A Midsummer Night s Dream BENJAMIN BRITTEN

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1 A Midsummer Night s Dream BENJAMIN BRITTEN 1

2 Valeurs sûres et jeunes talents Le Festival d Aix-en-Provence fête sa 67 ème édition... Cela rend bien compte de l extraordinaire pérennité de cette institution au service de l art lyrique. Lui-même artisan de l engouement que suscite l opéra auprès du public, le Festival ouvre chaque année plus largement ses portes. Du 2 au 21 juillet 2015, les spectateurs venus de toute part peuvent ainsi découvrir l opéra, grâce à un programme riche et éclectique qui revisite aussi bien les œuvres classiques qu il ouvre à de nouvelles créations. Cette année marque une fois encore l amour indéfectible de la ville pour Mozart mais aussi pour Haendel, Tchaïkovski, Stravinski, Britten ou pour leurs héritiers, à l instar de Jonathan Dove et Ana Sokolović. Aix en Juin, créé en 2013, est naturellement reconduit, fort des visiteurs qu a réunis l édition précédente. La place y est faite aux jeunes interprètes, en particulier aux quelque 250 artistes de l Académie. Je suis enchantée qu une telle initiative se pérennise dans le paysage du Festival et de la région! Le Festival d Aix-en-Provence, reconnu «Ambassadeur culturel européen» et même «Meilleur festival» aux International Opera Awards en 2014, réaffirme l amour de nos concitoyens pour le spectacle vivant et contribue avec éclat au rayonnement de la culture et de la création artistique. Au-delà de son bel esprit festif, je veux saluer le regard que porte le Festival sur le monde et son invitation au dialogue entre les cultures. C est ce à quoi nous porte le dynamisme de l Orchestre des Jeunes de la Méditerranée, par exemple. Le génocide arménien sera par ailleurs commémoré au cours d un concert et un hommage sera rendu au Festival de Baalbeck. Je tiens à remercier Bernard Foccroulle, directeur général du Festival, le Conseil d administration et les équipes du Festival, ainsi que tous ceux, mécènes ou collectivités publiques, qui rendent possible cet événement. Je souhaite un excellent festival à toutes et à tous. Ce large public et cette si belle cohésion font honneur à la ville d Aix-en-Provence et à toute sa région. Peu d Aixois le savent : pour accueillir un festival d art lyrique qu une riche mécène souhaitait créer, leur ville a été choisie... par défaut. La comtesse Pastré, de Marseille, voulait, au lendemain de la guerre, lancer une manifestation culturelle estivale de prestige. Elle chercha, dans sa ville, le lieu idéal. Elle ne le trouva pas. Alors elle se tourna vers Aix. Et ce fut l illumination! Cette petite ville de habitants possédait un magnifique patrimoine architectural : les cours et jardins des hôtels particuliers accueilleraient récitals et concerts de musique de chambre, pendant que la cour de l ancien archevêché deviendrait la scène principale de ce nouveau festival. C était en Beaucoup de choses ont changé depuis. Mais l identité du Festival d Aix est demeurée : cette manifestation est restée élégante et de qualité. Une autre caractéristique a été conservée, à travers les cinq directeurs qui se sont succédé : l art de l alchimie entre valeurs sûres et jeunes talents. C est à Aix qu ont éclos Tereza Berganza, Teresa Stich Randall ou Gabriel Bacquier, pour ne citer qu eux. Ainsi, cette année, outre la statue du Commandeur qu est Mozart, la programmation mêlera Haendel, Tchaïkovski, Stravinski, Britten, mais aussi Jonathan Dove et Ana Sokolović, deux auteurs qui n étaient pas nés au moment de la création du Festival! On pourra se replonger dans les premiers temps du Festival en visitant la très belle exposition consacrée à André Derain, qui en fut l un des premiers décorateurs. Cette exposition, qui dure tout l été, se tient au musée des Tapisseries, au premier étage du Palais de l ancien Archevêché. L art lyrique est avant tout affaire d émotions. En cela, il est universel et traverse les décennies. Depuis 2007, Bernard Foccroulle assure la direction du Festival avec beaucoup de talent, notamment en direction des plus jeunes, dans une volonté de transmission remarquable. Le cas aixois des enseignements artistiques et culturels, qui, jusqu à Paris, fait référence, est là pour en témoigner. Je vous souhaite un excellent festival et un bel été. Maryse Joissains Masini Maire d Aix-en-Provence Président de la Communauté du Pays d Aix Fleur Pellerin Ministre de la Culture et de la Communication 2 3

3 La recherche d excellence Que dirait Mozart? Notre objectif : la recherche d excellence pour tous nos publics, aussi bien pour les spectateurs du Festival d Aix-en-Provenc en juillet que pour les spectateurs d Aix en Juin accueillis gratuitement. Notre objectif : le développement de l éducation grâce à la musique, grâce à l opéra. Nous réalisons cet objectif avec l Académie du Festival qui, pendant deux mois en juin et juillet, avec ses master classes, reçoit 235 élèves encadrés par 45 professeurs. Nous le réalisons également avec les 95 musiciens de l Orchestre de Jeunes de la Méditerranée que nous venons d intégrer au Festival. Notre objectif : le rayonnement international du Festival avec les coproductions systématiques d opéras avec les plus grandes maisons d opéra dans le monde. Nous le poursuivons aussi avec les représentations à l étranger, 98 en 2014, qui font rayonner dans le monde entier le Festival d Aix-en- Provence. Notre objectif : le rayonnement culturel, grâce aux partenariats noués avec plusieurs médias au premier rang desquels se trouvent Arte et Radio France, la plupart de nos spectacles sont retransmis en direct ou en différé, tout au long du mois de juillet. Et pour la huitième année consécutive, le Festival organise des projections gratuites en plein air. Le 12 juillet, Le Songe d une nuit d été de Britten sera ainsi projeté à la belle étoile dans plus de vingt communes de la région et dans une vingtaine de villes à l étranger. Notre objectif : le respect d un strict équilibre financier. L exercice 2014 s est ainsi terminé en équilibre, comme les années précédentes. Le budget 2015 est en équilibre après que nous ayons obtenu un soutien renforcé de nos mécènes, anciens et nouveaux, que je remercie tout particulièrement et j ai plaisir à saluer l arrivée d Altarea Cogedim, en tant que partenaire officiel du Festival. Je tiens également à exprimer ma reconnaissance aux collectivités publiques qui nous soutiennent : État, Ville d Aix, Communauté du Pays d Aix, département des Bouches du Rhône et région PACA. Tout cela a été réalisé par Bernard Foccroulle, notre directeur général, qui anime avec autorité, enthousiasme et sensibilité les équipes du Festival. Tout cela n a qu un but, vous satisfaire. Merci de votre présence et vive l opéra. Bruno Roger Président du Festival d Aix-en-Provence Que dirait Mozart s il débarquait dans notre monde en 2015? Choqué par les violences qui secouent la planète, trouverait-il son Quatuor des Dissonances à la mesure de ces affrontements? La quête d harmonie et d équilibre qui nourrit son œuvre lui paraîtrait-elle désuète? En conversation avec un poète turc ou libanais, penserait-il que son Enlèvement au sérail présente un Orient de pacotille, ou qu il éclaire au contraire la complexité des relations interculturelles de notre temps? Ou bien se mettrait-il tout simplement au clavier pour aller au-delà des mots? En proposant en une même soirée Iolanta de Tchaïkovski et Perséphone de Stravinski, Peter Sellars et Teodor Currentzis réunissent, au-delà de deux univers musicaux très contrastés, des personnages qui rayonnent d humanité et de capacité visionnaire. Infiniment humain dans ses ressauts et ses contradictions, le désir est au cœur de l Alcina de Haendel, du Midsummer Night s Dream de Britten/ Shakespeare, ou de Svadba, opéra d Ana Sokolović chanté et joué par six femmes, à la veille du mariage de l une d elles. Évoquant le labyrinthe construit par Minos, roi de Crète, Jonathan Dove fait revivre, avec des centaines de jeunes participants emmenés par Sir Simon Rattle, le combat de Thésée parti libérer les jeunes prisonniers athéniens condamnés à mort face au Minotaure. Quel mécanisme infernal pousse ainsi les vainqueurs d hier et d aujourd hui à humilier systématiquement les vaincus, causant immanquablement leur propre perte? Parce que notre Festival est ouvert sur le monde, le centenaire du génocide arménien sera commémoré en musique ; nous rendrons hommage au Festival de Baalbeck, le plus ancien et le plus prestigieux des festivals du Proche-Orient, qui fête en 2015 ses soixante ans ; nous évoquerons l esprit d Essaouira et de son Festival des Andalousies Atlantiques, lieu de célébration privilégiée de l héritage musical judéo-arabe. L Académie réunit quant à elle quelque 250 jeunes artistes provenant de tous les continents, chanteurs, ensembles de musique de chambre, compositeurs, créateurs, ou encore membres de l Orchestre des Jeunes de la Méditerranée. Leur dynamisme, leur talent et leur engagement impriment désormais profondément l identité de notre Festival. Dans toute sa diversité, le programme artistique de cette édition 2015 du Festival d Aix invite à la réflexion, à la mémoire et à l utopie. Bernard Foccroulle Directeur général du Festival d Aix-en-Provence 4 5

4 BENJAMIN BRITTEN ( ) A Midsummer Night s Dream LE SONGE D UNE NUIT D ÉTÉ Opéra en trois actes et quatre tableaux Livret du compositeur et de Peter Pears, d après la pièce homonyme de William Shakespeare Créé le 11 juin 1960 au Jubilee Hall d'aldeburgh Direction musicale Mise en scène Décors et costumes Lumière Chorégraphie Assistant musical Pianistes répétiteurs Répétiteur de langue Assistante à la mise en scène Assistante aux décors Assistante aux costumes Assistante à la chorégraphie Deuxième assistant à la mise en scène Kazushi Ono Robert Carsen Michael Levine Robert Carsen et Peter van Praet Matthew Bourne Emmanuel Calef Ouri Bronchti, Michalis Boliakis* Chris White Emmanuelle Bastet Alison Walker Zeb Lalljee Daisy May Kemp Frans de Haas Reprise de la production du Festival d Aix-en-Provence (1991) et de l Opéra national de Lyon Avec le soutien de, association de mécènes du Festival d Aix basée à New York La Fondation KT Wong est heureuse de soutenir la reprise du Songe d une nuit d été à Aix et de présenter la première retransmission de cette production en Chine. Spectacle en anglais surtitré en français et en anglais 3h10 entracte compris Théâtre de l Archevêché 4, 7, 10, 12, 16, 18 et 20 juillet h30 Tytania Sandrine Piau Oberon Lawrence Zazzo Puck Miltos Yerolemou Theseus Scott Conner* Hippolyta Allyson McHardy Lysander Rupert Charlesworth* Demetrius John Chest* Hermia Elizabeth DeShong Helena Layla Claire* Bottom Brindley Sherratt Quince Henry Waddington Flute Michael Slattery Snout Christopher Gillett Starveling Simon Butteriss Snug Brian Bannatyne-Scott Cobweb, Peaseblossom, Benedict Hill, Lucas Pinto, Mustardseed et Moth, Andrew Sinclair-Knopp et Jérémie de Rijk (membres du Trinity Boys Choir) Chœur Chef de chœur Trinity Boys Choir David Swinson Retransmis en direct sur le 7 juillet, sur Culturebox le 12 juillet et en différé le 14 juillet sur France 2 Orchestre *anciens artistes de l Académie Orchestre de l'opéra national de Lyon 7

