Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Franche-Comté

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1 Cela fait près de 50 ans que Pierre Blondeau et son épouse Simone, fondateurs du Ciné-Club Jacques Becker, organisent à Pontarlier ces mythiques Rencontres Internationales de Cinéma. Un demisiècle de passion pour le 7 e Art, jamais démentie, qui fait de Pontarlier le lieu de rencontre des plus grands cinéastes : John Boorman, Yves Boisset, Claude Sautet, Theo Angelopoulos, Dino Risi Cinquante, c est aussi le nombre d années d une grande carrière, celle du cinéaste Michel Deville qui sera l invité de cette 69 e édition. Ce sera ainsi l occasion pour tous les cinéphiles de redécouvrir sur grand écran son œuvre, riche d une trentaine de films, et de participer à des débats en présence de cet auteur qui cultive un certain goût pour les zones d ombre de l esprit. Je remercie Pierre et Simone Blondeau pour cet amour débordant pour le cinéma, éminemment communicatif. Une passion, un don de soi, un engagement sans cesse renouvelé, pour le plus grand plaisir des habitants de Franche-Comté. Je souhaite à toutes et tous d excellents moments de cinéma. Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Franche-Comté

2 Près de cinq décennies que leurs bobines tournent, près d un demi-siècle qu ils arpentent tous les chemins du 7 e Art, et ils sont toujours là, fidèles et passionnés. Pierre Blondeau, président du Ciné- Club Jacques Becker et sa «Belle Équipe» lancent le 26 octobre une nouvelle édition des Rencontres Internationales de Cinéma de Pontarlier. Toujours avec la même ferveur. Et toujours avec la même envie : celle d offrir au public, le temps d une semaine, les plus belles productions du grand écran. Une fois de plus, c est un nom illustre que Pierre Blondeau a sorti de son chapeau de magicien du cinéma : Michel Deville et son épouse et collaboratrice Rosalinde sont à l honneur de cette 69 e Rencontre. Le nom, à lui seul, fait parler la renommée de l artiste De Ce soir ou jamais (1960) à Un fil à la patte (2005), Michel Deville, tout à la fois réalisateur, producteur et dialoguiste, s est imposé comme l un des auteurs incontournables du cinéma français. Il a fait tourner les plus grands. Souvenonsnous Romy Schneider et Jean-Louis Trintignant en 1973 (Le Mouton enragé), Isabelle Huppert en 1981 (Eaux profondes), Michel Piccoli, Anémone et Richard Bohringer en 1984 (Péril en la demeure), Jacques Dutronc en 1991 (Toutes peines confondues) ou encore Albert Dupontel en 1999 (La Maladie de Sachs). Sans oublier Miou-Miou, Zabou Breitman, Clotilde Coureau, Denis Podalydès «Je me suis toujours considéré comme un artisan» a un jour déclaré Michel Deville. Un artisan talentueux, membre du jury du Festival de Cannes en 1984 et qui a obtenu deux Césars, en 1979 (Le Dossier 51, meilleur scénario, dialogue et adaptation) et en 1986 (Péril en la demeure, meilleur réalisateur), ainsi que deux prix Delluc (en 1967 pour Benjamin ou les mémoires d un puceau et en 1988 pour La Lectrice). Ses œuvres, qui laissent à la culture française une empreinte de finesse et d élégance, Pierre Blondeau et son équipe nous invitent à les redécouvrir à partir du 26 octobre. Une belle illustration supplémentaire de ce dont sont capable cet homme et cette association. Car ce sont notamment John Boorman, Ettore Scola, Marcello Mastroianni, Bertrand Tavernier, Jacques Perrin, Robert Guédiguian, Francesco Rosi, et tout récemment Volker Schlöndorff qui, au cours des 49 dernières années, ont honoré Pontarlier et le Doubs de leur présence grâce à la passion de ces amoureux du 7 e Art. Comme l écrivait Marcel Pagnol, le temps passe et il fait tourner la roue de la vie comme l eau celle des moulins. Il faut souhaiter que les bobines du Ciné-Club continuent, elles aussi, de tourner. Et qu elles nous fassent savourer l année prochaine, à l image de cette magnifique 69 e édition dédiée à Michel Deville, un bel anniversaire : les 50 ans de Rencontres Internationales de Cinéma à Pontarlier. Claude Jeannerot, Président du Conseil général et Sénateur du Doubs

3 Michel Deville est l invité d honneur de la 69 e Rencontre Internationale de Cinéma de Pontarlier du 26 octobre au 2 novembre Durant sept années, Michel Deville fut formé à bonne école avec Henri Decoin dont il fut l assistant. En 1961, avec CE SOIR OU JAMAIS il acquiert la célébrité internationale. De sa collaboration avec la scénariste Nina Companeez naîtront une dizaine de films, comédies pour la plupart brillantes et raffinées : BENJAMIN, L OURS ET LA POUPÉE, RAPHAËL OU LE DÉBAUCHÉ, LA FEMME EN BLEU etc. Avec LE DOSSIER 51, le ton se fera plus sombre sans conteste, et les films apporteront une vision du monde plus âpre mais souvent vraie, sans pour autant qu il y ait Péril en la demeure! Qu il s agisse, entre autres, d EAUX PROFONDES, de TOUTES PEINES CONFONDUES, de LA LECTRICE, de LA MALADIE DE SACHS, d UN MONDE PRESQUE PAISIBLE, le public retiendra l élégance raffinée, la profonde authenticité de la culture littéraire et musicale de l œuvre de Michel Deville. Grâce au Ciné-Club Jacques Becker et au C.E.R.F. (Cercle d Etudes et de Recherches Filmographiques), Pontarlier peut s enorgueillir aujourd hui d accueillir Michel Deville et son épouse et collaboratrice, Rosalinde. Cette Rencontre est d autant plus marquante qu elle vient fêter 50 années d activité du Ciné-Club, reconnu comme étant l un des plus dynamiques de France, sous l impulsion de Pierre Blondeau et de «La Belle Équipe». Tous mes compliments aux organisateurs qui nous invitent à vivre le 7 e Art avec des réalisateurs toujours brillants. Michel et Rosalinde Deville, invités d honneur de cette nouvelle édition en sont aujourd hui l illustration. Qu ils soient les bienvenus dans notre Haut-Doubs, qui a tant inspiré le cinéma! Patrick Genre, Maire de Pontarlier, Président de la Communauté de Communes du Larmont et Conseiller Régional René Emilli, Adjoint au Maire de Pontarlier en charge de la Culture

4 4 MICHEL DEVILLE par Pierre Murat, extraits. Discret. Elégant. Timide. Les tournages de Michel Deville lui ressemblent : on y rit, on y plaisante, il y a une vraie douceur dans l air et chacun semble glisser comme en apesanteur. Jamais Deville n élève la voix pour expliquer une scène à ses acteurs, pour obtenir d eux ce qu il désire. Non, il chuchote. Mais sa volonté est là, sous la tendresse. Chaque plan, chaque scène, chaque intonation est réglée au millimètre. Deville est vraiment un cinéaste à part. A part, il l a toujours été, d ailleurs. Même lorsqu il débute dans un temps où les jeunes Turcs de la Nouvelle Vague - Godard, Truffaut, Chabrol - révolutionnent le cinéma de papa et renvoient pas très poliment aux oubliettes des cinéastes, coupables, à leurs yeux, d avoir succombé à la «qualité France» : Autant-Lara, Duvivier, Clouzot. Michel Deville, lui, ne cesse (et n a pas cessé depuis) de proclamer son affection pour Henri Decoin, si méprisé par ses jeunes confrères, dont il fut le stagiaire, puis l assistant, à partir de La Vérité sur Bébé Donge avec Jean Gabin et Danielle Darrieux. Pour son premier long métrage, Ce soir ou jamais, loin de filmer dans les rues, il enferme ses personnages dans un huis clos et leur fait jouer des jeux de l amour et du hasard, proches de Marivaux. Dialogues très écrits (par Nina Companeez qui sera sa collaboratrice jusqu à Raphaël ou le débauché), et, déjà, une méditation sur l artifice et la vérité, puisque les deux jeunes acteurs, interprétés par Anna Karina et Claude Rich, ne font que se tendre des pièges pour tenter d aboutir à la vérité du sentiment. Dès ce premier film, quelle liberté chez le cinéaste! ( ) Deville le sait bien : la beauté n est qu un masque de plus, un leurre qui jamais n empêche la souffrance, quels que soient les siècles, les costumes et les coutumes. Raphaël ou le débauché. Le XIX e siècle

5 créer entre les êtres des liens invisibles d Alfred de Musset. La passion, qu ils refusent l un et l autre, submerge le cynique Raphaël (Maurice Ronet) et la sage Aurore (Françoise Fabian, sublime). Dès lors, leur destin est tracé, ils ne sont que des fétus de paille emportés par le destin. La Femme en bleu. Le Paris du XX e siècle. Pour une silhouette entraperçue (sa mort, peut-être), un homme (Michel Piccoli) plonge dans un amour passionnel, invraisemblable, inexplicable, au point de se perdre en lui, de s anéantir. C est dire que ceux qui ne voient en Michel Deville qu un cinéaste léger et précieux se trompent. Il peint aussi, et au vitriol, une bourgeoisie saisie de déraison (Le Mouton enragé), se gausse des notables de province, grugés par un escroc (L Apprenti salaud). Même si elle se déguise en comédie brillante, la lutte à laquelle se livrent Brigitte Bardot et Jean-Pierre Cassel dans L Ours et la poupée est féroce. Plus feutrée, plus ambiguë, celle de Dominique Sanda et Géraldine Chaplin dans Le Voyage en douce, l histoire de deux amies en escapade dans le Midi de la France. Dans ce film brillantissime, co-écrit par la deuxième collaboratrice de la vie de Deville : sa femme, Rosalinde Damamme, les deux héroïnes s aiment d amitié vacharde et de jalousie chaleureuse. ( ) D abord imperceptiblement graves, les films de Deville sont donc devenus subtilement féroces : les êtres y semblent des pions entre les mains d un Grand Manipulateur goguenard et cruel. Seul moyen pour l artiste d échapper, un temps, à l angoisse : l invention et l audace. Heureusement pour lui, Michel Deville est très inventif et très audacieux. Pour Le Dossier 51, par exemple, roman réputé inadaptable de Gilles Perrault, fait de fiches, de rapports et de notes, il a l idée d utiliser la caméra subjective. On suit donc, comme si nous menions l enquête, les efforts d une organisation pour piéger un haut fonctionnaire, pour débusquer sa faille, pour le briser. On devient complices de la machination puisque les manipulés nous contemplent droit dans les yeux, sans savoir qu ils sont piégés. ( ) Jusqu à la fin des années 90, il n y avait, chez Michel Deville, aucune échappatoire. Pour ses personnages, rédemption zéro. Et puis en 1999, La maladie de Sachs entrouvrait une voie nouvelle, confirmée par son film suivant présenté au Festival de Venise. Un monde presque paisible, inspiré de «Quoi de neuf sur la guerre?» de Robert Bober, raconte la vie d un atelier de couture juif en ( ) Il y a toujours cette mise en scène à l élégance invisible qui semble, à chaque instant, créer entre les êtres des liens invisibles. Bref, ce talent qui fait de lui l un des créateurs les plus habiles et les plus originaux du cinéma français. Mais tout, ici, semble assourdi par la tendresse, y compris les peines de cœur et le malheur de vivre. Comme tous les grands cinéastes qui ne cessent d évoluer, Michel Deville a offert aux héros de cet avant-dernier film ce dont beaucoup d autres étaient privés : l espoir. naissance Le lundi treize avril mil neuf cent trente et un, Souriant, je suis né. Ce n est pas vraiment, Même bien filmé, Un événement Extraordinaire, Pourtant j étais fier De commencer ma vie par un alexandrin. (Michel Deville, «Vous désirez?», éditions du Seuil) 5

6 Né le 13 avril 1931 à Boulogne sur Seine. Réalisateur, co-scénariste et souvent co-producteur de ses films. Les trois premiers films de Michel Deville Ce soir ou jamais (1960), Adorable menteuse (1961), A cause, à cause d une femme (1962) sont contemporains de la Nouvelle Vague, sans appartenir à cette école. Ils partagent avec elle une économie de production indépendante et modeste, certains comédiens (Anna Karina), une liberté dans le scénario, dédramatisé et débarrassé d enjeux fictionnels conventionnels. Suivent une série de films de commande : L appartement des filles (1963), Lucky Jo (1964), On a volé la Joconde (1965), Martin soldat (1966), qui permettent au réalisateur-producteur de rembourser les dettes de sa société, dues à la défection d un partenaire financier sur A cause, à cause d une femme. Ils lui permettent aussi de tourner un film par an et de s amuser avec des «films de genre». Benjamin ou les mémoires d un puceau (1967) est le film de la liberté retrouvée. Suivent, en 1968, Bye bye Barbara, en 1969, L ours et la poupée, qui marque le retour de Brigitte Bardot et en 1970 Raphaël ou le débauché avec Françoise Fabian et Maurice Ronet, sélectionné au Festival de Cannes et qui marque la fin de la collaboration avec Nina Companeez. En 1972, La femme en bleu, est considéré par le réalisateur comme un second premier film. On y découvre un travail de déconstruction narrative et la présence de thèmes qui seront récurrents dans les films du réalisateur : la désillusion, le rêve impossible, l imagination comme recours et comme survie et l association du désir assouvi, de la féminité et de la mort. Ces thèmes seront aussi au cœur des films suivants : Le mouton enragé, L apprenti salaud, Le dossier 51. Suivent une série de films explorant les formes et variations du sentiment amoureux : Le voyage en douce, Eaux profondes, Les Capricieux (TV), Péril en la demeure. Et entre ces films, en 1982, La petite bande, film «expérimental» pour enfants, sans dialogue, Le paltoquet (1986), La lectrice (1988) et Nuit d été en ville, ont par leur contenu et leur traitement une dimension imaginaire plus évidente. Toutes peines confondues (1991) est une variation sur le film noir, le choix et la trahison, Aux petits bonheurs (1993) une autre sur le temps qui passe sur les couples. La divine poursuite (1996) prend des allures de conte fantaisiste pour parler de liberté, de détachement, de jeu et de jeunesse. En 1999, La maladie de Sachs, ouvre une direction de travail nouvelle que Un monde presque paisible continue d explorer. Un fil à la patte est un retour à la vraie comédie, qui parle de désir, de trahison, d argent, de jeu, de plaisir, etc. etc., 6 biographie

