COLLIN BOCAGE. 19 juin Expert : Xavier Dufestel. 17, rue de Provence Paris

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1 delorme COLLIN DU 19 juin 2015 BOCAGE 17, rue de Provence Paris SOuvEnirS historiques Expert : Xavier Dufestel

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3 delorme COLLIN DU BOCAGE 17, rue de Provence Paris vendredi 19 juin 2015 drouot richelieu salle 4 à 14 h souvenirs historiques expert : Xavier Dufestel - ColleCtions provenant de MadeMoiselle de BourBon et de ses héritiers - exceptionnel ensemble d objets, ayant appartenu à l empereur napoléon i er, MadaMe Mère et Caroline Bonaparte - ColleCtion de dessins du CoMte philibert d amiens de ranchicourt - eléments de services CoMMandés par louis-philippe i er et ses descendants - ColleCtion de Monsieur jean leroy ( ) dernier régisseur des princes d orléans-bragance en normandie. MoBilier et souvenirs historiques provenant de son appartement au Château d eu - ColleCtions de louis alexandre tardif ( ) inspecteur et administrateur des forêts de Montpensier et de randan - objets personnels ayant appartenu à l impératrice elisabeth d autriche dite "sissi" - MoBilier et objets du Château de Banville en normandie Expositions publiques : le Jeudi 18 juin de 11h à 20h le Vendredi 19 juin de 11h à 12h Catalogue réalisé en collaboration avec Jean-Marie TISSANDIÉ Tél. :

4 delorme COLLIN DU BOCAGE 17, rue de Provence Paris Expert : Monsieur Xavier Dufestel 4, rue de la Paix Paris xavierdufestel@estimart.fr Tél. : Nicolas de Largillière et son atelier, attrib. à, circa 1680 Le duc de Noailles En buste et en armure, portant un nœud rouge en guise de cravate, le torse de profil et le visage tourné vers la gauche. Huile sur toile marouflée rectangulaire (ovale à l origine) Ht. : 77,5 ; L. : 60,8 cm Cadre doré à ornement de feuillages. Notre portrait, dont on connaît une autre version identifiée jusqu à présent comme «portrait d'un militaire inconnu par Nicolas de Largillière», peut être identifié comme le portrait inédit et rare d Anne-Jules de Noailles, duc de Noailles et maréchal de France du roi Louis XIV. Le rapprochement que l on peut faire avec un autre portrait du duc de Noailles, figuré plus âgé par Hyacinthe Rigaud en 1791 et conservé au musée national de Armées aux Invalides, ne laisse pas grand doute sur l identité de notre modèle. L attribution à Nicolas de Largillière et à son atelier est fondée sur la qualité du visage de notre modèle, dont on appréciera le rendu des carnations, du nez, de la bouche et des yeux, certains éléments du costume laissant entrevoir une intervention de l atelier de l artiste. Anne-Jules de Noailles ( ), comte d'ayen, puis duc de Noailles et pair de France, capitaine des Gardes du Corps du Roi et Maréchal de France (1693). Aide-Major des Gardes (1666), il se signale comme aide de camp du roi, et prend part à la conquête de la Franche-Comté pendant la guerre de Hollande en Présent au siège de Maastricht en 1673, il est nommé maréchal de camp en 1677, et parvient au grade de lieutenant général en juillet Il devient, à ce poste, l un des principaux généraux français de la fin du règne de Louis XIV. Servant en Flandre en 1685, il devint duc de Noailles et Pair de France en Il fut également chevalier de l'ordre du Saint-Esprit (1688) et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1693). En 1700, il accompagna Philippe V, petit-fils de Louis XIV, jusqu'à la frontière espagnole pour sa prise de pouvoir et son installation au trône d'espagne. Anne-Jules de Noailles épousa, le 13 août 1671, Marie-Françoise de Bournonville ( ), fille d'ambroise-françois, duc de Bournonville et de Lucrèce-Françoise de la Vieuville. Le couple eut dix-huit enfants. Le duc de Noailles décéda au château de Versailles, entouré des siens, de la duchesse de Bourgogne, et de la Cour, le 2 octobre Nicolas de Largillière ( ), peintre français, il exécuta aussi bien des natures mortes, que des tableaux historiques, des paysages ou des portraits, sa maîtrise technique lui permit de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans en faire un exercice froid. Ses portraits gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. Nombre des musées français conservent des œuvres de l artiste, dont le Louvre et les musées de Chantilly, Lille, Quimper, Versailles et du Metropolitan de New-York / A gauche : Hyacinthe Rigaud, Anne-Jules de Noailles, huile sur toile, 1791, musée national des Armées, Paris - au centre : notre portrait - à droite : Jean-Pierre Franque, Anne-Jules de Noailles, copie vers 1840, huile sur toile, musée national du château de Versailles (Inv. MV 7410). 2 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 3

5 2. Ecole française, circa 1670 Madame de Montespan Figurée en buste, le visage de trois quarts à gauche. Huile sur toile 64 x 53 cm (ovale) Cadre doré à motifs de feuilles de chêne Usures / Par sa ressemblance physique au niveau du visage, notre portrait peut être rapproché d un portrait de Madame de Montespan daté des années 1670 (voir illustration 1) qui est également proche d un portrait en miniature du même modèle conservé au musée du Prado (voir illustration). Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart ( ) elle épousa en 1663 Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan. Présentée à la cour de Versailles, elle devint la favorite du roi Louis XIV, dont elle eut sept enfants qui furent légitimés par le souverain, le cadet de ses fils, comte de Toulouse, fut l arrière-grand-père maternel du roi Louis-Philippe Ier. 4 Petitot Jean, le Vieux, Portrait présumé de Madame de Montespan, miniature anciennement identifiée comme portrait présumé de Madame de Maintenon, Inv , musée du Louvre. Pierre Mignard atelier de, Madame de Montespan, circa 1670 (Bowes Museum - Newgate, Barnard Castle, County Durham UK) 5 6 «Soumission du Sr Taillebosq, maître tailleur, rue de la pompe à Versailles pour un habit de grande livrée», 29 mai 1780, plume, encore, papier, soie rouge, lin crème, Paris, Archives nationales, O On distingue ici tous les éléments entrants dans la conception des galons de soie : deux galons à la livrée du roi, un agrément au motif de bilboquet, et un bordé. Archives nationales / Mathieu da Vinha 3. France, circa & fin du XIXe siècle Livrée au modèle de la petite livrée de la maison civile du roi Louis XVI ornée de galons rouges et blancs provenant d'une livrée d'époque (circa ) que l'on a remontés à l'identique sur un drap bleu foncé (fin du XIXe siècle). Drap de laine bleu foncé, parements serge rouge, galons en passementerie de soie rouge et de lin crème. Ht. : 106 cm Manque les boutons, usures. Marque : du costumier de l'opéra de Lyon Ce genre de livrée en drap bleu, remontée à l'identique des petites livrées de la maison civile du roi Louis XVI et ornée des galons rouges et blancs d'époque, est un témoignage rare, tant les livrées d'époque de la maison du roi ont presque toutes disparues. Les livrées de la maison civile du roi se divisaient en trois catégories auxquelles correspondaient trois groupes de galons de soie : les «grande», «moyenne» et «petite» livrées. Pour le justaucorps de petite livrée, «le galon est simple» ; il est doublé pour les deux autres : la moyenne s orne ainsi de «deux moyens galons de soye et d un agrément entre deux». La grande livrée, dont on connait deux exemplaires conservés dans les collections du château de Versailles et un conservé au musée Galliera, est «chamarrez de deux larges galons de soye et un agrément entre deux». L agrément est «chargé de triangles rouges contrepointés deux à deux, ce qui forme des espèces de bilboquets». Il n est pas aisé de différencier grande et moyenne livrée, dont aucune mention n apparaît hors du Garde-Meuble royal. On notera qu une grande livrée provenant des collections du comte de Paris ( ), d un modèle très proche mais non identifié, est passée en vente en (Etude Delorme & Nicolay, Succ. de Mgr Henri d Orléans, comte de Paris, 30 octobre 2000, lot. 198) 600 / Ireland James, 1791 Le château de Gaillon avant les destructions du début du XIXe siècle. Aquarelle Ht. : 21,1 cm ; L. : 28,8 cm Inscriptions : signé en bas à droite J. Ireland f. et Rochefoucault late Archbishop of Rouen s Palace at Gallion, Normandy. Oct Cadre doré à baguette moulurée. Intéressante vue du premier château de la Renaissance, construit en France, qui devint dès le XIIIe siècle la résidence d été des archevêques de Rouen. Le cardinal Dominique de la Rochefoucauld-Langeac ( ) fut le dernier archevêque de Rouen à résider à Gaillon. Pillé pendant le Révolution française, il fut racheté pour l Etat par l empereur Napoléon Ier, détruit aux trois-quarts ( ), le bâtiment devint une prison de 1816 à Occupé par l Armée dès 1902, le château de Gaillon fut vendu aux enchères en 1925 par l Etat qui le racheta en / Ireland James, 1791 Le château d Eu au temps du duc de Penthièvre. Aquarelle Ht. : 21 cm ; L. : 26 cm Inscriptions : signé en bas à droite J. Ireland f. et annoté Château du Duc de Penthievre proche de la Ville D EU en Normandie. Oct Cadre doré et mouluré. Très rare vue du château d Eu pendant la période révolutionnaire et avant les transformations ordonnées dans les années 1820 par Louis-Philippe d Orléans, duc d Orléans puis roi des Français, qui en fit sa résidence de prédilection. Louis-Jean-Marie de Bourbon ( ), duc de Penthièvre, prince français, petit-fils de Louis XIV et grand-père du roi Louis-Philippe Ier, il fit de fréquents séjours au château d Eu, notamment pendant la période révolutionnaire. Doté d une fortune qui fit de lui l un des princes les plus riches d Europe, très populaire sur ses domaines où il avait aboli nombre de privilèges, il accepta la cocarde tricolore et fut le seul membre de la dynastie de Bourbons à mourir dans son lit, en France, pendant la période révolutionnaire. Le duc de Penthièvre tenait le château d Eu du renoncement de Louis XVI à assumer en 1775 le rachat du comté d Eu conclu peu avant leur mort respective entre Louis XV et le fils cadet du duc du Maine, Louis-Charles de Bourbon comte d Eu, dont le duc de Penthièvre était l héritier. 800 / Jean Baptiste Joseph Le Tellier (1759, Paris - après 1812), attrib. à Louis-François de Bourbon, Prince de Conti ( ) Figuré en buste et en miniature portant la plaque de l'ordre du Saint-Esprit Gouache sur ivoire Ht. : 4,5 cm ; L. : 3,5 cm Conservée dans un cadre à trépied en bronze doré de style Louis XVI. Rare et très fine miniature représentant le gendre du Régent, filleul de Louis XV et de la princesse Palatine. Le prince de Conti fut une des plus importantes figures militaires, politiques et artistiques du XVIIIe siècle. L'iconographie est celle de la gravure d'antoine Romanet, exécutée d'après le portrait du prince par Jean-Baptiste Le Tellier, dont la Bibliothèque nationale de France conserve un exemplaire. Par sa rareté, sa qualité et son iconographie, notre miniature peut être attribuée à Jean-Baptiste Le Tellier. Jean Baptiste Joseph Le Tellier (1759 Paris - après 1812) fut un remarquable miniaturiste parisien de la fin du XVIIIème siècle. Nommé ""Peintre des Menus-Plaisirs"", il participa régulièrement au Salon, et était un proche ami de son confrère Augustin. Léo Schidlof indique que, malgré une qualité inégale dans sa production, il faisait preuve dans ses meilleures miniatures d'un talent de premier ordre. Le musée du Louvre conserve sept de ses oeuvres. Ill. 1 : Louis-François de Bourbon, Prince de Conti ( ), gravé par Antoine Romanet d'après Jean-Baptiste Le Tellier, Bibliothèque nationale de France / DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 5

