La cystite glandulaire pseudo tumorale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La cystite glandulaire pseudo tumorale"

Transcription

1 u ARTICLE ORIGINAL Progrès en Urologie (2007), 17, La cystite glandulaire pseudo tumorale Mounir TOUFFAHI (1), Nessim FREDJ (1), Mounir LEFI (1), Chiraz HAFSA (2), Wadia HALLARA (1), Adrien MOUSSA (3), Hamadi SAAD (1) (1) Service d'urologie CHU Fattouma Bourguiba Monastir, (2) Service de Radiologie CHU Fattouma Bourguiba Monastir, (3) Département d'anatomopathologie, Faculté de Médecine de Monastir RESUME But : analyser les particularités diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques de la cystite glandulaire pseudo tumorale (CGPT) ou floride. Matériel et méthodes : Nous rapportons une étude rétrospective de 6 observations de CGPT au département d'urologie de Monastir Tunisie. Tous les patients ont eu une échographie vésicale et une cystoscopie. L'uroscanner et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ont été réalisés respectivement dans 4 et 1cas. Résultats : Il s'agissait de 6 hommes âgés de 22 à 68 ans (âge moyen 42 ans). Le principal signe révélateur était l'hématurie macroscopique. Les lésions radiologiques et endoscopiques étaient évocatrices d'une néoplasie vésicale dans tous les cas, mais le diagnostic a été redressé par l'histologie en mettant en évidence une métaplasie glandulaire de type intestinale de la muqueuse vésicale. Le traitement était basé sur la résection endoscopique complète des lésions chez 5 patients. Une récidive a été notée dans un cas à 1 et 7 ans après la résection. Un autre patient a refusé une cystoprostatectomie avec une entérocystoplastie pour une forme compliquée d'une petite vessie avec dilatation du haut appareil urinaire. Un traitement symptomatique (Indométacine 100 mg/j) lui a été prescrit. Conclusion : La CGPT peut égarer le diagnostic vers une tumeur maligne de vessie. Son diagnostic est histologique. Le traitement vise, le plus souvent, l'éradication des facteurs irritatifs et la résection endoscopique des masses tumorales. L'évolution est incertaine imposant une surveillance au long cours. Mots clés : cystite glandulaire, vessie, tumeur bénigne. Niveau de preuve : 5 La cystite glandulaire pseudotumorale ou floride est une affection rare proliférative de l'urothelium vésical qui touche principalement l'homme [1, 2,]. Elle est favorisée par l'irritation chronique et récidivante de la vessie [3]. Par sa symptomatologie non spécifique, elle pose un problème diagnostique avec les tumeurs malignes de vessie. Son association à une lipomatose pelvienne est rare et sa dégénérescence maligne est un sujet controversé. Nous rapportons 6 observations de cystite glandulaire dont un cas associé à une lipomatose pelvienne. A la lumière de ces observations, nous discuterons les aspects diagnostiques et thérapeutiques ainsi que le pronostic de cette affection. MATERIEL ET METHODES Il s'agit d'une étude rétrospective colligeant 6 cas de cystite glandulaire dans le service d'urologie de l'hôpital universitaire de Monastir (Tunisie), sur une période de 11 ans ( ). L'age, les antécédents, les signes cliniques, les données de l'imagerie (l'échographie, l'uroscanner et l'imagerie par résonance magnétique (IRM)), les moyens thérapeutiques et l'évolution ont été revues. La surveillance est clinique et endoscopique chaque 6mois pendant deux ans puis chaque an. RESULTATS Tous nos patients étaient de sexe masculin avec un âge moyen de 42 ans (extrêmes : 22ans et 68 ans). Les principaux signes révélateurs de la maladie étaient l'hématurie terminale (5 cas), les signes irritatifs (3 cas) et la dysurie (3 cas) (Tableau I). L'examen cytobactériologique des urines n'a pas isolé de germe, cependant, une leucocyturie a été notée chez 4 malades. L'aspect radiologique des lésions était évocateur d'une tumeur de vessie dans 5 cas (Figures 1 et 2). Dans l'autre cas, l'échographie a montré une hypertrophie prostatique sans lésion vésicale associée (Observation 4). Un cas de lipomatose pelvienne était diagnostiqué au scanner (Figure 3) et à l'irm (Figure 4). Les principales lésions radiologiques, rencontrées dans notre série, sont résumées dans le Tableau II. A la cystoscopie, la lésion était végétante, solide et de localisation trigonale dans 5 cas. Une résection endoscopique complète de ces lésions a été réalisée. Des biopsies multiples ont été faites devant une forme très étendue avec des lésions végétantes parfois ulcérée, touchant le 2/3 de la vessie et réduisant sa capacité à moins de 50cc (Observation 6). L'étude anatomopathologique a conclu, pour tous nos patients, en une cystite glandulaire avec des foyers de métaplasie intestinale (Figure 5). Si la résection était suffisante pour 5 patients, l'autre avait reçu un traitement symptomatique antiinflammatoire (100 mg d'indométacine suppositoire) après avoir Manuscrit reçu : décembre 2006, accepté : mai 2007 Adresse pour correspondance : Dr. M. Touffahi, Service d'urologie, Hôpital universitaire de Monastir, 5000 Monastir, Tunisie to_mounir@yahoo.fr Ref : TOUFFAHI M., FREDJ N., LEFI M., HAFSA C., HALLARA W., MOUSSA A., SAAD H. Prog. Urol., 2007, 17,