7 filmographie 1958 UNE BALLE DANS LE CANON, coréalisé avec Charles Gérard 1960 CE SOIR OU JAMAIS 1961 ADORABLE MENTEUSE 1962 À CAUSE, À CAUSE D UNE FEMME 1962 LES PETITES DEMOISELLES (court métrage TV) L APPARTEMENT DES FILLES 1964 LUCKY JO 1965 ON A VOLÉ LA JOCONDE 1966 MARTIN SOLDAT 1967 BENJAMIN OU LES MÉMOIRES D UN PUCEAU 1968 BYE BYE BARBARA 1969 L OURS ET POUPÉE 1970 RAPHAËL OU LE DÉBAUCHÉ 1972 LA FEMME EN BLEU 1973 LE MOUTON ENRAGÉ 1976 L APPRENTI SALAUD 1978 LE DOSSIER LE VOYAGE EN DOUCE 1981 EAUX PROFONDES 1982 LA PETITE BANDE 1984 PÉRIL EN LA DEMEURE 1984 LES CAPRICIEUX (TV) 1986 LE PALTOQUET 1988 LA LECTRICE 1990 NUIT D ÉTÉ EN VILLE 1991 CONTRE L OUBLI (film collectif, segment «Nguyen Chi Thien») 1991 TOUTES PEINES CONFONDUES 1993 AUX PETITS BONHEURS 1996 LA DIVINE POURSUITE 1999 LA MALADIE DE SACHS 2002 UN MONDE PRESQUE PAISIBLE 2005 UN FIL À LA PATTE 7

8 Entretien avec Michel Deville 8 LES SALLES DE CINÉMA J ai toujours été «fasciné» par la salle de cinéma en ayant l impression d y entrer comme dans une église. J ai vu mon premier film à l âge de 9-10 ans : c était Blanche- Neige, probablement au Marignan. Mes parents avaient des amis qui étaient exploitants de l Aubert Palace sur les grands boulevards à Paris. Ils avaient un appartement qui donnait sur le toit du cinéma et j avais la permission d aller dans la cabine. J y apercevais des bouts de films par la petite fenêtre de projection. J ai reconstitué après coup que le premier film que j avais vu de cette façon était un Max Ophuls : Sans lendemain. ( ) Au départ, je me rendais au cinéma avec mes parents, puis tout seul, sur les grands boulevards. Ces lieux magiques étaient pour moi d un grand attrait. En même temps, le cinéma me semblait à l époque si inaccessible... LES DÉBUTS Sur l indication d un professeur en classe de seconde, j ai commencé à fréquenter un cinéclub à Saint-Cloud. Plus tard, en classe de première et surtout en philo, j allais beaucoup à la Cinémathèque qui se trouvait alors avenue de Messine. ( ) J ai commencé par faire du cinéma amateur. Faire un petit film dans mon lycée, avec une caméra 16 mm prêtée par l un de mes amis plus fortuné, m a vraiment donné l envie de faire du cinéma. Quand, à la question d un professeur de terminale qui nous interrogeait sur ce que nous pensions choisir comme métier, j ai répondu «metteur en scène de cinéma», il a réfléchi et commenté : «Il n y a pas de sot métier»! J ai ensuite préparé l Idhec mais, par manque de chance, l année où je l ai préparé avec Henri Agel, le concours a été supprimé par manque de crédits. Cela partait mal! J ai donc commencé une licence de lettres à

9 un jour, je reverrai mes films la Sorbonne. A tout hasard, j ai repassé le concours l année suivante, mais en le préparant moins bien : j ai été reçu à l écrit, mais je n ai pas eu l oral. Cet échec fut ma première chance car, pour être cinéaste, il faut avoir de la chance. Mon père s est alors souvenu qu il avait eu à sa fabrique un client nommé Henri Decoin. Ma mère lui a écrit une lettre - c est elle qui écrivait le mieux à la maison! - que mon père a signée et que j ai portée! Decoin m a répondu et m a engagé comme stagiaire sur son film qu il tournait aux Studios de la Victorine à Nice. Ce stage m a fait gagner trois ans car lorsque l on sortait de l Idhec à l époque, c était éventuellement pour devenir stagiaire... Ensuite, Decoin m a gardé pour un deuxième stage sur un film qu il tournait en Espagne. Encore une chance! ( ) Quand j ai eu fait suffisamment de films comme second assistant, il se trouve que Decoin s est séparé de son premier assistant et m a pris pour le remplacer. Il tournait beaucoup, ce qui me permettait d enchaîner et de ne pas chercher de travail ailleurs. Travailler avec lui m a beaucoup appris : il changeait souvent de registre passant par exemple d une comédie à un film policier, d un film historique à une comédie musicale. Toutes ces années m ont appris le travail de plateau : comment se comporter avec les comédiens, les techniciens? Comment travailler vite? Comment trouver des solutions? Et toute la petite cuisine de la mise en scène. Tout ce que l on ne peut pas apprendre dans les écoles et qui prend des années. Savoir se retourner en cas de problème, changer de découpage technique en dernière minute, etc. Le poste de premier assistant est un poste très important, surtout lorsqu un metteur en scène vous délègue de plus en plus de responsabilités. ( ) NINA COMPANEEZ : DOUZE FILMS EN DIX ANS DE COLLABORATION Nina Companeez était stagiaire monteuse sur le dernier film que j ai fait avec Henri Decoin. Je l ai revue par hasard un peu plus tard et je lui ai raconté le scénario que j étais en train d essayer d écrire. On a discuté et j ai senti qu elle avait beaucoup d idées. Progressivement, nous avons collaboré et écrit ensemble un premier scénario en Je l ai montré à tous les producteurs qui l ont tous refusé catégoriquement! Ce fut à nouveau une chance car cela m a poussé à le produire moi-même. ( ) La collaboration avec Nina Companeez a duré dix ans. Certes je participais à l écriture, mais elle demeurait l auteur. C était aussi une très bonne dialoguiste. Pour qu un acteur soit bon, il faut commencer par lui donner une bonne histoire mais aussi de bons dialogues. Un bon acteur ne sera pas tout à fait juste si on lui donne de mauvais dialogues. ( ) Notre collaboration s est arrêtée tout naturellement lorsqu elle a voulu passer à la réalisation. La Femme en bleu, premier film que j ai fait sans elle, était un nouveau départ, un peu un nouveau premier film. Cela m a permis de me remettre en question et de chercher de nouveaux collaborateurs : Christopher Frank, Gilles Perrault,... et bien entendu, Rosalinde... 9

