Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "http://www.cubavsbloqueo.cu/"

Transcription

1

2 RAPPORT DE CUBA Sur la résolution 68/8 de l Assemblée générale des Nations Unies: «Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d Amérique» Juillet 2014

3 INTRODUCTION... 1 I. Le blocus viole les droits du peuple cubain. Préjudices causés aux secteurs les plus importants d un point de vue social... 2 II Droit à la santé Droit à l éducation Droit à l alimentation Sport et Culture... 8 Le blocus entrave le développement du pays. Préjudices causés au secteur interne Commerce extérieur et Investissements étrangers Finances La Section 211 de l Omnibus Consolidated and Emergency Supplemental Appropriations Act, 1999, et les nouvelles agressions contre les brevets et les marques III. Le blocus viole le droit international. Application extraterritoriale Sanctions appliquées à des entités cubaines Application extraterritoriale du blocus Préjudices causés à la coopération internationale IV. Rejet international du blocus Opposition à l intérieur de la société étasunienne Opposition de la communauté internationale CONCLUSIONS... 36

4 INTRODUCTION La période analysée dans le présent rapport a été marquée par une recrudescence de la politique génocide du blocus imposé à Cuba depuis cinquante-cinq ans par le gouvernement étasunien, malgré les demandes, de plus en plus nombreuses et systématiques, de la communauté internationale en faveur de sa levée. Sa détermination à renforcer la portée extraterritoriale du blocus se manifeste en particulier par la traque sans précédent de l activité bancaire et financière. Par conséquent, le déroulement normal de la vie économique, sociale, culturelle et politique du pays continue d être sérieusement entravé comme on le verra ciaprès. «Faire plier le peuple par la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement cubain», reste l'objectif déclaré du gouvernement des États-Unis. 1 Pour y parvenir, il utilise toutes les voies et méthodes possibles. A commencer par l inclusion absurde et cynique de Cuba dans la liste fallacieuse des pays qui soidisant parrainent le terrorisme international, publiée chaque année unilatéralement par le Département d État ; et par d autres actes plus subtils comme le projet subversif ZunZuneo dont nous parlons ci-après. La trame législative et administrative très complexe et ramifiée du blocus n a pas été abrogée, au contraire, sa validité est renforcée et réaffirmée. La prorogation annuelle de la Loi sur le Commerce avec l Ennemi, qui a été promulguée en 1917 comme mesure de guerre pour limiter le commerce avec les nations considérées comme ennemies, en est une preuve éloquente. Le 12 Septembre 2013, le président Obama a adressé aux secrétaires d'état et du Trésor des États-Unis un mémorandum, publié par la Maison Blanche, dans lequel il réitère sa détermination à maintenir sa politique d agression et d hostilité contre Cuba. Cuba et les États-Unis ne sont pas en guerre. Jamais des attaques militaires contre les États-Unis ont été lancées depuis le territoire cubain, ni des actes de terrorisme contre le peuple étasunien. Impossible de justifier les mesures prises en vertu de cette ordonnance. Comme il a été dit précédemment, le blocus est considéré un acte de génocide aux termes de la Convention pour la Prévention et la Répression du Crime de Génocide, de 1948, et un acte de guerre économique, conformément à la Déclaration sur le droit de guerre maritime, selon la définition donnée par la Conférence navale de Londres de Le 6 avril 1960, Lester D. Mallory, sous-secrétaire d Etat assistant pour les Affaires interaméricaines. Mémorandum à Roy R. Rubottom Jr., alors sous-secrétaire d Etat pour les Affaires interaméricaines. 1

5 Le blocus cause des dommages importants au bien-être matériel, psychique et spirituel du peuple cubain, et dresse de sérieux obstacles à son développement économique, culturel et social. Du fait de l application rigoureuse et agressive des lois et des réglementations du blocus, Cuba ne peut toujours pas exporter ni importer librement des produits et des services vers ou depuis les États-Unis et ne peut utiliser le dollar des États- Unis dans ses transactions financières internationales, ni être titulaire de comptes dans cette monnaie dans des banques de pays tiers. Il ne lui est pas non plus permis d avoir accès à des crédits de banques étasuniennes, de leurs filiales dans des pays tiers ou d institutions financières internationales comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque interaméricaine de développement (BID). Nombreux sont les exemples dans ce rapport qui confirment les dommages économiques causés au peuple cubain par le blocus, entre avril 2013 et juin Ce rapport dévoile aussi la portée extraterritoriale de cette cruelle politique étasunienne, conçue pour isoler un petit pays qui défend sa souveraineté et son droit de choisir librement son avenir. Pas un seul domaine d activité économique et sociale du peuple cubain n est épargné par l'action destructrice et déstabilisante de cette politique illégale. Les dommages économiques infligés au peuple cubain par le blocus économique, commercial et financier des États-Unis, en tenant compte de la dépréciation du dollar face à l or sur le marché international, s élève à dollars ; malgré la réduction du prix de l'or par rapport à la période précédente. Durant toutes ces années, le préjudice causé par le blocus se monte à plus de millions de dollars américains à prix courants. Le blocus contre Cuba doit cesser. Il constitue le système de sanctions unilatérales le plus injuste, sévère et prolongé qui n ait jamais été appliqué à un quelconque pays. L Assemblée générale des Nations unies s est prononcée, par une majorité écrasante, en faveur du respect du droit international, des buts et principes de la Charte des Nations unies et du droit du peuple cubain de choisir lui-même son avenir, et cela, il faut le respecter. I. Le blocus viole les droits du peuple cubain. Préjudices causés aux secteurs les plus importants d un point de vue social 1.1. Droit à la santé 2

6 «L admission de tous les peuples au bénéfice des connaissances acquises par les sciences médicales, psychologiques et apparentées est essentielle pour atteindre le plus haut degré de santé». 2 La santé est l'un des piliers du système politique cubain depuis le triomphe de la Révolution en La priorité accordée à la santé est ratifiée à l'article 50 de la Constitution et mise en évidence dans les résultats atteints en cinquante-six ans. Cuba a assumé la présidence l'assemblée mondiale de la Santé en mai 2014, en bénéficiant d une reconnaissance mondiale pour les efforts déployés par le pays dans ce domaine. Cependant, le blocus génocidaire étasunien pèse en permanence sur le système de santé cubain. Il cause des préjudices au secteur de la santé et au bien-être des citoyens cubains, qui sont dus à l achat de médicaments, de réactifs, de pièces de rechange pour des équipements de diagnostic et de traitement, d instruments et d autres intrants sur des marchés lointains, ainsi qu au recours à des intermédiaires, facteurs dont l effet combiné accroît les coûts dans le secteur. Tous les préjudices ne pouvant être évalués en termes d indicateurs monétaires, dans la période analysée dans ce rapport, le ministère de la Santé publique (MINSAP) de la République de Cuba calcule, qu au bas mot, les dommages se chiffrent à dollars américains. Cependant, malgré les chiffres élevés, il est difficile de comptabiliser les dépenses immatérielles du développement social et humain, du fait de l impossibilité d acheter des intrants, la technologie et autres ressources nécessaires dans ce domaine. Voici un résumé des difficultés affrontées par le domaine de la santé publique pour la période analysée : Le Centre national de génétique médicale n a pu acheter des équipements et des réactifs nécessaires au bon fonctionnement des laboratoires, ce qui se répercute de manière directe sur le développement du programme national de diagnostic, traitement et prévention des maladies génétiques et des défauts congénitaux ; et en particulier sur le Laboratoire de Biologie moléculaire de ce centre, qui doit surmonter des obstacles qui l empêchent d acheter des réactifs à des fabricants établis sur le territoire des États-Unis. Parmi ces réactifs se trouvent les gels de SSCP (Polymorphisme conformationnel des Simples Brins) et les kits de Tension standard argent, utilisés pour le diagnostic de maladies comme la fibrose kystique, hyperplasie congénitale des surrénales, la galactosémie entre autres. Il en est de même pour l'amniomax, un milieu complet utilisé pour la culture des cellules souches humaines d'origine non embryonnaire, et qui garanti les études 2 Constitution de l Organisation mondiale de la Santé,

7 chromosomiques chez les femmes enceintes, âgées de plus de 37 ans ou présentant des pathologies détectées dans les écographies. Le logiciel d acquisition du spectrofluorimètre, de la marque Shimadzu, n a pas pu être acheté, car il contient un logiciel étasunien. Cet équipement généralement utilisé dans les études de maladies causées par des erreurs congénitales du métabolisme. L Institut de neurologie et neurochirurgie Dr. Rafael Estrada (INN) n a pu acheter l équipement pour réaliser des angiographies, technique servant à l étude du système vasculaire chez des patients atteints de maladies neurologiques, parce qu il était composé de pièces étasuniennes. L institut avait passé la commande à la marque Phillips, celle-ci n avait pas de licence des États-Unis pour vendre à Cuba. Le Groupe national et la Société scientifique d Allergologie n ont pas pu acheter des pièces détachées pour les équipements de chromatographie, achetés chez Pharmacia. Le centre de cardiologie infantile William Soler n a pu acheter de nutriments de qualité comme l aminosteryl, très important pour le traitement pré et postopératoire chez les patients sous-alimentés, atteints de cardiopathies complexes et critiques. Ce nutriment n est produit que par les Laboratoires ABBO, d origine étasunienne. L Institut de Gastroentérologie a constaté une augmentation du coût des médicaments indispensables pour la thérapie de maladies chroniques invalidantes chez les enfants et les adolescents. Ils ont dû acquérir ces médicaments sur des marchés d importation lointains. Les laboratoires étasuniens, européens et/ou japonais, fabricants de rétroviraux comme le Tenofovir (traitement contre l hépatite B) et le Telaprevir (traitement contre l hépatite C) ont peur de se voir infligés des sanctions par les États-Unis en cas de commercialisation avec Cuba. Le Centre national d Electro Médecine s est heurté à des difficultés pour l achat direct de pièces et accessoires pour les moniteurs multiparamétriques modèle MP- 20 et les défibrillateurs Heartstart XL tous les deux de la marque étasunienne Phillips. L Institut de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire ne dispose pas d équipements d'imagerie par fluoroscopie 3D, fabriqués par les marques étasuniennes Carto-Biosense et Saint-Jude, sans lesquels il est impossible de réaliser des ablations cardiaques complexes. Cela implique une dépense de à euros par patient traité en Italie (frais de séjour et billets d avion non compris). L hôpital Hermanos Amejeiras ne peut pas acheter le laser vert (green light KTP), utilisé pour le traitement des patients atteints d hyperplasie de la prostate, très utile dans les cas où les anticoagulants sont nécessaires. Le prix de l équipement 4

8 devient impayable pour les autorités de la santé à Cuba, étant donné que les producteurs craignent les menaces des amendes. L Institut d Hématologie et Immunologie, dans son rapport annuel présente 72 cas de leucémie chez des enfants, dont 75 % de leucémies aigües lymphoblastiques. Pour le traitement, l enzyme L-Asparaginasa est utilisée. On l obtient à partir de la bactérie Escherichia coli qui provoque des allergies chez la plupart des patients. Par contre, des enzymes modifiées comme le Polietilenglicol ou celle obtenue de la bactérie Erwinia carotovora, toutes les deux étasuniennes, sont interdites à Cuba depuis plus de 10 ans. La société Medicuba S.A., qui se consacre à l importation et exportation de produits médicaux, a subi des préjudices importants du fait de l annulation durant cette période de plusieurs produits, ce qui a entrainé son non-approvisionnement. C est à travers le fournisseur CARIMED CANADA que la société achetait les dérivés du traitement de l hydrocéphalie du fabricant étasunien INTEGRA NEUROSCIENCE. Or, depuis fin 2013, ledit fournisseur a suspendu ses livraisons à Cuba suite à une décision du Département du Trésor. Le pays a dû payer dollars pour la substitution du produit et le programme Mère-Enfant en a subit les conséquences. D autre part, le fournisseur d origine allemande MAQUET CRITICAL CARE, sous la pression du Département du Trésor, a annulé la livraison des humidificateurs avec servo-moteurs utilisés pour la ventilation des patients en état grave (adultes et enfants) parce qu ils contenaient des pièces étasuniennes. Il a été nécessaire de chercher de nouveaux fournisseurs de produits compatibles sur d autres marchés, faire une évaluation des échantillons et enregistrer les produits pour le nouvel approvisionnement. Suite à cette situation, les services de santé n ont pas été approvisionnés pendant plus de six mois Droit à l éducation «assurer à tous le plein et égal accès à l éducation, la libre poursuite de la vérité objective et le libre échange des idées et des connaissances» 3 L éducation est un droit inaliénable de tout Cubain au long de sa vie. C est un principe fondamentale de la Révolution, consacré à l article 39 de la Constitution, et constituant une priorité incontestable pour l État cubain. En dépit des efforts consentis par le gouvernement cubain pour garantir à tous ses citoyens l accès gratuit à une éducation de qualité et non discriminatoire à tous les niveaux, le blocus entrave la réalisation d un droit aussi important. 3 Constitution de l Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture,

9 La politique du gouvernement étasunien continue de créer des difficultés à Cuba, parfois insurmontables, pour la collaboration en matière d éducation avec d autres pays, en vue d accéder à la technologie, aux connaissances et aux matériels scolaires nécessaires pour élever la qualité du système d enseignement cubain. Voici quelques exemples des principales difficultés auxquelles se heurte le secteur de l éducation à Cuba : - L éducation spéciale compte 982 ateliers d enseignement destinés à la formation des élèves en vue de leur totale intégration sociale et professionnelle. Néanmoins, les restrictions imposées par le blocus étasunien rendent difficile auxdits ateliers l accès aux matières premières, aux intrants et aux équipements de nouvelle technologie, outils, instruments et accessoires. Cette situation touche plus de élèves ayant des besoins éducatifs spéciaux. - Dans le domaine de l informatique éducative, le blocus empêche l accès aux outils informatiques nécessaires pour la création de multimédias éducatifs ou pour la consultation de références bibliographiques, telles que celles fournies par Cisco Systems, Google, Symantec, SunMicrosystems, NetBeans, ORACLE, ProCite, EndNote, Reference Manager et RefViz. Les licences nécessaires pour accéder à ces outils doivent être payées à des sociétés étasuniennes, ce qu empêchent les réglementations du blocus. - L Université de Cienfuegos développait depuis 2001 un programme d échange avec l université de Tacoma (Washington). Celui-ci a dû être interrompu car elle s est vue a refusé le renouvèlement de sa licence. - Le docteur étasunien Gordon L. Amidon, professeur de l université du Michigan et créateur du système de classification biopharmaceutique n a pu assister au premier atelier de biopharmacie et bioéquivalence qui s est tenu du 1er au 5 juillet 2013 à l Université Marta Abreu de las Villas, Cuba, car le permis qu il avait sollicité lui a été refusé. Cette rencontre faisait partie des activités revues dans le cadre du projet ALPHA III (réseau biopharma de la Commission européenne). Le docteur L. Amidon est en outre rédacteur en chef de la revue Molecular Pharmaceutics, membre du comité de rédaction d une dizaine de revues scientifiques, expert consultant auprès de la Food and Drugs Administration, et directeur de la Drug Delivery Foundation, une organisation internationale sans but lucratif qui promeut l éducation, la formation et la recherche dans le domaine de la biopharmacie et de la distribution de médicaments. - Le concours régional de l ACM-ICPC (Association for Computer Machinery- International Collegiate Programming Contest), qui se tient tous les ans à Cuba, ne peut pas bénéficier du soutien financier offert par la société International Business Machines (IBM) dans le cadre de son parrainage mondial de ces rencontres. Cette situation porte préjudice non seulement aux participants cubains mais également à ceux des pays des Caraïbes. 6

10 1.3. Droit à l alimentation «L alimentation ne doit pas être utilisée comme instrument de pression politique ou économique. Nous réaffirmons l importance de la coopération et de la solidarité internationales ainsi que la nécessité de s abstenir de mesures unilatérales non conformes au droit international ou à la Charte des Nations Unies et qui compromettraient la sécurité alimentaire» 4 Cuba a mis en place un des programmes de protection sociale les plus intégraux du monde, ce qui a permis d éradiquer la faim dans le pays. La sécurité alimentaire de la population, étroitement liée aux aspects économiques, sociaux et environnementaux du développement, est une priorité stratégique pour le pays. La volonté politique du gouvernement cubain et ses notables réussites dans la lutte pour l éradication complète de la faim à Cuba ont été reconnus par l Organisation des Nations unies pour l agriculture et l alimentation lors de la trentehuitième session de son Assemblée générale, tenue à Rome, en Italie, en juin Dans son message de félicitation au président cubain Raúl Castro Ruz, le Directeur général de la FAO, M. José Graziano da Silva a mis en relief la priorité du gouvernement cubain de garantir le droit à l alimentation de sa population, ainsi que les politiques mises en œuvre à cet effet. Ce qui a permis au pays de remplir l objectif de développement du millénaire concernant cette question avant le délai accordé de Le système éducatif cubain garantit la disponibilité en aliments dans tous les centres de niveau préscolaire et les écoles du pays. Des efforts sont réalisés pour promouvoir une alimentation saine et équilibrée. Toutefois, la politique menée par les États-Unis depuis plus de cinq décennies contre Cuba viole le droit à l alimentation du peuple cubain, dans la mesure où elle empêche l accès normal des Cubains aux marchés internationaux d aliments, y compris aux producteurs étasuniens. Ce secteur, de par sa nature, reste un des plus touchés par le blocus. Le repositionnement de marchés - dont certains assez éloignés -, pour l importation des intrants nécessaires à l industrie alimentaire, avec le renchérissement des coûts et des frets maritimes que cela implique, ainsi que les taux de change élevés du fait de la prohibition d utiliser le dollar des États-Unis pour ses transactions, sont certains des principaux préjudices subis par le secteur. A titre d illustration, voici quelques exemples : 4 Déclaration du Sommet mondial sur la Sécurité alimentaire, Rome, novembre