5 Argument Vue d ensemble Acte I Dans une forêt près d Athènes, le roi et la reine des fées, Oberon et Tytania, se disputent un enfant indien que la reine refuse de céder à son époux. Pour se venger et récupérer ce qu il considère comme son bien, Oberon envoie son serviteur Puck chercher une fleur magique dont le suc répandu sur les yeux d une personne endormie la rend amoureuse du premier être rencontré, qu il soit humain ou animal. Surviennent Lysander et Hermia, désespérés à l idée de ne pouvoir se marier car le père d Hermia ne veut pas de cette union. Lysander propose à Hermia de fuir Athènes, évitant ainsi à sa fiancée d épouser Demetrius contre son gré. Demetrius arrive justement, poursuivi par les ardeurs d Helena qu il tente, en vain, de repousser. Témoin de la scène, Oberon charge Puck de punir l ingrat Demetrius en lui appliquant le suc magique et de faire qu au réveil, ses yeux tombent sur Helena. La clairière est ensuite envahie par un groupe d artisans venu répéter une pièce, Pyrame et Thisbé, qu ils entendent jouer à l occasion des noces de Theseus et Hippolyta. Les rôles distribués, ils se séparent. Désormais en fuite, Lysander et Hermia tombent de fatigue. Profitant de leur sommeil, Puck applique le suc sur les yeux de Lysander qu il prend, à tort, pour Demetrius. À son réveil, Lysander aperçoit Helena dont il tombe fou amoureux et qu il poursuit de ses ardeurs, abandonnant Hermia endormie. Inquiète de l absence de son amant, Hermia part à sa recherche. Quant à Tytania, elle s endort sur la mousse aux sons d une berceuse chantée par les fées, donnant l opportunité à Oberon d assouvir sa vengeance : il verse le suc magique sur les yeux de la reine endormie. Acte II Revenus dans la forêt, les artisans commencent leur répétition qui se révèle des plus laborieuses. Attiré par un bruit dans les fourrés, le truculent Bottom s écarte un instant du groupe, ce dont profite Puck pour le transformer en âne. Cette apparence monstrueuse provoque la fuite de ses compagnons. Le chant qu entame alors Bottom finit par réveiller Tytania qui tombe immédiatement sous le charme de l animal, pour la plus grande satisfaction d Oberon. Pendant ce temps, Demetrius est toujours aussi déterminé à gagner les faveurs d Hermia, alors que Lysander poursuit désormais Helena. Lorsque Demetrius succombe au sommeil, Puck se trompe de nouveau et applique le suc sur les paupières du jeune homme. À son réveil, Demetrius tombe à son tour sous le charme d Helena. Le quiproquo entre les quatre amants est à son comble. Furieux, Oberon entreprend de rétablir la situation en endormant les deux couples et en versant le suc magique de manière à ce que les couples se forment harmonieusement. Entracte Acte III Cette folle nuit écoulée, Oberon réveille Tytania qui croit avoir fait un mauvais rêve. Alors que Puck rend à Bottom sa forme humaine, Oberon et Tytania se réconcilient et les couples d amants se reforment : Hermia avec Lysander, Helena avec Demetrius. Pendant ce temps, les artisans, partis à la recherche de Bottom, retrouvent leur compagnon et gagnent le palais pour y présenter la tragique histoire de Pyrame et Thisbé. La pièce est donnée devant Theseus, Hippolyta et les deux couples d amants, amusés des maladresses des artisans. Ceux-ci achèvent les festivités par une danse bergamasque avant qu Oberon, Tytania et les fées se retirent. Né en 1913, mort en 1976, Benjamin Britten est la figure dominante de la musique anglaise au XX e siècle. En 1948, il fonde son propre festival à Aldeburgh, dans le Suffolk. C est dans ce cadre qu est créé Le Songe d une nuit d été le 11 juin 1960 par l English Opera Group compagnie destinée, selon le souhait du compositeur, à promouvoir la création lyrique contemporaine, afin de célébrer la fin des travaux de modernisation du Jubilee Hall. Âgé de quarante-six ans, Britten compte déjà à son répertoire plusieurs opéras parmi lesquels Peter Grimes (1945), Billy Budd (1951) ou encore Le Tour d écrou (1954). Il adapte le livret avec son compagnon Peter Pears, ténor et interprète de Flute à la création, d après la célèbre comédie de Shakespeare Le Songe d une nuit d été (1600). Malgré un resserrement de l intrigue de cinq à trois actes, ce livret constitue une adaptation fidèle à l atmosphère d origine. Britten confie le premier rôle masculin, Oberon, à une voix de contre-ténor, tessiture alors peu usitée et qui ne manque pas de surprendre le public de l époque. Il le confie à l un des plus grands falsettistes de son temps, pionnier dans ce domaine : le chanteur britannique Alfred Deller. Le Songe d une nuit d été marque la première véritable incursion de Britten dans le genre comique, en dépit d une intrigue centrée autour du désir de vengeance d Oberon, le roi des fées, à l égard de son épouse Tytania. Témoin des affres sentimentales de deux couples humains, Oberon charge son serviteur Puck d apaiser leurs maux. C est compter sans les méprises du lutin qui va provoque des imbroglios amoureux. Après de multiples péripéties, l opéra s achève dans la liesse d un triple mariage, à l occasion duquel un groupe d artisans joue une pièce de théâtre. Ces trois mondes fées, humains et artisans correspondent à autant de langages musicaux. Le registre aigu est ainsi associé au monde surnaturel des fées et autres elfes Tytania est soprano léger, Oberon contre-ténor, les fées ont des voix d enfants ; ils sont accompagnés par des instruments aux sons éthérés comme le clavecin, le célesta et la harpe. Aux artisans reviennent les voix graves de ténor, baryton et basse, auxquelles se joignent des instruments tels le trombone ou le basson. Enfin, Britten dote les amants de tessitures complémentaires : soprano, mezzosoprano, ténor et baryton. Placée sous le signe de la féerie, la partition multiplie les allusions à des styles passés ou contemporains de Britten : la pièce des artisans alterne ainsi entre une parodie de bel canto et de robustes danses populaires. Vingt-quatre ans après, le Festival d Aix-en- Provence reprend la production légendaire que le metteur en scène canadien Robert Carsen y présenta en Son succès fut tel que le Festival la reprit l année suivante. Depuis, ce spectacle a été donné dans l Europe entière, notamment à Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Paris, Londres, Barcelone, Athènes et Milan, et il a fait l objet d une publication en DVD. Désormais mythique, il retrouve, en cet été 2015, le lieu qui l a vu naître : le Théâtre de l Archevêché. 8 9

6 Shakespeare, et les poètes italiens avant lui, ont eu recours à la métaphore de la forêt. Pensons à Dante : «Nel mezzo del cammin di nostra vita / Mi ritrovai in una selva oscura» («Au milieu du chemin de notre vie / Je me retrouvai par une forêt obscure»). Pour nombre de ces poètes, dont l Arioste, la forêt symbolise ce que nous appelons aujourd hui l inconscient. Alors que le jour représente la raison, l obscurité de la forêt, unie à celle de la nuit, symbolise le côté sombre de notre vie. Dans sa comédie, Shakespeare dépeint une Grèce solaire et rationnelle, avec ces jeunes gens qui commencent leur vie d adultes animés par leurs pulsions et leurs tensions. Ils vont ensuite se perdre dans la forêt pour ne se retrouver qu à la fin. Dans Alcina de Haendel aussi, la composante «animale / animalesque» de l homme et son côté «sauvage» tendent vers la nature : l homme subit une métamorphose et se transforme en arbre ou en animal. Et c est ce qui se produit aussi dans Le Songe d une nuit d été, à une différence près. Alors que chez Shakespeare, le récit commence dans une ville d Athènes civilisée où tout est ordre, par la dispute entre Egeus et Hermia (qui ne veut pas épouser Demetrius et par sa fuite de la ville et sa poursuite), chez Britten, dès le début, on se retrouve dans la forêt et l on y reste presque jusqu à la fin de l opéra. C est un détail important du découpage du livret, mais pas le seul. À l encontre de ce qui se passe chez Shakespeare, chez Britten nous découvrons d entrée le monde des esprits et de Puck, les premiers à entrer en scène, suivis des dieux. Le spectacle commence par une autre dispute, celle qui oppose Oberon et Tytania. Les pressions sociales en vue de mariages fructueux disparaissent et le spectateur se concentre sur la forêt et sur le mystère des pulsions et des tensions amoureuses. Photo DR Songer en couleurs notes de mise en scène de Robert Carsen Le texte de la comédie de Shakespeare est une extraordinaire invention fantastique et, en même temps, une étude sur la jeunesse et l amour érotique. Il y a des songes dans les songes, du théâtre dans le théâtre. L intrigue se développe brillamment, touchant plusieurs niveaux sociaux : les artisans, les couples d aristocrates, les rois et même les dieux. Chacun de ces groupes défend un point de vue différent. Et Shakespeare, comme plus tard Mozart, fait preuve d une compréhension globale de l humanité, empreinte d amour pour toutes les classes et tous les âges de la vie. Sa force poétique a peu d égal dans la littérature mondiale. En assistant à une représentation du Songe d une nuit d été, nous entendons une musicalité propre aux vers originaux anglais. Je pense que Britten a choisi ce texte en raison de cette musicalité. Il est certain que, comme pour toutes les comédies de Shakespeare (au contraire des tragédies), des chansons étaient prévues ; mais, au-delà des musiques de scène, ce qui frappe, c est l harmonie des vers, musicaux en dehors même de tout accompagnement. Lorsque nous avons essayé de visualiser la forêt de Britten, mon décorateur Michael Levine et moimême avons préféré éviter les faux arbres, un choix bien peu poétique, au moins de notre point de vue. Shakespeare a une superbe idée en décrivant des personnages qui ignorent l existence du monde de Puck et des esprits, alors que ces derniers voient parfaitement ces mêmes personnages. L auteur nous suggère donc que, même si nous ne les voyons pas, il existe autour de nous des formes de vie qui peutêtre l animent. La forêt, tant redoutée des hommes, est un lieu naturel pour les dieux. Nous avons donc construit un immense lit pour représenter la forêt. Si l on se rapporte au titre de l opéra, au «songe», le lit est l endroit où l on dort, où l on rêve, où l on fait des cauchemars, où l on s aime. Oberon dort, Tytania va se coucher, les amants, eux aussi, s endorment l un après l autre dans cette forêt. Puck dit à la fin que si le public ne s est pas amusé, il peut se consoler en pensant qu il a simplement rêvé le spectacle La Vie est un songe est le titre d une œuvre théâtrale de Calderón de la Barca! Dans Le Songe d une nuit d été, l élément onirique est très présent, le seul peut-être à même de souder la typologie d ensemble des personnages de la comédie. Les dieux aussi rêvent, tout comme les hommes, dont ils ne diffèrent pas beaucoup. Ce grand lit, comme dans un rêve, se démultiplie pendant le spectacle, s élève dans les airs et finalement s envole. Chez Wagner, nous rencontrons des dieux animés par des sentiments et des désirs «humains», Wotan par exemple ; chez Haendel, nous croisons Jupiter et Junon. Songeons à la jalousie qu Oberon ressent pour l enfant et qui est le motif de la dispute ; à Tytania qui, comme une véritable épouse, n aime pas la manière d être d Oberon. Ce ne sont pas des dieux supérieurs, hiératiques, mais des dieux humanisés. Ils ont des passions terrestres qui, étant vécues par des êtres divins, n en deviennent que plus amusantes. Dans Le Songe d une nuit d été, c est pour cela aussi que nous avons voulu mélanger, d une façon qui n a rien de didascalique, les deux couleurs prédominantes de la nature : le bleu du ciel et le vert de la forêt. Ainsi, Oberon a les cheveux verts, Tytania bleus. Oberon dit à Tytania que, depuis qu ils se disputent, plus rien ne fonctionne dans la nature. Ce qui signifie qu ils sont des dieux avec des pouvoirs élémentaires pleinement naturels. La cruelle punition de l amour entre Tytania et l âne est un choix théâtral terriblement grotesque, 10 11