6 Collections provenant de Mademoiselle de Bourbon et de ses héritiers demeurées jusqu à ce jour dans leur descendance et pour la première fois présentées à la vente. Adélaïde Charlotte Louise de Bourbon-Condé ( ) plus connue sous le nom d «Adèle de Bourbon», fille légitimée de Louis VI de Bourbon-Condé ( ), duc de Bourbon et prince de Condé, sœur du duc d Enghien. Elle fut reconnue officiellement par son père en 1798 et porta dès lors le titre de Mademoiselle de Bourbon. Proche de son grand-père, Louis V Joseph de Bourbon prince de Condé, elle épousa en 1803 à Londres, Patrice Gabriel de Bernard de Montessus, comte de Rully. Le couple n eut pas d enfant. Veuve en 1831, elle se remaria en 1833 avec Guy Eugène Victor, comte de Chaumont-Quitry, officier de cavalerie et ancien chambellan de l empereur Napoléon Ier. Elle décéda en 1874 à l âge de quatre-vingt-treize ans. Illustration : Vittore Pedretti ( ), portrait du père de Mademoiselle de Bourbon, Louis VI de Bourbon-Condé ( ), duc de Bourbon et prince de Condé, aquarelle, Chantilly, Musée Condé. 7. France, circa 1815 Epée de pair de France de Patrice Gabriel de Bernard de Montessus, comte de Rully. Fusée à plaquettes de nacre, avec une monture et des garnitures de plaquettes en laiton richement doré et ciselé à décor de profil d Athéna, de tête de lion et de fleurs de lys. Nœud de corps au monogramme L et clavier aux Armes royales de France. Lame de Coulaud Frères à dos cintré, pans creux, gravée au tiers de fleurs de lys, palmettes, feuillages et de l inscription «Cahier et Manceaux, Lafitte Dessinateur du Cabinet du Roi». Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton, chape gravée «Cahier et Manceaux à Paris». (Accident au fourreau) Acier, laiton doré L. : 92,5 cm Inscription : Cahier et Manceaux, Lafitte Dessinateur du Cabinet du Roi. Manufre royale du Klingenthal Coulaud Frères / Cahier et Manceaux à Paris sur le fourreau. - Patrice Gabriel de Bernard de Montessus ( ), comte de Rully. -son épouse et veuve, Adélaïde de Bourbon-Condé, comtesse de Rully puis comtesse et marquise de Chaumont-Quitry. - Ses héritiers puis par descendance. Patrice Gabriel de Bernard de Montessus ( ), chevalier, baron de Rully, premier comte de Rully (1818), admis aux honneurs de la Cour en 1785 au titre de comte de Rully, Pair de France en 1815, comte avec pairie héréditaire sur institution de majorat par lettres patentes du 18 février Lieutenant-général, il épousa en 1803 à Londres Adelaïde Charlotte Louise de Bourbon-Condé, Mademoiselle de Bourbon, fille légitimée du duc de Bourbon / Joseph Delpire, circa Jean Lepage, circa 1815 Fusil de chasse de la reine Marie-Antoinette Provenant de Mademoiselle de Bourbon, sœur du duc d Enghien. Fusil à silex, âme lisse et canon rond à pans coupés d époque Louis XVI, damasquiné d or au tonnerre, signé «Delpire à Paris» avec platine également signée et chien au col de cygne à corps ronds. Garniture en argent découpé, gravé et ciselé. Baguette en fanon à embout en corne. Crosse à joue du début du XIXe siècle en noyer sculpté d un animal fantastique avec coussinet d origine en cuir d époque Louis XVI, ce remontage en bois du fusil et le pontet furent exécutés par Jean Lepage vers Ce fusil de chasse de dame, conservé jusqu à ce jour par les héritiers de Mademoiselle de Bourbon, fille du duc de Bourbon et petite-fille du prince de Condé dont les appartements étaient situés dans l aile nord du château de Versailles, appartint selon la tradition familiale à la reine Marie-Antoinette dont on sait l intérêt pour la chasse, particulièrement dans les premières années de son mariage. Eu égard à l intérêt historique de sa provenance et par souci de conservation suite aux outrages du temps, ce fusil fut remonté en bois, vers 1815, à partir de la première volée par Jean Lepage célèbre arquebusier, comme l atteste la présence de son poinçon. Notre fusil, qui peut être rapproché du fusil de chasse offert par la reine Marie-Antoinette à sa mère, l impératrice Marie-Thérèse d Autriche (Musée de la Chasse, Paris), figura à Versailles dans deux expositions consacrées à la reine Marie-Antoinette en 1927 et Exposition «Marie-Antoinette et sa cour». Bibliothèque de Versailles, 1927, n 143. Exposition «Marie-Antoinette». Château de Versailles. 16 mai-2 novembre 1955, n 443 : Fusil de chasse de Marie-Antoinette [ ]. Fer, noyer L. : 115,4 cm Marque : DELPIRE A PARIS Poinçons : d essai et de maître (insc. 1806) pour Jean Lepage, arquebusier. - Adélaïde de Bourbon-Condé ( ), Mademoiselle de Bourbon, comtesse de Rully puis comtesse et marquise de Chaumont-Quitry. - Ses héritiers puis par descendance Joseph Delpire (actif fin XVIIIe-début XIXe s.), arquebusier, rue du Faubourg-Saint-Honoré sous Louis XVI et la Révolution française. Au début du XIXe siècle, Delpire est mentionné comme arquebusier du roi Louis XVIII (vers 1823), 3, carrefour de l Odéon, puis rue de l école de Médecine. Jean Lepage ( ), arquebusier français, il travailla pour le roi Louis XVI, l empereur Napoléon Ier et le roi Louis XVIII. Il inventa des systèmes de percussion à base de fulminate pour les armes à feu, en remplacement des mécanismes à silex, faisant de lui le père des armes à feu dites «modernes» / DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 7

7 Exceptionnel ensemble d objets, ayant appartenu à l empereur Napoléon I er, à Laetizia Bonaparte, sa mère, à la reine de Naples, Caroline Bonaparte, sa sœur, et provenant de la descendance de Joachim Murat, roi de Naples Liège, circa 1840 Pistolet de voyage à coffre et à percussion. Garniture en fer gravée de motifs végétaux et crosse en noyer. Poinçon : d épreuve de la ville de Liège (ELG dans un ovale) - Guy de Chaumont-Quitry ( ), comte puis marquis de Chaumont-Quitry. - son épouse et veuve, Adélaïde de Bourbon-Condé, marquise de Chaumont-Quitry. - Ses héritiers puis par descendance. 10. Liège, circa 1840 Pistolet de voyage à coffre et à percussion. Garniture en fer gravée de motifs végétaux et crosse en noyer. Poinçon : d épreuve de la ville de Liège (ELG dans un ovale) - Guy de Chaumont-Quitry ( ), comte puis marquis de Chaumont-Quitry. -son épouse et veuve, Adélaïde de Bourbon-Condé, marquise de Chaumont-Quitry. - Ses héritiers puis par descendance. 11. Liège, circa 1840 Pistolet à percussion, d Officier. Garniture en fer gravée de motifs végétaux. Crosse en noyer. Poinçon : d épreuve de la ville de Liège (ELG dans un ovale) - Guy de Chaumont-Quitry ( ), comte puis marquis de Chaumont-Quitry. - son épouse et veuve, Adélaïde de Bourbon-Condé, marquise de Chaumont-Quitry. - Ses héritiers puis par descendance. 12. Liège, circa 1840 Pistolet à percussion, d Officier. Garniture en fer gravée de motifs végétaux. Crosse en noyer. Poinçon : d épreuve de la ville de Liège (ELG dans un ovale) - Guy de Chaumont-Quitry ( ), comte puis marquis de Chaumont-Quitry. - son épouse et veuve, Adélaïde de Bourbon-Condé, marquise de Chaumont-Quitry. - Ses héritiers puis par descendance. 13. France, XIXe siècle Sabres d officiers supérieurs d infanterie - Modèle 1845 Monture en laiton doré, calotte à bordure de feuilles de laurier le long de la courte queue. Poignée en corne de buffle, noircie, rainurée avec fil de laiton torsadé. Arc de jointure arrondi, plateau ajouré orné de motifs végétaux et de rosaces, quillon enroulé. -L. : 85,5 cm (lame) Marques : Prével./ rue de Richelieu. 8 / Paris / Klingen / Coulaud et armoiries et devise de la famille de Chaumont-Quitry. -Modèle L. : 86 cm (lame) Marques : Chatellerault, août 1871, O. d Infrie Mle Fourreau en tôle d acier (Modèle 1855) avec deux bracelets de bélière qui disparaîtront en Modèle 1882 A trois branches secondaires. Monture en laiton nickelé. Calotte en cuillère, surmontée de trois disques de diamètre décroissant ; Longue queue de calotte. Poignée en corne de buffle noircie, sillonnée pour recevoir un filigrane de fin fil torsadé de laiton. Arc de jointure arrondi, percé d un oeillet à sa partie supérieure pour passer la dragonne. Trois branches taillées dans la même plaque de métal que l arc convergent vers son milieu. Plateau ovalaire terminé par un quillon recourbé et emboulé. Lame droite à deux tranchants. L. : 87 cm (lame) Marques : Kligenthal / Prével / rue de Richelieu. 8 / Paris Fourreaux avec un bracelet de bélière. On joint deux épées XIXe siècle, dont une portant l inscription gravée : FABca DE TOLEDO - Descendance de Guy de Chaumont-Quitry ( ), comte puis marquis de Chaumont-Quitry, et de sa première épouse, Stéphanie Tascher de la Pagerie. 14. France, XIXe siècle Trois sabres d officier de cavalerie de ligne, avec fourreaux Modèle 1822 Monture en bronze ciselé, calotte à courte queue, bordée d une frise de feuilles de laurier, arc de jointure à rosace et motif foliacé à sa partie supérieure, à deux (1) ou trois branches secondaires (2) ornées de palmes à leur base. -L. : 87 cm (lame), marques : Klingenthal / Coulaud, fourreau à deux bracelets de bélière. - L. : 86 cm (lame), marques : Prevel / 8 rue Richelieu Paris, fourreau à deux bracelets de bélière. - L. : 91,5 cm (lame), marques : Coulaud et Cie Klingenthal, fourreau à deux bracelets de bélière - Guy de Chaumont-Quitry ( ), comte puis marquis de Chaumont-Quitry. - son épouse et veuve, Adélaïde de Bourbon-Condé, marquise de Chaumont-Quitry. - Ses héritiers puis par descendance. 15. France, 1873 Sabre d officier d Etat-Major L. : 95,1 cm (lame) Marques : Mre d Armes de Chatt. - 8bre O. d Etat-Major - Mle Prével / 8 rue Richelieu / Paris, fourreau à deux bracelets de bélière. - Descendance de Guy de Chaumont-Quitry ( ), comte puis marquis de Chaumont-Quitry, et de sa première épouse, Stéphanie Tascher de la Pagerie. 16. Japon, XIXe siècle Sabre japonais de Samouraï - Katana Lame à pointe biseautée, tsuba à décor de montagne, tsuka en galuchat orné de menuki avec des oiseaux, fourreau (saya) en bois laqué L. : 75,3 cm (lame) - Descendance de Guy de Chaumont-Quitry ( ), comte puis marquis de Chaumont-Quitry, et de sa première épouse, Stéphanie Tascher de la Pagerie. 600 / DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL Elisabeth Vigée Le Brun, Caroline Bonaparte ( ), épouse de Joachim Murat grand-duc de Berg puis roi de Naples, et sa fille Laetizia, 1807, musée national du château de Versailles. Un extrait sera remis aux acquéreurs des lots mentionnés dans l'inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat,née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Arch. privées Princes Murat 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 9

