Les plates-formes off shore métalliques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les plates-formes off shore métalliques"

Transcription

1 Alain Quenelle Les plates-formes off shore métalliques HISTORIQUE Photo ci-dessus (en haut), le lac de Maracaïbo, en Photo ci-dessus (en bas) : Plate-forme en bois consruite par Brown and Root sur le champ de Créole en Difficile de dater la première plate-forme off shore... Faut-il prendre comme référence 1887, année du premier puits foré au-dessus de l'eau... mais à partir d'une jetée, en Californie? Ou encore la période , au cours de laquelle les forages sont réalisés à partir de plates-formes indépendantes en bois, construites sur des pieux en cyprès... mais dans le lac Ferry à Caddo Parrish en Louisiane? Ou encore à partir de 1912, lorsque dans le lac de Macaraibo, au Venezuela, les platesformes sont reliées entre elles par des canalisations d'évacuation d'huile (il y a aujourd'hui près de plates-formes sur ce lac)? Nos ancêtres ont été prudents et pragmatiques. Il a fallu attendre 1933 pour construire la première plate-forme en «mer ouverte» : à 915 m de la côte, dans une profondeur d'eau de 3,5 m. Sa taille est très modeste. Elle est en bois. En 1937, sur le champ de Créole, Superior Oil Company et Pure Oil Company attribuent à l'entrepreneur Brown and Root la construction d'une plate-forme plus importante, puisque le pont a une surface de m 2 (90 m x 30 m). La profondeur de l'eau est de 4,3 m, à 1,6 km de la côte. Le bois est toujours omniprésent. Ce n'est qu'en 1946 que les premières piles en acier sont utilisées. La construction est réalisée sur place et les travaux se déroulent sur plusieurs semaines. En 1947 apparaît le concept de base, repris ensuite à plusieurs milliers d'exemplaires : préfabrication du support en acier à terre, transport sur barge, mise en place à la grue, piles en acier battues à travers les jambes. L'opérateur est encore Superior Oil sur le Block 71, dans Vermilion du golfe du Mexique. La profondeur d'eau n'est que de 6 m, mais on se trouve à 30 km de la côte, et les travaux d'installation ne durent que neuf jours voit l'invention des piles périphériques (skirtpiles), avec Shell. L'histoire s'accélère ensuite rapidement : en 1957 apparaît le premier jacket«lancé» ; en 1959, une plate-forme est mise en place dans 60 m d'eau ; en 1989, on atteint une profondeur d'eau de 416 m sur le champ de Bull Winkle, avec un support de t (sept fois le poids de la tour Eiffel) ; enfin, 1993 verra la mise en place d'une structure à jambes tendues dans une profondeur d'eau de 870 m (champ d'auger) dans le golfe du Mexique.

2 * J09* EVOLUTION DE LA TAILLE DES PLATES-FORMES EN FONCTION DU TEMPS Le décor historique étant ainsi planté, après une tentative de définitions et de classifications, notre présentation s'articulera autour de trois chapitres en suivant la chronologie de la réalisation (études, fabrication, installation) et s'achèvera sur un rapide examen des solutions de l'avenir. DÉFINITIONS, CLASSIFICATIONS On vient de le voir, historiquement, le but était de disposer d'une surface de travail émergée, dans des profondeurs d'eau de plus en plus grandes. Mais quel travail pour en venir là? Le forage d'exploration tout d'abord! On a alors affaire à des plates-formes mobiles qui ne sont mises en place sur le lieu de travail que pour quelques semaines ou quelques mois. Trois sortes de supports sont utilisés par les foreurs, en fonction de la hauteur : - Les «jack-up», pour les faibles profondeurs d'eau (jusqu'à 100 ou 120 m environ). Un jack-up est un tabouret à trois ou quatre jambes qui peuvent se lever ou se baisser grâce à de grosses crémaillères jouant sur la partie horizontale du tabouret (le pont de forage) : abaissées, reposant au fond de l'eau, les jambes assurent une bonne stabilité ; sur le pont hors d'eau, le derrick de forage fonctionne en sécurité. Relevées, les jambes, dépassant nettement au-dessus du pont, permettent à ce dernier, qui se trouve alors en flottaison, de se déplacer grâce à des remorqueurs assurant son transport jusqu'à un nouveau site de forage. - Les «semi-submersibles», pour les profondeurs d'eau plus importantes (jusqu'à 500 m), sont des supports flottants. En position fixe pour le forage, ils sont ancrés : les foreurs s'accommodent de la faible «excursion» (1 à 2 m) autour de la cible de forage. Lors des déplacements d'un site de forage à l'autre, ils sont le plus souvent autopropulsés. - Les «navires à position dynamique», pour les très grandes profondeurs d'eau. Ces bateaux sont dotés de moteurs latéraux qui, en position de forage, sont actionnés automatiquement de façon à contrer les efforts d'environnement (vent, courant) et à rester en position quasi fixe. Il n'y a donc plus d'ancrage. Notre présentation ne concerne pas ces plates-formes mobiles, mais seulement les plates-formes fixes, installées pour la durée de vie du champ découvert grâce aux forages d'exploration que l'on vient d'évoquer.

3 Les plates-formes remplissent en fait des fonctions variées : forage de production ; traitement des effluents (séparation du gaz, de l'huile, de l'eau) ; utilités (fourniture d'énergie électrique, par exemple) ; injection d'eau, de gaz, compression de gaz ; quartiers d'habitation ; torchères. Ainsi peut-on trouver sur un champ, en fonction de sa taille et de sa profondeur d'eau, une plate-forme par fonction ou plusieurs fonctions regroupées sur une seule plate-forme. La classification des plates-formes fixes métalliques «pilées» va s'établir ensuite : - Soit en fonction des conditions d'environnement : faciles, essentiellement dans les mers chaudes : golfe de Guinée, golfe Persique, Indonésie, etc., moyennes, dans les zones tempérées : sud de la mer du Nord, Méditerranée occidentale, etc., sévères, surtout dans les zones froides : mer du Nord, mer Baltique, Terre de Feu, etc. - Soit en fonction de la profondeur de l'eau : inférieure à 30 m (100 pieds), comprise entre 30 et 150 m (500 pieds), au-delà de 150 m. - Soit en fonction du nombre de jambes : 3 jambes, 4 jambes, 6 jambes, 8 jambes. Pour ces deux dernières catégories, comme on le verra plus loin, on distinguera les vraies jambes et les fausses jambes, en fonction soit du mode de fabrication ou du transport (en position verticale ou horizontale), soit du type d'installation (lancement, levage ou flottaison), soit encore du type de piles. 1 EXEMPLE DE CHAMP La nature des fondations introduit deux sortes de platesformes fixes : - Les plates-formes avec supports gravitaires : un (ou plusieurs) compartiment en pied de plate-forme est rempli de sable et assure la stabilité (si les conditions de sol le permettent) après la mise en place. Ce principe a fait le succès des plates-formes en béton, toutes gravitaires. Il est décrit dans un autre article de cette revue. Sur les à plates-formes existant dans le monde actuellement, une petite trentaine seulement sont en béton, principalement dans la partie norvégienne de la mer du Nord. Les plates-formes avec support en treillis tubulaires (le jacket) et piles qui font l'objet de la suite de cette présentation. Cette présentation concerne la partie immergée du support. Le système originel «pont + piles» est historiquement limité, on l'a vu, à des profondeurs d'eau faibles et à des zones calmes. Les piles, soumises, d'une part, à des sollicitations verticales dues au poids des équipements installés sur la plate-forme de travail et, d'autre part, aux efforts horizontaux dus à la houle et au courant, se trouvent ainsi exposées au risque de flambement dès que leur élancement (fonction directement proportionnelle à la longueur) devient grand. Avec l'accroissement des profondeurs d'eau et l'augmentation des charges, il est devenu impératif de diminuer la longueur libre des piles, en d'autres termes de les contreventer. La mise en place sous l'eau d'un tel contreventement étant très difficile, voire impossible, une entité séparée, souvent appelée jacket, a été conçue. On la fabrique et on l'installe en un seul morceau, on enfile ensuite les piles dans les tubes d'angle (les «jambes»). Mais ce jacket offre des écrans souvent importants (à la houle, au courant, au vent), essentiellement en partie haute ; il devient alors nécessaire de reprendre le moment de renversement au niveau du fond, en général par l'encastrement des piles qui reprennent l'effort vertical. Ce qui suit est plutôt orienté vers les plates-formes de huit jambes soumises à des environnements moyens ou sévères dans des profondeurs d'eau de l'ordre de 100 m. LES ÉTUDES Les charges Le calcul d'une plate-forme fixe nécessite un grand nombre d'informations : - La nature, l'encombrement, le poids (à vide, en opérations et en conditions de tests) et la disposition des différents équipements.

