La place des émotions, des automatismes et de la raison dans une vision avancée du management par Alan Fustec

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La place des émotions, des automatismes et de la raison dans une vision avancée du management par Alan Fustec"

Transcription

1 La place des émotions, des automatismes et de la raison dans une vision avancée du management par Alan Fustec I - Introduction A mesure que l occident progresse, que les démocraties avancées prospèrent, des analyses économiques de plus en plus pertinentes et nombreuses se font jour. L approche dite libérale, capitaliste, a montré sa capacité à fonctionner durablement et à permettre une élévation régulière du niveau de vie de la population. Mais l homme est il heureux de faire fonctionner ce système? Tout pousse à en douter. Les rapports de force, dont le monde économique est quotidiennement le théâtre montrent que les intérêts des différentes parties prenantes s opposent, que le stress et la souffrance l emportent encore trop souvent sur le bien-être, qui devrait être pourtant l objectif ultime de toute activité humaine. L approche dite sociale a également tout lieu de s interroger sur la justesse de ses vues. Aborder le problème du bien être de l individu au travail par le biais de meilleures conditions de travail et de rémunération en ignorant toute la complexité de l économie, désormais mondiale, fait courir de grands risques aux entreprises. Nul ne peut perdre de vue, en effet, une règle fondamentale : la vie d une entreprise est conditionnée par sa capacité à créer de la valeur ou des richesses, bref, d une manière ou d une autre, par son aptitude à gagner de l argent. Cette valeur créé est ensuite servie à l actionnaire (dividendes, appréciation de la valeur du titre), aux clients (investissements pour créer des produits et services), aux salariés (rémunération, participation, conditions de travail et divers avantages), à la collectivité enfin par l intermédiaire de l état (impôts et taxes). Toute nouvelle tentative de faire progresser la réflexion doit donc, pour être génératrice d avancées significatives, prendre en compte cette réalité : tel nouveau concept ou telle nouvelle idée améliorent-t-ils ou non la capacité de l entreprise à créer de la richesse : sa prospérité et sa pérennité à la fois. Trop de théories oublient ce principe pourtant basique, ce qui les rend faiblement efficaces et parfois dangereuses. Une avancée sociale qui fragilise les entreprises et ne finit par concerner que les plus fortes d entre elles, celles qui ont survécu, n est pas une vraie avancée sociale. C est une démarche qui crée des îlots de privilège dont la taille se réduit sans cesse. Quel dirigeant ne trouve pas souvent navrant le vieux débat politique droite-gauche qui persiste mais semble simultanément de plus en plus décalé? Qui n a pas envie de proposer une 3ème voie? Nous n aurons pas ici l arrogance de présenter cette troisième voie, mais simplement de proposer une piste ou un début de piste pouvant y mener. Nos points de départ sont à la fois basiques, presque simplistes pourrait-on dire, et simultanément incontournables : l économie et les entreprises n ont d autre finalité que d améliorer la condition humaine pour ce faire elles doivent être à la fois prospères et pérennes. Comment pouvons nous atteindre ces objectifs dans le monde d aujourd hui et de demain? Pour tenter d y parvenir, essayons tout d abord de dégager les grandes caractéristiques de la dynamique économique actuelle et à venir. II - Adaptation de l entreprise à son éco-système Page 1/1

2 Les bouleversements du contexte économiques sont autant de défis adaptatifs pour les entreprises. Voici un rappel de quelques grandes réalités. 1 L entreprise doit être très adaptable Le monde bouge de plus en plus vite, le temps se contracte. Les changements sont de plus en plus rapides. Souvenons-nous de la vitesse à laquelle la bulle de la net-économie est née, à grossi puis à explosé. C était au siècle dernier.il y a 4 ans! Vieille histoire, vieux souvenir. Nos parents se sont accoutumés à la vitesse, nous devons nous adapter à l accélération. Accélération de l adoption des nouvelles technologies à travers le temps. Date d introduction Média 1923 RADIO NOMBRE D'ANNÉES NÉCESSAIRES AUX USA POUR ATTEINDRE 50 MILLIONS D'UTILISATEURS TV CABLE* INTERNET *lancement de HBO Source : Morgan Stanley Technology Research Nous arrivons maintenant dans une période ou se recouvrent la fin de l ère industrielle, l apogée de l ère de l information et de début de l ère de l optimisation (ajustement de la consommation, maîtrise de la circulation de l information, protection de l environnement, recherche de l équilibre plus que de la possession ). Il n y aura bientôt plus de vagues comme les a présentées Alvin Toffler mais un flux continu de changement. Page 2/2

3 Les vagues du changement se chevauchent Quand le changement continuel devient flux. Bientôt, toutes les «vagues de changement» deviendront des «vagues du cerveau» 1 = agriculture 2 = industrie 3 = information 4 = productivité 5 = imagination 6 =??? Courbe d information Point d abondance ( ) Etc. 6 Quand le changement continuel deviendra flux sur la courbe d information, il sera essentiel de gérer le «cerveau planétaire». Ainsi toutes les vagues de changement durant la phase de «flux» de la courbe d information seront des «vagues du cerveau» 1 Brain technologies Information 2 - L entreprise doit maîtriser l information Nous vivions tous dans un état d overdose informationnelle permanente et nous cerveaux n arrivent plus à faire le tri. Les entreprises américaines photocopient 1400 milliards de feuilles par an soit 5,6 milliards par jour de travail. Un exemplaire du quotidien Le Monde demande environ 8 heures pour être lu de bout en bout. Chaque année livres sont publiés aux USA. Il faudrait 17 ans en lisant 24 heures par jour pour arriver à bout de la production d une année. Grâce au satellite et au câble un nombre croissant de foyers accède à plus de 100 chaînes de télévision. On mesure désormais de la consommation d information par les ménages un peu comme on parle de sa consommation d eau ou d électricité. Elle est estimée actuellement à un mégabit par mois et par personne pour une famille connectée à internet. Un doublement de cette consommation est prévu tous les ans! Or la réussite ou l échec d une entreprise se joue sur le terrain de l information avant tout. Quels sont les marchés porteurs, Quel est l état de la concurrence Quelles sont les attentes des clients Qui sont nos collaborateurs à haut potentiel. 3 - Troisième challenge : L interdépendance C est une réalité incontournable des économies actuelles et futures, conséquence de la complexité, des flux d informations à échanger et du besoin de réactivité. Pour réussir l entreprise doit apprendre (ou réapprendre) ce que long terme veut dire : c est un challenge paradoxal dans un monde qui bouge si vite mais la dépendance mutuelle de tous les acteurs à un niveau mondial, le raffinement des exigences, l augmentation de la complexité font que les acteurs économiques sont de moins en moins interchangeables. Former un ingénieur prend du temps, établir une relation d affaire, par exemple dans le domaine des hautes technologie, exigent un partenariat durable Page 3/3

