LA LAÏCITE. La laïcité définit ce qui ne dépend pas de la religion. Exemples : un Etat laïc, une morale laïque, un enseignement laïc...

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1 LA LAÏCITE I. Qu est-ce que la laïcité? 1. Définition La laïcité définit ce qui ne dépend pas de la religion. Exemples : un Etat laïc, une morale laïque, un enseignement laïc... On peut envisager : un sens restreint : un enseignement laïc, par exemple, serait uniquement indépendant de toute croyance religieuse ; un sens élargi : l'indépendance se définissant aussi par rapport à toute forme de dogmatisme ou de conviction partisane. La laïcité est souvent confondue : avec une attitude tolérante et passive, acceptant avec indifférence toutes les croyances et toutes les convictions, sous prétexte de «neutralité» ; ou au contraire avec l'affirmation d'un athéisme militant, anticlérical et donc intolérant. 2. Principe de neutralité Le principe de laïcité est compris habituellement comme un principe de neutralité. Une attitude neutre exprime le refus de choisir, de prendre parti, de s'engager. 3. Principe de séparation Le principe de laïcité affirme la nécessité d'une séparation : sur le plan philosophique : séparation entre la foi et la raison ; sur le plan constitutionnel : séparation entre les Eglises et l'etat ; sur le plan scolaire : séparation entre ce qui peut faire l'objet d'un enseignement public (des vérités et des valeurs acceptables par tous) et ce qui relève d'une autre sphère, celle des croyances personnelles ou des convictions partisanes. La laïcité 1 / 7

2 Exemple : Un enseignant laïc peut faire une étude comparée des religions dès lors qu'il ne marque pas sa préférence éventuelle pour l'une d'entre elles, et qu'il les étudie rationnellement, en tant que phénomènes culturels. II. Historique de la laïcité 1. Au fil des siècles Est laïc - ou laïque - qui n'est pas clerc, ou de la cléricature, et ceci depuis l'antiquité. Les clercs étaient les initiés, aux sciences puis aux mystères, notamment dans la période dite héllénistique. La même division se retrouve chez les chrétiens, puis parmi les initiés chrétiens, entre ceux qui avaient reçu les ordres, et les autres, le laïc étant alors le non-prêtre, mais pas le non-croyant ni le bon- baptisé. L'acceptation de laïque désignant une personne, une attitude ou une philosophie qui se démarquent de l'obédience religieuse, ou s'y opposent nettement, est beaucoup plus tardive. L'état laïc est le fruit d'un long processus de laïcisation, constitué lui même par une progressive émancipation par rapport aux dogmes, aux clergés, aux prescriptions des églises : la Réforme, le courant libertin du XVIIème siècle, la philosophie des Lumières ou celle de Rousseau, créent les conditions pour que la laïcité puisse se penser. Elle sera pensée et énoncée sous la Révolution, par exemple par Condorcet. Ce parcours historique a fait émerger, par nécessité, la notion de tolérance : tolérer le culte de l'autre (par exemple les églises protestantes), puis accepter l'opinion d'autrui, et la reconnaître enfin comme un des droits de l'homme. (Déclaration de 1789). La religion autrefois fait partie de l'etat. Le Roi est «de droit divin», le représentant de Dieu sur la terre, toute l'organisation politique tient sa légitimité du fait chrétien. Pendant plusieurs siècles, s'opposer à l'observance chrétienne, c'est bouleverser l'etat. Poser certaines hypothèses scientifiques, c'est risquer une sanction si la doctrine est en contradiction avec celle de l'église. 2. Les «pères» de la laïcité Condorcet En premier lieu, l apport de Condorcet dans les fondations de l école laïque est fondamental. La caractéristique la plus étonnante de cet homme du XVIIIème siècle, c est la farouche hostilité qu il voue à l égard de l Eglise. Mais c est principalement son rapport sur l instruction publique présenté La laïcité 2 / 7