7 mais pourvu d une véritable motivation. Psychologiquement, la question est fort compliquée. Tytania refusait d avoir des relations avec son mari depuis leur dispute causée par la jalousie ; une dispute qui se prolonge pour la possession de l enfant auquel Tytania veut éviter de devenir le page de son mari. L amour avec l âne ressemble à un cauchemar, comme sa protagoniste le prétend à son réveil, mais nous savons que ce cauchemar s est vraiment produit. Cependant, le châtiment se mêle aussi aux doutes d Oberon quant à sa virilité, confrontée à celle d un animal connu pour avoir un membre énorme. L univers des rêves shakespeariens ressemble à un jeu de poupées russes, imbriquées l une dans l autre. La finesse et la bravoure du poète sont exceptionnelles parce que le public est mis dans une situation «divine» : investi de cette science, le spectateur sait tout, voit tout, alors que les autres humains sur scène n ont pas cette chance. Cela ne constitue guère une exception au théâtre et fait partie du jeu de la représentation d où le public, divinement omniscient, tire une grande satisfaction, voire une certaine exaltation cathartique. Britten a dévolu le monde des dieux et des esprits aux enfants, à un contre-ténor et à un soprano très aigu : une sonorité inhabituelle pour une comédie, mais une sonorité qui fonctionne. La légèreté surnaturelle de l intrigue est restituée par l orchestre de chambre. Si Britten respecte Shakespeare, il lui arrive même de s amuser avec des styles opératiques du passé comme la colorature. J ai pensé humaniser les esprits en les habillant en petits pages parce que, dans le texte, ils se comportent toujours comme tels. Tytania leur donne tout le temps des ordres : faire tantôt ceci, tantôt cela, jouer de la musique, gratter la tête de Bottom, etc. Puck aussi, face à Oberon, est victime de quelque obsession : il ne cesse de dire qu il sait tout faire, qu il est à même de satisfaire chacune de ses requêtes, et ce, peutêtre, parce qu il craint d être remplacé par un autre esprit plus jeune, plus performant. J ai souhaité un Puck plus vieux que celui de la pièce : en somme, un esprit en fin de carrière. J ai par contre choisi de faire de l enfant qu Oberon et Tytania se disputent un nouveau-né. Car cette dispute représente à mes yeux l instant où un enfant arrive dans un couple et où le mari a peur de perdre les attentions de sa femme. Ce spectacle a aujourd hui vingt-quatre ans et, depuis, nos lits ont voyagé dans plusieurs théâtres en France et à l étranger. Je suis très touché que Bernard Foucroulle ait voulu présenter ce spectacle à nouveau au Festival d Aix. Pour moi, le Théâtre de l Archevêché est l un des endroits les plus magiques au monde pour rêver, créer et partager de l opéra : être en plein air en Provence à la tombée du jour avec les hirondelles et la lune Je ne peux que me réjouir que le public puisse à nouveau, quelques nuits d été, écouter l alchimie créée par la rencontre de deux des plus grands maîtres anglais : Shakespeare et Britten. C est en 2009 lors d une reprise de la production à La Scala de Milan que Robert Carsen a synthétisé, dans le texte reproduit ici et mis à jour, l inspiration qui a mené à cette réalisation. Première publication dans le programme du Teatro alla Scala pour Le Songe d une nuit d été, Traduit de l italien par Elisabetta Soldini pour sa publication dans L Avant-Scène Opéra n 284, janvier

8 Le compositeur au sujet de son opéra Benjamin Britten (1960) Je n ai absolument aucun remords d avoir coupé la moitié de la pièce. La pièce shakespearienne originale survivra. L idée de m attaquer à un chef-d œuvre littéraire dont le texte est déjà extrêmement musical ne m a pas non plus arrêté. La musique de Shakespeare et la mienne n interviennent pas sur le même plan. [...] Je n ai pas plus essayé de faire un opéra élisabéthain que Le Songe de Shakespeare n est athénien. Il semblera peut-être surprenant en un ou deux points. Les fées, par exemple, n ont rien de commun avec ces petites choses innocentes que l on voit souvent dans des productions de pièces de Shakespeare. Pour ma part, j ai toujours été frappé par une certaine rudesse des fées shakespeariennes ; par ailleurs, Shakespeare leur réserve quelques tirades tout à fait étranges comme celle qui commence par «Vous, serpents tachetés au double dard», par exemple. Il ne faut pas oublier que les fées sont les gardes du corps de Tytania : c est pourquoi la musique que j ai écrite pour elles est par endroits martiale. Soit dit en passant, dans le monde des esprits comme dans le monde réel, il n y a pas seulement des bons, il y a aussi des méchants. [...] J ai écrit mon opéra pour une salle d une jauge de trois cent seize personnes ; c est donc un ouvrage à petite échelle. S il a quelque mérite, Le Songe d une nuit d été donnera lieu aux mises en scène les plus variées, dans les endroits les plus différents, et en toutes sortes de langues. Comme Peter Grimes, que j ai même eu l occasion d entendre en serbo-croate. Mais à l origine mon nouvel opéra a été écrit pour le Festival d Aldeburgh, à l occasion de la réouverture du Jubilee Hall. En fin de compte, ce sont les circonstances du moment qui ont pour moi le plus d importance. Extraits d un article paru dans The Observer le 5 juin 1960 Traduit par Josée Bégaud 15

9 Les bienfaits de la lune Étienne barilier A Midsummer Night s Dream : titre chargé de mystère. Depuis que Samuel Johnson, au XVIII e siècle, s est demandé quand se situait au juste cette mi-été, les critiques n ont cessé de débattre âprement : une réplique de Lysander à Hermia, dans le premier acte, nous conduit à situer l action, si curieux que cela paraisse, au début du mois de mai. Le mot de Midsummer, pourtant, désigne la mi-été astronomique, sinon calendaire ; donc le solstice, et plus précisément la nuit de la Saint-Jean. Et ce ne sont pas les phases de la lune qui vont nous aider à nous y retrouver : au gré du poète, cette lune, premier personnage de l œuvre, apparaît nouvelle ou pleine. Et le lieu de l action, quel est-il au juste? Une forêt proche du palais du «duc d Athènes»? Mais une forêt où les pins de l Olympe ont laissé la place aux chênes de Brocéliande. Bref, dans cette œuvre, le temps comme le lieu sont insaisissables, changeants, capricieux, arbitraires. Ainsi, le «songe» ne se contente pas de visiter la reine des fées ou les couples humains endormis. Il habite la pièce tout entière, il est la pièce tout entière. La douce hallucination de Tytania, sous l effet de la fleur magique, n est qu un rêve dans le rêve de même que le Pyrame et Thisbé joué devant la cour par Bottom et ses compagnons n est qu une pièce dans la pièce. Puck le dit luimême au baisser de rideau : considérez que vous avez simplement rêvé. Sauf que cette formule même ne suffit pas à rompre l enchantement. N est-elle pas prononcée, qui sait, pour qu on ne la croie pas? Ou plutôt, la pièce toute entière n est-elle pas faite pour qu on en demeure l heureux prisonnier? Car c est bien là le plus fort : si tout est rêve, rien ne l est. Si tout est rêve, tout est vrai. Rien ne permet de s arracher au songe et de le considérer de l extérieur, avec le rire supérieur de qui méprise ces vaines imaginations. Dès lors, les plus grandes folies, la passion de Tytania pour Bottom changé en âne, les retournements de l amour à la haine, de la haine à l amour, entre les deux couples d humains, nous disent la vérité. Ce n est plus la vie diurne qui va se charger d «interpréter» les rêves de la nuit, ce sont les rêves qui interprètent la vie, et qui nous introduisent à son mystère. * Bien sûr, pour accéder à ce mystère, il faut accepter que la vie visionnaire soit la vie réelle, la seule vie sine qua non, comme l écrivait Chesterton à propos du Songe. Ce n est pas toujours le cas. À preuve, le premier témoignage critique qu on ait gardé de la pièce de Shakespeare, celui de Samuel Pepys, dans son fameux Journal, en 1662 : «La pièce la plus insipide et ridicule que j aie vue de ma vie». Pepys n était pas précisément un poète. Pas question pour lui d entrer dans le jeu féerique, de subir les charmes de la fleur magique. Au XVIII e siècle encore, le même Samuel Johnson qui s interrogeait sur les incohérences temporelles de l œuvre écrivait froidement : «Les fées étaient très à la mode à l époque». Sous-entendu : cela divertissait le peuple. Enfin le romantisme vint, qui porta l œuvre au pinacle, par la voix de Thomas de Quincey ou de William Hazlitt en Angleterre, d August Wilhelm Schlegel en Allemagne, d Hector Berlioz ou de Théophile Gautier en France. À l orée du XX e siècle, Swinburne écrira carrément : «Le Songe d une nuit d été est au-delà et au-dessus de toute critique possible et imaginable. C est probablement, ou plutôt certainement la plus belle œuvre de l homme. Aucune main humaine ne peut nous avoir jamais légué quoi que ce soit de comparable.» Si l on veut une preuve de la puissance que la féerie shakespearienne put avoir sur le romantisme et la modernité, il suffit de lire ces quelques phrases : «Tu seras aimée de ceux-là qui aiment [ ] le lieu où ils ne sont pas, la femme qu ils ne connaissent pas [ ], les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté [ ] et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie.» Ne dirait-on pas l évocation des malheurs de Démétrius et d Hermia, de la fleur qui fait perdre la raison et le cœur, qui rend Titania amoureuse d un âne «sauvage et voluptueux», «emblème de sa folie»? Eh bien, ces phrases sont tirées des Bienfaits de la lune de Baudelaire, qui ne songeait apparemment guère, en écrivant ce poème en prose, à l œuvre de Shakespeare, mais qui sans nul doute en avait éprouvé les puissances et les prestiges. * Cependant, le mystère du Songe est d abord un mystère heureux, et nul ne l a mieux compris que Felix Mendelssohn : en 1836, à l âge de dixsept ans, il écrivit pour la pièce une Ouverture immaculée qui sera suivie, dix-sept ans plus tard, d une musique de scène tout aussi lumineuse. Les seuls premiers accords de l Ouverture, ces quatre coups de baguette magique, d une douceur et d une précision parfaites, sont le plus beau des «Il était une fois». Quand le ballet s empare de la pièce, mais soutenu par la musique de Mendelssohn, Balanchine compose son plus éclatant chef-d œuvre. Et le cinéma! En 1935, William Dieterle et Max Reinhardt réalisent, toujours sur des musiques de Mendelssohn, parfois transcrites par Erich Wolfgang Korngold, un film dont la féerie, quatre-vingts ans plus tard, demeure inégalée au cinéma. Mendelssohn, Balanchine, Dieterle-Reinhardt : Le Songe d une nuit d été, est un chef-d œuvre générateur de chefs-d œuvre. Non pas simplement de magnifiques adaptations, mais des créations vraiment nouvelles. Toutes les grandes œuvres théâtrales que la musique, le cinéma ou le ballet tentent de prendre à leur compte n ont pas cette vertu. C est que la pièce de Shakespeare est frémissante de possibles, perpétuellement in statu nascendi. À sa lumière lunaire, ironique et caressante, cette lumière qui effraie et embellit, dissimule et révèle, toutes les audaces créatrices deviennent possibles, toutes les formes de la vie peuvent être ourdies et risquées ; dans cette fraîcheur, cet élan, cette folie inquiétante mais ingénue, ces douleurs vives mais guérissables, l esprit créateur se mire, se trempe, et se découvre toujours neuf. * Mais personne, avant Benjamin Britten, n avait écrit un opéra qui respecte et magnifie l œuvre entière de Shakespeare. Certes, le texte en est réduit de moitié, mais chacun s accorde à dire que le livret ne sacrifie rien d essentiel ; mieux, il resserre et clarifie une pièce touffue et complexe. La musique, à son tour, va faire œuvre de clarté. Les personnages se répartissent en trois groupes, ou plutôt trois mondes : le monde des fées, celui de la cour ducale et celui des rustres qui répètent et jouent Pyrame et Thisbé, la pièce dans la pièce. Dans chacun de ces groupes, les voix et les instruments sont distincts, et bien reconnaissables : le monde des fées est confié aux 16 17

