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2 Analyse territoriale dans le contexte régional les facteurs d influence du besoin en logements

3 1. Communauté Urbaine de Strasbourg CUS 2. Communauté d Agglomération de Mulhouse M2A 3. Alsace

4 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg

5 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Les influences sociodémographiques locales - Population du territoire et évolution - Communauté Urbaine de Strasbourg Population habitants 25% de la population régionale 1 492,9 habitants/km² Un territoire très urbain Avec moins de habitants, la Communauté Urbaine de Strasbourg représente 25% de la population de la région. Cette zone se caractérise par la présence d un grand centre urbain : Strasbourg qui concentre58 % de la population du territoire ( habitants). La densification est également importante sur la ceinture de Strasbourg où deux villes moyennes de plus de habitants sont présentes (Illkirch-Graffenstaden et Schiltigheim). Au niveau de la périphérie de la Communauté Urbaine, une quinzaine de communes ont moins de habitants. Population en 2008 Source : INSEE Communauté Urbaine de Strasbourg Evolution de la population Nombre d habitants Variation annuelle moyenne de la population +0,4% due au solde naturel +0,7% due au solde apparent des entrées sorties -0,3% Evolution de la population en Alsace et sur la CUS, indice base 100 en 1990 Source : INSEE Alsace CUS Un territoire en croissance Le dynamisme démographique de la CUS ralentit. En moyenne, le territoire a gagné habitants par an entre 1999 et 2008 (soit un taux de croissance de 0,4% par an). Ce ralentissement fait suite à une période de croissance plus importante entre 1990 et 1999 (0,7 %/an). Le rythme de la croissance démographique de la CUS reste en dessous de celui de la région.

6 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Les influences sociodémographiques locales - Population du territoire et évolution - Le processus de métropolisation en marche - Strasbourg, qui est le pôle urbain principal, augmente moins vite que les autres communes du territoire. - En parallèle, l étalement urbain s intensifie sur le territoire. Même si la croissance ralentit sur l ensemble des communes, qu elles soient petites ou moyennes (exceptées Bischheim, Fegersheim, Illkirch-Graffenstaden et Souffelweyrsheim), elle reste globalement positive. Evolution de la population entre 1990 et 1999 Source : INSEE Evolution de la population entre 1999 et 2008 Source : INSEE Taux de variation annuel

7 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Les influences sociodémographiques locales - Migrations résidentielles - Communauté Urbaine de Strasbourg Personnes âgées de 5 ans ou plus habitant 5 ans auparavant - Dans la même commune habitants stables (77%) - Dans une autre commune habitants mobiles (23%) Etat des lieux des migrations résidentielles La population mobile en 2008 correspond aux personnes qui habitaient une autre commune 5 ans auparavant. Sur le territoire, on compte 23% d habitants mobiles. Une partie des migrations résidentielles s effectue seffectue au sein du territoire (entre communes de la Communauté Urbaine). C est le cas de migrations, soit 34% des mouvements. Notons que la commune de Strasbourg est déficitaire avec les autres communes de la zone. Il est possible de voir dans ce déficit le processus d étalement urbain, mais également l attrait d autres centres urbains en dehors de notre territoire (par exemple la commune d Haguenau qui compte habitants, deuxième commune après Strasbourg en termes d habitants, sur le territoire bas-rhinois) L autre partie correspond à des nouveaux arrivants sur le territoire. C est le cas de migrations, soit 66% des mouvements. Le territoire attire de nouveaux habitants qui proviennent principalement de la région parisienne. Les mouvements centrifuges et centripètes de la CUS entre 2003 et 2008 Territoire de la CUS Commune de Strasbourg Entrées sur le territoire quelque soit la provenance (France, DOM- TOM, étrangers)* Migrations vers une autre région française (y compris DOM)* Entrées sur le territoire quelque soit la provenance (France, DOM- TOM, étrangers)* Autres communes de l EPCI de Strasbourg * Les entrées sur le territoire comprennent les personnes en provenance de l étranger et des TOM ; à l inverse, il n est pas possible ici de comptabiliser les sorties vers l étranger et les TOM

8 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Les influences sociodémographiques locales - Migrations résidentielles - Les principaux flux entrants et sortants entre 2003 et 2008 Origine / destination (en France) Flux entrant sur le territoire arrivée de Flux sortant du territoire vers 1 Paris Mulhouse Colmar Haguenau = 5 Weiterswiller Nancy Metz Lyon Brumath Saverne Besançon Toulouse Ce tableau met en évidence les principaux flux sur le territoire et les soldes déficitaires ou bénéficiaires entre les villes. La Communauté Urbaine de Strasbourg attire les Parisiens et diffuse sur sa périphérie - Le territoire de la CUS attire des habitants originaires de villes petites, moyennes et grandes, limitées à la région Alsace (Weiterswiller et Saverne pour le Bas-Rhin et Mulhouse et Colmar pour le Haut-Rhin). - Les échanges avec les villes voisines se soldent par un déficit (Brumath) ou un échange équitable (Haguenau). Ces mouvements illustrent le phénomène de «rejet» sur une périphérie de plus en plus éloignée. - La CUS perd un nombre important d habitants au profit de Paris, Lyon et Toulouse ; les trois grandes villes françaises révèlent ainsi leur importante attractivité au plan national, notamment professionnelle.

9 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Les influences sociodémographiques locales - Les projections OMPHALE - Communauté Urbaine de Strasbourg Projection de Population selon le scénario central habitants en habitants supplémentaires en 10 ans La croissance démographique se poursuit A l horizon 2017, la CUS devrait atteindre plus de habitants, soit plus de habitants supplémentaires. Avec une croissance moyenne de 0,3 %/an, le rythme devrait être toutefois moins soutenu que sur la période précédente (0,4 %/an entre 1999 et 2008). La progression du territoire reste en-dessous de celle de la région. Zoom sur Strasbourg A l horizon 2017, Strasbourg devrait atteindre près de habitants, soit plus de habitants supplémentaires et 57% de la population de la CUS (58% en 2007). Son indice de jeunesse passe de 204 en 2007 à 179 en 2017, indices bien supérieurs à ceux de la CUS. Communauté Urbaine de Strasbourg Projection de Population selon le scénario central Indice de jeunesse Indice de jeunesse et s accompagne d un vieillissement de la population L indice de jeunesse (rapport entre la population des moins de 20 ans et celle des plus de 65 ans) devrait fortement baisser entre 2007 et Les jeunes de moins de 20 ans resteront proportionnellement plus nombreux (24% des habitants en 2017) mais les séniors de plus de 65 ans (15% des habitants en 2017) connaissent une croissance. La progression de la population du 4 ème âge (plus de 80 ans) est marquée. Elle aura un effet positif sur le desserrement des ménages. Population 2007 Population supplémentaire en 10 ans Moins de 20 ans ans Plus de 80 ans

10 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg L effet du desserrement des ménages - Taille moyenne et revenu médian - Taille moyenne des ménages en 2008 Source : INSEE Communauté Urbaine de Strasbourg Recensement de la population ménages 27,7% des ménages régionaux 2,1 personnes en moyenne par ménage Composés de : 40% de personnes seules 47% en coupes couples 9% de familles mono-parentales 4% autres sans famille Revenu médian par Unité de Consommation en 2009 variant de à Les communes de la CUS réunissent ménages, soit près de 28% des ménages alsaciens. En moyenne, nous comptons 2,1 personnes par ménage contre 2,3 personnes par ménage en Alsace. Revenu médian par Unité de Consommation en euros, en 2009 Source : INSEE EnAlsace,lesménagessontbienpluscomposésde couples que sur notre territoire (+11 points) et de ce fait de moins de personnes seules (-9 points). Le revenu médian par Unité de Consommation s élève entre et en 2009 sur notre territoire et entre et en Alsace. Nous pouvons constater que les communes de Strasbourg, Schiltigheim, h i Bischeim, i Ostwald et Lingolsheim sont les communes dont le revenu médian par Unité de Consommation est le plus bas. Ce qui signifie que la moitié des habitants de ces communes appartient à un ménage qui déclare un revenu fiscal par unité de consommation inférieur à Revenu médian par UC en euros

11 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg L effet du desserrement des ménages - Evolutions - 4,0 3,5 3,0 25 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 Evolution de la taille moyenne des ménages et du logement de la Communauté Urbaine de Strasbourg Source : INSEE 3,5 3,5 3,0 2,7 2,5 2,4 2, Taille moyenne des ménages Taille moyenne du logement (pièces) 21 2,1 Communauté Urbaine de Strasbourg Evolution des ménages Nombre de ménages +9,9% Nombre de pers./ménage -0,2 pers. Personnes seules +22% Couples -2% Familles mono parentales +8% Le nombre de ménages a augmenté de 10% entre 1999 et 2008, de 18% au niveau régional. Le nombre moyen de personnes par ménage a quant à lui diminué de 0,2 personne tout comme au niveau régional, de 1999 à C est le nombre de personnes seules qui a principalement progressé, de 22%, tandis que le nombre de couples a baissé de 2% sur notre territoire, de 1999 à Au niveau de la région, nous dénombrons 25% de personnes seules en plus et 5% de couples supplémentaires. Pour une évolution des logements : De 1à3piècesprincipalement principalement Les résidences principales p augmentent particulièrement pour les 1 pièce, 2 pièces et 3 pièces. Tandis qu en Alsace, les logements 1 pièce augmentent peu (4%) mais les logements 2 pièces, 3 pièces et 5 pièces se développent plus fortement (respectivement 15%, 13% et 16%).

12 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg L attractivité territoriale au travers de l emploi - Emploi et population active - Communauté Urbaine de Strasbourg Indice de concentration d emploi ,7 emplois pour 100 actifs en emploi résidant sur le territoire La concentration d emploi a augmenté sur la Communauté Urbaine de Strasbourg entre 1999 et 2008, passant de 118,9 à 124,7 emplois pour 100 actifs en emploi résidant sur le territoire. i Sur l ensemble de la région, l indice de concentration d emploi est resté relativement stable entre 1999 et 2008 : 91,2 à 93,2. Communauté Urbaine de Strasbourg Données emplois 32,8% des emplois régionaux 76% des salariés sont titulaires de la fonction publique ou en contrat à durée indéterminée Le taux de chômage s établit à 12,9% Les emplois en progression La CUS comptait emplois en 2008 contre en 1999 soit une hausse de 9,9%. En Alsace, les emplois ont progressé de 9,7% en 9 ans. En 2008, 76% des salariés de la CUS sont titulaires de la fonction publique ou en contrat à durée indéterminée. Ils sont 79% sur le territoire régional. Sur le territoire que nous étudions, le taux de chômage est de 12,9% en 2008, en hausse de 1,7 points par rapport à 1999 où il s établissait à 11,2%. Il est un peu moins élevé en Alsace : 10,6% en 2008 et 8,6% en Le graphique ci-dessous illustre l absence labsence de lien direct entre évolution du nombre d emplois demplois, du nombre de logements et du nombre d habitants. Alors que la population de la Communauté Urbaine a relativement peu augmenté - en comparaison aux logements et à l emploi -, le nombre de logements est en hausse de 7,6% et le nombre d emplois de 9,9%.