11 L Unión Nacional Avícola s est vue refuser l accès aux technologies d élevage étasuniennes et/ou d autres pays qui utilisent des composants ou des brevets étasuniens. Le Grupo Empresarial Porcino est confronté à une situation semblable en ce qui concerne l accès aux technologies de pointe pour l élevage porcin. Ce manque d accès aux technologies a pour conséquence : une faible rentabilité des élevages ; un excès de morts causées par des maladies qui pourraient être évitées ou qui sont curables ; des animaux écartés pour maladies et des animaux présentant des troubles de la croissance. De son côté, la société mixte Coracan S.A., a vu une augmentation de ses coûts et dépenses due au renchérissement des frets maritimes d importation de matières premières, du fait de l impossibilité de les acheter directement sur des marchés plus proches, comme le marché étasunien. C est le cas du néotame, un édulcorant hypocalorique artificiel (non nutritif). La fabrication et commercialisation dudit produit étant dans le monopole de la société étasunienne Nutrasweet Company, qui a des filiales dans le monde entier. Le Grupo Agroindustrial de Granos s est vu empêché de mettre à jour par de nouvelles technologies son industrie rizicole qui existe depuis plus de cinquante ans, et ce du fait de leur provenance étasunienne. Les machines et les pièces de rechange doivent être achetées sur un marché auquel elle n a pas accès. Cette limitation réduit de 6 à 8 p. cent la qualité du riz produit pour la consommation et diminue le rendement industriel. Si elle n avait pas dû faire face à cette situation, la société aurait pu produire de 3 à 4 mille tonnes de riz de plus par an. Par ailleurs, durant la période analysée, la société LABIOFAM a subi de sérieux préjudices du fait du repositionnement géographique des importations de matière première destinée à la production des vaccins viraux nécessaires pour garantir la santé du bétail cubain. Celle-ci n est vendue que par des sociétés étasuniennes Sport et Culture «Face aux déséquilibres que présentent actuellement les flux et les échanges des biens culturels à l échelle mondiale, il faut renforcer la coopération et la solidarité internationales destinées à permettre à tous les pays, en particulier aux pays en développement et aux pays en transition, de mettre en place des industries culturelles viables et compétitives sur les plans national et international». 5 La Révolution cubaine a une longue tradition de promotion de la culture et du sport, domaines qui sont devenus indispensable à l éducation et au développement des citoyens. 5 Déclaration universelle de l UNESCO sur la diversité culturelle. Article 10 Renforcer les capacités de création et de diffusion à l échelle mondiale. 2 novembre

12 Cuba a réalisé de grands efforts pour faire connaitre au monde la capacité de création et le talent du peuple cubain. Le blocus continue néanmoins à entraver la divulgation du patrimoine culturel national et la pratique saine du sport pour tous. Le blocus empêche la promotion, la diffusion et la commercialisation adéquates du talent culturel cubain, fait chuter à des valeurs infimes les prix de vente du produit culturel du pays et limite l accès à notre musique au public international. Une des raisons de tout ceci réside dans le contrôle du marché par les grandes multinationales de l art et de la musique qui sont en majorité étasuniennes ou qui sont très présentes aux États-Unis. Ces grandes entreprises dominent les circuits de promotion et de diffusion des artistes à l échelle internationale. A cet égard, par exemple, les représentations en direct des musiciens cubains aux États-Unis doivent avoir un caractère d échange culturel, sans conclusion par les parties de contrats commerciaux, comme c est le cas dans le monde entier, ce qui les empêche d en percevoir tous les bénéfices financiers. Ça a été le cas pour des artistes cubains comme Buena Fe, Osmany García, Partes Privadas, le Septeto Santiaguero (nominé aux Grammy Latin) et René Arancibia, réalisateur audiovisuel, dont la promotion des œuvres a été assurée par la Empresa de Grabaciones y Ediciones Musicales (EGREM). C est ce qui est également arrivé à d autres musiciens cubains reconnus comme Ivette Cepeda, la Charanga Habanera, et à l orchestre Elito Revé y su Charangón, rattachées à d autres sociétés et agences de représentation cubaines. Durant l année 2013 l EGREM a constaté la commercialisation pirate, par des entrepreneurs étrangers, d importants enregistrements musicaux cubains comme la collection de CD Cinco Leyendas de Cuba et Banda Gigante del Benny Moré. On estime que unités de ces CD ont été vendues à un prix d environ 20 dollars chacune. L impossibilité d accéder normalement et directement au marché discographique étasunien, particulièrement important dans le domaine de la musique, a pour conséquence un manque à gagner difficile à chiffrer. Par ailleurs, les possibles exportations sur le territoire étasunien de l industrie cinématographique cubaine se sont vues affectées du fait de l impossibilité de participer à l American Film Market de Los Angeles. Ce marché international, qui est incontestablement l un des plus importants et constitue une porte d accès au marché cinématographique sur le territoire étasunien, est interdit au service des ventes internationales de l Institut cubain d art et d industrie cinématographiques. La participation d étudiants et de professeurs cubains à différents événements, tels que concours, festivals, ateliers et à d autres activités dont le siège se trouve sur le territoire étasunien, est très limitée pour toute la spécialité - théâtre, danse, ballet, arts plastiques et musique. A cet égard, le gouvernement étasunien interdit la conclusion d accords culturels entre des institutions d enseignement des deux pays, qui permettent le développement culturel et la création artistique de nos étudiants. 9

13 Le sport cubain, reconnu dans le monde entier du fait des résultats obtenus dans de nombreuses manifestations sportives dans toutes les disciplines, se heurte également à de nombreux obstacles dans son développement et renforcement. La politique de blocus continue d entraver, voire parfois d empêcher, les relations directes et normales avec différentes institutions sportives internationales, ainsi que la participation d athlètes à d importantes compétitions qui se tiennent aux États-Unis et à Cuba. De même, la dimension extraterritoriale de ces mesures renchérit l accès au financement externe et empêche l achat d équipements sportifs. Les équipes sportives cubaines ont parfois dû se priver d acheter des équipements sportifs de haut niveau, produits pour la plupart par des sociétés étasuniennes, ou, dans le meilleur des cas, de se rendre sur des marchés distants pour les acheter à des prix plus élevés. Malgré cette politique hostile le gouvernement cubain n a cessé de garantir l accès au sport de tous ses citoyens. Toutefois, il faut souligner que les effets du blocus se traduisent par des manques quotidiens qui affectent le développement de ce secteur. Cuba s est vue limitée dans l achat d équipements sportifs Louisville, Wilson, Xbat, Rawlings, Easton, produits par des sociétés étasuniennes, souvent d usage obligatoire selon les règlements officiels des fédérations internationales, d où la nécessité de faire appel à des pays tiers pour leur achat, avec le coût additionnel que cela implique. L Institut de médecine sportive s est vu empêché d acheter des réactifs et des substances de référence pour le laboratoire antidoping produits par des sociétés étasuniennes ou leurs filiales dans des pays tiers. C est le cas des anticorps monoclonaux pour la détermination de l érythropoïétine humaine (un des indices de dopage) produits exclusivement par des sociétés étasuniennes. C est ce qui se passe aussi avec le complexe hématologique servant à la confection passeport hématologique des athlètes cubains. Des spécialistes du Centre de recherches sur le sport n ont pu participer à des rencontres scientifiques réalisées aux États-Unis, tout comme des spécialistes étasuniens n ont pu assister à celles organisées à Cuba. C est ce qui arrive également aux athlètes des centres de formation à qui l on refuse la possibilité de faire des entrainements conjoints. Dans la période analysée, les visites de 6 groupes d étasuniens intéressés par des échanges sportifs ont été annulées, car ils se sont vus refuser les autorisations nécessaires pour voyager à Cuba. 10

14 II. Le blocus entrave le développement du pays. Préjudices causés au secteur interne. «Nous exhortons les États à s abstenir d adopter ou d appliquer toute mesure économique, financière ou commerciale unilatérale contraire au droit international et à la Charte des Nations Unies qui viendrait entraver la pleine réalisation du potentiel de développement économique et social, notamment des pays en développement». 6 L application des mesures législatives du blocus visent à entraver le développement du pays et à provoquer délibérément le découragement et le désespoir chez les habitants. Les préjudices qu il cause s étendent à tous les domaines de l économie nationale, aucun n échappant au régime de sanctions unilatérales imposées par le gouvernement étasunien. Le blocus constitue, dans la situation actuelle, une sérieuse entrave à l octroi au pays de crédits à des conditions favorables, au transfert de technologies de pointe, à la mobilisation de capitaux externes, à l attrait des investissements étrangers directs, à la protection de l environnement et à la plaine intégration du pays dans l économie mondiale. Les pertes subies tous les ans par l économie cubaine se chiffrent en milliards de dollars. Ces pertes sont causées par le manque à gagner pour exportations de biens et services non réalisées ; les coûts résultants du repositionnement géographique du commerce, notamment ceux dérivés de l immobilisation des stocks ; les préjudices monétaires et financiers dus à l exposition des acteurs économiques aux variations des taux de change (impossibilité d utiliser le dollar pour les paiements et les encaissements) et l augmentation des coûts financiers. Un des secteurs les plus touchés par le blocus est celui de l industrie touristique et des activités économiques qui y sont associées. Pour la période analysée, on estime que le tourisme cubain a subi des préjudices se montant à dollars, dans des domaines cruciaux pour le secteur comme les services, les opérations des agences de voyage et la logistique. Du fait du blocus, l industrie touristique cubaine ne peut pas travailler de façon méthodique le marché étasunien émetteur de touristes, y compris les modalités de navire de croisière et l utilisation des marinas et clubs nautiques du pays. En outre, la nature extraterritoriale des mesures étasuniennes finit par porter préjudice à d autres marchés émetteurs de touristes. Les agences de la société 6 Paragraphe 26, L avenir que nous voulons, Document final du Sommet mondial sur le Développement durable Rio + 20, Résolution de l Assemblée générale 66/

15 cubaine Havanatur établies au Canada (Hola Sun Holidays, Limited y Canadá Inc. Caribe Sol), doivent payer des frais supplémentaires pour le traitement des cartes de crédit : de 3,79 à 1,6 p. 100 de plus que les autres voyagistes établis dans ce pays. L impossibilité d utiliser des passerelles de paiements qui opèrent en dollars comme Webpay, PayPal, PayOnline et d autres, qui sont les plus utilisées sur le marché, oblige à recourir à des modules de paiement en ligne spécifiques pour les ventes des entreprises cubaines établies à l étranger. En 2012, la passerelle Azubapay a été mise en place et personnalisée pour euros. Compte tenu de la nécessité de disposer de plus d une passerelle, nous serions contrains à utiliser une passerelle supplémentaire pour un coût similaire. En plus, les majorations appliquées aux transactions financières en rapport avec Cuba, qui sont considérés à hauts risques du fait de la traque des agences du gouvernement étasunien, sont supérieures de 1 p. cent à la moyenne internationale. 7 L industrie est un secteur qui a subi des préjudices estimés à dollars, causés principalement par les différences entre les prix d importations, lesquelles sont dues au repositionnement géographique des marchés, aux coûts supplémentaires pour immobilisation de ressources sur les marchés et aux préjudices monétaires et financiers. L industrie sidérurgique, la construction d usines et d équipements, la fabrication d équipements médicaux, d accessoires sanitaires et d autres biens de consommation, l industrie du recyclage et d autres secteurs de l industrie cubaine se heurtent constamment à des obstacles pour garantir la production, l importation et la commercialisation des intrants de toute sorte dont l économie du pays a besoin pour sa croissance. En ce qui concerne le secteur hydraulique, essentiel pour garantir aux citoyens l accès à l eau et l assainissement, la société Cubahidráulica a subi des préjudices se montant à dollars, essentiellement dus aux difficultés rencontrées pour trouver un marché adéquat pour les importations de matières premières et faire face aux coûts de financement des opérations d achat. La branche de la construction, qui se voit dans l impossibilité d accéder aux technologies de construction les plus efficaces, légères et à faible consommation de matériaux de base et de composants énergétiques, chiffre ses pertes à dollars. Étroitement liées au tourisme et au reste de la vie économique et sociale nationale, toutes les modalités de transport (maritime, aérienne, terrestre ; les services portuaires et aéroportuaires ; développement et entretien des voies et du réseau 7 Billing and Settlement Plan : Système commun aux compagnies aériennes et aux agences de voyage qui fournit une méthode simplifiée de gestion et de facturation. 12

16 routier) ont été touchées par le blocus. Les préjudices subis par ce secteur sont estimés à dollars. L aviation civile, voie principale d accès des visiteurs au pays, a subi des pertes s élevant à dollars, causées par divers obstacles qu elle a dû affronter au cours de la période analysée. La compagnie aérienne Cubana de Aviación a été contrainte de changer de fournisseur de services de passerelles de paiements en ligne, car la banque Crédit mutuel lui a notifié, en octobre 2012, qu il lui était impossible de traiter pour elle des paiements à partir des cartes de crédit Visa et Mastercard. Par ailleurs, quand, en juillet 2013, la société a rouvert la ligne La Havane-Sao Paolo (Brésil), elle s est heurtée à l impossibilité d utiliser le système BSP6, ce qui a limité la vente de billets sur ce vol. Le secteur cubain des communications, un des secteurs les plus sensibles du pays, est victime d attaques de toute sorte de la part des États-Unis. Au préjudice économique causé par la politique hostile des États-Unis, estimé au bas mot à dollars, s ajoutent les violations continuelles de l espace radioélectronique cubain et l utilisation de nouvelles technologies de l information pour promouvoir la déstabilisation de la société cubaine. En avril 2014, la société de télécommunications ETECSA a dénoncé la réalisation, jusqu en octobre 2013, depuis les États-Unis vers Cuba, de 219 opérations d envois massifs de spam, ce qui porte le nombre de messages indésirables reçus par le réseau de téléphonie mobile de l île à , ce qui constitue une claire violation des lois étasuniennes et internationales. Les attaques proviennent non seulement du réseau Zunzuneo (une opération clandestine menée par le gouvernement des États-Unis contre Cuba, récemment révélée par l agence de presse AP et dénoncée par Cuba et par de nombreuses institutions internationales), mais aussi d autres projets gouvernementaux étasuniens, comme Martínoticias qui, depuis 2011, lançaient des attaques de spam vers le réseau cubain de téléphonie dans le but avoué d un «changement de régime à Cuba». Le 13 avril 2011, Martínoticias a réalisé le premier des nombreux envois massifs de SMS à Cuba. D autres médias financés par le gouvernement étasunien pour mener des actions illégales sur l île, comme les publications numériques Cubasincensura et Diario de Cuba, ont également été les auteurs de ces attaques. À l instar du projet Zunzuneo, Martínoticias a également utilisé des numéros de téléphone obtenus frauduleusement, violant ainsi la vie privée des citoyens et les lois qui régissent les communications tant à Cuba qu aux États-Unis. 13

17 Cette situation s est aggravée suite aux graves attaques informatiques subis par les réseaux cubains d information et de communication, ce qui constitue une violation du droit international et des normes les plus élémentaires garantissant un cyber espace pacifique, organisé et sûr. Tout ceci contraste avec le refus opposé à Cuba par les autorités étasuniennes d accéder à l équipement, à la technologie, à la connexion au réseau, aux câbles de fibre optique qui passent autour de l île et à d autres moyens qui faciliteraient le développement du pays dans le domaine des technologies de l information Commerce extérieur et Investissements étrangers Comme il a été dit, l insularité et les conditions de développement de Cuba déterminent la haute incidence du commerce extérieur sur l accès aux technologies de pointe, la mobilisation de capitaux extérieurs, l octroi de crédits, l encouragement aux investissements étrangers et la coopération internationale. L application de lois à caractère extraterritoriale a des retombées directes sur le commerce extérieur et le développement des investissements étrangers directs dans le pays, un secteur qui a été l une des cibles principales de la guerre économique menée par les États-Unis contre Cuba. Pour la période analysée, les préjudices causés au commerce extérieur cubain s élèvent à dollars. Les principaux préjudices sont dus au manque à gagner pour exportations de biens et services, car le marché étasunien est interdit aux exportateurs cubains. À cet égard, si les produits traditionnels cubains, comme le tabac et le rhum, pouvaient accéder au marché étasunien à des conditions non discriminatoires, le pays disposerait d environ dollars supplémentaires qui pourraient être destinés au renforcement de programmes de protection sociale de toute la population. Les coûts de financement des opérations commerciales augmentent, car ils sont directement proportionnels au risque-pays, lequel est à son tour déterminé para la constante menace de sanctions contre ceux qui commercent et investissent à Cuba. De même, les sociétés de commercialisation cubaine sont contraintes de payer d importantes sommes supplémentaires au titre de frets et d assurances du fait de l interdiction faite aux navires d entrer dans un port américain s ils ont auparavant accosté dans un port cubain. Cette interdiction oblige à la réalisation d opérations de transbordement de biens dans des ports de pays tiers, ce qui renchérit le processus d exportation et importation. 14

18 Les lois Torricelli et Helms-Burton sont conçues pour entraver les investissements étrangers au mépris de la légitimité des nationalisations menée à bien dans le pays lors du triomphe révolutionnaire en La traque subie par les hommes d affaires qui investissent à Cuba recouvre le refus d accès à la technologie de pointe d origine étasunienne, l impossibilité pour les exportations qui pourraient résulter de ces investissements d accéder au marché étasunien, la prohibition d accès aux financements provenant de banques étasuniennes pour le développement des investissements étrangers, le renchérissement des autres sources de financement des mesures extraterritoriales prévues par les lois étasuniennes et l application de sanctions à des entités de pays tiers pour réalisation d opérations avec Cuba Finances L implacable traque des transactions financières cubaines est une des caractéristiques les plus visibles de la tentative d asphyxie étasunienne de l économie cubaine. Dans un monde globalisé, des relations normales et transparentes entre les institutions bancaires sont essentielles pour garantir des ressources financières qui soutiennent les politiques nationales visant au développement durable de chaque pays. Le domaine des finances internationales du pays est l un de ceux où l on peut apprécier le plus clairement la portée du préjudice causé par le blocus. À titre d exemple de pressions exercées par le blocus, on peut citer une tendance croissante à la clôture de comptes de banques cubaines par des institutions financières et bancaires étrangères, ainsi qu à la limitation de leurs affaires avec Cuba. Par conséquent, les entreprises étrangères qui avaient des relations avec lesdites banques doivent passer leurs transactions à travers des banques intermédiaires dans lesquelles elles n ont pas forcément des comptes, d où transfert à la charge de l importateur cubain des frais supplémentaires pour médiation dans l exécution des opérations. En ce sens, la suppression ou la restriction de la prestation de services des banques correspondantes a des conséquences difficiles à quantifier, qui se traduisent par des coûts plus élevés pour les importateurs cubains qui sont obligés de modifier leurs modalités habituelles de paiement et d encaissement. A ceci s ajoute le préjudice économique causé par le risque cambiaire du fait des fluctuations des taux de change, dans la mesure où l interdiction d utiliser le dollar comme monnaie de paiement se maintient et qu il faut utiliser d autres devises pour les paiements et les encaissements du pays. 15

19 Les difficultés de fonctionnement du système bancaire sont dues à divers obstacles, parmi lesquelles on peut citer : a) Le service d information bancaire et financière que Reuters offrait non seulement aux banques cubaines mais aussi à d autres institutions de commerce extérieur a été suspendu à la clôture du premier trimestre Cette mesure entraine un recul technologique, ce qui implique des retards, un manque de sûreté et une augmentation des coûts pour les opérations des banques cubaines. D où l obligation pour les banques cubaines de réaliser leurs négociations avec d autres banques à travers le courrier électronique et par téléphone, et la limitation de leur capacité à communiquer de manière professionnelle et sûre avec les institutions financières internationales. b) Difficultés rencontrées par le service de messagerie de DHL (Correos de Cuba), car la documentation ne peut pas passer sur le territoire des États- Unis. c) Cette année, SWIFT 8 PanAmerican a de nouveau refusé au groupe d utilisateurs de Cuba de participer à la seconde Conférence pour l Amérique latine, qui s est tenue dans un pays de la région. Le siège de cet organisme international, établi dans un pays de la région, a adressé une lettre dans laquelle il a informé qu il lui était impossible d accréditer aucun cubain pour la rencontre, du fait des sanctions appliquées par les États-Unis à Cuba. d) Une banque cubaine a vu sa licence Astaro annulée sans avis préalable car celle-ci fonctionnait comme un firewall 9 pour la connexion à Internet. Cette licence appartenait à une société européenne qui a été absorbée par une société anglo-étasunienne. La série d entraves imposées au pays a entrainé le renchérissement de toutes les transactions car les opérations ont dû être réalisées à travers des tiers. En outre, Cuba ne peut toujours pas renouveler son abonnement aux services Banker s Almanac, très utiles en matière de correspondance entre les banques commerciales, depuis sa fusion avec Accuity, une société à capital étasunien. L application de sanctions par les États-Unis à un groupe de banques étrangères pour réalisation de négociations ou de transactions avec Cuba ou intervention d une façon quelconque dans celles-ci entravent les relations des banques 8 Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication 9 Firewall : Partie d un système informatique ou d un réseau conçue pour bloquer les demandes d accès non autorisées tout en laissant passer celles qui le sont. 16

20 cubaines avec leurs banques étrangères correspondantes, ainsi que les opérations futures d investissements directs et d achats de biens destinés à l économie nationale. De même, les banques étrangères ont procédé à la clôture de compte d institutions bancaires cubaines et à l annulation des mots de passe RMA 10, dans certains cas sans avis préalables, et avec des opérations commerciales en cours. La forte influence des intérêts étasuniens dans la région rend impossible le transfert de fonds depuis et vers l Amérique latine. À cet égard, seules de modestes avancées ont été enregistrées dans la conclusion d accords avec des banques correspondantes. Cette situation affecte directement l envoi de fonds aux familles à Cuba, aussi bien des cubains résidants dans des pays latino-américains que des familles des nombreux étudiants de la région qui étudient à Cuba. Les familles sont alors contraintes d envoyer leurs aides par des voies non bancaires et informelles. Le blocus et son application extraterritoriale a entrainé le refus par certaines banques européennes de confirmer des cartes de crédit en dollars, même payées en euros, et de vérifier la conformité des instruments de paiement émis par des banques cubaines. Durant la période analysée, vingt-sept institutions bancaires étrangères ont causé, par diverses voies, des préjudices au système bancaire cubain. En voici quelques exemples : Fermeture des comptes de banques cubaines par six banques étrangères (quatre d Europe, une d Asie et une d Amérique latine). Résiliation d un accord avec une banque correspondante européenne. Annulation, via SWIFT, de cinq mots de passe RMA par deux banques latino-américaines, deux asiatiques et une européenne. Refus par cinq banques (trois européennes et deux asiatiques) de fournir des services bancaires, et refus par dix autres banques (cinq européennes, deux asiatiques et trois latino-américaines) de réaliser des opérations spécifiques à des moments donnés. Refus de traiter et/ou de confirmer des lettres de crédit par six banques étrangères (six européennes et une latino-américaine). 10 L'application de gestion des relations (RMA) Autorisations échangées avec les banques correspondantes, permettant aux utilisateurs d accéder à la messagerie, de filtrer et limiter les messages sur la boîte de réception et la boîte d envoi. 17

Conditions Générales de Vente d applications pour le Système de Commande en Ligne via la Boutique d Applications Mercedes-Benz.

Conditions Générales de Vente d applications pour le Système de Commande en Ligne via la Boutique d Applications Mercedes-Benz. Conditions générales Mercedes-Benz Accessories GmbH Une société du groupe Daimler Conditions Générales de Vente d applications pour le Système de Commande en Ligne via la Boutique d Applications Mercedes-Benz.

Plus en détail

POLITIQUE RELATIVE AUX LOIS ANTI CORRUPTION D ALCOA, INC.

POLITIQUE RELATIVE AUX LOIS ANTI CORRUPTION D ALCOA, INC. POLITIQUE RELATIVE AUX LOIS ANTI CORRUPTION D ALCOA, INC. CONTEXTE : Alcoa Inc. («Alcoa») et sa direction se sont engagés à mener toutes leurs activités dans le monde entier, avec éthique et en conformité

Plus en détail

Code à l intention des partenaires commerciaux

Code à l intention des partenaires commerciaux Code à l intention des partenaires commerciaux Groupe Axpo Code à l intention des partenaires commerciaux 02 03 Table des matières Introduction... 05 I. Éthique commerciale et intégrité... 07 II. Respect

Plus en détail

ACCORD ENTRE LA COMMISSION BANCAIRE ET LA BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE

ACCORD ENTRE LA COMMISSION BANCAIRE ET LA BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE ACCORD ENTRE LA COMMISSION BANCAIRE ET LA BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE CONCERNANT LA COOPERATION RECIPROQUE ET L ECHANGE D INFORMATIONS POUR LE CONTROLE BANCAIRE ET PRUDENTIEL 1. Considérant que certaines

Plus en détail

RÉSEAU MONDIAL DE BANQUES D IMPORT-EXPORT ET D INSTITUTIONS DE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT (G-NEXID) STATUTS. Juillet 2006

RÉSEAU MONDIAL DE BANQUES D IMPORT-EXPORT ET D INSTITUTIONS DE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT (G-NEXID) STATUTS. Juillet 2006 RÉSEAU MONDIAL DE BANQUES D IMPORT-EXPORT ET D INSTITUTIONS DE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT (G-NEXID) STATUTS Juillet 2006 Préambule Considérant qu en juin 2004, à l occasion de la Onzième session de la

Plus en détail

Veuillez lire les présentes modalités et conditions du service (les «CONDITIONS») avant d utiliser le présent site.

Veuillez lire les présentes modalités et conditions du service (les «CONDITIONS») avant d utiliser le présent site. Groupe ENCON inc. 500-1400, Blair Place Ottawa (Ontario) K1J 9B8 Téléphone 613-786-2000 Télécopieur 613-786-2001 Sans frais 800-267-6684 www.encon.ca Avis juridique Veuillez lire les présentes modalités

Plus en détail

Convention sur la réduction des cas d apatridie

Convention sur la réduction des cas d apatridie Convention sur la réduction des cas d apatridie 1961 Faite à New York le 30 août 1961. Entrée en vigueur le 13 décembre 1975. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 989, p. 175. Copyright Nations Unies

Plus en détail

Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc. Mr. Marwane MANSOURI

Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc. Mr. Marwane MANSOURI Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc Mr. Marwane MANSOURI Chef de la Division des Etudes et de l Information Direction des Investissements Amman, Jordanie 4 septembre 2007 Direction des Investissements,

Plus en détail

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité

Plus en détail

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011 Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011 Texte adopté par la Commission du droit international à sa soixante-troisième session, en 2011, et soumis à l Assemblée générale dans le cadre de

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES DE VENTE PRO

CONDITIONS GENERALES DE VENTE PRO CONDITIONS GENERALES DE VENTE PRO Les présentes Conditions Générales de Vente Pro ont pour objet de définir les conditions dans lesquelles la société Kapitec Software vend des Produits Logiciels et des

Plus en détail

CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988)

CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988) CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988) LES ETATS PARTIES A LA PRESENTE CONVENTION, RECONNAISSANT l importance d éliminer certains obstacles juridiques au crédit-bail

Plus en détail

CHAPITRE QUINZE POLITIQUE DE CONCURRENCE, MONOPOLES ET ENTREPRISES D ÉTAT

CHAPITRE QUINZE POLITIQUE DE CONCURRENCE, MONOPOLES ET ENTREPRISES D ÉTAT CHAPITRE QUINZE POLITIQUE DE CONCURRENCE, MONOPOLES ET ENTREPRISES D ÉTAT Article 15.1 : Droit et politique en matière de concurrence 1. Chacune des Parties adopte ou maintient des mesures prohibant les

Plus en détail

Status de la banque des états de l Afrique Centrale

Status de la banque des états de l Afrique Centrale Status de la banque des états de l Afrique Centrale T I T R E I CONSTITUTION - STATUT JURIDIQUE Article premier La Banque des Etats de l Afrique Centrale (ci-après désignée la Banque) est un établissement

Plus en détail

La jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil

La jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil La jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil (exposé fait par Jacqueline de GUILLENCHMIDT lors de la rencontre franco-arménienne du 23 janvier 2007 sur le patrimoine juridique commun)

Plus en détail

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM SOMMAIRE I. OBJET DE LA CHARTE ETHIQUE GROUPE... 1 II. DROITS FONDAMENTAUX... 1 1. Respect des conventions internationales... 1 2. Discrimination et harcèlement...

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

Règlement jeu concours les essais connectés PEUGEOT

Règlement jeu concours les essais connectés PEUGEOT Article 1 : Organisateur Règlement jeu concours les essais connectés PEUGEOT La société AUTOMOBILES PEUGEOT, société anonyme au capital de 171 284 859 euros dont le siège social est sis 75 avenue de la

Plus en détail

VISA PLATINE AFFAIRES VOYAGES RBC BANQUE ROYALE ASSURANCE ACHATS D ARTICLES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ CERTIFICAT D ASSURANCE INTRODUCTION

VISA PLATINE AFFAIRES VOYAGES RBC BANQUE ROYALE ASSURANCE ACHATS D ARTICLES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ CERTIFICAT D ASSURANCE INTRODUCTION VISA PLATINE AFFAIRES VOYAGES RBC BANQUE ROYALE ASSURANCE ACHATS D ARTICLES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ CERTIFICAT D ASSURANCE VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT CE QUI SUIT : Le présent certificat d assurance est

Plus en détail

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 77 PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE Les lois fédérales sur les brevets, le droit d auteur et les marques de commerce assurent la protection de la propriété intellectuelle au Canada. Le Canada a signé l Accord

Plus en détail

Royaume du Maroc المرجع :

Royaume du Maroc المرجع : المملكة المغربية Royaume du Maroc المرجع : a présente note méthodologique reprend les nouvelles recommandations internationales mises en œuvre par le Maroc, pour l établissement de la balance des paiements

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

ACCORD TYPE DE TRANSFERT DE MATÉRIEL

ACCORD TYPE DE TRANSFERT DE MATÉRIEL ACCORD TYPE DE TRANSFERT DE MATÉRIEL PRÉAMBULE CONSIDÉRANT QUE Le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l alimentation et l agriculture (ci-après dénommé «le Traité») 1 a été adopté

Plus en détail

L Organisation mondiale du commerce...

L Organisation mondiale du commerce... L Organisation mondiale du commerce......en quelques mots, l Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale qui s occupe des règles régissant le commerce entre les pays.

Plus en détail

Les moyens de paiement en Inde

Les moyens de paiement en Inde Les moyens de paiement en Inde 2010 - Ubifrance et les Missions Economiques Introduction Actualisation au 31 mai 2010 Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001

Plus en détail

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE 2001 Texte adopté par la Commission à sa cinquante-troisième session, en 2001, et soumis à l Assemblée générale dans

Plus en détail

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle Alger, le 08 février 2015 Note à Messieurs les : - Présidents des Conseils d Administration ; - Présidents Directeurs Généraux ; - Directeurs Généraux ; - Présidents des Directoires ; - Directeur Général

Plus en détail

Introduction et sommaire

Introduction et sommaire Mémoire de l Association canadienne des professionnels de l insolvabilité et de la réorganisation Introduction et sommaire 277, rue Wellington Ouest Toronto (Ontario) M5V 3H2 Tél. : 416-204-3242 Téléc.

Plus en détail

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE 2001 Texte adopté par la Commission à sa cinquante-troisième session, en 2001, et soumis à l Assemblée générale dans

Plus en détail

POLITIQUE DE DANAHER CORPORATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

POLITIQUE DE DANAHER CORPORATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION POLITIQUE DE DANAHER CORPORATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION I. OBJET La corruption est interdite par le droit de presque tous les pays et territoires de la planète. Danaher Corporation («Danaher»)

Plus en détail

N 3039 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI

N 3039 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI N 3039 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 26 août 2015. PROJET DE LOI autorisant l approbation de l accord

Plus en détail

DÉCLARATION DE LA HAVANE CINQUIÈME SOMMET CARICOM-CUBA. Adoptée à La Havane, Cuba, le 8 décembre 2014.

DÉCLARATION DE LA HAVANE CINQUIÈME SOMMET CARICOM-CUBA. Adoptée à La Havane, Cuba, le 8 décembre 2014. DÉCLARATION DE LA HAVANE CINQUIÈME SOMMET CARICOM-CUBA Adoptée à La Havane, Cuba, le 8 décembre 2014. DÉCLARATION DE LA HAVANE CINQUIÈME SOMMET CARICOM-CUBA Nous, chefs d État ou de gouvernement de la

Plus en détail

LOI N 2006-01 portant Code des Postes

LOI N 2006-01 portant Code des Postes REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi LOI N 2006-01 portant Code des Postes EXPOSE DES MOTIFS Le secteur postal connaît actuellement des mutations liées notamment aux avancées technologiques,

Plus en détail

Document mis en distribution le 24 novembre 1999 N o 1931 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 16 novembre 1999.

Plus en détail

Projets de principes sur la répartition des pertes en cas de dommage transfrontière découlant d activités dangereuses 2006

Projets de principes sur la répartition des pertes en cas de dommage transfrontière découlant d activités dangereuses 2006 Projets de principes sur la répartition des pertes en cas de dommage transfrontière découlant d activités dangereuses 2006 Texte adopté par la Commission du droit international à sa cinquante-huitième

Plus en détail

SBMNET: conditions de l accord. 1. Définitions

SBMNET: conditions de l accord. 1. Définitions SBMNET: conditions de l accord 1. Définitions Compte signifie un compte bancaire détenu par un client dans une branche, département ou filiale de la State Bank of Mauritius Limited dans la République de

Plus en détail

MODALITÉS ET CONDITIONS DU PROGRAMME DE RÉCOMPENSES MASTERCARD DE LA BANQUE WALMART DU CANADA

MODALITÉS ET CONDITIONS DU PROGRAMME DE RÉCOMPENSES MASTERCARD DE LA BANQUE WALMART DU CANADA MODALITÉS ET CONDITIONS DU PROGRAMME DE RÉCOMPENSES MASTERCARD DE LA BANQUE WALMART DU CANADA Les présentes conditions s appliquent au programme de Récompenses MasterCard de La Banque Wal-Mart du Canada

Plus en détail

A. DISPOSITIONS DES TRAITÉS EN MATIÈRE D'AIDES D'ETAT

A. DISPOSITIONS DES TRAITÉS EN MATIÈRE D'AIDES D'ETAT DISPOSITIONS DES TRAITÉS EN MATIÈRE D'AIDES D'ETAT DISPOSITIONS DES TRAITÉS EN MATIERE D'AIDES D'ETAT Tableau de correspondance entre l'ancienne et la nouvelle numérotation des articles suite à l'entrée

Plus en détail

Accès des autorités américaines aux données du trafic international des paiements et implications pour la Suisse

Accès des autorités américaines aux données du trafic international des paiements et implications pour la Suisse Le Conseil fédéral A la Commission de gestion du Conseil national (CdG-N) 3003 Berne Berne, le Accès des autorités américaines aux données du trafic international des paiements et implications pour la

Plus en détail

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Objectif 1 Une entité peut exercer des activités à l international de deux manières. Elle peut conclure des transactions

Plus en détail

Fiche pratique n 10 : les droits des clients en matière bancaire (25/01/2010)

Fiche pratique n 10 : les droits des clients en matière bancaire (25/01/2010) Fiche pratique n 10 : les droits des clients en matière bancaire (25/01/2010) Frais excessifs, tarification difficilement compréhensible, les litiges entre les banques et leurs clients sont nombreux. Des

Plus en détail

TITRE PRELIMINAIRE : TERMINOLOGIE ARTICLE PREMIER. Au sens de la présente ordonnance, il faut entendre par :

TITRE PRELIMINAIRE : TERMINOLOGIE ARTICLE PREMIER. Au sens de la présente ordonnance, il faut entendre par : LA REPRESSION DES INFRACTIONS EN MATIERE DE CHEQUE, DE CARTE BANCAIRE ET D AUTRES INSTRUMENTS ET PROCEDES ELECTRONIQUES DE PAIEMENT (ORDONNANCE 2009-388 DU 1er DECEMBRE 2009 RELATIVE A LA REPRESSION DES

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage.

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Une des problématiques récurrente pour les collectivités en matière d occupation illégale de son territoire tient

Plus en détail

NE PAS DIFFUSER AUX ETATS UNIS, AU CANADA, EN AUSTRALIE OU AU JAPON

NE PAS DIFFUSER AUX ETATS UNIS, AU CANADA, EN AUSTRALIE OU AU JAPON Modalités principales de l émission des obligations à option de conversion et/ou d échange en actions Nexans nouvelles ou existantes (OCEANE) sans droit préférentiel de souscription ni délai de priorité

Plus en détail

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions Circulaire d offre Compagnie Pétrolière Impériale Ltée Aucune commission de valeurs mobilières ni organisme similaire ne s est prononcé de

Plus en détail

CONTRAT D ASSURANCE PROSPECTION PREMIERS PAS (A3P)

CONTRAT D ASSURANCE PROSPECTION PREMIERS PAS (A3P) CONTRAT D ASSURANCE PROSPECTION PREMIERS PAS (A3P) N ASSURÉ : Adresse : N de siren : Le contrat d assurance prospection premiers pas ci-après dénommé «le contrat», est régi par le droit commun des contrats.

Plus en détail

1.2 Les conditions standards de l Acheteur sont expressément exclues par les présentes conditions.

1.2 Les conditions standards de l Acheteur sont expressément exclues par les présentes conditions. CONDITIONS GÉNÉRALES DE LIVRAISON D ALPHA DEUREN INTERNATIONAL B.V. dont le siège et les bureaux sont établis à Didam, inscrit au registre du commerce de la Chambre de commerce de la Gueldre centrale sous

Plus en détail

ARROW ELECTRONICS, INC.

ARROW ELECTRONICS, INC. 7459 South Lima Street Englewood, Colorado 80112 Aout 2013 P 303 824 4000 F 303 824 3759 arrow.com CODE DE CONDUITE DES PARTENAIRES COMMERCIAUX ARROW ELECTRONICS, INC. Cher partenaire commercial, Le succès

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Cour Administrative d Appel de Versailles N 07VE03227 Inédit au recueil Lebon 4ème Chambre M. BROTONS, président Mme Corinne SIGNERIN-ICRE, rapporteur Mme JARREAU, rapporteur public POULY, avocat(s) lecture

Plus en détail

GEWISS FRANCE S.A.S. CODE D ETHIQUE INFORMATIQUE

GEWISS FRANCE S.A.S. CODE D ETHIQUE INFORMATIQUE GEWISS FRANCE S.A.S. CODE D ETHIQUE INFORMATIQUE Juillet 2014 INDEX INTRODUCTION... 3 1. DÉFINITIONS... 3 2. LES SYSTEMES D'INFORMATION DE LA SOCIÉTÉ RÈGLES GÉNÉRALES... 3 3. UTILISATION DES ÉQUIPEMENTS

Plus en détail

0.982.2 Accord entre la Suisse et les Etats-Unis d Amérique concernant le déblocage des avoirs suisses en Amérique

0.982.2 Accord entre la Suisse et les Etats-Unis d Amérique concernant le déblocage des avoirs suisses en Amérique Accord entre la Suisse et les Etats-Unis d Amérique concernant le déblocage des avoirs suisses en Amérique Conclue par échange de lettres du 22 novembre 1946 Le secrétaire du département du Trésor des

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

Acquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur des produits de santé grand public

Acquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur des produits de santé grand public Communiqué de presse Bayer SAS 16 rue Jean-Marie Leclair CS 90106 69266 LYON 09 France Tél. : +33.4.72.85.43.21 www.bayer.fr Acquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur

Plus en détail

Article 1. Enregistrement d un nom de domaine

Article 1. Enregistrement d un nom de domaine Conditions Générales d Utilisation du Service «Nom de domaine pro» Les présentes Conditions Générales d Utilisation ont pour objet de définir les conditions dans lesquelles le Relais Internet, département

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Conditions générales de prestations de services

Conditions générales de prestations de services Conditions générales de prestations de services Article 1 Objet Les présentes conditions générales (ci-après les «Conditions Générales») ont pour objet de préciser les modalités d intervention de GEVERS

Plus en détail

Convention de Vienne sur le droit des traités entre Etats et organisations internationales ou entre organisations internationales

Convention de Vienne sur le droit des traités entre Etats et organisations internationales ou entre organisations internationales Convention de Vienne sur le droit des traités entre Etats et organisations internationales ou entre organisations internationales 1986 Faite à Vienne le 21 mars 1986. Non encore en vigueur. Voir Documents

Plus en détail

2.5. Pacte mondial des Nations Unies

2.5. Pacte mondial des Nations Unies 2.5. Pacte mondial des Nations Unies Priorité stratégique : soutenir les principes du Pacte Nous sommes l un des signataires du Pacte, la plus importante initiative au monde dans le domaine de la responsabilité

Plus en détail

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement. PROTOCOLE ADDITIONNEL À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE VISANT À PRÉVENIR, RÉPRIMER ET PUNIR LA TRAITE DES PERSONNES, EN PARTICULIER DES FEMMES ET DES ENFANTS

Plus en détail

4./4/14 DE DROIT AÉRIEN. (Montréal, 26 CONVENTION SURVENANT. (12 pages) 14-1044 DCTC_WP_DCTC_

4./4/14 DE DROIT AÉRIEN. (Montréal, 26 CONVENTION SURVENANT. (12 pages) 14-1044 DCTC_WP_DCTC_ DCTC Doc n o 33 4./4/14 CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE DROIT AÉRIEN (Montréal, 26 mars 4 avril 2014) TEXTE REFONDU DE LA CONVENTION RELATIVE AUX INFRACTIONS ET À CERTAINS AUTRES ACTES SURVENANT À BORD DES

Plus en détail

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes 2. L original de la présente Convention, dont les textes anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe font également foi, sera déposé auprès du Secrétaire général de l Organisation des Nations

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES DE VENTE

CONDITIONS GENERALES DE VENTE CONDITIONS GENERALES DE VENTE 1. LES PARTIES 1.1. Festoyons.com Entreprise individuelle N Siret : 48170196900018 N TVA IntraCommunautaire : FR1648170196900018 Siège social : 4 rue du Buisson de May 27120

Plus en détail

LICENCE D UTILISATION DE LA DO NOT CALL ME LIST : CONDITIONS GENERALES

LICENCE D UTILISATION DE LA DO NOT CALL ME LIST : CONDITIONS GENERALES LICENCE D UTILISATION DE LA DO NOT CALL ME LIST : CONDITIONS GENERALES Introduction Dans les présentes conditions, l'on entend par : - Abonné : toute personne physique ou morale qui utilise un service

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Communication. Mardi 4 novembre 2014 16 h 30. Commission des affaires européennes. X I V e L É G I S L A T U R E

Communication. Mardi 4 novembre 2014 16 h 30. Commission des affaires européennes. X I V e L É G I S L A T U R E X I V e L É G I S L A T U R E Communication Commission des affaires européennes Mardi 4 novembre 2014 16 h 30 Communication de M. Philippe Armand Martin sur l attribution des noms de domaine «.wine» et

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

Sécurité nucléaire. Résolution adoptée le 26 septembre 2014, à la neuvième séance plénière

Sécurité nucléaire. Résolution adoptée le 26 septembre 2014, à la neuvième séance plénière L atome pour la paix Conférence générale GC(58)/RES/11 Septembre 2014 Distribution limitée Français Original : anglais Cinquante-huitième session ordinaire Point 14 de l ordre du jour (GC(58)/22) Sécurité

Plus en détail

le réseau aérien consiste dans un hub aérien à Liège, en Belgique et une flotte de 50 avions ; et

le réseau aérien consiste dans un hub aérien à Liège, en Belgique et une flotte de 50 avions ; et 1. RESUME Les informations suivantes doivent être lues uniquement comme une introduction au présent Prospectus. Toute décision d investir dans les Actions Ordinaires doit être basée sur une étude du présent

Plus en détail

Projet d'accord relatif à l'aide pour la défense mutuelle entre les États-Unis et la CED (Mai 1954)

