Traitement des infections5

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1 5 Traitement des infections5 Éviction Conditions d'éviction et conduite à tenir lors de la survenue d'un cas en collectivité Le guide qui fait référence est un document validé par le Conseil supérieur d'hygiène publique de France en 2003 et consultable sur le site du ministère de la Santé 4 ( tableau 5.1 ). Tableau 5.1. Conditions d'éviction et conduite à tenir lors de la survenue d'un cas en collectivité. Maladies Éviction Lors d'un cas en collectivité Coqueluche Diphtérie Gale Gastroentérite à Escherichia coli entéro-hémorragique Gastroentérite à shigelles Oui, pendant 5 jours après le début d'une antibiothérapie efficace par un macrolide (3 jours si le malade est traité avec l'azithromycine) ou par un autre antibiotique efficace en cas de CI de ces antibiotiques. Trois semaines après le début des signes si le patient ne reçoit aucun traitement antibiotique efficace Oui, jusqu'à négativation de 2 prélèvements à 24 h d'intervalle au moins, réalisés au moins 24 h après la fin de l'antibiothérapie Oui, jusqu'à 3 jours après le traitement pour la gale commune et jusqu'à la négativation de l'examen parasitologique pour les gales profuses Oui, retour dans la collectivité sur présentation d'un certificat médical attestant de 2 coprocultures négatives à au moins 24 h d'intervalle Oui, retour dans la collectivité sur présentation d'un certificat médical attestant de 2 coprocultures négatives à au moins 24 h d'intervalle, au moins 48 h après l'arrêt du traitement Informer le personnel et les parents Vérification et mise à jour des vaccinations Antibioprophylaxie des sujets contacts proches non ou mal vaccinés, (ayant reçu moins de 3 ou 4 doses selon l'âge pour les enfants) ou, pour les adultes, si la dernière vaccination date de plus de 5 ans Antibioprophylaxie des contacts occasionnels uniquement pour les sujets à risque non protégés par la vaccination Recommander aux personnes ayant une toux persistante de plus 15 jours de consulter un médecin Informer le personnel et les parents Vérification des vaccinations Revaccination des contacts proches non à jour (antécédent de primo-vaccination et dernier rappel datant de moins de 5 ans) Prélèvement et antibioprophylaxie des contacts proches Informer le personnel de la collectivité et les parents de l'existence de cas dans la collectivité Recommander aux sujets contacts de consulter leur médecin 4 Processus inflammatoires et infectieux 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés 95

2 Processus inflammatoires et infectieux Maladies Éviction Lors d'un cas en collectivité Hépatite A Oui, 10 jours après le début de l'ictère Informer le personnel de la collectivité et les parents de l'existence d'un cas dans la collectivité Infection à streptocoque : angine, scarlatine Impétigo (streptocoque groupe A et staphylocoque doré) Infection à méningocoque Méningite à Haemophilus b Oreillons Rougeole Teigne du cuir chevelu Tuberculose Typhoïde et paratyphoïde Oui, jusqu'à 2 jours après le début de l'antibiothérapie Non, si les lésions sont protégées Oui, pendant 72 h après le début de l'antibiothérapie si les lésions sont trop étendues et ne peuvent être protégées Les sujets malades sont hospitalisés. Pour les sujets au contact : pas d'éviction Aucune Couverture des lésions par pansement Prophylaxie médicamenteuse et, en cas d'infection invasive à méningocoque du groupe A, C, Y ou W135, vaccination chez les personnes appartenant à la communauté de vie du malade Oui, jusqu'à la guérison clinique Vérification des vaccinations des enfants de moins de 3 ans de la section du malade par le service médical de la collectivité Recommander aux parents des enfants de moins de 3 ans de la section, non ou mal vaccinés, de consulter rapidement un médecin afin qu'il leur propose une chimioprophylaxie par la rifampicine dans les 7 jours suivant le diagnostic Oui, éviction 9 jours après le début de la parotidite. Pas d'éviction pour les sujets contacts Oui, éviction jusqu'à 5 jours après le début de l'éruption. Pas d'éviction pour les sujets contacts Oui, sauf si présentation d'un certificat médical attestant d'une consultation et de la prescription d'un traitement adapté Oui Tant que le sujet est bacillifère, jusqu'à l'obtention d'un certificat attestant que le sujet n'est plus bacillifère L'enfant n'est pratiquement jamais bacillifère Oui, retour si présentation d'un certificat médical attestant de 2 coprocultures négatives à 24 h d'intervalle au moins 48 h après l'arrêt des traitements Informer le personnel et les parents Recommander aux sujets contacts, non vaccinés et n'ayant pas fait la maladie de consulter leur médecin pour une éventuelle vaccination Informer le personnel et les parents de l'existence de cas dans la collectivité Recommander aux sujets contacts non vaccinés de consulter leur médecin le plus rapidement possible pour mise à jour de la vaccination selon le calendrier en vigueur La vaccination, si elle est réalisée dans les 72 heures qui suivent le contact avec un cas, peut éviter la survenue de la maladie. Il est donc indispensable de mettre en œuvre les actions aussi rapidement que possible L'intérêt de l'administration d'une seule injection d'immunoglobulines polyvalentes en postexposition à un cas confirmé biologiquement est évalué au cas par cas en liaison avec un service hospitalier (pédiatrie ou infectiologie). Pour être efficaces, les immunoglobulines doivent être administrées dans les 6 jours qui suivent le contage En collectivité, examen clinique du cuir chevelu des enfants de la classe ou de la section et des personnels en contact avec le sujet atteint Recommander à la famille de l'enfant atteint de consulter pour un dépistage familial 1. Informer le personnel de la collectivité et les parents, en cas de sujet tuberculeux bacillifère dans la collectivité 2. Dépistage des sujets contacts (intradermoréaction et radiographie pulmonaire, consultation spécialisée si nécessaire) 96

3 Traitement des infections 5 Antibiothérapie Généralités Les antibiotiques sont des médicaments exerçant une activité antibactérienne. Ils sont d'origine naturelle (pénicilline) ou le plus souvent synthétique. Ils sont bactéricides (destruction bactérienne) (bêta-lactamines, aminosides, glycopeptides, fluoroquinolones) ou bactériostatiques (inhibition de la croissance bactérienne). Selon la classe d'antibiotiques, ils agissent sur des sites différents au niveau de la bactérie : Paroi bactérienne : inhibition de la synthèse du peptidoglycane (bêta-lactamines) en se liant aux protéines de liaison aux pénicillines présentes au sein des membranes bactériennes, fosfomycine, glycopeptides ; Cytoplasme ; ARN des ribosomes : inhibition de la synthèse des protéines (macrolides, cyclines) ; ADN bactérien avec inhibition de sa synthèse (quinolones, nitrofuranes). Critères de choix d'un antibiotique Spectre d'activité L'antibiothérapie doit être adaptée à la bactérie isolée (amoxicilline pour Streptococcus pneumoniae, oxacilline ou cloxacilline pour un staphylocoque doré communautaire). Quand la bactérie causale n'est pas identifiée au moment de l'institution du traitement antibiotique, on parle d'anti biothérapie probabiliste : nécessité de débuter un traitement rapidement devant un syndrome septique sévère avant le résultat des examens bactériologiques, syndrome infectieux pour lequel l'identification de la bactérie n'est pas aisée (pneumopathies). L'antibiothérapie doit être adaptée aux bactéries les plus vraisemblablement en cause en fonction des antécédents, des signes cliniques, des données épidémiologiques. Pharmacologie Le choix se fait en fonction des données pharmacologiques. Absorption : les antibiotiques peu absorbés au niveau du tube digestif ne peuvent être utilisés s'il existe une infection systémique ou s'il existe des troubles digestifs. Diffusion : utiliser des antibiotiques diffusant au niveau de la barrière hémato-méningée pour traiter les méningites et abcès du cerveau (bêta-lactamines, fluoroquinolones, rifampicine, fosfomycine), choisir des antibiotiques pénétrant bien au niveau prostatique pour traiter les prostatites (fluoroquinolones, sulfamides). Élimination : il est préférable d'utiliser un antibiotique à élimination rénale prédominante pour traiter les infections des voies urinaires. Toxicité et contre-indications : à niveau de spectre et caractéristiques pharmacologiques équivalentes, il faut privilégier les médicaments les moins toxiques (éviter la pefloxacine comme fluoroquinolone compte tenu du risque accru d'atteinte tendineuse) Le respect des contre-indications doit être rigoureusement appliqué : femmes enceintes, enfants, allergie, doses à adapter à la fonction rénale. 97