8 18. France, début du XIXe siècle Pierre-André Montauban A. de Montcarel Boîte ornée du profil en miniature de Madame Mère de l empereur Napoléon Ier Boîte rectangulaire en écaille (bâte et dessous) doublée or, le couvercle orné d une plaque de verre octogonale à bordures en or et émail bleu sous laquelle on découvre, serti dans un entourage d or finement ciselé de feuillages et d une frise de rais de cœur, le profil gauche de Letizia Bonaparte couronnée de lauriers et d un rang de perles, peint en miniature dans un ovale, en grisaille sur fond bleu, à l imitation du camée antique. Ce portrait est signé : A. de Montcarel 17. Hoering, circa Lunette de spectacle téléscopique de Madame mère de l empereur Napoléon Ier ornée sur le pourtour de frises d ornements végétaux et de son chiffre «LB», émaillés bleu sur fond or et répétés deux fois. Or, émail et verre. Poids : 137 gr. Ht. : 7,6 cm, diam. 4,5 cm Poinçons : de garantie Etui vert avec étiquette : Hoering, Opticien, Palais Royal, N 63 côté de la rue de la Loi à Paris Donnée en 1941 par Eugénie Bonaparte, princesse de la Moskowa, à sa nièce par alliance, la princesse Alexandre Murat, comme ayant appartenu à Letizia Bonaparte, mère de l empereur Napoléon Ier (voir ill.) / Letizia Bonaparte ( ) - Lucien Bonaparte ( ), prince de Canino et Musignano - Charles Lucien Bonaparte ( ), prince de Canino et Musignano - Napoléon Charles Bonaparte ( ), prince de Canino et Musignano - Eugénie Bonaparte ( ), princesse de la Moskowa - sa nièce par alliance : la princesse Alexandre Murat ( ) L.A.S. d Eugénie Bonaparte, princesse de la Moskowa (dépôt Archives nationales de France): «Paris le 13 Déc Je suis heureuse que la tabatière en écaille montée sur or enrichie d une miniature de Madame Mère couronnée, représentée de profil, et qui vient d Elle, ainsi que la lorgnette en or décorée d émail bleu qui lui a appartenu, soient entre les mains de la Princesse Alexandre Murat parce que je suis sûre qu elle les conservera pieusement. Bonaparte la Moskova» Maria Letizia Bonaparte ( ), née Maria-Letizia Ramolino, est la mère de Napoléon I er, empereur des Français ( ), elle est également connue sous le titre de «Madame Mère». Eugénie Laetitia Bonaparte ( ), princesse française, était la fille cadette du prince Napoléon Bonaparte de Canino. Par son père la princesse Eugénie Bonaparte était l arrière-petite-fille de Joseph et Lucien Bonaparte, tous deux frères de l empereur Napoléon Ier. En 1898, elle épousa Napoléon Ney ( ), prince de la Moskowa. Le couple se sépara en 1903 sans avoir eu d enfant. Donnée par Eugénie Bonaparte, princesse de la Moskowa, à la princesse Alexandre Murat en 1941 comme ayant appartenu à Letizia Bonaparte, mère de l empereur Napoléon Ier (voir ill.) Emouvante et rare, cette boîte est caractéristique des réalisations de Pierre-Antoine Montauban, bijoutier garnisseur, spécialisé dans le montage de portraits en miniature dans des boîtes à l image de celle que nous présentons aujourd hui. Mr de Montcarel était un peintre spécialiste des portraits en miniature et camée, après la chute de Napoléon Ier, il partit aux Etats-Unis et travailla à Richmond en Or, émail et écaille de tortue. Poids : 136 g. Ht. : 2,5 cm ; L. : 8,2 cm ; Prof. : 5,2 cm Poinçons : de garantie et de maître : P.A.M. avec un palmier pour Pierre-André Montauban, 30 quai des orfèvres à Paris / Letizia Bonaparte ( ) - Lucien Bonaparte ( ), prince de Canino et Musignano - Charles Lucien Bonaparte ( ), prince de Canino et Musignano - Napoléon Charles Bonaparte ( ), prince de Canino et Musignano - Eugénie Bonaparte ( ), princesse de la Moskowa - sa nièce par alliance : la princesse Alexandre Murat ( ) L.A.S. d Eugénie Bonaparte, princesse de la Moskowa (dépôt Archives nationales de France) : «Paris le 13 Déc Je suis heureuse que la tabatière en écaille montée sur or enrichie d une miniature de Madame Mère couronnée, représentée de profil, et qui vient d Elle, ainsi que la lorgnette en or décorée d émail bleu qui lui a appartenu, soient entre les mains de la Princesse Alexandre Murat parce que je suis sûre qu elle les conservera pieusement. Bonaparte la Moskova» Maria Letizia Bonaparte ( ), née Maria-Letizia Ramolino, est la mère de Napoléon I er, empereur des Français ( ), elle est également connue sous le titre de «Madame Mère». Eugénie Laetitia Bonaparte ( ), princesse française, elle était la fille cadette du prince Napoléon Bonaparte de Canino. Par son père la princesse Eugénie Bonaparte était l arrière-petite-fille de Joseph et Lucien Bonaparte, tous deux frères de l empereur Napoléon Ier. En 1898, elle épousa Napoléon Ney ( ), prince de la Moskowa. Le couple se sépara en 1903 sans avoir eu d enfant. Expert : Xavier DUFESTEL 10 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 11

9 19. France, Madame Royale, duchesse d Angoulême, née Marie-Thérèse de France ( ), fille du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette, nièce du roi Louis XVIII. Tabatière de l empereur Napoléon Ier ornée d une vue du château de Fontainebleau, exécutée par Madame Royale duchesse d Angoulême, et d un plan du même domaine daté Utilisée jusqu à sa mort par Napoléon Ier, cette tabatière fut prise par l empereur des Français, le 20 mars 1815 pendant les Cent-Jours, sur la table du bureau du roi Louis XVIII au palais des Tuileries, à Paris. Citée dans le testament de l empereur Napoléon Ier (voir ill. A), décrite par son valet de chambre et exécuteur testamentaire Louis Joseph Marchand, léguée par le souverain au roi de Rome, son fils, puis remise après le décès de ce dernier à Caroline Murat, reine de Naples et sœur de l empereur. Cette boîte est demeurée jusqu à ce jour dans la descendance de Caroline Murat. Non localisée depuis presque deux cents ans, cette tabatière historique, ornée d un rare dessin de la duchesse d Angoulême fille de Louis XVI, est emblématique de la prédilection de Napoléon Ier pour le château de Fontainebleau et se révèle être le témoignage rare et exceptionnel d une des pages les plus incontournables de l Histoire de France, les Cent-Jours du retour à Paris de l empereur des Français. Décrite comme suit : «209 - Tabatière ronde en écaille, ornée d un dessin de la Duchesse d Angoulême représentant un départ de chasse de Fontainebleau. Au verso : Plan de la forêt de Fontainebleau. Diamètre : 0,095 [m]. Cette tabatière fut trouvée par l empereur Napoléon Ier aux Tuileries, sur la table de Louis XVIII, quand il revient de l Ile d Elbe, il s en servit jusqu à sa mort. Légué par le testament de la reine Caroline.» dans l Inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin (voir ill. B) Ecaille, or, encre brune, lavis, aquarelle sur papier, rehauts de gouache. Ht. : 2,3 cm ; Diam. : 9,2 cm Timbre à sec sur papier rouge façon cire aux armoiries des princes Murat entourées de la mention COLLECTION MURAT, étiquette numéro 209 (Inventaire collection Murat) et étiquette 280 (Dépôt Princes Murat - hôtel des Invalides ). -Prise le 20 mars 1815 par l empereur Napoléon Ier sur le bureau du roi Louis XVIII au Palais des Tuileries pendant les Cents-Jours. -léguée par l empereur Napoléon Ier à son fils, le roi de Rome. -remise après la mort du roi de Rome (+1832) à Caroline Murat. -prince Lucien Murat ( ) -prince Joachim Murat ( ) -prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly) -puis par descendance / France, Madame Royale, duchesse d Angoulême, née Marie-Thérèse de France ( ), daughter of King Louis XVI and Queen Marie-Antoinette, niece of King Louis XVIII. The Emperor Napoleon s Snuff-Box Decorated with a view of the Château de Fontainebleau executed by Madame Royale duchesse d Angoulême, and a map of the same domain dated Used by Napoleon I until his death, the Emperor of the French took this snuff-box from King Louis XVIII s desk at the Tuileries Palace in Paris on March 20, 1815 during the socalled Hundred Days. Listed in his last will and testament (see fig. A), described by his valet de chambre and executer of his will Louis Joseph Marchand, Napoleon I bequeathed it to his son, the King of Rome, after whose death it was passed on to Caroline Murat, Queen of Naples and sister of the Emperor. The snuff-box has remained in the Murat family until the present day. The whereabouts of this historically significant snuff-box was unknown for almost two hundred years. Decorated with a rare drawing by the duchesse d Angoulême, daughter of Louis XVI, it exemplifies Napoleon s predilection for the Château de Fontainebleau and proves to be a rare and exceptional testimony of one of the major chapters in French history, the Hundred Days, which followed the return to Paris of the Emperor of the French. Described as follows: 209 Round tortoise-shell snuff-box, decorated with a drawing by the Duchesse d Angoulême depicting a departure for the hunt at Fontainebleau. On the reverse: Map of the Fontainebleau Forest. Diameter: 0,095 [m]. This snuff-box was found by the Emperor Napoleon I at the Tuileries, on Louis XVIII s table, upon his return from the Island of Elba, he used it until his death. Bequeathed under the terms of Queen Caroline s last will and testament. In the Inventory of family objects from Queen Caroline s last will and testament [ ] and attached to Princess Joachim Murat s, née Cécile Ney d Elchingen ( ), last will and testament dated June 21, 1933 (see fig. B). Tortoise shell, gold, brown ink, wash and watercolor. on paper. H: 2.3 cm (7/8 in); Diam: 9.2 cm (3 5/8 in) Wax-like dry seal stamp on red paper, with Murat family coatof-arms surrounded by the reference COLLECTION MURAT, tag number 209 (Murat Collection inventory) and tag 280 (Repository: Dépôt Princes Murat - Hôtel des Invalides ). Provenance: - seized 20 March 1815 by Emperor Napoleon I from King Louis XVIII s desk at the Tuileries Palace during the Hundred Days. - bequeathed by Napoleon I to his son, the King of Rome. - given to Caroline Murat after the death of the King of Rome (d. 1832). - Prince Lucien Murat ( ) - Prince Joachim Murat ( ) - Prince Joachim Murat ( ) and his spouse Cécile Ney d Elchingen (at the Château de Chambly) - then by descent / DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 13

10 Dans l état (A) III, joint au testament dicté et signé par Napoléon Ier à Longwood sur l ile de Sainte Hélène, le 15 avril 1821, l empereur désigne parmi les objets légués à son fils, le roi de Rome : «[ ] 4 boîtes trouvées sur la table de louis XVIII, aux Tuileries le 20 mars [ ]» que son valet de chambre et exécuteur testamentaire, Louis Joseph Marchand, décrit comme suit dans l état du mobilier dressé 16 avril 1821 : «Boîtes de Sa Majesté [ ] Cassette n 2 [ ] Une boîte ronde en écaille, une chasse à Fontainebleau. [ ] Cinq boîtes se trouvaient dans le tiroir de la table de Louis XVIII. L'une, en malachite doublée en or, avait à l'intérieur le portrait de Madame de Savoie, femme de ce prince ; l'autre, en écaille, offrait la vue d'une chasse à Fontainebleau [ ] L'Empereur me remit ces tabatières en me disant d'en prendre soin. Elles sont allées à Sainte-Hélène, et depuis, remises à la Famille impériale après la mort du Roi de Rome.»* En 1835, trois ans après le décès du roi de Rome, la plupart des objets légués par l'empereur à son fils furent confiés au général Arrighi de Casanova, duc de Padoue, mandataire de Madame Mère et des frères et sœurs de l empereur Napoléon Ier. C est ainsi que la boîte, que nous présentons, fut remise à Caroline Murat et demeura dans sa descendance jusqu à aujourd hui. *MASSON F., Napoléon chez lui, Ed. E. Dentu, 1894, pp Bibliographie : MARCHAND, L. J., Mémoires, Tome I, L île d Elbe. Les Cents-Jours, publié par Jean Bourguignon, 1952 ; Tome II, Sainte-Hélène, publié par Jean Bourguignon et le Commandant Henry Lachouque, 1952, pp , 369. MASSON F., Napoléon chez lui, Ed. E. Dentu, 1894, pp Sources d archives : Arch. Nat. de France - armoire de fer - AE/I/13/21/a : Testament de l empereur Napoléon Ier, 15 avril 1821, Etat (A) III. Arch. du Musée national des Armées, à Paris. Arch. Privées : descendance de Caroline Murat. In the inventory (A) III, attached to the last will and testament dictated and signed by Napoleon I at Longwood on the island of Saint Helena on April 15, 1821, the Emperor designated among the objects left to his son, the King of Rome: [ ] 4 boxes found on Louis XVIII s table at the Tuileries on March 20, [ ], which his valet de chambre and executer of his will, Louis Joseph Marchand, described as follows in the inventory of furnishings drawn up on April 16, 1821: His Majesty s boxes [ ] Cassette no. 2 [ ] A round box in tortoiseshell, Hunt at Fontainebleau [ ]. Five boxes were found in Louis XVIII s desk drawer. One of them, in malachite lined in gold, had a portrait of Madame de Savoie, spouse of this Prince, on the interior; the other, in tortoise shell, depicted a hunting scene at Fontainebleau [ ] The Emperor gave me these snuff-boxes and asked me to look after them. They were taken to Saint Helena, and have since been given to the Imperial Family after the death of the King of Rome. * In 1835, three years after the death of the King of Rome, most of the objects bequeathed by the Emperor to his son were entrusted to the general Arrighi de Casanova, Duke of Padova, representative of Madame Mère and Napoleon s brothers and sisters. It is in this manner that the box presented here was given to Caroline Murat and has remained in her family ever since. *MASSON F., Napoléon chez lui, Ed. E. Dentu, 1894, pp Bibliography: MARCHAND, L. J., Mémoires, Vol I, L île d Elbe. Les Cents-Jours, published by Jean Bourguignon, 1952; Vol II, Sainte-Hélène, published by Jean Bourguignon and Commandant Henry Lachouque, 1952, pp , 369. MASSON F., Napoléon chez lui, Ed. E. Dentu, 1894, pp Archival sources: Arch. Nat. de France - Armoire de fer - AE/I/13/21/a: Testament de l empereur Napoléon Ier, 15 avril 1821, Etat (A) III. Arch. of the Musée national des Armées, Paris. Private Archives: descendants of Caroline Murat. Louis XVIII dans son cabinet de travail au palais des Tuileries, 1823, huile sur toile par François Gérard, musée national du château de Versailles. François Gérard, Louis XVIII in his Study at the Tuileries Palace, 1823, oil on canvas, Musée National du Château de Versailles. L'empereur Napoléon Ier dans son cabinet de travail au palais des Tuileries, 1812, huile sur toile par Jacques-Louis David, Nal Gall. of Art, Washington D.C Jacques-Louis David, The Emperor Napoleon in his Study at the Tuileries, 1812, oil on canvas, National Gallery of Art, Washington D.C. Ill. A : Testament de l empereur Napoléon Ier, 15 avril 1821, Etat (A) III. Arch. Nat. de France - armoire de fer - AE/I/13/21/a. Fig. A: The Emperor Napoleon s Last Will and Testament, April 15, Etat (A) III. Arch. Nat. de France - Armoire de fer - AE/I/13/21/a. Ill. B : Inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Arch. privées Princes Murat Fig. B: Inventory of family objects from Queen Caroline s last will and testament [ ] and attached to Princess Joachim Murat s, née Cécile Ney d Elchingen ( ), last will and testament dated June 21, Private Archives: Princes Murat 14 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 15

11 20. Naples, circa 1810 Camée représentant Joachim Murat, roi de Naples. Profil droit en camée d agate à deux couches, décrit comme suit : «22 - Médaillon ovale en or contenant un camée représentant Joachim Murat, cerclé d émail bleu autour du médaillon.» dans l Inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Agate, or, émail Ht. : 4 cm ; L. : 3 cm Poinçons : de garantie sur le cerclage et la bélière. Ce camée présente la particularité de figurer Joachim Murat sans favori sur les joues / Caroline Murat ( ) - prince Lucien Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly) - puis par descendance (Figurait dans le dépôt des Princes Murat - hôtel des Invalides sous le n 333) Joachim Murat ( ), maréchal de l empereur Napoléon Ier en 1804, grand-duc de Berg et de Clèves de 1806 à 1808, prince français et roi de Naples de 1808 à Il épousa en 1800 la sœur de Napoléon Ier, Caroline Bonaparte, et fonda avec elle la dynastie des princes Murat. Le couple eut quatre enfants. Détenu au Pizzo (Calabre) en 1815 par le roi Ferdinand IV de Sicile, il fut exécuté. 16 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL 21. Naples, circa 1810 Bague ornée d un camée représentant Caroline Murat, en buste et de profil gauche. Décrit comme suit : «97 - Bague en or avec camée ovale blanc sur fond verdâtre» dans l Inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Or, ivoire (à vue) Poids : 5 g. Ht. : 2,5 cm ; L. : 1,9 cm / Caroline Murat ( ) - prince Lucien Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly) - puis par descendance (Figurait dans le dépôt des Princes Murat - hôtel des Invalides sous le n 316) Caroline Murat ( ), sœur de l empereur Napoléon ier, en 1800 elle épousa Joachim Murat ( ), maréchal de l empereur (1804), grand-duc de Berg et de Clèves de 1806 à 1808, prince français et roi de Naples de 1808 à Le couple a eu quatre enfants et fonda la dynastie des princes Murat. 22. Naples, circa 1810 Broche ornée d un camée en agate à quatre couches, cerclé d or, représentant, en buste et de profil droit, Joachim Murat, roi de Naples, portant une chlamyde retenue par une fibule, son jeune fils ainé, Achille Murat, et son épouse, Caroline Bonaparte, coiffée d un diadème sommé d un rang de perles. Décrit comme suit : «25 - Camée ovale serti d or et formant broche, représentant le Roi Joachim, la Reine Caroline et le Prince Achille.» dans l Inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Poids : 14 g. Ht. 4,1 cm ; L. : 3 cm Marques : étiquette rouge et or portant le n 25 (inventaire Murat) Ecrin d origine en maroquin rouge doré au petit fer d une frise de grecques et de filets or, avec inscrit en lettres d or : GIOCCHINO MURAT / CAROLINA BUONAPARTE / ACHILLE MURAT Rare camée du couple royal avec leur fils aîné Achille qui représentait alors l espoir de cette dynastie naissante, celle de Joachim et Caroline Murat sur le trône de Naples / Caroline Murat ( ) - prince Lucien Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly, salon du billard) - puis par descendance (Figurait dans le dépôt des Princes Murat - hôtel des Invalides sous le n 303) Achille Murat ( ), fils aîné du roi Joachim et de Caroline Murat, il épousa en 1826, à Tallahassee (Floride), Catherine Willis Gray ( ), arrière-petite-nièce du président américain George Washington ( ). Le couple n eut pas d enfant et les titres du prince Achille sont transmis à son frère cadet, Lucien Murat ( ). 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 17

12 23. Jean-George Rémond & Co (orfèvre) Garelli Giovanni attr. À (camée) Circa 1810 Boîte de Joachim Murat, roi de Naples, offerte par le souverain entre 1810 et 1815 au Général Millet de Villeneuve, accompagnée d une lettre de provenance signée par la princesse Lucien Murat et datée de Rectangulaire, la bâte et le dessous à fond guilloché bordés de motifs néoclassiques en émail bleu foncé sur fond or, le couvercle est orné des cheveux tressés de Joachim Murat, roi de Naples, sous une plaque de verre sur laquelle, comme décrit dans la lettre de la princesse Lucien Murat en 1856 (voir ill. A), est collé au centre un camée italien en agate à deux couches du Premier Empire, d une grande finesse d exécution, représentant Joachim Murat de profil gauche dans une monture en or sur laquelle le général Millet de Villeneuve fit graver en mémoire de la funeste fin du roi Joachim, exécuté au Pizzo (Calabre), suite au décret du roi Ferdinand IV de Sicile, après un semblant de procès : «Ils n avaient pu le vaincre - ils l ont assassiné.» De très belle qualité, le présent camée du roi Joachim Murat est à rapprocher d un camée de Giovanni Garelli ( ), représentant la reine Caroline Murat, ornant le centre du couvercle d une boîte (voir ill. B) conservée au Victoria and Albert Museum (In. M ), offerte par l empereur Napoléon Ier à sa sœur Caroline Murat. On y retrouve le même traitement très fouillé des cheveux. Notre boîte est décrite comme suit : «24 - Boîte en or ciselé ornée d un camée représentant le Roi Joachim Murat. Le dessus est formé de cheveux tressés du Roi Joachim [ ]» dans l Inventaire des objets de famille associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Certes la couleur des cheveux de Joachim Murat a passé à la lumière, mais au regard de ces derniers et de la phrase gravée autour du camée, dont on ne peut qu admirer la finesse d exécution, cette boîte du roi Joachim est un témoignage rare et émouvant de la mort tragique du souverain mais également de l excellence du goût de Joachim Murat pour l art du camée dans lequel il fit réaliser nombre de ses portraits auprès des plus grands artistes du royaume de Naples, à l image de celui que nous admirons aujourd hui. L.A.S. de la princesse Lucien Murat, née Caroline Georgina Fraser ( ) : «Cette boîte a été donnée par le Roi de Naples au général Millet de Villeneuve. Au pourtour du camée le général a fait graver une petite légende qui résume l histoire du héros. Le général a laissé ce bijou en souvenir à une brave dame qui lui a fermé les yeux, après lui avoir prodigué les soins que réclamaient ses blessures et sa vieillesse. Cette dame, étant aujourd hui dans une position très précaire, se trouve dans la dure nécessité de réaliser la valeur de cette boîte qu elle avait pu jusque-là conserver religieusement. Sa première pensée a été de l offrir à la famille du roi de Naples. 5. J.56» Signée des initiales : L.G.M. - Donnée par Joachim Murat, roi de Naples, au général Millet de Villeneuve - donnée par le général Millet de Villeneuve à un proche. - vendue par ce proche en 1856 au prince Lucien Murat ( ) et à son épouse née Caroline Georgina Fraser. - prince Joachim Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly) - puis par descendance Armand Louis Amélie Millet de Villeneuve ( ), général français du Premier Empire. Il fut officier de la Légion d'honneur, grand dignitaire de l'ordre des Deux- Siciles et chevalier de Saint-Louis. Nommé premier aide-de-camp du général Reynier à son retour en France, et membre de la Légion d'honneur le 14 juin 1804, il servit dans le royaume de Naples et dans les États vénitiens pendant la campagne de Il s'y fait remarquer par un brillant fait d'armes contre le corps du prince de Rohan. Envoyé en Calabre en 1806, deux ans plus tard, il participa au siège et à la prise de Reggio et en 1809 il marche contre l'armée anglaise débarquée à Ischio. En 1810, il entra au service du roi de Naples, Joachim Murat, dont il devint aide-de-camp. Millet de Villeneuve obtint le grade de maréchal de camp le 31 octobre 1810, après l'expédition de Sicile, puis celui de lieutenant-général capitaine des gardes et de commandant de l'infanterie le 28 février En 1814 et 1815, il suivit les mouvements de l'armée napolitaine en Italie, combattant contre les Français d Eugène de Beauharnais en Fait prisonnier par les Autrichiens en 1815, il rentra de Hongrie et passa au service de la France comme maréchal de camp le 18 septembre 1816, il obtint le grade de lieutenant-général honoraire le 16 février 1825, après avoir été compris dans la grande catégorie des retraites de l'année précédente. Le général Millet de Villeneuve fut placé, en 1831, avec son grade effectif, dans le cadre de réserve, puis rentre dans la retraite en 1835, et se retire à Versailles. Caroline Georgina Fraser ( ), elle épousa le 18 août 1831, à Trewton (New Jersey), le prince Lucien Murat ( ), second fils de Joachim Murat et de Caroline Bonaparte. Le couple eut cinq enfants. Plusieurs boîtes de Jean Georges Rémond sont conservées dans des musées, dont le Victoria and Albert de Londres. Agate, or et émail. Poids : 114 g. Ht.: 1,9 cm ; L. : 7,9 cm ; P. : 4,9 cm Camée : Ht. : 2,9 cm Poinçons : de maître, 3e titre et garantie française pour le département du Léman Inscription : Ils n avaient pu le vaincre - ils l ont assassiné Marques : étiquette en métal portant le n 218 (Dépôt des princes Murat - hôtel des Invalides ) Le camée qui orne cette boîte historique est à rapprocher, par sa qualité d exécution, du célèbre portrait de Joachim Murat exécuté par Giovanni Antonio Santarelli et conservé à la Bibliothèque nationale de France. Sur le nôtre, on appréciera particulièrement fouillé de la chevelure du roi de Naples / Ill. A : L.A.S. de la princesse Lucien Murat, née Caroline Georgina Fraser ( ), datée de 1856 et retraçant la provenance historique de notre boîte. Ill. B : Ricart L.F.A. & Garelli G., boîte ornée d un portrait en camée de la reine Caroline Murat, offert par Napoléon Ier à sa sœur Caroline Murat, circa 1809, Victoria & Albert Museum, Inv. M DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19

