Les GT 1500 ou battlegroups. Une belle idée jamais mise en pratique (fiche)

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1 ACTU VEILLE EXCLUSIF DOC DOSSIER FICHE-MEMO JOB QUEZAKO FIL INFO BLOG S ABONNER! Bruxelles2Pro Toute l'actualité sur la PESC, la PSDC et l'ue. Approfondir, décrypter, anticiper... ARMÉES DÉFENSE UE DROIT INDUSTRIE PESC PSDC POUVOIRS SANCTIONS SÉCURITÉ ZONES DE CRISE 'FICHE-MEMO, BATTLEGROUPS EXERCICES, GESTION DE CRISES PSDC Les GT 1500 ou battlegroups. Une belle idée jamais mise en pratique (fiche) 12 MAR 2016 battlegroups, Quezako, Réforme DANS L ACTUALITÉ La crise des réfugiés devenue crise tout court MY PROFILE Welcome back Johanna Bouquet. You have a Freemium Subscription. My Account Logout Search RECHERCHE EDITION PRO S ABONNER Souscrire! Pourquoi souscrire? Comment payer? Spécial Etudiants, PHD. Offre Master Le Quezako FAQ Questions techniques Forces spéciales à l'entrainement (Crédit : MOD Italie) (B2) Pour faire face à une crise dans un pays tiers, l'union européenne s'est dotée d'une force de réaction rapide, dénommée groupements tactiques GT 1500, et plus souvent connue sous son appellation anglaise 'battlegroups'. Ce dispositif conçu dans le début des années 2000 n'a jamais été employé aujourd'hui. Et l'interrogation demeure sur son utilité actuelle. L'origine Ce sont les Français et Britanniques qui, à Saint-Malo, en décembre 1998 posent les bases politiques pour disposer d'une capacité de réagir rapidement, une nécessité pour l'europe. (Lire : Il y a quinze ans! Le sommet franco-britannique de Saint Malo 1998) L'impulsion politique Au Conseil européen d'helsinki de 1999, les Chefs d'etat et de gouvernement, décident la création d'une force de réaction rapide, dans le cadre d'une réflexion plus générale sur la capacité de réaction aux crises de l'union européenne. Les États membres sont invités à se doter de la capacité de fournir des éléments de réaction rapide disponibles et déployables dans de très bref délais. Les Quinze conviennent alors de définir «un cadre et des modalités» à cette force, «de désign(er) à l'avance les moyens humains, matériels et financiers qui pourraient être utilisés en réponse à une demande (d') une organisation chef de file Nous contacter! DOSSIERS D ACTUALITÉ N 34. L Europe face à la crise en Libye Mar 28, 2016 N 33. La PSDC en 2016 Mar 14, 2016 N 32. L Europe face à une nouvelle vague d terrorisme (maj2) Jan 06, 2016 N 31. Le phénomène des combattants étrangers en Europe Jan 05, 2016 N 30. Garder les frontières de l Europe. Vers un corps européen de garde-côtes et garde-frontières (maj2) Déc 13, 2015 N 29. La crise des migrants devenue crise des réfugiés, puis crise tout court (Maj2) Nov 29, 2015 N 28. Nucléaire iranien. Négociations et sanctions (dates et principales décisions) (Maj3) Juil 14, 2015

2 (comme) l'onu ou l'osce ou (...) pour des actions autonomes de l'ue». Lire aussi : L Europe de la défense de Traité en Traité De la décision politique au premier concept Les ministres de la Défense, réunis à Sintra (Portugal) le 28 février 2000, définissent vouloir «planifier la fourniture d un petit élément de réponse rapide de forces de réaction immédiate, de très haut niveau de préparation, (composée) en particulier de forces d entrée en premier et d autres éléments de soutien, la taille et la nature des forces dépendant des circonstances particulières d une opération». Les Chefs d'etat et de gouvernement, réunis au sommet de Laeken (Belgique), en novembre 2000, mandatent la présidence espagnole pour présenter un plan de travail. Le Conseil des ministres des Affaires générales, définit en novembre 2002, les grands principes des battlegroups : réaction dans un délai de 5 à 30 jours, planification par avance basée sur des scénarios. Un concept de réaction rapide militaire de l'ue est développé et adopté par le Comité militaire de l'ue (EUMC) en janvier 2003 (télécharger ici). Artémis, le premier test grandeur nature Une première opération militaire autonome dirigée par l'ue est déployée au Congo (Artemis) et démontre «de manière satisfaisante» souligne-ton côté européen, la capacité de l'ue à «opérer, avec une force plutôt réduite, à une distance importante de Bruxelles, en l'occurrence plus de 6000 km». Cette opération Artemis est devenue un modèle de référence pour le développement d'une capacité de réaction rapide de la taille d'un groupement tactique (GT, "Battlegroup" en anglais). Initiative du G3 Une initiative franco-britannico-allemande propose, en février 2004, la mise en place de groupements tactiques. Proposition accueillie favorablement par le Conseil des ministres en mars 2004 et par les ministres de la défense à l'occasion de leur réunion informelle en avril 2004 sous présidence irlandaise. Le Haut représentant de l'ue, Javier Solana, propose une première capacité opérationnelle d'ici 2005 et une capacité pleinement opérationnelle d'ici Une décision du Conseil en 2004 Des dispositions approuvées par le Conseil en mai Il prévoit des modalités de décision sur les battlegroups afin «d'être en mesure de prendre la décision de lancer une opération dans un délai de cinq jours à compter de l'approbation du concept de gestion de crise par le Conseil (et d'avoir) les forces sur le terrain au plus tard dix jours après que l'ue ait pris la décision de lancer l'opération». L'État-major de l'union européenne (EUMS) met au point le concept de groupement tactique, qui est approuvé par le Comité militaire de l'union européenne (EUMC) en juin Constitution et préparation d'un battlegroup Définition du battlegroup Le battlegroup ou groupement tactique est un groupe minimal de forces militaires «crédible et cohérent, déployable rapidement, capable de mener des opérations autonomes ou d'assurer la phase initiale d'opérations de plus grande envergure». Critère de multinationalité N 27. Aller traquer les trafiquants d êtres humains en Méditerranée, une longue prise de conscience (Opération Sophia) (maj3) Juil 12, 2015 N 26. Le sommet défense 2015, une simple réunion d étape? Juin 28, 2015 N 25. EUFOR Rca, une «vraie» opération d interposition Juin 16, 2015 N 24. EUPOL COPPS. En Palestine, une mission hautement politique Juin 07, 2015 N 23. EUBAM Rafah. Une mission en attente d un processus de paix Mai 30, 2015 N 22. Affaire EULEX Kosovo, une affaire trouble, à tous points de vue Avr 30, 2015 N 21. Au coeur de l IntCen (ex SitCen) Fév 15, 2015 N 20. La Haute représentante de l UE, Miss Mogherini Nov 10, 2014 N 19. Catherine Ashton, un mandat raté malgré tout Oct 20, 2014 N 18. Dossier Elections 2014 et Commission 2014 Mai 22, 2014 N 17. Le dossier Sommet défense 2013 (pdf) Fév 28, 2014 N 16. Sommet Défense des 19 et 20 décembre. Les articles utiles à lire Déc 22, 2013 N 15. Conflit libyen en Opération Unified Protector / Harmattan Juin 20, 2011 N 14. EUFOR Libya, une mission morte-née (pdf) Avr 01, 2011 N 13. L aventure de l A400M, l avion de transport militaire européen Déc 04, 2010 N 12. La formation des militaires somaliens (EUTM Somalia) Août 30, 2010 N 11. Lessons Learned Haïti (+pdf) Avr 01, 2010 N 10. La politique étrangère et PeSDC au rythme du Traité de Lisbonne Déc 01, 2009

3 Les groupements tactiques sont fondés sur le principe de la multinationalité et peuvent être formés par une nation-cadre ou par une coalition multinationale d'états membres. Des Etats tiers peuvent être associés à la formation du battlegroup. Format du battlegroup Le battlegroup est constitué d'une force interarmées de la taille d'un bataillon et renforcé par des éléments d'appui tactique et de soutien logistique du combat. Dans sa composition normale, et en fonction de sa mission, le groupement tactique compte environ 1500 hommes, souvent bien plus (environ 2500 personnels). Les États membres peuvent également mettre à disposition des capacités spécialisées (maritimes, aériennes, forces spéciales), qui fournissent aux groupements tactiques des éléments spécifiques et apporte une valeur ajoutée. Latitude des composantes du battlegroup Les États membres procèdent à la formation d'un groupement tactique complet et ont pour tâche de constituer un ensemble complet constitué par une nation-cadre ou par une coalition multinationale d'états membres. Le groupement tactique complet n'a pas de structure fixe, ce qui laisse aux États membres la souplesse nécessaire. Cela peut permettre ainsi, par exemple, souligne-t-on à l'union européenne «la formation d'un groupement tactique doté de capacités pour des opérations en montagne ou de capacités amphibies». Cette «souplesse» vise à favoriser «une constitution plus aisée des forces nécessaires et un éventail plus large de capacités». Les critères clés, affirme le concept, «sont l'interopérabilité et l'efficacité militaire». Un concept de