2 Tableau I. les circonstances de découvertes de la cystite glandulaire dans notre série. Observation 1 Observation 2 Observation 3 Observation 4 Observation 5 Observation 6 Age Sexe homme homme homme homme homme homme Antécédents 0 Tabagique 0 HTA HTA 0 Signes d'appels HT HT HT HT HT Dysurie SI SI - Dysurie - SI (PK : 26 fois/j) CN Dysurie CN Examen clinique normal normal normal hypertrophie prostatique normal blindage pelvien Hématurie terminale (HT), Colique néphrétique (CN) Signes irritatifs (SI) : brûlures mictionnelles, douleurs pelviennes, pollakiurie (PK) Figure 1. l'échographie vésicale transpariétale montre des lésions évoquant une tumeur vésicale : Figure 1a : Une lésion végétante uni focale bien limitée du plancher (Observation 3) ; Figure 1b) : Une vessie a paroi épaissie diverticulaire de capacité réduite avec des lésions végétantes du plancher (Observation 6). refusé une cystoprostatectomie avec enterocystoplastie pour une forme extensive avec une petite vessie et dilatation du haut appareil urinaire (Observation 6). L'évolution était marquée par l'amélioration des signes cliniques lorsque la résection était complète associée à une antibiothérapie (fluoroquinolone) pendant 15 jours. Après un recul moyen de 40 mois (4 mois à 96 mois), une récidive a été notée dans un cas (Observation 1) à 1 an et 7 ans post opératoire, traitée à chaque fois par une résection endoscopique. Pour l'autre cas (Observation 6), une amélioration clinique (régression de la pollakiurie à 2-3 fois par nuit) et échographique (amélioration de la capacité vésicale à 250 cc) ont été notées après 6 mois d'anti inflammatoire. Par contre, à la cystoscopie les lésions étaient encore étendues et sont, ainsi, réséquées partiellement. DISCUSSION Figure 2. Cliché d'urographie intraveineuse réalisé après un uroscanner montrant une vessie déformée irrégulière avec des images lacunaires et une dilatation urétéropyélocalicielle bilatérale ( noter la duplicité à gauche) (Observation 6). L'incidence de la cystite glandulaire est estimée à environ 1% [4, 5]. Elle touche principalement l'homme. A notre connaissance, un seul cas de cystite glandulaire chez une femme de 25 ans, a été rapporté par DAVID [6]. La tranche d'age la plus touchée est autours de la cinquantaine [2, 7], avec des cas rapportés chez l'enfant [8, 9]. L'etiopathogenie de cette affection est mal élucidée. Son association presque toujours à des situations qui entraînent une inflammation chronique de la vessie a permis de considérer que l'obstruction de l'urètre postérieur, la lithiase urinaire et l'infection urinaire chronique et récidivante sont les principales étiologies conduisant à la cystite glandulaire [6, 10]. Une relation entre la cystite glandulaire et l'infection urinaire chronique du bas appareil a été démontrée par de nombreuses études [5, 8]. Les germes les plus incriminés sont, par ordre décroissant, l'escherichia coli, le Proteus, le Pseudomonas et en fin la Chlamydia [8]. Dans notre série, l'existence d'une leucocyturie peut, probablement, être liée à une infection latente ou indirectement traitée. 969

3 Figure 3. Coupe axiale d'uroscanner passant par le pelvis montrant une vessie à paroi épaissie, diverticulaire avec une capacité réduite, des uretères dilatés, déplacés et une augmentation marquée de la graisse perivesicale évoquant une lipomatose pelvienne (Observation 6). Figure 4. IRM : coupes coronales pondérées T1 (Figure 4a) et T1 FAT SAT injectées (Figure 4b) objectivant une lipomatose pelvienne attestée par un hyper signal pelvien (a) qui s'efface après saturation de la graisse (b) et un épaississement bourgeonnante de la paroi vésicale qui se rehausse après injection du produit de contraste (Observation 6). Tableau II. les signes radiologiques (échographie, uroscanner et IRM) et endoscopiques observés chez nos patients atteints de cystite glandulaire. lésion Observation 1 Observation 2 Observation 3 Observation 4 Observation 5 Observation 6 Aspect Végétante+fines Végétante Végétante Végétante Végétante Végétante+ulcérée calcifications Etendue 4 cm 3 cm 2.5 cm 2 cm 4 cm 2/3 de la vessie Siège trigone trigone trigone trigone trigone trigone, faces postérieure antérieure, latérale gauche paroi vésicale Epaissie Epaissie Normale Normale Normale Epaissie+diverticules VES DUPC droite Normal Normale Normal Normal DUPC Bilatérale Lésions associées Hypertrophie prostatique 0 Lipomatose pelvienne DUPC : urétéropyélocalicielle, VEC : voie excrétrice supérieure. En cas de lipomatose pelvienne, la cystite glandulaire est associée dans 75-80% des cas [10, 11]. Cette association semble être expliquée par la stase et d'irritation chronique engendrées par l'infiltration lipomateuse péri vésicale. Il existe deux types histologiques de cystite glandulaire [12-14] : La forme histologique dite typique, la plus fréquente, est une simple flexion mucineuse de l'épithélium vésical. Cette forme n'a pas de traduction clinique propre. La forme histologique de type intestinal ou la métaplasie colique est beaucoup plus rare que la forme précédente. Elle est caractérisée par la présence dans le chorion superficiel, souvent inflammatoire, des glandes de type colique. Ces glandes, faites des structures tubulaires uni stratifiées, se groupent en pseudo lobules ou prolifèrent en volumineux amas dans une forme pseudo tumorale (forme Floride) [1, 5]. Parfois les glandes ont une organisation simulant une muqueuse colique avec un mucus ayant les mêmes caractéristiques histochimiques que le mucus intestinal [1, 12]. Elle siège avec prédilection au niveau du col et du trigone vésical [8]. Dans la forme pseudo tumorale, la symptomatologie est liée à l'importance des lésions vésicales. Il y a plusieurs modes de révélation [2, 5, 11] : - Les symptômes irritatifs chroniques de la vessie (1/3 des cas) ; Les patients se plaignent de façon variable de pollakiurie et de douleurs pelviennes. - L'hématurie macroscopique associée ou non à des troubles mictionnels (2/3 des cas) ; ce symptôme est le principal motif de Figure 5. (HE; X 100) : métaplasie glandulaire de type intestinale au sein d'ilots de Von Brunn hyperplasiques. consultation dans notre série. - Les signes obstructifs a type de dysurie, de rétention urinaire voire des douleurs rénales faisant suspecter une dilatation du haut appareil liée à l'envahissement des deux méats par une forme floride et/ou l'engainement des uretères pelviens par une lipomatose pelvienne associée [7, 11] (Observation6). - Plus rarement, l'élimination du mucus ou des débris tissulaires dans les urines et l'insuffisance rénale obstructive par une lipomatose pelvienne associée [10, 11, 15]. 970