4 4 Les écueils : en regard de ces contraintes, les entreprises continuent de fonctionner sur un modèle qui chaque jour s avère de plus en plus obsolète. Les trois principaux groupes d acteurs sociaux (client, actionnaires et salariés) se préoccupent plus de la défense de leurs intérêts que de la santé de leur entreprise et leurs rapports sont dominés par la méfiance mutuelle que l on retrouve très largement répandue dans l entreprise. Or la méfiance empêche à l entreprise de devenir apprenante, de travailler sur le long terme le monde économique fonctionne selon des lois et des règles obsolètes qui constituent de profondes rigidités collectives : o Peut-on espérer qu un jour les marchés financiers soient plus rationnels, o moins centrés sur le court terme, moins volatils? o Peut-on imaginer une entreprise ou le stress n est pas roi? o Qui envisage de revenir sur le moindre avantage acquis? RÉALITÉ DE L ENTREPRISE D HIER ENCORE EN VIGUEUR AUJOURD HUI Production de masse Marché demandeur Mutations très lentes Acteurs économiques interchangeables Héritage guerrier en économie Aucune exigence systémique ni écologique, ni socialement responsable EXIGENCES POUR L ENTREPRISE D AUJOURD HUI ET DE DEMAIN Contraction du temps Augmentation de la complexité Overdose informationnelle Interdépendance de tous les acteurs économiques Disparition de l interchangeabilité Montée en puissance du Développement Durable Rapports de force, défiance, lutte entre les acteurs économiques Impératif de confiance, relation à long terme, plasticité et coopération entre actionnaires, collaborateurs et clients Nous voyons là de multiples exigences de changement et nous entrevoyons la cible. Comment y parvenir? III Voyage au cœur de la nature humaine I - Comprendre l homme pour faire prospérer l entreprise La contribution majeure de la présente réflexion consiste à étudier le fonctionnement de l entreprise sous un angle biologique. Ce qui n est pas courant. En effet, pour l actionnaire, ils s agit avant tout d une entité permettant de dégager des plus-values. Pour le client, l une machine à produire des biens ou des services. Pour le salariés, d une pourvoyeur d emplois, de rémunération et d autres avantages. Mais en prenant un peu de recul par rapport à ces approches, en essayant de se situer à un niveau d abstraction suffisamment élevé pour embrasser tous les points de vue, nous arrivons à la conclusion qu avant tout, l entreprise est un groupe d'individus qui ont décidé de travailler ensemble, afin de produire des biens ou des services pour d'autres personnes. L entreprise n est autre qu un réseau humain Page 4/4

5 extrêmement dense où l on identifie quatre grandes catégories d acteurs : Les actionnaires, les collaborateurs, les clients et les fournisseurs (l État est ici plutôt considéré comme un substrat ou un élément de contexte et non comme un acteur). Ainsi, l entreprise est un bio-réseau dont la pièce élémentaire, l homme, est mal connue. Pour obtenir des performances supérieures de ce bio-réseau, il serait donc nécessaire de mieux comprendre le fonctionnement de l individu et de s y adapter. Pendant longtemps et encore aujourd hui c est exactement l inverse qui s est produit : la nature humaine est considérée comme trop complexe et trop largement incomprise pour que l on puisse prendre en compte toutes ses caractéristiques dans le fonctionnement des organisations. Toutes les entreprises demandent à leurs salariés de fonctionner sans affects, sans ego et parfois sans intelligence. Au travail, l homme n est plus un homme, c est un agent économique, une caricature d être humain. Les transformations qui ont lieu tous les jours sous nos yeux nous imposent un virage à 180 : Pour obtenir les meilleures performances, il faut adapter l entreprise à l homme et non l inverse II Invitation au voyage au cœur de la nature humaine Notre cerveau est un empilement de 3 strates issues de l évolution des espèces (le cerveau reptilien, le cerveau limbique et le néo-cortex). Cette vision du cerveau humain est dépassée pour un spécialiste mais elle convient parfaitement pour des démarches de vulgarisation car elle reste fonctionnement juste (même si la réalité anatomique est plus complexe). Le cerveau «Tri-unique» de Mc Lean Néocortex Préfrontal Système Limbique Cerveau Reptilien Le fonctionnement instinctif ou reptilien Au niveau du cerveau reptilien 4 «méta-instincts» régulent l ensemble du mode réactionnel de l organisme. Ils ont été étudiés en détail notamment par Henri Laborit (voir le film Mon Oncle d Amérique d Alain Resnais): L Activation de l Action correspond à l état de calme L état de Fuite correspond à l évitement du danger, à la peur, à l anxiété et à l angoisse. L état de Lutte entraîne la colère, l agressivité et la violence Page 5/5

6 L Inhibition entraîne une baisse des désirs, de l estime de soi, de la tristesse, du découragement voire de la dépression Le fonctionnement limbique Le système limbique est au cœur des conditionnements et des automatismes tels qu ils ont été initialement décrits par Pavlov. Cette programmation inconsciente se réalise par une succession d événements (stimulus conditionnel) associés à une sensation de plaisir ou de déplaisir issu du cerveau reptilien (stimulus instinctif). Les automatismes peuvent prendre diverses formes : émotionnelles ou neurovégétatives comportementales (ex : savoir descendre un escalier), cognitives. Dans ce dernier cas, il peut s agir de savoirs (ex : savoir lire) ou de croyances (ex : les Japonais sont cruels et les français râleurs). Ce système souffre des défauts de ses qualités. Par définition les automatismes, qui s exécutent rapidement et échappent à la conscience et au raisonnement, sont simples et/ou figés. Les pensées automatiques sont donc caractérisées par leur côté binaire (vrai ou faux, tout ou rien) et par leur rigidité. Elles s imposent à nous par leur évidence. Elles inspirent un sentiment de vérité, immuable et définitive. Elles sont également empreintes d irrationalité car le cerveau automatique est analogique (il fait des copies, des collages induits par la répétition et/ou l intensité émotionnelle associée). C est la cause de toutes les superstitions. Le niveau d organisation limbique (automatique) est celui des apprentissages et de la mémoire programmante. Il fonctionne par associations et collages, sans discernement intelligent, par association émotionnelle et répétition comme l a montré Pavlov Le fonctionnement néocortical. Le fonctionnement néocortical et plus particulièrement préfrontal correspond à l intelligence dans son acception la plus large : Raison, intelligence du cœur, rationalité et intuition, analyse et synthèse, rigueur, science et art, humour, créativité Par opposition à la réactivité automatique, le mode intelligent est relativement lent. Une opération traitée par le néo-cortex prend d un dixième de seconde à plusieurs secondes, des heures... voire des années. Les cerveaux reptiliens et limbique réagissent de leur coté en un centième de seconde et même parfois moins. Par opposition aux pensées limbiques qui sont rigides et caractérisées par une impression de vérité, les pensées préfrontales sont empreintes de souplesse, de complexité, de nuance et de relativité, de logique. Elles sont aussi fréquemment associées à un léger optimisme (état d Activation de l Action). Le fonctionnement combiné des trois cerveaux. Notre état de conscience basique est limbique. L expression de notre intelligence est «en dérivation» sur cette conscience limbique, probablement sous sa dépendance Nous fonctionnerions donc largement sous «pilote automatique» Tout l art de vivre consiste à être capable de s en échapper afin de laisser s exprimer notre intelligence. Page 6/6

7 La bascule entre les deux modes est automatique. Le simple et le connu recrutent le mode limbique Le complexe et l inconnu recrutent le mode préfrontal Résumons donc l état des «forces en présence». Le mode limbique : Il gère les émotions et malaises sociaux (gêne, honte, ridicule, timidité) et de nombreux automatismes inconscients Il est au cœur de la conscience spontanée (sentiment d exister et idées «toutes faites» sur soi) C est enfin lui qui tire les ficelles de la bascule des modes mentaux : il passe plus ou moins la main à l intelligence devant la difficulté ou décide de la garder Le mode préfrontal : Il est beaucoup plus intelligent mais dans une gare de banlieue de la conscience, Il n accède souvent à la conscience que lorsque le mode limbique ne sait plus que faire (situation qui s aggrave avec l âge, puisque nos automatismes ont réponse à tout). Il sait complexifier notre regard sur les choses pour obliger le mode limbique à passer la main ; L état d urgence est souvent un indicateur de refoulement du préfrontal. Les mécanismes limbiques occupent une large part de notre fonctionnement mental conscient et inconscient. Le stress (Fuite, Lutte, Inhibition) est souvent un indicateur d erreur, de refoulement inapproprié de notre intelligence. IV : Le mode limbique et le fonctionnement des entreprises Les entreprises fonctionnent aujourd hui majoritairement sur un mode largement limbique puisque c est l état dominant des individus qui la composent. Mais ce mode ne présente pas les meilleures caractéristiques pour s adapter et prospérer dans un monde qui bouge sans cesse. Le mode limbique, en effet, très rigide, ne procède que par la reproduction de schémas connus et ne peut que difficilement se montrer performant dans un monde où la seule chose durable est le changement et où le temps ne cesse de se contracter. L entreprise «limbique» ne conçoit les modifications du monde extérieur, c est-à-dire les situations inconnues, que comme des sources de stress qui la font passer en état d Urgence. Suivant le contexte et la culture de l entreprise, des réactions de Lutte (OPA inamicale, guerre commerciale, abus de position dominante, grèves ); des réactions de Fuite (non respect des engagement contractuels, refus de prendre ses responsabilités, panique dans l organisation ou dans la gestion ) ou des réactions d Inhibition (capitulation, inertie, démotivation ) sont observées. Si nous regardons autour de nous la manière dont l économie évolue, nous pouvons constater à quel point le mode limbique domine... et à quel point il faut changer cela. V Neuroscience et management L entreprise «préfrontale» n existe pas ou pas encore. C est une invitation au progrès individuel et collectif. Elle se base sur des principes simple à exposer mais très difficiles à mettre en œuvre. Comment pouvons-nous mieux gérer nos comportements en prenant le plus possible de distance par rapport à nos automatismes? Comment pouvons-nous mieux gérer nos émotions puisque ce sont elles qui «font la loi» : Ce sont nos cerveaux automatiques qui gèrent nos émotions, par notre cerveau intelligent. Or nos automatismes sont dominants. Page 7/7

8 Comment pouvons-nous mieux gérer les émotions d autrui? En les acceptant puisqu elles sont dominantes et en cherchant à éviter leur emballement? Comment pouvons-nous manager nos collaborateurs par l intelligence et non par les automatismes et les émotions (la peur, la colère, etc ) Il est clair que dans une économie faite d interdépendance et de complexité, ce style de management s imposera de plus en plus. En effet, lorsque le mode préfrontal est aux commandes, l entreprise est mieux armée pour faire face à son avenir. Elle a son destin en main. Libérée de la rigidité, des références contraignantes au passé, du stress qui la limite et qui l empêche de prendre les risques, elle peut accepter les transformations importantes et rapides de son environnement car elle sait s y adapter. Rechercher l Activation de l Action, c est prévenir au maximum la survenance d états d Urgence dans l entreprise que ce soit au niveau des clients, des collaborateurs ou des actionnaires car l entreprise préfrontale n existe pas en tant que telle. Il n y a que des individus, femmes et hommes qui savent ou ne savent pas établir entre eux des relations d affaires intelligentes (et non automatiques). Voici quelques idées-forces qui sous-tendent le management préfrontal sont : La recherche en interne de l état émotionnel d Activation de l Action Si le climat de l entreprise est propice à l établissement ou au maintien d un tel état d esprit collectif, il produit de multiples effets positifs : chaque collaborateur est plus performant, la coopération, l échange et le travail collectif sont naturels, ce qui produit une meilleure efficience du groupe. Enfin, la fidélité des employés est plus grande. Ils travaillent dans l entreprise parce qu ils s y sentent bien et non parce qu ils n ont pas trouvé mieux ailleurs. Cette fidélité est un point capital, souvent sous-estimé ou négligé par les dirigeants, surtout en période de chômage. Dans l entreprise préfrontale, on a compris que le stress réduisait ses performances. Le management participatif est un pacte de cohésion. En quoi consiste-t-il? Après avoir largement consulté et cherché le consensus, le décideur décide et assume seul la responsabilité de sa décision. Celle-ci n est pas nécessairement consensuelle. Ceux qui ont participé à la prise de décision sont solidaires de celle-ci même si elle ne correspond pas à leur position. Une fois la décision prise, le désaccord peut continuer d être manifesté auprès du décideur mais auprès de lui seul. Dans l entreprise préfrontale, un objectif non atteint ne doit pas entraîner nécessairement des bouleversements douloureux. Il faut dédramatiser les enjeux. C est une opportunité pour tirer des enseignements et faire mieux la prochaine fois. Le management préfrontal se rapproche du modèle de la relation athlète-entraîneur La motivation Lorsqu une équipe est en état d Activation de l Action, elle est dans des conditions idéales pour travailler. L analogie avec un véhicule consisterait à dire que les roues et les suspensions sont neuves, qu il n y a ni entraves ni freins. Mais, pour avancer, il faut aussi un moteur. Le moteur des équipes, la motivation, est une autre condition indispensable à la réussite de l entreprise. L entreprise préfrontale associé ses salariés au capital Et accroît ainsi ses performances et la motivation de ses collaborateurs Page 8/8

9 L INDICE DE L ACTIONNARIAT SALARIE (IAS) FACE AU CAC 40 Base 100 au 31 décembre ,5 IAS CAC Source : le revenu du 29/10/1999 Mais la motivation n a pas la rémunération directe ou indirecte pour seul levier Au niveau individuel Prévoir un entretien annuel de motivation Identifier les progrès à faire Définir des objectifs à atteindre Rechercher des évolutions de responsabilité et créer des changements (cela crée par ailleurs de la polyvalence) Former Au niveau collectif Donner du sens Donner de l information, communiquer abondamment, le manque d information crée des comportements limbiques Rédiger les rôles et responsabilités avec précision. Ce n est pas très difficile mais c est important. Chacun doit se sentir investi d une responsabilité claire Eviter la compétition mais favoriser la polyvalence Faire la fête de temps en temps Gérer les remplacements Eviter les tâches orphelines S assurer que chacun connaît son rôle et celui des autres Ne pas hésiter à augmenter progressivement l autonomie Si vous êtes deux associés : solidarité totale de management devant les salariés (on s explique en tête à tête) L organisation En dernier lieu, pour que les forces se conjuguent, il faut une bonne organisation. Toutes les bonnes volontés, les meilleures intentions sont parfois anéanties par une absence de structure qui fait que les forces se dispersent ou pire s annulent au lieu de se conjuguer. VII : Commerce et préfrontalité Les principes précités, s appliquent aussi à la relation commerciale. La notion de capital client n est pas très ancienne et s inscrit pleinement dans l approche intelligente des affaires mais aujourd hui encore, beaucoup d entreprises ignorent totalement cette notion. Pour développer Page 9/9

10 son capital client l entreprise préfrontale doit bien analyser les comportements intelligents et automatiques de la clientèle : La fidélité du Client se mérite de plus en plus : le client est volage La mémoire du Client est saturée. Dans tout acte de vente, la part de l émotion est majeure Le Client achète des prestations plus que des produits. Le Client veut être servi sans délai. Le Client est complexe. Le Client, comme le monde qui l entoure, n est pas stable Chaque Client est unique. Divers enseignements découlent de cette analyse et permettent de développer un comportement commercial plus efficace. La vente impose une vraie sensibilité psychologique : comment dois-je me comporter en face de telle personne qui présente tel et tel type d automatisme, comment puis-je éviter de susciter bêtement une réaction de lutte de fuite ou d inhibition par mes comportements? Comment puis-je au contraire jouer sur les émotions positives de l acheteur et du groupe d individu qu il représente?... Un client satisfait n est pas pour autant un client fidèle L entreprise limbique cherche à rendre ses clients captifs, l entreprise préfrontale cherche à rendre ses clients fidèles. Etablir un juste prix nécessite beaucoup de recul. Lorsque le client est captif, il est difficile de résister à la tentation d augmenter ses marges. Il faut alors penser au long terme. Le client captif n en est pas moins lucide. Il se souviendra de votre comportement, loyal ou non, le jour où il retrouvera sa liberté. L entreprise préfrontale respecte ses clients. Elle les fidélise en leur offrant des produits ou services à forte valeur ajoutée, elle est loyale et proche d eux. Elle est également patiente et fait preuve de recul, son succès passe aussi par l acceptation de l ingratitude limbique du donneur d ordre qui ne manque pas de se manifester. L écologie commerciale (ou le respect de l environnement commercial) existe au même titre que l écologie environnementale. VIII Conclusion Ces quelques pages offrent une vision trop résumée d un sujet très vaste qui ne cessera de s imposer dans la vie professionnelle à l avenir : nous sommes des êtres émotionnels ou affectifs avant tout. Ignorer cette réalité, c est se priver de tous les outils qui permettent une meilleure gestion du mécanisme central qui a une influence majeure sur les comportements humains : le fonctionnement limbique. Nous sommes à l aube d une période passionnante ou la prise en compte de nos mécanismes mentaux changera le management, la vente mais aussi la finance et même l informatique! Page 10/10

11 Nous pouvons prédire que tout cela aura un impact positif sur la vie en entreprise qui devrait être plus responsable, plus responsabilisante, plus consensuelle et moins stressante. Il n y a probablement pas de grands changements à attendre à très court terme. La voie que nous décrivons ne sera pas linéaire et la progression sera lente. Mais la tendance n ira pas en s inversant car il y va de la vie des entreprises. Page 11/11

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

LES BASES DU COACHING SPORTIF

LES BASES DU COACHING SPORTIF LES BASES DU COACHING SPORTIF Module N 1 Motivation, concentration, confiance, communication Module N 2 L apprentissage : «Apprendre à apprendre» LES BASES DU COACHING SPORTIF APPRENTISSAGE PLAISIR PERFORMANCE

Plus en détail

Les bonnes pratiques pour les travaux scolaires à la maison

Les bonnes pratiques pour les travaux scolaires à la maison D après LES DEVOIRS ET LES LEÇONS de Marie-Claude Béliveau 1 1 Rappels et définitions. Officiellement, les devoirs à la maison sont interdits depuis 1956 2 à l école primaire mais leur pratique reste très

Plus en détail

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par

Plus en détail

Origines possibles et solutions

Origines possibles et solutions Ne plus avoir peur de vieillir «Prends soin de ton corps comme si tu allais vivre éternellement, Prends soin de ton âme comme si tu allais mourir demain.» Introduction Ce petit document est la résultante

Plus en détail

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU». Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

5 clés pour plus de confiance en soi

5 clés pour plus de confiance en soi ASSOCIATION JEUNESSE ET ENTREPRISES Club SEINE-ET- MARNE 5 clés pour plus de confiance en soi Extrait du guide : «Vie Explosive, Devenez l acteur de votre vie» de Charles Hutin Contact : Monsieur Jackie

Plus en détail

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

Cours de Leadership G.Zara «LEADERSHIP»

Cours de Leadership G.Zara «LEADERSHIP» «LEADERSHIP» Est-il possible de DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES DE LEADERSHIP? PROGRAMME DU COURS 1. Introduction 2. Les fondamentaux du Leadership 3. Valeurs, attitudes et comportements 4. Les 10 devoirs du

Plus en détail

La relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises.

La relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises. Relation client PME PMI attention danger! Résumé La relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises. Nous essaierons de montrer, dans cet article, que la relation client

Plus en détail

10 Savoir investir en Bourse avec Internet

10 Savoir investir en Bourse avec Internet INTRODUCTION Avec près de 7 millions de Français actionnaires en 2007, l investissement boursier est devenu depuis quelques années un important moteur de l épargne nationale. Dans un pays relativement

Plus en détail

Conditions gagnantes pour démarrer sa transition Agile

Conditions gagnantes pour démarrer sa transition Agile Conditions gagnantes pour démarrer sa transition Agile 1 4 Les De plus en plus d organisations voient l Agilité comme une piste de solution aux problèmes auxquels elles sont confrontées. Par ailleurs,

Plus en détail

Erreurs les plus classiques en Bourse. TradMaker.com - 2013 Tous droits réservés Tel: 01 79 97 46 16 - CS@TRADMAKER.COM

Erreurs les plus classiques en Bourse. TradMaker.com - 2013 Tous droits réservés Tel: 01 79 97 46 16 - CS@TRADMAKER.COM 20 Erreurs les plus classiques en Bourse TradMaker.com - 2013 Tous droits réservés Tel: 01 79 97 46 16 - CS@TRADMAKER.COM De ne jours, la Bourse est à la portée de tous, le volume d échange et le nombre

Plus en détail

Les 7 Facteurs clés de Succès pour s'épanouir sur le plan personnel, familial et professionnel au Canada

Les 7 Facteurs clés de Succès pour s'épanouir sur le plan personnel, familial et professionnel au Canada Formation et Coaching en Leadership inclusif et en Management interculturel Les 7 Facteurs clés de Succès pour s'épanouir sur le plan personnel, familial et professionnel au Canada Une approche holistique

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013 La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés aux différents stades d élaboration et de contrôle des sujets. Pour autant, ce document

Plus en détail

PNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03

PNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03 PNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03 Introduction : Questions/réponses : Qu est-ce que pour vous un bon recrutement? Cela dépend de quoi? Qu est-ce qui est sous votre contrôle?

Plus en détail

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici».

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». 1. Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». Près d un enfant sur cinq est victime de violence sexuelle, y compris d abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant. Apprenez

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Stress et enseignement Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Recherche sur Internet Moteur de recherche: GOOGLE Mots-clés: + stress + enseignement Nombre de pages francophones

Plus en détail

Cohésion d Equipe - Team Building

Cohésion d Equipe - Team Building Public concerné : Cadres et cadres supérieurs. Cohésion d Equipe - Team Building Objectifs : Comprendre les mécanismes de fonctionnement d une équipe. Comprendre les rôles de chacun et le rôle de l encadreur.

Plus en détail

LES CROYANCES LIMITANTES

LES CROYANCES LIMITANTES 1998 Séminaire de Robert DILTS LES CROYANCES LIMITANTES Les 3 domaines les plus courants de croyances limitantes sont ceux qui concernent le manque d espoir (ce n est pas possible), le manque de confiance

Plus en détail

LA GESTION DE PORTEFEUILLE SPÉCIALISÉE OU DE TYPE BOUTIQUE. Benoit Brillon, CFA Chef des placements et gestionnaire de portefeuille

LA GESTION DE PORTEFEUILLE SPÉCIALISÉE OU DE TYPE BOUTIQUE. Benoit Brillon, CFA Chef des placements et gestionnaire de portefeuille LA GESTION DE PORTEFEUILLE SPÉCIALISÉE OU DE TYPE BOUTIQUE Benoit Brillon, CFA Chef des placements et gestionnaire de portefeuille 22 mai 2015 SURVOL DE LA PRÉSENTATION Qu est-ce qu une firme de gestion

Plus en détail

Comment atteindre ses objectifs de façon certaine

Comment atteindre ses objectifs de façon certaine Ressources & Actualisation Le partenaire de votre bien-être et de votre accomplissement Comment atteindre ses objectifs de façon certaine À l attention du lecteur, Ce présent document est protégé par la

Plus en détail

Manque de reconnaissance. Manque de contrôle

Manque de reconnaissance. Manque de contrôle CONTRE-VALEURS 7 octobre 2014 Les contre-valeurs représentent ce que l on cherche à fuir. Elles nous motivent négativement en ce sens où elles incarnent des situations que nous évitons ou que nous cherchons

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

Les compétences émotionnelles au cœur de la performance individuelle et collective

Les compétences émotionnelles au cœur de la performance individuelle et collective Quand psychologie et émotions riment avec recherche et application Les compétences émotionnelles au cœur de la performance individuelle et collective Lisa Bellinghausen Psychologue du travail / Chercheuse

Plus en détail

Comment Réussir sa vie par la PNL

Comment Réussir sa vie par la PNL 1 Comment Réussir sa vie par la PNL Condensé de la conférence de Didier Pénissard 1 Ce compte-rendu à été réalisé par Françoise (membre du club) et au nom du groupe, je la remercie chaleureusement Nous

Plus en détail

Béatrice Darot, révélatrice de potentiel

Béatrice Darot, révélatrice de potentiel 1/7 À propos Béatrice Darot est thérapeute en PNL 1 et en hypnose ericksonienne 2. En septembre 2014, elle lance de nouvelles activités de coaching individuel et d animation de conférences. En public ou

Plus en détail

LE MARKETING SOCIAL ET

LE MARKETING SOCIAL ET LE MARKETING SOCIAL ET LA PRÉVENTION DE LA MALTRAITANCE MARIE-HÉLÈNE GAGNÉ 6ème Colloque québécois sur la maltraitance envers les enfants et les adolescents Montréal, 29 octobre 2013 LE FARDEAU DE LA MALTRAITANCE

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

Management Interculturel

Management Interculturel Management Interculturel La mondialisation et l ouverture des marchés ont permis l interconnexion des mondes. Ces phénomènes ont en même temps accéléré la mutation des modes de pensée et de consommation.

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

Analyse prédictive. L essor et la valeur de l analyse prédictive dans la prise de décisions

Analyse prédictive. L essor et la valeur de l analyse prédictive dans la prise de décisions ÉTUDE TECHNIQUE Analyse prédictive L essor et la valeur de l analyse prédictive dans la prise de décisions «Donnez-moi un point d appui et un levier et je soulèverai le monde.» Archimède, 250 av. J.-C.

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

TOUR DE FRANCE NOUVEAU DIALOGUE FORUM-DEBAT POITIERS

TOUR DE FRANCE NOUVEAU DIALOGUE FORUM-DEBAT POITIERS TOUR DE FRANCE NOUVEAU DIALOGUE FORUM-DEBAT POITIERS Synthèse des débats rédigée par : 26 janvier 2012 Dans le cadre de son Tour de France du Dialogue, la CFE-CGC a organisé à Poitiers, le 26 janvier 2012,

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants?

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants? Renforcement des capacités en matière de Leadership au niveau du Secteur Public dans le contexte de la crise financière et économique Par Dr. Najat ZARROUK Introduction Quels défis pour l Administration

Plus en détail

PREVENTION EVALUATION ET MANAGEMENT DU RISQUE SOCIAL

PREVENTION EVALUATION ET MANAGEMENT DU RISQUE SOCIAL Développer, Optimiser, Maintenir la Performance de lhomme et de lentreprise PREVENTION EVALUATION ET MANAGEMENT DU RISQUE SOCIAL Le «Risque Social» doit être pris en charge comme nimporte quel autre type

Plus en détail

L attitude : la nouvelle compétence désormais reconnue dans le sport

L attitude : la nouvelle compétence désormais reconnue dans le sport Communiqué de presse Rolle, le 13.11.13 L attitude : la nouvelle compétence désormais reconnue dans le sport Education 4 Peace, Fondation Suisse basée à Rolle, en collaboration avec l UEFA, publie le premier

Plus en détail

UN REVENU QUOI QU IL ARRIVE

UN REVENU QUOI QU IL ARRIVE UN REVENU QUOI QU IL ARRIVE Bienvenue chez P&V En vous confiant à P&V, vous choisissez un assureur qui recherche avant tout l intérêt de ses assurés. Depuis son origine, en 1907, P&V s appuie sur des valeurs

Plus en détail

Les bonnes pratiques du recrutement en ligne

Les bonnes pratiques du recrutement en ligne POUR VOUS ÉCLAIRER DANS LE COMMERCE DE DÉTAIL Les bonnes pratiques du recrutement en ligne Avant-propos Au Québec, le commerce de détail compte près de 24 000 établissements et 300 000 employés. Les jeunes

Plus en détail

PM Ressources. Atelier 1: Devenez un As de la Communication. Les Ateliers du Coach

PM Ressources. Atelier 1: Devenez un As de la Communication. Les Ateliers du Coach de ht nive service de l entreprise du Coach Atelier 1: Devenez un As de la Communication progresser en communication et toute personne en situation de difficultés relationnelles Maîtriser les fondamentx

Plus en détail

KnowledgeManagement : Repartir de l individu.

KnowledgeManagement : Repartir de l individu. KnowledgeManagement : Repartir de l individu. Olivier Le Deuff Ater. Université de Lyon 3 www.guidedesegares.info Le knowledge management (KM ) est un domaine souvent considéré comme récent et dont certains

Plus en détail

Le processus du développement économique

Le processus du développement économique DOUGLASS C. NORTH Prix Nobel d économie Le processus du développement économique Présentation de Claude Ménard Traduit de l anglais par Michel Le Séac h, 2005 ISBN : 2-7081-3397-7 13 Où allons-nous? Le

Plus en détail

FAST RETAILING WAY (Philosophie d entreprise du groupe FR)

FAST RETAILING WAY (Philosophie d entreprise du groupe FR) FAST RETAILING WAY (Philosophie d entreprise du groupe FR) Profession de foi Changer la façon de s habiller, sortir des sentiers battus, et proposer une autre vision du monde. Notre mission Le groupe FAST

Plus en détail

Charte du tourisme durable

Charte du tourisme durable Annexes Charte du tourisme durable Annexe 1 Les participants de la Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, Conscients que le tourisme

Plus en détail

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1 LES FICHES OUTILS RESSOURCES HUMAINES L évaluation 360 Feed-back INTRODUCTION Aujourd hui les ressources humaines sont considérées par les entreprises comme un capital. La notion de «capital humain» illustre

Plus en détail

Formation certifiante au métier de coach scolaire

Formation certifiante au métier de coach scolaire Formation certifiante au métier de coach scolaire 1 Préambule CoachingMaestro est un portail de formations dédié à toute personne intéressée dans l accompagnement des jeunes. Préambule Ses missions sont

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

L organisation du développement: apprentissage et résilience

L organisation du développement: apprentissage et résilience Conférence L organisation du développement: apprentissage et résilience Paul Prévost UN REGARD STRATÉGIQUE SUR LE DÉVELOPPEMENT D UNE COLLECTIVITÉ LOCALE: APPRENTISSAGE ET RÉSILIENCE Paul Prévost Ph.D.

Plus en détail

TURBOS Votre effet de levier sur mesure

TURBOS Votre effet de levier sur mesure TURBOS Votre effet de levier sur mesure Société Générale attire l attention du public sur le fait que ces produits, de par leur nature optionnelle, sont susceptibles de connaître de fortes fluctuations,

Plus en détail

La gestion des situations d urgence et de crise. module GSC BJOP 2008 (CESG)

La gestion des situations d urgence et de crise. module GSC BJOP 2008 (CESG) La gestion des situations d urgence Objectif de la sensibilisation Gestion des situations d urgence Comprendre des notions de crise et d urgence Typologie et phases de l agression Mieux connaître les différentes

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

ENSEMBLE REVITALISONS NOS ORGANISATIONS. Par nos relations, nos perceptions, nos actions

ENSEMBLE REVITALISONS NOS ORGANISATIONS. Par nos relations, nos perceptions, nos actions ENSEMBLE REVITALISONS NOS ORGANISATIONS Par nos relations, nos perceptions, nos actions LES ENJEUX DU XXI siècle Enjeux pour lesquels nous nous mobilisons. Notre humanité vit de profondes ruptures, culturelles,

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

CONNAISSANCE DE SOI APPRENDRE A AVOIR CONFIANCE EN SOI

CONNAISSANCE DE SOI APPRENDRE A AVOIR CONFIANCE EN SOI CONNAISSANCE DE SOI APPRENDRE A AVOIR CONFIANCE EN SOI Comprendre ses propres stratégies d échec et de réussite Mettre à jour ses freins, ses propres croyances Développer son potentiel et repousser ses

Plus en détail

ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX?

ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX? ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX? Projet formulé à partir de ma pratique de terrain: Constats Public défavorisé Plus le niveau d instruction est bas plus plus le risque est grand de développer des troubles

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

Quand la peur nous prend, qu est-ce qu elle nous prend? Vivre la crainte, l inquiétude, la panique, l affolement ou la terreur; la peur est

Quand la peur nous prend, qu est-ce qu elle nous prend? Vivre la crainte, l inquiétude, la panique, l affolement ou la terreur; la peur est Quand la peur nous prend, qu est-ce qu elle nous prend? Vivre la crainte, l inquiétude, la panique, l affolement ou la terreur; la peur est une émotion à la fois si commune et si unique que la langue française

Plus en détail

L ergonomie au service du développement de l enfant. Par Nicole Delvolvé Ergonome nicole.delvolve@orange.fr reussite-pour-tous.overblog.

L ergonomie au service du développement de l enfant. Par Nicole Delvolvé Ergonome nicole.delvolve@orange.fr reussite-pour-tous.overblog. L ergonomie au service du développement de l enfant Par Nicole Delvolvé Ergonome nicole.delvolve@orange.fr reussite-pour-tous.overblog.fr 1. La cadre théorique de la réflexion proposée 2. Quelles connaissances

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) PLACE ET RÔLE DE L ADMINISTRATION - DE LA FONCTION PUBLIQUE - DANS LA MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS DE L ETAT ET DE LA VISION NATIONALE DE DEVELOPPEMENT

Plus en détail

FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT

FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT Que vous soyez parent, enseignant, formateur, pédagogue, coach, manager Que votre activité professionnelle ou simplement la quête de vous-même vous

Plus en détail

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Vous êtes visé Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Prévenir les vols ou les effets d un vol sur les employés Rôle de la direction de la succursale Désigner un

Plus en détail

- Dossier de presse -

- Dossier de presse - - Dossier de presse - Janvier 2014 Sommaire I. Valérie Moissonnier & l Institut du Selfcoaching 1. Valérie Moissonnier : son parcours et son blog RadioCoaching 2. L équipe de l Institut du Selfcoaching

Plus en détail

Maps Tableau de bord avec MindManager et Power Markers

Maps Tableau de bord avec MindManager et Power Markers Maps Tableau de bord avec MindManager et Power Markers Nick Duffill, Harport Consulting traduction Martine Jésus Qu est-ce exactement qu une map tableau de bord? Qu est-ce qu une map tableau de bord? N

Plus en détail

2) Qu est-ce que la cohésion sociale et l inclusion?

2) Qu est-ce que la cohésion sociale et l inclusion? Chantier sur la cohésion sociale et l inclusion dans le cadre des Ateliers des savoirs partagés JUIN 2013 1) Mise en contexte Dans le cadre des Ateliers des savoirs partagés à Saint-Camille, 4 chantiers

Plus en détail

ogiciel Véronique Messager

ogiciel Véronique Messager énie ogiciel Véronique Messager Préface de Bernadette Lecerf-Thomas Postface de Françoise Engrand Coacher une équipe agile Guide à l usage des ScrumMasters, chefs de projets, managers et de leurs équipes!

Plus en détail

Lean Management. Santé au travail. Miguel Lefrançois. Syndicat Sud Renault Trucks. 5 juillet 2012 1

Lean Management. Santé au travail. Miguel Lefrançois. Syndicat Sud Renault Trucks. 5 juillet 2012 1 Et Santé au travail Miguel Lefrançois Syndicat Sud Renault Trucks 5 juillet 2012 1 Sommaire Histoire du Lean management ou Lean manufacturing Les grands principes du Lean Quelques exemples du Lean Le chez

Plus en détail

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY «Penser et agir famille» LES OBJECTIFS 1. Accueillir les familles avec respect et ouverture d esprit dans toutes leurs formes et leurs différences. 2. Stimuler

Plus en détail

LE PLAISIR D APPRENDRE POUR APPRENDRE

LE PLAISIR D APPRENDRE POUR APPRENDRE Ville-École-Intégration, n 119, décembre 1999 LE PLAISIR D APPRENDRE POUR APPRENDRE Jean-Pierre ARCHAMBAULT (*) Les TICE favorisent le travail collectif et aident au travail individuel, ont l attrait de

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

Historique du coaching en entreprise

Historique du coaching en entreprise Historique du coaching en entreprise Aux Etats-Unis dans les années 80, le coaching des sportifs a beaucoup de succès. L entreprise, soucieuse d une plus grande performance va adapter le coaching afin

Plus en détail

Sondage sur la volonté d améliorer la gouvernance

Sondage sur la volonté d améliorer la gouvernance Sondage sur la volonté d améliorer la gouvernance Ce Sondage sur la volonté d améliorer la gouvernance a été adapté, avec la permission de Quantum Transformation Technologies, de son Governance & Managerial

Plus en détail

La situation financière des Canadiens

La situation financière des Canadiens La situation financière des Canadiens 1 Approche client Microsoft Advertising Hiver 2015 LA SITUATION FINANCIÈRE DES CANADIENS 2 Des décisions financières difficiles et importantes doivent être prises

Plus en détail

L'aidant familial face à Alzheimer: la tablette un outil simple et pratique

L'aidant familial face à Alzheimer: la tablette un outil simple et pratique L'aidant familial face à Alzheimer: la tablette un outil simple et pratique Vous trouverez ici notre guide d utilisation et d accompagnement pour l'aidant familial utilisant la tablette et nos jeux de

Plus en détail

Développement personnel

Développement personnel Développement personnel 50 REPÉRAGE DES TALENTS : COMPÉTENCES ET PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE Repérer dans l'organisation les "talents" nécessaires à l'atteinte des objectifs de l'entreprise Construire

Plus en détail

Auto-Diagnostic. en Développement Durable

Auto-Diagnostic. en Développement Durable Auto-Diagnostic en Développement Durable GOUVERNANCE ET GESTION RESPONSABLE La gestion responsable implique d organiser les actions en intégrant tous les autres principes. Il s agit de Repenser avant d

Plus en détail

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à la sagesse qu il lui faut, avant tout, adapter ses

Plus en détail

Coaching et Team Building

Coaching et Team Building recherché par les entreprises Ils représentent deux leviers ENTREPRISE Coaching et Team Building des outils de management au service de la personne, des entreprises et des organisations Serge LANTEAUME

Plus en détail

Conseil & Audit Les leviers de la croissance

Conseil & Audit Les leviers de la croissance Conseil & Audit Les leviers de la croissance Les cabinets de conseil et d audit vivent une évolution de fond qui remet en cause certains fondamentaux de leur culture : Concurrence accrue, moindre différenciation,

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

Chapitre I : Introduction

Chapitre I : Introduction Chapitre I : Introduction 1.1) Problématique A partir des années soixante, l environnement des entreprises a connu une mutation capitale, sans précédant historique dans le climat des affaires. Ces changements

Plus en détail

PERCEPTION ET PERCEPTION SOCIALE

PERCEPTION ET PERCEPTION SOCIALE GOBERT 1 PERCEPTION ET PERCEPTION SOCIALE 1. Perception et perception sociale Perception = processus par lequel l individu organise et interprète ses impressions sensorielles de façon à donner un sens

Plus en détail

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION Face à une rationalisation croissante du secteur social et médico-social, accentuée par les effets de crise, comment un directeur de structure

Plus en détail

Comment améliorer la performance de la paie?

Comment améliorer la performance de la paie? Comment améliorer la performance de la paie? La performance est aujourd hui un enjeu majeur des cabinets Le 67 e Congrès de l ordre des experts-comptables, qui s est tenu à Paris début octobre, a mis en

Plus en détail

Oracle, Gestion du Capital Humain. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin!

Oracle, Gestion du Capital Humain. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin! Oracle, Gestion du Capital Humain Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin! Présentation des participants et du formateur Qu est-ce qu une équipe performante? Les dimensions de l équipe performante

Plus en détail

Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage

Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage «La façon de nous voyons les choses est la source de la façon dont nous pensons et de la façon dont nous agissons Jamais nous

Plus en détail

LEAD Business School. Stephanie.lemarec@animaeconseil.com Boubakar Bena6a

LEAD Business School. Stephanie.lemarec@animaeconseil.com Boubakar Bena6a Stephanie.lemarec@animaeconseil.com Boubakar Bena6a Les 6 fondamentaux du management 2 Programme Les mécanismes de la rela6on et de l individu Autoritarisme vs autorité Vision! Puni6on vs sanc6on Le paradoxe

Plus en détail

ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts.

ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts. Audit des Ressources Humaines ATELIER D UNE DEMI-JOURNEE Introduction ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts. ima signifie Identifier, Modifier, Adapter : les

Plus en détail

Propreté & Services Associés - Logistique & Manutention - Assistance Aéroportuaire Ingénierie & Maintenance Nucléaire - Décontamination,

Propreté & Services Associés - Logistique & Manutention - Assistance Aéroportuaire Ingénierie & Maintenance Nucléaire - Décontamination, Propreté & Services Associés - Logistique & Manutention - Assistance Aéroportuaire Ingénierie & Maintenance Nucléaire - Décontamination, Démantèlement Nucléaire Gestion des Déchets - Sécurité Humaine &

Plus en détail

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE RECOMMANDATION DU CONSEIL Ces Bonnes Pratiques ont été approuvées

Plus en détail

Ligue contre la Violence Routière

Ligue contre la Violence Routière Ligue contre la Violence Routière La Ligue contre la violence routière, notre confrère français, vient de lancer la voiture citoyenne. Elle tient compte aussi bien de la protection de l environnement que

Plus en détail

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN JEAN-PIERRE BRUN PROFESSEUR CHAIRE EN GESTION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL UNIVERSITÉ LAVAL http://cgsst.fsa.ulaval.ca Dans quatre

Plus en détail

Ces formations se font uniquement «Sur mesure» - Nous contacter. II - Techniques de vente «Avancées» - 6 ou 7 modules selon le concept vente

Ces formations se font uniquement «Sur mesure» - Nous contacter. II - Techniques de vente «Avancées» - 6 ou 7 modules selon le concept vente FORMATIONS COMMERCIALES MANAGEMENT Ces formations se font uniquement «Sur mesure» - Nous contacter I - Techniques de vente «Basic» - 6 modules II - Techniques de vente «Avancées» - 6 ou 7 modules selon

Plus en détail