I. La parentalité des parents déficients intellectuels : quelques éléments théoriques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "I. La parentalité des parents déficients intellectuels : quelques éléments théoriques"

Transcription

1 I. La parentalité des parents déficients intellectuels : quelques éléments théoriques Bertrand Coppin, Directeur Général de l IRTS Nord-pas de Calais Depuis quelques années, apparaissent, progressivement, des situations de parentalité chez des personnes avec une déficience intellectuelle. Les facteurs d apparition et de développement de ces situations sont multiples (B.COPPIN 2004) et l émergence de ces situations de parentalité est en lien avec les nouveaux modes de vie et de socialisation de ces personnes. Au-delà des difficultés inhérentes à leur déficience, il semble possible d affirmer qu un certain nombre d entre elles sont en lien avec le regard porté sur ces personnes et les représentations sociales souvent négatives et incapacitaires qui pèsent sur elles. A partir d une meilleure connaissance de ces familles et du devenir de leurs enfants, des perspectives de recherche et d accompagnement social pourraient voir le jour afin de favoriser et de partir des compétences de ces familles. La première partie de cette communication permettra, de manière synthétique, de se repérer dans les recherches menées depuis 30 ans concernant les habiletés, incapacités des personnes déficientes intellectuelles en situation de parent ainsi que les soutiens qu ils reçoivent. La deuxième partie proposera une synthèse très rapide d une recherche action menée en 2014 concernant les questions de stress parental et de compétences des parents aux différents moments de pratique parentale. Eléments de contexte Le contexte révèle un paradoxe de taille entre les facteurs d émergence de parentalité des personnes avec une déficience intellectuelle et l impensé de cette question en France aujourd hui. La parentalité chez les personnes avec une déficience intellectuelle n est pas un fait nouveau, elle existe depuis des décennies ; cependant, la fréquence de ces situations augmente. Une estimation de 1995 (note 1) proposait le chiffre de enfants nés de parents avec une déficience intellectuelle. Les professionnels de services d accompagnement, ou qui travaillent en relation avec ces personnes, évoquent très souvent la fréquence importante de l expression du désir de parentalité de ces adultes. Evidemment, tous ne s engagent pas dans un projet de procréation, mais cette question de la projection filiale est un sujet de préoccupation fréquemment évoqué. Les facteurs d émergence de ces situations de parentalité semblent de trois ordres. Des facteurs d ordre politique Nous sommes passés progressivement, en France, d une situation de ségrégation des personnes handicapées à une volonté d intégration. Ceci s est traduit par une évolution dans la manière de penser et de mettre en œuvre les pratiques éducatives ou celle d accompagnement de ces personnes. L objectif étant moins une intégration assimilatrice, dans laquelle la déficience serait niée et qui fragiliserait encore davantage les personnes en

2 situation de handicap que d œuvrer à atténuer les incapacités résultant des déficiences avec, comme résultat, une atténuation des situations de handicap. La loi de 1975 inscrit, comme une obligation nationale, l intégration des personnes handicapées (scolaire, sociale, professionnelle ), la loi de 2002 renforce la notion d acteur chez ces personnes et leurs droits. S intégrer dans un environnement amène les personnes à en adopter les normes dominantes de vie (avoir une voiture, des loisirs, vivre en couple, avoir des enfants ) Des facteurs d ordre social L espérance de vie et les conditions de vie ont beaucoup progressé en France depuis 30 ans, aussi de plus en plus de personnes déficientes intellectuelles sont en situation de procréer. Elles ont souvent bénéficié d une éducation dès leur enfance et expriment de plus en plus clairement leur désir d avoir un enfant. Si dans le même temps, le regard porté sur ces personnes s est modifié dans le grand public, bien des cheminements seront encore nécessaires pour arriver à une situation dans laquelle nous considérerions l autre comme un autre nous-même, comme un alter ego. A cet égard les travaux, entre autres, d A.GIAMI sont éloquents et montrent que les représentations «monstrueuses» de l autre sont encore à l œuvre même si elles sont inconscientes. Cependant, les situations d intégration par le travail, l habitat ou encore l immersion dans la vie sociale ont contribué à faire évoluer le regard porté sur les personnes atteintes de déficiences intellectuelles. Le fait que les citoyens les côtoient de plus en plus les rendent progressivement moins étranges, moins menaçantes, à bien des égards. Des facteurs d ordre éducatif Les projets institutionnels et aussi les pratiques éducatives auprès d enfants et d adolescents en institution mettent l accent, depuis plus de 20 ans, sur des notions comme l autonomie, l épanouissement et la socialisation. Evidemment, ces pratiques quotidiennes sont, d une certaine manière, l opérationnalisation des intentions politiques. Ainsi, dans les établissements spécialisés, la pédagogie a-t-elle consisté à faire en sorte que enfants et adolescents exploitent mieux et davantage leurs capacités notamment sur le plan de l autonomie dans les déplacements, dans la vie quotidienne ou encore dans les choix en matière d habillement. Les professionnels les ont davantage soutenus dans leurs capacités à s organiser seuls, à gérer un budget, à confectionner un repas Ces savoir-faire, cette valorisation de leurs compétences a favorisé chez eux l émergence d une revendication du droit et de la possibilité de jouir d une vie plus autonome. Cela a été de pair avec l ouverture des établissements travaillant préférentiellement en partenariat avec les structures de la cité. Le mode de socialisation s est ainsi opéré de plus en plus hors des murs de l institution et davantage en lien avec le milieu ordinaire. Ces objectifs visent à ce que les enfants, adolescents, adultes puissent, le plus possible, avoir les mêmes opportunités de socialisation que tout un chacun. Ceci a rendu plus facile et pensable leur adaptation à l environnement social ordinaire. Dans le même temps, ils ont découvert les bénéfices liés à cette intégration. Tout cela a contribué à l émergence progressive de désirs de vivre comme «tout le monde».

3 Etre parent avec une déficience intellectuelle : état des lieux de la recherche Lorsque l on tente de s intéresser au sujet de la parentalité de personnes avec une déficience intellectuelle en France il est surprenant de constater que les recherches, écrits, enquêtes sont rares. Ce fait est à mettre en relation avec une forme d impensé de cette parentalité et de la procréation. Les textes de loi (loi de 75, loi , les nombreux textes favorisant l intégration) Les processus de normalisation Le développement des médias n ont, semble-t-il, pas eu raison des tabous autour des questions de vie affective et sexuelle des personnes avec une déficience intellectuelle. Il suffit, pour s en convaincre, de lire les nombreux travaux de N.DIEDERICH tant sur les oubliés de la prévention que sur la procréation. A cet égard les travaux d Alain GIAMI mettant en évidence les figures monstrueuses et angéliques des personnes handicapées sont tout à fait éclairants. Cette quasi absence de travaux de recherche en France, de quelque forme que ce soit, est à mettre en relation avec des interrogations et demandes très fortes des professionnels accompagnant les personnes avec une déficience intellectuelle. Quelques critiques des recherches o La plupart des études ont été mises en œuvre et publiées en Amérique du nord (Etats Unis et Canada). La plupart des études porte sur des publics repérés comme étant en difficultés (notion de population clinique) et, à ce titre, suivis par des organismes de protection de l enfant pour des raisons de négligence ou d incompétence parentale. o La plupart du temps ces études soulignent les difficultés importantes de personnes aux prises avec une pratique parentale qui s avère problématique. Cette réalité amène à sous-estimer le niveau de capacités de la moyenne des parents avec une déficience intellectuelle. En effet un certain nombre de parents ne sont pas aidés, accompagnés, suivis en raison de l absence de difficultés. Ces parents, et cela parait rassurant, ne peuvent être pris en compte dans ces recherches puisque pour des raisons éthiques on ne peut tester des familles sur le plan du Q.I pour construire des populations de référence. Nous courons donc le risque d etre aux prises avec un phénomène que les travailleurs sociaux connaissent bien qui est le biais du professionnalisme. o De nombreuses études portent sur des échantillons réduits et l on peut s interroger sur les généralisations de résultats à une population plus vaste. o De nombreuses études portent sur des familles dans lesquelles l enfant (ou les enfants) est très jeune. RAY (94) et WHITMAN (87) soulignent le faible pourcentage d enfants dont l âge est supérieur à 10 ans. Plusieurs explications peuvent être avancées : La récence de la parentalité (plus précisément de son importance

4 quantitative) ou l évolution du nombre de placements augmentant avec l âge. Il en ressort que très peu d éléments de connaissance s avèrent disponibles au sujet des pratiques parentales avec des adolescents. o Peu d études recensent les besoins et limites des PADI. Certains aspects semblent mieux connus car mieux étudiés tels les soins apportés à l enfant en bas âge. o En revanche les dimensions comme l attachement et la sensibilité parentale sont peu étudiés en dépit de l importance considérable qu ils revêtent dans la qualité des pratiques parentales. Il est également à signaler que les études dans lesquelles l objet d étude est le père sont excessivement rares. L immense majorité des travaux porte sur les mères. o De nombreuses études se focalisent sur les limites intellectuelles et leurs conséquences dans le cadre des pratiques parentales. Il est peu fréquent d observer la prise en compte de facteurs environnementaux de première importance. Ainsi WHITMAN et ACCARDO (90 ) montrent que la pauvreté, l absence de modèles parentaux adéquats, l ignorance de ressources disponibles dans l environnement, des expériences de vie limitées (en lien avec l institutionnalisation), la peur de se voir retirer ses enfants ou être jugé par les regards extérieurs ont une influence considérable sur les pratiques parentales. o Quelques rares recherches réalisées à partir de parents non suivis par des organismes de protection proposent une comparaison : ZETLIN (85) puis KELTNER (94) montrent que les difficultés massives et fréquentes rencontrées avec des PADI suivis ne se retrouvent pas systématiquement. Ils observent une grande dispersion entre des situations tout à fait comparables à celles rencontrées dans des familles ordinaires jusqu à des situations de familles totalement dépendantes de leur environnement notamment familial. FELDMAN (97) est un des chercheurs qui a le plus travaillé sur cette question depuis 20 ans. Ses recherches ne se focalisent pas seulement sur les capacités des personnes mais prend en compte de nombreuses variables ayant une influence supposée sur les habiletés parentales d une part et sur le développement de l enfant. Il note que depuis 20 ans la majorité des études, en Amérique du nord, se sont focalisées sur les capacités d apprentissage des parents, les phénomènes de maltraitance et de négligence la mise en relation de caractéristiques avec le développement des enfants. En 2000, il propose une modélisation des variables influentes : le modèle parental hypothétique interactif. Il s intéresse donc à plusieurs domaines en tentant d établir des comparaisons entre Parents Avec une Déficience Intellectuelle (PADI) et Parents sans Déficience Intellectuelle (NON PADI). A partir d échantillons de parents il tente de mieux comprendre : Les capacités parentales, Le stress parental,

5 La dépression, L aide en lien avec le stress mesuré. A cet égard il est proposé dans cet article, à partir de ce modèle initial une version modifiée par la lecture critique de professionnels de l accompagnement social intégrant les éléments susceptibles d influencer les interactions parentales (Annexe figure 1) Une étude comparative (WALTON- ALLEN et FELDMAN 1991) entre PADI et NON PADI (statut socio-économique bon et moyen) met en évidence une différence importante de mise en œuvre des capacités parentales. La comparaison, toutes compétences confondues, montre une différence significative (p >.05) entre les deux groupes : 85% des NON PADI sont aptes à exercer des capacités parentales quand seuls 70% des PADI se révèlent aptes à les mettre en œuvre. Parmi tous les domaines d investigation quatre secteurs signalent des écarts importants : L alimentation, Les soins, La sécurité du sommeil L alimentation de l enfant. Les autres domaines ne signalent pas de différence significative. Les enseignements que l on peut tirer de cette recherche sont que, quel que soit le domaine les PADI ont un niveau de performance supérieur à 60% avec une moyenne de 70% ce qui met en évidence des capacités partielles. D autre part, il est à noter que chez les NON PADI le niveau moyen de performance se situe à 85% (et non pas à 100%).Ce type de recherche, outre l impact qu il peut avoir sur nos représentations sociales, peut favoriser la construction méthodologique de soutiens et de types d accompagnement plus adaptés. J ai choisi de focaliser mes propos sur 4 dimensions fréquemment investiguées dans les recherches : La parentalité et le stress, Les compétences parentales, Les abus et négligences, Les soutiens Parentalité et stress Ce point semble particulièrement central au regard des habiletés parentales. Les incapacités intellectuelles vont limiter les habiletés cognitives mais aussi sociales et adaptatives ce qui va générer un stress chez les parents. La pauvreté, l absence d un conjoint et l isolement social vont représenter des circonstances aggravantes en matière de stress. Le tout va amener les personnes à éprouver un sentiment d incompétence qui est souvent renforcé depuis leur enfance en ce qui les concerne mais qui va là, s appliquer aux interactions pour lesquelles ils ont des responsabilités à savoir la pratique parentale. Il s agit d un cercle renforçant. (L augmentation du stress renforce et augmente le sentiment d incompétence qui contribue à maintenir un niveau de stress élevé).