4 - Les surcharges de travail normales, exceptionnelles et accidentelles. Les données météo-océanographiques : profondeur d'eau, hauteur des marées, surélévation exceptionnelle des tempêtes, amplitude et période de houle en conditions normales (période de retour d'un an) et en conditions extrêmes (période de retour de 50 ou 100 ans), courant de surface et sa variation en fonction de la profondeur, vitesse du vent normal et exceptionnel, surépaisseur des concrétions marines (coquillages, etc.) en fonction de la profondeur, zone sismique. Les caractéristiques du sol en surface et sur la hauteur des fiches des piles, les possibilités de subsidence (c'est-à-dire l'affaissement du sol dû à la dépression du réservoir), les risques d'instabilité de la couche de surface («mudslide»). - La durée de vie de la plate-forme. Le calcul de base Un des logiciels couramment utilisés pour calculer les plates-formes est un programme général de résolution de structures tridimensionnelles mis au point pour le Massachussets Institute of Technology (MIT) appelé STRUDL (STRUcture Design Language). Ce logiciel a été perfectionné, aménagé par les centres de recherche et/ou les engineerings. VIBRATION Ce calcul comporte trois grandes étapes : 1. La définition de la géométrie de la structure, avec, pour tous les nœuds, leurs coordonnées spatiales et leurs conditions aux limites (nœud libre, nœud support, liaisons entre nœuds), et la définition des caractéristiques mécaniques de toutes les barres cylindriques de la structure. A signaler que la partie enterrée des piles est représentée par une matrice de rigidité tenant compte des propriétés du sol et des piles. 2. La définition des charges. On a vu qu'elles étaient nombreuses, et leurs combinaisons doivent être traitées avec attention. Les directions de houle sont d'abord sélectionnées (de trois à six ou huit) afin d'avoir les cas de charges les plus défavorables pour les piles et pour le jacket. Les différentes charges suivantes sont également prises en compte : - verticalement : le poids propre de la structure et des accessoires, la poussée d'archimède sur les tubes immergés, le poids des surépaisseurs de concrétions marines, les charges de gravité dues aux superstructures ; - horizontalement : les charges de vent sur la partie émergée de la plateforme et sur les superstructures, les charges dues à la houle et au courant sur les structures principales grossies par les surépaisseurs de concrétions et les structures «annexes» telles que l'appontement, les amortisseurs, les anodes, les tubes, les conducteurs de forage, les canalisations d'amenée ou d'évacuation des effluents, les charges dues au choc accidentel de bateaux dans la partie supérieure de la plate-forme, les charges dues à la prise en compte des éventuels séismes. 3. La sortie des résultats précédée d'un certain nombre de vérifications automatiques (via le «plotter» et le «scann on») pour déceler d'éventuelles erreurs de géométrie, d'unités, de commandes. Les analyses définissent : - les déplacements, - les réactions d'appui, - les efforts en différents points de chaque barre, - la vérification des contraintes, - la vérification au poinçonnement des nœuds, - la vérification à la fatigue des nœuds. INSTALLATION Les vérifications complémentaires TRANSPORT Les analyses statiques puis éventuellement dynamiques sont itératives en fonction des résultats (et des changements de section), mais aussi de l'évolution des charges, des conditions de fabrication, de chargement, de transport et d'installation. Pour les grandes plates-formes un peu compliquées, il faut compter trois itérations. En plus de ces calculs, il convient de conduire des vérifications complémentaires pour tenir compte des phases suivantes : - la fabrication (par exemple, la rotation en position verticale de panneaux construits horizontalement : le «roll-up»), LES CHARGES SUR UNE PLATE-FORME - le chargement sur la barge de transport (glissement de la structure s'appuyant sur plusieurs nœuds des membrures principales des poutres de lancement intégrées à la structure), - le transport (stabilité et résistance de la structure solida-

5 TRANSPORT D'UNE PLATE-FORME risée sur la barge soumise aux efforts dynamiques), - l'installation (par lancement, par levage). Il y a lieu également de tenir compte des contraintes induites par la fatigue lors du transport et au cours de la vie de la structure. Des renforts au droit des nœuds (surépaisseurs, raidisseurs) sont alors décidés pour limiter les dommages dus à la fatigue. Par ailleurs, le calcul des piles, conduit en parallèle, entraîne souvent des modifications dans le dessin de la structure : il faut vérifier que les réactions latérales et axiales du sol reprennent bien, par frottement et/ou en pointe, les efforts calculés. La conception multidisciplinaire Le calcul d'une plate-forme fait ainsi intervenir simultanément six disciplines techniques : - l'océanographie pour la détermination des valeurs d'environnement marin, - la géotechnique pour la préconisation des caractéristiques du sol en surface et en profondeur, ainsi que pour la sélection des marteaux de battage, - l'étude de la résistance des matériaux pour les calculs en statique ou en dynamique de la structure, - la métallurgie pour le choix des nuances et des qualités d'acier, - l'architecture navale pour les vérifications de flottabilité et de stabilité lors du remorquage, lancement et ballastage, - les opérations marines pour la sélection des barges de transport, de lancement et/ou des engins de levage. LA FABRICATION L'acier En simplifiant beaucoup, trois caractéristiques peuvent définir l'acier utilisé : de fortes épaisseurs, 40 à 100 mm, voire 130 mm ; une limite d'élasticité de 360 MPa (valeur courante), 420 MPa, voire 500 MPa ; une résilience à très basse température (-40 ou -50 C) pour éviter les problèmes de rupture fragile. Ces aciers sont traditionnellement du type «normalisé». On rencontre également des aciers trempés-revenus ou à refroi- JACKET LANCE : ALWYN NAA EXEMPLE DE JACKET LANCE : ALWYN Poids du jacket Poids des accessoires Poids des réservoirs additionnels de flottaison Poids du jacket complet au lancement Poids des piles Dimensions du jacket : en partie basse en partie haute "NAA" t t t t t 70m x 65 m 56 m x 30 m Hauteur du jacket 142 m Diamètre maxi des jambes 5 m Nombres des piles 32 Diamètre des piles 2,1 m Pénétration des piles 47 m Charge verticale en tête Charge horizontale due à la houle centenaire Hauteur de la vague en conditions centenaires t t 31 m Vitesse du vent 46 m/s