Projet d'accord relatif à l'aide pour la défense mutuelle entre les États-Unis et la CED (Mai 1954) Projet d'accord relatif à l'aide pour la défense mutuelle entre les États-Unis et la CED (Mai 1954) Source: Archives Nationales du Luxembourg, Luxembourg. Affaires étrangères. Communauté européenne de

Plus en détail

INSTRUMENTS DE PAIEMENT ET DE CRÉDIT

INSTRUMENTS DE PAIEMENT ET DE CRÉDIT INSTRUMENTS DE PAIEMENT ET DE CRÉDIT MISE À JOUR OCTOBRE 2009 Christian Gavalda Jean Stoufflet Agrégé des facultés de droit Professeur émérite de l Université de Clermont-Ferrand I Doyen honoraire de

Plus en détail

N 1020 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE

N 1020 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE N 1020 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 7 mai 2013. PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE sur le mandat de

Plus en détail

directement ou indirectement, par le biais d une ou plusieurs applications de niveau intermédiaire et c) ajoute des fonctionnalités significatives et

directement ou indirectement, par le biais d une ou plusieurs applications de niveau intermédiaire et c) ajoute des fonctionnalités significatives et CONTRAT DE LICENCE D UTILISATION DU LOGICIEL CRYSTAL REPORTS POUR IBM RATIONAL SOFTWARE ARCHITECT ET RATIONAL APPLICATION DEVELOPER (LES «PRODUITS OEM») IMPORTANT - À LIRE ATTENTIVEMENT : LE PRÉSENT DOCUMENT

Plus en détail

Guinée. Régime des relations financières relatives aux transactions entre la République de Guinée et l étranger

Guinée. Régime des relations financières relatives aux transactions entre la République de Guinée et l étranger Régime des relations financières relatives aux transactions entre la République de et l étranger Instruction de la Banque de n 112/DGAEM/RCH/00 Chapitre 1 - Objet Art.1.- La présente Instruction a pour

Plus en détail

Intervention au Colloque de Bruxelles du jeudi 31 octobre 2013 (Mallorie Trannois)

Intervention au Colloque de Bruxelles du jeudi 31 octobre 2013 (Mallorie Trannois) Intervention au Colloque de Bruxelles du jeudi 31 octobre 2013 (Mallorie Trannois) Tout d abord, je voulais remercier Monsieur Marique de m avoir invité à donner mon point de vue lors de la table ronde

Plus en détail

Les Iles Vierges Britanniques (BVI):

Les Iles Vierges Britanniques (BVI): Les Iles Vierges Britanniques (BVI): Les International Business Companies (IBC) sont des sociétés offshore instituées dans les îles Vierges Britanniques (BVI), en vertu de l'international Business Companies

Plus en détail

- 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER

- 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER - 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER Principes généraux Article premier Responsabilité de

Plus en détail

DIRECTION GENERALE DES ETRANGERS EN FRANCE DOSSIER DE PRESSE. Le projet de loi relatif au droit des étrangers

DIRECTION GENERALE DES ETRANGERS EN FRANCE DOSSIER DE PRESSE. Le projet de loi relatif au droit des étrangers DIRECTION GENERALE DES ETRANGERS EN FRANCE DOSSIER DE PRESSE Le projet de loi relatif au droit des étrangers Juillet 2014 Les chiffres de l immigration 200.000 étrangers hors UE sont accueillis chaque

Plus en détail

Une meilleure façon de gérer les dépenses de votre entreprise

Une meilleure façon de gérer les dépenses de votre entreprise Une meilleure façon de gérer les dépenses de votre entreprise Cartes de crédit Affaires RBC 3 Choisissez la carte qui répondra le mieux aux besoins de votre entreprise La carte Visa Platine Affaires Voyages

Plus en détail

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Financement d entreprise et fusions et acquisitions 27 FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Le Canada est doté de marchés financiers bien développés et très évolués. Les principales sources

Plus en détail

Étude d impact IBM sur les états frontaliers - Sommaire

Étude d impact IBM sur les états frontaliers - Sommaire Étude d impact IBM sur les états frontaliers - Sommaire Les États-Unis sont le marché touristique international le plus important pour le Canada et l Ontario. Par conséquent, on déploie des efforts importants

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89

Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89 Paris, le 12 janvier 2012 Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89 Vu l article 71-1 de la Constitution du 4 octobre 1958 ; Vu la loi organique n 2011-333 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des

Plus en détail

RÈGLEMENTS DU CONCOURS Gagnez une certification en ligne SMART

RÈGLEMENTS DU CONCOURS Gagnez une certification en ligne SMART RÈGLEMENTS DU CONCOURS Gagnez une certification en ligne SMART 1. DURÉE DU CONCOURS Le concours «Gagnez une certification!» (ci-après le «Concours») est organisé par Marcotte Systèmes (ci-après l «Organisateur»).

Plus en détail

Politique d approvisionnement

Politique d approvisionnement Politique d approvisionnement Adoptée par les membres du conseil d administration le 25 novembre 2014 Direction des affaires juridiques et corporatives Résolution 14-060 1. Préambule La Société d habitation

Plus en détail

ASSURANCE COLLECTIVE ACCIDENT VÉHICULE DE TRANSPORT PUBLIC CERTIFICAT D ASSURANCE

ASSURANCE COLLECTIVE ACCIDENT VÉHICULE DE TRANSPORT PUBLIC CERTIFICAT D ASSURANCE ASSURANCE COLLECTIVE ACCIDENT VÉHICULE DE TRANSPORT PUBLIC CERTIFICAT D ASSURANCE Le présent certificat comprend des limitations à la protection. Veuillez le lire attentivement, le conserver en lieu sûr

Plus en détail

LICENCE SNCF OPEN DATA

LICENCE SNCF OPEN DATA LICENCE SNCF OPEN DATA Préambule Dans l intérêt de ses utilisateurs, SNCF a décidé de s engager dans une démarche «OPEN DATA», de partage de certaines informations liées à son activité, par la mise à disposition

Plus en détail

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE «Nos valeurs et nos règles» pour nos partenaires commerciaux Code de conduite pour le partenaire commercial de MSD [Édition 1] MSD est engagée dans une démarche

Plus en détail

Une coalition d entreprises déclare que la Loi sur le droit d auteur doit s assortir d une exception au droit de reproduction

Une coalition d entreprises déclare que la Loi sur le droit d auteur doit s assortir d une exception au droit de reproduction Une coalition d entreprises déclare que la Loi sur le droit d auteur doit s assortir d une exception au droit de reproduction L ACR est membre de la Coalition sectorielle pour une réforme équilibrée du

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

I / Un marché planétaire de la devise

I / Un marché planétaire de la devise I / Un marché planétaire de la devise Le marché des changes est le plus important des marchés. Pour beaucoup, il apparaît également comme le plus parfait des marchés, sur lequel l information circule vite

Plus en détail

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données BUREAU DES AFFAIRES JURIDIQUES Règlement d INTERPOL sur le traitement des données [III/IRPD/GA/2011(2014)] REFERENCES 51 ème session de l Assemblée générale, résolution AGN/51/RES/1, portant adoption du

Plus en détail

Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies. Préambule

Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies. Préambule Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies Préambule La Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies, Ayant à l esprit

Plus en détail

Dernière date de mise à jour : 31 mai 2015 ARTICLE 1 : DEFINITIONS CONDITIONS GENERALES DE VENTE

Dernière date de mise à jour : 31 mai 2015 ARTICLE 1 : DEFINITIONS CONDITIONS GENERALES DE VENTE Dernière date de mise à jour : 31 mai 2015 CONDITIONS GENERALES DE VENTE PREAMBULE : ARTICLE 1 : DEFINITIONS "Abonnement" désigne le Contrat conclu entre l Utilisateur et SchoolMouv en vue de permette

Plus en détail

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada Le présent certificat est émis en vertu de la POLICE DE RENTE COLLECTIVE FONDS DE REVENU STABLE MD établie en faveur de LA COMPAGNIE TRUST ROYAL

Plus en détail

Annexe 5. CONTRAT CYBERPLUS PRO Souscrit dans le cadre du cyberp@iement Titre 1Conditions Particulières

Annexe 5. CONTRAT CYBERPLUS PRO Souscrit dans le cadre du cyberp@iement Titre 1Conditions Particulières Annexe 5 Souscrit dans le cadre du cyberp@iement Titre 1Conditions Particulières DESIGNATION DE L ENTREPRISE ci-après "le Client" Nom ou Dénomination sociale... représentée par.. (Nom et prénom du représentant

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé juin 2011 www.bdo.ca Certification et comptabilité Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé Guide sur les

Plus en détail

Table des matières TABLE DES MATIÈRES. Introduction... 9 1- L historique... 9 2- Les lois fédérales... 9

Table des matières TABLE DES MATIÈRES. Introduction... 9 1- L historique... 9 2- Les lois fédérales... 9 Table des matières 1 TABLE DES MATIÈRES Introduction... 9 1- L historique... 9 2- Les lois fédérales... 9 A- La Loi sur la faillite et l insolvabilité... 10 B- La Loi sur les arrangements avec les créanciers...

Plus en détail