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11 ROSALINDE Lorsqu on voit un de mes films, on dit «Un film de Michel Deville», alors qu il s agit aussi d un film de Rosalinde. On dit bien «les frères Coen» quand l un écrit et produit et l autre coécrit et réalise. Elle a commencé par m aider comme assistante et je me suis aperçu très vite qu elle avait beaucoup de talent. Elle a commencé à m aider à l écriture. Elle a beaucoup travaillé sur La Lectrice,... Nous travaillons ensemble, nous avons à peu près les mêmes goûts sur les acteurs, nous faisons beaucoup de repérages ensemble. Nous avons à la fois les mêmes goûts, mais pas le même œil. Nous nous apportons mutuellement, nous faisons le même film mais avec des approches différentes. Et c est une bonne productrice! LES ACTEURS Sauf dans le cas de La Lectrice où j avais envie de tourner avec Miou Miou avant même de travailler sur le scénario, mes envies d acteurs viennent plutôt après l écriture. J aime changer d interprètes, et s il m est arrivé de retravailler avec un même acteur, c est après de longues périodes, comme si nous n étions plus les mêmes, ni eux, ni moi. J ai ainsi retrouvé Michel Piccoli à quatre reprises, Nicole Garcia trois fois,... Et je n ai pas toujours eu les acteurs auxquels j avais pensé en premier. ( ) le tournage afin de garder une fraîcheur, une incertitude, découvrir sur le plateau comment ils réagissent les uns par rapport aux autres lors des premières prises. J aime bien les premières prises car on y trouve des choses que l on peut ne pas retrouver après... Je tourne vite, je n aime pas que l on s ennuie sur un plateau car cela peut se ressentir au final sur le film. J aime qu il n y ait pas une heure qui s écoule entre chaque plan pour que les acteurs restent très concentrés. Les techniciens ne doivent pas s ennuyer non plus entre les plans. Aussi, j aime les gens qui travaillent vite. Lors de la préparation, je donne la réplique aux acteurs, je leur montre les photos des repérages, je leur fais écouter la musique pour les mettre petit à petit dans l ambiance du film. Cela se passe comme ça, insidieusement. Plus tard, lorsque nous nous retrouvons sur le plateau, nous nous sommes déjà dit l essentiel. ( ) 11 LA DIRECTION D ACTEURS ( ) Je rencontre les comédiens, toujours séparément, jamais ensemble, bien avant

12 12 LA SENSUALITÉ PLUTÔT QUE L ÉROTISME ( ) Avec Le voyage en douce, je voulais faire un film sur la sensualité plutôt que l érotisme. J ai demandé à une vingtaine d auteurs, dont j avais lu un roman ou un texte érotique, de m apporter très librement une page, une scène, un souvenir, un fantasme, une invention érotique et sensuelle. L enjeu était d intégrer ces contributions dans le scénario. Après ce film, je me suis aperçu que j avais envie de revenir à la sensualité. J avais lu le livre de René Belletto, Sur la terre comme au ciel, et trouvé qu il y avait une possibilité de pousser certaines scènes dans l érotisme. C était le prétexte de départ de Péril en la demeure. Avec des acteurs qui n étaient pas spécialistes de ce genre de choses, Christophe Malavoy, par exemple, dont c était l un des premiers rôles. L affiche a eu beaucoup de mal à être autorisée, il a même fallu l intervention du Ministre de la Culture de l époque, Jack Lang. DE L IMPORTANCE DU DÉCOUPAGE ( ) J estime qu un film s écrit, mais pas seulement au niveau du scénario : l écriture cinématographique ne s improvise pas. Mes montages en sont d autant plus rapides car je les fais déjà sur le papier. Sur Le Mouton enragé, l histoire imposait de revenir régulièrement dans le café où Jean-Pierre Cassel donnait ses instructions à Jean-Louis Trintignant. Cassel devait toujours être assis à la même table, dans le même café, exactement à la même place. J ai donc inventé quinze façons de filmer cette scène, ce que je n aurais pas pu faire sur le plateau. C est très excitant d inventer quinze découpages différents. Dans le bureau du docteur Sachs, j avais le même problème : Sachs était toujours assis à son bureau en face du patient. Il a fallu là aussi trouver des découpages différents, car je ne pouvais pas filmer chaque scène de la même façon. En outre, depuis mes débuts, je monte simultanément mes films. Huit jours après la fin du tournage, je vois ainsi mon film en entier. Quand j écris moi-même, cela vient sous forme de découpage. Je visualise facilement la scène dès que les grandes lignes sont connues. Le découpage donne une couleur au film( ) LA MUSIQUE Je choisis les musiques très longtemps avant. Quelquefois, je les trouve en même temps que le sujet du film. Parfois, j aimerais même trouver un sujet de film qui aille avec une musique que j aime particulièrement. Dès que j entends un thème, une mélodie qui me plaisent, je note. Je n ai pas mis longtemps à décider quelle serait la musique d Un monde presque paisible. Ce qui est satisfaisant, c est de découvrir un accord profond entre le scénario et la musique. Ainsi, la musique d Un monde presque paisible est écrite pour la contrebasse. Et j ai appris que la contrebasse était un instrument très important pour les Juifs : c est l instrument du juste. Le moment où je choisis la musique est un moment privilégié. J aime le jazz, mais je suis davantage porté vers la musique classique. C est un répertoire inépuisable. J aimerais faire encore d autres films uniquement parce que j ai des musiques en attente. Dans une scène, il y a l histoire, les acteurs, la lumière, les décors et la musique. Tous ces éléments sont indissociables.

13 LA PATIENCE Le cinéma est un travail de longue haleine. Un petit texte de poésie comme il m arrive d en écrire prend une heure ou deux jours. J aime pouvoir alterner. Une photo prend encore moins de temps : quelques centièmes de seconde. J ai beaucoup aussi mon rôle de photographe de plateau ( ) ( ) Je suis assez paresseux, même si je ne me suis pas souvent laissé aller à l être. J aime flâner, regarder des magazines, je lis toute la presse dite féminine, je fais aussi des mots croisés. Je n aime pas ce qui se prend trop au sérieux : c est un trait de mon caractère. Le moment où l on se décide pour un sujet est sérieux, quand même ; on s engage pour deux ans. L intérêt ne doit pas s user en trois jours, il faut savoir jour après jour s accrocher à cette histoire. Dans le cinéma, tout se ramène à une même idée pendant deux ans. Il faut savoir ensuite convaincre. Chaque film est un pari, c est ce qui est excitant. C est un métier techniquement très dur, les journées de travail sont longues, on se lève très tôt, on se couche très tard, cela prend tout le temps. J ai envie aujourd hui de faire davantage de photos, de lectures, d aller encore davantage au cinéma. J ai lu A la Recherche du temps perdu trop jeune, il serait temps que je m y remette. Un jour, je reverrai mes films. Il me faut le temps de les oublier pour ne pas savoir exactement ce que je vais voir. Pour redevenir simple spectateur. Extraits de l entretien réalisé par Olivier Snanoudj et Stéphane Landfried, le 21 juillet 2002 à Boulogne 13

14 nous préférons la connivence «Un projet de film n est pas rationnel, c est comme une histoire d amour. Et comme pour une vraie histoire d amour, il faut que le coup de foudre se transforme, s inscrive dans une durée. Sur les tournages de Michel règne une ambiance très sereine et tendre. Il paraît que c est rare. Sans doute que Michel est tendre, et il n aime pas les conflits. Nous préférons la connivence, la collaboration. Un tournage est un moment rare et précieux de notre vie, il vaut mieux le partager avec des personnes qu on estime et qu on aime. Chaque technicien donne beaucoup, c est la moindre des choses d en être conscient, de lui renvoyer estime et compréhension. L affect est très important dans ces métiers, l enjeu important pour chacun. La proximité des personnes et l intensité du travail créent des climats passionnels. Il faut en tenir compte, partager, savoir réconforter, féliciter, remercier.» ROSALINDE DEVILLE

15 les films de la rencontre 14 ce soir ou jamais benjamin ou les mémoires d un puceau l ours et la poupée raphaël ou le débauché la femme en bleu le mouton enragé le dossier le voyage en douce eaux profondes péril en la demeure la lectrice toutes peines confondues la maladie de sachs un monde presque paisible un fil à la patte. 2005

16 16 Laurent a réuni chez lui, ce dimanche soir, quelques-uns de ses amis. Il y a là, outre Valérie, élève au Conservatoire d art dramatique, Jean-Pierre qui dessine avec Laurent des affiches publicitaires, Martine, sa femme, secrétaire dans une agence de publicité, Guillaume, comédien connu, Alex, compositeur, et Anita, jardinière d enfants. Ils ont tous, galvanisés par Laurent, décidé de monter un spectacle, et c est le lendemain soir que commencent les répétitions.

17 (SUITE) Mais brusquement, le drame éclate : la vedette du spectacle de Laurent a un grave accident et va être immobilisée pendant un mois. Il ne faut donc plus compter sur elle... Une action fébrile, dès lors, s engage. Il se fait déjà assez tard et Laurent, le moment de découragement passé, n a maintenant qu une heure, au plus, pour trouver dans Paris, un dimanche soir, sa beauté mystérieuse. Il la trouve en la personne de Nicole qui ce soir jouera son propre rôle. Valérie, devant le danger représenté par Nicole, prend pleinement conscience de ce que Laurent représente pour elle. Elle ne jouera pas le principal rôle de la pièce que monte Laurent et qu elle convoitait ardemment, mais elle réalise tout à coup qu elle doit conquérir Laurent «ce soir ou jamais». Valérie, bouleversée par l importance que prend Nicole, va littéralement se déchaîner pour conserver Laurent qu elle considère comme son bien. Elle met tout en œuvre pour vaincre Nicole, et nous assisterons à une comédie où tous les personnages, sans jamais rien perdre de leur humour, poursuivront leur but ne sachant pas eux-mêmes s ils se prennent vraiment au sérieux. Mais il ne suffit pas d éclipser Nicole et de donner des regrets à Laurent. Pour se venger de lui elle décide aussi de le rendre jaloux et déploiera tout son charme pour Guillaume. Laurent qui semble perdu dans ses rêves, ne s aperçoit de rien, jusqu au moment où les choses, brutalement se gâtent et où il croit perdre Valérie. Et il comprend alors qu il l aime vraiment. Mais cela, au fond, il le savait déjà. Valérie aussi, peut-être. Et Laurent et Valérie, une fois les autres partis, vont s expliquer. Mais cette explication sera aussi dans leur manière : ils vont se la «jouer». Valérie est plus rusée, plus «comédienne», que jamais, mais Laurent se révèle tout d un coup un digne partenaire, un partenaire qu on aura même la surprise de découvrir supérieur à elle. N est-ce pas lui, finalement qui a mené cette intrigue à sa guise, qui a tenu tous les fils de cette comédie? Valérie, vaincue, furieuse et ravie, se l avoue. Un couple est né Scénario et dialogues : Michel Deville et Nina Companeez Directeur de la photographie : Claude Lecomte Montage : Nina Companeez Son : Jean Rieul Décors : Alexandre Hinkis Musique : Jean-Jacques Grunenwald, dit Jean Dalve Interprètes : Anna Karina (Valérie) Claude Rich (Laurent) Georges Descrières (Guillaume) Jacqueline Danno (Martine) Michel de Ré (Alex) Guy Bedos (Jean-Pierre) Françoise Dorléac (Danièle) Anne Tonietti (Anita) Eliane d Almeida (Nicole) ce soir ou jamais minutes 17

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19 Monique Zimmer, Cinéma 61 (n 61 nov-décembre) (...) CE SOIR OU JAMAIS : non point théâtre filmé ou théâtre cinématographique (il s agit, du reste, d un scénario écrit directement pour l écran), mais expression cinématographique d une vérité esthétique que l on croyait jusqu ici réservée à la scène. La caméra de Deville (caméra à la fois hardie dans la recherche d une certaine simplicité directe et pudique dans le choix de ses effets), recrée en somme l unité physique et matérielle du monde des planches par son agilité, son adresse à épouser l évolution des comédiens et aussi, lorsqu il le faut, à suivre le seul fil du dialogue, quittant les premiers pour le second, ou le second pour les premiers, selon les nécessités de l intrigue. Voilà donc un film dont la réussite tient essentiellement à l écriture. Celle-ci parvient, en effet, à combiner cette étroite fidélité à l acteur, qui fait de ce genre de films une sorte de théâtre à la puissance seconde (c est à une œuvre comme Les parents terribles de Cocteau qu il convient de songer ici) avec une utilisation du plan d ensemble, et fixe de surcroît, qui ne brise jamais ni le tempo général, ni la continuité ténue, mais robuste, de ce marivaudage ( ) Fort adroitement encore, Michel Deville a su choisir les interprètes que requérait une telle entreprise. C est-àdire des interprètes qui puissent conjuguer dans leur jeu l extériorisation et la stylisation théâtrales avec une sophistication plus secrète, plus nuancée, qui ne pourrait passer la rampe, mais que la caméra est parfaitement en mesure de capter. Claude Rich, qui est en tête de la distribution, semble le type même de ces acteurs. Jusqu à présent assez mal utilisé à l écran, où son jeu des interprètes qui puissent conjuguer dans leur jeu l extériorisation et la stylisation théâtrales avec une sophistication plus secrète légèrement «décalé» détonnait dans des films trop réalistes, il nous donne un numéro parfait de suffisance ingénue. Chacun, du reste, fait ici son numéro, «à l italienne» ( ) Ces numéros paraîtront irritants à certains : c est en réalité la dimension «théâtrale», la note d artifice et d autodérision, qu ils introduisent dans les personnages et l histoire, qui permettent à CE SOIR OU JAMAIS d échapper à la facilité et à la vulgarité rampante du Boulevard. Fiches du cinéma, 15 janvier 1961 Ce marivaudage 1960, qui n est pas sans rappeler les comédies de Marivaux et de Musset avec une pointe grinçante à la manière d Anouilh, est beaucoup plus du théâtre filmé qu un spectacle cinématographique à proprement parler. Cette comédie est dynamiquement jouée par une pléiade de jeunes et sympathiques acteurs. Une agréable évasion à travers un genre qui plaira à un public épris d humour et de fantaisie. Jean Douchet, Les Cahiers du Cinéma Michel Deville, pour son premier film, réussit cette alliance réputée impossible : une comédie typiquement française dans un style de comédie américaine. Evoquer, à propos de CE SOIR OU JAMAIS, à la fois Marivaux ou Musset et Cukor ou Minnelli, prouve l estime dans laquelle on doit désormais tenir son auteur. Certes, CE SOIR OU JAMAIS n égale pas les œuvres de ces maîtres. Mais le second film de Deville, L adorable MENTEUSE, que j ai pu voir en privé, confirme un talent. Pudeur, discrétion, intelligence, finesse, vivacité, élégance, telles sont les qualités majeures de ce film. Une certaine préciosité, aussi, et une tendresse qui dissimule, comme il convient à toute bonne comédie, une dose subtile de cruauté. Les badinages où l on s égratigne le cœur jusqu au sang sont une spécialité bien française. A ce jeu de la vérité des sentiments, Michel Deville excelle. En revanche, Michel Deville, parce qu il ne fige pas ses personnages dans une psychologie secrète, mais au contraire qu il les regarde vivre, sans les trafiquer, et se contente de capter les mouvements de leur cœur, obtient ce résultat que nous sentons réellement ce qui se passe entre eux. En cela, malgré le côté conventionnel, voire boulevardier de son histoire et le mode traditionce soir ou jamais 19

20 20 nel de son récit, il se révèle cinéaste moderne. C est une voie périlleuse où le succès public est le lot le moins sûr, puisqu elle suppose la dédramatisation. Ce qui implique une grande rigueur intérieure, la structure et la loi des genres n étant plus là pour soutenir le cinéaste. D autre part, cela nécessite une recherche de plus en plus poussée d un véritable naturel. A première vue, rien n est plus «théâtre» que CE SOIR OU JAMAIS. Les trois unités sont respectées comme elles le sont rarement sur les planches, les dialogues sont très construits. Mais le cinéaste s intéresse moins à la progression dramatique de son histoire qu à saisir les fluctuations des échanges qui s établissent dans un groupe. La caméra, témoin objectif et impartial, guette les moindres réactions personnelles à cette psychologie collective. D où son étonnante mobilité et la nécessité où elle se trouve, par des panoramiques filés, des gros plans et un montage rapide, de les saisir au vol. Mais ici, les regards ont remplacé les paroles. Ils sont à la fois interrogatifs et révélateurs. Chacun, par le regard qu il porte sur les autres, tente de mettre leurs âmes à nu, sans se rendre compte qu il se trahit lui-même. Le point culminant de ce jeu est bien l examen de passage des deux comédiennes qui s achève par ce numéro dément de la recalée, réaction normale d une pudeur blessée par tous ces regards scrutateurs convergents. Propos de Michel Deville «J ai naturellement eu envie de devenir metteur en scène. J ai préparé plusieurs sujets, et été voir des producteurs. Cela n a rien donné. Les gens ont confiance en les jeunes (ils avaient encore plus confiance à ce moment-là), mais seulement quand on en est à son second film. C est un cercle vicieux. J ai alors essayé de monter une affaire moi-même. J ai pensé faire un film pour quinze millions, avec des comédiens peu connus, dans un seul décor. J ai pris un sujet que j avais écrit seul, puis adapté et dialogué avec Nina Companeez. C était pour moi une expérience. Quand on est assistant, on prend des notes sur des idées de scène, des façons de filmer. J ai essayé de mettre le plus possible de ces idées notées dans ce film, pour ne plus avoir à le faire après. Au départ, l histoire n avait aucun lien dramatique, mais elle s est organisée. C est devenu une comédie d ambiance. Les personnages vivent. C est un exercice, mais il n est jamais gratuit. Le film se déroule dans un seul décor : la question du rythme était donc fondamentale. Il n y a cependant aucun truc. J espère que la technique est invisible, bien que je sache qu elle est présente et que le film est soigneusement composé ( ) CE SOIR OU JAMAIS est devenu une comédie, c est-à-dire que rien ne se prend au sérieux, ni l histoire, ni les personnages, ni le réalisateur.» Cinéma 61 (n 61, nov-décembre) Guetter le conflit amoureux sur le moindre comportement des deux principaux protagonistes renvoie à chacun l image de son propre cœur et de sa solitude. Ces deux êtres cyniques, désinvoltes, blasés ou candides, à l amoralité et l indifférence feintes, sont bien les petits-fils des héros de Musset. Pour être plus prosaïque, leur romantisme n en demeure pas moins vif. Le verre resplendit, mais sa fêlure cachée rend un son aussi nostalgique qu au temps des dandys. A la fin de la mise en scène, les apparences, épiées par tous les regards, s effondrent. La légèreté affectée se dissipe et révèle la vérité grave du sentiment amoureux. Les personnages ont appris à se connaître. Jacqueline Michel, Le Parisien libéré Comédie à syncopes. Michel Deville a traité cette comédie acide avec un brio certain, une tendresse vaguement douloureuse et un bien joli brin de talent ( ) C est avec subtilité, intelligence, tact, qu il épie ses personnages, réunis pour une soirée dans les deux pièces de Laurent. On y sent vraiment la présence d un metteur en scène de qualité dont l avenir répondra. La Saison cinématographique 61 Heureuse surprise que ce film d un jeune metteur en scène qui parvient presque à tenir le souffle, durant 1 heure et demie dans le même décor, sans prétexte dramatique. Sur un tissu de répliques entre plusieurs personnages, la caméra exécute un travail dont le brio n échappera à personne. Les visages, les gestes, les mots qui tombent des lèvres sont traqués avec une élégance et une perspicacité qui rendent lisibles les mouvements souterrains des sentiments, des désirs.

21 Les acteurs, tous jeunes, dirigés avec efficacité, utilisent un texte bien divertissant. Le temps passe, coule, avec une vérité, une présence étonnantes. Une œuvre sympathique, d où l humour, le sens de l inutilité d une certaine vie en société ne sont pas absents Bien supérieur à L EAU LA BOUCHE ou aux COUSINS, le film de Michel Deville montre ce que la Nouvelle Vague peut gagner à réfléchir un peu. Pierre Marcabru, Combat Une surprenante clairvoyance. Cette précision, cette justesse, cette simplicité dans la complexité des rapports qui s établissent entre les personnages donnent à la mise en scène de Michel Deville une surprenante clairvoyance. Rarement, on avait atteint, dans la discrétion et dans la mesure, à une telle sincérité, à une telle richesse psychologique, et sans que le film échappe à la sensibilité, sensibilité changeante et libre. Perfection des détails, science des réflexes, observation attentive, émotion retenue, sûreté du langage, originalité et précision de l écriture : il y a chez Michel Deville toutes les qualités d un grand metteur en scène intimiste. Michel Aubriant, Paris-Presse A fleur de cœur. Avec CE SOIR OU JA- MAIS, l éclairage change. Ce film modeste, tourné à l économie, risque de provoquer des mouvements divers. Il agacera les amateurs de cinéma rassurant. Il fascinera peut-être ceux qui recherchent autre chose que deux heures d oubli. Insolite, ambigu. Il faut bien, une fois de plus, battre le rappel des adjectifs. Mais aussi tendre, nuageux. Désinvolte, narquois. Brouillon, débraillé. Composé avec une feinte négligence dans le ton de l improvisation. Et merveilleusement joué par de jeunes et belles comédiennes. Sur un thème fluet ils s aiment, mais n osent se le dire, alors ils font semblant de ne pas s aimer ce sont des variations aigres-douces, à fleur de cœur et à fleur de peau, qui ont le charme de la spontanéité et du «sur le vif». Morvan Lebesque L Express Un metteur en scène qui sait diriger des acteurs. Admirablement réalisé, cadré, photographié, CE SOIR OU JA- MAIS révèle en outre la qualité maîtresse de Michel Deville : enfin, enfin un metteur en scène sachant diriger des acteurs! Losey, Bergman : ces grands exemples, ici, ne sont pas abusivement évoqués. Devant la caméra de Deville, Anna Karina, Claude Rich, Georges Descrières, Jacqueline Danno, Michel de Ré, Guy Bedos donnent le meilleur d eux-mêmes : rareté, invention, précision. J ajoute que Deville ne répugne pas aux procédés que d autres ont essayés les plans vocaux simultanés, par exemple mais qu il emploie, lui, à bon escient et avec nécessité. CE SOIR OU JAMAIS s inspire, par là, d un pur classicisme : avec les matériaux du baroque, il crée de la rigueur et de la clarté. Il faut aller voir ce film. 21 tendre, nuageux, désinvolte, narquois, brouillon, débraillé ce soir ou jamais

22 22

23 Benjamin a dix-sept ans et ne connaît que son vieux serviteur Camille et la solitude du château délabré de ses ancêtres. Camille et Benjamin décident de partir chez la tante de Benjamin, la riche, douce et épanouie comtesse de Valandry. L ami de la comtesse est séduisant et libertin, sa très jeune et très belle voisine est orpheline. Benjamin raconte l apprentissage de l amoralité. Comment un innocent perd son innocence. Comment une ingénue découvre le pouvoir de la séduction. Comment un cynique perd son cynisme. Ou comment la sincérité peut être tragique, et la déchéance joyeuse Scénario : Michel Deville et Nina Companeez Adaptation et Dialogues : Nina Companeez Directeur de la photographie : Ghislain Cloquet Décors : Claude Pignot Costumes : Rita Bayance Son : André Hervée Montage : Nina Companeez Interprètes : Michèle Morgan (la comtesse) Michel Piccoli (Philippe) Pierre Clémenti (Benjamin) Catherine Deneuve (Anne) Francine Bergé (Marion) Anna Gaël (Célestine) Catherine Rouvel (Victorine) Odile Versois (la conseillère) Jacques Dufilho (Camille) André Cellier (le conseiller) Tania Torrens (Mme de Chartres) Jean Lefèvre (Azay) Prix Louis Delluc 1967 benjamin ou les mémoires d un puceau minutes 23

24 24 Entretien avec Michel Deville avant la sortie du film benjamin, personnage simple, qui regarde donc les choses et les gens simplement Qu est-ce que Benjamin? Un conte libertin dont l éducation sentimentale d un jeune garçon est le prétexte. En trois jours, la durée du film, Benjamin, ce garçon parfaitement innocent et pur, va découvrir le luxe, le mensonge, les mots à double sens, les gens à double face Et surtout, l amour, les jeux de l amour le mal d amour aussi. Naturellement, il perdra sa pureté. Mais joyeusement. Car Benjamin est un personnage heureux. On devine même que très vite, il dépassera son maître (M. Piccoli), qui d ailleurs, par un chemin inverse, retrouvera une certaine pureté. Mais lui, gravement, presque tragiquement. Mais c est, dans le film, une autre histoire Tout cela, en tout cas, n est pas très moral, comme vous le voyez! Y a-t-il beaucoup d histoires dans Benjamin? Disons qu il y a beaucoup de personnages. Chacun et surtout chacune veut être le premier à apprendre «certaines choses» à Benjamin, qui est très charmant et très séduisant. Mais chacun, parallèlement, continue de vivre sa propre histoire. Et le film raconte celle de ces histoires dont Benjamin est témoin, volontaire ou non. Car tout le film est vu et raconté par lui. Il a vu et appris tant de choses pendant ces trois jours qu il a eu envie, soudain, de les noter. Ce qui explique les sous-titres du film, «Les mémoires» Ce film se situe au XVIII e siècle, je crois. Pourquoi? Pour plusieurs raisons. Il aurait été par exemple difficile d imaginer en 1967 un garçon de 17 ans, n ayant jamais rencontré une seule femme! Et aussi tant de personnages ne pensant, ne se consacrant qu à leurs problèmes sentimentaux, à l exclusion de tous les autres. Et puis, c est aussi une époque que nous aimons bien, Nina Companeez et moi. Cela dit, ce XVIII e siècle est, dans BENJAMIN, très stylisé. Les costumes sont débarrassés de toute dentelle superflue et les femmes ne portent pas de perruques blanches. Jamais nous n avons essayé non plus de faire, par exemple, des reconstitutions de tableaux célèbres. Nos extérieurs, d ailleurs, sont beaucoup plus clairs et ensoleillés que les tableaux de Watteau ou de Fragonard. Là, nous sommes plus près, je crois, et à dessein, du XIX e. C est-àdire, le romantisme. Presque, déjà, l impressionnisme Au fond, nous voulions surtout éloigner notre histoire dans le temps, la débarrasser de tout contexte actuel, social, historique ou autre. Autrement dit, BENJAMIN a été écrit et tourné presque comme s il s agissait d un film moderne. Sans Arlequin, ni Colombine La musique sera-t-elle d époque? Oui, pourtant! Et plus particulièrement composée d œuvres d Haydn et Mozart. Mais là aussi, nous avons évité la «dentelle». Il y a dans le film des passages de Mozart qui annoncent irrésistiblement la musique romantique. Cela dit, la musique, dans BENJAMIN, n est jamais gratuite, ce n est jamais de l habituelle «musique de film». On ne l entend que lorsqu on voit ou qu on sait - qu un orchestre joue, ou bien que quelqu un joue du clavecin. Et cela nous permet parfois d entendre une musique très gaie pendant une scène très grave.

25 J ai remarqué une brillante distribution Oui, une distribution de «rêve», c est-à-dire qu à une exception près, j ai miraculeusement (ce miracle, d ailleurs, a un nom : Mag Bodard) obtenu tous les comédiens pour lesquels les rôles avaient été écrits : P. Clémenti, M. Morgan, C. Deneuve, M. Piccoli, F. Bergé, A. Gaël, C. Rouvel, J. Dufilho, etc Je connaissais Pierre Clémenti depuis ADORABLE MENTEUSE, où il jouait une courte scène avec Marina Vlady et Michel Vitold. Je suis content, avec ce film, de le sortir de ses précédents rôles de mauvais garçons. Il est merveilleux de pureté, d innocence Ce film est votre troisième film en couleurs. Dans quelle optique avez-vous utilisé la couleur? D une manière très simple. Très lumineuse et légère dehors, plus lourde à l intérieur. C est pourquoi contrairement à la mode actuelle, au cinéma, des murs blancs (qui était aussi celle d un certain XVIII e!), j ai demandé à mon décorateur des murs très sombres, bleu foncé, gris foncé, etc. Je voulais qu en extérieurs mes seconds plans soient margés par la lumière, comme gommés par elle, et qu en intérieurs ils soient gommés aussi, mais là par leur absence de lumière, de couleurs. Et puis, toujours dans un but de simplification, à chaque personnage a été attribuée une couleur différente, couleur que le personnage conserve d un bout à l autre du film, même s il change plusieurs fois de robe ou de costume. Ainsi, Michèle Morgan est toujours en bleu turquoise, Catherine Deneuve en blanc, etc. Couleurs que l on retrouve d ailleurs dans les décors où les personnages évoluent le plus souvent : la chambre de M. Morgan est bleue, etc Vous employez souvent les mots «simplicité», «simplification» C est que, ne l oubliez pas, le film est constamment vu par les yeux de Benjamin, personnage simple, qui regarde donc les choses et les gens simplement, puis note dans son petit carnet ce qu il a vu, sans artifices, sans détours. 25 Propos recueillis par Gérard Langlois, Cinéma 68 n 122 benjamin ou les mémoires d un puceau

26 26 Claude Mauriac, Le Figaro Littéraire, janvier 1968 Texte, image, musique participent à l exquise réussite de ce film. Avec, sans doute, un imprévisible bonheur, une grâce de surcroît, ceux-là mêmes qui, par exemple, donnent ce charme singulier, sa puissance d envoûtement à LA RÈGLE DU JEU de Jean Renoir. Voici, comme en direct à la télévision du temps, un certain dix-huitième siècle dont nous avions, par la littérature, la peinture, la musique, une expérience personnelle, mais imaginaire. Ce qui était en nous sous forme de fantasmes tandis que nous lisions Marivaux, Diderot, Crébillon fils, Laclos, ce qui apparaissait matérialisé devant nous, mais hors de nous, quand nous regardions des toiles de Watteau, de Lancret, de Boucher, de Fragonard, surgit tout à coup sous nos yeux comme si nous y assistions et y participions. Et Mozart, le fils après le père, et Haydn, et Boccherini ajoutent au plaisir du regard leurs joies subtiles. Quant au langage Ah! le langage. Michel Deville et Nina Companeez ne se sont pas inspirés d un texte préexistant. Ils ont tout inventé, réinventé. Si grands que fussent leurs dons, on ne pouvait espérer qu ils atteignent cette évidente perfection. Ayant su capter les ondes du passé par leur talent et leur culture, en toute conscience et affinité, Michel Deville et Nina Companeez n avaient pas besoin de copier un langage dont ils étaient imprégnés, ni un état d esprit, dont ils avaient peut-être la nostalgie et l expérience. Je ne parle point du libertinage, mais d un art d accepter les plaisirs et le tragique de la vie. Pas tant le plaisir que le bonheur, un certain bonheur. Le bonheur? Il n est point sûr, il entre trop de gravité sous cette apparente frivolité. Ce que nous rendent sensible, admirablement, Michèle Morgan et Michel Piccoli, Catherine Deneuve et Pierre Clémenti. Michèle Morgan si pathétiquement belle, et faisant bon visage face à l inéluctable, ce qui est encore une façon d être belle. Ce n est point du côté de Laclos qu il faut la chercher, plutôt chez Marivaux. Michel Piccoli. Plus Valmont que Don Juan, avec une distance entre son personnage et lui, entre lui et lui-même. Vulnérable, enfin, et vaincu. Catherine Deneuve, ingénue et perverse, rayonnante de beauté, comme transfigurée par l expérience de la souffrance. Pierre Clémenti, dont la beauté, ne se satisfaisant pas de son évidence, prend tout son sens. Inoubliable Benjamin. Parmi tant de jolies filles si généreusement dénudées, il faut féliciter Francine Bergé, spirituelle, aiguë. Les charmantes Anna Gaël et Catherine Rouvel, Odile Versois délicieuse. Jacques Dufilho, enfin, est excellent, presque émouvant. Cette éducation sentimentale libertine ne nous toucherait pas autant si elle ne concernait notre temps. Ces personnages du XVIII e siècle font le chemin vers nous. Sous leurs atours et dans leurs amours, ils rejoignent notre présent. Frédéric Vitoux, Positif n 93, mars 1968 ( ) C est un Deville habile au plus haut point dans sa direction d acteurs que l on retrouve ici. Autour de Pierre Clémenti dont c est de loin le meilleur rôle (Buñuel nous le rendait intéressant, plus par ses attributs que par sa personnalité de comédien) est ici réunie une distribution parfaitement homogène. Michèle Morgan, dans le rôle de la Comtesse, est excellente. C est déjà

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