13 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Le parc de logements - Nombre de logements et évolution sur le territoire - Communauté Urbaine de Strasbourg Nombre de logements logements 27% des logements de la région Un parc de logements en croissance Le dynamisme démographique et économique du territoire s accompagne d une augmentation du parc de logements. Avec près de logements, la Communauté Urbaine de Strasbourg représente 27% du parc de la région. La croissance du parc entre 1999 et 2008 (+0,8 %/an) est plus rapide que le rythme d évolution de la population (+0,4 %/an). Communauté Urbaine de Strasbourg Evolution des logements entre Variation annuelle moyenne Nombre de logements supplémentaires par an Nombre de logements supplémentaires par an pour habitants Strasbourg Autres Communes CUS Ensemble + 0,6% + 1,2% + 0,8% ,8 + 3,9 + 3,8 Une progression plus marquée en dehors du centre urbain Le parc de logements se développe légèrement plus rapidement sur les communes en dehors de Strasbourg (3,9 logements supplémentaires par an pour habitants contre 3,8 pour Strasbourg). Les communes particulièrement concernées par ce développement sont Souffelweyersheim, Oberhausbergen, Lipsheim, Fegersheim et Holtzheim. Rappelonsquelenombred habitants se développe également plus rapidement sur les autres communes du territoire que sur Strasbourg. Ces «déséquilibres entre croissance de la population et croissance du parc» mettent en évidence des points de tension au niveau local.

14 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Le parc de logements - Nombre de logements et évolution sur le territoire - Nombre de logements en 2008 Source : INSEE Nombre de logements Evolution entre 1990 et 1999 Source : INSEE Evolution entre 1999 et 2008 Source : INSEE Logements supplémentaires par an pour habitants

15 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Le parc de logements - La typologie du parc de logements - Communauté Urbaine de Strasbourg Nombre de logements logements Dont logements collectifs (80%) contre 50% en région Dont maisons individuelles (19%) contre 50% en région Une concentration de logements collectifs en cohérence avec la densité urbaine du territoire Le poids des appartements est très importantsur la Communauté Urbaine (4 logements sur 5) du fait de la concentration de la population sur un centre urbain. Ce phénomène a tendance à s affaiblir : le parc de logements collectifs augmente moins vite que celui de la maison individuelle (+0,8 %/an contre +1,7 %/an entre 1999 et 2008). Note : dans la typologie des logements, il existe une catégorie «autre» qui regroupe les logements-foyers, les chambres d'hôtel, les habitations de fortune, les pièces indépendantes et qui n est pas détaillée ici. % d appartements dans le parc de logements 2008 Source : INSEE Communauté Urbaine de Strasbourg Evolution entre 1999 et 2008 Variation annuelle moyenne Logements collectifs +0,8% Maisons individuelles + 1,7% Part de logements collectifs Ensemble des logements + 0,8%

16 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Le parc de logements - L ancienneté du parc de résidences principales - Communauté Urbaine de Strasbourg Résidences Principales résidences principales (93% du parc logement) Dont construites avant 1949 Dont construites entre 1949 et 1974 Dont construites entre 1975 et 1989 Dont construites entre 1990 et 2005 Un parc de résidences principales légèrement moins ancien que celui de la région Le nombre de résidences principales construites avant 1949 représente 27% du parc sur le territoire de la CUS contre 29% sur l ensemble de l Alsace. Le potentiel de destruction de logements est a priori plus important sur le parc ancien (car souvent plus vétuste). L ancienneté du parc peut être très différente d une commune à l autre, elle reflète l histoire de la construction d un territoire. % de résidences principales construites avant 1949 Source : INSEE Part de résidences principales construites avant 1949

17 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Le parc de logements - Le statut d occupation des résidences principales - Communauté Urbaine de Strasbourg Résidences Principales résidences principales (93% du parc logements) Dont propriétaires (38%) Dont locataires (60%) Dont logés gratuitement (2%) résidences principales HLM 47% des HLM de la région Plus de locataires dans les centres urbains La part des locataires est plus importante sur le territoiredelacusquesurl ensembledelarégion (60% contre 39%). Ceci est cohérent avec le phénomène de concentration urbaine observé sur la zone. Le territoire de la CUS compte logements HLM, soit 20% du parc de résidences principales. Ce parc est surreprésenté sur cette zone par rapport au reste de la région. % de propriétaires en 2008 Source : INSEE Part de propriétaires occupants Communauté Urbaine de Strasbourg Evolution entre 1999 et 2008 Variation annuelle moyenne Propriétaire +2,0% Locatif privé + 0,8% % de logements HLM en 2008 Source : INSEE Locatif social + 0,9% Part de logements HLM Logé gratuitement -4,3% Ensemble des résidences principales +1,0%

18 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg L impact du parc «tampon» : le parc de logements secondaires, es occasionnels et vacants Communauté Urbaine de Strasbourg Nombre de logements «tampon» logements «tampon» 7% du parc logements dont résidences secondaires et logements occasionnels dont logements vacants 22% des logements «tampon» de la région Un parc tampon relativement faible sur le territoire et qui chute fortement Alors que la Communauté Urbaine concentre 30% des logements au niveau régional, le parc tampon du territoire pèse 21% du régional. Ce poids est de plus en plus faible puisque, contrairement à la région, le parc tampon est en diminution sur le territoire. Cet indicateur reflète à la fois le dynamisme de la zone (croissance de la population, croissance du parc de logements) mais également la tension sur le marché. Le potentiel de renouvellement du parc de logements lié au parc tampon est limité. La croissance du parc devra être portée par la construction neuve. Communauté Urbaine de Strasbourg Evolution du parc «tampon»entre Variation annuelle moyenne Nombre de logements «tampon» supplémentaires par an Nombre de logements «tampon» supplémentaires par an pour habitants -2,1% ,9 18

19 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg L impact du parc «tampon» : le parc de logements secondaires, es occasionnels et vacants % du parc tampon dans le parc de logements en 2008 Source : INSEE Part du parc tampon Evolution entre 1990 et 1999 Source : INSEE Evolution entre 1999 et 2008 Source : INSEE Parc tampon supplémentaire par an pour habitants

20 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg La dynamique du marché des logements - Le comportement de la construction neuve selon les territoires - Communauté Urbaine de Strasbourg Mises en chantier en logements construits 17,9% des mises en chantier régionales 7,9 logements construits en 2009 pour logements en 2008 (contre 10,1 au niveau régional) Communauté Urbaine de Strasbourg Evolution des mises en chantier entre 2000 et logements supplémentaires construits par an (contre au niveau régional) Avec près de logements construits sur le territoire de la Communauté UrbainedeStrasbourgen10ans,leparc de 1999 a été renouvelé à hauteur de 9% (15% pour la région). Globalement, plus on s éloigne séloigne de Strasbourg, plus le taux de construction neuve sur la période est élevé. Il est supérieur à 25% dans les communes d Eckwersheim et d Entzheim et supérieur à 30% dans les communes d Holtzheim et de Souffelweyersheim. Concernant l évolution des mises en chantier sur la région, on observe une très forte hausse sur la période , une légère baisse en 2007 et une chute les deux années suivantes. L évolution sur la CUS est quelque peu différente puisque le territoire a déjà enregistré une baisse des mises en chantier de 2001 à 2004 puis une reprise en , une diminution en 2007, une relance en 2008 et enfin un recul de 13,5% en 2009 Taux de construction neuve de la période 2000 à 2009 sur le stock 1999 Source : Sit@del2, INSEE 20

21 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg La dynamique du marché des logements - Le comportement de la construction neuve selon les territoires - Communauté Urbaine de Strasbourg Typologie des mises en chantier en logements construits 21,1% de la région Dont en collectif 30,3% de la région Dont 231 en individuel 6,9% de la région La baisse du poids des mises en chantier sur la CUS dans l individuel n est que légère (24% en 2000 contre 23% en 2009). Son poids relativement faible illustre le fait que le phénomène d urbanisation, qui se caractérise par une proportion majoritaire de constructions collectives, s est déplacé en dehors des communes de l agglomération strasbourgeoise. Le bas niveau de l offre de logements collectifs en 1999 sur les communes d Eckwersheim, d Oberschaefflosheim et d Entzheim dentzheim explique les fortes évolutions constatées entre 2000 et Taux de construction neuve de logements collectifs de la période 2000 à 2009 sur le stock de logements collectifs 1999 Source : Sit@del2, INSEE 21

22 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg La dynamique du marché des logements -Le comportement de la construction neuve selon les territoires (1) - Communauté Urbaine de Strasbourg Les logements neufs (collectifs et individuels groupés) en logements neufs mis en vente 46% logements neufs mis en vente régionaux Sur le territoire de la CUS, les logements individuels groupés représentent 1% des logements neufs mis en vente, 1% des logements neufs réservés et 2% des logements neufs en stock, hors logements individuels. Sur la part régionale, ces logements représentent respectivement 9%, 7% et 10% logements neufs réservés Avec logements, les mises en vente sur le 36% logements neufs réservés régionaux territoire de la CUS connaissent un bel essor en 2010 de 141% tandis que les mises en vente alsaciennes augmentent plus faiblement : 76%. 707 logements neufs en stock Comparées à 1999, les mises en vente ont augmenté 31% logements neufs en stock régionaux de 30% sur la CUS et ont diminué d 1,4% en Alsace. Avec logements réservés, les ventes sur le territoire de la CUS s améliorent en 2010 de 30% et les ventes alsaciennes de 23%. Comparées à 1999, les ventes ont diminué de 16% sur la CUS et de 7% en Alsace. Avec 707 encours de logements proposés à la vente, le stock de logements de la CUS enregistre un essor plus important encore que les mises en vente en 2010 : 153% tandis que le stock de logements alsacien diminue de 2%. Comparé à 1999, le stock a baissé de 27% sur la CUS et de 13% en Alsace. Nous pouvons constater que sur la CUS, les mises en ventes et les ventes progressent à nouveau à partir de Nous faisons le même constat en Alsace pour les ventes tandis que les mises en vente devront attendre l année 2009 pour reprendre une activité plus importante. (1) Attention, l Enquête sur la Commercialisation des Logements Neufs (ECLN) est basée sur les permis de construire recensés dans SITADEL. Le champ de l enquête couvre les permis de 5 logements et plus destinés à la vente aux particuliers 22

23 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg La dynamique du marché des logements - Les tensions locales sur les prix - Communauté Urbaine de Strasbourg Prix moyen des appartements en /m² pour les appartements neufs (contre /m² au niveau régional) /m² pour les appartements anciens (contre /m² au niveau régional) Les prix moyens, que ce soit dans le neuf ou l ancien, le collectif ou l individuel, sont plus élevés sur la CUS qu au niveau de la région. Notons que nous raisonnons en /lot pour les maisons individuelles groupées neuves et en /m² pour les maisons anciennes. Communauté Urbaine de Strasbourg Prix moyen des maisons en /m² pour les maisons individuelles groupées neuves (contre /m² au niveau régional) Les appartements anciens d une pièce sont les plus chers avec /m² et les appartements de 4 pièces les moins chers avec /m². Les maisons anciennes de 4 pièces sont les plus chères avec /m² et les maisons de 1 à 3 pièces les moins chères avec /m² /m² pour les maisons anciennes (contre 1753 /m² au niveau régional) Communauté Urbaine de Strasbourg Prix moyen des terrains à bâtir en /m² pour les terrains à bâtir (contre 135 /m² au niveau régional) 23

24 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg La dynamique du marché des logements - Les tensions locales sur les prix (1) - Communauté Urbaine de Strasbourg Variation moyenne annuelle Territoire Région Appartements neufs (1) 4,4% 4,6% Appartements anciens 6,0% 5,8% Maisons individuelles groupées neuves (1) 32% 3,2% 42% 4,2% Maisons anciennes 5,4% 5,0% Terrains à bâtir 11,5% 10,3% Hormis pour les maisons individuelles groupées, l évolution moyenne annuelle des prix entre est plus forte sur le territoire que sur la région. Le prix moyen des appartements neufs connait un léger recul (-2%) alors que le prix moyen des appartements anciens connait une légère progression (+3%), entre 2009 et Le prix moyen des maisons individuelles groupées augmente de 0,5% et celui des maisons anciennes de 3%, entre 2009 et Le prix moyen du terrain à bâtir évolue favorablement entre 2009 et 2010 de 3% sur la CUS et de 18% en Alsace. (1) Attention, l Enquête sur la Commercialisation des Logements Neufs (ECLN) est basée sur les permis de construire recensés dans SITADEL. Le champ de l enquête couvre les permis de 5 logements et plus destinés à la vente aux particuliers 24

25 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Analyse du besoin en logements sur la période Chiffres clés de la Communauté Urbaine de Strasbourg au 1er janvier Evolution Population des ménages ,8% Taille moyenne des ménages 2,27 2,14-5,7% Les composantes du point-mort avec effet démographique Parc de logements ,6% Nombre de logements vacants, résidences secondaires et logements occasionnels ,6% % de logements vacants, résidences secondaires et logements occasionnels 9,7% 7,5% -2,2 points Nombre de résidences principales ,3% Nombre de logements d avant ,7% % du parc d avant ,6% 27,0% -3,6 points * ** Evolution Logements ordinaires commencés sur 9 ans ,1% Indice de construction par an pour habitants*** 5,9 4,1-1,8 points *1990 compris ; 1999 exclue **1999 compris ; 2008 exclue ***sont considérés ici les habitants des ménages Le niveau de Point mort sur le territoire de la CUS Global Par an sur la période (9 ans) Par an pour hab.* Construction neuve ,1 41 Effet démographique ,9 Point Mort ,2 Dont desserrement ,0 Dont renouvellement ,1 Dont variation des logements vacants, occasionnels et résidences ,9 secondaires Sur le territoire de la CUS, près de nouveaux ménages ont pu s installer sur le territoire en 9 ans. Parallèlement, plus de constructions neuves, sur la période , ont permis de maintenir la population en place. *sont considérés ici les habitants des ménages 25

26 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Analyse du besoin en logements sur la période La décomposition du besoin en logements - 46% de la construction neuve a servi à accueillir de nouveaux habitants 46% Effet démographique Point mort 54% CUS Maintien de la population en place Gain de population Un équilibre démographique similaire à la région LadynamiquedeconstructiondelogementsestmoinsimportantesurleterritoiredelaCUSau regard de la tendance régionale. L indice de construction neuve s établit à 4 logements en moyenne par an entre 1999 et 2008 pour 1000 personnes* contre 6,1 logements sur la région. Cependant une remise sur le marché de résidences secondaires, occasionnels et vacants est venue compléter le marché : environ 400 logements par an. Ainsi, de manière similaire à la région, 54% de la construction a permis de maintenir la population en place et 46% d accueillir les nouveaux habitants. * sont considérées ici les personnes habitant en ménage 26

27 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Analyse du besoin en logements sur la période L évolution du point-mort depuis Par an Par an / Par an / Par an hab.* hab.* Construction neuve , ,11 Effet démographique , ,89 Point Mort , ,22 Dont desserrement 955 2, ,98 Dont renouvellement , ,14 Dont variation des logements vacants, occasionnels et résidences secondaires 671 1, ,90 Effet démographique 119% 46% Point Mort -19% 54% *sont considérés ici les habitants des ménages Sur la CUS, le point-mort a augmenté de façon importante entre et % des constructions neuves ont servi à satisfaire les besoins endogènes (pour une populations stable) entre 1990 et Sur la période , ce taux chute pour passer à 46%, mais est à relativiser par le taux très important de Ainsi nouveaux ménages ont été accueillis sur le territoire sur la période alors qu ils étaient entre 1990 et Le desserrement, principale composante du point-mort, augmente de façon sensible entre les 2 périodes. Sous l effet de la baisse du nombre moyen d enfants par femme, de la multiplication des familles monoparentales, de la décohabitation de plus en plus précoce des jeunes adultes, le nombre de personnes par ménage diminue. Au niveau des résidences secondaires, vacantes et occasionnelles nous pouvons noter une baisse assez importante entre : -407 logements par an, soit une différence de logements par an par rapport à A l inverse, le renouvellement du parc de logements est positif entre alors qu il était dans le négatif entre 1990 et 1999 : il passe de logements par an à 63 logements par an. 27

28 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Les besoins prospectifs en logements à horizon Les composantes du point-mort (avec effet démographique) - Chiffres clés de la Communauté Urbaine de Strasbourg au 1er janvier (1) Evolution Population des ménages ,5% Taille moyenne des ménages 2,27 2,14 2,07-0,7 pers. Parc de logements ,9% Nombre de logements vacants, résidences secondaires et logements occasionnels ,6% % de logements vacants, résidences secondaires et logements occasionnels 9,7% 7,5% 5,8% -1,7 points Nombre de résidences principales ,9% Logements ordinaires commencés sur 9 ans Indice de construction ti par an pour habitants*** * ** (1) *** Evolution ,2% 5,9 4,1 3,8-7,3% *1990 compris ; 1999 exclue **1999 compris ; 2008 exclue ***sont considérés ici les habitants des ménages (1) estimations 28

29 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Les besoins prospectifs en logements à horizon composantes impactent le besoin en logements : le taux de renouvellement du parc la variation du nombre de logements occasionnels secondaires et vacants (LOSV) la volonté de desserrement des ménages l évolution démographique du territoire Sur cette base, 3 scénarios ont été établis à partir de la volonté de desserrement des ménages et des projections démographiques sur le territoire. Le graphique ci-dessous reprend schématiquement l impact de chacun de ces facteurs dans le besoin en logements. Impact des hypothèses dans le calcul du besoin en logements Hypothèse 3 Besoin 2017 : logements logements Hypothèse 2 Hypothèse logements Effet démo.2 (scénario élevé) Desserrement 2 (TM=2,01) Besoin 2017 : logements Besoin 2017 : logements logements Desserrement 1 (TM=2,07) Variation négative LOSV Effet démo.1 (scénario central) Entre et logements (en fonction de la taille des ménages) +600 logements Renouvellement de logements logements SurleterritoiredelaCUS,lapremièrehypothèsefaiteestdepoursuivresurlapériode le taux de renouvellement du parc et la variation du nombre de LOSV constatés entre 1999 et Cela représente un besoin d environ 600 logements sur la période pour le renouvellement du parcet une remise sur le marché des résidences éid principales i de logements occasionnels, secondaires et vacants. 29

30 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Les besoins prospectifs en logements à horizon Impact des scénarios dans le calcul du besoin en logements - Volonté de desserrement des ménages : Scénarios 1 et 2 : ralentissement de la tendance : le desserrement des ménages se fait moins vite sur la période ; soit un besoin d environ logements. Scénario3:poursuitedelatendance99-08:ledesserrementdesménagessefaitàun rythme identique sur la période ; soit un besoin d environ logements supplémentaires. Projections démographiques : Scénarios 1 et 3 : on considère ici l évolution de population du scénario OMPHALE central ; soit un besoin qui oscille entre et logements (en fonction de la taille des ménages) Scénario 2 : on considère l évolution de population du scénario OMPHALE haut ; soit un besoin d environ logements supplémentaires. En résumé : Renouvellement de logements Variation du parc tampon (parc de LOSV) Taille des ménages Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Hypothèse (évolution ) 0,2% du parc 0,2% du parc 0,2% du parc Besoin à cet effet à Hypothèse (évolution( ) 6% du parc 6% du parc 6% du parc Besoin à cet effet à Hypothèse (évolution ) 2,07 (-3,3%) 2,07 (-3,3%) 2,01 (-6,1%) Besoin à cet effet à Projections démographiques Hypothèse (évolution ) Centrales (+3,1%) Hautes (+4,8%) Centrales (+3,1%) Besoin à cet effet à 2017 De à De à De à logements logements logements TOTAL BESOIN EN LOGEMENTS Sur le territoire de la CUS, nous avons choisi le scénario 2 car il s agit de celui le plus probable sur ce territoire pour plusieurs raisons : la volonté de desserrement des ménages est déjà importante t surle territoire i et devrait donc ralentir le scénario de l évolution de population haute nous semble la plus appropriée au vu de l attractivité du territoire et la volonté d attirer encore plus d habitants les possibilités scolaires et professionnelles sont un atout pour ce territoire les extensions du TRAM et les transports en commun au tarif spécifique au sein de la CUS permettent aux ménages de se rapprocher de la ville sans habiter au centre 30

31 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Les besoins prospectifs en logements à horizon Le niveau de Point mort sur le territoire i de la CUS - Global Par an sur la période (9 ans) Par an pour hab.* Construction neuve ,8 Effet démographique ,8 Point Mort ,0 Dont desserrement ,6 Dont renouvellement ,1 Dont variation des logements vacants, occasionnels et résidences ,7 secondaires SurleterritoiredelaCUS,le besoin en logements à l horizon 2017 nécessitera la construction de plus de logements, soit plus de logements par an. *sont considérés ici les habitants des ménages 73% du besoin en construction neuve est lié à l accueil de nouveaux habitants 73% La décomposition du besoin en logements Effet démographique Point mort 27% CUS Maintien de la population en place Gain de population CONCLUSION CUS logements nécessaires pour satisfaire les besoins du territoire de la CUS à l horizon 2017 A l horizon 2017, la construction neuve de plus de logements sera nécessaire afin de répondre aux besoins de la population en place et d accueillir de nouveaux ménages. Cela représente la construction de plus de logements par an sur la période Ces besoins en constructions neuves sont dus à 27% au maintien de la population en place et à 73% à l accueil de nouveaux ménages. Ainsi, près de nouveaux ménages pourront s installer sur le territoire. 31

32 1. La Communauté Urbaine de Strasbourg Les besoins prospectifs en logements à horizon La valeur brute du point mort avec effet démographique (1) Par an Par an / Par an / Par an / Par an Par an hab.* hab.* hab.* Construction neuve , , ,81 Effet démographique , , ,79 Point Mort , , ,02 Dont desserrement 955 2, , ,58 Dont renouvellement , , ,14 Dont variation des logements vacants, occasionnels et , , , résidences secondaires Effet démographique 119% 46% 73% Point Mort -19% 54% 27% *sont considérés ici les habitants des ménages (1) estimations CONCLUSION CUS Afin de répondre au besoin en desserrement de la population en place, de compenser le renouvellement du parc et d accueillir de nouveaux ménages, plus de logements par an devront être construits sur le territoire de la CUS. Le territoire de la CUS est un territoire très attractif : il offre un choix universitaire important et dispose d une dynamique économique étoffée. Si cette tendance est confirmée, ce sont plus de nouvelles résidences éid principales qu il faudra produire chaque année à cet effet. Alors que près de 300 logements vacants, occasionnels et secondaires sont remis sur le marché, mais moins que la décennie précédente, que le desserrement des ménages ralentit, l effet démographique augmente de près de 480 ménages par an par rapport à la période