10 voix aiguës, à la harpe, au clavecin, au célesta, au vibraphone, au xylophone, au glockenspiel. Le monde des rustres sera celui des voix graves et des cuivres ; le monde de la cour et de ses amours bousculées, celui des voix de l opéra classique, accompagnées par les cordes et les bois. Et de fait, l action shakespearienne devient parfaitement limpide : les cuivres permettent, mieux que toute autre catégorie d instruments, d exprimer plaisamment la lourdeur et la maladresse d un Bottom et de ses compagnons ; les cordes et les bois chantent à hauteur humaine. Et des instruments comme la harpe, le célesta, le xylophone, évoquent irrésistiblement l apesanteur d un monde soustrait aux lois terrestres le monde des lutins, des dieux et des fées. Toute une tradition de notre sensibilité musicale veut que ces instruments au timbre délicat, aérien, argentin, soient en effet célestes : pour le célesta, son nom l indique, et si la harpe est l instrument des anges, c est donc celui des fées. Tout cela est bel et bon. Mais le choix des timbres, même très heureux, ne suffit pas à créer la magie que le spectateur attend. Ce spectateur qui risque fort de se demander, au lever du rideau : que faire, après Mendelssohn, de ce Songe shakespearien? comment atteindre à cette transparence, à cette pureté, à ce mystère joyeux qui rayonne dans la musique du grand romantique? Même s il reste fidèle au système tonal, Britten ne va pas, en 1960, s en tenir à l harmonie du XIX e siècle. Il ne peut surtout pas répéter les accords initiaux de l Ouverture de Mendelssohn, pas plus qu un poète contemporain ne peut écrire comme Alfred de Vigny, ni même comme Baudelaire. Pour recréer la féerie, pour dire en musique : «Il était une fois», d autres moyens sont nécessaires. Lesquels? * D abord, il semble que Britten ait quand même évoqué, dans un accord parfait (aux flûtes, hautbois, clarinette et basson) qui surgit à la troisième mesure du très beau prologue nocturne de son deuxième acte, les fameux accords de Mendelssohn, comme s il voulait rendre un subtil hommage à son prédécesseur. Mais sinon, il parvient à suggérer le monde surnaturel, à la fois son apesanteur et son absence de limites, par des moyens hautement personnels, dont on perçoit l effet dès les premières mesures : des gammes ascendantes et descendantes, des glissandi, et l énoncé successif des douze accords majeurs : la montée et la descente créent un balancement envoûtant, les glissandi effacent les limites des notes comme la brume ou la nuit font des limites du monde, et les douze accords majeurs, en nous retirant toute certitude tonale, nous retirent l assurance du réel. Si Britten avait choisi, comme tant de ses contemporains, un langage strictement atonal, il n aurait pas obtenu le même effet. Car il ne s agit pas de poser un monde sonore sans aucun repère. Il s agit bien plutôt de créer un univers où les repères sont indiqués, mais sans cesse déplacés ; où la tonalité n est pas absente, mais se dérobe toujours quand on croit l avoir rejointe ; une tonalité qui court et nous fuit, qui passe par ici, repassera par là, comme le furet de la chanson. Donc un monde que nous reconnaissons pour nôtre, mais plus fluide, plus évanescent, plus insaisissable, plus léger surtout. Il ne faudrait pas croire pour autant que ces moyens d expression de la féerie soient de simples procédés : comme les accords de Mendelssohn, ces glissandi, ce chromatisme ou ces gammes ascendantes et descendantes ne seraient rien s ils n étaient partie prenante d une création riche et complexe, d une alchimie musicale dont ils ne représentent que les corps simples. Au cours de l opéra, c est évidemment l usage et la composition de ces éléments qui leur donnera leur vrai sens et leur vraie force. Il faudrait montrer comment chaque page de la partition les met en œuvre, en relation étroite avec la psyché des personnages et le moment de l action. Comment, par exemple, le célesta, avec son balancement de tige végétale et ses accords acidulés, scande la décision d Obéron de se servir de la fleur magique ; comment cet instrument se mêle au violoncelle, et sera bientôt relayé par la harpe et le quatuor à cordes au moment où Puck reçoit cette fleur nous pressentons ainsi qu elle agira sur les humains comme sur Tytania. Il faudrait décrire, entre mille subtilités, comment l aube, au troisième acte, s exprime dans un langage diatonique après le chromatisme de la nuit, sans que s effacent pour autant notre incertitude et notre sentiment d errance. Et Britten nous réserve bien d autres prestiges : les amours effrayantes de Titania et de Bottom, il les accompagne d une musique paradoxalement bénigne, comme si, le charme ayant opéré, la folie était devenue normale ; comme si le rêve avait pour de bon supplanté la réalité. Et tout au long de l opéra, le compositeur renforce le mystère nocturne et la féerie de la forêt grâce au contraste qu offre la musique plaisante, ironique et balourde des rustres. Ce contraste n est pas un contraire, car la féerie elle-même ne va pas sans humour, et le rire, comme le merveilleux, nous libère de la pesanteur. Les esprits ont toujours de l esprit, à commencer par Puck, bien sûr. Et même s il se passe, au cours du Songe, des choses parfois bien terribles ou bien douloureuses, tout se résout en joie, parce que dans cette œuvre (celle de Shakespeare, celle de Britten), rien décidément ne pèse ni ne pose. Baudelaire avait raison : la lune, même quand sa caresse nous fait délirer, ne nous dispense que bienfaits. Étienne Barilier est romancier et essayiste. Il est l auteur d une quarantaine d ouvrages qui lui ont valu divers prix littéraires (dont le Prix européen de l essai et le Prix Dentan). La musique occupe une place dans ses textes de fiction (par exemple Le Chien Tristan, Passion ou Musique) comme dans ses ouvrages de réflexion (dont Alban Berg et B-A- C-H, histoire d un nom dans la musique)

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12 Un spectateur se souvient Christian Merlin Il suffira d avoir dit que, sur 900 soirées lyriques fréquentées à ce jour, Le Songe d une nuit d été par Robert Carsen, dans la nuit aixoise de juillet 1991, reste le plus beau spectacle d opéra que j aie jamais vu. Un moment de pure magie, de ceux que l on passe en lévitation, à quelques centimètres au-dessus du sol, et que l on quitte sous l effet d un enchantement qui agit encore longtemps. Tous les relais on fonctionné : Britten a su traduire la magie de Shakespeare et Carsen a miraculeusement restitué celle des deux à la fois. On a tout de suite su qu on assistait à un moment privilégié dont on pourrait dire plus tard : «j y étais». En outre, on trouvait déjà chez le jeune Carsen ce qui allait faire l essentiel de son langage scénique. Comprenant qu un trop grand souci illustratif risquait de tomber dans la naïveté redondante, il remplace la forêt enchantée par un lit démesuré, puis par plusieurs de taille normale, où se feront et déferont les couples ensorcelés par les erreurs d un lutin maladroit. Les draps sont verts, les oreillers blancs, le ciel bleu foncé, fixant les trois couleurs qui détermineront lieux, personnages et costumes selon leur appartenance au monde des fées, des elfes ou des hommes. Les éclairages sont tous plus féeriques les uns que les autres, le dispositif scénique d une réjouissante astuce : à chaque représentation qu on a vue, la salle n a pu réprimer ses applaudissements en voyant, au troisième acte, les trois lits suspendus en l air sur fond d une lune toute proche. Quant à la mise en scène proprement dite, elle est réglée au cordeau, d une subtilité et d une inventivité constantes, et chaque personnage, mis en valeur par de ravissants costumes, vit et agit avec justesse, naturel et un sens consommé du comique. Les rois ont une classe folle, leurs domestiques enfant ont tout le mépris possible pour les humains qu ils ne touchent qu avec des gants, les rustiques sont d une balourdise hilarante. C est le travail d équipe plus que les individualités qui s impose : la distribution a changé de nombreuses fois [...], sans la moindre déperdition, de Londres à Barcelone en passant par Paris, Lyon et Strasbourg. Christian Merlin est critique musical au Figaro. Article extrait de : Opéra et mise en scène Robert Carsen, numéro spécial de L Avant-Scène Opéra, Reproduit avec l aimable autorisation de l éditeur

13 Les Métamorphoses, Livre IV Ovide (VIII e siècle) Adroitement, au milieu des ténèbres, Thisbé fait tourner la porte sur ses gonds ; elle sort, trompant la surveillance de sa famille ; le visage caché par un voile, elle parvient au tombeau et s assied sous l arbre désigné ; l amour lui donnait de l audace. Voilà qu une lionne, sa gueule écumante encore teinte du sang des bœufs qu elle a récemment égorgés, vient étancher sa soif dans l onde de la fontaine voisine. De loin, aux rayons de la lune, Thisbé, la vierge de Babylone, l a aperçue ; d un pas tremblant elle fuit dans un antre obscur et en fuyant elle laisse tomber le voile qui couvrait ses épaules. Quand la lionne farouche s est désaltérée à longs traits dans la source et tandis qu elle retourne vers les forêts, elle trouve par hasard ce voile léger abandonné par la jeune fille et le déchire de sa gueule ensanglantée. Sorti plus tard, Pyrame voit sur la poussière épaisse les traces certaines de la bête et la pâleur couvre son visage ; mais, lorsqu il trouve aussi le voile teint de sang : «La même nuit, dit-il, verra périr deux amants ; de nous deux c était elle qui était la plus digne d une longue vie ; c est moi qui suis le coupable : c est moi qui t ai perdue, infortunée, moi qui t ai fait venir, la nuit, dans ces lieux où tout inspire l effroi ; et je n y suis pas venu le premier. Mettez mon corps en lambeaux, punissez-moi de mon forfait en déchirant mes entrailles par vos féroces morsures, ô lions qui habitez ces rochers!» Traduction de Georges Lafaye 24 25

14 Sourires d une nuit d été Stephen Sondheim (1973) Madame Armfeldt De quoi est-ce que je parlais, déjà? Fredrika Ça me semble assez improbable, mais tu m as dit de surveiller quand la nuit allait sourire. Madame Armfeldt Tout est improbable, ma chérie, donc ne te laisse pas distraire. Bien sûr que la nuit d été sourit. Trois fois. Fredrika Mais comment sourit-elle? Madame Armfeldt Grand dieux, mon enfant, quel genre de nounous t ont élevée? Fredrika Personne en fait, sauf maman. Et les autres actrices de la troupe. Et le régisseur de scène. Madame Armfeldt Les régisseurs de scène ne sont pas des nounous, ils n ont pas le talent. Fredrika Mais quand ça arrive, comment est-ce que ça se manifeste? Madame Armfeldt Tu as l impression que, soudain, le jasmin commence à sentir plus fort, puis une grenouille coasse, et toutes les étoiles d Orion clignent. [...] Fredrika Mais de quoi sourit la nuit d été? Madame Armfeldt : Des folies de l être humains, bien sûr. Le premier sourire s adresse aux jeunes, qui ne savent rien. Le second aux idiots, qui n en savent pas assez, comme Désirée. Fredrika Maman n est pas une idiote! Madame Armfeldt Et le troisième aux anciens, qui en savent trop, comme moi. (Elle appelle son majordome) Frid! C est l heure de ma sieste! Fredrika Grand-mère, est-ce qu elle va vraiment sourire, cette nuit? Madame Armfeldt Pourquoi pas? Maintenant va faire tes exercices au piano, ma chérie. De préférence avec la pédale douce. En récompense, ce soir au dîner, je te raconterai des histoires amusantes à propos de ma liaison avec le baron de Signac, qui était, pour employer un euphémisme... particulière. Extrait de la comédie musicale de Stephen Sondheim et Hugh Wheeler A Little Night Music (1973), d après le film d Ingmar Bergman Sommarnattens leende (Sourires d une nuit d été, 1955) 26 27

15 ALTAREA COGEDIM, PARTENAIRE OFFICIEL DU FESTIVAL D AIX Et si le travail était la solution? Les 15 e Rencontres Économiques d Aix en Provence - 3, 4 et 5 Juilllet 2015 En tant qu acteur de la régénération des villes, Altarea Cogedim est capable d appréhender des problématiques immobilières complexes grâce à la mixité de son offre et à l étendue de son savoir-faire. Altarea Cogedim est, en effet, le seul groupe français maîtrisant l ensemble des produits immobiliers (commerces, logements, bureaux et hôtels). Nouveau partenaire officiel du Festival d Aix, Altarea Cogedim s affiche comme une entreprise responsable, engagée et ayant à cœur de faire partager au plus grand nombre sa passion pour l art. Ouvertes et gratuites, les Rencontres Économiques d Aix-en-Provence sont organisées par le Cercle des économistes dans le cadre de l Université d Aix-Marseille, de Sciences Po Aix et du Festival d Aix-en-Provence. Événement de portée internationale, ces trois jours de réflexion rassemblent universitaires, chefs d entreprise, politiques et étudiants sur un thème de l actualité économique. Centre commercial Jas de Bouffan, Aix en Provence (13) Gare Paris Montparnasse Hôtel Dieu, Marseille (13) Le Cercle des économistes 30 universitaires et une conviction : l importance d un débat ouvert et accessible. w w w. l e s r e n c o n t r e s e c o n o m i q u e s.f r

16 Biographies Kazushi Ono / Direction musicale Directeur musical du Théâtre Royal de la Monnaie entre 2002 et 2008, le chef d orchestre japonais Kazushi Ono devient chef principal de l Opéra national de Lyon en Il y dirige, entre autres, Macbeth (Verdi), un diptyque Il Prigioniero (Dallapiccola) / Erwartung (Schoenberg), Fidelio (Beethoven), Dialogues des Carmélites (Poulenc), Les Contes d Hoffmann (Offenbach), Peter Grimes et Le Tour d écrou (Britten), Le Rossignol et autres fables (Stravinski) et Le Nez (Chostakovitch), respectivement donnés aussi au Festival d Aix-en-Provence en 2010 et 2011, et, cette saison, Le Vaisseau fantôme (Wagner) et Pelléas et Mélisande (Debussy). Il se produit aussi en tant que chef invité au Festival de Glyndebourne, à l Opéra de Munich, à la Scala de Milan, au Metropolitan Opera de New York, à l Opéra national de Paris, et collabore avec des metteurs en scène comme Luc Bondy, Laurent Pelly et David McVicar, ainsi qu avec le plasticien Jan Fabre, la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker ou encore le réalisateur François Girard. Parmi ses nombreux enregistrements, citons Diva Divo, récital de Joyce DiDonato récompensé d un Grammy Award en 2012, et le DVD de L Heure espagnole et L Enfant et les sortilèges du Festival de Glyndebourne, qui remporte le Gramophone Award 2014 de la meilleure captation d opéra. Kazushi Ono est, depuis avril 2015, directeur musical de l Orchestre symphonique métropolitain de Tokyo et, en septembre prochain, il prendra la direction de l Orchestre symphonique de Barcelone et national de Catalogne. Michael Levine / Décors et costumes Le scénographe et costumier Michael Levine étudie à la Central School of Art and Design de Londres. Depuis, il est sollicité dans le monde entier pour réaliser les décors et les costumes de pièces de théâtre, d opéras et de ballets. Il a travaillé sur de nombreuses productions : à l opéra, Elektra et Capriccio (Strauss), Les Boréades (Rameau), Rusalka (Dvořák), Les Contes d Hoffmann (Offenbach) et Nabucco (Verdi) à l Opéra national de Paris, La Flûte enchantée (Mozart) à l English National Opera et au Festival d Aix-en-Provence, Don Giovanni (Mozart), Cœur de chien (Raskatov) et Le Songe d une nuit d été (Britten) à Aix-en-Provence, Tannhäuser et Le Vaisseau fantôme (Wagner) au Covent Garden de Londres, Candide (Bernstein) au Théâtre du Châtelet, Le Couronnement de Poppée (Monteverdi) et Le Viol de Lucrèce (Britten) au Festival de Glyndebourne, Le Château de Barbe-Bleue (Bartók) et Erwartung (Schoenberg), ainsi que Wozzeck (Berg), Idoménée (Mozart) et L Anneau du Nibelung (Wagner) à la Canadian Opera Company, Parsifal (Wagner), Madame Butterfly (Puccini) et Eugène Onéguine (Tchaïkovski) au Metropolitan Opera, La Femme sans ombre (Strauss) à l Opéra de Vienne, Dialogues des Carmélites (Poulenc) au Teatro Real de Madrid et à l Opéra de Chicago, La Dame de pique (Tchaïkovski) à l Opéra de Zurich et Carmen (Bizet) à l Opéra des Pays- Bas ; au théâtre, A Disappearing Number et Mnemonic avec la compagnie Complicite, The Beautiful Game d Andrew Lloyd Webber au West End Theatre, ou encore des spectacles au Citizens Theatre et dans le cadre du Shaw Festival Theatre. Robert Carsen / Mise en scène Né au Canada, Robert Carsen suit une formation d acteur à la Bristol Old Vic Theatre School avant de se lancer dans la mise en scène, la scénographie et les lumières. Parmi ses récentes nouvelles productions, citons la première mondiale de CO2 de Giorgio Battistelli à la Scala de Milan, Singin in the Rain au Théâtre du Châtelet et Les Fêtes vénitiennes à l Opéra Comique. Pour le Festival d Aix-en-Provence, il monte Rigoletto (Verdi), Semele (Haendel), La Flûte enchantée (Mozart), Orlando (Haendel) et Le Songe d une nuit d été. Il monte plusieurs productions pour l Opéra national de Paris, La Traviata (Verdi) pour la réouverture de la Fenice, Le Chevalier à la rose (Strauss) au Festival de Salzbourg, L Anneau du Niebelung (Wagner) à Cologne, Venise, Shanghai et Barcelone. Il monte aussi La Dame de pique (Tchaïkovski) à l Opéra de Zurich et à l Opéra national du Rhin, Platée (Rameau) pour le Theater an der Wien et l Opéra Comique, L Amour des trois oranges (Prokofiev) pour le Deutsche Oper de Berlin, Falstaff (Verdi) au Covent Garden de Londres, la Scala et le Metropolitan Opera de New York, Don Giovanni (Mozart) pour la Scala et Le Tour d écrou (Britten) au Theater an der Wien (dont il signe aussi les décors et les costumes), Rinaldo (Haendel) et Le Couronnement de Poppée (Monteverdi) au Festival de Glyndebourne et Ariane à Naxos (Strauss) à Munich. Il met également en scène My Fair Lady et Candide (Bernstein) au Châtelet, Mefistofele (Boito) et Eugène Onéguine (Tchaïkovski) au Metropolitan Opera de New York, Carmen (Bizet), Fidelio (Beethoven) et Dialogues des Carmélites (Poulenc) à Amsterdam, un cycle Puccini à Anvers et un cycle Jánaček à l Opéra national du Rhin. Au théâtre, il monte Mère Courage et ses enfants (Brecht) pour le Piccolo Teatro, conçoit et met en scène Nomade pour Ute Lemper au Châtelet, Rosenkrantz et Guildenstern sont morts pour le Roundabout Theater à New York et L Éventail de Lady Windermere (Wilde) au Bristol Old Vic. Il réalise la scénographie et assure la direction artistique de quatre expositions à Paris : Bohèmes et Marie- Antoinette au Grand Palais, L Impressionnisme et la Mode au Musée d Orsay et Charles Garnier à l École nationale des Beaux-Arts. Il assure aussi la scénographie de l exposition Magritte à l Institut d Art de Chicago. Parmi ses nouveaux projets, citons, Agrippina (Haendel) au Theater an der Wien, Le Chevalier à la rose au Covent Garden et au Metropolitan Opera, ainsi que la scénographie de l exposition Splendeurs et Misères au Musée d Orsay. Peter van Praet / Lumière Responsable pendant de nombreuses années du département des éclairages de l Opéra des Flandres, Peter Van Praet travaille aujourd hui avec Robert Carsen, entre autres à l Opéra des Flandres (Kátia Kabanová et Jenu fa, Janáček et la création de Richard III, Battistelli), à l Opéra national de Paris (Rusalka, Dvořák et Capriccio, Strauss), au Liceu de Barcelone (Tosca, Puccini), à la Scala de Milan, à l English National Opera et au Japon (Candide, Bernstein), à la Canadian Opera Company (Iphigénie en Tauride, Gluck). Parmi leurs récentes collaborations, citons L Affaire Makropoulos et La Petite renarde rusée(janáček) à l Opéra national du Rhin, Don Giovanni (Mozart) à la Scala de Milan, Falstaff (Verdi) au Covent Matthew Bourne / Chorégraphie Le danseur et chorégraphe Matthew Bourne commence la danse à l âge de 22 ans, qu il étudie, ainsi que le théâtre et la chorégraphie, au Laban Centre. Il bénéficie ensuite d une année d enseignement au sein de la Transitions Dance Company. Il reçoit le Hamburg Shakespeare Prize of Arts, un Garden de Londres et au Metropolitan Opera de New York, la création de JJR (Citoyen de Genève) (Fénelon) au Grand Théâtre de Genève et Platée (Rameau) à l Opéra Comique. Il travaille aussi avec le metteur en scène Pierre Audi pour Les Troyens (Berlioz), Alcina (Haendel) et Zoroastre (Rameau) à l Opéra des Pays-Bas, avec La Fura dels Baus pour L Anneau du Nibelung (Wagner) à Valence et Florence, Les Troyens au Théâtre Mariinsky, Le Grand macabre (Ligeti) et Œdipe (Enesco) au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles et au Teatro Colón de Buenos Aires, ainsi qu avec la metteuse en scène Valentina Carrasco pour L Anneau du Nibelung au Teatro Colón de Buenos Aires, Don Giovanni à l Opéra de Perm et La Belle au bois dormant (Respighi) à l Opéra national du Rhin et au Théâtre de l Athénée. British Inspiration Award et un Tony Award. En 1987, il fonde sa première compagnie, Adventures in Motion Pictures, avec laquelle il crée de multiples productions, auréolées de nombreuses récompenses, et dont les principales sont reprises par la compagnie New Adventures qu il fonde en Il réalise notamment une chorégraphie décapante du Lac des cygnes qui rencontre le succès dès sa création en Parmi les comédies musicales sur lesquelles il travaille, 30 31

17 citons Oliver!, My Fair Lady couronné d un Olivier Award en 2002, South Pacific au National Theatre et Mary Poppins pour lequel il remporte l Olivier Award du meilleur chorégraphe. La télévision retransmet The Car Man en 2001, Cassenoisette en 2003, Matthew Bourne s Christmas en 2012 et La Belle au bois dormant en 2013, diffusé par la suite au cinéma. Il chorégraphie Le Lac des cygnes dans le film Billy Elliot. Il participe à Comme il vous plaira (Shakespeare) aux côtés de la Royal Shakespeare Company, Peer Gynt Sandrine Piau, Soprano / Tytania Révélée au public par la musique baroque aux côtés de William Christie, Philippe Herreweghe, Christophe Rousset, Emmanuelle Haïm, Sigiswald Kuijken, Gustav Leonhard et Nikolaus Harnoncourt, Sandrine Piau affiche aujourd hui un large répertoire reflété par une abondante discographie et confirme sa place d exception dans le monde lyrique. Sur scène, Sandrine Piau alterne les rôles baroques, classiques et romantiques. Ceux qu elle a récemment endossés comprennent Cléopâtre (Jules César, Haendel) et Morgana (Alcina, Haendel) à l Opéra national de Paris, Mélisande (Debussy) et Sandrina (La finta giardiniera, Mozart) au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, Pamina (La Flûte enchantée, Mozart), Donna Anna (Don Giovanni, Mozart) et Constance (Dialogues des Carmélites, Poulenc) au Théâtre des Champs-Élysées, le rôle-titre du Couronnement de Poppée (Monteverdi) à Cologne, Ismène (Mitridate, Mozart) au Grand Théâtre de Genève ou encore Sophie (Werther, Massenet) au Châtelet. En concert, elle se produit dans L Enfant et les sortilèges (Ravel) sous la baguette de Myung-Whun Chung et Charles Dutoit à la tête de l Orchestre Symphonique de Boston, La Création (Haydn) avec Daniel Harding, Lawrence Zazzo, contre-ténor / Oberon Le contre-ténor américain Lawrence Zazzo étudie la littérature anglaise à l Université de Yale et la musique, d abord au King s College de Cambridge puis au Royal College of Music de Londres. Après des débuts remarqués en Oberon, il est invité dans le monde entier : à l Opéra de Zurich, à l Opéra de Francfort, au Staatsoper de Berlin ou encore à l Opéra de Rome. (Ibsen) au Barbican et Highland Fling avec le Ballet national d Écosse. Il est artiste associé et en résidence au Sadler s Wells Theatre et crée, en 2010, le New Adventures Choreographer Award, afin de promouvoir de jeunes chorégraphes. En 1997, il devient membre honoraire du Laban Centre puis compagnon du Trinity Laban Conservatoire of Music and Dance et, en 2001, Officier de l Ordre de l Empire britannique. Jeanne d Arc au bûcher (Honegger) sous la direction de Kurt Masur à Berlin, Le Songe d une nuit d été avec Philippe Herreweghe, la Messe en ut (Mozart) avec Ivor Bolton au Festival de Salzbourg et Les Illuminations (Britten) au Wigmore Hall notamment. En récital, elle a pour partenaires les pianistes Alexandre Tharaud, Georges Pludermacher, Myung-Whun Chung et Jos van Immerseel avec lequel elle enregistre des mélodies de Debussy. Sandrine Piau enregistre exclusivement pour Naïve. Elle a déjà consacré quatre disques à Haendel et Mozart et sorti deux albums de récitals, Après un rêve et Évocations, où elle est accompagnée par Susan Manoff et avec laquelle elle se produit régulièrement en récital (Carnegie Hall, Wigmore Hall, tournée aux États-Unis et au Japon). Son dernier opus, Desperate Heroines, enregistré avec l Orchestre du Mozarteum de Salzbourg, est sorti à l automne 2014, et a fait l unanimité des critiques. Cette saison, Sandrine Piau chante le rôle-titre d Alcina à la Monnaie et donne une série de concerts et de récitals à Helsinki, Londres, Rome, Tokyo et Paris, entre autres. Sandrine Piau a été faite Chevalier de l Ordre des Arts et Lettres en 2006 et sacrée Artiste lyrique de l année aux Victoires de la musique classique On peut entendre son Cum dederit de Vivaldi dans Home, documentaire signé Yann Arthus Bertrand. À son répertoire figurent notamment le rôle-titre de Jules César de Haendel, qu il a chanté au Metropolitan Opera de New York, au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles et à l Opéra national de Paris où la production a fait l objet d un DVD, le rôle-titre d Orfeo ed Euridice de Gluck à l Opéra d Oslo, Ottone (Le Couronnement de Poppée, Monteverdi) au Staatsoper de Berlin et à l Opéra de Munich, ainsi que Farnace (Mithridate, Mozart) au Festival de Munich. Cette saison, il interprète Semele de Haendel au Concertgebouw d Amsterdam avec le Concerto Köln, dirigé par Ivor Bolton, et à la Brooklyn Academy of Music de New York avec la Canadian Opera Company, Theodora de Haendel avec l Early Music Vancouver et, sous la baguette de Martyn Brabbins, la première mondiale de Miltos Yerolemou / Puck Après des études à l École internationale de théâtre Jacques Lecoq à Paris, Miltos Yerolemou intègre la troupe Might & Main. Depuis, il se produit au théâtre où il interprète, entre autres, Mr. Pumblechook (Les Grandes espérances) et Bottom (Le Songe d une nuit d été, Shakespeare) au Bristol Old Vic, Boris Kolenkhov (You Can t Take It With You) au Royal Exchange Theatre de Manchester, Martini (Vol au-dessus d un nid de coucou) au Curve Theatre de Leicester, Touchstone (Adelaide Road), Feste (La Nuit des rois), Un bouffon (Othello, Shakespeare) et la Bête (La Belle et la bête) avec la Royal Shakespeare Company, Humbug (Hansel et Gretel) au Royal and Derngate, Dromio de Syracuse et d Éphèse (La Comédie des erreurs, Shakespeare) au Théâtre du Globe, Scott Conner, basse /Theseus Originaire du Kansas, Scott Conner remporte les auditions du Metropolitan Opera National Council, ainsi que le Premier Prix des concours de chant Gerda Lissner et Loren L. Zachary. Bénéficiaire de la bourse d études Sara Tucker de la Fondation Richard Tucker, il intègre, pour la saison , la troupe de jeunes chanteurs du Semperoper de Dresde où il incarne Colline (La Bohème, Puccini), Sparafucile (Rigoletto, Verdi) et Don Basilio (Le Barbier de Séville, Rossini). En 2012, il chante Le Messie de Haendel avec le National Symphony Orchestra au Kennedy Center de Washington, et fait ses débuts, l année suivante, au Festival d Aix-en- Provence dans Elena de Cavalli, à l issu de laquelle il est nommé lauréat HSBC de l Académie. Allyson McHardy, mezzo-soprano / Hippolyta Originaire du Canada, la mezzo-soprano Allyson McHardy incarne le rôle-titre de La Cenerentola (Rossini) au Festival de Glyndebourne, Annio (La Clémence de Titus, Sirenen de Rolf Riehm à l Opéra de Francfort. Paru en 2014, son dernier disque, A Royal Trio, avec La Nuova Musica placé sous la direction de David Bates, constitue son premier récital avec orchestre. Ce disque est consacré à Ariosti, Bononcini et Haendel. Grand Jules (Blanches Colombes et vilains messieurs) au Donmar Warehouse, le Roi (La Belle au bois dormant) au Young Vic ou encore Mercutio (Roméo et Juliette, Shakespeare) au Belgrade Theatre. Il apparaît également à la télévision dans des séries comme Game of Thrones (Syrio Forel), Wolf Hall, Critical, Ma Tribu, Black Books ou encore Absolutely Fabulous, et au cinéma dans Les Boloss. En 2008, il incarne Puck à l Opéra national de Lyon dans la mise en scène de Robert Carsen. Il prépare une adaptation musicale de The Grinning Man, d après L Homme qui rit de Victor Hugo, pour le Bristol Old Vic et le Royal National Theatre, ainsi que de The Death of Napoleon avec la troupe Told By An Idiot, et joue dans le film The Danish Girl de Tom Hooper qui sortira prochainement. Au cours de la saison , il interprète Raimundo (Lucia di Lammermoor, Donizetti) à l Opéra de Lille, Colline, Nourabad (Les Pêcheurs de perles, Bizet) et Un frère (Don Carlos, Verdi) à l Opéra de Zurich, Zaretski (Eugène Onéguine, Tchaïkovski) et le Commissaire (Le Chevalier à la rose, Strauss) au Festival de Glyndebourne, rôle qu il reprend dans le cadre des BBC Proms de Londres. Cette saison, Scott Conner fait ses débuts à l Opéra national des Pays-Bas en Bernardino (Benvenuto Cellini, Berlioz) et à l Opéra de San Francisco en Tom (Un bal masqué, Verdi), où il chante aussi Cesare Angelotti (Tosca, Puccini) et assure la doublure d Alidoro (La Cenerentola, Rossini). Parmi ses autres engagements récents, citons le rôle-titre des Noces de Figaro de Mozart à Nashville et Colombus, le Commandeur et Masetto (Don Giovanni, Mozart) à l Opéra de Cleveland, Alidoro à l Opéra du New Jersey et Curio (Jules César, Haendel) à l Opéra de Kansas City. Mozart) à l Opéra national de Paris, Sœur Helen Préjean (Dead Man Walking, Jake Heggie) à l Opéra de Montréal, Arcabonne (Amadis de Gaule, JC Bach) à l Opéra Comique et à l Opéra royal de Versailles, Isabella (L Italienne à Alger, Rossini) à l Opéra de Calgary ou encore Sara (Roberto Devereux, Donizetti) avec la 32 33

18 Canadian Opera Company. En concert, elle interprète la 9 e ymphonie de Beethoven avec l Orchestre symphonique de Toronto, Le Messie de Haendel avec le Tafelmusik Baroque Orchestra, Catherine (Jeanne d Arc au bûcher, Honegger) avec l Orchestre symphonique de Montréal, et donne de nombreux récitals au Canada. Elle participe à un projet de l Alberta Ballet autour du Requiem de Mozart et à un concert en hommage à la contralto Maureen Forrester au Stratford Summer Music. Cette saison, elle chante notamment Ruggiero (Alcina, Rupert Charlesworth, ténor / Lysander Originaire du Devon, le ténor Rupert Charlesworth étudie à la Royal Academy of Music. En 2011, il est nommé Lauréat HSBC de l Académie du Festival d Aix. L année suivante, il chante La vera costanza (Haydn) et Le Messie (Haendel) avec Laurence Cummings. Il se produit avec Leonardo García Alarcon et Sir Colin Davis, ainsi qu à La Fenice de Venise. Il interprète, au Festival d Aixen-Provence, Damon (Acis and Galatea, Haendel), la doublure d Angel 3 / John (Written on Skin, George Benjamin), qu il reprend en 2013 au Covent Garden de Londres, et le Fils Cadet (Trauernacht, Bach), qu il incarne aussi à Amsterdam et Paris, le Soldat (L Empereur d Atlantide, Ullmann) pour l English Touring Opera, la création de The Way Back Home de Joanna Lee à l English John Chest, baryton / Demetrius Le baryton américain John Chest étudie auprès de David Holloway au Chicago College of Performing Arts de l Université Rossevelt où il obtient un Master de musique. Il bénéficie ensuite des programmes pour jeunes chanteurs dispensés par l Opéra de Santa Fe et l Opéra de Chicago, du Merola Opera Program, et est diplômé de l Opéra Studio de l Opéra de Munich. En 2010, il remporte le Concours international de chant Stella Maris, puis, en 2012, le Prix Arleen Auger du Concours international de chant d Hertogenbosch. Parmi les rôles qu il incarne, citons Eddie (Greek, Mark- Anthony Turnage) au Landestheater de Salzbourg, Keene (Peter Grimes, Britten) à l Opéra d Oslo, le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro, Mozart) au Nationale Haendel) avec l Opera Atelier de Toronto, Orsini (Lucrezia Borgia, Donizetti) au Théâtre de Saint-Gall, le Requiem de Ligeti avec l Orchestre du Concertgebouw à Amsterdam et Bochum et se produit dans le cadre des Recitals at Rosedale. Ses enregistrements incluent, entre autres, Orlando de Haendel, récompensé d un JUNO Award, La Conversione di Clodoveo de Caldara, distingué d un JUNO Award et par l Association québécoise de l industrie du disque, du spectacle et de la vidéo, Norma de Bellini, Serinette et A Midwinter Night s Dream de Harry Somers. National Opera, Jupiter (Semele, Haendel) dans le cadre du London Handel Festival et Septimius (Theodora, Haendel) au Festival Haendel de Göttingen. En tant que soliste, il interprète le Requiem et la Messe en ut (Mozart), les Passions de Bach, les Vêpres à la Vierge (Monteverdi), Dies Natalis (Finzi), des cantates de Bach dans le cadre des Kohn Foundation Bach Cantatas Series, la Messe en si (Bach) avec Les Musiciens du Louvre Grenoble, l Oratorio de Noël (Bach) avec le Café Zimmermann et la Harmoniemesse (Haydn) avec le Scottish Chamber Orchestra. Parmi ses enregistrements, citons un récital de mélodies publié au début de l année 2015 dans la collection des Lauréats HSBC de l Académie, accompagné par la pianiste Edwige Herchenroder. À la radio, il prend part à l émission In Tune Schubert Salon avec Graham Johnson pour la BBC Radio 3. Reisopera, Nardo (La finta giardiniera, Mozart) au Festival d Aix-en-Provence et Masetto (Don Giovanni, Mozart) au Teatro Petruzzelli de Bari. Depuis la saison , il est membre de la troupe du Deutsche Oper de Berlin où il chante Papageno (La Flûte enchantée, Mozart), le Comte Almaviva, Albert (Werther, Massenet), le rôle-titre de Billy Budd de Britten et Ford (Falstaff, Verdi). Cette saison, il fait ses débuts en Marcello (La Bohème, Puccini) à l Opéra de Washington et interprète Fritz (La Ville morte, Korngold) à l Opéra de Nantes ainsi qu à l Opéra national de Lorraine. Passionné de mélodies, John Chest a donné un récital au Wigmore Hall de Londres. Il fera prochainement ses débuts au Théâtre des Champs-Élysées et au Capitole de Toulouse. Elizabeth DeShong, mezzo-soprano / Hermia La mezzo-soprano américaine Elizabeth DeShong étudie au Conservatoire d Oberlin et au Curtis Institute de Philadelphie avant de bénéficier d une formation au sein du Ryan Opera Center de l Opéra de Chicago. À son répertoire figurent notamment Maffio Orsini (Lucrezia Borgia, Donizetti), le Page d Hérodiade (Salomé, Strauss), Hermia dans l opéra pastiche L Île enchantée, le Compositeur (Ariane à Naxos, Strauss), Rosina (Le Barbier de Séville, Rossini), Hansel (Hansel et Gretel, Humperdinck), le Marmiton (Rusalka, Dvořák), la Première Norne (Le Crépuscule des dieux, Wagner) et Ruggiero (Alcina, Haendel). En concert, elle chante la Missa solemnis de Beethoven, sous la direction de John Nelson, la cantate O Ewigkeit, Layla Claire, soprano / Helena La soprano canadienne Layla Claire commence ses études à l Université de Montréal avant d intégrer le Curtis Institute of Music. Lauréate du Concours Reine Élisabeth en 2008, elle se produit, en 2007 et 2009, sous la direction de James Levine dans les rôles mozartiens de Fiordiligi (Così fan tutte) et Donna Anna (Don Giovanni). Durant la saison , Layla Claire bénéficie du Lindemann Young Artist Development Program proposé par le Metropolitan Opera. En 2010, elle reçoit le Prix des Amis du Festival d Aix-en-Provence et fait ses débuts au Metropolitan Opera en Tebaldo (Don Carlos, Verdi). En 2011, elle donne son premier récital au Carnegie Hall, puis crée, au Metropolitan Opera, le rôle d Helena dans The Enchanted Island dirigé par William Christie. Brindley Sherratt, basse / Bottom La basse anglaise Brindley Sherratt étudie à la Royal Academy of Music où il est aujourd hui professeur invité. Parmi les nombreux rôles qu il chante, citons, entre autres, le Prince Grémine (Eugène Onéguine, Tchaïkovski), Narbal (Les Troyens, Berlioz) et Ramfis (Aida, Verdi) au Covent Garden de Londres, Balducci (Benvenuto Cellini, Berlioz) et Hobson (Peter Grimes, Britten) au Festival de Salzbourg, Sarastro (La Flûte enchantée, Mozart) à du Donnerwort BWV 60 de Bach, la Symphonie n 2 de Mahler avec l Orchestre symphonique de Pittsburgh, Les Noces de Stravinski au Lincoln Center aux côtés du New York City Ballet, L Amour sorcier de De Falla au Ravinia Festival ou encore Marta lors de la création néerlandaise de The Gospel According to the Other Mary de John Adams, au Concertgebouw d Amsterdam. Au cours de la saison , elle se produit au Metropolitan Opera de New York où elle interprète Hermia (Le Songe d une nuit d été, Britten et L Île enchantée) et Suzuki (Madame Butterfly, Puccini). Cette saison, elle incarne le rôle-titre de La Cenerentola (Rossini) à l Opéra de Vienne, Rosina à l Opéra de Los Angeles et Suzuki à la Canadian Opera Company. Ses projets incluent des productions au Metropolitan Opera de New York, au Festival de Glyndebourne et au Covent Garden de Londres. En 2012, elle incarne, toujours à New York, Gianetta (L Élixir d amour, Donizetti), interprète Le Songe d une nuit d été de Mendelssohn sous la baguette de Bernard Haitink et est Sandrina (La finta giardiniera, Mozart) au Festival d Aix-en-Provence. Au cours de la saison , elle fait ses débuts aux opéras de Pittsburgh et du Minnesota en Pamina (La Flûte enchantée, Mozart), ainsi qu avec la Canadian Opera Company en Fiordiligi, et retourne au Festival de Glyndebourne interpréter Donna Anna. Cette saison, elle chante la Gouvernante (Le Tour d écrou, Britten) à l Opéra de Zurich, Blanche de la Force (Dialogues des Carmélites, Poulenc) à l Opéra de Washington, Anne Trulove (The Rake s Progress, Stravinski) au Metropolitan Opera, ainsi que le Stabat Mater de Dvořák dirigé par Yannick Nézet-Séguin. l Opéra de Vienne, Claggart (Billy Budd, Britten) et Rocco (Fidelio, Beethoven) au Festival de Glyndebourne, Pimène (Boris Godounov, Moussorgski) et Fiesco (Simon Boccanegra, Verdi) à l English National Opera, ou encore le Commandeur (Don Giovanni, Mozart) et Claudio (Agrippina, Haendel) à l Opéra de Santa Fe. En concert, il est invité au Festival d Édimbourg et aux BBC Proms, collabore avec les chefs d orchestre Antonio Pappano et Sir John Eliot Gardiner, et se produit aux côtés du Philharmonia Orchestra, du Mahler Chamber Orchestra et de l Orchestre des Champs-Élysées