4 Processus inflammatoires et infectieux Il faut également être très vigilant sur les interactions (dérivés de l'ergot de seigle et macrolides). Il ne faut pas non plus négliger les critères économiques : à efficacité égale, il faut choisir le traitement le moins coûteux. Conduite de l'antibiothérapie Choix de la voie d'administration Voie orale, intramusculaire ou intraveineuse. La voie sous-cutanée ne doit pas être proposée. Choix du rythme d'administration Fait en fonction des données pharmacocinétiques et de la gravité de l'infection. La monothérapie Elle a de nombreuses indications en ville, mais aussi à l'hôpital : pneumopathies communautaires, infections urinaires basses et pyélonéphrites non compliquées, gonococcie, syphilis, méningite cérébro-spinale, etc. L'association d'antibiotiques Elle est utilisée : pour élargir le spectre antibactérien en cas d'infection plurimicrobienne, ou en première intention en cas de sepsis sévère. dans les situations où l'obtention d'un effet bactéricide est indispensable : endocardites à streptocoques ou entérocoques, septicémies chez l'immunodéprimé, site infectieux difficile d'accès, germe résistant pour prévenir l'apparition de bactéries résistantes (pyocyanique, tuberculose). Surveillance du traitement Observer l'efficacité sur le processus infectieux, l'apparition d'effets secondaires. Pharmacologie pratique : les antibiotiques ( tableau 5.2 ) Tableau 5.2. Antibiotiques disponibles en 2012 (seules les principales indications sont exposées). Famille DCI Nom de spécialité (en France) Voie Posologie courante par jour (adulte) Rythme d'administration (fonction rénale normale) Remarques, posologies particulières Pénicillines naturelles Pénicilline G Péni G + bénéthamine pénicilline Benzathinebenzyl-pénicilline Pénicilline V Pénicilline G Biclinocilline Extencilline Oracilline IM, IM IM 3 à 6 MUI 1 à 2 MUI 2,4 MUI 3 à 4 MUI 4/j 1/j jusqu'à 1/sem 3 à 4/j Septicémies, endocardites : MU (perfusions) 1/mois en prophylaxie des rechutes de RAA et de l'erysipèle Pénicillines dites «péni M» Oxacilline Cloxacilline Bristopen Orbenine 3 à 6 g 3 à 6 g 3 4 g 2 à 6/j 2 à 6/j IM profonde, perfusion IM profonde, perfusion 98

5 Traitement des infections 5 Famille DCI Nom de spécialité (en France) Voie Posologie courante par jour (adulte) Rythme d'administration (fonction rénale normale) Remarques, posologies particulières Ampicilline Totapen IM, 2 g 3 à 4/j : jusqu'à 12 g/j en 6 fois pour endocardites, septicémies, méningites Pivampicilline Proampi Ampicilline + sulbactam Unacim injectable Amoxicilline Agram Amodex Bactox Bristamox Clamoxyl Flemoxine Gramidil Hiconcil IM, 2 à 4 g 2 à 4/j Forme IM en ville 1 g, IM,,, IM,, IM, : jusqu'à 12 g/j en 6 fois pour endocardites, septicémies, méningites Aminopénicillines Carboxypénicilline Uréidopénicillines CIG Céphalosporines de 1 re génération CIG Céphalosporines de 1 re génération CIG Céphalosporines de 1 re génération C2G Céphalo-sporines de 2 e génération Amoxicilline + acide clavulanique Augmentin Ciblor, 1,5 à 3 g 2 à 4/j Jusqu'à 12 g/j dans les infections sévères à l'hôpital Ticarcilline Ticarpen IM, 15 g 3 à 6/j RAUH Ticarcilline + acide Claventin 12 à 15 g 3 à 6/j clavulanique Pipéracilline Pipéracilline + tazobactam Pipérilline Tazocilline 15 à 16 g 12 à 16 g Céfaclor Alfatil 0,75 g Céfradine Kelsef, Dexef, 2 g Zeefra Céfadroxil Oracéfal 2 à 4 g Céfalexine Céporexine Keforal Cefacet 2 g 2 g 2 g.. RAUH Céfapirine Céfaloject IM, 2 à 6 g 4 à 6/j Jusqu'à 6 g/j Céfazoline Céfacidal IM, 2 à Jusqu'à 6 g/j Céfatrizine Céfaperos 1 g Jusqu'à 6 g/j Céfuroxime (Céf axétil) Zinnat IM, 1,5 à 6 g 0,5 à 1 g 3 à 4/j Proph. chir : 1 à 2 g 1/2 h préop RAUH Céfamandole Kéfandol IM, 3 à 6 g 3 à 4/j Céfoxitine Mefoxin IM, 3 à 6 g RAUH Céfotétan Apacef IM, 2 à 4 g 2 à Prophylaxie d'infections postopératoires C3G Céphalo-sporines de 3 e génération Céfotaxime Claforan IM, 3 g 3 à 4/j Méningites : 12 à 18 g/j Céfotiam-Hexétil Taketiam, Texodil 0,4 g Cefsulodine Pyocéfal IM, 2 à 6 g 3 à 4/j 99

6 Processus inflammatoires et infectieux Famille Céphalosporines à spectre élargi DCI Nom de spécialité (en France) Voie Posologie courante par jour (adulte) Rythme d'administration (fonction rénale normale) Remarques, posologies particulières Ceftazidime Fortum IM, 3 g RAUH Méningites et infections sévères à P. aeruginosa : 6 g/j Ceftriaxone Rocephine IM, 1 à 2 g 1/j Méningites : 4 g gonococ. : 0,5 g IM Cefixime Oroken 0,4 g Gonococ. : 0,4 g PU Cefpodoxime Orelox 0,4 g Cefpirome Cefrom 2 à 4 g RAUH Céfépime Axepim 2 à 6 g 2 à. RAUH Carbapénèmes Imipénem + cilastatine Tienam IM 1 à 2 g 1 à 1,5 g 3 à 4/j Jusqu'à 4 g/j RAUH Ertapénem Invanz 1 g 1/j Méropénem Méronem 2 à 6 g Doripénem Doribax 1,5 g Monobactam Aztréonam Azactam IM, 2 à 3 g 2 à Jusqu'à 8 g/j RAUH Aminosides pour voie parentérale Amikacine Amiklin IM, 15 à 20 mg/kg 1 à en perfusion discontinue Gentamicine Gentamicine Gentalline IM, IM, 4,5 à 7 mg/kg 1 à Durée du traitement la plus brève possible ( < 7 j) Nétilmicine Nétromicine IM, 6 à 8 mg/kg 1 à Septicémies à entérocoques Streptomycine Streptomycine IM, 0,5 à 1,5 g 1/j tuberculose, brucellose Tobramycine Nebcine IM, 3 à 5 mg/kg 1 à Spectinomycine Trobicine IM 2 g 1 seule fois Gonococcie aiguë Macrolides Azithromycine Zithromax Zithromax monodose Azadose Clarithromycine Zeclar Naxy Dirithromycine Dynabac 0,5 g 1/j Érythromycine Abboticine Egéry Éry 250 Éry 500 Érythrocine Érythrocine 0,25 à 1 g 1/j Forme monodose. Prise unique de 1 g dans les métrites et les cervico-vaginites à Chlamydia trachomatis Azadose 1200 mg 1 fois/sem 0,5 à 1 g Mycobactéries atypiques : 1 g/j. 1 g 1 g 1 à 1,5 g 2 à 3 g 2 à 3 g Josamycine Josacine 1 à 2 g Midécamycine Mosil 1,6 g Roxithromycine Claramid Rulid 0,3 g 0,3 g 2 à 2 à 4/j Kétolide Spiramycine Rovamycine, 6 à 9 M 2 à Télithromycine Ketek 800 mg 1 prise Macrolides en association Érythromycine + sulfafurazole (granulés pour enfants) Pédiazole 50 mg/kg Pour enfants 100

7 Traitement des infections 5 Famille Synergistines Lincosamides Cyclines Fluoroquinolones DCI Spiramycine + métronidazole Pristinamycine Quinupritine + dalfopristine Clindamycine Lincomycine Lymécycline Doxycycline Nom de spécialité (en France) Rodogyl Birodogyl Pyostacine Synercid Dalacine Lincocine Tetralysal Doxygram Tolexine Vibramycine Minocycline Mestacine Mynocine Voie Posologie courante par jour (adulte) Rythme d'administration (fonction rénale normale) Remarques, posologies particulières 3 à 4,5 M 2 à Infections stomatologiques,, IM, IM 2 à 3 g 22,5 mg/kg 0,6 à 2,4 g 0,6 à 2,4 g 0,6 g 0,2 g 0,2 g 0,2 g 0,2 g 0,2 g Tigécycline Tygacil 100 mg, puis 50 mgx 2 à 3 perfusions/j 3 à 4/j 1/j 1/j 1/j 1 à 1 à Norfloxacine Noroxine 0,8 g Cystite Ciprofloxacine Ciflox Ofloxacine Oflocet Péfloxacine Péflacine 1 à 1,5 g 0,4 à 1,2 g 0,4 g 0,4 à 0,6 g 0,8 g 0,8 g 2 à (jusqu'à 4 g/j) Infections nosocomiales (lente) : RAUH Ou perfusion Acné : 0,3 g 1 j/2 Doxypalu : prévention du paludisme 100 mg/j chez adulte Perfusion Perfusion Loméfloxacine Logiflox 400 mg/j 1/j Traitement de la cystite aiguë non compliquée de la femme (3 jours) Énoxacine Enoxor 400 à 800 mg/j Lévofloxacine Moxifloxacine Tavanic Izilox, 0,5 à 1 g 0,4 g 1 à 1/j Phénicolés Thiamphénicol Thiophénicol, IM, 1,5 à 3 g 3 à 4/j Antibiotiques polypeptidiques Colistine Colimycine, IM, 3 M UI à UI/kg Polymyxine B Nombreuses préparations à usage local Glycopeptides Vancomycine Vancocine perf. Posologie idem et ORL et respiratoire 2 à Non absorbable Perfusion 1 h Cutané, ORL, ophtalmo, gynéco 0,5 à 4 g 3 à 4/j Tous RAUH Décontamination digest., colite pseudo-membr. Téicoplanine Targocid, IM 6 mg/kg 1/j. ; 5 premières doses à 12 heures d'intervalle 1 min ou perf. Traitement d'attaque Endocardites : 6 mg/kg x 2 (2 à 4 j) Sulfamides Sulfadiazine Adiazine 4 à 6 g 4 à 6/j Neuro-toxoplasmose Sulfamide + triméthoprime (TMP) Sulfaméthoxazole + TMP (= cotrimoxazole) Bactrim Bactrim Forte Bactrim Perfus per os per os 4 à 6 cp 2 à 3 cp 4 amp. Pneumocystose : 12 amp./j Oxazolidinones Linézolid Zyvoxid, 1 à 2 cp RAUH Pneumopathies nosocomiales Infections de la peau et des tissus mous 101

8 Processus inflammatoires et infectieux Famille 5-nitroimidazolés DCI Nom de spécialité (en France) Métronidazole Flagyl Flagyl Inject Voie Posologie courante par jour (adulte) 0,75 à 1,5 g 1,5 g Rythme d'administration (fonction rénale normale) 1 à Remarques, posologies particulières (pour perfusion) (tous RAUH) Ornidazole Tibéral, 1 à 1,5 g 1 à (pour perfusion) (tous RAUH) Tinidazole Fasigyne 1,5 g 1/j Secnidazole Secnol 2 g 1/j Rifamycine Rifampicine Rifadine Rifadine Rimactan 0,6 à 0,9 g 0,6 à 1,2 g 1,2 g 1 à 1 à Prophylaxie méningococcies : 0,6 g x 2/2 j. (Brucellose : 0,9 g/j) Rifabutine Ansatipine 300 à 600 mg/j 1 à Rifamycine Otofa Sol. auriculaire Rifamycine Rifamycine Rifocine Us. local, collyre Pom. opht. Acide fusidique Acide fusidique Fucidine, 1 à 1,5 g 2 à En association Fosfomycine Fosfomycine 6 à 12 g 2 à 4/j F.-trométanol 1 sachet en 1 seule fois Dérivés des nitrofuranes Fosfocine Monuril Uridose Nitrofurantoïne Furadoïne Furadantine Microdoïne Antituberculeux Ethambutol Dexambutol Myambutol Principaux antilépreux, 0,15 à 0,3 g 0,15 à 0,3 g 0,15 à 0,3 g 20 mg/kg/j. 1/j En association Infections urinaires basses Infections urinaires basses Isoniazide (INH) Rimifon, IM, 4 à 5 mg/kg 1 En association Rifampicine Rifadine, Rimactan, 10 mg/kg 1 Rifabutine Ansatipine 300 à 600 mg/j Pyrazinamide Pirilène 20 à 25 mg/kg 1 à Streptomycine Streptomycine IM, 1 g 1 Durée < 1 mois Rif. + INH + Pyr. Rifater 1 cp/12 kg > 50 kg seulement Rif. + INH Rifinah 2 cp Dapsone Disulone 0,1 g 1 En association Clofazimine Lamprène 0,1 g 1 Rifampicine Rifadine Rimactan 0,6 à 0,9 g 0,6 à 0,9 g 1 Continu ou intermittent RAUH : réservé à l'usage hospitalier. 102

9 Traitement des infections 5 Traitements antirétroviraux ( cf. chapitre 11, VIH/SIDA ) Anti-inflammatoires Généralités On désigne sous ce terme les médicaments utilisés pour traiter une réaction inflammatoire aiguë ou chronique et les maladies qui en sont la conséquence. Ils inhibent la synthèse des prostaglandines et ont des effets antalgiques et antipyrétiques. On sépare les corticoïdes et les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS). Corticoïdes (glucocorticoïdes) Les corticoïdes de synthèse sont utilisés depuis plus de 60 ans dans les maladies inflammatoires chroniques. Effet des corticoïdes Anti-inflammatoire. Augmentation du métabolisme glucidique et protidique. Antipyrétique. Antalgique. Anti-allergique (action non immédiate contre les effets du contact avec un allergène chez un sujet allergique). Baisse des fonctions lymphocytaires T et B et macrophagiques induisant un risque de complications infectieuses dont la fréquence dépend de la posologie et de l'ancienneté du traitement. On estime que le risque infectieux n'est pas accru si la durée de traitement est de moins de 5 jours. Indications des corticoïdes Ils sont indiqués dans le traitement des pathologies immunologiques ou néoplasiques : pathologies inflammatoires chroniques et maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, vascularites, lupus érythémateux, hépatites auto-immunes, sarcoïdose, réaction du greffon contre l'hôte post-allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, colites inflammatoires, asthme) ; réaction allergique sévère (choc anaphylactique ) ; greffe d'organes solides ; action anti-tumorale (hémopathies lymphoïdes) ; lors d'une infection ; les indications sont alors ciblées (méningites à pyogènes et tuberculeuse, péricardite tuberculeuse, pneumocystose grave, laryngites aiguës sévères, formes sévères de la mononucléose infectieuse, dans les helminthiases sévères en association avec le traitement spécifique, prévention de la réaction d'herxheimer dans la syphilis). 103

10 Processus inflammatoires et infectieux Effets indésirables Les effets indésirables sont principalement observés lors des traitements prolongés et consistent en : troubles métaboliques : prise de poids, répartition anormale des graisses, rétention hydrosodée hypokaliémie, ostéoporose, retard de croissance, retard de cicatrisation, vergetures, hypertension artérielle ; troubles endocriniens : diabète, irrégularité du cycle menstruel, pilosité accrue, fragilité cutanée ; troubles digestifs : gastrite et ulcère digestif ; troubles psychiques : euphorie, excitation, confusion, dépression. Prévention des complications Les précautions d'emploi sont donc systématiques dans les traitements longs, à dose élevée. Dans ce cas, on prescrit les mesures suivantes : recherche de contre-indications relatives (diabète sévère, infection évolutive, hypertension artérielle mal équilibrée, trouble psychiatrique) ; apport de calcium, de vitamine D, de potassium et régime sans sel ; déparasitage anti-anguillules chez les patients ayant séjourné en zone d'endémie (pays tropicaux) ; surveillance du poids, de la pression artérielle, du ionogramme, de la glycémie ; monoprise journalière le matin ; décroissance des doses progressives en cas de traitement prolongé. Exemples de corticoïdes par voie générale Bétaméthasone, dexaméthasone, prednisolone, prednisone. Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Effet des anti-inflammatoires non stéroïdiens Ce sont des inhibiteurs de la cyclo-oxygénase. Ils inhibent la formation de prostaglandines et de thromboxane. Indications des anti-inflammatoires non stéroïdiens Dans certains rhumatismes inflammatoires chroniques. Poussées aiguës de l'arthrose. Effet antalgique et antipyrétique dans les états grippaux. L'acide acétylsalicylique est utilisé en association dans la prévention de l'infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux. Effets indésirables Effets secondaires digestifs (ulcère, gastrite, colite), insuffisance rénale aiguë, risque de dermohypodermite nécrosante en cas d'infection cutanée à pyogène, risque d'aggravation d'une infection à pyogène en l'absence de traitement antibiotique. Exemples d'anti-inflammatoires non stéroïdiens Acide acétylsalicylique, diclofénac, acéclofénac, ibuprofène, kétoprofène, naproxène, flurbiprofène, indométhacine, méloxicam, piroxicam, célécoxib, toricoxib, phénylbutazone et acide niflumique. 104

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