mobilité Le concept de groupement tactique met l'accent «sur la nécessité de disposer de capacités de transport stratégique supplémentaires». Il insiste en outre sur la nécessité «d'accélérer le processus de prise de décision». Il faut non seulement que les organes de l'ue soient «prêts à entrer en action» mais également que les processus de prise de décision «au niveau national soient synchronisés afin de répondre à des délais pressants». mars 2016 L M M J V S D «Fév N 09. Seychelles, le volet discret de l opération anti-pirates EUNAVFOR Atalanta (+pdf) Nov 01, 2009 N 08. L UE en première ligne contre les pirates somaliens EUNAVFOR Atalanta (+pdf) Juin 09, 2009 N 07. Le paquet défense (marchés publics et transferts d armements) Mai 30, 2009 N 06. EULEX Kosovo. Un déploiement difficile Avr 15, 2009 N 05. EUMM Georgia (mission d observation du cessez-le-feu) (Pdf) Déc 09, 2008 CALENDRIER TRADUIRE Commandement Le groupement tactique est associé à un État-major de force (FHQ) déployable et est relié à un Etat-major d'opération (OHQ). Si le premier est défini de manière assez autonome par les Etats composant la force, le second est normalement un des quartiers-généraux d'opération, agréés au nombre de 6 actuellement (5 dans les Etats membres et 1 à l'otan).

4 Alerte Les groupements tactiques restent en alerte pendant un ou plusieurs semestres. Détermination du planning De façon concrète, une conférence de coordination des groupements tactiques, présidées par l'etat-major de l'ue, est organisée chaque semestre (au minimum). Un planning est établi, sur les six années à venir, prévoyant trois niveaux d'engagement différents en fonction du nombre d'années qui suivent ses travaux. Les résultats de la conférence sont consignés dans un rapport transmis par le Comité militaire de l'ue au Comité politique et de sécurité (COPS). Chaque Etat avance ses propositions de constitution d'un groupement tactique complet. Normes Le dernier planning, défini le 20 octobre 2015, avec ses trois phases Pour être considéré comme un groupement tactique de l'ue, un groupement de forces doit répondre à certaines normes «en matière de capacités militaires, définies d'un commun accord». Les normes et critères définis dans le concept de groupement tactique et dans le guide de préparation des groupements tactiques constituent la base à partir de laquelle les États membres peuvent élaborer «des instructions spécifiques» afin d'assurer une certaine «cohérence entre les différents éléments» nationaux qui constituent le battlegroup. Entraînement L'entraînement «constitue un impératif pour les groupements tactiques». Mais il «relève des États membres concernés». Ceux-ci doivent mener «

5 une série d'exercices avant qu'un groupement tactique ne prenne en charge une période d'alerte». Ces exercices sont notifiés lors de la conférence de génération de forces du battlegroup et font aussi l'objet du rapport. Certification La certification des groupements tactiques reste, là aussi, «du ressort des États membres contributeurs». Le Comité militaire de l'ue, assisté par l'etat-major de l'ue, supervise simplement le processus de certification des groupements tactiques, qui doit être resté conforme «aux procédures établies d'un commun accord au sein de l'ue». Elle permet de donner à l'ue «l'assurance nécessaire que le groupement tactique concerné soit prêt à remplir la mission qui lui serait confiée». Mission et déclenchement Missions Les groupements tactiques peuvent être employés dans l'éventail complet des missions de Petersberg (article 43, 1, Traité UE) : 1. actions conjointes en matière de désarmement ;; 2. missions humanitaires et d'évacuation ;; 3. missions de conseil et d'assistance en matière militaire ;; 4. missions de prévention des conflits et de maintien de la paix ;; 5. missions de forces de combat pour la gestion des crises ;; 6. missions de rétablissement de la paix et opérations de stabilisation à la fin des conflits ;; 7. lutte contre le terrorisme, y compris par le soutien apporté à des pays tiers pour combattre le terrorisme sur leur territoire. ainsi que celles énoncées dans la Stratégie européenne de sécurité. Déploiement Le principe est d'avoir un déploiement dans les 15 jours suivant l'approbation par le Conseil de l'ue du concept de gestion de crises (CMC) : 5 jours pour lancer l'opération et préparer le déploiement, 10 jours pour assurer le déploiement, les préparatifs sur le terrain et démarrer les opérations dans la zone d'opération. Le Conseil désigne également un commandant d'opération. Celui-ci est «habilité à adapter la structure de commandement et de contrôle ainsi que les moyens et capacités des forces du groupement tactique en fonction des besoins spécifiques de l'opération». NB : le point faible du dispositif : aucun délai n'est fixé pour la décision politique : notamment pour approuver le CMC. Résolution des Nations-unies nécessaire mais pas obligatoire