19 Cette saison, il incarne Sparafucile (Rigoletto, Verdi) au Covent Garden de Londres, Sarastro à l Opéra des Pays- Bas, le Roi (Inés de Castro, James Macmillan) à l Opéra d Écosse et Trulove (The Rake s Progress, Stravinski) pour ses débuts au Metropolitan Opera de New York. Il a notamment enregistré la Missa solemnis de Henry Waddington, baryton-basse / Quince Le baryton-basse Henry Waddington étudie au Royal Northern College of Music. Depuis, il se produit sur les scènes les plus prestigieuses. Récemment, il a incarné Jupiter (Castor et Pollux, Rameau) et le Sacristain (Tosca, Puccini) à l English National Opera, Maestro Spinelloccio (Gianni Schicchi, Puccini) au Covent Garden de Londres, Bartolo (Les Noces de Figaro, Mozart) à l Opéra national du Pays de Galles, Ratcliff (Billy Budd, Britten) à l Opéra national des Pays-Bas, Pallante (Agrippina, Haendel) au Liceu de Barcelone, Fritz Kothner (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Wagner) et le rôle-titre de Saul de Haendel au Festival de Glyndebourne, Publio (La Clémence de Titus, Mozart), Lodovico (Otello, Verdi), Caleb (Joshua, Haendel), Michael Slattery, ténor / Flute Après des études à la Juilliard School, le ténor américain Michael Slattery entame une carrière internationale : il a chanté le rôle-titre de Candide de Bernstein au Royal Festival Hall de Londres, un programme constitué de pièces d Alan Jay Lerner et Frederick Loewe, The Very Best of Lerner & Loewe, avec le New York Pops au Carnegie Hall, la Messe en si mineur de Bach aux côtés du National Symphony Orchestra conduit par Iván Fischer, le Tristan Project de Peter Sellars dirigé par Esa-Pekka Salonen et Akhnaten de Philip Glass sous la baguette de John Adams, tous deux à la tête de l Orchestre philharmonique de Los Angeles, le rôle-titre de l Orfeo de Monteverdi au Théâtre du Châtelet ou encore les Christopher Gillett, ténor / Snout Parmi les nombreux rôles abordés par le ténor Christopher Gillett, citons le Révérend Horace Adams (Peter Grimes, Britten) et Flute (Le Songe d une nuit d été) Beethoven avec l Orchestre de chambre d Europe dirigé par John Nelson, ainsi que des cantates de Bach avec le Monteverdi Choir. Il fera bientôt ses débuts à l Opéra de Chicago, à l Opéra de Zurich et au Teatro Real de Madrid. Bottom (Le Songe d une nuit d été) et Bartolo à Opera North, ou encore Swallow (Peter Grimes, Britten) au Festival d Aldeburgh. En concert, il interprète la Messe en ut de Mozart au Festival de Salzbourg sous la baguette d Ivor Bolton, Brander (La Damnation de Faust, Berlioz) sous la direction de Charles Dutoit, Salomon de Haendel avec l Orchestre de l âge des Lumières, L Incendie de Florence de Weill avec l Orchestre symphonique de la BBC, Les Sept dernières paroles du Christ en croix de Haydn au Festival international d Édimbourg et Wozzeck de Berg aux côtés du Philharmonia Orchestra dirigé par Esa- Pekka Salonen. En 2007, Henry Waddington fait ses débuts au Wigmore Hall de Londres. Cette saison, il chante Oberlin (Jakob Lenz, Rihm) au Staatstheater de Stuttgart et au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles. Vêpres de Monteverdi au Staatsoper de Berlin. Parmi les enregistrements solos de Michael Slattery, citons The Irish Heart et Dowland in Dublin, mais aussi, de Haendel, Acis and Galatea, Atalanta, Samson, Saul, avec René Jacobs, ainsi que Salomon, avec Nicholas McGegan. Ses projets récents incluent Curlew River de Britten, la création de Steve V (King different) de Roland Auzet, opéra produit par le Théâtre de la Renaissance d Oullins et l Opéra national de Lyon mettant en miroir les destinées de Steve Jobs, fondateur d Apple, et de la figure shakespearienne du roi Henry V, et Paul s Case, opéra minimaliste de Gregory Spears donné dans le cadre du Prototype Festival de New York. En 2013, il interprète la Sérénade pour ténor, cor et cordes de Britten avec l Orchestre philharmonique de New York qu il retrouve pour Le Messie de Haendel. à Aix et à la Scala de Milan, Don Curzio (Les Noces de Figaro, Mozart) et Dov (The Knot Garden, Tippett) au Covent Garden de Londres, Mister Lovelace (A Harlot s Progress, Iain Bell) au Theater an der Wien, ou encore Sinon (Les Troyens, Berlioz) et Red Whiskers (Billy Budd, Britten) à l Opéra des Pays-Bas. Telemaco de Scarlatti, La stellidaura vendicante de Provenzale et La Didone de Cavalli figurent également à son répertoire. Il participe à plusieurs créations, notamment Rosa, a Horse Drama de Louis Andriessen, Broken Strings de Param Vir, Alice in Wonderland d Alexander Knaifel à l Opéra des Pays-Bas et A King Riding de Klaas de Vries au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles. En concert, il interprète l Évangéliste (La Passion selon saint Matthieu, Bach) avec le Chœur du King s College, Voices de Henze dans le cadre des BBC Proms et au Concertgebouw d Amsterdam, Peter Grimes sous la baguette de Sir Colin Davis, le Te Deum de Berlioz avec le Philharmonia Orchestra et Les Illuminations de Britten Simon Butteriss, baryton / Starveling Simon Butteriss étudie l anglais à Cambridge et la musique au Royal College of Music Opera School, avant d intégrer le chœur de l Abbaye de Westminster puis la troupe du National Youth Theatre. Depuis, il se produit sur les scènes les plus prestigieuses, et notamment à l English National Opera où il chante le Ministre noir (Le Grand Macabre, Ligeti), Benoît et Alcindoro (La Bohème, Puccini), le Baron Mirko Zeta (La Veuve joyeuse, Lehár), Dr Blind (La Chauve-souris, Strauss), Andrès, Cochenille, Frantz et Pitichinaccio (Les Contes d Hoffmann, Offenbach), et au Festival d Aldeburgh où il interprète Pierrot lunaire de Schoenberg, le Guide de l orchestre pour les jeunes personnes de Britten et Pierre et le loup de Prokofiev. Brian Bannatyne-Scott, basse / snug Originaire d Édimbourg, la basse Brian Bannatyne-Scott étudie le français et l histoire médiévale à l Université de Saint Andrews, avant d intégrer la Guildhall School of Music de Londres. En 1981, il remporte le Prix Decca Kathleen Ferrier. Parmi les nombreux rôles qu il interprète, citons Varlaam (Boris Godounov, Moussorgski) à l English National Opera, la Mort (L Empereur d Atlantis, Ullmann) au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles, le rôletitre de Falstaff de Verdi au Pacific Opera Victoria, Arkel (Pelléas et Mélisande, Debussy) à l Opera Holland Park de Londres, le Père (Thanks to My Eyes, Oscar Bianchi) au Festival d Aix-en-Provence, Un vieillard hébreu (Samson et Dalila, Saint-Saëns) au Grand Théâtre de aux côtés du Royal Philharmonic Orchestra. Ses enregistrements comprennent The Martyrdom of St Magnus de Peter Maxwell Davies, The Beggar s Opera de Pepusch, King Priam de Tippett, Le Retour d Ulysse dans sa patrie de Monteverdi, ainsi que des opéras de Britten, d Oliver Knussen et de Tan Dun. Il apparaît dans une adaptation télévisée, réalisée par Pierre Audi, du cantique The Journey of the Magi de Britten. De tous les chanteurs de cette reprise du Songe d une nuit d été, Christopher Gillett est le seul à avoir participé à la création du spectacle en Il met en scène, entre autres, La Veuve joyeuse et La Chauve-souris au Royal Festival Hall, Le Mikado de Gilbert & Sullivan au Barbican Centre, Histoire du soldat de Stravinski ou encore la séquence de Turandot dans le film Esprit libre d Andy Cadiff. En tant qu acteur, il se produit avec la Royal Shakespeare Company, l Old Vic Company, et apparaît à la télévision dans des séries comme By the Sword Divided, Let Them Eat Cake, et au cinéma dans Topsy-Turvy de Mike Leigh. À la télévision, il écrit et présente la série d émissions Gilbert & Sullivan A Motley Pair, et conçoit le scénario du film A Salaried Wit, Grossmith, Gilbert & Sullivan dans lequel il joue également. Il sera prochainement Benoît et Alcindoro à l English National Opera, et incarnera George Grossmith dans une série radiophonique qu il a imaginée pour la BBC. Genève et le Baron Ochs (Le Chevalier à la rose, Strauss) à l Opéra de Bielefeld. En concert, il chante à l Opéra national de Paris, au Teatro Colon de Buenos Aires et dans le cadre des BBC Proms, mais aussi Polyphemus (Acis and Galatea, Haendel) au Festival de Salzbourg, et, de Bach, la Passion selon saint Matthieu au Centre National des Arts d Ottawa, la Messe en si avec Les Musiciens du Louvre et l Oratorio de Noël avec le King s Consort. Récemment, il incarne Frank Hubbard (Doctor Atomic, John Adams) à l Opéra national du Rhin, et, cette saison, l Oncle Salvador (La Vie brève, De Falla) et Simone (Gianni Schicchi, Puccini) à Opera North. Ses enregistrements comprennent, entre autres, King Arthur de Purcell, Le Songe d une nuit d été de Britten ou encore Le Couronnement de Poppée de Monteverdi

20 David Swinson / Chef de chœur Premier choriste au Magdalen College d Oxford, David Swinson étudie le piano et l orgue au Royal College of Music où il obtient cinq prix, avant de devenir assistant organiste au Jesus College de Cambridge. Il bénéficie d une bourse de la Countess of Munster Musical Trust et devient membre de l association des organistes du Royal College. Depuis, il exerce une triple carrière de professeur, d organiste et de chef d orchestre. Il joue notamment des concertos en Allemagne, avec l Orchestre de la radio bavaroise, et à l Oxford Town Hall, arrive en finale du concours d orgue du Royal College et représente le Royaume-Uni au Concours d orgue d Odense au Danemark. Il dirige l Orchestre symphonique de Trinity Boys Choir Le Trinity Boys Choir se produit au Royaume-Uni au Festival de Glyndebourne, au Covent Garden de Londres, à l English National Opera, et dans le monde entier. Récemment, il a chanté au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles, au Konzerthaus de Vienne, à la Brooklyn Academy of Music, au Festival de Garsington, au Royal Albert Hall, dans le cadre des BBC Proms, lors du concert donné à l occasion des 80 ans de la reine Elisabeth II, ainsi qu au Concertgebouw d Amsterdam. Il collabore avec le Monteverdi Choir, dirigé par Sir John Eliot Gardiner, et les Petits Chanteurs de Vienne. Il est connu pour sa participation au Songe d une nuit d été de Britten, interprété quelque cent cinquante fois, et qu il a enregistré en CD et en DVD. Parmi ses nombreux enregistrements, citons Bang! de John Rutter, A Boy Was Born de Britten, Henry V de William Walton avec l Orchestre symphonique de la Choristes Nicholas Challier, James Coskun, Charles Davies, William Davies, Owen Davis, Jérémie De Rijk, Sebastian Exall, Alexander Green, William Hardy, Benedict Hill, Joshua Kenney, Gabriel Kuti, Daniel Le Maitre Orchestre de l Opéra de Lyon Créé en 1983, l Orchestre de l Opéra de Lyon a comme premier directeur musical John Eliot Gardiner, avant Kent Nagano, Louis Langrée et Iván Fischer, qui se succèdent jusqu en Depuis, il est dirigé par des chefs comme William Christie, Leopold Hager, Emmanuel Krivine, Kirill Petrenko, Lothar Koenigs, Bournemouth, le Bournemouth Sinfonietta, le London Mozart Players et le New Queen s Hall Orchestra, et assiste, en tant que chef de chœur du Trinity Boys Choir, des chefs d orchestre comme Claudio Abbado, Kurt Masur, Mark Elder, John Eliot Gardiner, Paul McCreesh et Jiři Bělohlávek. Il dirige des chœurs de garçons dès ses années d études, d abord au Jesus College de Cambridge puis à la cathédrale de Croydon et à la cathédrale de Saint- Thomas-on-The-Bourne. En 2001, il est nommé chef de chœur du Trinity Boys Choir qu il a dirigé au Covent Garden de Londres, au Festival de Glyndebourne ou encore à l English National Opera, pour les bandesson de plusieurs films dont, récemment, Maléfique de Robert Stromberg et The Hunger Games, ainsi qu aux côtés d artistes comme Michael Bublé, Florence and the Machine, Nick Cave, Susan Boyle et Aled Jones. BBC et les BBC Singers, Carmina Burana de Carl Orff avec l Orchestre philharmonique de Londres ou encore A Cappella, nommé disque du mois par le magazine Organists Review. À la télévision, il apparaît au Royal Variety Performance, lors du concert de Noël de Michael Bublé, aux Pride of Britain Awards et dans Children in Need, ainsi que dans un documentaire sur les premières représentations londoniennes du Messie de Haendel, avec le Gabrieli Consort. Au cinéma, il est sollicité pour les bandes-son de Maléfique de Robert Stromberg, Invincible d Angelina Jolie et de Hunger Games : la révolte. Prochainement, le chœur partira en tournée au Japon, en Allemagne et en Pologne, et fêtera son 50 e anniversaire au cours de la saison George, Haig Lucas, Thomas Manzaroli, Kishan Patel, Lucas Pinto, Krishan Shah, Andrew Sinclair-Knopp, Benjamin Withnell Gérard Korsten, Evelino Pidò, Bernhard Kontarsky ou encore Sebastian Weigle. En 2008, Kazushi Ono en devient le chef permanent. La formation est régulièrement invitée en France et à l étranger, entre autres au Festival d Édimbourg, au Festival d Athènes, à l Opéra des Pays-Bas, pour Émilie de Kaija Saariaho, au Théâtre des Champs-Élysées et à l Opéra Comique. En 2014, la phalange part en tournée au Japon où, sous la baguette de Kazushi Ono, il interprète Les Contes d Hoffmann (Offenbach) et donne une série de concerts. Parmi ses quelque soixante-dix enregistrements, citons, récemment, sous la direction de Kazushi Ono, les concertos pour violon d Henri Dutilleux et de Rafaël orchestre Premiers violons Kazimierz Olechowski Camille Bereau Lia Snitkovsky Tristan Liehr Maria Estournet Anne Vaysse Schreiber Haruyo Nagao Calin Chis Deuxièmes violons Frédéric Bardon Frédérique Lonca Fabien Brunon Florence Carret Dominique Delbart Weibel Sophie Moissette Kuentz Altos Daniel Formentelli Emmanuel Francois Henrik Kring Pascal Prevost Violoncelles Ewa Miecznikowska Valériane Dubois Henri Martinot Jean Marc Weibel Contrebasses Cédric Carlier Richard Lasnet Flûtes Julien Beaudiment Gilles Cottin D Haene avec Yossif Ivanov en soliste, les récitals Diva, Divo et Stella di Napoli de Joyce DiDonato, ce dernier avec le chef Riccardo Minasi et qui obtient un Diapason d Or, le récital de Piotr Beczala The French Collection dirigé par Alain Altinoglu, et, en DVD, La Veuve joyeuse (Lehár) et Claude (Thierry Escaich). L Orchestre de l Opéra de Lyon revient au Festival d Aix-en-Provence après Le Rossignol (Stravinski) en 2010 et Le Nez (Chostakovitch) en Hautbois Frédéric Tardy Clarinettes Jean Michel Bertelli Sergio Menozzi Basson Carlo Colombo Cors Jimmy Charitas Thierry Cassard Trompette Jocelyn Mathevet Trombone Eric Le Chartier Timbales Olivier Ducatel Percussions Christophe Roldan Sylvain Bertrand Harpes Sophie Bellanger Lucie Berthomier Claviers Graham Lilly Futaba Oki 38 39

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