4 L'examen physique est le plus souvent pauvre. En cas de lipomatose associée, le toucher rectal peut mettre en évidence un blindage pelvien faisant évoquer une carcinose pelvienne d'origine vésicale ou prostatique (Observation 6). Les signes radiologiques de la cystite glandulaire pseudo tumorale ne sont pas spécifiques et peuvent orienter vers un carcinome de la vessie. L'échographie et surtout le scanner abdominopelvien avec cliché d'urographie intraveineuse montrent habituellement une ou des multiples masses siégeant le plus souvent sur le trigone et pouvant s'étendre à toute la vessie [2, 5, 16]. Plus rarement, une vessie à paroi épaissie de capacité réduite, une densification de la graisse périvésicale et une dilatation asymétrique du haut appareil peuvent être observées (Observations 1 et 6). En cas de lipomatose pelvienne associée, la TDM et surtout l'imagerie par résonance magnétique (IRM) avec des coupes en ' FAT SAT mettent en évidence l'excès de la graisse pelvienne (Figure 4b) [11, 17]. A la cystoscopie, les lésions apparaissent comme des kystes de 1 à 15 mm de diamètre donnant un aspect oedematié pseudo tumorale déformant le trigone et les parties adjacentes des faces latérales [1, 5]. Seul l'examen anatomopathologique, qui met en évidence du tissu glandulaire cylindrique au niveau de la muqueuse et la sous muqueuse, apporte la certitude diagnostique [2, 15]. Cependant, il est parfois difficile de différencier cette lésion d'un adénocarcinome ou d'un carcinome urothélial infiltrant à type de nids ( nested variant carcinoma ), principalement dans la forme de type intestinal [13, 18]. Le traitement de base de cette affection est l'éradication de toute source d'irritation vésicale chronique [1, 5, 6, 8]. Des instillations endovésicales ont été employées pour améliorer la symptomatologie des malades : des instillations à visée anti-angiogénique, l'hydrocortisone, diméthylsulfoxyde et les héparines de bas poids moléculaire [19]. Même la radiothérapie et la chimiothérapie ont été utilisées [11]. Mais, aucun n'a fait sa preuve d'efficacité. Dans les formes majeures pseudo tumorales, le recours à une résection endoscopique de la tumeur est généralement suffisante pour la plupart des auteurs [1, 6, 8, 15]. Plus rarement, une photocoagulation au laser YAG a été employée [20]. Pour les formes extensives avec vessie de capacité réduite et dilatation des voies urinaires supérieures et les formes récidivantes, certains réalisent une réimplantation urétéro-vésicale bilatérale au niveau du dôme vésical, une entérocystoplastie d'agrandissement ou enfin une cystectomie (cystectomie partielle, cystoprostatectomie avec ou sans dérivation urinaire continente) [2, 7, 15]. La conservation de la coque prostatique, lors de la cystoprostatectomie, a permis de conserver la sexualité et la continence urinaire des patients [2, 7]. Aucun traitement efficace n'a été décrit pour la lipomatose pelvienne. La résection chirurgicale de la graisse est généralement non recommandée à cause des difficultés de la dissection et du risque des lésions vasculaires et nerveuses des organes pelviens [10]. L'évolution de la cystite glandulaire est controversée. Dans sa forme floride, elle est considérée comme une lésion précancéreuse du fait de sa possible association avec un adénocarcinome [10, 16]. Sa transformation en adénocarcinome reste rare et résulte de l'exposition persistante à un facteur défavorable [2, 16]. Dans notre série, aucun malade n'a présenté une dégénérescence maligne probablement liée à la durée de suivie courte (recul moyen de 40 mois). Certains considèrent la cystite glandulaire comme lésion bénigne et qu'elle disparaît à l'arrêt du facteur irritatif. Les patients ayant une lipomatose pelvienne ont une incidence plus élevée de thrombose veineuse et d'insuffisance rénale obstructive (40% après 5ans d'évolution) [10, 11]. Si la forme mineure ne semble pas avoir de valeur pronostique particulière, pour la forme pseudo tumorale, une surveillance radiologique (TDM), biologique (fonction rénale, cytologie urinaire) et cystoscopique s'impose. CONCLUSION La cystite glandulaire pseudo tumorale est une affection bénigne rare dont les signes cliniques, radiologiques et endoscopiques sont évocateurs d'une tumeur maligne de vessie. La certitude diagnostique est toujours histologique. La recherche et le traitement d'une cause irritative sont essentiels. La résection endoscopique est en règle générale suffisante pour la contrôler mais un geste d'exérèse lourd s'impose dans certaines formes agressives et invalidantes. Devant le risque de dégénérescence maligne, une surveillance à long terme s'impose. REFERENCES 1. BENCHAKROUN A., ZANNOUD M., NOUINI Y., BERNOUSSI Z., KAMOUNI M., FAIK M. : Métaplasie colique pseudo tumorale de la muqueuse vésicale. Prog. Urol., 2002 ; 12 : SAUTY L., RAVERY V., TOUBLANC M., BOCCON-GIBOD L. : La cystite glandulaire Floride : étude de 3 cas et revue de la littérature. Prog. Urol., 1998 ; 8 : MAST P., CASSELMAN J. : La cystite glandulaire : cause rare de masse vésicale. Cas clinique et revue de la littérature. Acta Urol. Belg., 1994 ; 62: BRYAN R.T., NICHOLLS J.H., HARRISON R.F., JANKOWSKID J.A., WALLACE D.M. : The role of beta-catenin signaling in the malignant potential of cystitis glandularis. J. Urology, 2003 ; 170 : CABANNE F., PAGES A., BILLERET C., OPPERMAN A., CARBILLET J.P. : Métaplasie glandulaire de la muqueuse urothéliale. Pathologie génitale masculine, Ed. Masson, 1993 : HOCHBERG D.A., MOTTA J., BRODHERSON M.S. : Cystitis glandularis. Urology, 1998 ; 51 : BLACK P.C., LANGE P.H. : Cystoprostatectomy and neobladder construction for florid cystitis glandularis.urology, 2005 ; 65 : CAPOZZA N., COLLURA G., NAPPO S., DE DOMINICIS M., FRAN- CALANCI P., CAIONE P. : Cystitis glandularis in children. BJU Int., 2005; 95 : DEFOOR W., MINEVICH E., SHELDON C. : Unusual Bladder Masses in Children. Urology, 2002 ; 60 : SOZEN S., GUROCAK S., UZUM N., BIRI H., MEMIS L., BOZKIRLI I.: The importance of re-evaluation in patients with cystitis glandularis associated with pelvic lipomatosis : a case report. Urol. Oncol., 2004 ; 22 : TONG R.S., LARNER T., FINLAY M., AGARWAL D., COSTELLO A.J. : Pelvic lipomatosis associated with proliferative cystitis occurring in two brothers. Urology, 2002 ; 59 : MAZEROLLES C. : Lésions urothéliales pseudo néoplasiques et pré néoplasiques de la vessie. Prog. Urol., 2003 ; 13 : JACOBS L.B., BROOKS J.D., EPSTEIN J.I. : Differentiation of Colonic Metaplasia from Adenocarcinoma of Urinary Bladder. Hum. Pathol., 1997 ; 28 : MUKHOPADHYAY S., TAYLOR W. : Pathologic Quiz Case : Bladder tumor in a 41-year-old man. Arch. Path. Lab. Med., 2004; 128 : YOUNG R.H., BOSTWICK D.G. : Florid cystitis glandularis of intestinal type with mucin extravasation : A mimic of adenocarcinoma. Am. J. Surg. Path., 1996 ; 20 : HEYNS C.F., DE KOCK M.L., KIRSTEN P.H., VAN VELDEN D.J. :Pelvic lipomatosis associated with cystitis glandularis and adenocarcinoma of the bladder. J. Urol., 1991 ; 145 :

5 17. MASUMORI N., TSUKAMOTO T. : Pelvic lipomatosis associated with proliferative cystitis : case report and review of the Japanese literature. Int. J. Urol., 1999 ; 6 : VOLMAR K.E., CHAN T.Y., DE MARZO A.M., EPSTEIN J.I. : Florid von Brunn nests mimicking urothelial carcinoma : a morphologic and immunohistochemical comparison to the neste variant of urothelial carcinoma. Am. J. Surg. Pathol., 2003; 27 : HOLDER P., PLAIL R., WALKER M.M., WITHEROW R.O. : Cystitis glandularis-reversal with intravesical steroid therapy. Br. J. Urol., 1990 ; 65: STILLWELL T.J., PATTERSON D.E., RIFE C.C., FARROW G.M. : Neodymium : YAG laser treatment of cystitis glandularis. J. Urol., 1988 ; 139 : SUMMARY Purpose : To analyse diagnosis, management and prognosis of florid cystitis glandularis (pseudoneoplastic entity) Patients and Methods : A retrospective study of 6 consecutive patients with florid cystitis glandularis seen at the department of Urology of Monastir (Tunisia) from January 1996 to July All patients underwent ultrasonography, and cystoscopy. Computed tomography (CT) was performed in four patients and magnetic resonance imaging (MRI) in one patient. Results : The six patients, all of whom were male, ranged from 22 to 68 (average 42) years of age. The most common complaints was haematuria. Radiological examination and cystoscopy suggested a bladder tumor in all patients. Histopathology revealed features of cystitis glandularis of intestinal type. Features of the pelvic CT and MRI were consistent with the diagnosis of pelvic lipomatosis in one patient. The endoscopic resection was performed in 5 patients. Recurrence occurred in one of these 5 patients within one and 7 years of follow-up. The other patient had developed a low compliance small-capacity bladder and bilateral ureteral obstruction. A total cystoprostatectomy and ileal neobladder construction was considered, but it was declined by the patient. The patient was treated with anti-inflammatory drug (Indométacine 100 mg/day). Conclusion : Cystitis glandularis may be mistaken for bladder tumor. The diagnosis is histological. Treatment is based on eradication of the irritative factors and endoscopic resection of the tumoral masses. The clinical course is unclear, requiring long-term fellow-up. Key words : cystitis glandularis, colonic metaplasia, pelvic lipomatosis, pseudoneoplastic cystitis, interstitial metaplasia, adenocarcinoma. 972

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique

Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique AVIS D EXPERT Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique Dimitri Vordos, Guillaume Ploussard Service

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor Bilan urodynamique Continence et miction = résultat d'un rapport de forces vessie/urètre: 1. Pression vésicale de remplissage (compliance): doit rester

Plus en détail

Comparaison du scanner spiralé sans contraste et de l urographie intraveineuse dans le diagnostic de la colique néphrétique

Comparaison du scanner spiralé sans contraste et de l urographie intraveineuse dans le diagnostic de la colique néphrétique ARTICLE ORIGINAL Progrès en Urologie (1999), 9, 233-238 Comparaison du scanner spiralé sans contraste et de l urographie intraveineuse dans le diagnostic de la colique néphrétique Jean-François THIBEAU

Plus en détail

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique Images en «franc» hypersignal du pelvis féminin Atlas iconographique Cavet M, Soyer P, Malzy P, Bendavid S, Merlin A, Martin-Grivaud S, Rymer R RADIOLOGIE VISCERALE ET VASCULAIRE, HOPITAL LARIBOISIERE

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN) UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile Systématisation VCI Fémorale Superf. 3/4 Iliaque Poplitée La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier Mars 2015 Fémorale Sural Difficultés et Pièges: écho-doppler Veineux

Plus en détail

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne DEFINITION! Incontinence urinaire (IU) : perte involontaire des urines par l urètre, survenant en dehors de la miction et pouvant

Plus en détail

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps.

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps. Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps. Marco Estienne, Piero Glorialanza, Veronica Giasotto, Fabrizio Gandolfo, Marianella

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS À L ACTE DE LA RAMQ POUR IDENTIFIER LES CAS DE CANCER NON DÉCLARÉS AU FICHIER DES TUMEURS DU QUÉBEC ÉTUDE DE FAISABILITÉ VOLET : CANCER DE LA PROSTATE DIRECTION PLANIFICATION,

Plus en détail

urinaire féminine à l effort de la femme

urinaire féminine à l effort de la femme Evaluation clinique préopératoire d une incontinence urinaire féminine à l effort de la femme Jean-François HERMIEU Service d Urologie CHU Bichat 46, rue Henri Huchard 75018 Paris E mail : jean-francois.hermieu@bch.aphp.fr

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Direction générale de l offre de soin

Direction générale de l offre de soin Apport de la télémédecine en matière de coopération territoriale 1. Une nouvelle organisation de l offre sanitaire pour mieux répondre aux besoins des populations 2. Comment organiser des activités de

Plus en détail

Case report. Hernie de Spiegel: a propos d un cas. Open Access

Case report. Hernie de Spiegel: a propos d un cas. Open Access Case report Open Access Hernie de Spiegel: a propos d un cas Karim Ibn Majdoub Hassani 1,&, Fatimzohra Zahid 1, Hicham Anoune 1, Imane Toughrai 1, Said Ait Laalim 1, Khalid Mazaz 1 1 Service de chirurgie

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès»

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès» 2006-2007 Premier Prix : «La voie d abord postérieure mini-invasive modifiée de la hanche» Dr. Chbani Idrissi Badr Deuxième Prix «Éradication de l helicobacter pylori: quelle trithérapie en première intention?»

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Prostate Une petite glande de grande importance

Prostate Une petite glande de grande importance Prostate Une petite glande de grande importance Informations sur les maladies les plus fréquentes, à l intention des patients et des personnes intéressées Société Suisse d Urologie (SSU) Votre partenaire

Plus en détail

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure Troubles périnéaux du post-partum La déchirure T. Linet La déchirure Les risques Entre 2 et 6 % de périnée complet mais TRES sous diagnostiqué car ± rupture du sphincter interne sur périnée semblant intact

Plus en détail

Luxation traumatique du testicule. A propos de trois observations

Luxation traumatique du testicule. A propos de trois observations CAS CLINIQUE Progrès en Urologie (1999), 9, 322-326 Luxation traumatique du testicule. A propos de trois observations Pierre GIMBERGUES (1), Laurent GUY (1), Louis BOYER (2), Jean-Paul BOITEUX (1) (1)

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

«Docteur, j ai la prostate!»

«Docteur, j ai la prostate!» «Docteur, j ai la prostate!» Texte D r Alain BITTON Urologue FMH Genève Conception et graphisme Comic Brains, Pécub Introduction 1 «Docteur, j ai la prostate! Pour moi, ce sera une opération au laser comme

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Mise au point sur l IRM l troubles de la statique pelvienne chez la femme

Mise au point sur l IRM l troubles de la statique pelvienne chez la femme Mise au point sur l IRM l et les troubles de la statique pelvienne chez la femme V.FAUTH P.MESTDAGH M.COSSON J.P.LUCOT E.PONCELET Service d imagerie d médicalem Hôpital Jeanne de Flandres - CHRU Lille

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris Incontinence urinaire DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris INCONTINENCE URINAIRE : DEFINITION 2002 ICS (Internationnal Contience Society) : perte involontaire d urine, on distingue Symptôme : élément décrit

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 (1) Service de NeuroImagerie Diagnostique et Thérapeutique, CHU Bordeaux, Université de Bordeaux (2) Neurocentre Magendie, INSERM U 862, Université de Bordeaux

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Pré-Requis : Connaissance de bases : Anatomie du pelvis Classification des troubles de la statique génitale

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Dr. René Yiou Service d urologie et département d anatomie CHU Henri Mondor 51, avenue du Maréchal de-lattre-de-tassigny 94010 Créteil Tel: 0149812559 Fax: 01.49.81.25.52 Email: rene.yiou@hmn.ap-hop-paris.fr

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Traitement de la cystalgie à urines claires de la femme

Traitement de la cystalgie à urines claires de la femme Traitement de la cystalgie à urines claires de la femme Brigitte Fatton Unité d Urogynécologie CHU Clermont-Ferrand SIFUD-PP FMC 11 Janvier 2008 Rappel sémantique Le terme de cystalgie: douleur ressentie

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque O Bruot, V Laurent, P.A Ganne, C Barbary, S Corby, E Kermarrec, S Béot, D Régent Service de Radiologie Brabois Adultes JFR Octobre 2006 CHU NANCY Préface

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France 18F-fluorodéoxyglucose en oncologie. Expérience en Ile de France. 18 F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France H. FOEHRENBACH 1, J. LUMBROSO 2 1 Service Médecine Nucléaire, Hôpital

Plus en détail

Le terme «infection urinaire» est souvent utilisé par les médecins pour des pathologies telles que l urétrite, la cystite ou la pyélonéphrite.

Le terme «infection urinaire» est souvent utilisé par les médecins pour des pathologies telles que l urétrite, la cystite ou la pyélonéphrite. Chapitre 21 : Maladies du système génito-urinaire (Traduction de la p259) Aperçu du chapitre Les maladies du système génito-urinaire sont classées dans le chapitre 14 d ICD-10-CM. