooooccoooooooooooooocoooooooeooo Í^ÏERROT QQ Koman-îiîm par Michel D'ORMOY LE POIGNARD CISELE (Suite) VII Le visage du docteur change. 1. Le D r Estîenne est, dès le matin, au courant de l'affreuse chose. Pourtant, il vient aux jeunes gens, plus cordial que jamais. Ne sait-il pas, par Serge, que les deux frères, hier soir, lui ont ramené l'enfant chéri?... Docteur, dit Antonio, notre sœur Cordelia est abattue par la fièvre. Notre pauvre mère s'inquiète! Pauvre mère! répète le docteur ému. Je vais y aller, mes enfants! tomme le docteur a pro- 1 * noncé paternellement ces;-' derniers mots, Antonio ose lever les yeux et le regarder bien en face, et il lit dans ses yeux qu'il sait. C'est comme un choc qu'il a reçu. Le docteur sait! Mais quelle bonté, précisément, dans son coeur, parce qu'il sait... Aussi Antonio s'enhardit: C'est un malentendu, docteur. Père n'est pas coupable! Nous sommes sûrs de son innocence! renchérit Pietro bravement. Le docteur ne répond pas. Il songe encore, malgré lui, à ce qui lui a été rapporté : la fureur de Jacopo et ses propos imprudents; son absence de cette nuit; son poignard dans la plaie, ce beau poignard ciselé dont le Corse était si fier. Et ne va-t-on pas jusqu'à dire que Jacopo a avoué? La conviction des deux jeunes gens pourtant l'impressionne, et, ne voulant pas leur laisser voir ce doute qui persiste encore et qui est injurieux pour eux, il s'essaie à faire diversion : Merci, mes amis! dit-il. Vous avez été bons, hier, pour mon Serge!... Serge! C'est vrai! N'avaient-ils pas oublié l'étrange aventure de la veille? Ils revoient l'enfant apeuré et son visage blême, fermé. Serge, Monsieur, demande Pietro, vous a-t-il conté pourquoi il était si épouvanté? Le visage du docteur change. Serge, depuis hier, le surprend. Il est revenu à eux avec une joie, un bonheur qui, à eux seuls, prouveraient les émotions par lesquelles il a dû passer, et, cependant, il a l'im.. pression très nette que Serge leur cache quelque chose. Il paraîtrait, répond-il, que Serge s'est endormi, au début de l'après-midi, près de la grotte de Lahourac, dans ce chemin qui C on. duit à la crête de la vallée... Là, nous dit-il, il a eu un cauchemar atroce : il a cru voir des hommes qui n'avaient pas figure humaine - une stìrte de masque noir recouvrait leur visage. Ils auraient pfbi noncé contre lui des paroles menaçantes... Alors, toujours ensoim meillé, il se serait levé pour fuir, et sa fuite l'aurait jeté sur ce versant du Cieno où vous l'avez rencontré. Mais ces paroles qu'il a criées? D'après lui, c'était en son rêve, pour conjurer les méchants de Un conserver la vie et leur affirmer qu'il ne savait pas leurs secrets. C'est compliqué! remarque Pietro. En effet! reconnaît le docteur. Et Serge est souvent sujet à de telles hallucinations?... Le docteur regarde Antonio... Le mot l'étonne sur la bouche de ce jeune garçon si simple. Mais il se souvient que, des fils Leonetti, le maître d'école raconte monts et merveilles... Non, avoue le docteur nettement. Jamais Serge n'avait jusqu'ici ressenti pareils phénomènes..., si bien que je ne sais qu'en penser! Depuis un moment déjà les trois hommes se sont mis en route... C'est tout en marchant qu'ils devisent, voici qu'en arrivant à la demeure des Leonetti, ils aperçoivent Maria de loin, leur fait de grands signes. Une bonne nouvelle? s'écrient ensemble les deux frères. Cordelia va mieux? s'exclament-ils. Oui, ouï; mais ce n'est pas cela seulement. Votre père Est relâché? termine Pietro. aria secoue la tête, -i Non, il n'est pas relâché, mais ça ne pas tarder. Il a dit, vous entendez? il peut a dit qu'il n'avait rien fait. La terre, le poignard, son absence, Jacopo a tout expliqué... Je ne comprends pas, continue Maria, lin brin exaltée, qu'il ne soit pas l'affaire quelques heures. Pensez donc, monsieur le docteur, cet homme - là n'a jamais menti! Ces messieurs de la gendarmerie, dans le fond, ce sont de braves gens. Ils vont bien s'en Le Gérant : JEAN LTJGARO. Imp. de Montsouris, 7, rue Lemaignan, PARIS (XIV e ). R. C. Seine apercevoir. Allons voir l'enfant! dit simplement 1? docteur, ne voulant pas refroidir la merveilleuse espérance de cette vivre.)

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