6 dissement accéléré (plus prometteurs dans l'avenir en raison de leur prix plus bas et de leur mise en œuvre - essentiellement le soudage - plus aisée et plus économique). Par ailleurs, les zones fortement sollicitées dans le sens de l'épaisseur exigent des aciers ayant de bonnes caractéristiques dans le sens travers - court (acier Z à striction minimale de 35 %) pour éviter les problèmes d'arrachement lamellaire. De plus des traitements thermiques de détensionnement sont imposés pour les nœuds fortement sollicités complexes ou à fortes épaisseurs. Cette exigence conduit à découper la structure en sous-ensembles pouvant être introduits dans un four de façon à limiter au minimum le nombre de soudure à détensionner sur site. Les nœuds et la préfabrication Les nœuds en mécano-soudé mettent en œuvre des soudures sur des tôles en forte épaisseur, difficilement accessibles et contrôlables. La technique des nœuds en acier moulés («casting nodes») a été mise au point au cours des dernières années. Elle a tendance EXEMPLE DE NOEUD en fabrication mécano-soudée à se développer pour les grosses plates-formes du type de celles de la mer du Nord. Le nœud monobloc est coulé dans un moule fabriqué spécialement. Les avantages de ces nœuds moulés, par rapport aux nœuds mécano-soudés, sont évidents : gain de poids lorsqu'ils sont conçus avec une géométrie plus compacte ; formes mieux adaptées aux contraintes, puisque les congés sont plus importants ; meilleure tenue à la fatigue et suppression des raidissages internes (cerces, diaphragmes). Ce type de nœud est apparu tout d'abord pour les oreilles de levage des modules. Il se généralise maintenant pour les nœuds, dans les zones où la fatigue est déterminante. Les éléments constitutifs de la plate-forme (nœuds, tubes, piles, anodes, etc.) sont d'abord préfabriqués. Ils peuvent être sous-traités dans différents ateliers. L'ensemble est ensuite acheminé sur un yard d'assemblage se trouvant en bord de mer. En parallèle avec cette préfabrication, s'effectuent les travaux de génie civil préparatoires : essentiellement, les deux poutres de glissement qui supporteront l'ensemble à\x jacket lots de son assemblage, et dont l'écartement doit correspondre à celui des poutres de lancement de la barge. L'assemblage La structure est fabriquée horizontalement. Les poutres treillis sont tout d'abord assemblées horizontalement, latéralement aux poutres de glissement («skidding beams»), puis relevées le plus souvent par 112 longueur, comme l'indique le «cinéma de montage». Le levage (le «roll-up») est effectué par un ensemble de quatre à dix grues + treuils. Cette opération est délicate, chaque panneau de treillis de forme plane étant très lourd et très flexible (des renforts provisoires sont quelquefois nécessaires). Chaque grue est maintenue au niveau de charge de calculs. Les rotations successives sont faibles (quelques degrés). A chaque étape, les grues s'arrêtent. Les charges sont alors rééquilibrées, et chaque grue est avancée pour se repositionner à l'aplomb de la charge. L'opération dure plusieurs heures pour amener le panneau à 10 de la position verticale. Le contrôle de la charge est ensuite assuré par les treuils de haubannage qui vont amener le panneau à sa position verticale définitive et le maintenir jusqu'à ce que les premiers éléments de liaison soient soudés. Les éléments de liaison des piles périphériques avec la plateforme («bottles») sont les plus lourds (600 à t) et les plus ouvragés. Ils sont levés en dernier. La structure principale terminée, les travaux de finition peuvent alors être effectués : fixation des «risers», des «/ tubes», des tuyauteries de commande de ballastage, des guides-piles, des éventuels réservoirs de flottaison, etc. Entre le début de la fabrication et le chargement, il s'est écoulé une période de 18 à 24 mois. Une analyse fine des tâches et des sous-traitances est nécessaire et doit tenir compte des inévitables imprévus (grèves, retards d'approvisionnement, réparations, intempéries). Le planning doit tenir compte de l'existence de la fenêtre météo dans laquelle se positionne en général l'installation : mai à août. Tout retard peut entraîner un report du programme général à la saison suivante ; c'est pourquoi de très importantes pénalités sont toujours prévues. Le chargement Le chargement du jacket sur la barge de transport et de lancement constitue la dernière étape de la fabrication. C'est une opération délicate : il s'agit de faire glisser par translation un colis de plusieurs milliers de tonnes de la terre ferme sur un support flottant. L'horizontalité de l'ensemble doit être maîtrisée en tenant compte de l'action combinée : - de la marée qui procure un supplément de flottabilité à marée montante, - du ballastage des compartiments de la barge pour assurer son niveau et/ou son assiette. On s'efforce dans la pratique d'utiliser la marée montante et de boucler l'opération en six heures. Dans certains cas, on simplifie la procédure en posant la barge de transport sur le fond de l'eau préalablement compacté et réglé. Les principaux équipements utilisés pour cette opération sont : un double système de pompes de déballastage pour obtenir des capacités de l'ordre de à m 3 /h, des voies de glissements équipées de Téflon pour diminuer le coefficient de frottement, un système de poussée dont la capacité tourne autour de 2 000/3 000 t.

7

8 L'INSTALLATION Le transport Le jacket mis en place sur la barge doit être efficacement solidarisé avec celle-ci (le «saisissage») : l'ensemble doit en effet être capable de traverser des conditions de mer souvent peu clémentes. Les barges à fond plat utilisées pour ce type de transport sont très stables : leur rayon métacentrique est très grand par rapport à celui des bateaux traditionnels. Mais le centre de gravité des charges transportées est aussi anormalement haut par rapport au pont de la barge, et les calculs de stabilité sont à conduire avant de déterminer la barge de transport. Le saisissage ainsi calculé peut demander plusieurs centaines de tonnes de tubes pour liaisonner les membrures principales du jacket à la barge, au droit de ses diaphragmes principaux. Ces derniers sont à vérifier et à renforcer dans bien des cas. Le levage : Le jacket est levé directement depuis la barge de transport par des barges de levage dont les capacités vont jusqu'à 2x7 000 tonnes. La structure est immergée horizontalement avec, en général, un certain nombre de membrures obturées pour la faire flotter temporairement. Elle est ensuite reprise par des élingues situées en tête, redressée pendant que les membrures sont ballastées, et positionnée à son emplacement final. Le levage en mer pose un problème dynamique qu'il faut bien maîtriser : la grue et la charge reposent sur des supports flottants animés de mouvements propres. Lors de la mise en tension des élingues, les mouvements relatifs des supports peuvent entraîner des efforts dynamiques importants. L'apparition récente de grues de puissance nominale de 6 à t montées en paire sur une barge permet, compte tenu des coefficients de sécurité et des baisses de capacité en fonction de la flèche, de lever des «colis» de t. Les accessoires de levage, manilles, élingues atteignent des dimensions exceptionnelles (câbles de 600 mm de diamètre, par exemple, pour les élingues) et nécessitent eux-mêmes des accessoires de levage particuliers. Leur mise en place, en particulier dans l'eau, est longue et délicate. Exemples d'ordres de grandeur de prix (en US dollars, valeur 1992) Prix an kg (matière + pour les piles potir un jacket pour un module fabrication) 0,8 à 1,5 $ 1,8 à 5,0 $ 2,2 à 8,0 $ La mise à Veau Cette opération est effectuée dans une fenêtre météo favorable, après découpe des éléments de saisissage. Deux techniques sont en concurrence et conditionnent la conception de la plate-forme : Le lancement : Le jacket est poussé avec des vérins ou tiré avec des câbles jusqu'à ce que le bras articulé («rocker-arm») à l'extrémité de la barge prenne en charge le poids du jacket et fasse basculer ce dernier à Peau. Des vérifications sont conduites au préalable (soit par le calcul, soit grâce à des essais sur maquette) pour déterminer : - les contraintes dans la structure lors du lancement, - les trajectoires du jacket et de la barge, - la profondeur maximale atteinte par le jacket, - la position finale d'équilibre. Elles conduisent à jouer sur les paramètres de flottabilité : obturation de membrures, adjonction de flotteurs. En fin de lancement, \e jacket se retrouve horizontal et n'émerge qu'à peine de la surface de l'eau. Les ballastages successifs, là encore contrôlés par le calcul et sur maquette, le redresseront progressivement, jusqu'à la position verticale, à son emplacement définitif. Pour gagner du temps sur la mise en production, l'installation se fait de plus en plus souvent au-dessus de puits préalablement forés. Ils sont alors protégés par une structure (le «template») qui servira de guide pour \e jacketxors de son positionnement final. Prix dune journée de barge de 80 OOO à levage 400 OOO $ 3 à 300 Prix d'un jacket installé millions de $ Les fondations Afin d'assurer une bonne assise lors de la mise en place, des planchers de stabilisation («mud-mat») en bois, acier ou aluminium sont prévus lors de la fabrication au niveau inférieur du jacket. Leur surface est fonction de la nature du sol superficiel rencontré. Cette fondation provisoire permet de mettre en place dans de bonnes conditions les fondations profondes définitives assurées par des piles. Ces dernières sont de trois types : - Les piles principales, installées dans les membrures du jacket sur toute leur longueur, supportent directement les jambes du pont recevant les superstructures et les modules. Lejacketest alors suspendu en tête sur les piles par l'intermédiaire d'un joint soudé. - Les piles insérées («insert piles») qui, lorsque elles sont jugées nécessaires par le calcul (augmentation de l'inertie de l'ensemble) ou par la géotechnique (difficulté de battage entraînée par un sol dur), sont installées à l'intérieur des piles principales (après forage) et liaisonnées avec celles-ci, soit par soudure en tête,