13 26. France, circa 1875 Deux pipes du prince Lucien Murat 24. Naples, circa 1810 Exceptionnel sceau de Caroline Murat, reine de Naples Orné de ses armoiries après 1808 : d'or au cheval contourné et effaré de sable (de Naples ancien), d'or, à une triquêtre issante d'une tête de Mercure de carnation (Île de Sicile) ; sur-le-tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon) et celui de Napoléon, d azur à l aigle impériale d or, empiétant un foudre du même. Décrit comme suit : «100 - Cachet ayant appartenu à la reine Caroline. Cachet formé d une agate sertie dans un double cercle en or, ajouré supportant quatre palmes qui soutiennent une boule d agate» dans l Inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Or, agate Ht. : 4 cm ; L. : 3 cm ; larg. : 2,4 cm Marques : étiquette rouge et or portant le n 100 (inventaire Murat) / Caroline Murat ( ) - prince Lucien Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly) - puis par descendance Caroline Murat ( ), sœur de l empereur Napoléon Ier, en 1800 elle épousa Joachim Murat ( ), maréchal de l empereur (1804), grand-duc de Berg et de Clèves de 1806 à 1808, prince français et roi de Naples de 1808 à Le couple a eu quatre enfants et fonda la dynastie des princes Murat. 25. Nitot et fils attr. à, circa 1810 Rare montre de présent au monogramme de Caroline Murat, reine de Naples et sœur de l empereur Napoléon Ier. Monogramme «C» couronné en perles, entouré de lauriers sur fond émaillé vert, intérieur de la couronne émaillé rouge ; au revers, sous un verre cerclé d or et de perles, on découvre un cadran émaillé à chiffre arabes avec mouvement à coq signé Le Roy. Décrite comme suit : «101 Montre en émail vert rehaussée de perles avec le chiffre et la couronne impériale (signée Le Roy à Paris) avec petit chaîne de 0,10 centimètres avec clef.» dans l Inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Or, émail vert, perles. Diam. : 3,3 cm Poinçon : de garantie Bélière avec sa petite chaine et sa clé en or. Petits accidents Ce modèle de montres, de Nitot et fils, eut les faveurs de l empereur Napoléon Ier et de l impératrice Marie-Louise. Le 4 septembre 1811 : «Vingt-six petites montres de col divers, en or émaillé, avec entourages, chiffres, emblèmes superbes et accompagnées de leurs chaînes et clefs [ ]»* furent commandées au célèbre joaillier par l empereur. *MAZE-SENCIER A. Les fournisseurs de Napoléon Ier et de deux Impératrices, Paris / Caroline Murat ( ) - prince Lucien Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly) - puis par descendance (Figurait dans le dépôt des Princes Murat - hôtel des Invalides sous le n 308) Marie-Étienne Nitot ( ), joaillier parisien, installé à Paris en 1780 après avoir fait son apprentissage chez Auber, à l'époque joaillier de la reine Marie-Antoinette. Sa clientèle aristocratique lui fut fidèle jusqu'à la révolution française de C'est ensuite que la bijouterie Nitot prit réellement son envol lorsqu'elle devint en 1802 le joaillier attitré de l empereur Napoléon Ier. Avec l'aide de son fils François-Regnault ( ), Nitot créa les bijoux qui offrirent à l'empire Français, son faste et son pouvoir. Les bijoux du mariage de Napoléon avec Joséphine de Beauharnais puis avec Marie Louise de Habsbourg-Lorraine furent créés par Nitot. Il dessina et sertit la couronne du sacre de Napoléon Ier, le manche de son épée ainsi que bon nombre d'autres parures pour la cour impériale. François-Regnault Nitot reprit la joaillerie de son père à sa mort en 1809 et continua son activité jusqu'à la chute de l'empire en L'exil de Napoléon motiva Nitot, fervent royaliste, à se retirer de la bijouterie au profil de son chef d'atelier, Jean Baptiste Fossin ( ). 20 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL Décrites comme suit : «144 - Deux pipes du prince Lucien Murat» dans l Inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Pipe en écume de mer sculptée et culottée avec une panse renflée et côtelée, à la manière des pipes romaines des IIIe-Ve siècles, le fourneau est fermé par un couvercle en argent à motif de couronne princière. (petit manque au sommet de la couronne) Ht. fourneau : 10,1 cm Etiquette rouge et or portant le n 88 (inventaire Murat) - Pipe en écume de mer sculptée et culottée en forme de tête de l empereur Napoléon Ier. Tuyau courbe en ambre (accidents) Ht. fourneau : 7,5 cm Dans son écrin. - prince Lucien Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly) - puis par descendance (Figurait dans le dépôt des Princes Murat - hôtel des Invalides sous le n 205) Lucien Murat ( ), prince français, il fut le second fils de Joachim Murat et de Caroline Bonaparte. il épousa le 18 août 1831 à Trewton (New Jersey) Caroline Georgina Fraser ( ). Le couple eut cinq enfants. 27. Angleterre, circa 1835 Porte-mine de Caroline Murat, sœur de l empereur Napoléon Ier. Décrite comme suit : «253 - crayon porte-mine en or [ ], pierres précieuses et serpent enroulé.» dans l Inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Or, opale (manques de deux petites opales) Poids : 31 g. L. : 10,3 cm Marques : étiquette rouge et or portant le n 253 (inventaire Murat) 600 / Caroline Murat ( ) - prince Lucien Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly) - puis par descendance 28. Bavière, circa 1810 Clé de chambellan du roi de Bavière provenant de Jérôme Bonaparte roi de Westphalie. Aux armoiries du royaume de Bavière avec écu écartelé en 1 de sable, au lion d'or, armé et lampassé et couronné de gueules (qui est du comté palatin du Rhin), en 2 émanché de gueules et d'argent de trois pièces (qui est de Franconie) en 3 bandé d'argent et de gueules au pal d'or brochant sur le tout (qui est de Burgovie), en 4 d'argent au lion d'azur armé lampassé et couronné d'or (qui est de Veldenz) et sur le tout fuselé en bande d'azur et d'argent (qui est de Bavière). Décrite comme suit : «Jérôme Napoléon Clé de chambellan du roi de Bavière, bronze doré, les Armes du Roi de Bavière, dans l anneau de la clé, sur les deux faces.» dans l Inventaire des objets de famille associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Bronze doré Poids : 37 g. L. : 16,5 cm Marques : Weishaupt, 13 - Jérôme Bonaparte ( ), roi de Westphalie - prince Lucien Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly) - puis par descendance (Figurait dans le dépôt des Princes Murat - hôtel des Invalides sous le n 292) France, Jeux de cartes de l empereur Napoléon III pendant sa captivité en Allemagne. Décrit comme suit : « Deux jeux de cartes dont l Empereur Napoléon III se servait pour faire des patiences, pendant sa captivité en Allemagne à Wilhelms-Hoehe (sept mars 1871).» dans l Inventaire des objets de famille provenant du testament de la reine Caroline [ et associés au testament de la princesse Joachim Murat, née Cécile Ney d Elchingen ( ) daté du 21 juin Papier 104 cartes Ht. : 3,3 cm ; L. : 2,2 cm Marques : Timbre sec sur papier rouge, façon cire, au monogramme «M» sous couronne entouré de la mention COL- LECTION MURAT et deux étiquettes rouge et or portant les n 224 et 225 (inventaire Murat) Emouvant souvenir de la captivité que subit, Napoléon III, dernier empereur des Français, en Allemagne, de septembre 1870 à mars 1871, après la chute du Second Empire en France empereur Napoléon III ( ) - prince Lucien Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) - prince Joachim Murat ( ) et son épouse Cécile Ney d Elchingen (au château de Chambly) - puis par descendance (Figurait dans le dépôt des Princes Murat - hôtel des Invalides sous le n 307) Louis-Napoléon Bonaparte ( ), neveu de Napoléon Ier et petit-fils de l impératrice Joséphine, il fut le premier président de la République française ( ), élu au suffrage universel masculin, puis empereur des Français ( ) sous le nom de Napoléon III. 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 21

14 Philibert d Amiens de Ranchicourt ( ) Collection de dessins du comte Philibert d Amiens de Ranchicourt provenant de son atelier et conservés dans sa descendance. Artiste autodidacte, peintre de genre et de scènes animées, de figures et de paysages, aquarelliste, dessinateur, à bien des égards ses académies masculines rappellent celles de Pierre-Paul Prud hon. Médaille d argent (1820) et mention honorable (1822) au salon des beaux-arts - exposition de Lille, médaille d argent (1823) au salon des beaux-arts - exposition de Douai pour une médaille en bronze à l effigie de Louis XVIII. Philibert de Ranchicourt épousa en 1813 Adélaïde-Clémence Ariono de Fontenelle ( ), le couple eut pour fils Philibert Oscar de Ranchicourt ( ) dont le portrait par Théodore Chassériau est conservé au Metropolitan Museum of Art de New York. Le Fogg Art Museum de l université Harvard à Cambridge (USA) conserve une étude du Gladiateur Borghèse par Philibert de Ranchicourt (Inv ) qui est à rapprocher de trois études de l artiste, traitant du même sujet, que nous présentons aujourd hui. 30. Philibert d Amiens de Ranchicourt, début du XIXe siècle Académie d homme représenté debout, de face, le corps appuyé sur la jambe droite, la gauche légèrement croisée, le bras gauche avec le coude appuyé sur un piédestal et le bras droite avec la main posé sur sa chevelure. Pierre noire et estompe et rehauts de craie blanche sur papier préparé chamois. Ht.: 58,5 cm ; larg.: 45 cm Cadre en bois naturel à baguettes plates Philibert de Ranchicourt ( ), puis par descendance. 31. Philibert d Amiens de Ranchicourt, début du XIXe siècle Académie d homme représenté debout, de face, la jambe droite avancée, le bras droit tendu à droite, la tête penchée vers la bras gauche levé au-dessus de la tête. Pierre noire et estompe avec rehauts de craie blanche sur papier préparé chamois. Ht.: 58,7 cm ; larg.: 44,4 cm Cadre en bois naturel à baguettes plates Philibert de Ranchicourt ( ), puis par descendance. 32. Philibert d Amiens de Ranchicourt, début du XIXe siècle Académie d homme représenté debout, de face, appuyé sur la jambe droite, tandis que la jambe gauche est tendue vers l arrière, le torse en légère rotation avec le bras droit posé vers l avant sur un bouclier et le bras gauche levé tenant un javelot. Pierre noire et craie blanche sur papier bleu Ht.: 59,8 cm ; larg.: 45,5 cm Philibert de Ranchicourt ( ), puis par descendance. 33. Philibert d Amiens de Ranchicourt, début du XIXe siècle Académie d homme représenté debout, de face, s appuyant sur son bras droit et sa jambe droite, légèrement avancée, tandis qu il lève son bras gauche. Pierre noire et craie blanche sur papier bleu Ht.: 58,3 cm ; larg.: 44,9 cm Philibert de Ranchicourt ( ), puis par descendance. 34. Philibert d Amiens de Ranchicourt, début du XIXe siècle Académie d homme représenté debout, de face et à mi-corps, les bras levés au-dessus de la tête. Pierre noire et craie blanche sur papier bleu Ht.: 57,8 cm ; larg.: 43,6 cm Cadre en bois naturel à baguettes plates Philibert de Ranchicourt ( ), puis par descendance. 35. Philibert d Amiens de Ranchicourt, début du XIXe siècle Académie d homme représenté debout, de trois-quarts tourné à droite, penché vers l avant, le bras droit dont la main vient toucher le genou gauche et le bras gauche dans le dos. Pierre noire et craie blanche sur papier bleu Ht.: 58,3 cm ; larg.: 44,5 cm Cadre en bois naturel à baguettes plates Philibert de Ranchicourt ( ), puis par descendance. 36. Philibert d Amiens de Ranchicourt, début du XIXe siècle Trois études du Gladiateur Borghèse Pierre noire et craie blanche sur papier bleu Ht.: 60 cm ; larg.: 46 cm (à vue) Ces trois études de la célèbre statue du Gladiateur Borghèse, conservée au musée du Louvre, sont à rapprocher du dessin exécuté par l artiste et conservé au Fogg Art Museum de Cambridge (voir ill.) Philibert de Ranchicourt ( ), puis par descendance. 37. Philibert d Amiens de Ranchicourt, début du XIXe siècle Sept académies d hommes et trois études de mains Pierre noire et craie blanche sur papier bleu Ht.: 60 cm ; larg.: 46 cm (à vue) Philibert de Ranchicourt ( ), puis par descendance. 38. Philibert d Amiens de Ranchicourt, début du XIXe siècle Cinq académies d hommes Pierre noire et estompe avec rehauts de craie blanche sur papier préparé chamois. Ht.: 58 cm ; larg.: 44 cm (à vue) Philibert de Ranchicourt ( ), puis par descendance. 39. Philibert d Amiens de Ranchicourt, début du XIXe siècle Neuf dessins et études diverses de paysages, personnages, animaux Cinq à la pierre noire et estompe avec rehauts de craie blanche sur papier préparé chamois. Quatre à la pierre noire et estompe sur papier bleu. Formats divers (à vue) : Ht.: 58 cm ; larg.: 44 cm (6) Ht. : 37 cm ; L. : 26 cm (3) Philibert de Ranchicourt ( ), puis par descendance. Philibert de Ranchicourt, Gladiateur Borghèse, circa 1815, Fogg Art Museum de Cambridge (Inv ). 22 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 23

15 40. Jean-François Hollier, circa 1820 Portrait d officier Figuré en buste dans un ovale et en uniforme portant trois insignes dont l ordre de Saint-Louis et de la Légion d honneur. Aquarelle sur carton Ht. 13,3 cm : L. : 9,7 cm Marque : signé Hollier à droite Cerclage en bronze ciselé et doré Cadre en pichpin Jean-François Hollier ( ) est un peintre de portraits en miniature, à l aquarelle et à la sépia. Elève de Jacques-Louis David et de Jean- Baptiste Isabey, il travailla à la manufacture de Sèvres en tant que peintre en porcelaine. Il obtint deux médailles d or au Salon sous la Restauration, en 1824 et Prolifique, Hollier réalisa les portraits en miniature de nombre de personnalités du Premier Empire, de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, plusieurs de ses miniatures, dont celles de François-Joseph Talma en Sylla et de Mlle Duchesnois, ont été gravées par Antoine Aubert, graveur et élève d Alexandre Tardieu. Hollier travailla pour la famille d Orléans, il exécuta un portrait du roi Louis-Philippe ( ), (Musée Condé - inv. OA 1738) et de la princesse Clémentine d Orléans, duchesse de Saxe- Cobourg-Gotha, vers l'âge de deux ans (Musée Condé - inv. OA 1370) 800 / Frédéric Millet, circa 1830 Louis-Philippe Ier roi des Français Figuré en buste et en miniature portant l uniforme d officier supérieur de la Garde Nationale, en drap bleu avec collet, passepoil et pointes écarlates, boutons argentés et épaulettes d officier général en fil d argent. Le souverain porte la croix, la plaque et le Grand-Cordon de l Ordre de la Légion d honneur. Aquarelle sur ivoire Diam. : 3 cm Cerclée de pierres blanches sur fond de velours bleu, certainement monté en broche à l origine. Marque : signée à droite Millet Outre qu il a été exécuté par Frédéric Millet, peintre miniaturiste de la famille d Orléans, ce portrait du roi des Français offre une iconographie rare et hautement symbolique, parmi les portraits en miniature du souverain, celle des premiers jours de sa prise de pouvoir où vêtu de l uniforme de la Garde Nationale et grâce au soutien de celle-ci, Louis-Philippe accéda au trône, d abord en tant que lieutenant général du royaume puis comme roi des Français. Enfin, le port des insignes de la Légion d honneur, nous rappelle très significativement que dès son accession au pouvoir, par la charte de 1830, Louis-Philippe Ier écarta les anciens ordres royaux et fit de la Légion d honneur le seul ordre français qu il distribua largement à la Garde Nationale. Les drapeaux tricolores entrecroisés apparurent au revers de la décoration et aux angles de la plaque comme on peut le vérifier sur le présent portrait en miniature du souverain. Frédéric Millet commença à travailler pour la famille d Orléans à partir de 1827, année où il exécuta un portrait en miniature de Louis-Philippe, alors duc d Orléans (musée Condé - inv. OA 1713), puis il fit plusieurs portraits de la reine Marie-Amélie (musée Condé - inv. OA 1739), mais aussi de Madame Adélaïde, sa belle-sœur. En 1832, il réalisa un portrait en miniature de la reine Louise des Belges conservé dans les collections de Sa Majesté la reine Elizabeth II au château royal de Windsor (Inv ). Frédéric Millet ( ), peintre en miniature français, il fut élève de Louis-François Aubry et de Jean-Baptiste Isabey. Il participa au Salon de 1806 à Médailles de deuxième classe en 1817 et 1824, il obtint une médaille première classe en Il travailla pour les grandes familles du Premier Empire et pour les princes d Orléans. Louis-Philippe d Orléans ( ), prince de la famille royale de France, duc d Orléans puis roi des Français, il accéda au pouvoir après la chute du roi Louis-Philippe dans les «Trois Glorieuses», révolution survenue les 27, 28 et 29 juillet Il régna de 1830 à / DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL 42. Victoria, reine d'angleterre, 1850 Château royal d'osborne Aquarelle avec rehauts de gouache sur papier Offerte par la reine Victoria à Marie-Amélie, reine des Français, au château de Claremont. Décrite dans la chambre de la souveraine à Claremont par Paul Depelchin, secrétaire de la reine Marie-Amélie : «Je n aurai garde d oublier une charmante vue d Osborne, dans l île de Wight, peinte à l aquarelle par la reine d Angleterre, qui en avait fait hommage à son amie, l ex-reine des Français.» (voir illustration) Ht. 34 ; L. 47cm (à vue) Signé et daté en bas à droite : Victoria R. Oct Cadre d'époque en bois de placage. Au dos du cadre, inscription manuscrite, en partie erronée : Château d'osborne (Ile de Wight) aquarelle faite par la Reine Victoria et donnée par elle à la Duchesse de Nemours (Désormais nous savons qu en réalité, grâce à la description de la chambre de la reine Marie-Amélie au château de Claremont par Paul Depelchin, son secrétaire, cette aquarelle fut offerte par la reine Victoria à la reine Marie-Amélie, puis héritée par le duc de Nemours qui le légua à sa descendance). Paul Depelchin, secrétaire de la reine Marie-Amélie, description de la chambre de la souveraine au château de Claremont. (DR. Archives privées-famille d'orléans) - Offert par la reine Victoria d Angleterre à Marie-Amélie, reine des Français, au château de Claremont. - Louis d Orléans, duc de Nemours - Ferdinand d Orléans, duc d Alençon, et son épouse, née Sophie-Charlotte, duchesse en Bavière - Emmanuel d Orléans, duc de Vendôme - Marie-Louise d Orléans, princesse Philippe de Bourbon-Siciles - son petit-fils, S.A.R. le prince Gregory de Bourbon-Siciles (Drouot Paris, SVV. Delorme & Collin du Bocage, vente du 2 décembre 2013, lot. 128, expert : X. Dufestel). - collection privée Très rare et émouvante aquarelle du château d Osborne, résidence d été de la famille royale britannique au XIXe siècle, signée et datée par la reine Victoria elle-même. On sait les forts liens d affection qui unissaient la souveraine anglaise à la famille d Orléans, sa cousine la princesse Victoire de Saxe-Cobourg-Gotha, duchesse de Nemours, avait épousé le deuxième fils du roi Louis-Philippe, Louis d Orléans. Cette aquarelle, offerte par la reine Victoria à la reine Marie-Amélie, quelques semaines après le décès du roi Louis-Philippe Ier, en est un témoignage supplémentaire qui nous permet d admirer les talents d aquarelliste confirmée de la souveraine britannique dont l essentiel des œuvres est conservé dans les collections royales anglaises / Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 25

