EN NORD PAS-DE-CALAIS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "EN NORD PAS-DE-CALAIS"

Transcription

1 FÉVRIER 2015 LES ENTREPRISES EN NORD PAS-DE-CALAIS BILAN 2014 ET PERSPECTIVES 2015

2

3 Sommaire CONTEXTE CONJONCTUREL... 3 SYNTHÈSE... 4 INDUSTRIE... 5 RAPPEL DU CONTEXTE CONJONCTUREL RÉGIONAL 2013 ET BILAN PERSPECTIVES TABLEAUX SYNTHÉTIQUES SECTORIELS 2014 ET SERVICES MARCHANDS RAPPEL DU CONTEXTE CONJONCTUREL RÉGIONAL 2013 ET BILAN PERSPECTIVES TABLEAUX SYNTHÉTIQUES SECTORIELS 2014 ET CONSTRUCTION BILAN PERSPECTIVES TABLEAUX SYNTHÉTIQUES SECTORIELS 2014 ET MÉTHODOLOGIE NOTE AU LECTEUR La Banque de France tient à remercier, pour leur précieux concours, les responsables d'entreprises et d'unités de production qui ont participé à cette enquête.

4 Tendances régionales Les entreprises Contexte conjoncturel Indicateur du Climat des Affaires Un indicateur du climat des affaires permet une lecture rapide et simplifiée de la situation conjoncturelle. Il résume par une variable synthétique l évolution des soldes d opinion qui présentent des évolutions similaires dans le temps. En hausse, il traduit une amélioration du climat conjoncturel ; en baisse, sa dégradation. 100 = moyenne de longue période Industrie Services marchands ICA Nord - Pas-de-Calais ICA France ICA Nord - Pas-de-Calais ICA France Contexte national Après le léger redressement de 2013, le climat des affaires s est à nouveau tassé en 2014 dans tous les grands secteurs de l économie française. L activité est ainsi restée éloignée de son niveau moyen de longue période, notamment dans le secteur de la construction qui a connu une année 2014 particulièrement difficile. Ce ralentissement global de l économie réelle trouve sa source dans les difficultés consécutives à la crise financière ; il témoigne également des freins structurels à la relance de l activité en termes de compétitivité. Par ailleurs, la croissance de la Zone Euro n a pas été suffisante pour que nos partenaires économiques tirent vers le haut notre activité. En 2014, le PIB progresserait au même rythme qu en 2013 (+0,4 %). Seul le troisième trimestre a été marqué par un sursaut (+0,3 %), les autres trimestres étant restés atones. La contribution au PIB de la demande intérieure hors stocks serait de 0,3 % en 2014 après 0,5 % en La faible croissance de la consommation des ménages s est maintenue (+0,3 % en 2014 comme en 2013) malgré la progression du pouvoir d achat des ménages (+1,2 % en 2014) liée au ralentissement des prix à la consommation (+0,5 %). L investissement des entreprises est resté en repli (-0,2 % après -0,6 % en 2013) malgré les premiers effets du crédit d impôt compétitivité emploi. L investissement des ménages a reculé nettement (-6,3 %) en raison de l attentisme sur le marché de l immobilier neuf. La variation de stocks a contribué positivement (+0,3 point), contrairement au commerce extérieur (-0,2 point). Sur les 11 premiers mois de 2014, le solde des échanges extérieurs de marchandises est resté nettement déficitaire, mais est un peu moins négatif qu en 2013 : la légère progression des exportations se cumule au léger recul des importations, sous l effet simultané du regain de croissance de nos partenaires commerciaux, du recul du prix du pétrole et de la baisse récente du taux de change de l euro. L emploi total s est stabilisé en 2014, entraînant une hausse du taux de chômage (10,4 % après 10,1 % en 2013) en raison de l augmentation de la population active. Les prix à la consommation ont peu progressé : +0,5 % en variation annuelle, après +0,9 % en Au cours de l année 2014, l inflation s est ralentie progressivement, sous l effet du recul des prix de certains produits alimentaires et manufacturés, et plus nettement du fait du repli des prix des produits pétroliers. En réaction à la faiblesse de l inflation la BCE a instauré des opérations de refinancement et de rachat de titres adossés à des crédits à l économie, et plus récemment des mesures d assouplissement quantitatif incluant l acquisition de titres de dette publique. Tous les graphiques de ce document sont réalisés à partir des données collectées par la Banque de France. Reproduction autorisée en citant la source.

5 Industrie 25% 2 15% 1 5% -5% -1 0,3% 2, -0,6% -1,1% -4,9% 19, CA total Effectifs Investissements Synthèse Conformément aux prévisions exprimées lors de la dernière enquête, le chiffre d affaires de l industrie régionale a très faiblement augmenté en Néanmoins, cette modeste progression inverse la tendance baissière des deux dernières années. La hausse des exportations (+2,7%) a fortement contribué à cette évolution alors que la demande intérieure est restée atone. L ajustement à la baisse des effectifs, notamment intérimaires (-1,3%), a permis à une majorité d entreprises (81,6%) de stabiliser ou d augmenter leur rentabilité d exploitation. L investissement, en repli, a une nouvelle fois servi de variable d ajustement dans un environnement contraint. Pour 2015, une reprise plus conséquente de l activité est attendue. Comme les années précédentes, les chefs d entreprise anticipent un rebond de l investissement. Plus de 87 % des entreprises prévoient une augmentation ou un maintien de leur rentabilité d exploitation, mais au prix d une nouvelle baisse de l emploi et des prestations d intérim. Services Marchands ,7% En 2014, le chiffre d affaires du secteur des services marchands a connu une progression modérée (+1,7%) et inférieure à son rythme de 2013 (+2,3%). La rentabilité s est globalement améliorée. L investissement s est fortement replié et les effectifs n ont que modérément progressé , 1,7% 1,3% 1,9% -4,3% CA total Effectifs Investissements Une plus forte reprise de l activité est anticipée pour 2015, portée par une hausse continue des exportations (+9,7%). Les effectifs devraient encore progresser. Après un recul de l investissement en 2014, une hausse est attendue, sauf dans le secteur du transport routier qui se distingue, comme l an dernier, en enregistrant un nouveau recul important. Construction 5% -5% -1-15% -2-25% -2, -0,8% -5,1% -2,7% -3,3% -20,8% Production totale Effectifs Investissements Du fait d une dégradation continue des carnets de commande en 2014, le chiffre d affaires du secteur de la construction a connu un nouveau repli, de plus faible ampleur qu en 2013 (-3%). En conséquence, la rentabilité a continué à se dégrader, notamment dans les travaux publics, et les effectifs ont de nouveau été ajustés à la baisse (-5,1%). Globalement, aucune reprise significative de l activité n est attendue en 2015 : les volumes devraient se maintenir dans le bâtiment tandis que les travaux publics connaîtraient un nouveau repli. La baisse des effectifs devrait se poursuivre pour la quatrième année consécutive, se répercutant pour partie sur les effectifs intérimaires. Une très forte diminution de l investissement est anticipée. * variation pondérée par les effectifs URSSAF 2013 Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 4

6 Industrie Rappel du contexte conjoncturel régional 2013 et 2014 Production passée et prévisions (Soldes d opinions CVS) Variation sur M-1 Production prévue Tendance L année 2013 a été marquée par une légère reprise d activité à partir du mois d avril. Cette reprise s est ensuite maintenue sur les huit derniers mois de l année. Bien que globalement faible, la production industrielle s est stabilisée en 2014, soutenue par le dynamisme des exportations. La fin d année enregistre une légère accélération de l activité dans tous les secteurs grâce à une demande globale mieux orientée. En ce début d année 2015, malgré un mois de janvier décevant, les industriels anticipent une augmentation des niveaux de production dans les prochains mois. Utilisation des capacités de production (Soldes d opinions CVS) En 2013, l amélioration du taux d utilisation des capacités de production initiée au début du deuxième trimestre s est confirmée en fin d année. En 2014, il est resté relativement stable avant de connaître une nouvelle progression en décembre. Malgré cette amélioration, le TUC restait encore inférieur de plus de 5 points à sa moyenne de longue période en début d année T.U.C. Situation des carnets et des stocks de produits finis (Soldes d opinions CVS) Les carnets de commandes se sont reconstitués en 2014 mais restent globalement toujours inférieurs à la moyenne de longue période. Stables en début d année, ils se sont fortement dégradés durant l été avant de connaître une progression sur le dernier trimestre Légèrement en dessous des besoins en début d année, les stocks de produits finis se sont progressivement reconstitués. Depuis août 2014, ils apparaissent globalement adaptés au niveau souhaité. Stocks Carnets Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 5

7 Industrie Bilan 2014 Le chiffre d affaires Évolution du chiffre d affaires total 2014/ % -8% 1,5% 0,3% -6,3% Ensemble de l'industrie Matériels de transport 2,7% -3,7% Ind. Alimentaires Equip. Electr. et Electro. Après deux années de repli, le chiffre d affaires global de l industrie régionale a progressé très légèrement en Cette bonne performance d ensemble recouvre des situations très contrastées : le secteur des autres produits industriels, qui emploie 57% des effectifs, a tiré cette tendance ainsi que celui des industries alimentaires. En revanche, les secteurs des équipements électriques et des matériels de transport se sont inscrits en baisse sensible pour la troisième année consécutive. Côté demande, cette tendance globalement favorable a été tirée par l export qui a enregistré une progression nettement supérieure (+2,7%) à celle de l activité globale. Autres produits industriels Évolution du chiffre d affaires dans les principales branches des Autres Produits Industriels 2014/ , 8, 6, 7,8% 7, Contrairement à 2013 où toutes les principales branches du secteur des autres produits industriels étaient en repli, le chiffre d affaires de chacune d entre elles a progressé cette année. La chimie et la plasturgie verre enregistrent les hausses les plus fortes. 4, 2, 1, 0,5% 0,7% 1, Les performances à l export (+4,8%) sont nettement supérieures à celles du marché intérieur. 0, -2, Textile Chimie Métallurgie Bois papier Imprimerie Plasturgie Verre Autres Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 6

8 Industrie Les effectifs Évolution des effectifs 2014/2013 1% 0,9% Pour la troisième année consécutive, l emploi industriel s est contracté (-0,6%), un rythme toutefois plus modéré qu en 2013 (-2,9%) et 2012 (-1,6%). 0,1% Le repli de l emploi est essentiellement concentré dans les secteurs des autres produits industriels et des matériels de transport. -1% -0,5% -0,6% Ensemble de l'industrie -1, Ind. Alimentaires Les réductions d effectifs ont affecté en premier lieu les intérimaires (-1,3%), notamment dans la fabrication d équipements électriques et électroniques où ils se sont repliés de 21,8%. Matériels de transport Equip. Electr. et Electro. Autres produits industriels Les investissements Évolution des investissements 2014/ % 9,1% Dans un contexte morose, l investissement a une nouvelle fois servi de variable d ajustement. Ainsi, alors que les chefs d entreprise anticipaient fin 2013 une progression de l effort d investissement de 7,7 % pour 2014, une troisième année de repli est observée (-4,9%) après -13,4 % en 2013 et -9,8% en % ,9% -9, Ensemble de l'industrie Matériels de transport -3,5% -10,7% Ind. Alimentaires Equip. Electr. et Electro. Sur la période, le repli cumulé sur trois ans ressort ainsi à 25%. Le secteur des matériels de transport est le seul à avoir confirmé, au moins pour partie, ses intentions de reprise des volumes d investissements. Autres produits industriels Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 7

9 Industrie La rentabilité Rentabilité d exploitation dans l industrie (Soldes d opinions bruts en %) 44,6% 37, 18, L industrie régionale a bénéficié dans son ensemble d un redressement de sa rentabilité d exploitation conformément aux prévisions des chefs d entreprise exprimées fin Après deux années de dégradation de la profitabilité du tissu industriel régional, ce redressement est salutaire. Le solde d opinions (augmentation diminution) est ainsi positif de 26 points, 37% des chefs d entreprise considérant que leur rentabilité s est maintenue au cours de l année Augmentation Stabilité Diminution Évolution de la rentabilité par secteur (Soldes d opinions bruts en %) , 14,7% 13,7% 37, 41,6% 45,1% 44,6% 43,7% 41, Ensemble de l'industrie Ind Alim 34,5% 43, 22,5% 17,7% 31,3% 51, Mat Transp Equip elect Autres prod ind Augmentation Stabilité Diminution À l exception du secteur des équipements électriques, tous les secteurs industriels affichent des soldes d opinion positifs sur l évolution de leur rentabilité d exploitation, les autres produits industriels enregistrant le solde d opinions positif le plus important (33 points). Les industries alimentaires et les matériels de transport sont en-deçà de la tendance d ensemble, avec une part plus importante de chefs d entreprise indiquant une stabilité de la rentabilité. Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 8

10 Industrie Perspectives 2015 Évolution attendue du chiffre d affaires et des effectifs totaux 25% 2 15% 1 5% -5% 2, 2,9% -1,1% 19, CA total dont CA export Eff totaux Invest Pour 2015 une nouvelle progression du chiffre d affaires (+2,), plus consistante qu en 2014, est attendue. Celle-ci serait essentiellement le fait des matériels de transport (+6,) et des autres produits industriels (+2,). Les industries alimentaires demeureraient quasi stables (+0,), alors que les équipements électriques connaîtraient un nouveau tassement d activité (-0,7%). L export apparaît lui aussi favorablement orienté (+2,9%), notamment pour les matériels de transport (+21%). Selon les chefs d entreprise interrogés, les effectifs devraient de nouveau connaître un repli de 1,1%. Ce recul affectera toutes les branches industrielles et singulièrement les matériels de transport (-4,). Une contraction sensible du nombre d intérimaires (-12,5%) est annoncée. Dans ce contexte d ensemble plus favorable, les investissements devraient enregistrer une hausse conséquente de près de 2 pour l ensemble des secteurs, avec des progressions comprises entre 17 et 26%. Rentabilité attendue dans l industrie (Soldes d opinions bruts en %) ,1% 42,7% 45, Ensemble de l'industrie 33, 37,9% 28,9% Ind Alim 12,7% 9,7% 5,9% 39, 48,1% 53,3% 37, 42,6% 51,5% Mat Transp Equip elect Autres prod ind Augmentation Stabilité Diminution La consolidation attendue de l activité, opérée dans un contexte de poursuite de l ajustement des effectifs, devrait permettre une nouvelle amélioration des niveaux de rentabilité. Le solde d opinions serait ainsi en 2015 positif de 33 points et près de 43% des chefs d entreprise s attendent au moins à un maintien de leurs performances. Le secteur des autres produits industriels enregistrerait de nouveau la plus forte progression, alors que les industries alimentaires seraient le secteur le plus en retrait de la tendance industrielle régionale. Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 9

11 Industrie Tableaux synthétiques sectoriels 2014 et 2015 Industries agricoles et alimentaires Équip. Électriques et électroniques, autres machines 25% 2 26,7% 3 25% 2 26,6% 15% 15% 1 5% -5% -1 1,5% 0, CA total 2,9% 2,5% dont CA export 0,1% 0,1% Eff totaux -9, Invest 1 5% -5% -1-15% -0,7% -3,7% CA total -3,9% -5,6% dont CA export 0,9% -0,3% Eff totaux -10,7% Invest Fabrication de matériels de transport Fabrication d autres produits industriels 25% 2 15% 1 5% -5% -1 6, 21, -6,3% -7,1% CA total dont CA export -0,5% -4, Eff totaux 9,1% 22,9% Invest 2 15% 1 5% -5% 4,8% 2,7% 2, 2,5% CA total dont CA export -0,8% -1, Eff totaux 17,3% -3,5% Invest Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 10

12 Services marchands Rappel du contexte conjoncturel régional 2013 et 2014 Activité passée et prévisions services marchands (Soldes d opinions CVS) Variation sur M-1 Production prévue Tendance Après avoir connu 5 mois de repli consécutif entre septembre 2013 et janvier 2014, l activité des services marchands a enregistré par la suite une faible croissance au cours du premier semestre Le deuxième semestre 2014 a été marqué par un repli qui s est confirmé mois après mois. Seul le domaine de l information communication a affiché une hausse continue de son activité. Dans les autres secteurs, les volumes d affaires ont fortement fluctué durant l année 2014, avec toutefois sur la fin du dernier trimestre un rebond notable de l activité dans le domaine du transport. Bien que le climat des affaires se soit dégradé depuis octobre 2014, les prévisions de ce début d année font état d une légère progression d activité dans la majorité des secteurs. Bilan 2014 L activité Évolution du chiffre d affaires total 2014/ , 8% 6% Le chiffre d affaires du secteur des services marchands a progressé en 2014 de 1,7%, contre une progression attendue de 6,3% fin Cette hausse est principalement due à la branche de l information et communication (+8,), le transport routier (+0,) et les activités spécialisées (+0,) demeurant plus en retrait. 1,7% 0, Ensemble des serv ices marchands Transport routier Inf ormation et communication Activ ités spécialisées 0, La progression du CA à l export a été plus soutenue (+2,8%), notamment dans le transport routier (+6,3%) et l information communication (+3,9%). Les investissements sont globalement en repli (-4,3%), avec des volumes en baisse importante dans le transport routier (-9,) et l information et communication (-4,), alors que ceux des activités spécialisées ont légèrement progressé (+0,9%). Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 11

13 Services marchands Les effectifs Évolution des effectifs 2014/2013 6% 1,3% -0, 5,5% 1, Dans l ensemble, les effectifs du secteur ont enregistré une hausse de 1,3%, légèrement en retrait par rapport à 2013 où ils avaient progressé de 1,8%. Le secteur de l information et communication a tiré la tendance (+5,5%), le transport routier connaissant un nouveau repli de 0, de ses effectifs. Le recours à l intérim est en net recul dans toutes les branches (-29,6%), en particulier dans les activités spécialisées (- 40,6%) et l information communication (-16,3%). Ensemble des services marchands Transport routier Information et communication Activités spécialisées La rentabilité d exploitation Évolution de la rentabilité par secteur (Soldes d opinions bruts en %) ,7% 26,5% 27,3% 24,9% 36, 31,9% 22,8% 42, 38,1% 41,6% 49,9% 33,1% Selon les chefs d entreprise, la rentabilité a progressé au cours de l année Le solde d opinions est positif de plus de 12 points et un peu plus d un tiers des sociétés ont connu un maintien de leur rentabilité. Les secteurs du transport routier et de l information et communication ont connu les évolutions les plus favorables. Ensemble des services marchands Transport routier Information et Communication Augmentation Stabilité Diminution Activités spécialisées Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 12

14 Services marchands Perspectives 2015 Évolution attendue du chiffre d affaires et des effectifs totaux 45% 4 35% 3 25% 2 15% 1 5% 7, 1,9% 39,7% CA total Effectifs totaux Investissements Selon les chefs d entreprise, l année 2015 devrait être caractérisée par une accélération du rythme de progression du chiffre d affaires (+7,), avec des hausses comprises entre 6 et 1 selon les branches. L augmentation prévue des effectifs sera, de nouveau, essentiellement la conséquence de celle du secteur de l information et communication (+10,). De son côté, le transport routier devrait, à l inverse, enregistrer un nouveau repli (-0,9%). L intérim devrait fortement reculer (-1) dans toutes les branches. Une hausse des investissements est attendue dans l information et communication (+63.) et les activités spécialisées (+12,6%) alors qu ils seraient de nouveau en forte baisse dans le transport routier (-9,8%). Rentabilité attendue dans les services (Soldes d opinions bruts en %) ,3% 12,9% 7,9% 6,8% 47,9% 59,3% 61,3% 59, Avec un solde d opinions globalement positif de 22 points, une majorité de chefs d entreprise (59,3%) s attendent à un maintien de leur niveau de rentabilité. C est dans l information et communication que les entreprises connaissant une augmentation seraient les plus nombreuses. 2 31, 27,7% 44, 31,9% Ensemble des services marchands Transport routier Information et Communication Augmentation Stabilité Diminution Activités spécialisées Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 13

15 Services marchands Tableaux synthétiques sectoriels 2014 et 2015 Transport routier 1 8% 6,9% 6% 0, -0, -0,9% CA total Effectifs totaux Information et Communication 16% % 6% 8, 10,7% 10, 5,5% CA total Effectifs totaux Activités spécialisées 1 8% 6% 5,9% 1, 0,8% 0, CA total Effectifs totaux Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 14

16 Construction Bilan 2014 Évolution de la production totale 2014/ % -2, -1, -3,6% -1,7% En 2014, le chiffre d affaires dans la construction a enregistré un nouveau repli (-2,), conséquence de la dégradation des entrées d ordres à la fois en provenance du secteur public comme du secteur privé constatée tout au long de l année. Rappelons que fin 2013 les chefs d entreprises anticipaient une progression de 1,3% de leur activité. Ce repli d activité affecte toutes les branches de la construction, en premier lieu le second œuvre (-3,6% après - 3, en 2013) mais aussi les travaux publics (-1,7% après +1,3% en 2013) et le gros œuvre (-1% après -5,5% en 2013). -8% Ensemble Construction Gros œuv re Second œuv re Trav aux publics Dans ce contexte difficile, l investissement global s est de nouveau légèrement contracté (-3,3%), largement impacté par le second œuvre (-23,8%). Évolution des effectifs 1% -1% -3% - -5% -6% -7% -8% -9% -1-5,1% -6,8% -4,8% -3,9% Pour la troisième année de suite, les effectifs sont en baisse sensible (-5,1%). Plus de la moitié de ces suppressions de postes correspondent à un non renouvellement de contrats d intérimaires, la volumétrie de ces derniers ayant régressé de 3 au cours de l année écoulée. Ensemble construction Gros œuvre Second œuvre Travaux publics Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 15

17 Construction Évolution de la rentabilité par secteur (Soldes d opinions bruts en %) , 41,7% 30,5% 35,1% 30,6% 34,3% 64,7% Dans un contexte déprimé et de concurrence exacerbée, la rentabilité du secteur s est de nouveau dégradée en 2014 avec un solde d opinion négatif de 21,5 points. Ce constat est partagé par 45% des entreprises interrogées. La dégradation est particulièrement forte dans les travaux publics avec un solde d opinions est négatif de plus de 50 points. 2 24,5% 23, 35,1% Ensemble Gros œuvre Second œuvre 21,7% 13,6% Travaux Publics Augmentation Stabilité Diminution À l inverse, dans le second œuvre, les appréciations sont nettement plus partagées et le solde d opinions est légèrement positif de presque 5 points. Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 16

18 Construction Perspectives 2015 Évolution attendue de la production totale et des effectifs 5% -5% -0,8% -2,7% L année 2015 devrait connaître un nouveau recul de la production, avec un maintien des volumes dans le bâtiment gros œuvre et second œuvre mais un nouveau repli dans les travaux publics (-3,9%) % La situation de l emploi risque une nouvelle fois de se dégrader (-2,7%), notamment dans la branche des travaux publics (-5,3%) % -20,8% Production totale Effectifs totaux Investissements Les investissements sont annoncés en forte baisse pour l ensemble du secteur. Rentabilité attendue dans l ensemble de la construction (Soldes bruts en %) ,7% 34,3% 22, 34, Dans ce contexte, toujours qualifié de difficile où les prix sont tirés à la baisse, près de la moitié des chefs d entreprise s attendent au mieux à un maintien de leur rentabilité. 4 48,5% 45, 59,1% 38,8% Pour les autres, le solde d opinions est négatif de près de 8 points. 2 21,8% 20,3% 18,5% Ensemble Gros œuvre Second œuvre 27, Travaux Publics Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 17

19 Construction Tableaux synthétiques sectoriels 2014 et 2015 Bâtiment Gros Œuvre - -2,6% 0, -2, - -1, -0,3% -3, -6% -8% -5, -6% -8% -6,8% -1 Production totale Effectifs totaux -1 Production totale Effectifs totaux Second Œuvre Travaux publics 0,3% - -6% -3,6% -4,8% -1,5% - -6% -1,7% -3,9% -3,9% -5,3% -8% -8% -1 Production totale Effectifs totaux -1 Production totale Effectifs totaux Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 18

20 Méthodologie Cette étude ne prétend pas à l'exhaustivité. N'ont été interrogées que les unités susceptibles de procurer des informations sur 3 exercices consécutifs ( ). Les disparitions et créations d'entreprises ou d activités nouvelles sont donc exclues du champ de l'enquête. Les données individuelles reçues ont été agrégées selon la Nomenclature d'activités Française 2008 (NAF 2) et les résultats de ces regroupements ont été pondérés de la part de leurs effectifs par rapport au total des effectifs URSSAF 2013 pour apprécier les évolutions d'ensemble. La présente étude repose sur les réponses fournies volontairement par les responsables d'entreprises et établissements du Nord - Pas-de-Calais dans le cadre de l enquête menée par la Banque de France chaque début d année. Présentation de l échantillon Nombre d'entreprises ayant répondu à l'enquête ENSEMBLE Industries alim. INDUSTRIE SERVICES MARCHANDS CONSTRUCTION Équip. Elec. Autres machines Matériels de transport Autres produits ENSEMBLE Transport routier industriels Information, Comm. Activités spécialisées ENSEMBLE Bâtiment Travaux publics Taux de représentativité : Effectifs (yc intérimaires) employés dans les entreprises de l'échantillon, rapportés aux effectifs URSSAF au 31/12/2013 INDUSTRIE 65,7% SERVICES 29, CONSTRUCTION 37,7% Industrie Ind Alim Mat Transp Equip elect : Industries Alimentaires : Matériels de transport : Équipement électriques et électroniques Autres prod ind : Autres produits industriels 1. Textile-habillement chaussures 2. Bois-papier imprimerie 3. Industrie chimique 4. Industrie pharmaceutique 5. Caoutchouc, plastiques, autres produits minéraux non métalliques 6. Métallurgie et fabrication produits métalliques 7. Autres industries manufacturières, réparation, installation TERMINOLOGIE Services marchands aux entreprises Transport routier 1. Transport routier de fret 2. Déménagement Information et Communication 1. Programmation informatique 2. Conseil en système et logiciels informatiques 3. Traitement de données, hébergement Activités spécialisées 1. Conseils pour les affaires 2. Ingénierie, études techniques 3. Analyses, essais et inspections techniques 4. Agences de publicité 5. Location de véhicules 6. Agences de travail temporaire 7. Nettoyage Les établissements relevant de sièges extérieurs au Nord - Pas-de-Calais sont parfois sous-représentés, tandis que les chiffres des entreprises régionales peuvent comprendre ceux d'unités situées dans d'autres régions. «Aucune représentation en reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L et 3 a du code de la propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l'autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l'article L dudit code». Retrouvez LA CONJONCTURE EN RÉGION, TENDANCES RÉGIONALES sur le site Internet de la Banque de France Rubrique "Économie et statistiques" puis "Conjoncture et croissance" Si vous souhaitez être averti de la mise en ligne mensuelle de notre publication par l'envoi d'un message électronique, nous vous remercions de nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : 0468-EMC-UT@banque-france.fr en précisant votre nom, la dénomination et l'adresse de votre entreprise. Banque de France Les entreprises en Nord - Pas-de-Calais Bilan Perspectives 2015 Page 19

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2010 Note semestrielle N 1 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1. CHIFFRE D AFFAIRES TOTAL DES CENTRES D AFFAIRES Chiffre d affaires total / surface totale

Plus en détail

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai 25-5-27 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - mai 25 La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai Le baromètre de

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Un climat des affaires conforté

Un climat des affaires conforté JUILLET 2015 Un climat des affaires conforté Même si une part toujours importante de TPE/PME enregistre un recul du chiffre d affaires, le bilan du 2 e trimestre marque une amélioration sensible, confirmée

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2012 Note semestrielle N 5 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES Une activité dynamique qui pourrait s essouffler L activité d hébergement d entreprises au premier

Plus en détail

Moniteur des branches Industrie MEM

Moniteur des branches Industrie MEM Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, www.verbanet.ch Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics

Plus en détail

UN REGAIN D OPTIMISME

UN REGAIN D OPTIMISME 2015 UN REGAIN D OPTIMISME Activité : reprise en pente douce Emploi : renforcement des effectifs Comme pressenti en novembre dernier, les chefs d entreprise de la région Rhône- Alpes anticipent un développement

Plus en détail

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux

Plus en détail

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février 25-2-24 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - février 25 Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février Le baromètre

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE 2015 UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE Activité : reprise modérée Emploi : contraction des effectifs Contrairement à leurs prévisions de novembre dernier, les PME de la région anticipent un développement

Plus en détail

rapport CCE 2015-1250

rapport CCE 2015-1250 rapport CCE 2015-1250 La conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 CCE 2015-1250 Rapport sur la conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 Personnes de contact Gautier Gérome

Plus en détail

Artiscope. Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 2013 (2ème Semestre 2013 - Année 2013)

Artiscope. Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 2013 (2ème Semestre 2013 - Année 2013) Observatoire des Métiers et de l Artisanat Région Centre Juin 214 Artiscope Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 213 (2ème Semestre 213 - Année 213) La révision

Plus en détail

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 Orientations Budgétaires 2015 ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES 2015 AVIS SUR LE RAPPORT GÉNÉRAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL Président : Patrick TASSIN Séance

Plus en détail

Enquête sur les investissements dans l industrie

Enquête sur les investissements dans l industrie Note Méthodologique Dernière mise à jour : 30-08-2010 Enquête sur les investissements dans l industrie Avertissement : depuis mai 2010, les résultats de l enquête trimestrielle sur les investissements

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014

MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014 MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE Avril 2014 Éditeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Esteban Lanter Max Künnemann Adresse BAK Basel Economics AG Güterstrasse 82 CH-4053 Basel T +41 61 279 97 00 F +41

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

4 CHIFFRES À RETENIR

4 CHIFFRES À RETENIR Une baisse continue mais atténuée 4 CHIFFRES À RETENIR Recettes publicitaires totales (médias historiques + Internet + mobile + courrier publicitaire et ISA) 1 ER SEMESTRE 2014-2,6% S1 2014 vs S1 2013

Plus en détail

RÉSULTATS ANNUELS 2014 DE SNCF

RÉSULTATS ANNUELS 2014 DE SNCF COMMUNIQUÉ PARIS, LE 12 FEVRIER 2015 RÉSULTATS ANNUELS 2014 DE SNCF Préambule : le présent communiqué s inscrit dans le contexte de la mise en œuvre de la Loi du 4 août 2014 portant réforme ferroviaire

Plus en détail

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie 52 5 L immobilier d entreprise allemand et les investisseurs Par Marcus Cieleback, directeur de recherche, PATRIZIA Immobilien AG. 5.1/ SITUATION GÉNÉRALE Cinq ans après le début de la crise financière,

Plus en détail

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes Un tissu d entreprises en mutation Edition 2012 Septembre 2012 1 SOMMAIRE I. Caractéristiques des Très Petites Entreprises du BTP en

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

En 2011, l investissement corporel brut

En 2011, l investissement corporel brut 4.1 Investissement En 211, l investissement corporel brut hors apport des entreprises des secteurs principalement marchands non financiers et non agricoles s élève à 196 milliards d euros. Il s est redressé

Plus en détail

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique Trimestriel 27 Janvier 214 nº2 Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 213 Tendances > Progressif redémarrage de l activité attendue au 4 e trimestre 213, mais l évolution du PIB devrait rester

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

LE COMMERCE DE DÉTAIL EN RÉGION NORD-PAS DE CALAIS Situation et Perspectives AVRIL 2015

LE COMMERCE DE DÉTAIL EN RÉGION NORD-PAS DE CALAIS Situation et Perspectives AVRIL 2015 LE COMMERCE DE DÉTAIL EN RÉGION NORD-PAS DE CALAIS Situation et Perspectives AVRIL 2015 LES ÉTABLISSEMENTS 31 748 COMMERCES EN REGION LE COMMERCE DE DÉTAIL, REPRÉSENTE 1/3 DES ÉTABLISSEMENTS DE LA RÉGION

Plus en détail

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 20 avril 2015 BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE STATISTIQUES RELATIVES AUX FONDS D INVESTISSEMENT DE LA ZONE EURO FÉVRIER 2015 En février 2015, l encours de parts émises par les

Plus en détail

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance CONJONCT URE estre NOTE DE conjoncture TRIMESTRIELLE de L APEC N Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance Les recruteurs font toujours preuve de prudence dans leurs

Plus en détail

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Commission de la CEMAC Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière Direction des

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

CA CEBATRAMA. 10 décembre 2014 PRESENTATION

CA CEBATRAMA. 10 décembre 2014 PRESENTATION CA CEBATRAMA 10 décembre 2014 CONJONCTURE TP 2014 2 TRAVAUX REALISES : L ACTIVITE POURSUIT SA BAISSE AU 3T 2014/13 12,0 11,5 11,0 milliards d'euros constants - prix 2013 2011 2012 2013 2014 +4,3% -1,7%

Plus en détail

Contribution des industries créatives

Contribution des industries créatives RÉSUMÉ - Septembre 2014 Contribution des industries créatives à l économie de l UE en termes de PIB et d emploi Évolution 2008-2011 2 Contribution des industries créatives à l économie de l UE en termes

Plus en détail

Actionnaires. Lettre d information. 32,6 Md. 1 Md 78,90. Rencontre avec Gilles Benoist, Directeur général. Chiffres clés au 31/12/2009

Actionnaires. Lettre d information. 32,6 Md. 1 Md 78,90. Rencontre avec Gilles Benoist, Directeur général. Chiffres clés au 31/12/2009 Numéro 42 Avril 2010 Lettre d information Actionnaires Rencontre avec Gilles Benoist, Directeur général Grâce à l ensemble de nos partenaires, nous avons développé l activité sur toutes les zones où nous

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail

Le score Pour un diagnostic individuel Pour une analyse de portefeuille d entreprises

Le score Pour un diagnostic individuel Pour une analyse de portefeuille d entreprises Le score Pour un diagnostic individuel Pour une analyse de portefeuille d entreprises IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE 1. Chiffre d affaires : 243,6 M (- 6%) Résultat d exploitation : 3,2 M (+ 53%) Résultat net de la période : 2,3 M (+ 64%)

COMMUNIQUE DE PRESSE 1. Chiffre d affaires : 243,6 M (- 6%) Résultat d exploitation : 3,2 M (+ 53%) Résultat net de la période : 2,3 M (+ 64%) COMMUNIQUE DE PRESSE 1 RESULTATS 2014 : Le 20 février 2015, 16 h 30 INFORMATION REGLEMENTEE Chiffre d affaires : 243,6 M (- 6%) Résultat d exploitation : 3,2 M (+ 53%) Résultat net de la période : 2,3

Plus en détail

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des sous-directions Diagnostic et prévisions, Financement international

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises

Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises 27 mars 2008 Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises Résultat net part du groupe : 2 730 M Produit net bancaire : 10 568 M Coefficient

Plus en détail

Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**)

Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**) Paris, 17 juin 2015 Résultats annuels consolidés 2014-15 (avril 2014 mars 2015) Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**) Au 31 mars 2015, Rémy Cointreau

Plus en détail

Bonne tenue de l activité au premier semestre 2009

Bonne tenue de l activité au premier semestre 2009 Paris, le 27 août 2009 Bonne tenue de l activité au premier semestre 2009 Croissance organique hors essence et effet calendaire de +1,3% Quasi-stabilité de la marge d EBITDA en organique Résistance des

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Retour à la croissance

Retour à la croissance Après une forte amélioration de ses résultats au T4 2010 et la finalisation de ses programmes d investissement et de réorganisation, Eurofins réaffirme ses objectifs à moyen terme 28 janvier 2011 A l occasion

Plus en détail

économi ue Les annonces de suppressions et de créations/maintiens de postes entre janvier et décembre 2013 indreet-loire

économi ue Les annonces de suppressions et de créations/maintiens de postes entre janvier et décembre 2013 indreet-loire tableau de bord économi ue n#40# FÉVRIER 2014 Période de référence : Septembre - Décembre 2013 DE LA RÉGION CENTRE Cinq années après le début de la crise, l économie européenne semble reprendre des couleurs.

Plus en détail

PERSPECTIVES FINANCIERES DES PETITES VILLES

PERSPECTIVES FINANCIERES DES PETITES VILLES PERSPECTIVES FINANCIERES DES PETITES VILLES La participation des communes au plan d économies initié par l Etat va modifier substantiellement les équilibres financiers des collectivités locales et notamment

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

GHANA. Les relations commerciales de la Belgique avec le

GHANA. Les relations commerciales de la Belgique avec le Les relations commerciales de la Belgique avec le GHANA Cette note est également disponible sur le site internet de l Agence pour le Commerce extérieur : www.abh-ace.be P a g e 1 TABLE DES MATIÈRES 1 La

Plus en détail

Le crédit bancaire au secteur privé

Le crédit bancaire au secteur privé Le crédit bancaire au secteur privé en Belgique M. Hradisky * Après des taux de croissance de plus de 1 p.c. en rythme annuel au cours de l année, la progression des crédits au secteur privé en Belgique

Plus en détail

Variation totale en %

Variation totale en % jeudi 16 février 2012 Kingfisher annonce un chiffre d'affaires en progression de 2,2 % au quatrième trimestre, en hausse de 4,0 % à taux de change constants (+ 0,9 % à surface comparable). Le groupe prévoit

Plus en détail

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? 28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

RÉSULTATS 2013 Excellente année de croissance profitable : chiffre d affaires et EBITDA ajusté historiques

RÉSULTATS 2013 Excellente année de croissance profitable : chiffre d affaires et EBITDA ajusté historiques COMMUNIQUE DE PRESSE RÉSULTATS 2013 Excellente année de croissance profitable : chiffre d affaires et EBITDA ajusté historiques Points clés Paris-Nanterre, le 18 février 2014 Chiffre d affaires net record

Plus en détail

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT DES PAYS DE LA LOIRE 2nd semestre 2013 - Edition Janvier 2014 Au cours du second semestre, l activité a été contrastée. Même si le nombre d artisans déclarant une hausse

Plus en détail

Evolution des risques sur les crédits à l habitat

Evolution des risques sur les crédits à l habitat Evolution des risques sur les crédits à l habitat n 5 février 2012 1/17 SOMMAIRE 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA PRODUCTION... 4 2. ANALYSE DÉTAILLÉE DES INDICATEURS DE RISQUE... 8 2.1 Montant moyen

Plus en détail

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORME IAS 12 : IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

L ACCES AU CREDIT BANCAIRE DES ENTREPRISES

L ACCES AU CREDIT BANCAIRE DES ENTREPRISES L ACCES AU CREDIT BANCAIRE DES ENTREPRISES Banque de France DIRECTION GENERALE DES STATISTIQUES DIRECTION DES STATISTIQUES MONETAIRES ET FINANCIERES DIRECTION DES ENQUETES ET DES STATISTIQUES SECTORIELLES

Plus en détail

Évolution du tissu artisanal en Bretagne

Évolution du tissu artisanal en Bretagne du tissu artisanal en Bretagne Alors que le nombre d entreprises artisanales bretonnes a baissé depuis 1990, 28 000 emplois salariés supplémentaires ont été créés dans le secteur en 14 ans. La taille des

Plus en détail

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES Octobre 2011 Gabriela TURCATTI Jordi GUILLO SOMMAIRE IMMOBILIER SUISSE 3 CATÉGORIES L immobilier résidentiel 4 L immobilier commercial 5 L immobilier de bureau 5

Plus en détail

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012 Dares Analyses juin 2013 N 037 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Emploi, chômage, population active : bilan de l année Avec la contraction de l

Plus en détail

Communiqué de presse S1 2014-2015

Communiqué de presse S1 2014-2015 Communiqué de presse 27 novembre 2014 Huizingen, Belgique Communiqué de presse S1 2014-2015 (Résultats pour le premier semestre clôturé le 30 septembre 2014) Le chiffre d affaires semestriel a connu une

Plus en détail

Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier

Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier Étude trimestrielle de Crédit Foncier Immobilier Octobre 2014 Direction des Études Point de conjoncture logement SUR FOND DE MOROSITÉ, LES FRAGILITÉS DU MARCHÉ RÉSIDENTIEL S ACCENTUENT Alors que la France

Plus en détail

Le courrier publicitaire adressé en Belgique Chiffres clés de Janvier à Juin 2010

Le courrier publicitaire adressé en Belgique Chiffres clés de Janvier à Juin 2010 Le courrier publicitaire adressé en Belgique Chiffres clés de Janvier à Juin 2010 Un premier semestre en deux temps : recul au premier trimestre et stabilisation au second semestre. Les investissements

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT CHIFFRE D AFFAIRES PREMIER TRIMESTRE 2015 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT Forte croissance du chiffre d affaires Communication

Plus en détail

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD mai LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Faits saillants Le fait que la Banque du Canada ait récemment indiqué que les taux d intérêt pourraient

Plus en détail

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales 1 Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales Gilles TESTUD, ECOFINANCE Frédéric ric DUPUIS, DEXIA CL Réunions avec les élus du Territoire de Belfort 07 juin 2012 Sommaire 2 1. Introduction

Plus en détail

Dares Analyses. publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

Dares Analyses. publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Dares Analyses octobre 2012 N 074 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Les salaires par secteur et par branche professionnelle en 2010 : une accélération

Plus en détail

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Enquête annuelle sur le financement de l habitat en 2011

Enquête annuelle sur le financement de l habitat en 2011 Enquête annuelle sur le financement de l habitat en 2011 n 8 juillet 2012 1 Résumé : Selon l Enquête annuelle sur le financement de l habitat, l encours total de prêts à l habitat des 16 établissements

Plus en détail

Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse

Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse Nanterre, le 24 juillet 2015 Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse Chiffre d affaires total en hausse de 12,6% à 10,51 milliards d euros

Plus en détail

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Depuis maintenant plusieurs années, les collectivités locales s'efforcent d'augmenter leur épargne afin d'autofinancer

Plus en détail

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Tableau de bord des indicateurs macro-économiques mai 2015 Table des matières Présentation générale Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Comptes et agrégats de la nation.... 2 Valeur ajoutée réelle

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail