MENSONGES ET TRAVESTISSEMENTS. Groupement de textes : jeu et travestissement au théâtre

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1 Séquence 1 MENSONGES ET TRAVESTISSEMENTS théâtre et sa représentation du 17 e siècle à nos jours. Problématique : Dans quelle mesure le travestissement peut-il être à la fois mensonge et voie d accès à la vérité? thématiques : l histoire du genre théâtral, le marivaudage, le drame romantique, le théâtre de l absurde, le dispositif du théâtre dans le théâtre Groupement de textes : jeu et travestissement au théâtre Texte 1 : Le Jeu de l amour et du hasard, MARIVAUX : acte I, scène 7 Texte 2 : Ruy Blas, HUGO : acte V scène 4 Texte 3 : Les Bonnes, GENET CURSIVES, DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES, ACTIVITES Lectures cursives : Tartuffe ou l imposteur, MOLIERE (en prévision de la séquence suivante) * Histoire des arts : - comparaison de deux mises en scène du Jeu de l amour et du hasard : Jean LIERMIER, 2008 ; Jean-Paul ROUSSILLON, analyse d images mobiles : L Esquive, Abdellatif KECHICHE - mise en scène de Ruy Blas par Christian SCHIARETTI, mise en scène des Bonnes par Jacques VINCEY, 2011 Question sur corpus : - le héros romantique : Ruy Blas et Hernani de HUGO - les formes et les buts du mensonge dans Dom Juan de MOLIERE, Le Mariage de Figaro de BEAUMARCHAIS et Cyrano de Bergerac de ROSTAND = 3 scènes de séduction mensongère - L illusion théâtrale dans Les Acteurs de bonne foi de MARIVAUX, Le Songe d une nuit d été de SHAKESPEARE, L échange de CLAUDEL : dissertation sur la phrase d HUGO : «le théâtre n est pas le pays du réel [ ], c est le pays du vrai.» Activité supplémentaire : es élèves volontaires ont assisté à une mise en scène de L'Héritier du village de MARIVAUX au Théâtre de la Renaissance

2 Séquence 2 MENSONGE ET IMPOSTURE : Tartuffe ou l imposteur, MOLIERE théâtre et sa représentation du 17 e siècle à nos jours. Problématique : A quelles formes de mensonges avonsnous affaire dans la pièce Tartuffe? La comédie, lieu de l illusion et du masque, serait-elle précisément le meilleur moyen de démasquer l hypocrite? Finalement, la pièce Tartuffe ou l imposteur n est-elle qu une comédie? thématiques : le contexte politique du 17 e siècle, le classicisme, la comédie classique, l honnête homme Sujet de bac 1 : le témoin caché dans Britannicus de RACINE, On ne badine pas avec l amour de MUSSET et Tartuffe de MOLIERE. Dissertation sur la phrase d ARTAUD : «Le théâtre occidental est un théâtre de la parole.» Commentaire en classe : Tartuffe, acte II scène 4 Sujet d invention : réécriture de la scène finale (acte V scène 7) dans un registre tragique et faire en sorte que ce dénouement de comédie devienne un dénouement de tragédie. Etude d ensemble : la construction de la pièce, le personnage de Tartuffe, l aveuglement d Orgon Œuvre intégrale : Tartuffe ou l imposteur, MOLIERE (Petits classiques Larousse) Texte 4 : Acte I, scène 5 Texte 5 : Acte II, scène 4 Texte 6 : Acte III, scène 2 Texte 7 : Acte IV scène 5 CURSIVES, DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES, ACTIVITES Lectures cursives : Le Mensonge, SARRAUTE * Différence entre comédie et tragédie : MOLIERE, La Critique de L Ecole des femmes, Scène 6, 1663 Histoire des arts : Mises en scène : * le personnage de Tartuffe dans différentes mises en scène * comparaison de 3 mises en scène de la scène 5 de l acte IV (CHARON/ BRAUNSCHWEIG) * analyse de l évolution de la scénographie dans la mise en scène de Jacques BRAUNSCHWEIG Activité supplémentaire : les élèves volontaires ont assisté à une mise en scène de Tartuffe au Théâtre de la Renaissance

3 Séquence 3 LE POUVOIR DES MOTS : MENSONGE HAÏSSABLE OU NÉCESSAIRE? OBJET D ETUDE : La question de l homme dans les genres de l argumentation, du 16 e à nos jours Problématique : Le mensonge est-il seulement vicieux? N y a- t-il pas aussi un mensonge nécessaire? thématiques : la renaissance et l'humanisme à travers le tableau d'holbein, le genre de l apologue, argumentation directe / argumentation indirecte Bac blanc 2 : les femmes et le maquillage : La BRUYÈRE, Caractères, «Des femmes» ; MONTESQUIEU, Les Lettres persanes, Lettre 52 ; BAUDELAIRE, Le Peintre de la vie moderne, «Éloge du maquillage» Dissertation : «Le monde est vieux, dit-on, je le crois ; cependant / Il le faut amuser encore comme un enfant.» écrit La Fontaine à la fin du «Pouvoir des fables». Un auteur doit-il chercher à plaire pour que son argumentation soit efficace? Groupement de textes : Texte 8 : ARAGON, Le Roman inachevé, «Strophes pour se souvenir» Texte 9 : La FONTAINE, Fables, «Le Pouvoir des fables» Texte 10 : MONTESQUIEU, Les Lettres persanes, lettre 52 CURSIVES, DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES, Lectures cursives : Le Secret, Frédéric LENOIR Textes complémentaires : Sur l argumentation directe : MONTAIGNE, Essais, Livre I, chapitre 51 : «Sur la vanité des mots» - HOLBEIN, «Les Ambassadeurs» Corpus : La figure du courtisan : ERASME, Éloge de la folie ; CASTIGLIONE, Le Livre du courtisan ; DU BELLAY, Les Regrets, «Le Loup et le chien», La FONTAINE Pour ARAGON : - Lettre de MANOUCHIAN à Mélinée - «L'affiche rouge» - «Strophes pour se souvenir», Léo FERRE Pour La FONTAINE : - «Le pouvoir des fables», première partie de la fable - ÉSOPE, «L Orateur Démade» Pour MONTESQUIEU : - La BRUYÈRE, Caractères, «Des femmes» - BAUDELAIRE, Le Peintre de la vie moderne, «Éloge du maquillage» - Portraits de femmes au miroir de MIRO et de PICASSO

4 Séquence 4 L EMPIRE DU MENSONGE : Les Châtiments, HUGO OBJET D ÉTUDE : Écriture poétique et quête du sens du Moyen-Age à nos jours Problématique : Comment Victor HUGO utilise-t-il toutes les ressources que la poésie lui offre pour exprimer sa révolte et dénoncer l'imposture de Napoléon III? thématiques : le contexte historique du 19 e siècle ; Victor HUGO, biographie et credo politique ; la construction du recueil Les Châtiments, les fonctions de la poésie Bac blanc 3 : les figures du poète : BAUDELAIRE, «L Albatros» ; DAUMAL, «Les dernières paroles du poète», ELUARD, L Évidence poétique, ARAGON, «Discours à la première personne» Dissertation : Paul Éluard écrit dans L Evidence poétique que les poètes «parlent pour tous». Vous discuterez cette affirmation. Œuvre intégrale : Les Châtiments, HUGO (édition GF) Texte 11 : «Souvenir de la nuit du 4», II,4 p.108 Texte 12 : «Fable ou Histoire», III,3 p. 130 Texte 13 : «Chanson», VII,6 p. 301 Texte 14 : «Ultima Verba», VII,17 p. 343 CURSIVES, DOCUMENTS COMPLÉMENTAIRES - Louis-Ferdinand CÉLINE, Voyage au bout de la nuit : la mort de Bébert - La FONTAINE, «Le Loup devenu berger» - corpus sur la chanson engagée : Victor HUGO, la chanson de Gavroche ; Jean- Baptiste CLÉMENT, «Le Temps des cerises» ; Louis ARAGON, «C» - DAUMIER : hommage aux Châtiments - HUGO, Les Châtiments : poèmes qui comparent Napoléon 1 er et Napoléon III : I,2 p.74 ; II,7 p.115 ; V,13 p.219 ; VI,10 p poèmes divers lus pendant le cours d intro et pendant la correction de la dissertation : Louise LABBE, «Je vis, je meurs» LAMARTINE, «Le Lac» RONSARD, «Quand vous serez bien vieille» BRETON, «Union libre» RIMBAUD, «Aube» ROY, «La Nuit» PONGE, «Le Pain» ELUARD, «Liberté» RIMAUD, «Voyelles» ELUARD, «La terre est bleue comme une orange» - corpus du bac blanc 3 : BAUDELAIRE, «L Albatros» ; DAUMAL, «Les dernières paroles du poète», ELUARD, L Evidence poétique, ARAGON, «Discours à la première personne»

5 Séquence 5 MENSONGE FAMILIAL ET VÉRITÉ INTIME : Magnus, GERMAIN personnage de roman, du 17 e à nos jours Problématique : Comment la construction d un personnage romanesque par Sylvie Germain se nourrit-elle de la quête identitaire de son héros? Ou comment l écriture romanesque suit le trajet d une mémoire qui se retrouve en venant à bout des mensonges familiaux? Etude d ensemble : l évolution du personnage romanesque du 17 e siècle à nos jours, la structure de l œuvre, les figures du mal dans le roman Dissertation : Dans L'Art du roman, l'écrivain et critique littéraire français (nationalité tchèque retirée en 1979) Milan Kundera écrit que «le personnage de roman n est pas une simulation d un être vivant. C est un être imaginaire.» Œuvre intégrale : Magnus, Sylvie GERMAIN (édition folio) Texte 15 : «Ouverture», p.13 Texte 16 : Fragment 2, p.15 (l incipit) Texte 17 : Fragment 1, p.95 (Gomorrhe) Texte 18 : Fragment 23, p.210 (Clemens Dunkeltal dévoilé) CURSIVES, DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES Pardonnable Impardonnable, Valérie TONG CUONG - Marcel PROUST, Du Côté de chez Swann : analyse du personnage romanesque - Sylvie GERMAIN, Les Personnages : vision du personnage romanesque comme un «suppliant muet», comme un personnage s imposant à l écrivain et mendiant une histoire. - Quatre incipits de roman : DIDEROT, Jacques le fataliste ; MAUPASSANT, Bel Ami ; ARAGON, Aurélien, BUTOR, La Modification - Hannah ARENDT, Eichmann à Jérusalem, rapport sur la banalité du mal Extraits de romans divers lus pendant le cours d introduction : - Madame de LA FAYETTE, La Princesse de Clèves (le bal) - SCARRON, Le Roman comique (incipit) - MARIVAUX, Le Paysan parvenu - FLAUBERT, Madame Bovary (portrait de Homais)