16 43. Horace Vernet, 1846 Le roi Louis-Philippe et ses fils sortant du château de Versailles, le 10 juin 1837, jour de l'inauguration des Galeries historiques dédiées : "A toutes les gloires de la France" Aquarelle avec rehauts de gouache. Ht. : 31,5 cm ; L. : 27 cm (49 x 42 cm avec cadre) Signée en bas à gauche : Horace Vernet Cadre doré et mouluré à palmettes Ce tableau est le modello préparatoire au célèbre tableau d'horace Vernet, exécuté en 1846 et conservé au musée national du château de Versailles, qui représente le roi Louis-Philippe entouré de ses cinq fils sortant par la grille d honneur du château de Versailles, le 10 juin 1837, après avoir passé une revue militaire dans la cour et inauguré les Galeries historiques, véritable musée de l Histoire de France orchestré par le roi des Français. De gauche à droite, on reconnaît, le prince de Joinville, le duc de Montpensier, le duc d Orléans, le roi Louis-Philippe, le duc de Nemours et le duc d Aumale. Décédé depuis 1842, le duc d Orléans, fils aîné du roi Louis-Philippe, a été peint de mémoire par Horace Vernet. Œuvre inédite et exceptionnelle, présentée pour la première fois à la vente aux enchères publiques, notre modello s inscrit dans la genèse de ce tableau emblématique de l apogée du règne de Louis-Philippe Ier, dont on connait un bozzetto, sous forme d un tryptique ébauchant au centre la composition de notre modello entre deux panneaux latéraux ayant pour sujet des troupes présentant les armes (voir illustration : Horace Vernet, tryptique, toiles marouflées sur bois, 13,5 x 29 cm, vente hôtel George V, juin 1980) et une esquisse préparatoire non signée figurant uniquement le roi Louis-Philippe et son fils aîné. (voir illustration - Christie s, 26 juin 2008, lot 83, h.s.t., 65 x 53 cm, ) A la différence de ces deux œuvres que nous venons de citer, notre modello, qui est signé par l artiste, présente la composition complète et achevée de l œuvre finale, telle qu on la connaît sur le tableau conservé au château de Versailles. Les traces de la mise au carreau encore visibles à certains endroits laissent à penser que notre modello fut bien l étape ultime avant le report de cette composition sur la grande toile qui servit de support à l exécution du tableau final. Si la composition est en tout point identique jusque dans les moindres détails, on note cependant deux différences qui confirment la qualité de modello préparatoire de notre œuvre, à savoir : le format avec la partie supérieure arquée de notre aquarelle qui fut supprimée au profit d un format carré sur le tableau final, faisant disparaître le haut de la grille du château de Versailles, et le visage du roi Louis-Philippe qui sera empreint d un air plus martial, deux modifications certainement dictées par le souverain lui-même lorsque l artiste lui a soumis sa composition avant de la transposer sur la toile définitive, car on sait l intérêt et tout le soin apportés par le roi Louis-Philippe au suivi des commandes qu il passait aux artistes, à fortiori pour les Galeries historiques de Versailles et le tableau le plus emblématique de son règne. Exposition "Louis Philippe". Juin-Juillet Hôtel Jean Charpentier, Paris. N 265, mentionné comme appartenant à la princesse Jacques de Broglie. - Offert par le roi Louis-Philippe à Victor de Broglie qui fut son président du Conseil ( ) - Ses héritiers puis par descendance. - Acquis auprès de la famille de Broglie par un descendant du roi Louis-Philippe à la fin du XXe siècle. Achille Léonce Victor Charles de Broglie ( ), prince puis 3e duc de Broglie (1804), homme politique français, il fut ministre de l Instruction Publique puis des Affaires Etrangères et enfin Président du Conseil sous la Monarchie de Juillet du roi Louis-Philippe Ier. Émile Jean Horace Vernet ( ), peintre officiel du roi Louis-Philippe, il réalisa nombre de commandes pour le dernier roi des Français. Fils de Carle Vernet, petit-fils de Claude Joseph Vernet et de Jean-Michel Moreau, il suivit les traces de son père dans la peinture militaire dont il fit sa spécialité et où il se révéla un peintre brillant, formé à l Ecole des beaux-arts de Paris, il dirigea l Académie de France à Rome de 1829 à Ses œuvres sont conservés aussi bien au musée national du château de Versailles qu au musée de l Ermitage de Saint-Pétersbourg ou à la Wallace Collection de Londres / Horace Vernet, Le roi Louis-Philippe et ses fils devant le château de Versailles le 10 juin 1837, huile sur toile, Inv. MV. 5211, musée national du château de Versailles. Horace Vernet, Le roi Louis-Philippe et ses fils, troupes présentant les armes à Versailles le 10 juin 1837, toiles marouflées sur bois, panneau central : 13,5 x17 cm, panneaux latéraux : 13,5 x 6 cm, vente Paris, hôtel George V, juin 1980, coll. prince Henri d Orléans. Horace Vernet, Le roi Louis-Philippe et le duc d Orléans à Versailles le 10 juin 1837, Christie s Paris, 26 juin 2008, lot 83, huile sur toile, 65 x 53 cm, DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 27

17 Eléments de services commandés par Louis-Philippe Ier, dernier roi des Français, et ses descendants, dont une série de douze assiettes par Charles Christofle pour le château d Eu et une partie de ménagère par la maison Christofle présentées pour la première fois à la vente. - Louis-Philippe Ier, roi des Français - Marie-Amélie, reine des Français - Louis d Orléans, duc de Nemours - puis par descendance. 44. Charles Christofle, Douze assiettes Modèle à filets, gravées sur l aile des armes de Louis-Philippe Ier, roi des Français, d azur à trois fleurs de lys d or surmontées de la couronne fermée, sur fond des drapeaux tricolores, avec le sceptre et la main de justice en sautoir. Métal argenté Diam.: 25,5 cm Poinçons : de Charles Christofle, grammage d argent déposé, estampille CHRISTOFLE, n d atelier 6851, 6904, 6906, 6910, 7041, 7050, 7051, 7064, 7095, 7097, 7102 et marque EU sous couronne. Faisaient partie des assiettes, réparties dans les caisses n 32, 33 et 34, mentionnées dans l Etat des Objets d Argenture Christofle sorties du Palais d Eu et envoyées en Angleterre à la famille d Orléans après la révolution de février Deux assiettes de ce service historique, commandé par le roi Louis-Philippe Ier à Charles Christofle pour le château d Eu, sont conservées au musée national du château de Versailles et six autres assiettes sont conservées au musée Louis-Philippe du château d Eu. (Arch. de la Maison de France, Arch. Nat., Paris) Le château d Eu, résidence ancestrale des Bourbon-Orléans, il fut le lieu de villégiature préféré du roi Louis-Philippe qui y reçut à deux reprises la reine Victoria d Angleterre en 1843 et Le domaine royal du château d Eu appartient aujourd hui en partie à la ville d Eu et à la famille d Orléans. Un musée a été créé en 1973 par la municipalité dans le château / Charles Christofle, Onze petites cuillères Gravées aux armes des Bourbon-Orléans, d azur à trois fleurs de lys d or au lambel d argent, entourées des colliers de l ordre de Saint Michel et du Saint-Esprit, surmontées d une couronne de prince de France. Modèle à filets Métal doré L. : 14 cm Poinçons : de Charles Christofle Désignées comme cuillères à café dorées dans l Etat des Objets d Argenture Christofle sorties du Palais d Eu et envoyées en Angleterre à la famille d Orléans après la révolution de février (Arch. de la Maison de France, Arch. Nat., Paris) 600 / Charles Christofle, Pelle à glaces Gravée EU et aux armes de Louis-Philippe Ier, roi des Français, d azur à trois fleurs de lys d or surmontées de la couronne fermée, sur fond des drapeaux tricolores, avec le sceptre et la main de justice en sautoir. Modèle à filets, métal doré L. 27 cm Poinçons : de Charles Christofle et estampille CHRISTOFLE Désignée comme pelle à glaces dans l Etat des Objets d Argenture Christofle sorties du Palais d Eu et envoyée en Angleterre à la famille d Orléans après la révolution de février (Arch. de la Maison de France, Arch. Nat., Paris) 47. Charles Christofle, Cuillère à sauce Gravée aux armes des Bourbon-Orléans, d azur à trois fleurs de lys d or au lambel d argent, entourées des colliers de l ordre de Saint Michel et du Saint-Esprit, surmontées d une couronne de prince de France. Modèle à filets Métal argenté L. : 21,5 cm Poinçons : maître et millésime après 1862 (ré-insculpés sur poinçons de maître plus ancien), estampille CHRISTOFLE. Désignée comme cuillère à sauce dans l Etat des Objets d Argenture Christofle sorties du Palais d Eu et envoyée en Angleterre à la famille d Orléans après la révolution de février Charles Christofle, Six couteaux de table Gravés aux armes des Bourbon-Orléans, d azur à trois fleurs de lys d or au lambel d argent, entourées des colliers de l ordre de Saint Michel et du Saint-Esprit, surmontées d une couronne de prince de France. Modèle à filets Métal argenté L. 25 cm Poinçons : de maître sur la virole Lame : L. LEFRERE. PARIS Désignés comme couteaux manches Arg. dans l Etat des Objets d Argenture Christofle sorties du Palais d Eu et envoyés en Angleterre à la famille d Orléans après la révolution de février Maison Christofle, circa Très rare partie de ménagère à l usage de la famille d Orléans pendant l exil en Angleterre ornée du monogramme «O» sous couronne de prince de France.et composée de quarante-huit pièces. Avec faculté de réunion Douze fourchettes de table Métal argenté L. : 20,8 cm Poinçons : de maître et estampille CHRIS- TOFLE 50. Six fourchettes de table Métal argenté L. : 20,8 cm Poinçons : de maître et estampille CHRISTOFLE et Six cuillères de table Métal argenté L. : 21 cm Poinçons : de maître et estampille CHRIS- TOFLE 51. Douze fourchettes à desserts Métal argenté L. : 18,2 cm Poinçons : de maître et estampille CHRIS- TOFLE 100 / Douze cuillères à dessert Métal argenté L. : 18,1 cm Poinçons : de maître et estampille CHRIS- TOFLE 100 / A. Aucoc, début du XXe siècle Service de baptême aux armes de Philippe VIII duc d Orléans composé d une cuillère, d une fourchette et d un couteau de table, d une cuillère à café et une cuillère à œuf. Argent doré Poids : 229 gr. Poinçons : de garantie (minerve) et d orfèvre, estampille : A AUCOC PARIS sur la lame du couteau. 300 / 400 Philippe VIII d Orléans ( ), duc d Orléans, arrière-petit-fils du roi Louis-Philippe Ier et prétendant à la couronne de France. 28 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 29

18 Collection de Monsieur Jean Leroy ( ) Dernier régisseur des princes d Orléans-Bragance en Normandie. Mobilier et souvenirs historiques provenant de son appartement au château d Eu 54. Château d Eu, circa 1845 Fauteuil décrit comme suit dans l inventaire du mobilier du roi Louis-Philippe Ier au château d Eu : «Fauteuil en noyer, 80 francs» Etaient au nombre de 13 avec n d inventaire au Noyer Haut. : 95 cm ; L. : 58 cm ; Prof. : 50 cm Marque : Eu sous couronne royale et n d inventaire Louis-Philippe Ier, roi des Français - Philippe VII, comte de Paris - Philippe VIII, duc d Orléans - Gaston d Orléans comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil Originaires de Picardie et membres des Camelots du Roi, Jean et Yvonne Leroy ont uni leur destin dès Très investi dans les Camelots, Jean Leroy fut missionné à de nombreuses reprises, tant au manoir d Anjou à Bruxelles, résidence du duc de Guise, prétendant au trône de France de l époque, que pour accompagner la princesse Isabelle d Orléans-Bragance ( ), future comtesse de Paris, à sa présentation officielle à l hôtel Lambert à Paris en Repéré par M. Bonnard, administrateur des biens de la famille impériale du Brésil en France, Jean Leroy fut nommé au service des princes d Orléans-Bragance au château d Eu. Avec son épouse et leurs deux enfants, Bernard et Jeanne, ils s installèrent en 1941 dans une petite ferme aux abords de la ville d Eu, ceci avant d occuper un appartement dans l aile dite des Ministres du château d Eu, près de la Tour dite de Jeanne d Arc. D abord en charge des visites et de l entretien du château d Eu, Jean Leroy succéda à Albert Latapie en tant que régisseur de l ancien domaine royal, il fut le dernier à occuper cette fonction pour la famille impériale du Brésil. En 1952, deux ans après le retour d exil en France du comte et de la comtesse de Paris, le château d Eu devint la propriété de la Société d Etudes Historiques Dom Pedro II, placée sous la présidence du prince Henri d Orléans ( ), comte de Paris, avec pour actionnaires M. Assis-Chateaubriand, homme d affaires brésilien, et les princes d Orléans-Bragance ; ceci avant d être vendu au département de Seine-Maritime en 1961 puis à la ville d Eu en Peu après le décès survenu en 1951 de la princesse Pierre d Orléans-Bragance, Jean Leroy eut la lourde charge de veiller au déménagement et à la répartition des collections du château d Eu, entre ce qui était destiné aux héritiers du prince Pierre d Orléans-Bragance ou encore laissé dans le château, sinon vendu aux enchères publiques. Une page d histoire se tournait, Jean Leroy cessa ses fonctions de régisseur en 1957 à l âge de soixante ans et en 1977 il quitta son appartement de l aile des Ministres. Demeuré proche des princes d Orléans, notamment de feu Madame, la comtesse de Paris, dont la mère, la princesse Pierre d Orléans-Bragance, était la marraine de confirmation de sa fille Jeanne, Jean Leroy s éteignit paisiblement à l âge de 90 ans avec le souvenir d une existence mémorable vécue dans le sillage des princes issus de la Maison de France qu il servit avec fidélité et loyauté. Le mobilier de son appartement au château d Eu est pour la première fois offert à la vente. Le prince Joao d'orléans-bragance en conversation avec M. Jean Leroy à Eu le 13 août 1981 lors des 70 ans de feu Madame la comtesse de Paris. 55. Château d Eu, circa 1845 Table de nuit décrite comme suit dans l inventaire du mobilier du roi Louis-Philippe Ier au château d Eu : «Table de nuit, carrée, acajou flammé, à dessus de marbre / 60 francs.» Acajou Haut. : 78,4 cm ; Larg. : 46,1 cm ; Prof. : 40,1 cm Marques : EU sous couronne royale et n d inventaire Petit manque au dos. - Louis-Philippe Ier, roi des Français - Philippe VII, comte de Paris - Philippe VIII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 300 / Château d Eu, circa 1845 Deux chaises décrites comme suit dans l inventaire du mobilier du roi Louis-Philippe Ier au château d Eu : «Pavillon de la place, rez de chaussée, n 4. Deux chaises en chêne verni, dos à jour, couverte en toile Perse à fond gris, housse en toile. / 35 francs.» Chêne Haut. : 86,2 cm ; Larg. : 44,3 cm ; Prof. : 43,5 cm Marques : EU sous couronne royale avec n d inventaire et Louis-Philippe Ier, roi des Français - Philippe VII, comte de Paris - Philippe VIII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil Château d Eu, circa 1880 Deux bouteilles de vin au chiffre LPO formant cachet pour Louis-Philippe Albert d Orléans, comte de Paris, petit-fils du roi Louis-Philippe. Verre de couleur Haut. : 29,6 cm - Philippe VII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 58. Château d Eu, circa 1845 Bidet décrit comme suit dans l inventaire du mobilier du roi Louis-Philippe Ier au château d Eu : «Abbaye n 1 : bidet acajou, garni de sa cuvette (disparue) 30 francs» Acajou Haut. 43 cm ; Long. : 46 cm ; larg. : 30 cm Marques : Eu sous couronne royale et n d inventaire : Louis-Philippe Ier, roi des Français - Philippe VII, comte de Paris - Philippe VIII, duc d Orléans - Gaston d Orléans comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil Château d Eu, circa 1880 Deux bouteilles de vin aux initiales LPO formant cachet pour Louis-Philippe Albert d Orléans, comte de Paris, petit-fils du roi Louis-Philippe. Verre de couleur Haut. : 29,6 cm - Philippe VII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 60. Château d Eu, circa 1845 Paire de flambeaux décrits comme suit dans l inventaire du mobilier du roi Louis-Philippe Ier au château d Eu (de quelle année?) : «Pièce n 9, 2e étage : paire de flambeaux en bronze doré, base triangulaire, pieds griffes, bobèches à motifs de feuilles de chêne» Bronze doré Haut. : 25,1 cm Marques : EU sous couronne avec n d inventaire 2093 et Louis-Philippe Ier, roi des Français - Philippe VII, comte de Paris - Philippe VIII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 600 / DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 31

19 61. Vatout Jean, 1839 Souvenirs historiques des Résidences Royales de France Tome III, château d Eu, Paris In-8, reliure toile, dos lisse avec titre, 473 p. Haut. : 22,5 cm ; Larg. : 15 cm 60 / Pillevuyt, circa 1880 Paire de flambeaux, ornés d un ruban avec l inscription «château d Eu» en bleu sur fond blanc. Porcelaine Haut. : 18 cm Marque : Pillevuyt et Cie Paris château d Eu, circa Philippe VII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 63. Sèvres, circa 1840??? Service des Officiers Soucoupe ornée du monogramme «LP» sous couronne, or sur fond blanc Service des officiers. Porcelaine Diam. : 12,9 cm Marques : en bleu Sèvres sous couronne et marque en rouge : château d Eu. Et M. pour Moyer doreur. 80/120 - Louis-Philippe Ier, roi des Français - Philippe VII, comte de Paris - Philippe VIII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 64. Pillevuyt, circa 1880 Navette de toilette ornée d un ruban avec l inscription «Château d Eu» en bleu sur fond blanc. Porcelaine Long. : 20,3 cm ; Larg. : 9,7 cm ; Haut. : 4,1 cm Marque : Pillevuyt et Cie Paris château d Eu, circa Philippe VII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 65. Pillevuyt, circa 1880 Bassin de toilette orné d un ruban avec l inscription «Château d Eu» en bleu sur fond blanc Porcelaine Haut. : 13,7 cm ; larg. : 24,5 cm Marque : Pillevuyt et Cie Paris château d Eu, circa Philippe VII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 66. Pillevuyt, circa 1880 Paire de pots de toilette ornés d un ruban avec l inscription «Château d Eu» en rouge sur fond blanc Porcelaine Haut. : 22 cm ; Larg. : 11,2 cm ; Prof. : 12,2 cm Marque : Pillevuyt et Cie Paris château d Eu, circa Philippe VII, duc d Orléans - Gaston d Orléans comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 67. Pillevuyt, circa 1880 Soucoupe ornée d un ruban avec l inscription «Château d Eu» en bleu sur fond blanc. Porcelaine Diam. : 15,9 cm (marque au dos en vert du fabricant J.P.L.) château d Eu, circa Philippe VII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 80 / Minton, circa 1880 Verseuse ornée du chiffre «LPO» sous couronne royale en or sur fond blanc. Porcelaine Haut. : 29,3 cm Marque : Minton château d Eu, circa Philippe VII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 69. Minton, circa 1880 Couvercle au chiffre «LPO» sous couronne royale en bleu sur fond blanc, pour Philippe VII d Orléans, comte de Paris. Porcelaine Diam. : 19,4 cm Marque : MINTON sous la base château d Eu, circa Philippe VII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 20 / Minton, circa 1880 Bassin de toilette orné du chiffre «LPO» sous couronne royale en bleu sur fond blanc, pour Philippe VII d Orléans, comte de Paris. Porcelaine Haut. : 12,8 cm ; larg. : 27 cm Marque : MINTON sous la base château d Eu, circa Philippe VII, duc d Orléans - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil -Jean Leroy, dernier régisseur du château d Eu 71. Château d Eu, début du XXe siècle Verseuse et navette de toilette Porcelaine blanche Verseuse Haut. : 21,7 cm ; Larg. : 19,2 cm Navette de toilette Haut. : 4,3 cm ; L. : 20,7 cm ; larg. : 9 cm - Château d Eu, 1ère moitié du XXe siècle 20 / Château d Eu, début du XXe siècle Carafe Verre gravé à motifs d enroulements Haut. : 30,3 cm (petit éclat à la base du bouchon) - Château d Eu, 1ère moitié du XXe siècle 60 / Château d Eu, début du XXe siècle Pendule en bronze doré à décor de masque et de coquilles inspirés du style Louis XIV, surmontée d une fleur de Lys. Bronze doré Haut : 48 cm ; larg. : 30,5 cm ; Prof. 16 cm Marque : n 415 sur le mouvement et signé «DOSTAL 308» sur la base pour Dostal : horloger-bronzier, à Paris. - Gaston d Orléans, comte d Eu - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil 300 / Château d Eu, circa 1905 Paire de flambeaux à décor dit «retour d Egypte», fuseau à tête égyptienne formant gaine à imitation du marbre et du bronze. Base carrée à motifs de palmettes et de feuilles de chêne. Porcelaine Haut. : 24,5 cm - Château d Eu, 1ère moitié du XXe siècle 40 / Etablissements Gallé, Nancy circa 1920 Vase soliflore en verre, décor dégagé à l acide de feuillages teinte aubergine sur fond beige. Verre Haut. : 17,4 cm Signé : Gallé - Château d Eu, 1ère moitié du XXe siècle 76. Etablissement Gallé, Nancy circa 1920 Vase soliflore en verre, décor dégagé à l acide de feuillages teinte aubergine sur fond vert. Verre Haut. : 16,8 cm Signé : Gallé - Château d Eu, 1ère moitié du XXe siècle et DELORME & COLLIN DU BOCAGE 19 Juin 2015 Expert : Xavier DUFESTEL 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 33

20 Château d Eu, début du XXe siècle Porte-documents du comte d Eu orné d une élégante marqueterie représentant deux oiseaux faisant leur nid avec la mention "souvenirs" et le monogramme «GO» sous couronne pour Gaston d Orléans, comte d Eu, petit-fils du roi Louis-Philippe. Bois fruitier, soie L. : 31,1 cm ; larg. : 24,2 cm Traces anciennes d humidité sur la soie rouge à l intérieur du sous-main. - Château d Eu, 1ère moitié du XXe siècle - Gaston d Orléans ( ), comte d Eu 78. Frère Francisco de Jésus Maria Sarmento, circa 1852 Livre de prières du prince Pierre d Orléans-Bragance «Novissimas Horas Marianas ou Officio Menor da SS. Virgem Maria Nossa Senhora», Pariz, Laplace, Sanchez E Cia, Editores, 3 rue Séguier, circa 1852, 585 pp, in-32. Belle et rare reliure en ivoire à dos lisse, avec plat de devant orné au centre et en relief de la croix, d un livre et d une plume, moire bleu sur les gardes, tranches dorées, ouvrage agrémenté de cinq planches dont une en couleur, lith. Emrick& Binger, Haarlem. Fermoir en laiton doré. Envoi en portugais à Dom Pedro d Orléans-Bragance, prince de Grão-Pará à l occasion de sa première communion: N este dia de tanto prazer pela prima va Communhao de Principe de Grão-Pará, pudindo fevirrosamente a Deus que o encha de bençaos e illumine sempre a seu espirito, offerece a Sua Alteza esta pequenina lein brança. 27 de maio de Amanda. Ce livre de prières est un émouvant souvenir de la première communion du prince Pierre d Orléans-Bragance, père de feu la comtesse de Paris ( ). Le jeune prince avait alors treize ans et la cérémonie eut lieu en 1888 à Petrópolis, résidence d été de la famille impériale du Brésil, l année même où sa mère, Dona Isabel, abolit l esclavage d un trait de plume, libérant plus de sept cent mille esclaves. En 1889, l empire du Brésil sombrait et la famille impériale prenait le chemin de l exil vers Europe. - Pierre d Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil. - Offert à Jeanne Leroy par sa marraine de confirmation, la princesse Pierre d Orléans-Bragance, née comtesse Elisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz. Pierre d Orléans-Bragance ( ), prince de Grão-Pará, prince impérial du Brésil, fils du prince Gaston d Orléans, comte d Eu et de la princesse Isabelle de Bragance, fille de l empereur Pedro II du Brésil, il était le père de feu Madame, Madame la Comtesse de Paris, née princesse Isabelle d Orléans-Bragance. DOMAINE ROYAL DE RANDAN ancienne propriété de la famille d Orléans Collections de Louis Alexandre Tardif ( ) Inspecteur et Administrateur des Forêts de Montpensier et de Randan pour Louis-Philippe, duc d Orléans, et Madame Adélaïde, puis pour le duc de Montpensier et le duc d Aumale, Chevalier de la Légion d honneur Gabriel Alexandre Tardif ( ) Inspecteur et Administrateur du Domaine de Montpensier, au château de Randan. pour le prince Antoine d Orléans, duc de Montpensier, puis le comte et comtesse de Paris, Commandeur de l Ordre d Isabelle la Catholique. François Marie (Frantz) Tardif de Salleneuve ( ) Inspecteur et Administrateur du Domaine de Montpensier au château de Randan pour Isabelle d Orléans-Bourbon, comtesse de Paris, et Ferdinand d Orléans, duc de Montpensier D après Murillo, fin du XIXe siècle - La vision de Saint Félix de Cantalice, d'après José Roldan Y Martinez - Saint-Antoine et l'enfant - Saint-Thomas de Villeneuve distribuant des aumônes - La conception immaculée de la Vierge, d'après Murillo Huiles sur papier, marouflées sur toiles. - Château d Eu, 1ère moitié du XXe siècle - Gaston d Orléans ( ), comte d Eu Louis Alexandre Tardif ( ) Inspecteur et Administrateur des Forêts de Montpensier et de Randan 19 Juin 2015 DELORME & COLLIN DU BOCAGE 35