6 Les opérations d'un battlegroup sont, «en règle générale, menées en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies» souligne l'union européenne. Mais il «serait possible d'envisager des opérations pour lesquelles une telle résolution ne serait pas nécessaire», par exemple pour l'évacuation de citoyens de l'ue. Durée de la mission La mission du battlegroup est prévue pour une durée courte. La durée de mission qui peut leur être confiée est initialement de 30 jours, pouvant être portée à 120 jours, moyennant un réapprovisionnement approprié. La mission du battlegroup est, en effet, une mission d'urgence qui est soit limitée (évacuation de citoyens, surveillance d'une mission électorale ou renfort d'une mission déjà en place), soit relayée ensuite, soit une force militaire plus conséquente (le temps de la montée en puissance). Utilisation du battlegroup Le battlegroup n'a finalement jamais été utilisé. Il a failli l'être à une ou deux reprises. Mais des obstacles politiques s'y sont opposés. Plusieurs personnalités à l'image de la ministre néerlandaise de la Défense, Jeanine Hennis-Plasschaert, ont bien souligné qu il faut «use it or lose it» (les utiliser ou les perdre). Mais la situation est restée identique. Le Kivu à l'automne 2008 Alors que la situation se détériore au Kivu, au Congo, à l'automne 2008, l'hypothèse d'un engagement du battlegroup est préparé par les instances européennes. Alain Le Roy, ancien responsable des casques bleus à l ONU et actuel secrétaire général du Service diplomatique européen témoigne. «Quand j étais au département du maintien de la Paix de l ONU, j avais demandé une aide européenne pour le Congo. Un battlegroup avait été sérieusement envisagé. Mais on ne l avait pas obtenu». Le secrétaire général de l'onu envoie une lettre formelle à l'union européenne. La Belgique est volontaire. Mais la France, qui assure l'astreinte du battlegroup, également avec les Belges, refuse l'engagement. (lire aussi : Le Battle group franco-allemand partira-t-il au Congo? et L UE étudie quatre options pour le Congo). Le Soudan en 2010 En novembre 2010, le ministre de la Défense finlandais, devant son parlement national, évoque la possibilité d'envoyer un battlegroup au Soudan. Idée restée sans suite. Lire : Le Soudan, possible terrain d emploi des Battlegroups. Oui si La Libye en 2011 La possibilité de faire intervenir un battlegroup pour assurer l évacuation des ressortissants européens et étrangers est sérieusement envisagée. Le «Nordic battlegroup» est prêt (lire : Eufor Libya : le nordic Battlegroup «ready to go»). «Mais la question des coûts avait fortement freinée le déploiement» Au Mali 2013 La situation critique au Mali, avec un coup d'état et l'avancée des groupes rebelles du nord, début janvier 2013 signe un certain échec du concept des battlegroups. Un moment «il a été question d envoyer un battlegroup» relate un diplomate européen. «Il y a eu des discussions au sein du service diplomatique européen (SEAE), avec les chefs d Etat major (CEMA) des trois pays concernés (NB : France, Allemagne, Pologne). Nous avons procédé également à une évaluation militaire sur quand

7 ils pourraient être engagés» a expliqué le général de Rousiers, alors président du comité militaire de l'ue. Mais, apparemment, les Français ne veulent pas s'encombrer des éléments multinationaux à gérer. Trop compliqué à gérer. Ça ralentirait le rythme des opérations. A cela s'ajoute un élément plus conjoncturel : les troupes de la marine (anciennes troupes coloniales) sont habituées à travailler avec les forces africaines, comme par exemple les forces tchadiennes, qui complètent bien leur action. «Ils sont très courageux. C'est parfois désordonné. Ils ont eu de grosses pertes. Mais ils n'hésitent pas aller au combat» témoigne un militaire. D'un autre côté, les nations d astreintes ne sont pas non plus très enthousiastes. L'idée fait long feu. «Pour engager un battlegroup, il faut un consensus entre les 27 rappelle le général. Ici, il fallait un engagement rapide, donc une nation cadre qui puisse aller très vite. D un strict point de vue militaire, ce n était pas l outil adéquat». Les 27 CEMA n ont d ailleurs jamais été saisi de la question (lire aussi : Les vertus du battlegroup (général de Rousiers)). L'Afrique centrale fin 2013 En 2013, la situation en Centrafrique devient critique. Le déploiement d'un battlegroup de l Union européenne est préparée très précisément par le staff militaire du Service diplomatique européen (SEAE) (Lire : Un battlegroup de l UE en République centrafricaine? La discussion continue). L'exemple du Kivu en 2008 est sans doute une des hypothèses les plus abouties de l'emploi d'un battlegroup. Il s'agit de venir renforcer les troupes françaises, qui se préparent à «entrer en premier», et de faire la liaison avec les troupes africaines, pour faire cesser les massacres et rétablir une certaine sécurité. Mais cette préparation est stoppée net sur ordre la Haute représentante de l UE, Catherine Ashton. «Je ne suis pas opposée sur le principe indique-t-elle à ses équipes fin novembre en marge du sommet sur le partenariat oriental de Vilnius. (Mais) «il est essentiel d avoir un «Yes» du Royaume-Uni avant d aller plus loin.». Et d ajouter «Je ne peux pas aller devant les ministres des Affaires étrangères sans cela» (Lire : Battlegroup pour la Centrafrique? Comment Cathy a dit stop!). Les idées d'évolution des battlegroups Les Ministres de la Défense s'accordent, le 17 novembre 2009, sur des lignes directrices pour améliorer la souplesse et les possibilités d'utilisation des groupements tactiques. Un résultat très proche de la proposition suédoise de départ (lire : L idée suédoise de modulation des battlegroups. Ce document évite toute la discussion financière, reportée à plus tard (Lire : Des Battlegroups (un peu) plus souples d emploi). En septembre 2010, le ministre autrichien de la Défense, Norbert Darabos, lors de la réunion informelle des ministres de la Défense de Gand, propose d'utiliser les battlegroups en cas de catastrophe? Fin 2010, Parlement européen, sur initiative du député Christian Ehler (CDU/Allemagne) appelle les Etats membres à être plus audacieux, notamment avec un financement commun, et des groupements tactiques «plus utilisables et plus souples». Lire : Des battlegroups permanents, financés en commun? En septembre 2011, la présidence polonaise de l UE présente un nonpaper à Wroclaw, avec plusieurs pistes pour rénover le concept : Étendre les périodes de permanence de battlegroups de 6 à 9 mois voire à un an. Adjoindre un module civil ou travailler sur le lien civil-militaire du

8 battlegroup. Faciliter la prise en charge financière avec une plus grande prise charge sur un budget commun des frais d entraînement et de préparation battlegroup, surtout dans sa préparation. Lire : Les trois pistes de la présidence polonaise pour mieux supporter les battlegroups Le 19 avril 2012, la conférence de coordination des battlegroups ne peut que constater des déficiences répétées. Seules deux astreintes ont été remplies pour chacun des semestres de 2016 (au lieu de quatre, 2 par semestre). Tous les autres trous n ont pas été comblés. Il n y a ainsi qu un seul battlegroup de permanence pour les semestres de 2013 à 2016, avec une seule exception : au 2e semestre En mai 2012, après un questionnaire envoyé aux Etats membres, plusieurs délégations reconnaissent qu'il y a des problèmes complexes volonté politique, financement, restructurations ou "reviews" en cours des armées... qui gênent la génération de forces des groupements tactiques (lire : Battlegroups. Pourquoi le planning n est pas tenu? La réflexion continue). En juin 2012, les ambassadeurs du COPS conviennent, de façon tacite, de pouvoir utiliser, si nécessaire, les forces du battlegroup en Bosnie- Herzégovine pour venir renforcer, en cas de problème l'opération EUFOR Althea qui souffre d'un sous effectif chronique (650 personnes simplement, Lire : Le battlegroup en renfort pour mission Althea en Bosnie). En octobre 2012, un nouveau questionnaire est adressé aux Etats membres, posant une série de questions : sur la politique nationale en matière de nation-cadre ou de nation contributrice, les facteurs de contrainte existants, comme la disponibilité à remplir des "niches de capacité" pouvant être remplies à l'avenir... En décembre 2012, le Conseil européen préconise, dans ses conclusions sur la PSDC, de renforcer «la capacité de l'ue à déployer de manière rapide et efficace les capacités appropriées dans tout l'éventail des actions en matière de gestion des crises». En février 2013, une nouvelle discussion a lieu au niveau des ambassadeurs du COPS. La situation est critique. Le planning des battlegroups continue d'afficher des 'trous' à court comme à moyen terme». Si pour la période , «la situation est un peu plus optimiste, de considérables lacunes continuent d'exister en » indique un diplomate. Certaines options sont considérées : l'allongement de la période d'astreinte (de 6 mois à 12 mois) ou l'offre de niches de capacité. Lire : La discussion sur les battlegroups continue. Quelques options s échafaudent Le 23 avril 2013, Avec les ministres de la Défense, réunis à Luxembourg, le consensus se fait pour «ne pas rouvrir le concept» des battlegroups et plutôt «faciliter leur utilisation : facilités de déploiement, financements (Lire : Un assouplissement du concept des battlegroups en vue) Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle, propose de dédier le second des battlegroups, aux actions de formation (Lire : Un nouveau concept de battlegroup à l allemande). Le 16 mai 2013, les chefs d'etat-major abordent la question de la réforme des battlegroups au comité militaire de l'ue. Elle répète sa conviction : c'est «un outil très utile» pour un grand nombre d États. Il permet

9 notamment «l'interopérabilité d un grand nombre de structures» (politiques et militaires, tactiques et stratégiques) comme «d agréger des partenaires, notamment des pays des Balkans» explique le général de Rousiers (Lire : Battlegroups : toutes les options ouvertes) En juillet 2013, un "non-paper" du Service diplomatique européen (SEAE) est distribué aux Etats membres. Il synthétise plusieurs idées et propose des pistes d'améliorations pour préparer le futur sommet européen de décembre (lire : Les pistes de travail du SEAE sur les battlegroups). En septembre 2013, lors de la réunion informelle des ministres de la Défense, à Vilnius, le ministre lituanien propose une utilisation plus flexible des battlegroups, d'étendre aussi les périodes d'astreintes et une répartition plus équitable des charges lors de l'activation des battlegroups (lire : Les propositions lituaniennes pour améliorer les battlegroups). La Haute représentante est chargée d'étudier la possibilité de recourir à l'article 44, qui permet de confier à un groupe d'avant-garde la réalisation d'une mission (lire : Battlegroups : l article 44 à la rescousse). La décision du Conseil européen Le Conseil européen rappelle, en décembre 2013, la nécessité d' «améliorer les capacités de réaction rapide de l'ue» selon deux principes : «la flexibilité» et «la déployabilité», renvoyant au constat que les ministres de la Défense avaient posé, peu avant, en novembre «d'apporter des améliorations concrètes aux capacités militaires de réaction rapide de l'ue (...) dans le but de développer un ensemble plus flexible de moyens interarmées, et les mécanismes nécessaires pour les mettre à disposition sur une base volontaire». Il a défini une feuille de route intéressante pour rendre les battlegroups plus souples et modulaires. L'ensemble des recommandations mêle la préservation de l'existant : «maintenir (les) capacités principales» des battlegroups, et (...) que tout groupement tactique de l'ue en état d'alerte soit capable de satisfaire à l'ensemble des normes et critères applicables à ces groupements ;; confirme que les États membres restent attachés au niveau d'ambition qui a été approuvé d'un commun accord ;; rester en contact étroit avec l'otan pour «élaborer des propositions de synergies» entre l'ue et l'otan en matière de réaction rapide, «lorsque les besoins se recoupent», «conserver les bonnes pratiques et éviter les doubles emplois, «préserver et améliorer si nécessaire et dans la mesure du possible» le caractère commun des normes et des critères, entre l'ue et entre l'otan, en tenant «dûment compte de l'autonomie de décision» de chacun ;; avec certaines améliorations améliorer les possibilités opérationnelles d'utilisation et de déploiement des groupements tactiques de l'ue ;; améliorer la modularité des battlegroups, pour les rendre plus adaptables à la gamme complète des crises possibles et des tâches de gestion de crises (y compris la formation et le conseil aux pays tiers) faire avancer le concept de nation-cadre afin de remplir plus

10 systématiquement le tableau de roulement des groupements tactiques de l'ue ;; renforcer le rôle des groupements tactiques de l'ue en tant que «vecteur de transformation, de coopération internationale et d'interopérabilité, notamment par des propositions visant à renforcer et rationaliser les exercices faisant intervenir les groupements tactiques ainsi qu'à améliorer le processus de certification» ;; mieux structurer la participation des groupements tactiques de l'ue dans la planification d'anticipation, y compris les plans d'urgence ;; associer régulièrement à des consultations et à des exercices au niveau politique les participants d'un groupement tactique de l'ue en état d'alerte, sur une base volontaire, afin de créer des conditions favorables à une volonté politique et à un processus de décision plus rapide ;; accepter d'étudier les aspects financiers dans le cadre de la suite à donner au Conseil européen en vue du prochain examen du mécanisme Athena.» Une amélioration sur le financement Un travail a démarré ensuite visant à améliorer le financement des groupements tactiques de l'ue. Il n'a pas vraiment abouti (Lire : Une avancée financière pour les battlegroups). Le financement du transport aérien stratégique est possible mais dans certaines limites et uniquement par le biais d'une déclaration annexe au règlement annexe (lire : Le nouveau règlement Athena bientôt en vigueur. Les détails. Le texte). Sur le reste, les recommandations du Conseil européen sont restées assez limitées. Si des améliorations ont été apportées, elles n'ont pas résolu le principal problème : le battlegroup, force de réaction rapide de l'ue, s'est transformé en un outil d'entraînement et d'interopérabilité, sans réelle volonté d'une portée opérationnelle (Lire : La feuille de route du sommet défense 2013 : 18 mois après quel bilan? Première esquisse) (Nicolas Gros-Verheyde) Lire aussi : (opinion) Ces très chers battlegroups, vraiment inutilisables? (mai 2015) (opinion) Envoyer ces «foutus» battlegroups en Centrafrique, vous n y pensez pas! (novembre 2013) (opinion) Mais où est donc passée la Force de réaction rapide de l UE? (novembre 2008!) L'historique de la rotation des battlegroups de (source B2) Documents Concepts Concept de décembre 2014 Concept d'octobre 2006 Fiche du Conseil de l'ue (version FR) / (version anglaise) Plannings des battlegroups (archives)

11 Octobre 2015 Septembre 2014 Avril 2014 Avril 2013 Septembre 2012 Avril 2012 Etudes EU Battle Group: A Chance for a Breakthrough in Visegrad 4 Cooperation? - Wojciech Lorenz (Pism, avril 2013) Fit for what? Towards explaining Battlegroup inaction - Ludovica Marchi Balossi-Restelli (Cambridge University, juillet 2011) Les groupements tactiques de l Union européenne - Caroline Henrion (GRIP, janvier 2010) Differing member state approaches to the development of the EU Battlegroup Concept: implications for CSDP - Laura Chappell (University of Surrey, 2009) Launching EU Battlegroups A RUSI European Security Programme Study - Major General Graham Messervy-Whiting CBE, Tim Williams (RUSI, 2009) Battlegroups: out of necessity, still a virtue? - Jean-Yves Haine (ISIS, juilet 2008) Enter the EU Battlegroups - Gustav Lindstrom - Chaillot paper n 97 (EUISS, février 2007) EU Battlegroups: What Contribution to European Defence? Progress and Prospects of European Rapid Response Force - Claudia Major / Christian Mölling (SWP, juin 2006) EU Battlegroups Theory and Development in the Light of Finnish- Swedish Co-operation - Mika Kerttunen, Tommi Koivula, Tommy Jeppsson (National Defence College, avril 2005) Edit Nicolas Gros-Verheyde Journaliste correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Ouest-France et Sud-Ouest + Lettre de l'expansion. Rédacteur en chef du site B2. Auditeur de la 65e session de l'ihedn (Institut des Hautes Etudes de la Défense nationale). «Les avoirs de Kony et de la LRA gelés. Décision applicable aujourd hui La transition d EUMAM RCA vers EUTM RCA validée par les 28. Objectif : juillet 2016» Leave a Reply Logged in as Johanna Bouquet. Log out?

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