33 2. La Communauté d Agglomération de Mulhouse

34 2. La Communauté d Agglomération de Mulhouse Les influences sociodémographiques locales - Population du territoire et évolution - Communauté de Mulhouse Population habitants d Agglomération 14% de la population régionale 801,1 habitants/km² Communauté d Agglomération de Mulhouse Evolution de la population Variation annuelle moyenne de la population +0,3% Un territoire très urbain Avec plus de habitants, la Communauté d Agglomération de Mulhouse représente 14% de la population de la région. Cette zone se caractérise par la présence d un grand centre urbain : Mulhouse qui concentre 44% de la population du territoire ( habitants). La densification est également importante au niveau des communes voisines de Mulhouse, où cinq villes moyennes de plus de habitants sont présentes (Illzach, Kingersheim, Riedisheim, Rixheim et Wittenheim). Au niveau de la périphérie de la Communauté d Agglomération, plus d une quinzaine de communes ont moins de habitants. Nombre d habitants Population en 2008 Source : INSEE due au solde naturel +0,6% due au solde apparent des entrées sorties -0,3% Un territoire en croissance Le dynamisme démographique de la M2A stagne. En moyenne, le territoire a gagné 833 habitants par an entre 1999 et 2008 (soit un taux de croissance de 0,3% par an). Ce ralentissement fait suite à une période de croissance un peu plus importante entre 1990 et 1999 (0,4 %/an). Le rythme de la croissance démographique de la M2A reste en dessous de celui de la région.

35 2. La Communauté d Agglomération de Mulhouse Les influences sociodémographiques locales - Population du territoire et évolution - Le processus de métropolisation en marche - Mulhouse, qui est le pôle urbain principal, augmente moins vite que les autres communes du territoire. - En parallèle, l étalement urbain s intensifie sur le territoire, notamment les communes en périphérie. La croissance ralentit sur un peu plus de la moitié des communes, qu elles soient petites ou moyennes. Mais elle augmente de manière conséquente à Baldersheim, Galfingue et Morschwiller-le- Bas. Evolution de la population entre 1990 et 1999 Source : INSEE Taux de variation annuel Evolution de la population entre 1999 et 2008 Source : INSEE Taux de variation annuel

36 2. La Communauté d Agglomération de Mulhouse Les influences sociodémographiques locales - Migrations résidentielles - Communauté d Agglomération de Mulhouse Personnes âgées de 5 ans ou plus habitant 5 ans auparavant - Dans la même commune habitants stables (78 %) - Dans une autre commune habitants mobiles (22 %) Etat des lieux des migrations résidentielles La population mobile en 2008 correspond aux personnes qui habitaient une autre commune 5 ans auparavant. Sur le territoire, on compte 22 % d habitants mobiles. Une partie des migrations i résidentielles éid ill s effectue au sein du territoire (entre communes de la Communauté d Agglomération). C est le cas de migrations, soit 49% des mouvements. Notons que la commune de Mulhouse est déficitaire avec les autres communes de la zone. Il est possible de voir dans ce déficit le processus d étalement urbain, mais également l attrait d autres centres urbains en dehors de notre territoire (par exemple la commune de Colmar qui compte habitants, deuxième commune après Mulhouse en termes d habitants dhabitants, sur le territoire haut-rhinois) L autre partie correspond à des nouveaux arrivants sur le territoire. C est le cas de migrations, soit 51% des mouvements. Le territoire attire de nouveaux habitants qui proviennent principalement de la région alsacienne. Les mouvements centrifuges et centripètes de la M2A entre 2003 et 2008 Territoire de la M2A Commune de Mulhouse Entrées sur le territoire quelque soit la provenance (France, DOM- TOM, étrangers)* Migrations vers une autre région française (y compris DOM)* Entrées sur le territoire quelque soit la provenance (France, DOM- TOM, étrangers)* Autres communes de l EPCI de Mulhouse * Les entrées sur le territoire comprennent les personnes en provenance de l étranger et des TOM ; à l inverse, il n est pas possible ici de comptabiliser les sorties vers l étranger et les TOM

37 2. La Communauté d Agglomération de Mulhouse Les influences sociodémographiques locales - Migrations résidentielles - Les principaux flux entrants et sortants entre 2003 et 2008 Origine / destination (en France) Flux entrant sur le territoire arrivée de Flux sortant du territoire vers 1 Strasbourg Wittelsheim Colmar Saint-Louis Cernay Ensisheim = 7 Guebwiller Paris Belfort Thann = 11 Hochstatt Ce tableau met en évidence les principaux flux sur le territoire et les soldes déficitaires ou bénéficiaires entre les villes. La Communauté d Agglomération de Mulhouse attire les Strasbourgeois et diffuse plus légèrement - Ce territoire se distingue des autres : il attire principalement des habitants régionaux. - Le territoire de la M2A attire des habitants originaires de villes grandes, moyennes et petites, limitées à la région alsacienne (Strasbourg pour le Bas-Rhin et Wittelsheim, Colmar, Cernay, Guebwiller, Thann et Hochstatt). - Les échanges avec les villes voisines se soldent par un gain (Saint- Louis et Belfort). Ces mouvements illustrent le phénomène d «attractivité» du territoire. -LaM2Aperd un nombre important d habitants au profit de Paris : cette grande ville française révèle ainsi son importante attractivité au plan national, notamment professionnelle.

38 2. La Communauté d Agglomération de Mulhouse Les influences sociodémographiques locales - Les projections OMPHALE - Communauté d Agglomération de Mulhouse Projection de Population selon le scénario central habitants en habitants en moins en 10 ans La décroissance démographique se poursuit A l horizon 2017, la M2A devrait atteindre près de habitants, soit une diminution de habitants en 10 ans. Avec une décroissance moyenne de -0,1 %/an, le rythme devrait être bien moins soutenu que sur la période précédente (0,3 %/an entre 1999 et 2008). La progression du territoire est en-dessous de celle de la région. Zoom sur Mulhouse A l horizon 2017, Mulhouse devrait atteindre plus de habitants, soit habitants en moins et 42% de la population de la M2A (44% en 2007). Son indice de jeunesse passe de 195 en 2007 à 166 en 2017, indices supérieurs à ceux de la M2A. Communauté d Agglomération de Mulhouse Projection de Population selon le scénario central Indice de jeunesse Indice de jeunesse et s accompagne d un vieillissement de la population L indice de jeunesse (rapport entre la population des moins de 20 ans et celle des plus de 65 ans) devrait fortement baisser entre 2007 et Les jeunes demoins de 20 ans resteront t proportionnellement t plus nombreux (24% des habitants en 2017) mais les séniors de plus de 65 ans (18% des habitants en 2017) connaissent une croissance. La progression de la population du 4 ème âge (plus de 80 ans) est très marquée. Elle aura un effet positif sur le desserrement des ménages. Population 2007 Population supplémentaire en 10 ans Moins de 20 ans ans Plus de 80 ans

39 2. La Communauté d Agglomération de Mulhouse L effet du desserrement des ménages - Taille moyenne et revenu médian - Taille moyenne des ménages en 2008 Source : INSEE Communauté d Agglomération de Mulhouse Recensement de la population ménages 13,9% des ménages régionaux 2,3 personnes en moyenne par ménage Composés de : 34% de personnes seules 55% en couples 9% de familles mono-parentales 2% autres sans famille Revenu médian par Unité de Consommation en 2009 variant de à Les communes de la Communauté d Agglomération de Mulhouse réunissent ménages, soit près de 14% des ménages alsaciens. En moyenne, nous comptons 2,3 personnes par ménage, tout comme au niveau régional. Revenu médian par Unité de Consommation en euros, en 2009 Source : INSEE Revenu médian par UC en euros En Alsace, les ménages sont un peu plus composés de couples que sur notre territoire (+3 points) et de ce fait de moins de personnes seules (-3 points). Le revenu médian par Unité de Consommation s élève entre et en 2009 sur notre territoire et entre et en Alsace. Nous pouvons constater que les communes de Mulhouse, Illzach, Kingersheim, Wittenheim, Staffelf elden et Bollwiller sont les communes dont le revenu médian par Unité de Consommation est le plus bas. Ce qui signifie que la moitié des habitants de ces communes appartient à un ménage qui déclare un revenu fiscal par unité de consommation inférieur à

40 2. La Communauté d Agglomération de Mulhouse L effet du desserrement des ménages - Evolutions - 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 3,0 Evolution de la taille moyenne des ménages et du logement de la Communauté d'agglomération de Mulhouse Source : INSEE 28 2,8 27 2,7 2,6 2,5 3,9 3, ,3 Taille moyenne des ménages Communauté d Agglomération de Mulhouse Evolution des ménages Nombre de ménages +10% Nombre de pers./ménage -0,2 Personnes seules +23% Couples +1% Familles mono parentales +18% Pour une évolution des logements : De 2à3piècesprincipalement principalement Taille moyenne du logement (pièces) Le nombre de ménages a augmenté de 10% entre 1999 et 2008, de 18% au niveau régional. Le nombre de personnes par ménage a quant à lui diminué de 0,2 personne tout comme au niveau régional, de 1999 à C est le nombre de personnes seules qui a principalement progressé, de 23% et les familles monoparentales de 18%. Le nombre de couples a uniquement augmenté de 1% sur notre territoire de 1999 à Au niveau de la région, nous dénombrons 25% de personnes seules en plus et 5% de couples supplémentaires. Les résidences principales augmentent particulièrement pour les 2 pièces avec une évolution de 21% et de 15% pour les 3 pièces. En Alsace, cette évolution est respectivement de 15% et 13%, les logements 5 pièces ou plus de 16%. Les logements 1 pièce haussent très peu (1%), tout comme en Alsace (4%).

41 2. La Communauté d Agglomération de Mulhouse L attractivité territoriale au travers de l emploi - Emploi et population active - Communauté d Agglomération de Mulhouse Indice de concentration d emploi demploi ,2 emplois pour 100 actifs en emploi résidant sur le territoire La concentration d emploi a augmenté sur la Communauté d Agglomération de Mulhouse entre 1999 et 2008, passant de 103,1 à 108,2 emplois pour 100 actifs en emploi résidant sur le territoire. Sur l ensemble de la région, l indice de concentration d emploi est resté relativement stable entre 1999 et 2008 : 91,2 à 93,2. Communauté d Agglomération de Mulhouse Données emplois 14,4% des emplois régionaux 80% des salariés sont titulaires de la fonction publique ou en contrat à durée indéterminée Le taux de chômage s établit à 15,3% Les emplois en progression La M2A comptait emplois en 2008 contre en 1999 soit une hausse de 5%. En Alsace, les emplois ont progressé de 10% en 9 ans. En 2008, 80% des salariés de la M2A sont titulaires de la fonction publique ou en contrat à durée indéterminée. Ils sont 79% sur le territoire régional. Sur notre territoire, le taux de chômage est de 15,3% en 2008, en hausse de 3,7 points par rapport à 1999 où il s établissait à 11,6%. Il est bien moins élevé en Alsace : 10,6% en 2008 et 8,6 % en Le graphique ci-dessous illustre l absence labsence de lien direct entre évolution du nombre d emplois demplois, du nombre de logements et du nombre d habitants. Alors que la population de la Communauté d Agglomération a relativement peu augmenté - en comparaison aux logements et à l emploi -, le nombre de logements est en hausse de 11,2% et le nombre d emplois de 5,0%.

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