CORRECTIONS EXERCICES IMMUNITE
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- Constance Brosseau
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1 CORRECTIONS EXERCICES IMMUNITE I. RESTITUTIONS DES CONNAISSANCES 1. Schémas à titrer et à légender Schéma 1 : Surface d un lymphocyte T4 On observe des particules du virus VIH bourgeonnant à la surface de ce LT4 infecté. Schéma 2 : Le VIH 1. Enveloppe lipidique 2. gp gp41 4. Capside protéique 5. p24 6. p17 7. ARNs viraux 8. Transcriptase inverse 9. Autres protéines virales 10. Structure moléculaire du VIH Schéma 3 : Un modèle moléculaire Cette molécule est un Anticorps (Ig). 1
2 Schéma 4 : Cellule X : Lymphocyte B Cellule Y : Plasmocyte issu de la différenciation du LB 1. Membrane plasmique 2. Noyau 3. Cytoplasme 4. RER 5. Ribosome associé au RER 6. Vésicule golgienne 7. Dictyosome de l appareil de Golgi 8. Mitochondrie 9. Cytoplasme 10. Membrane plasmique Schéma 5 : Titre : Schéma d une cellule phagocytant un élément pathogène a. Lysosomes b. REG c. Appareil de Golgi d. Noyau e. Phagosome f. Pseudopodes 2. Questions issues de différents concours. a. Présence d Anticorps spécifique d un Antigène décelés par le test d ELISA b. Macrophages et polynucléaires c. Interleukines d. Les parties variables des chaînes lourdes et légères déterminent l existence de 2 sites antigéniques et spécifiques d un Antigène donné. e. Le 1 er contact avec l Antigène a provoqué l apparition de cellules mémoires spécifiques de ce dernier. f. LT8c g. Acquise et durable 3. Vrai ou Faux a) Faux : Syndrome (Ensemble des symptômes). b) Faux : Le VIH a été mis en évidence en c) Faux : Monocytes + macrophages. d) Faux : Un individu séropositif présente des anticorps dans son sérum mais pas forcément contre le SIDA. e) Vrai. f) Vrai. g) Faux => Le virus continue à se multiplier mais la réponse immunitaire arrive à éviter sa prolifération. h) Faux => La mère peut aussi transmettre le VIH au fœtus dans 3% des cas sans traitement. i) Vrai => Le canarypox modifié avec des gènes du VIH (gp120 et protéines intrinsèques) est déjà utilisé en phase II c est-à-dire dans la phase de recherche de son immunogénicité chez des volontaires sains. 4. QCM 1. c 2. a (lorsqu il est intégré dans le génome de la cellule hôte) et d (sous forme de particule virale libre) 3. a, b, d, e 4. a, e 5. a, d 6. a, c (b et d incorrects => pas de cytoplasme) 7. d 2
3 8. b, c 9. b, d 10. a, b, c, d 11. a, b, c, d (b correct => possèdent 2 sites récepteurs aux Ag, un site pour le complement, un site Fc pour certaines cellules de l immunité (macrophage)) 12. a, b, c (d incorrect => car ils sont actives par contact direct avec l Ag) 13. c, d (a incorrect => proviennnent de la moelle osseuse; b incorrect => nécessitent une présentation de l Ag associé au CMH par des CPA) 14. h 15. g 16. d 17. a 18. c, d (a incorrect => LT précytotoxiques) 19. a, b, c, d 20. a, c, d, e 21. a, c, d 22. b, d, f 23. a, d, f 24. c, d (a incorrect => pour la grippe tous les ans, pour la variole une seule fois ; b incorrect => virus) 25. a (la malnutrition ne permet pas la production de protéine support des anticorps), b (syndrôme de Di George), c (SIDA), d (divorce, décès entraînent une diminution des défenses immunitaires) 26. a, b, d (c incorrect => sur les 4 phases de mise sur le marché d un vaccin, la phase II d immunogénicité est en cours d expérimentation chez l Homme) 27. d 28. b, c, d (a incorrect => se modifie en permanence) 29. b, c, d, e 30. b 31. c 32. a (d incorrect => partie variable) 33. e (1, 2, 3, 5) 34. c II. EXERCICES Exercice 1 : Les groupes sanguins 1. Le donneur ne doit pas posséder d agglutinogènes afin de ne pas entraîner d agglutination. Groupe sanguin des Antigènes (hématies) Anticorps (sérum) donneurs et du receveur A - Ag A Ac anti-b AB + Ag A et B Absence Ac anti-a et anti-b O + Absence dag A et B Ac anti-a et anti-b B + Ag B Ac anti-a O - Absence d Ag A et B Ac anti-a et anti-b B - Ag B Ac anti-a 3
4 2. Le donneur universel est O - Si on dispose de cette possibilité, on peut faire appel à du sang de groupe B + ou O +. Il y aura compatibilité pour ce qui concerne le système ABO mais l introduction, avec les hématies du donneur de l Ag D, va provoquer de la part du receveur la fabrication d Ac anti-d, ce qui rique d être préoccupant si on est conduit à faire des transfusions répétées avec du sang compatible mais Rh +. Aucune transfusion n est possible avec les sangs A - et AB + Exercice 2 : Evolution de l infection par le VIH La courbe 1 est constituée par une première phase de croissance rapide de la charge virale, puis une deuxième phase de décroissance, et finalement une troisième phase de croissance lente. En fin de troisième phase, la charge virale est à peine supérieure à celle observée en fin de 1 ère phase (asymptomatique) : ce n est donc pas le taux de virus qui affaiblit l organisme. La courbe 2 montre 2 phases : pendant la 1 ière qui dure plus d un an, le taux de LT4 est pratiquement constante. Puis une 2 ème phase, les six années suivantes, de lente décroissance des taux de LT4. En dessous de 200 cellules/µl de sang les symptômes caractéristiques du sida apparaissent. La courbe 3 est constituée de 3 phases. Une 1 ère phase durant laquelle il n y a aucune sécrétion d Ac. Puis, aux environs du 6 ème mois, un démarrage de cette sécrétion qui correspond à la séroconversion. Enfin une 3 ème phase de lente décroissance du taux d Ac anti-vih. En phase terminale, le taux d Ac est pratiquement nul, le malade n est même plus séropositif pour le VIH. Le SIDA résulte d une infection par un virus, le virus VIH. Il se multiplie pendant plusieurs mois dans les LT4 du patient, sans provoquer aucun symptôme. Lorsque suffisamment de virus sont présents dans le sang, apparaît une réponse immunitaire. On observe notamment, dès le 6 ème mois, une forte augmentation du taux d Ac anti-vih. Cette réponse entraînera une diminution de la charge virale. Mais pour une raison non invoquée dans les documents, les LT4 de la personne infectée sont progressivement détruits. Or ils sont indispensables pour aider les LB et les LTc à combattre les agents infectieux. En dessous d un certain seuil de concentration en LT4, les défenses immunitaires s éffondrent : la charge virale réaugmente, les maladies opportunistes s installent. L individu infecté est alors atteint d un SIDA déclaré. Exercice 3 : Mme Y est séropositive pour le VIH, sa séropositivité est visible dans les résultats du Western blot : elle possède dans son sérum des Ac dirigés contre les protéines du VIH : des anticorps anti-gp160, des anticorps anti-gp120, des anticorps anti-gp41 et des anticorps anti-p24. Son premier enfant était séropositif jusqu à l âge de 6 mois puis finalement séronégatif. L enfant n est donc pas infecté par le VIH. Sa séropositivité jusqu à 6 mois s explique par l existence d Ac maternels dans son sérum. Le 2 nd enfant possède des Ac maternels anti-vih à sa naissance, la quantité de ces anticorps diminue jusqu au 9 ème mois, date à laquelle apparaissent ses propres anticorps dirigés contre les protéines p24 et gp41. La séropositivité se confirme pour toutes les protéines virales testées par la suite. L enfant 2 est infecté par le VIH. 4
5 Exercice 4 : 1. Le test présenté repose sur la spécificité d un anticorps vis-à-vis d un Ag précis. Ici, seuls les Ac Ac1- anti-vih pourront se fixer sur l Ag viral proposée. Les autres Ac seront éliminés lors du premier lavage. 2. Schématisons les mécanismes mis en œuvre au cours des 2 étapes de la réalisation du test. La première étape consiste à mettre en présence le sérum test avec l Ag viral. La 2 nde étape montre la présence d un complexe entre Ac anti-vih et un Ac anti-anti VIH désigné sous le terme d anticorps Ac2 ; ce dernier est associé avec une enzyme qui mise en présence du substrat spécifique M incolore le transformera en un composé coloré. 3. Les sujets séropositifs sont ceux qui possèdent dans leur sérum des Ac anti-vih (Ac1). Leur sérum mis en contact avec les plaques présentant l Ag viral entraîne la formation sur ces plaques des complexes immuns antigènes (VIH) anticorps Ac1 (anti-vih). Un lavage soigné élimine les éventuelles molécules libres pouvant être susceptibles de se lier avec l Ac2 qui est alors proposé. Cet Ac2 reconnaît et se lie avec l extrémité de la partie constante des Ac anti-vih restés fixés sur les plaques au contact de l Ag viral. Un 2 nd lavage soigné élimine les molécules d Ac2 non fixées. L addition du substrat M donne lieu à une réaction colorée dans le cas où les Ac2 sont présents sur la plaque. ð Les plaques colorées correspondent aux sujets dont le sérum renferme des Ac Anti-VIH, ils sont dits séropositifs pour le VIH ; ð l absence de coloration témoigne de l absence d Ac anti-vih dans le sérum testé (séronégatif). 5
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