3 devant l Assemblée législative le 20 Avril 1792 qui fit sa renommée. Ce projet développe principalement comme idées les principes d égalité et d universalité de l instruction tout en postulant comme élément fondamental la libération de l esprit. Condorcet tient ainsi à bannir de l école toute doctrine politique, toute autorité religieuse et tout dogme intellectuel ou pédagogique. Ainsi, les grands principes de neutralité, d objectivité et donc de laïcité sont donc proposés. Au XIXème siècle La Ligue de l Enseignement, créée en 1866 par Jean Macé dont l influence est indéniable dans l œuvre laïque qui suivra, a pour premier objectif de multiplier les bibliothèques populaires. Inévitablement, se posera la question du contenu de l enseignement à l école. Pour Léon Gambetta, il est nécessaire d investir sans compter pour développer une instruction publique exempte de toute influence congréganiste qui représente le plus grand danger pour la formation de l humanité de demain. Ces velléités laïques, c est Jules Ferry qui les réalisera. Cet avocat de formation va faire une carrière politique sur un cheval de bataille : l Education Nationale. A partir de sa nomination comme ministre de l Instruction Publique, il va marquer de son sceau toutes les grandes réformes qui vont suivre. Il rend l école primaire publique gratuite par une loi promulguée le 16 juin 1881 et obligatoire par une loi du 28 mars De cette gratuité et de cette obligation vont tout naturellement découler la laïcisation des programmes. C est ainsi que la loi de 1882 prévoit dans son article premier la suppression de l enseignement religieux à l école publique. Les auteurs du texte ont en effet remplacé «l'instruction morale et religieuse» qui figurait jusque là dans les programmes par «l'instruction morale et civique». 3. Séparation de l Eglise et de l Etat Elle a été décrétée, en 1905, et devenir une disposition constitutionnelle fondamentale (Constitution de 1946 et de 1958). L Etat français est laïque. L'école publique est laïque, la même pour tous. Les lois fondamentales de 1882 l'affirment, avant d'énoncer tout le dispositif pour l'enseignement primaire. On peut y voir une position philosophique, on peut y voir (ce n'est pas contradictoire) la condition, avec la gratuité, de l'obligation de l'école. La laïcité 3 / 7

4 Laïcité et anticléricalisme Si la défense de la laïcité a pris parfois les formes d'un combat anticlérical, il est clair que ce combat n'a plus de sens en France aujourd'hui. Laïcité et athéisme La laïcité ne se confond pas davantage avec la défense de l'athéisme. Dans son principe, elle exprime une exigence de tolérance dans la reconnaissance de toutes les croyances religieuses comme légitimes, dès lors qu'elles relèvent des consciences individuelles (donc de la sphère privée). Mais cette tolérance bien comprise oblige aussi à ne pas tolérer toute forme de prosélytisme par laquelle on voudrait forcer les consciences. 4. La laïcité à l école La notion de laïcité doit être pensée sur trois plans : - philosophique : c'est la liberté de conscience, droit individuel fondamental, - politique : c'est l'éradication de toute référence transcendante dans le fonctionnement de l'etat, y compris dans ses symboles - moral : pour gérer, au jour le jour, la laïcité de l'etat. La laïcité prit à ses débuts institutionnels une attitude militante et anticléricale, parfois virulente. Cependant, l'existence d'un enseignement privé, des aménagements introduits dans l'enseignement public pour faciliter la pratique ou l'instruction religieuse, ou pour régler progressivement la situation des congréganistes enseignants, ont tempéré les outrances. L'école devenait l'école de tous, respectueuse de chacun, considérant l'appartenance religieuse ou idéologique comme une affaire de conscience, strictement privée, qui n'avait pas à s'exprimer à l'école, que ce soit par des enseignants ou par des élèves. La Loi d'orientation de juillet 1989 rappelle évidemment la laïcité de l'école. Petit à petit, la laïcité, de militante qu'elle avait été à l'origine, parut ne plus être qu'une neutralité respectueuse des convictions des citoyens. 5. Statut de l enseignement privé La concurrence entre les deux systèmes éducatifs, en dépit de quelques batailles historiques, par exemple quand l'enseignement privé obtint soit des subventions comme dans le public (Loi Barangé 1951) ou le droit de contracter des contrats avec l'etat (Loi Debré 1959) ou quand fut avancée l'idée d'unifier les enseignements en un grand secteur public (1984) n'ont La laïcité 4 / 7

5 pas empêché le système de bien fonctionner, façonnant ou fil des années une attitude laïque devant les problèmes éducatifs et les contenus d'enseignement. Selon la «loi Debré» du 31 décembre 1959, l Etat traite avec les établissements qui peuvent passer des «contrats d association» avec l Etat. Dans le cas d un contrat passé avec l Etat, les dépenses de fonctionnement et de traitement des enseignants sont assurées par l Etat. En contrepartie, ils acceptent un contrôle pédagogique et financier et s engagent à respecter les programmes et les horaires officiels. La défense du «caractère propre» des établissements privés (valeurs éducatives spécifiques, religieuses et morales) est l argument principal des défenseurs de l enseignement libre. Cependant, le recours à l enseignement privé dans les années récentes relève plutôt, de la part des familles, d une «stratégie consumériste» que comme une demande d enseignement confessionnel. 6. La laïcité aujourd hui Dans le dernier quart du XXème siècle, la société française est devenue multiculturelle ce qui a remis en question la laïcité de l'enseignement et soulevé d'épineux problèmes. Des difficultés connues sous le nom «d'affaires du foulard islamique» en sont une illustration. C est le port en classe de hidjab par quelques jeunes filles musulmanes qui fit éclater une contradiction : le droit de professer la religion de son choix se heurte à la prohibition de tous signes religieux distinctifs. La laïcité, en vertu des réflexions nées en particulier de ces problèmes, est désormais conçue comme un facteur favorisant la construction d'une société libre, mais soucieuse d'une citoyenneté commune, active, partageant les idéaux républicains et démocratiques - excluant en conséquence les particularismes antagonistes. La laïcité a permis une émancipation des citoyens, et a rendu aux choix religieux et philosophiques de chaque individu un caractère d'intériorité qu'une religion d'état ne garantit pas. La laïcité 5 / 7

6 III. Les valeurs de l enseignement laïc L enseignement laïc est porteur des valeurs de la rationalité et de la démocratie. 1. Les valeurs de la rationalité Un enseignement public est nécessairement laïc. S'adressant à tous, sans exception, il ne peut se déterminer par rapport à des articles de foi ou à des dogmes. Il ne peut faire appel qu'à la raison, commune à chacun de nous. Ce qui caractérise la pensée rationnelle, c'est son autonomie : elle ne peut dépendre d'une instance qui lui serait supérieure. Le dogme, au contraire, représente ce que l'on veut croire sans preuve, ou un point de doctrine qu'on ne peut discuter. 2. Les valeurs de la démocratie La démocratie est une organisation politique de la société, fondée - pour être acceptable par tous - sur des principes rationnels et non sur des dogmes. Le premier de ces principes - l'égalité devant la loi - signifie le refus d'établir la moindre discrimination entre les citoyens, par exemple en fonction de leurs croyances religieuses ou de leurs convictions politiques. Démocratie et laïcité sont donc les deux faces d'une même exigence d'égalité. Exemple : Toutes les opinions et toutes les convictions ne sont pas acceptables en classe. Par exemple, l'enseignant ne doit pas admettre des propos racistes. En général, il convient qu'il désapprouve tout ce qui est en contradiction avec la reconnaissance des droits de l'homme et le respect de la dignité humaine. IV. La loi du 15 mars 2004 sur la laïcité à l école 1. Pourquoi une loi? L'exposé des motifs du projet de loi relatif à l'application du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics constate cependant que «malgré la force de cet acquis républicain, l'application du principe de laïcité se heurte à des difficultés nouvelles et grandissantes qui ont suscité un large débat ces derniers mois dans la société française. C'est en particulier le cas dans certains services publics, comme l'école ou l'hôpital». Le 3 juillet 2003, le Président de la République installe une commission d'experts chargés de réfléchir à la question de «la laïcité dans la République», dont la présidence est confiée à Bernard Stasi. La laïcité 6 / 7

7 A la suite du rapport de la Commission sur l'application du principe de laïcité dans la République, le Président de la République s'est prononcé le 17 décembre 2003 en faveur d'une loi interdisant le port de signes religieux «ostensibles» à l'école. La loi du 15 mars 2004 a été publiée au journal officiel du 17 mars La loi sur la laïcité à l école La loi du 15 mars 2004, encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics s applique depuis la rentrée scolaire Cette loi, caractérisée par sa brièveté et adoptée au terme d'un large débat de société, fixe que «le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse» sera interdit dans les écoles, les collèges et les lycées publics en France. V. Conclusion La laïcité est : un principe, un idéal, l affirmation de valeurs, une exigence autonomie intellectuelle et morale, un appel au dialogue démocratique, une exigence d égalité entre les citoyens, la défense des droits de l homme, le refus d un pouvoir hégémonique de l Eglise, une volonté d instruire, d éclairer le jugement, une volonté de protéger les élèves contre des convictions partisanes, l'indépendance du maître à l'égard des idéologies dogmatiques La laïcité n est pas : une doctrine, un dogme, le renoncement à des convictions, un athéisme militant, un anticléricalisme de principe. La laïcité 7 / 7

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