6 Sentiment d incompétence Augmentation du stress Compétences parentales Même si le tableau peut paraître sombre il est important de rappeler le contexte de recherche précisé au début de cet article à savoir que les parents étudiés sont tous suivis par des services de protection de l enfant en raison de difficultés identifiées. D autre part les difficultés identifiées ne se cumulent pas toutes chez tous les parents. De nombreuses imprécisions, hésitations, décalages ou manques dans les savoirs, savoirs faire et savoir être révèlent un manque d apprentissage à mettre en lien, de mon point de vue, non seulement avec leurs difficultés à ce niveau mais aussi à l impensé de ces situations Abus et négligences Plusieurs auteurs considèrent qu un faible niveau intellectuel du parent représente un risque d abus ou de négligence (CRITTENDEN 88 ; PIANTA ; EGELAND et ERICKSON 89 ; ETHIER, BIRON, PINARD, GAGNIER, DESAULNIERS 98).La négligence parentale 1 se définit comme le résultat conjugué de plusieurs facteurs de risque : o Les limites cognitives telles que décrites précédemment semblent être un paramètre important à prendre en considération. o La pauvreté matérielle et aussi sociale représente un autre facteur de risque non négligeable. o Il convient de prendre en compte le fait d avoir été soi-même victime d abus ou de négligence et marqué par une absence de figure d attachement (CRITTENDEN 88, ETHIER 98). o Enfin les familles négligentes se distinguent également par leur style de vie désorganisé et leur niveau de stress très élevé (LACHARITE et al 96). o Les attentes irréalistes et une faible connaissance des besoins de l enfant (ERICKSON et EGELAND) sont également observables dans les situations de familles négligentes. o Toutes ces caractéristiques sont en lien assez étroit avec les histoires de vie difficiles voire chaotiques de nombreux parents avec une déficience intellectuelle.

7 Il me semble toutefois essentiel de considérer que le placement ne constitue qu un indice de présence d abus ou de négligence. D autre part et comme c est souvent le cas dans les études les taux de négligence sont basés sur des «échantillons» de parents qui manifestent déjà des difficultés dans leur rôle parental et qui ont demandé ou à qui on a procuré des aides diverses. Enfin les attentes souvent négatives envers ces parents avec une déficience intellectuelle sont parfois suffisantes pour qu il y ait soupçon d incompétence parentale (FELDMAN et AL 92) voire même pour justifier le placement (FELDMAN et AL 93). Ces parents sont davantage susceptibles de voir leurs enfants placés sous la seule présomption d une incapacité parentale (TYMCHUK et FELDMAN 91). Soutiens Une recension des publications concernant les programmes de formation aux habiletés parentales a été réalisée par M.AUNOS (2003) qui souligne que la majorité des programmes a généré des résultats positifs sur le plan de l acquisition et du maintien de nouvelles habiletés favorisant les compétences parentales. Un grand nombre de difficultés citées peut-être atténué par des soutiens proposés aux parents. Au-delà du soutien objectif fourni par les différents protagonistes la perception du soutien a des effets positifs sur l apprentissage de compétences et sur la baisse du niveau de stress qui, comme nous avons pu le voir précédemment (LLEWELYN 95) est un paramètre inducteur de difficultés et renforcé par ces mêmes difficultés. Deux études mettent en évidence un décalage entre les besoins estimés par les PADI et ceux estimés par les professionnels (LLEWELLYN 98, WALTON-ALLEN et FELDMAN 91). Les mères interrogées pensent bénéficier de trop de services en ce qui concerne les soins, de services corrects en rapport avec les tâches domestiques. Les services en termes de développement d habiletés sociales, de connaissances du développement des enfants et d information (ou de stratégies) quant à la gestion du comportement et de la discipline sont perçus comme insuffisants. Enfin le type de représentation sociale des intervenants du réseau social semble jouer un rôle majeur dans les résultats observés (TUCKER et JOHNSON 89). Ce chapitre concernant les soutiens et formations parentales permet d envisager les situations de parentalité d un point de vue moins inquiétant dans la mesure ou un certain nombre de difficultés peuvent être évitées, atténuées, prévenues par des pratiques de formation et d accompagnement adaptées aux besoins des parents

8 La deuxième partie de mon exposé sera plus courte et présentera la démarche d une recherche action réalisée dans le cadre d un accompagnement territorial. Il s agissait, à partir de la situation d un nombre important et peu coordonné de professionnels intervenant au domicile de parents avec une déficience intellectuelle, de contribuer à mieux travailler ensemble. Cette recherche action a rassemblé des professionnels de SAVS, de PMI, du service ASE du Conseil Général. Une première journée a permis de présenter chaque service, les missions et actions d accompagnement des professionnels en direction des parents. Ces présentations de professionnels du même territoire ont rendu possible plusieurs constats qui pourraient être généralisés à d autres territoires. Nous avons travaillé à l identification d interventions qui généraient confusions et incompréhensions de la part de parents ou même de professionnels entre eux et qui étaient rarement parlés. La synthèse des éléments essentiels de la journée montrait trois pôles de questions orientées vers: Les parents : L enjeu du dialogue et de se faire comprendre par eux L enjeu de la sécurité et de la vulnérabilité des parents L enjeu de la confiance (des mères quant à leurs compétences/ des mères avec les travailleurs sociaux). La réponse aux attentes des parents La qualité des réseaux des parents L absence d outils de prévention du danger Les enfants : La sécurité des enfants La place juste de l enfant Les apprentissages de l enfant L adolescence La prise de conscience par les enfants des difficultés des parents Les professionnels : L enjeu des représentations sociales : accepter qu ils soient parents à leur façon L enjeu du temps : La granulométrie du temps n est pas la même pour tous et en particulier entre les parents et les professionnels L orientation du travail a été de construire une culture commune des professionnels intervenant au domicile à partir des échanges de la journée, des pôles de questions identifiées et, en synthèse, nous avons décidé de travailler sur deux orientations transversales des intervenants qui sont : Quelles questions se posent à nous quant à cet accompagnement et quelles difficultés se posent à nous dans le contexte des interactions des parents avec leurs enfants et leur environnement. Pour ce faire il nous fallait construire des outils permettant de créer (ou améliorer parfois) une culture commune entre intervenants. Les deux jours suivants ont été consacrés à travailler sur deux perspectives et de construire ensemble des outils partagés sur 2 perspectives : Le stress parental et les compétences parentales.

9 Il existe un modèle théorique du stress parental (ABIDIN 1990). Ce modèle permet d identifier un profil de stress pouvant affecter la qualité des interactions parents enfants. A partir du modèle initial nous avons traduit en Facile à Lire et à Comprendre les différents items permettant de «mesurer» le stress. L idée n est pas quantitative ni évaluative mais plutôt de repérer les facteurs de stress existants afin d y être vigilant et de définir au plus près de la réalité les éléments susceptibles de stresser les parents afin de les limiter voire, à moyen terme, de les prévenir (nous parlions d ailleurs de clignotants) En référence au modèle (Annexe figure 2) il existe 3 grandes catégories de stresseurs : 1- Les caractéristiques de l enfant 4 variables reliées au tempérament de l enfant L adaptabilité (la facilité avec laquelle l enfant s adapte aux changements) L exigence (la charge directe que l enfant impose aux parents) L humeur (les comportements de pleurs excessifs, de retrait et de dépression de l enfant) L hyperactivité (le drainage constant de l énergie du parent) 2 variables qui traitent des attentes du parent et de son sentiment d être récompensé par l enfant. L acceptabilité (le degré de conformité de l enfant à une image idéalisée ou souhaitée par le parent) Le renforcement (le degré de réponse affective favorable que provoquent chez le parent les interactions parent-enfant) 2- La personnalité et la pathologie du parent : 3 variables peuvent être des stresseurs La dépression (le niveau de disponibilité émotive du parent) L attachement parental (l investissement du parent à remplir son rôle parental) Le sentiment de compétence (la perception de lui-même en tant que parent) Le travail sur les compétences parentales nécessitait d identifier, à partir de la littérature scientifique et des expériences croisées des professionnels les éléments majeurs de détermination de ces compétences. Il nous a semblé intéressant de scinder ces compétences en 3 périodes de la pratique parentale : Avant la conception, pendant la grossesse et après la naissance. Dans l idée non pas de mesurer les compétences des parents mais de construire un outil d observation des paramètres importants des compétences parentales il s est agi de recenser des items significatifs afin d en faire des clignotants d observation qui peuvent être pris en compte pour comprendre les systèmes de ressources et de contraintes des parents et ainsi être partagés entre professionnels afin de proposer des interventions cohérentes qui, permettant aux parents d exercer leur parentalité dans les meilleures conditions possibles (Annexe figure 3).

10 Avant la conception : Les conditions de vie, mode de vie : Cet item regroupe des éléments comme le lieu de vie, le contexte de vie, le type de travail, le niveau de vie, l hygiène du logement, la présence d animaux La situation familiale : couple, parent isolé, un parent déficient, le climat conjugal la personnalité des parents (estime de soi, rapport au réel, culpabilité) La composition de la famille (nombre d enfants déjà présents) Les limites cognitives : Le degré de déficience, l acceptation du handicap, la connaissance des besoins de l enfant, la conscience des risques, la connaissance de l importance des interactions avec l enfant. Les modèles parentaux : L histoire de chaque parent, abus, maltraitance des parents, vie en institution, capacité à se projeter, discours sur l être parent Pendant la grossesse : La santé de la mère : Addictions, dépression, pathologie, suivi médical, conscience des modifications liées à la grossesse, peur de l accouchement La santé du père : Addictions, dépression, pathologie, suivi médical, discours sur la grossesse de sa femme La grossesse : Investissement, seule ou en couple, perception des réactions de l entourage (Famille, professionnels, amis) Après la naissance : Le contexte : Conditions de vie, réseau de soutien Le comportement de l enfant : Rapports avec les parents, relations avec d autres enfants, scolarité La personnalité de l enfant : Hyperactivité, sommeil, alimentation, somatisation, problèmes de peau, maladies fréquentes L attitude des parents : Stress parental, santé de l enfant, niveau d attentes, présence de jeux adaptés, capacité à parler de l enfant, conscience du rôle joué, plaisir de s occuper de l enfant Les interactions parents-enfants : Alimentation, sommeil, hygiène, décisions efficaces, problèmes du quotidien, initiative et urgences, sécurité de l enfant qualité des échanges verbaux et sociaux, stimulation de l enfant, connaissance des besoins

11 de l enfant, du développement de l enfant, interprétation de la communication de l enfant En guise de conclusion, je veux citer quelques pistes de recherche qui paraissent particulièrement fécondes : Une première piste consisterait, à partir de certains commentaires et hypothèses, à engager des travaux de recherche complémentaires, notamment de recherche qualitative. Nous pourrions ainsi, par exemple, en matière de difficultés rencontrées et de ressources mobilisées par les PADI dans leur pratique de la parentalité, comparer ce que disent les professionnels et ce qu en disent les parents eux-mêmes. Ou encore, autre exemple, étudier les effets du regard porté par les professionnels sur les PADI en termes de confiance en eux, d estime de soi Les recherches action collaboratives associant les personnes concernées me semblent, à cet égard, une orientation féconde. Une deuxième piste pourrait fédérer les présentations de dispositifs et d outils comme ceux présentés lors de cette journée afin de mutualiser et de mettre à disposition des professionnels les ressources possibles sur ce type d accompagnement Une troisième piste souvent évoquée au travers de journées ou de formations dans les services est d initier des recherches sur le sujet de la parentalité de parents en situation de handicap psychique Ensuite, en tant que pratique éducative, l accompagnement de la parentalité des personnes avec une déficience intellectuelle peut, en elle-même, constituer un objet de recherche. Réfléchir à la conception de programmes en matière d éducation à la pratique parentale Si l on considère cette pratique comme un processus, nous pourrions alors tenter de le déconstruire en étudiant les acteurs professionnels et les conditions de la production de leur pratique. Je pense ici aux conditions de politiques sociales, au cadre juridique qui balisent leurs pratiques, aux services constitutifs du champ institutionnel, aux qualifications et aux carrières des professionnels éducatifs, à leurs choix professionnels d intervention dans ce secteur du travail social.

12 BIBLIOGRAPHIE ABIDIN, R. (1990). Parenting Stress Index. Short Form. Test Manual. Charlottesville, VA : University of Virginia. AUNOS, M., GOUPIL, G., FELDMAN, M. (2002). Les mères présentant une déficience intellectuelle : une recension des écrits. Revue des sciences humaines et sociales BELMONT, J.M. (1989). Cognitive strategies and strategic learning. The socio-instructional approach. American psychologist, 44, BESLSKI, J. (1984). The determinants of parenting : A process model. Child development, 55, BRUDERLEIN, P. (1998). Gestion des connaissances et retard mental : les effets de l expertise. In F.P Buchel, J.L Paour, Y. Courbois et U. Scharnhorst. Recherches et théories psychologiques sur le retard mental. Une approche cognitive. Bienne (Suisse) : Secretariat suisse de pédagogie curative et spécialisée. COPPIN B. (2003). Etre parent avec une déficience intellectuelle. Pratiques psychologiques 10 (2004) COPPIN B., MARTEAU E (2004), «L'hypernormalisation : questionnement des pratiques d'accompagnement des parents avec une déficience intellectuelle». Contradictions, n 107, tome 2 : «Travail social et néolibéralisme», pp CRITTENDEN, P. (1988).Family and dyadic patterns of functioning in maltreating families. In: K. Browne, C. Davies & Stratton (Eds), Early Prediction and Prevention of Child Abuse. New York : John Wiley & Sons. CUMMINGS, E.M, et CICCHETTI, D. (1990). Attachment, depression, and the transmission of depression. In : M.T Greenberg, D. Ccchetti & M. Cumming (eds), Attachment during the preschool years, Chicago : University of Chicago Press. ETHIER L.S, BIRON, C., PINARD, P., GAGNIER, J.P., DESAULNIERS, R. (1998). Réussir en Négligence. Edité par le groupe de recherche en développement de l enfant et de la famille et les Centres jeunesse Mauricie/Bois-Francs, Trois-Rivières. ETHIER L.S, BIRON, C., BOUTET, M., RIVEST, C. (1999). Les compétences parentales chez les personnes présentant des incapacités intellectuelles : état de la question. Revue francophone de la déficience intellectuelle, volume 10, numéro 2,

13 FELDMAN et AL (1992). Teaching child-care skills to parents with developmental disabilities. Journal of Applied Behavior Analysis, 25, FELDMAN et AL (1993).Effectiveness of home-based early intervention on the language development of children of mothers with mental retardation. Resarch in Developmental Disabilities, 14, FELDMAN M. (1997). Stress in mothers with intellectual disabilities. Journal of Child and Family Studies, 6 (4), FERETTI, CAVALIER (1991).Constraints on the problem solving of persons with mental retardation. International Review of Research in Mental Retardation, 17, GUAY, F., ETHIER, L.S., PALACIO-QUINTIN, E., et BOUTET, M. (1997). L impact de la déficience intellectuelle sur la problématique de la négligence parentale. Revue Européenne du Handicap Mental, HOUZEL D. (1999) Les enjeux de la parentalité. Editions Erès LLEWELLYN, G., MC CONNELL, D., (1997). Parents with intellectual disbility and mainstream family agencies. International Journal of practical approaches to distability, 21 (3), LLEWELYN, G. (1995). Relationship and social support : views of parents with mental retardation/intellectual disability. Mental Retardation, 33 (6), PIANTA, R., EGELAND, B., et ERICKSON, M.F. (1989). The antecedents of maltreatment : Results of the Mother-Child Interaction Research Project. : D. Cicchetti & V. Carlson (Eds), Child Maltreatment Theory and Resarch on the Causes and Consequences of Child Abuse and Neglect, New York : Cambridge University Press. TYMCHUK, A.J et FELDMAN, M.A (1991 ). Parents with mental retardation and their children : Review of research relevant to professionnal practice. Canadian Psychology /Psychologie Canadienne, 32 (3),

14 Annexe - Figure 1

15 Annexe - Figure 2

16 Annexe - Figure 3

17

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude

Plus en détail

LIVRET 3 (LDSS-4148C-FR)

LIVRET 3 (LDSS-4148C-FR) LDSS-4148C-FR (Rév.10/09) État de New York CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR EN CAS D URGENCE Questions et Réponses LIVRET 3 (LDSS-4148C-FR) Voir également LIVRET 1 (LDSS-4148A- FR) «CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR SUR

Plus en détail

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles Centre de réadaptation en déficience intellectuelle de Québec (CRDI de Québec) 7843, rue des Santolines Québec (Québec) G1G 0G3 Téléphone : 418 683-2511 Télécopieur : 418 683-9735 www.crdiq.qc.ca Fiche

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici».

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». 1. Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». Près d un enfant sur cinq est victime de violence sexuelle, y compris d abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant. Apprenez

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

Préparer la formation

Préparer la formation Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

RAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments :

RAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments : S A N T É P U B L I Q U E RAPPORT SYNTHÈSE Évaluation des effets du programme Les médicaments : Oui Non Mais! En santé après 50 ans Depuis janvier 1997, la Direction de santé publique s est associée à

Plus en détail

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? Élisabeth Mazalon et Sylvain Bourdon Université de Sherbrooke

Plus en détail

Le Focus Group. - Bases de données, personnes ayant déjà participé à des expériences et acceptant de participer à des études ultérieures.

Le Focus Group. - Bases de données, personnes ayant déjà participé à des expériences et acceptant de participer à des études ultérieures. Le Focus Group I. Définition «Le Focus groupe est une discussion de groupe ouverte, organisée dans le but de cerner un sujet ou une série de questions pertinents (Kitzinger, Markova, & Kalampalikis, 2004).

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

E-monitoring : intégrer l émotionnel dans votre «balanced scorecard»

E-monitoring : intégrer l émotionnel dans votre «balanced scorecard» E-monitoring : intégrer l émotionnel dans votre «balanced scorecard» Par Daniel Held, Dr. Es Sc. écon. et Benoit Moransais, lic. ès Sc. écon., associés du cabinet Qualintra SA, Genève Le «balanced scorecard»

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

C. Cohen, Inf. M.Sc. Professeure HEdS La Source & Intervenante à l IUFRS

C. Cohen, Inf. M.Sc. Professeure HEdS La Source & Intervenante à l IUFRS 3ème Séminaire européen du SIDIIEF «Les maladies chroniques : Formation, recherche et leadership clinique en soins infirmiers» 26 mars 2015 Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), Lausanne, Suisse

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education

Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education Recherche-accompagnement de projet d innovation pédagogique et organisationnelle au sein du 2 ème degré professionnel de l enseignement secondaire

Plus en détail

Karine Côté, Ph.D. Professeure adjointe

Karine Côté, Ph.D. Professeure adjointe Karine Côté, Ph.D. Professeure adjointe FORMATION 1999-2002 Post-doctorat, Law and Mental Health Program, Centre for Addiction and Mental Health et Université de Toronto. 1999 Ph.D. Psychologie - Recherche

Plus en détail

Établir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance

Établir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance Établir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance Colloque QuébecStrasbourg Octobre 2008 Présenté par Gilles Cantin, Ph.D. Département d éducation et pédagogie UQAM

Plus en détail

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich Promotion Santé Suisse Editorial Feuille d information 1 Les données de poids de plus de 13 000 enfants et adolescents dans les villes suisses de, et ont été collectées pour l année scolaire 2012/2013

Plus en détail

UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE

UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE N 31 - AILINCAI Rodica [docteur en sciences de l éducation. Laboratoire Éducation & Apprentissages, Université Paris 5 1 ] UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE 1. Contexte et questions de

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS Volet 2 - Les options résidentielles LES OPTIONS RÉSIDENTIELLE La Fiche d information à l intention des parents porte sur différents sujets susceptibles d

Plus en détail

LA THÉORIE DE L ATTACHEMENT

LA THÉORIE DE L ATTACHEMENT LA THÉORIE DE L ATTACHEMENT Jean Labbé, MD, FRCPC Professeur titulaire Département de pédiatrie Université Laval La relation mère-enfant est aussi vitale pour le développement général du bébé que les vitamines

Plus en détail

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec

Plus en détail

Les Français et le handicap visuel

Les Français et le handicap visuel Janvier 015 Enquête TNS Sofres pour la Fédération des Aveugles de France Rapport de résultats 48UA53 Rappel méthodologique Echantillon Enquête réalisée par téléphone auprès d un échantillon de 1005 personnes

Plus en détail

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE Service de presse Paris, le 11 décembre 2014 CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP Relevé des conclusions A l occasion de la Conférence nationale du handicap du 11 décembre 2014,

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

CONVENTION. «Etude épidémiologique sur la santé des mineurs et jeunes majeurs confiés à l Aide Sociale à l Enfance en Languedoc-Roussillon»

CONVENTION. «Etude épidémiologique sur la santé des mineurs et jeunes majeurs confiés à l Aide Sociale à l Enfance en Languedoc-Roussillon» Centre Régional d'etudes d'actions et d'informations Centre Régional d'etudes d'actions et d'informations Observatoire Régional de la Santé du Languedoc Roussillon 135 Allée Sacha Guitry - ZAC Tournezy

Plus en détail

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration eduscol Consultation nationale sur les programmes Projets de programmes de la classe de seconde générale et technologique Santé et social Enseignement d'exploration L'organisation de la consultation des

Plus en détail

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07 POR # 441-07 RAPPORT FINAL Étude sur la littératie financière chez les jeunes Préparé pour : L Agence de la consommation en matière financière du Canada Date du rapport : Août 2008 This report is also

Plus en détail

Etude Afci Andrh Inergie sur la communication managériale (3 ème édition)

Etude Afci Andrh Inergie sur la communication managériale (3 ème édition) Etude Afci Andrh Inergie sur la communication managériale (3 ème édition) L appropriation de la stratégie et sa démultiplication par les managers Juillet 2011 Contact Inergie Luc Vidal DGA Directeur associé

Plus en détail

Dép. 75 «Service d Accueil de Jour»

Dép. 75 «Service d Accueil de Jour» Dép. 75 «Service d Accueil de Jour» PRESENTATION DE L ACTION Intitulé, ancienneté et lieu d implantation Le Service d accueil de jour -SAJE- est implanté sur le 19 e arrondissement de Paris et accueille

Plus en détail

ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI. Contribuer à la performance de l entreprise. Novembre 1999. GT015-rev octobre 2002

ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI. Contribuer à la performance de l entreprise. Novembre 1999. GT015-rev octobre 2002 GT015-rev octobre 2002 ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI Enquête IPSOS Novembre 1999 Contribuer à la performance de l entreprise 153 rue de Courcelles 75817 Paris cedex 17 Tél. 01 44 15 60

Plus en détail

Objectif de progression Actions Indicateurs chiffrés. Diligenter une enquête auprès des salariés pour connaitre précisément leurs besoins

Objectif de progression Actions Indicateurs chiffrés. Diligenter une enquête auprès des salariés pour connaitre précisément leurs besoins Articulation entre la vie professionnelle et l exercice de la responsabilité parentale (ces exemples visent à accompagner les partenaires sociaux dans leur négociation, ils ne sont pas exhaustifs des bonnes

Plus en détail

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale

Plus en détail

Questionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes

Questionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes Questionnaire Université du Luxembourg, Version novembre 2013 Ulla Peters, Julia A. Jäger, Danielle Lellinger sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes

Plus en détail

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance 2 1. PRINCIPES : PRÉVENTION DES ABUS

Plus en détail

Méthodologie documentaire spécifique au repérage d actions de terrain

Méthodologie documentaire spécifique au repérage d actions de terrain Méthodologie documentaire spécifique au repérage d actions de terrain Journée de la préventions 2014 Atelier : «Repérer des actions de prévention : l exemple du tabac» Céline DEROCHE, Sandra KERZANET -

Plus en détail

Contribution à la Consultation nationale des acteurs du soutien à la parentalité

Contribution à la Consultation nationale des acteurs du soutien à la parentalité Contribution à la Consultation nationale des acteurs du soutien à la parentalité dans le cadre de la «Mobilisation pour la petite enfance et la parentalité», menée par le Ministère délégué chargé de la

Plus en détail

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales.

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales. Chapitre 11 LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION REPORTING AUDIT INTERNE Un système de reporting homogène dans toutes les filiales permet un contrôle de gestion efficace et la production d un tableau de bord

Plus en détail

Créateur d opportunités

Créateur d opportunités Créateur d opportunités Climat, énergie & ressources naturelles Agriculture & développement rural Marchés de l emploi & développement du secteur privé Systèmes financiers Commerce & intégration régionale

Plus en détail

L apparition de la notion d inclusion dans le débat concernant la scolarisation. Intégration ou inclusion? Études et formations

L apparition de la notion d inclusion dans le débat concernant la scolarisation. Intégration ou inclusion? Études et formations Intégration ou inclusion? Éléments pour contribuer au débat Éric Plaisance Professeur des universités Brigitte Belmont Ingénieur d études Aliette Vérillon Ingénieur de recherche Cornelia Schneider Attachée

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

La Menace du Stéréotype

La Menace du Stéréotype La Menace du Stéréotype Fabrice GABARROT Bureau M6158 - Uni Mail Université de Genève 40, Bld du Pont d'arve CH-1205 Genève SUISSE Courriel : Fabrice.Gabarrot@pse.unige.ch Les stéréotypes sont, pour simplifier,

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

REFERENCES SUR LES INDICATEURS

REFERENCES SUR LES INDICATEURS L i s t e b i b l i o g r a p h i q u e REFERENCES SUR LES INDICATEURS E t u d e G C P Nathalie Wilbeaux Actualisée en Juillet 2007 Bibliographie sélective sur les «indicateurs» - Etude GCP 2003-2007-

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le

Plus en détail

Le guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque:

Le guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque: GUIDE D ENTREVUE TROUSSE DE SOUTIEN À L ÉVALUATION DU RISQUE D ALIÉNATION PARENTALE Véronique Lachance Marie-Hélène Gagné Ce guide d entrevue a été conçu pour vous aider à documenter les situations familiales

Plus en détail

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % 4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif

Plus en détail

Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1

Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1 La présentation d un article de recherche de type théorique 1 Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1 Gilles Raîche, professeur Université du Québec à Montréal

Plus en détail

SOS! Parent Teens Acculturation Conflict in Immigrant Families

SOS! Parent Teens Acculturation Conflict in Immigrant Families Inclusive Leadership & Intercultural Management Training & Coaching SOS! Parent Teens Acculturation Conflict in Immigrant Families Best Practices that Foster Positive Family-School Learning Conditions,

Plus en détail

F aits. C oncepts S tratégies. La fiche SCF-3. La fiche SCF-5

F aits. C oncepts S tratégies. La fiche SCF-3. La fiche SCF-5 PRÉSENTE La série de fiches SCF consacrée aux Services Centrés sur la Famille CRDP Le Bouclier POUR L ADAPTATION EN FRANÇAIS Voici la fiche SCF-1 d une série de 18 fiches consacrées aux services centrés

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

IDENTIFICATION DE CLIGNOTANTS SOCIAUX AU COURS DE l E4M

IDENTIFICATION DE CLIGNOTANTS SOCIAUX AU COURS DE l E4M IDENTIFICATION DE CLIGNOTANTS SOCIAUX AU COURS DE l E4M La loi de la protection de l enfance La loi du 5 mars 2007 insiste sur la prévention et confie au Président du Conseil Général le soin d organiser,

Plus en détail

«Séniors et adaptation du logement»

«Séniors et adaptation du logement» «Séniors et adaptation du logement» APPROCHE QUALITATIVE & BENCH MARK Etude réalisée en dpt 37 et 71 SYNTHESE DE L ETUDE POUR LA PRESSE MARS 2015 15 rue de Bellefond, 75009 Paris // www.adjuvance.fr //

Plus en détail

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice.

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice. Délégation interministérielle à la Famille ENQUÊTE SALARIÉS Baromètre de l Observatoire de la parentalité en entreprise, en partenariat avec la Délégation interministérielle à la famille et l Union nationale

Plus en détail

Tableau 1 : Structure du tableau des données individuelles. INDIV B i1 1 i2 2 i3 2 i4 1 i5 2 i6 2 i7 1 i8 1

Tableau 1 : Structure du tableau des données individuelles. INDIV B i1 1 i2 2 i3 2 i4 1 i5 2 i6 2 i7 1 i8 1 UN GROUPE D INDIVIDUS Un groupe d individus décrit par une variable qualitative binaire DÉCRIT PAR UNE VARIABLE QUALITATIVE BINAIRE ANALYSER UN SOUS-GROUPE COMPARER UN SOUS-GROUPE À UNE RÉFÉRENCE Mots-clés

Plus en détail

Bordeaux, le 22 mars 2010. Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992. Monsieur le Président,

Bordeaux, le 22 mars 2010. Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992. Monsieur le Président, Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992 Bordeaux, le 22 mars 2010 Monsieur le Président, Par lettre du 9 septembre 2008, vous avez été informé que la Chambre régionale des comptes

Plus en détail

1. Composition des groupes en formation qui ont été interrogés sur le thème de l inter- culturalité:

1. Composition des groupes en formation qui ont été interrogés sur le thème de l inter- culturalité: 1. Composition des groupes en formation qui ont été interrogés sur le thème de l inter- culturalité: Nous avons consulté les 3 sites de l INSUP plus particulièrement confrontés à la mixité culturelle :

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

Analyse. Comment stimuler la confiance en soi des aînés par rapport à l apprentissage des nouvelles technologies?

Analyse. Comment stimuler la confiance en soi des aînés par rapport à l apprentissage des nouvelles technologies? Analyse Comment stimuler la confiance en soi des aînés par rapport à l apprentissage des nouvelles technologies? À découvrir dans cette analyse Sans motivation, il n y a pas d apprentissage. Et l un des

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 c.sanfacon@videotron.ca

5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 c.sanfacon@videotron.ca 5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 LES TECHNIQUES D INTERVENTION Accepter mes propres émotions, éviter l affrontement, respecter l image du jeune. Ce n est pas toujours évident d intervenir

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S Observatoire Ipsos-LogicaBusiness Consulting/Crédit Agricole Assurances Des attitudes des Européens face aux risques Fiche technique Ensemble : 7245 répondants

Plus en détail

LIVRET DE SUIVI DE SCOLARITE EN SEGPA RELEVE DE COMPETENCES

LIVRET DE SUIVI DE SCOLARITE EN SEGPA RELEVE DE COMPETENCES Académie d Aix-Marseille Année scolaire LIVRET DE SUIVI DE SCOLARITE EN SEGPA RELEVE DE COMPETENCES NOM : Prénom : Livret de suivi de scolarité en SEGPA Préambule à l attention des enseignants L objectif

Plus en détail

LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE :

LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE : LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE : DECRYPTAGE ET TEMOIGNAGE Le coaching en entreprise est souvent source de questionnement sur différents aspects : quelles populations concernées? Dans

Plus en détail

ANNEXE 3 ANALYSE DU QUESTIONNAIRE «EGALITE FEMMES-HOMMES» EN DIRECTION DES AGENT-E-S DU CONSEIL GENERAL DE L ESSONNE (NOVEMBRE-DECEMBRE 2011)

ANNEXE 3 ANALYSE DU QUESTIONNAIRE «EGALITE FEMMES-HOMMES» EN DIRECTION DES AGENT-E-S DU CONSEIL GENERAL DE L ESSONNE (NOVEMBRE-DECEMBRE 2011) ANNEXE 3 ANALYSE DU QUESTIONNAIRE «EGALITE FEMMES-HOMMES» EN DIRECTION DES AGENT-E-S DU CONSEIL GENERAL DE L ESSONNE (NOVEMBRE-DECEMBRE 2011) 76 INTRODUCTION En mai 2007, le Conseil général de l Essonne

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

Philippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM Normandie Université (Univ. Rouen)

Philippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM Normandie Université (Univ. Rouen) 20 ème Congrès du CIRIEC International Buenos Aires, octobre 2014 Philippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM Normandie Université (Univ. Rouen) 1 Hétérodoxie versus

Plus en détail

Fiche d animation n 1 : Pêle-mêle

Fiche d animation n 1 : Pêle-mêle Fiche d animation n 1 : Pêle-mêle Cette animation permet au participants de découvrir les différents pièges du crédit à la consommation et plus particulièrement des ouvertures de crédit. Elle suscite également

Plus en détail

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

Déficiences visuelles et accessibilité du patrimoine historique : synthèse des résultats du sondage

Déficiences visuelles et accessibilité du patrimoine historique : synthèse des résultats du sondage Déficiences visuelles et accessibilité du patrimoine historique : synthèse des résultats du sondage D Histoires en Patrimoine J ai fondé D Histoires en Patrimoine en juillet 2013, sous le statut d autoentrepreneur.

Plus en détail

Famille dont le père est détenu : état des connaissances et élaboration d un programme

Famille dont le père est détenu : état des connaissances et élaboration d un programme 1 Famille dont le père est détenu : état des connaissances et élaboration d un programme *Barrette, M., Brunelle, N., Lafortune, D., Baillargeon, P., Dubeau, D., Bellemare, D., Cusson, J-F. et Plante,

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER ALS (séance du 11 mai 2003) 48 Jeu video : un nouveau compagnon (Colette KELLER-DIDIER)

Plus en détail

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat)

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) «Si, globalement, les adolescents se disent en meilleure santé que les adultes, il convient, au regard des résultats qui suivent

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

Conference "Competencies and Capabilities in Education" Oradea 2009 IMPORTANŢA SOFTURILOR EDUCAŢIONALE ÎN PROCESUL DE PREDARE- ÎNVĂŢARE

Conference Competencies and Capabilities in Education Oradea 2009 IMPORTANŢA SOFTURILOR EDUCAŢIONALE ÎN PROCESUL DE PREDARE- ÎNVĂŢARE IMPORTANŢA SOFTURILOR EDUCAŢIONALE ÎN PROCESUL DE PREDARE- ÎNVĂŢARE L IMPORTANCE DES LOGICIELS ÉDUCATIFS DANS LE PROCESSUS D ENSEIGNER ET D ÉTUDIER Carmen Bal 1 Abstract La pratique scolaire impose une

Plus en détail

Les services en ligne

Les services en ligne X Les services en ligne (ressources partagées, cahier de texte numérique, messagerie, forum, blog ) Extrait de l étude «Le développement des usages des TICE dans l enseignement secondaire», 2005-2008 SDTICE

Plus en détail

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes.

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. 2 Protection de l enfance et droit de la famille FR 002 LE DROIT DE LA FAMILLE ET LES FEMMES EN ONTARIO Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. Renseignez-vous sur vos droits. Protection de

Plus en détail

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention À moins d indications contraires, toutes les définitions

Plus en détail

La peur de la sanction, principale raison du changement de comportement des conducteurs La vitesse, un danger encore sous-estimé

La peur de la sanction, principale raison du changement de comportement des conducteurs La vitesse, un danger encore sous-estimé Filiale du COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 16 novembre 2009 La peur de la sanction, principale raison du changement de comportement des conducteurs La vitesse, un danger encore sous-estimé Alors que le

Plus en détail

AU VOLANT DE MA SANTÉ

AU VOLANT DE MA SANTÉ AU VOLANT DE MA SANTÉ AÎNÉS, êtes-vous à risque? La conduite automobile est une activité complexe. En fait, plusieurs exigences sont nécessaires pour l exercer, comme de : > bien connaître les règles

Plus en détail

LIVRET D ACCUEIL. Solidarité Doubs Handicap

LIVRET D ACCUEIL. Solidarité Doubs Handicap LIVRET D ACCUEIL POLE MEDICO-SOCIAL Services Accueil de Vie Services Habitat et Social Animation Socio-Culturelle POLE TRAVAIL PROTEGE Edition du 30 juin 2014 Solidarité Doubs Handicap SOLIDARITE DOUBS

Plus en détail

Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école

Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école Le conseil d école des enfants est un moment privilégié durant lequel les enfants deviennent acteurs au sein de leur école, en faisant des propositions

Plus en détail

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE MAEE RAPPORT FINAL Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale Résumé Agnès Lambert, Raphaël Beaujeu, Helena Stucky de Quay, Didier Beaufort, Moctar Ahmed, Riad Bensouiah, Ralison

Plus en détail

Étude de référence sur la satisfaction de la clientèle : consommateurs à domicile

Étude de référence sur la satisfaction de la clientèle : consommateurs à domicile Résumé du rapport Étude de référence sur la satisfaction de la clientèle : consommateurs à domicile Numéro de contrat : 90030-121581/001/CY Contrat attribué le : 2013-01-18 Préparé pour : Office national

Plus en détail

Bourse d études de l Ontario pour les étudiants sourds fréquentant un établissement postsecondaire à l extérieur du Canada

Bourse d études de l Ontario pour les étudiants sourds fréquentant un établissement postsecondaire à l extérieur du Canada Direction de l aide financière aux étudiantes et étudiants Ministère de la Formation et des Collèges et Universités Régime d aide financière aux étudiantes et étudiants de l Ontario Bourse d études de

Plus en détail

G u i d e d e s e x i g e n c e s. pour le brevet de leadership scolaire

G u i d e d e s e x i g e n c e s. pour le brevet de leadership scolaire G u i d e d e s e x i g e n c e s pour le brevet de leadership scolaire Direction des services d administration scolaire Section des brevets et des dossiers des élèves Case postale 700 RUSSELL (Manitoba)

Plus en détail