LA CONTENTION PHYSIQUE PASSIVE DU SUJET AGE. Le 21/11/2013 Mme Etienne, AS Dr Delarue

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1 LA CONTENTION PHYSIQUE PASSIVE DU SUJET AGE Le 21/11/2013 Mme Etienne, AS Dr Delarue

2 EPIDEMIOLOGIE DES CHUTES Prévalence des chutes chez le SA 25 % des plus de 65 ans ont déjà chuté 50 % des plus de 80 ans Incidence annuelle des chutes chez le SA Au domicile : 25 à 40 % En institution : 50 à 70 %

3 EPIDEMIOLOGIE DES CONTENTIONS Prévalence des contentions (HAS 2000) Entre 7,4 et 17 % dans les services de court séjour 3 x plus fréquentes chez les SA / sujets jeunes hospitalisés Entre 19 et 84,6 % en long séjour Motifs d utilisation par les soignants 1 = crainte de la chute 2 = troubles comportementaux tels que agitation, déambulation

4 EPIDEMIOLOGIE DES CONTENTIONS Aucune preuve scientifique de l efficacité des contentions utilisées pour ces motifs Tinetti 1992 Chutes + fréquentes si contention (17 % versus 5 %) Chutes aux conséquences graves pas + fréquentes si pas de contention Capezuti 1996: pas de diminution de la gravité des chutes si contention, surtout si confusion

5 EPIDEMIOLOGIE DES CONTENTIONS Utilisation croissante des barrières Hignett 2013: 52 % des patients âgés Contre 26 % dans une étude similaire (Healey 2009) Utilisation accrue de lits électriques avec barrières intégrées Utilisation accrue de matelas à air (- stables)

6 Risque de mortalité plus élevé chez les patients en situation de contention Risque de morbidité (infections nosocomiales, escarres) Tinetti 1992: risque de chutes graves 3 Capuzeti 1998: taux de chutes 2 si mise en place d un programme de réduction des contentions EPIDEMIOLOGIE DES CONTENTIONS

7 DEFINITION (HAS) Contention physique passive «Utilisation de tous moyens, méthodes, matériels ou vêtements qui empêchent ou limitent les capacités de mobilisation volontaire de tout ou d'une partie du corps dans le seul but d'obtenir de la sécurité pour une personne âgée qui présente un comportement estimé dangereux ou mal adapté» Contention à visée rééducative (posturale ou active)

8 MOYENS Contentions directes Au fauteuil: ceintures abdominales ou pelviennes, harnais pectoraux, ceintures culottes Au lit: barrières de lit, sangles abdominales, attaches de poignets et de chevilles, Sécuridrap Mais aussi: tout matériel détourné de son usage (draps, vêtements) limitant les mouvements volontaires

9 MOYENS Contentions indirectes Au fauteuil: assise profonde, bascule de l assise en arrière, tablette, adaptable, table Au lit: lit contre le mur, adaptable d un côté et barrière de l autre Pyjamas une-pièce à fermeture éclair

10 MOYENS Limitent la liberté de mouvements Limitent l accès à son propre corps Supposent l intervention d un tiers pour la pose et le retrait Ne peuvent être ôtés ou modifiés facilement

11 SECURIDRAP «Gigoteuse» pédiatrique transposée à la personne âgée Objectifs Empêche le patient de se déshabiller de façon incessante ou de retirer sa protection Empêche le patient d accéder à des dispositifs médicaux (sonde urinaire, perfusions ) Limite la déambulation excessive et permet le repos

12 SECURIDRAP Avantages Liberté de mouvement de la partie supérieure du corps Respect de la position de décubitus latéral et de la position assise Maintien de la sécurité, de la dignité et du bien-être

13 SECURIDRAP Mais Aucune étude n a fait la preuve de son efficacité dans la réduction des chutes Peu de données concernant sa tolérance Risque de traumatisme physique si taille inadaptée Problèmes: stocks, linge délicat Willery et al. Le revue de gériatrie, mars 2011

14 MESURES ASSOCIEES La contention doit être levée le plus souvent possible Barrières de lit Maintenir le lit en position basse 24h sur 24 Protèges barrières Au fauteuil Placer le fauteuil selon les désirs de la personne Eviter la position assise prolongée

15 RECOMMANDATIONS HAS 2005: Prévention des chutes accidentelles chez la personne âgée «c est seulement en cas d échec des alternatives à la contention et devant la persistance d un comportement à risque que la contention peut être décidée, surveillée et réévaluée pour chaque patient

16 RECOMMANDATIONS HAS 2000: Limiter les risques de la contention physique de la personne âgée Prescription médicale motivée dans le dossier du patient Après évaluation du rapport bénéfice/risque Par l équipe pluridisciplinaire Après en avoir informé le patient et sa famille

17 RECOMMANDATIONS Règles de prescription médicale Motifs avec les bénéfices et les risques Matériel Durée prévisible (24 heures?) Risques à prévenir Programmation de la surveillance Levée de la contention En l'absence d'un médecin et dans les cas d'urgence, cette prescription peut être faite a posteriori et confirmée dans les plus brefs délais

18 RECOMMANDATIONS Surveillance écrite et programmée des risques physiques Fonction respiratoire Etat cutané Hydratation Continence Capacités fonctionnelles

19 RECOMMANDATIONS Surveillance écrite et programmée des risques psychiques et environnementaux Repérer les sentiments de peur et d humiliation Repérer les signes d agitation et de syndrome confusionnel Maintenir les activités récréatives Placer les objets personnels à proximité Maintenir un contact relationnel de qualité

20 RECOMMANDATIONS Information du patient et de sa famille pour obtenir leur consentement Mais aussi: expliquer la non prescription d une contention à une famille demandeuse

21 ALGORITHME DECISIONNEL (HAS 2000) - Risque de chute - Agitation, troubles du comportement - Déambulation excessive EVALUATION Recherche d une raison à ce trouble : - Cause environnementale - Raison individuelle NON Ce trouble est-il dangereux pour le sujet ou pour les autres? OUI INTERVENTIONS - Traiter les causes - Tenter des alternatives à la contention : physiques, physiologiques, occupationnelles, psychologiques, environnementales Ne pas utiliser Efficacité des moyens Contention les contentions OUI d interventions NON

22 CAS PARTICULIERS Contentions par convenance personnelle du patient ou de sa famille contention physique passive Donc pas de prescription médicale nécessaire Mais doit être mentionné dans le dossier Prévention du risque d épuisement en cas de déambulation

23 Direction des Soins Version n Etiquette du patient Etiquette UF PRESCRIPTION DE MISE EN PLACE DE CONTENTION Date Indications de la contention (bénéfices/risques) Type et matériel de contention Barrières, ceintures, harnais..., jour, nuit Rythme de la surveillance (risques: cf verso) Durée Moments de levée de contention Visa Med. Visa IDE.

24 Définition d une contention physique passive : tous moyens, méthodes, matériels ou vêtements empêchant ou limitant les capacités de mobilisation volontaire de tout ou d une partie du corps, dans le seul but d obtenir la sécurité pour une personne présentant un comportement estimé dangereux ou mal adapté. Exemples : barrières de lit, harnais, ceinture ventrale, lien mousse, attaches de poignets, adaptable ou tablette fixée devant le patient 1- Veiller au maintien de l état fonctionnel : Surveillance de la contention - Assurer le maintien de la continence - Levée de la contention le plus souvent possible (pendant les repas, visites, activités) - Entretien de la mobilité (actif ou passif) : kiné, accompagnement à la marche - Participation aux actes de la vie quotidienne. 2- Maintenir les activités habituelles de la vie quotidienne: - Activités récréatives - Objets personnels et familiers à proximité 3- Dépister et surveiller les complications : - Position inconfortable - Douleur due au matériel de contention - Etat cutané altéré au point d attache et au point d appui - Encombrement broncho-pulmonaire - Signes de déshydratation : soif, sécheresse des muqueuses 4- Surveiller les changements de comportement pendant la contention : - Bien tolérée - Repli sur soi - Agitation - Cris - Refus, opposition

25 RISQUES POUR LE PATIENT Syndrome confusionnel Troubles psycho-comportementaux Traumatismes physiques Syndrome d'immobilisation Perte d'autonomie Décès (strangulation, asphyxie) Atteinte de l intégrité sociopsychologique durée d'hospitalisation risque de chutes graves du lit si barrières

26

27 RISQUES POUR L ENTOURAGE Pour les soignants Ressenti pénible, frustration Sentiment de sécurité réel? Pour les proches Incompréhension Impuissance Agressivité envers les soignants

28 ALTERNATIVES Cibler la prévention en fonction du risque lié À la chute À l agitation, la confusion À la déambulation Toujours Rechercher une cause médicale au risque Avoir une approche pluridisciplinaire Ergo: évaluation des capacités fonctionnelles résiduelles, avis sur l environnement matériel et architectural Kiné: prise en charge rééducative (troubles de la marche et de l équilibre) Alternatives médicamenteuses

29 ALTERNATIVES Adapter l environnement matériel et architectural Lits surbaissés Espace de déambulation, éclairage adapté Avoir une bonne connaissance de la personne Accompagnement pour activités de la vie quotidienne Projet de vie individualisé Maintenir l activité physique Privilégier les activités occupationnelles Formation des soignants à la prévention

30 ALTERNATIVES PAS DE CONTENTION Droit au risque (réflexion d équipe en lien avec le patient si possible, ou la famille) Tolérance vis-à-vis de la déambulation

31 CADRE LEGAL ET DEONTOLOGIE Art 18 du traité instituant la CEE du 25 mars 1957 «principe d aller et venir» «toute limitation doit être strictement motivée» Loi du 4 mars 2002 relative au droit des malades et à la qualité du système de santé «La personne a droit au respect de sa dignité»

32 CADRE LEGAL ET DEONTOLOGIE HAS 2004: Liberté d aller et venir dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, et obligation de soins et de sécurité «Aucune restriction à la liberté d aller et venir, dans et hors des établissements de santé, ne peut être appliquée, sauf celles justifiées par les nécessités de la prise en charge médicale et paramédicale et les règles de la vie collective acceptées à l entrée dans l établissement» 2007: Charte des droits et liberté de la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance Art 1 «toute personne âgée dépendante garde la liberté de choisir son mode de vie» Art 2 «toute personne âgée dépendante doit conserver la liberté de communiquer, de se déplacer et de participer à la vie de la société»

33 Code civil CADRE LEGAL ET DEONTOLOGIE «inviolabilité et respect du corps humain» Code pénal: loi du 10 juillet 2000 Responsabilité pénale Précise la définition des délits non intentionnels Sécurité / Liberté

34 REFLEXION ETHIQUE Travail pluridisciplinaire Professionnels référents Formation/Information des soignants Prévention: risque de chutes, syndrome confusionnel Syndrome d immobilisation Prise en charge non médicamenteuse des troubles psycho-comportementaux Risques Alternatives

35 CONCLUSION Pas sans risque donc doit rester exceptionnelle Recherche active d alternatives Acte médical encadré Réflexion éthique pluridisciplinaire Au cas par cas Information des patients et des familles Formation des soignants Respect dignité et liberté / maintien de la sécurité

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