- D étudier le retentissement des interactions familiales sur le développement de l individu surdoué.
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- Cyprien Cartier
- il y a 8 ans
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1 Deuxième partie : la famille du surdoué. Entre idéalisation et désillusion Présentation de la Recherche La recherche menée auprès des adultes surdoués a pour triple objectif : - D identifier les spécificités des systèmes familiaux incluant un/des individu(s) surdoué(s) et en particulier le processus de différenciation de soi de la personne surdouée en s appuyant sur la théorie de la différenciation de M Bowen. - D étudier le retentissement des interactions familiales sur le développement de l individu surdoué. - D étudier la gestion des émotions chez les personnes surdouées, sa spécificité et son impact sur les relations familiales et sociales et sur le développement Les questions auxquelles je souhaite apporter des éléments de réponse : - La posture de l individu surdoué au sein de sa famille est-elle spécifique? Si oui, de quelle manière? - Quel est le retentissement de l histoire et des interactions familiales sur le développement du surdoué? - Les stratégies de gestion des émotions sont-elles spécifiques? Quel est la place du cognitif dans ces stratégies? La recherche menée est exploratoire et ne vise donc pas à vérifier des hypothèses précises mais à identifier une ou des dynamiques familiales et leurs impacts potentiels sur le développement des personnes surdouées, en s intéressant en particulier au rôle de la gestion des émotions. Des hypothèses plus précises sur les mécanismes à l œuvre pourront être posées au fur et à mesure de la réalisation des entretiens de recherche dans le but d être vérifiées. J ai mené entre septembre et octobre 2012 des entretiens semi-directifs auprès de 10 adultes (5 hommes et 5 femmes) détectés surdoués et âgés de 30 à 55 ans. Ils ont été réalisés sur la base d un guide d entretien : 9 ont été réalisés en face à face et 1 par téléphone.
2 Le guide d entretien est structuré en 4 thématiques : - Le surdon : son identification, l impact de la détection sur la vie personnelle, les réactions de l environnement si le sujet a été abordé. - Les événements de vie : le participant choisit des événements de vie marquants qu il décrit à l interviewer. Il n est guidé dans ce choix que par son appréciation personnelle de l impact de ces événements sur sa vie. - Les relations familiales et sociales : description des relations passées et actuelles avec la famille d origine (ascendants) et nucléaire (conjoint et descendants). - La gestion des émotions : auto-évaluation de la capacité à gérer les émotions positives et négatives, de l intensité du ressenti émotionnel, de la prise en compte des émotions dans le processus de décision. L analyse est basée sur le contenu des réponses mais aussi les interprétations qui peuvent en être faites, en s appuyant sur les théories systémiques et, en particulier, à la lumière des théories de Bowen, sur les axes suivants : - Les interactions familiales. - Le ressenti émotionnel : son intensité, sa spécificité, son importance dans l expérience de vie. - Les stratégies de gestion des émotions et en particulier les liens entre cognition et émotion. L analyse qualitative par théorisation ancrée (Mucchielli,1996 ; Paillé, 1994 ; Paillé et Mucchielli 2003) a été retenue pour analyser les données après leur retranscription. C est la méthode qui nous a semblé la mieux à même de répondre aux objectifs d exploration et de modélisation que nous nous sommes fixés.
3 Résultats Présentation de l échantillon Nombre de Age ans 10% Age des participants ans 40% ans 10% ans 30% Les participants sont pour moitié de sexe féminin et pour moitié de sexe masculin et sont âgés de 30 à 52 ans dont 60% de plus de 40 ans. Cette répartition assure un bon niveau de diversité ans 10% Nombre de Marié Seule 10% En couple 20% Situation familiale Séparé, enfants 10% Marié, enfants 60% 70% d entre eux ont des enfants et pour 80% d entre eux ils sont en couple ou mariés, ce qui a permis d évaluer les relations de couple et les relations parentales sur une large base. Situation professionnelle des participants Reconversion professionnelle 20% Profession libérale 40% Cadre 40% Les participants se répartissent, à part égale, entre une fonction de cadre au sein de l entreprise et un statut de profession libérale ; ce qui est bien supérieur à la moyenne nationale. Cela n est pas le fruit du hasard mais plutôt celui d une volonté d indépendance ou d une difficulté d intégration dans l entreprise telles que l évoquent les participants. Pour 70% des participants, le parcours professionnel est émaillé de changements d activité professionnelle dont certains très radicaux. Les raisons évoquées pour ce changement sont l ennui éprouvé dans leurs activités antérieures et/ou la volonté d une activité qui réponde davantage à des aspirations personnelles. 80% des participants ont connu des épisodes dépressifs (ou dysthymie pour l une d entre eux). 20% évoquent également des phobies et 20% des troubles du comportement alimentaire. Des données globalement conformes aux statistiques précédemment citées.
4 Pour 90% d entre eux la détection du surdon est récente et s est inscrite dans une démarche de recherche personnelle (60%) ou par le biais d une émission de radio ou d une identification par un tiers pour les autres. Un seul a été détecté dans sa jeunesse. Pour des raisons de confidentialité, dans les cas qui sont évoqués dans ce document les noms des personnes ont été modifiés. Le récit des événements de vie et les échanges sur les relations familiales ont permis d explorer le processus de différenciation des participants. - La nature des relations passées et actuelles avec la famille d origine, leur dynamique. - L évocation des différentes étapes du cycle de vie familial (enfance, adolescence, départ du domicile des parents, rencontre du conjoint, naissance puis adolescence des enfants). - les références (leur fréquence, leur nature) à l histoire familiale dans le discours. - etc Les points de convergence identifiés chez les participants à la recherche sont : - La difficulté à trouver la bonne distance avec les autres membres de la famille. - Un jugement ambivalent vis-à-vis de la famille d origine. - Une idéalisation de la Famille comme lieu de l unité (ou de la fusion). - Une position spécifique dans la famille sous la forme d une triangulation répétitive ayant conduit à l attribution d un rôle spécifique et inconfortable. - Un fort retentissement de l histoire familiale sur le parcours professionnel et personnel, source d insatisfaction. Trouver la bonne distance Indice d une difficulté de différenciation de soi, tous les participants à l étude ont/ont eu des difficultés pour établir une juste distance avec la famille d origine : - A un extrême, 4 des participants sont ou ont été en rupture avec l un au moins de leurs parents (père, mère, les deux) selon un processus que Bowen décrit comme «la mise à distance émotive» ou «le cut-off émotionnel». Mis en place pour résoudre les tensions affectives, elle ne participe pas au processus de différenciation de soi. Au contraire, la fuite maintient l individu dans la dépendance à sa famille. - A l autre extrême, 2 participants sont très proches de leurs parents, dans une communauté de vie (ils sont voisins).
5 - Parmi les 4 autres participants : l une a perdu ses deux parents ; 2 autres évoquent des relations familiales trop distantes ou trop envahissantes à leur goût. Ces difficultés de différenciation sont légitimes dans des contextes de trauma ou de tensions dans la famille, source d angoisse. C est le cas pour 4 des 10 personnes de l échantillon étudié : - 3 participants ont vécu des situations traumatiques : 2 pendant leur enfance (décès de la mère à l adolescence pour l un, alcoolisme de la mère et violence du père pour l autre), et 1 participante à l âge adulte (perte d un enfant de quelques semaines). - 1 autre participante est indirectement concernée et ressent les effets d un trauma familial toujours actif (une tante décédée dans sa jeunesse de maladie à laquelle elle est identifiée). - Les autres vivent des situations familiales qu on pourrait qualifier de banales : des parents d origine pied noir «exilés», des conflits conjugaux avec ou sans adultère, le divorce des parents) ou «sans histoires». Le jugement vis-à-vis de le famille d origine : ambivalence De façon générale, la famille est spontanément évoquée dans les premières minutes de l entretien (alors qu il n est pas spécifié que c est l objet de l étude), le plus souvent comme une contreréférence (ne pas reproduire ce qui a été fait par le père/la mère/les deux). Plus de la moitié des participants évoquent une relation insatisfaite avec leur mère jugée distante ou absente dans l enfance. Effectivement, trois mères ont subi une dépression et une autre souffre d une addiction à l alcool qui pourrait expliquer cette distance affective. Ces affirmations sont nuancées par des affirmations du type «ils ont fait de leur mieux» démontrant l ambivalence d une relation où alternent frustration et protection. Une attitude congruente avec la notion de parentification, un mode de triangulation fréquent quand l un des parents est en situation de fragilité qui entretient un double sentiment de frustration mais aussi une valorisation de l enfant, protecteur de sa famille. Ces situations pourraient conforter la vision psychanalytique du surdon d un déficit d investissement maternel ou du moins expliquer l émergence de cette interprétation. A mon sens, il faut replacer cela dans un cadre plus large et ne pas céder à la tentation de l équation : mère dépressive ou froide = investissement intellectuel excessif de l enfant, équation fréquemment mise en échec par l expérience. Par ailleurs, d autres participants évoquent des relations familiales plus sereines.
6 Les représentations de la famille actuelle : entre idéalisation et déception Tous les participants partagent un idéal de la famille très élevé qu il soit inspiré ou pas par une expérience réussie dans la famille d origine. Cette idéalisation de la famille comme lieu d unité et d entente conduit à un (sur?)investissement de la famille et en particulier de la relation avec les enfants et à la peur de l échec. Du côté féminin, 3 des participantes évoquent des difficultés pour investir la relation mère-enfant avec leur nourrisson : l une d entre elles, du fait d une dépression post-partum, les autres sur un mode moins marqué évoquent des difficultés avec le lien nourricier ou simplement un manque d intérêt pour les nouveau-nés. Une autre évoque des inquiétudes vis-à-vis de son fils : «Je ressens de la culpabilité : c'est un enfant angoissé en souffrance. C'est un peu de ma faute. Je l'ai peut-être mis dans le trou. Je n'arrive pas à l'en sortir». «Aujourd'hui je ressens un poids quand je pense à lui». Du côté masculin, 3 des participants expriment des inquiétudes quant à leur posture de père : L un craint d être trop exigeant, sur un mode proche de ce qu il a vécu avec sa famille : «Je suis un peu trop exigeant : il faut que je lutte contre cela» L autre se déclare insatisfait de la relation avec ses enfants : trop distante alors que deux de ses enfants sont en difficulté actuellement. Un autre lutte contre sa difficulté à exprimer ses sentiments pour ses enfants «J essaie que cela ne se voit pas trop qu ils pensent que c est naturel (d exprimer ses sentiments)» L un des participants a, lui, choisi de ne pas fonder de famille : il est en rupture avec la sienne et déclare ne pas vouloir fonder de famille pour préserver la planète «Il faudrait que la population humaine diminue. Je le ressens intimement ( ) je ne peux pas voir tout cela et avoir un enfant». Tous les participants sont inquiets de réussir leur vie de famille : ce qui me semble démontrer un excès d investissement du sujet ou un certain perfectionnisme plus encore que de réelles difficultés dans la relation.
7 La position dans la famille : triangulation Si l on s en tient au récit de leur histoire de vie, neuf des 10 participants ont été triangulés dans leur famille d origine sous des formes variées et parfois croisées selon trois mécanismes que nous allons détailler et illustrer : - Le parentification, - La projection parentale, - Le mandat transgénérationnel. La parentification Le concept de parentification est introduit en 1965 par Ivan Boszormenyi-Nagy, thérapeute familial et fondateur de la thérapie contextuelle. Il sera ensuite repris en enrichi par de nombreux intervenants en thérapie familiale. Souvent décrit comme une inversion des rôles parent/enfant (ou inversion générationnelle) et un manque de frontières entre les générations, il est perçu comme destructif pour l enfant. Nagy et les thérapeutes contextuels le présentent sous un jour plus favorable : il est également le moyen pour l enfant de donner et de rétablir un équilibre dans les relations intergénérationnelles. Car la parentification s opère le plus souvent sur plusieurs générations comme un modèle de relations familiales. Elle peut ne pas être destructrice pour l enfant si son rôle est reconnu par les parents. Les formes prises par la parentification sont multiples. Décrivons celles qui sont observées dans le cadre de cette étude. - L alliance avec un parent sur fond de confit conjugal : l enfant est invité à prendre parti pour l un ou l autre des conjoints, de façon plus ou moins explicite. Roxane est triangulée dans un conflit conjugal : elle s oppose à sa mère quand elle prend conscience de l adultère commis avec le meilleur ami de son père. Henri est l aîné d une famille où les parents se déchirent. Il est invité par son père à faire alliance avec lui contre sa mère. Jacques se trouve pris entre deux parents qui ne s entendent plus mais ne se séparent pas «pour le préserver». - L inversion générationnelle dans un contexte de parent ou couple parental défaillant : l enfant prend le rôle du ou des parents qui ne sont pas en mesure d assumer leur rôle vis-àvis de lui.
8 Martha s occupe de sa mère dépressive délaissée par un mari qui va et vient entre sa femme et sa maîtresse. Ainsi sa mère lui demande de mentir à ses grands-parents sur la situation de son couple, les problèmes financiers, la dépression de sa mère. Christine prend soin d une mère dépressive et alcoolique qui l élève seule. Elle reçoit la propriétaire quand sa mère ne peut plus payer le loyer. Elle est également triangulée par son père qui se sert d elle pour faire souffrir sa mère. La projection parentale Un/les parent(s) projette(nt) leur projet de réussite personnelle (qu ils n ont souvent pu accomplir eux-mêmes) sur l enfant. Celui-ci en prend la charge et est investi de la réussite pour le compte du parent. Laurence porte les projets de réussite professionnelle de son père : elle poursuit des études dans une grande école de commerce pour combler les attentes de son père. Il pleure de joie lorsqu elle est admissible à HEC. Alain «échoue» en ne réussissant pas des études d ingénieur qui répondent aux souhaits de ses parents. Ils se désintéressent de la scolarité et de la carrière de leur fils dès lors. Le mandat transgénérationnel L enfant «remplace» un membre de la famille qui a connu un destin tragique ou une vie difficile. Son parcours de vie est tracé pour remplacer ou poursuivre l œuvre d un ascendant. Roger est le troisième garçon d une famille où l on attendait une fille. Il est d abord identifié à la fille que ses parents n ont jamais eue puis vers 12 ans il perd son grand-père et lui promet sur son lit de mort de réussir. Cette promesse et cette identification le portent dans son parcours scolaire. Il deviendra ingénieur. Martha est identifiée à la sœur de sa mère décédée à la fleur de l âge. Cette identification l amène à une relation exclusive avec ses grands-parents qui se substituent à ses propres parents. Raynald entretient une relation fusionnelle avec sa mère jusqu à la mort de cette dernière alors qu il est âgé de 14 ans. Démarre alors une relation conflictuelle avec son père qu il met sur le compte de son identification à sa mère. Il incarne dès lors la perte de l être aimé pour son père.
9 Le retentissement de l histoire familiale sur le développement Au-delà de la triangulation évoquée par tous les participants, pour tous l histoire familiale a fortement retenti sur le développement personnel et/ou professionnel conduisant pour la plupart à une insatisfaction dans leur vie actuelle. Un sentiment de frustration symptomatique d une différenciation de soi qui ne serait pas complètement aboutie. Encore attachés au projet de leurs parents ou à leur rôle dans la famille, les participants ont encore des difficultés à trouver leur propre voie. Un phénomène que l on pourrait qualifier de banal sur le fond mais qui révèle de vraies souffrances psychologiques. Le besoin d accomplissement personnel des individus semble se heurter à une barrière insurmontable : quitter le rôle ou le projet familial. Roxane n a pas pardonné l adultère commis par sa mère avec laquelle elle est conflit depuis l âge de 8 ans. Cette relation insatisfaisante rejaillit sur sa relation avec ses filles (une dépression post-partum après chaque grossesse) et son mari avec qui les relations avec la belle-famille sont un sujet de discorde. Dans sa vie privée et professionnelle, elle s attache à faire le contraire de sa mère. Laurence a échappé à la mort à sa naissance et à l adolescence et a été investie par ses parents comme l enfant miraculée et fragile. La naissance de ses sœurs, incarnant la perte possible de l amour des parents, est vécue comme un trauma qui se manifeste par des somatisations massives (perte des cheveux et sourcils, fortes migraines). Dans ses relations avec ses enfants, la peur de la perte, réactivée par le décès d un enfant en bas-âge, reste une obsession et le positionnement en tant que mère est difficile avec son fils qui aborde l adolescence. Sur le plan professionnel, elle a poursuivi une scolarité puis une carrière pour combler les vœux de réussite professionnelle de son père puis décidé à 38 ans de se consacrer à sa passion : l écriture. Un choix qui reste difficile à assumer. Alain exerce de multiples activités en tant qu indépendant et est reconnu dans son travail. Pourtant il y accorde peu d importance s investissant plutôt dans son épanouissement personnel et sa vie de famille, par opposition à une enfance marquée par l absence du père et la froideur de la mère. Il a une bonne relation avec ses parents qui habitent à côté de chez lui et se montre compréhensif voire protecteur vis-à-vis d eux. Roger, âgé de 54 ans s est identifié dès l enfance à un grand-père n ayant jamais réussi sur le plan professionnel en dépit de ses aptitudes et n arrive pas à trouver sa voie malgré de multiples reconversions. Il lui a pourtant juré sur son lit de mort qu il serait fier de lui. A 54 ans, il porte encore ce projet.
10 Raynald a coupé les ponts avec toute sa famille depuis 10 ans après avoir renoncé à entretenir des relations satisfaisantes avec son père et sa sœur. Du point de vue professionnel, il a choisi de travailler dans le développement durable dans une loyauté à sa mère décédée, amoureuse de la nature. Du point de vue sentimental, il a du mal à s investir dans des relations, hanté par la peur de la perte et de la dépendance affective et ne souhaite pas fonder un foyer. Après une carrière en tant que sportif, une création d entreprise et un dépôt de bilan, Henri a pris un poste dans la société où travaille sa femme et est en arrêt de travail pour cause de dépression. Il n a pas encore accepté les résultats de son test de QI passé il y a 6 mois et s angoisse du temps perdu et du risque de ne pas réaliser son potentiel. Il attribue ses difficultés au manque d investissement de ses parents dans son éducation scolaire et au refus de son père de voir ses enfants réussir mieux que lui Sur le plan affectif, il a du mal à exprimer ses sentiments à sa compagne et doit combattre son naturel peu expansif pour le faire avec ses fils. Martha s est longtemps interdit d être mère (jusqu à une aménorrhée) pour ne pas faire vivre à son enfant sa position d objet dans sa famille. Sur le même principe, elle s interdit d écrire après des débuts prometteurs (un prix littéraire) de peur de redevenir l objet de sa mère et de sa grand-mère. Christine a toujours peur des hommes depuis qu elle a eu le sentiment de l ambiguïté de sa relation avec son père même si il n y a pas eu d abus à proprement parler. La disparition de son père est vécue comme une délivrance et lui a permis de franchir une étape dans la réalisation de sa féminité. Brigitte, 32 ans, est en reconversion professionnelle pour devenir psychologue. On peut supposer que ce désir répond à un fort besoin de réparation : vis-à-vis d un père «hyperactif», phobique et très émotif. Elle a choisi un conjoint qui ressemble à son père en termes de personnalité et de parcours professionnel, identifié comme bipolaire. Jacques, 33 ans, s est complètement investi dans la cause du surdon. Il n évoque pas son travail (dans lequel il s ennuie) pourtant choisi dès l enfance pour suivre les traces de son père. Père de trois enfants, il est très impliqué dans leur éducation, en particulier dans les choix scolaires. Son implication dans les associations de surdoués vise à trouver des pairs avec qui dialoguer mais aussi à informer et aider.
11 Première conclusion : une complexité avérée du processus de différenciation Ces constats convergent pour affirmer l hypothèse d une complexité du processus de différenciation du soi des personnes surdouées. Rappelons d ailleurs qu il ne s agit pas dans cette recherche de juger du niveau de différenciation atteint par les individus mais d en étudier les mécanismes. En quoi et pourquoi ce processus serait-il plus complexe chez les personnes surdouées. Qu est-ce qui permet de penser que le surdon est à l origine de cette difficulté? Nous sommes tous façonnés par notre histoire familiale : car la famille est le lieu de tous les apprentissages et en particulier celui du social. Comment être en lien avec les autres? C est ce que la famille nous apprend et qui est conforté ou pas dans nos autres expériences sociales (professionnelles, amicales). L analyse du récit et du parcours des personnes surdouées interrogées dans cette recherche souligne, à mon sens, les difficultés introduites par le surdon dans ce processus. L acuité avec laquelle sont vécues les situations et la spécificité de leur interprétation me semblent au premier plan. Elles induisent un vécu puis des comportements singuliers qui rendent complexe le développement de la personne surdouée. A propos de l auteur : Anne Juvanteny, 41 ans, est coach et thérapeute familiale à Aix-en-Provence. Après une formation en gestion (EDHEC) et 10 ans d expérience en cabinets de conseil en management, elle choisit en 2004 de se recentrer sur les problématiques humaines en se formant au coaching (coach certifiée auprès d ICF, International Coaching Federation) puis en reprenant des études en psychologie clinique (Université Paris 8) avec l objectif d intervenir auprès des personnes et des familles. En 2011, elle mène une recherche sur l utilisation des émotions dans la relation thérapeutique (in Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux 2012/1 (n 48) «Le thérapeute : propre outil de ses interventions? Étude et proposition d'une modélisation du processus de gestion des émotions chez les thérapeutes familiaux»). En 2012, elle s intéresse au parcours de vie des personnes surdouées et mène une recherche sur ce thème. Actuellement, elle exerce ses activités auprès d entreprises et de particuliers avec le même souci d accompagner le changement individuel et collectif. Contact : anne.juvanteny@gmail.com
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