9 CINÉMA DE LANCEMENT

10 soit par bétonnage de l'espace annulaire si la pile insérée ne remonte pas jusqu'en surface. - Les piles périphériques («skirtpiles») qui sont disposées autour des jambes principales du jacket et ne remontent pas jusqu'à son sommet. La structure du jackettravaille alors comme une console encastrée dans le sol. L'installation des piles est une suite de manutentions : battage ou forage, aboutage de longueur de pile additionnelle jusqu'à ce que la pile atteigne la profondeur requise et la portance déterminée par le calcul. Elles sont solidarisées alors en partie basse du jacket dam les barillets des bouteilles évoquées plus haut, en utilisant la technique d'injection de béton ou d'expansion mécanique type Hydra-Lok. Les marteaux de battage utilisés sont de deux types : -A vapeur (et donc aérien), les énergies allant jusqu'à KNm, hydrauliques (le plus souvent sous-marin), qui évitent la mise en place de piles de raboutage et permettent d'avoir des piles verticales. La structure est alors prête à recevoir son pont et ses superstructures. Les délais d'installation sont très variables : si la phase de mise à l'eau est courte (quelques heures), la mise en place des piles est fonction de leur nombre, de la nature du sol, des conditions météo, des aléas de chantier, et elle varie de quelques jours à plusieurs semaines. Tendances pour l'avenir On se limitera à trois thèmes de réflexion : Economies liées à la limitation des travaux en mer Une fois le^c^installé, il faut poser à la grue les différentes parties de la superstructure, c'est-à-dire le pont de supportage des modules («Module Support Frame») et les modules, puis raccorder les modules entre eux (le «hook-up»). Ce travail, effectué offshore, est long, coûteux et dangereux. Plutôt que d'avoir une superstructure en plusieurs morceaux, on peut la concevoir en un seul bloc fabriqué et testé à terre. Si le poids de ce «pont intégré» de plusieurs milliers de tonnes est excessif pour pouvoir être posé avec les nouvelles barges de très grande capacité ou par les moyens de levage disponibles dans la zone concernée, il peut être posé sur le support par ballastage de la barge (le «mating»). Le support doit être adapté à cette méthode d'installation. En faible profondeur d'eau, dans les zones des deltas de l'indonésie par exemple, il n'est constitué que par des piles battues et reçoit un pont intégré équipé qui liaisonne les piles et assure la stabilité de l'ensemble ; en profondeur d'eau plus importante, comme au Moyen-Orient, \e jacket est conçu pour recevoir entre ses jambes la barge chargée du pont intégré : le niveau horizontal de contreventement supérieur est plus bas qu'à la normale, et l'espacement des jambes est plus important qu'à l'ordinaire. Le même principe pousse à étudier l'utilisation d'un jack-up non plus uniquement de forage, mais aussi de production, et définitivement installé sur des assises de faible hauteur «pilées» dans le sol. Comme souligné plus haut, le pont du jack-up arrive en flottaison tout équipé sur le site de production : les travaux en mer ne se limitent qu'à des travaux de fondation. Réduction des poids de structures Tout gain de poids est économiquement favorable. De ce fait découlent : la mise en œuvre d'aciers à très haute limite d'élasticité ( MPa), mais, malheureusement, les critères actuels à la fatigue ne sont pas avantageux, l'utilisation encore plus systématique des nœuds coulés, la réduction du nombre des anodes grâce à la mise en œuvre d'une peinture généralisée sur toute la plate-forme, hormis les soudures à inspecter, les planchers de stabilisation du jacket ew aluminium, les dispositifs pour réduire l'écran à la houle, notamment dû aux concrétions, les «inserts» dans les jambes avec bétonnage de l'annulaire «jambe-insert» afin d'améliorer la tenue aux chocs accidentels des bateaux dans la zone de marnage. Grandes profondeurs L'extrapolation du système traditionnel «jacket + piles + superstructures» semble avoir atteint sa limite avec le développement de Bull Winkle par 410 m de profondeur d'eau. Au-delà, trois options semblent possibles : Supprimer le support et développer le champ via des

11 systèmes sous-marins automatisés... Certains opérateurs, au Brésil par exemple, ont fait ce choix drastique. - Supprimer le moment d'encastrement en pied de plateforme et n'avoir qu'une articulation ou semi-articulation. C'est le principe des structures souples («compilant towers»). Elles sont plus élancées, beaucoup plus légères, et acceptent des déformations contrôlées mais non négligeables. Dans certains cas, l'effort en tête est repris par l'intermédiaire de câbles latéraux ancrés. Les efforts verticaux sont transmis à travers la structure réticulée à une embase fixe. Une seule plate-forme de ce type a été à ce jour construite. - Inverser le sens des efforts dans les jambes en utilisant une fois de plus le principe d'archimède pour réaliser une plate-forme à jambes tendues (TLP = Tension Leg Platform). Le pont est une sorte de caisson flottant, tiré vers le bas par des tirants travaillant en traction. Deux plates-formes de ce type existent, l'une en mer du Nord par 147 m de profondeur d'eau, l'autre dans le golfe du Mexique par 526 m de fond, et trois autres sont en cours de construction (l'une d'elles constituera le record du monde, avec 870 m de fond). BULL WINKLE : le record du monde pour les plates-formes fixes (installée en 1988 dans le golfe du Mexique) Poids du jacket Poids des piles Poids total installé Hauteur du jacket Hauteur totale y compris le rig de forage t t t 416m 492 m De notre trop courte revue, le lecteur aura retenu : - l'aspect multidisciplinaire de cette technique, - l'importance des ordres de grandeur (poids, dimensions, coûts), - la rapide évolution vers les grandes profondeurs d'eau. Dimensions du jacket à la base Diamètre des jambes Epaisseur maxi d'acier 122 m x 146 m 3 m 133 mm

LE GÉNIE PARASISMIQUE

LE GÉNIE PARASISMIQUE LE GÉNIE PARASISMIQUE Concevoir et construire un bâtiment pour qu il résiste aux séismes 1 Présentation de l intervenant Activité : Implantation : B.E.T. structures : Ingénierie générale du bâtiment. Siège

Plus en détail

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Descriptif du support pédagogique Le banc d essais des structures permet de réaliser des essais et des études

Plus en détail

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE 1 ENSA Paris-Val de Seine Yvon LESCOUARC H ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE Architecte : Norman FOSTER 2 LES BUREAUX EDF A TALENCE Ce bâtiment de bureaux conçu par l'agence de

Plus en détail

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE , ATTACHES ET RACCORDS DE PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS 1.1 EMPLACEMENT DES 1.1.1 Les conduits posés devraient être indiqués sur les plans. Ils devraient être installés perpendiculairement aux lignes du bâtiment.

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

MODE D EMPLOI ST 4000. Route de la Neuville 08460 LALOBBE FABRICANT DE MATERIEL SCENIQUE MANUEL D UTILISATION ST 4000. Rapport N 2520/14/7656

MODE D EMPLOI ST 4000. Route de la Neuville 08460 LALOBBE FABRICANT DE MATERIEL SCENIQUE MANUEL D UTILISATION ST 4000. Rapport N 2520/14/7656 Route de la Neuville 08460 LALOBBE FABRICANT DE MATERIEL SCENIQUE MANUEL D UTILISATION ST 4000 Rapport N 2520/14/7656 APPAREILS DE LEVAGE - STRUCTURES ALUMINIUM ACCESSOIRES DIVERS www.alusd.com TEL : 03.24.59.41.91

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

Le maçon à son poste de travail

Le maçon à son poste de travail Fiche Prévention - E2 F 03 14 Le maçon à son poste de travail Partie 2 : la protection face au vide La réalisation de murs en maçonnerie est une opération courante sur les chantiers du bâtiment (maison

Plus en détail

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier Les mots de l escalier L escalier :ouvrage constitué d une suite régulière de plans horizontaux (marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied d un étage à un autre. L emmarchement

Plus en détail

Bateau à moteur PROPULSEURS. Comment choisir le propulseur adapté à vos besoins. Bateau 1 Tableau 1. Bateau 2. Bateau 4. Bateau 1. Bateau 3.

Bateau à moteur PROPULSEURS. Comment choisir le propulseur adapté à vos besoins. Bateau 1 Tableau 1. Bateau 2. Bateau 4. Bateau 1. Bateau 3. PROPULSEURS Comment choisir le propulseur adapté à vos besoins En tunnel ou rétractable? Les propulseurs en tunnel représentent une solution simple et efficace pour les bateaux à moteur et voiliers à fort

Plus en détail

Le boulon d ancrage sert à fixer les pattes d attache des panneaux de coffrage pour murs alignés d un seul côté.

Le boulon d ancrage sert à fixer les pattes d attache des panneaux de coffrage pour murs alignés d un seul côté. Page 1 / 5 Rapport technique / domaine du bâtiment Contenu : Le coffrage une face Rédaction : Adrian Vonlanthen / Etudiant ETC 3 Date : 7 octobre 2008 Système d ancrage et de stabilisation Les systèmes

Plus en détail

A KEE SAFETY PRODUCT A C C È S E N H A U T E U R. Plateforme d'accès. ASSEMBLAGE SANS OUTILS ALTERNATIVE ÉCONOMIQUE à UN ÉCHAFAUDAGE

A KEE SAFETY PRODUCT A C C È S E N H A U T E U R. Plateforme d'accès. ASSEMBLAGE SANS OUTILS ALTERNATIVE ÉCONOMIQUE à UN ÉCHAFAUDAGE A KEE SAFETY PRODUCT A C C È S E N H A U T E U R Plateforme d'accès ASSEMBLAGE SANS OUTILS ALTERNATIVE ÉCONOMIQUE à UN ÉCHAFAUDAGE Montage SImple et Rapide Conforme Aux Normes EN 13374 Classe A et EN 12811

Plus en détail

Les mesures à l'inclinomètre

Les mesures à l'inclinomètre NOTES TECHNIQUES Les mesures à l'inclinomètre Gérard BIGOT Secrétaire de la commission de Normalisation sols : reconnaissance et essais (CNSRE) Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de l'est parisien

Plus en détail

COMBISAFE ESCALIER UNIVERSEL TM MODE D EMPLOI

COMBISAFE ESCALIER UNIVERSEL TM MODE D EMPLOI COMBISAFE ESCALIER UNIVERSEL TM MODE D EMPLOI SOMMAIRE ESCALIER UNIVERSEL TM SOMMAIRE GÉNÉRALITÉ... 3 Introduction... 4 PRINCIPAUX ELEMENTS... 5 Accroches... 5 ASSEMBLAGE... 7 Assemblage de base... 7 ACCROCHES

Plus en détail

saipem sa Le savoir faire parapétrolier français au service des Energies Marines Thierry de l Aulnoit - Saipem

saipem sa Le savoir faire parapétrolier français au service des Energies Marines Thierry de l Aulnoit - Saipem saipem sa Le savoir faire parapétrolier français au service des Energies Marines Thierry de l Aulnoit - Saipem Journées Annuelles des Hydrocarbures Paris Octobre 2012 Agenda Introduction Les challenges

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

B1 Cahiers des charges

B1 Cahiers des charges B1 Cahiers des charges B1 cahiers des charges 35 B.1 Cahiers des charges Ce chapitre contient les cahiers des charges. Pour plus d informations, nous réfèrons au paragraphe B.3. Mise en oeuvre et B.4 Détails

Plus en détail

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe «Société Électrique de l Our» Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe Pour un meilleur équilibre entre production d électricité et pointes de consommation Afin d'augmenter

Plus en détail

MANUEL D UTILISATION MODE D EMPLOI ALT 600 MODE D EMPLOI ALT 600 FABRICANT DE MATERIEL SCENIQUE

MANUEL D UTILISATION MODE D EMPLOI ALT 600 MODE D EMPLOI ALT 600 FABRICANT DE MATERIEL SCENIQUE 1. Présentation. FABRICANT DE MATERIEL SCENIQUE MANUEL D UTILISATION La société ASD est spécialisée dans la conception et le développement de systèmes de levage spécifique à l environnement du spectacle

Plus en détail

Construire en zone sismique - Conception et bonnes pratiques

Construire en zone sismique - Conception et bonnes pratiques La construction face au risque sismique Nouvelle réglementation Auch 27 novembre 2012 Construire en zone sismique - Conception et bonnes pratiques Albane RAMBAUD Sandrine MARNAC CETE du Sud Ouest / DALET

Plus en détail

Mise en oeuvre de charpentes légères

Mise en oeuvre de charpentes légères Fiche de sécurité E7 F 01 87 Tour Amboise 204, rond-point du Pont-de-Sèvres 92516 BOULOGNE-BILLANCOURT CEDEX Tél. : 01 46 09 26 91 Tél. : 08 25 03 50 50 Fax : 01 46 09 27 40 Mise en oeuvre de charpentes

Plus en détail

Sommaire Table des matières

Sommaire Table des matières Notice de montage 1 Sommaire Table des matières I. Mise en garde... 3 II. Avant de commencer... 4 1. Préparer vos outils... 4 2. Pièces nécessaires pour le montage de votre porte Keritek... 5 III. Étape

Plus en détail

Les Supports UC d ordinateur

Les Supports UC d ordinateur Les Supports UC d ordinateur Les solutions pour Unité Centrale sont bien plus que de simples supports pour unités centrales. Voilà de bonnes raisons de choisir les solutions pour UC pour protéger votre

Plus en détail

Matériau S235JR - DIN EN 10025 Finition de surface. Epaisseur du matériau 1,5 mm. Désignation Filetage M Cote X Longueur L Charge de traction

Matériau S235JR - DIN EN 10025 Finition de surface. Epaisseur du matériau 1,5 mm. Désignation Filetage M Cote X Longueur L Charge de traction Plaque de base MP Pour la pose de deux tubes avec un seul point de fixation Pour installation de 2 colliers sur un seul point de fixation Matériau S235JR - DIN EN 10025 Epaisseur du matériau 1,5 mm Les

Plus en détail

INSTRUCTIONS COMPLÉTES

INSTRUCTIONS COMPLÉTES INSTRUCTIONS COMPLÉTES Le Service de plans du Canada, un organisme fédéral-provincial, favorise le transfert de technologie au moyen de feuillets, de croquis et de plans de construction qui montrent comment

Plus en détail

Point n 3 de l ordre du jour. Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux,

Point n 3 de l ordre du jour. Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux, Point n 3 de l ordre du jour Rapport du Conseil communal au Conseil général concernant une demande de crédit de Fr. 111'456.- pour la réfection des pieux du débarcadère d Auvernier Monsieur le président,

Plus en détail

Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16

Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16 Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16 Robert Tremblay École Polytechnique, Montréal, Canada SCGC - Québec Québec, 16 Avril 2009 Plan 1. Information générale 2. Exemple

Plus en détail

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97)

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Préliminaires Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Ces obligations assurent la sécurité dans les escaliers

Plus en détail

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

DISPOSITIONS GÉNÉRALES DISPOSITIONS GÉNÉRALES ÉTAIEMENT 2 MANUTENTION La manutention manuelle est aisée en raison de la légèreté des poutrelles FILIGRANE. Toutefois, en cas de manutention par grue avec élingues ou palonnier,

Plus en détail

Terminologie et définitions

Terminologie et définitions IV.70 OUVERTURES EXTÉRIEURES IV.701.1 IV.701 TERMINOLOGIE ET DÉFINITIONS RELATIVES AUX FENÊTRES ET PORTES EXTÉRIEURES IV.701.1 Terminologie et définitions extrémités inférieure et supérieure de la porte

Plus en détail

Un partenaire Un partenaire solide

Un partenaire Un partenaire solide Un partenaire Un partenaire solide Le groupe IMO dont le siège se situe à Gremsdorf dans la région de Nuremberg vous propose plus de 16 années d expérience et d innovations dans le domaine de la fabrication

Plus en détail

Système de gaine DICTATOR

Système de gaine DICTATOR Système de gaine DICTATOR Le système de gaine modulaire pour le rattrapage Approuvé selon EN 1090 Un ascenseur devient de plus en plus important pour la vie quotidienne, non seulement dans les bâtiments

Plus en détail

KAYAK DE MER NIVEAU I

KAYAK DE MER NIVEAU I KAYAK DE MER NIVEAU I Objectif du cours Associer plaisir et sécurité lors d une journée d initiation. Donner au kayakiste novice ou sans expérience les connaissances théoriques et pratiques de base pour

Plus en détail

Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009

Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009 Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Contenu et but Cette aide à l application traite des exigences à respecter concernant la part maximale

Plus en détail

R A P P O R T. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, Bref historique

R A P P O R T. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, Bref historique Commune de Peseux Conseil communal R A P P O R T du Conseil communal au Conseil général relatif à une demande de crédit de CHF 1'910'000.- pour la rénovation des conduites d'eau, de gaz, d'électricité,

Plus en détail

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer ÉOLIENNES OFFSHORE DU CALVADOS avril 2013 Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer Synthèse d étude relative à la protection des câbles Sommaire 1. CONTEXTE ET OBJECTIF DE L ETUDE...

Plus en détail

Gamme des produits. www.boecker-group.com

Gamme des produits. www.boecker-group.com Gamme des produits www.boecker-group.com Viser haut en toute sécurité Treuil de chantier Baby Le petit assistant de chantier. Indispensable dans toute caisse à outils. Pour le levage de charges de tous

Plus en détail

FORMULAIRE DE REPONSE

FORMULAIRE DE REPONSE Lot 1 : Item 2 : Table d Etudiant Dimensions : 70 X 50X75 cm - Piètement en tube acier carré type «serrurier» de 30X30X1.5 mm - Traverses du cadre en tube acier rectangulaire tube «serrurier» de 30X15X1.5

Plus en détail

Vis à béton FBS et FSS

Vis à béton FBS et FSS Vis à béton FBS et FSS Un montage rapide et de hautes performances. ETA-11/0093 ETAG 001-6 Usage multiple pour application non structurelle dans le béton Z-21.8-2015 ETA-11/0095 ETAG 001-3 Option 1 pour

Plus en détail

Fixateurs pour murs périmétriques 3.2.4. 3.2.4.1 Description de l'application. 3.2.4.2 Description du produit. 3.2.4.3 Composition.

Fixateurs pour murs périmétriques 3.2.4. 3.2.4.1 Description de l'application. 3.2.4.2 Description du produit. 3.2.4.3 Composition. s pour murs périmétriques.....1 de l'application Les murs périmétriques, en tant que partie intégrante des murs-rideaux et des charpentes claires, sont courants dans les structures métalliques. Des profilés

Plus en détail

INFLUENCE de la TEMPERATURE. Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage

INFLUENCE de la TEMPERATURE. Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage INFLUENCE de la TEMPERATURE Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage Transition ductile/fragile Henry Bessemer (UK)! 1856 : production d'acier à grande échelle Pont des Trois-Rivières 31 janvier

Plus en détail

GLOSSAIRE DU BÉTON ARMÉ

GLOSSAIRE DU BÉTON ARMÉ GLOSSAIRE DU BÉTON ARMÉ Accessoires Articles, à l'exception des barres d'armature; par exemple, les supports de barre. Adhérence Force de liaison entre l'acier d'armature et le béton. Armature en cisaillement

Plus en détail

DPM 100/50 NOTICE D UTILISATION

DPM 100/50 NOTICE D UTILISATION DPM 100/50 NOTICE D UTILISATION Contenu Mortaiser les portes en bois Mortaiser les portes en bois Pages 3-5 Procédure recommandée Percer des trous droits dans les portes Page 5 Mortaiser les portes en

Plus en détail

LA CHARPENTE. Les principales pièces des charpentes traditionnelles

LA CHARPENTE. Les principales pièces des charpentes traditionnelles Les principales pièces des charpentes traditionnelles La charpente (fig. 5.1 et 5.2) : ensemble de pièces en bois qui portent la couverture. Les charpentes présentent diverses formes et différentes pentes

Plus en détail

GUIDE D'INSTALLATION Lave-Vaisselle

GUIDE D'INSTALLATION Lave-Vaisselle GUIDE D'INSTALLATION Lave-Vaisselle SOMMAIRE 1 / CONSIGNES DE SECURITE Avertissements importants 03 Dimensions d encastrement 04 Inventaire des pièces livrées 04 Raccordement à l eau 05 Evacuation des

Plus en détail

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE MultiPark Duolift Champ d application Dans des complexes résidentiels et dans des complexes d affaires, chez des loueurs de véhicules ou chez des concessionnaires automobiles.

Plus en détail

Plancher chauffant avec revêtement de sol

Plancher chauffant avec revêtement de sol Équipements E.2 1/6 Plancher chauffant avec revêtement de sol Domaine d application Cette fiche vise à établir les principales interfaces au niveau des planchers chauffants, à eau chaude ou électriques,

Plus en détail

description du système

description du système description du système a. conception technique système constructif Le projet proposé est un système modulaire industrialisé d'assemblage d'éléments préfabriqués tridimensionnels. Il est basé sur un module

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Comment créer votre propre lampes LED

Comment créer votre propre lampes LED Comment créer votre propre lampes LED Intro Un tutorial pour faire fabriqué des ampoules LED comme à l usine. Après de nombreuses tentatives pour faire toutes sortes de conversions LED, j ai enfin trouvé

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

RAPPORT DE CLASSEMENT. RAPPORT DE CLASSEMENT n EFR-14-002348

RAPPORT DE CLASSEMENT. RAPPORT DE CLASSEMENT n EFR-14-002348 Voie Romaine F-57280 Maizières-lès-Metz Tél : +33 (0)3 87 51 11 11 Fax : +33 (0 3 87 51 10 58 n EFR-14-002348 Selon les normes EN 15650 : 2010 et EN 13501-3 : 2007 Concernant Une gamme de clapets type

Plus en détail

Ouvrages du génie civil français dans le monde

Ouvrages du génie civil français dans le monde Ouvrages du génie civil français dans le monde Plates-formes pétrolières de haute mer en béton Ouvrages en haute mer Photographie Jean-Louis Bordes Brent C ( Royaume-Uni) Frig TP1 (Norvège) TP1) Lucien

Plus en détail

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE CAHIER DES CHARGES AFG CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR RSDG 5 15 décembre 2002 SOMMAIRE 1. - REGLES GENERALES 2 1.1. - Objet du cahier des charges 2 1.2.

Plus en détail

Echafaudages Caractéristiques générales

Echafaudages Caractéristiques générales Echafaudages Caractéristiques générales Mise à jour Octobre 2009 Echafaudage multidirectionnel, multiniveaux 12 7 22 20 14 11 23 21 6 15 13 10 4 5 18 17 16 19 3 9 8 2 1 1 Cale-bois 2 Socle réglable 3 Poteau

Plus en détail

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques IX. 1 L'appareil de mesure qui permet de mesurer la différence de potentiel entre deux points d'un circuit est un voltmètre, celui qui mesure le courant

Plus en détail

GUIDE DE DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES POUR LE BATI NEUF SITUE EN ZONE D ALEA DE TYPE FONTIS DE NIVEAU FAIBLE

GUIDE DE DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES POUR LE BATI NEUF SITUE EN ZONE D ALEA DE TYPE FONTIS DE NIVEAU FAIBLE GUIDE DE DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES POUR LE BATI NEUF SITUE EN ZONE D ALEA DE TYPE FONTIS DE NIVEAU FAIBLE Document établi par : CSTB 84, avenue Jean Jaurès Champs-sur-Marne F-77447 Marne-la-Vallée Cedex

Plus en détail

RESEAUX DE DISTRIBUTION DE GAZ REGLES TECHNIQUES ET ESSAIS SOMMAIRE

RESEAUX DE DISTRIBUTION DE GAZ REGLES TECHNIQUES ET ESSAIS SOMMAIRE CAHIER DES CHARGES AFG RESEAUX DE DISTRIBUTION DE GAZ REGLES TECHNIQUES ET ESSAIS RSDG 1 Rev1 Juillet 2013 SOMMAIRE 1. 2. 3. 4. 5. 6. OBJET DU CAHIER DES CHARGES 4 LES OUVRAGES CONCERNES 5 NORMES DE REFERENCE

Plus en détail

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES V ACTIONNEURS PNEUMATIQUES : 51 Généralités : Ils peuvent soulever, pousser, tirer, serrer, tourner, bloquer, percuter, abloquer, etc. Leur classification tient compte de la nature du fluide (pneumatique

Plus en détail

S PECIALPRINT. www.cpi-worldwide.com ELEMENTS PREFABRIQUES U NE NOUV ELLE GÉNÉRATION DE COFFRAGES D ESCALIER

S PECIALPRINT. www.cpi-worldwide.com ELEMENTS PREFABRIQUES U NE NOUV ELLE GÉNÉRATION DE COFFRAGES D ESCALIER www.cpi-worldwide.com S PECIALPRINT ELEMENTS PREFABRIQUES U NE NOUV ELLE GÉNÉRATION DE COFFRAGES D ESCALIER Construx b.v.b.a., 3600 Genk, Belgique Une nouvelle génération de coffrages d escalier La société

Plus en détail

Douille expansibleécarteur

Douille expansibleécarteur 08/2011 Instructions de montage 999415003 fr Douille expansibleécarteur 15,0 Référence 581120000 Description La douille expansible écarteur 15,0 sert à l ancrage du coffrage une face dans le béton. Il

Plus en détail

MASTER PREVENTION DES RISQUES ET NUISANCES TECHNOLOGIQUES

MASTER PREVENTION DES RISQUES ET NUISANCES TECHNOLOGIQUES MASTER PREVENTION DES RISQUES ET NUISANCES TECHNOLOGIQUES 1 I. Les textes applicables Décret du 8 janvier 1965 modifié qui concerne les mesures de protection applicables aux établissements dont le personnel

Plus en détail

STRUCTURE D UN AVION

STRUCTURE D UN AVION STRUCTURE D UN AVION Cette partie concerne plus la technique de l avion. Elle va vous permettre de connaître le vocabulaire propre à l avion. Celui ci vous permettra de situer plus facilement telle ou

Plus en détail

Prescriptions techniques et de construction pour les locaux à compteurs

Prescriptions techniques et de construction pour les locaux à compteurs Prescriptions techniques et de construction pour les locaux à compteurs Référence: SIB10 CCLB 110 Date : 22/10/2010 Page 1/9 Table des matières 1 PRELIMINAIRES... 3 2 ABREVIATIONS... 3 3 ACCESSIBILITE

Plus en détail

PENDANTS à PLAFOND Pour USI/Anesthésie

PENDANTS à PLAFOND Pour USI/Anesthésie PENDANTS à PLAFOND Pour USI/Anesthésie Rigidité maximale et grande capacité Plages d'action presque illimités Modularité avec possibilité de choix Conception ergonomique Fiche complète de prises et access.

Plus en détail

Linum LN150 / LN250 STOCKAGE DISTRIBUTION. Rayonnages hygiéniques. Aluminium anodisé ou acier inoxydable 18/10 E-33

Linum LN150 / LN250 STOCKAGE DISTRIBUTION. Rayonnages hygiéniques. Aluminium anodisé ou acier inoxydable 18/10 E-33 Linum LN10 / LN0 Aluminium anodisé ou acier inoxydable 1/10 LINUM LN: finitions qualite alimentaire LN10: aluminium anodisé ALMG (1 micron) LN0: acier inoxydable 1/10 - AISI 0 Grilles ou étagères pleines

Plus en détail

La soudure à l arc. électrique. Jean-Claude Guichard. Groupe Eyrolles, 2006, ISBN : 2-212-11913-5

La soudure à l arc. électrique. Jean-Claude Guichard. Groupe Eyrolles, 2006, ISBN : 2-212-11913-5 La soudure à l arc électrique Jean-Claude Guichard Groupe Eyrolles, 2006, ISBN : 2-212-11913-5 INITIATION À LA SOUDURE 14 1-PRINCIPES DE BASE.............................. 16 LA SOUDABILITÉ DES ACIERS.........................................

Plus en détail

EN 1090 : un nouveau défi pour les constructeurs métalliques, les maîtres d ouvrage et les concepteurs

EN 1090 : un nouveau défi pour les constructeurs métalliques, les maîtres d ouvrage et les concepteurs EN 1090 : un nouveau défi pour les constructeurs métalliques, les maîtres d ouvrage et les concepteurs prof. ir. Wim HOECKMAN Victor Buyck Steel Construction (Eeklo) Vrije Universiteit Brussel infosteel

Plus en détail

Phase avant-projet : Présentation de systèmes structuraux pour des bâtiments à un seul niveau

Phase avant-projet : Présentation de systèmes structuraux pour des bâtiments à un seul niveau Phase avant-projet : Présentation de systèmes structuraux pour des bâtiments Ce document décrit l'éventail de systèmes structuraux couramment utilisés pour les bâtiments et de grande portée. Les descriptions

Plus en détail

INSTRUCTIONS DE POSE ET D UTILISATION: Caniveaux à fente

INSTRUCTIONS DE POSE ET D UTILISATION: Caniveaux à fente INSTRUCTIONS DE POSE ET D UTILISATION: Caniveaux à fente 1. RÉSUMÉ DES CONSIGNES DE SÉCURITÉ a. TRANSPORT/ARRIMAGE DE LA CARGAISON Tous les transports de nos produits doivent se faire conformément à la

Plus en détail

ESCALIERS. passer des dénivellations supérieures à 7%

ESCALIERS. passer des dénivellations supérieures à 7% ESCALIERS passer des dénivellations supérieures à 7% 2 définitions essentielles : Contremarche et giron Le rapport H/G donne la pente d une volée de marches ex : 16 cm / 32 cm = 50% Emmarchement, emprise,

Plus en détail

- Tente de réception louée complète (structure, bâches de toit et cotés, piquets)

- Tente de réception louée complète (structure, bâches de toit et cotés, piquets) Location tente de réception 5x10 état neuf gris clair et blanc La tente de réception est conçue pour une utilisation lors des fêtes et autres événements est, en tant que tels, uniquement destiné à un montage

Plus en détail

Eau chaude Eau glacée

Eau chaude Eau glacée Chauffage de Grands Volumes Aérothermes Eau chaude Eau glacée AZN AZN-X Carrosserie Inox AZN Aérotherme EAU CHAUDE AZN AZN-X inox Avantages Caractéristiques Carrosserie laquée ou inox Installation en hauteur

Plus en détail

Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise

Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise Page 1 sur 6 Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise Nom élève:.. Entreprise: Nom et fonction du professeur:. Dates de stage:.. Zone de compétence: Zone

Plus en détail

SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires

SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires IMPORTANT : L objectif de la présente note technique n est pas de se substituer à l ouvrage «Alimentation électrique de sites isolés» mais de fournir des

Plus en détail

Notice d'utilisation Capteur de niveau TOR. LI214x 704776/00 10/2010

Notice d'utilisation Capteur de niveau TOR. LI214x 704776/00 10/2010 Notice d'utilisation Capteur de niveau TOR LI214x FR 704776/00 10/2010 Contenu 1 Remarque préliminaire 3 1.1 Symboles utilisés 3 2 Consignes de sécurité 3 3 Fonctionnement et caractéristiques 4 3.1 Application

Plus en détail

La fabrication des objets techniques

La fabrication des objets techniques CHAPITRE 812 STE Questions 1 à 7, 9, 11, 14, A, B, D. Verdict 1 LES MATÉRIAUX DANS LES OBJETS TECHNIQUES (p. 386-390) 1. En fonction de leur utilisation, les objets techniques sont susceptibles de subir

Plus en détail

4.4. Ventilateurs à filtre. Les atouts. Montage rapide. Polyvalence et fonctionnalité

4.4. Ventilateurs à filtre. Les atouts. Montage rapide. Polyvalence et fonctionnalité Les atouts L'utilisation de ventilateurs à filtre est une méthode extrêmement économique pour évacuer d'importantes quantités de chaleur en dehors des armoires électriques. Deux conditions fondamentales

Plus en détail

Plan de cuisson en vitrocéramique KM 6220 / 6223 / 6224 / 6226 KM 6227 / 6229 / 6230

Plan de cuisson en vitrocéramique KM 6220 / 6223 / 6224 / 6226 KM 6227 / 6229 / 6230 Notice de montage Plan de cuisson en vitrocéramique KM 6220 / 6223 / 6224 / 6226 KM 6227 / 6229 / 6230 Avant d'installer et d'utiliser fr-be l'appareil pour la première fois, lisez impérativement ce mode

Plus en détail

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS Généralités Aperçu Introduction Précision Instruction de montage Lubrification Conception page............................. 4............................. 5............................. 6.............................

Plus en détail

LE TRAVAIL EN HAUTEUR

LE TRAVAIL EN HAUTEUR F I C H E P R E V E N T I O N N 0 2 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LE TRAVAIL EN HAUTEUR STATISTIQUES Avec près d une centaine d agent victime de chutes de hauteur durant les 5 dernières années dans les

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

OCEANE Machine de brasage double vague

OCEANE Machine de brasage double vague Information générale Un concept de machine qui offre une performance remarquable, machine spécialement conçue pour les petites et moyennes séries, idéal pour toutes les exigences de production. Tout le

Plus en détail

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes RECOMMANDATION R 446 Recommandation adoptée par le comité technique national du bâtiment et des travaux publics lors de sa réunion du 14 mai 2009. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

LE NOUVEAU SYSTEME DE BRAS PORTEUR

LE NOUVEAU SYSTEME DE BRAS PORTEUR LE NOUVEAU SYSTEME DE BRAS PORTEUR 28 Même conception Charges admissibles de 600 à 1 800 N Un ensemble complet et cohérent Même design Association possible de versions différentes horizontalement et verticalement

Plus en détail

Produits préfabriqués lourds

Produits préfabriqués lourds Fiche Prévention - E4 F 13 14 Produits préfabriqués lourds Manutention, stockage et transport Les produits préfabriqués lourds sont nombreux et communément utilisés sur les chantiers de gros œuvre. Parmi

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof Une échelle est appuyée sur un mur. S il n y a que la friction statique avec le sol, quel est l angle minimum possible entre le sol et l échelle pour que l échelle ne glisse pas et tombe au sol? www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Plus en détail

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires La combinaison naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE Informations préliminaires 2 Le futur c'est maintenant 3 et le futur est plus respectueux de l'environnement,

Plus en détail

NOUVELLES POUR LE STOCKAGE DES

NOUVELLES POUR LE STOCKAGE DES NOUVELLES RÈGLES SOMMAIRES POUR LE STOCKAGE DES PRODUITS PÉTROLIERS Depuis septembre 2006, suivant le décret de Juillet 2004 STOCKAGE AU REZ-DE-CHAUSSEE OU EN SOUS-SOL D'UN BATIMENT Les réservoirs et équipements

Plus en détail

Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire Edition décembre 2007

Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire Edition décembre 2007 Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire 1. But et objet Une série d'aides à l'application a été créée afin de faciliter la mise en œuvre des législations cantonales en matière

Plus en détail

"Construction d'un Laboratoire sec sur la mezzanine de l' UR IRMO"

Construction d'un Laboratoire sec sur la mezzanine de l' UR IRMO Département de l'hérault commune de Montpellier CEMAGEF Groupement de Montpellier Domaine de Lavalette 361 rue jean François Breton 34196 Montpellier C.C.T.P. "Construction d'un Laboratoire sec sur la

Plus en détail

Aide de calculation en construction métallique

Aide de calculation en construction métallique Index Aide de calculation en construction métallique Index 1 Balustrade CAN (chap. articles principaux) 1.1 Balustrade avec barreaudage 334 800, 612 500 1.2 Balustrade avec traverse 334 800 1.3 Balustrade

Plus en détail

Thermostate, Type KP. Fiche technique MAKING MODERN LIVING POSSIBLE

Thermostate, Type KP. Fiche technique MAKING MODERN LIVING POSSIBLE MAKING MODERN LIVING POSSIBLE Fiche technique Thermostate, Type KP Les thermostats de type KP sont des commutateurs électriques unipolaires dont le fonctionnement est lié à la température (SPDT). Un thermostat

Plus en détail

1 la loi: la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail;

1 la loi: la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail; Arrêté royal du 30 août 2013 fixant des dispositions générales relatives au choix, à l'achat et à l'utilisation d'équipements de protection collective (M.B. 7.10.2013) Chapitre I er. - Dispositions relatives

Plus en détail

Sommaire buses. Buses

Sommaire buses. Buses Sommaire buses Buses Pour tous types de machines hautes pression Pour des canalisations jusqu au Ø 600 mm Efficacité maximale Pour toutes sortes d obstruction Radiales ou rotatives Avec ou sans jet avant

Plus en détail

SYSTÈME ENEM. Guide d utilisation : pages 4 et 5 Index technique (sur demande)

SYSTÈME ENEM. Guide d utilisation : pages 4 et 5 Index technique (sur demande) SYSTÈME ENEM Voici une présentation de base du système Enem unique par sa polyvalence et sa souplesse d'utilisation. La description détaillée des fonctions complètes du système est présentée dans le catalogue

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail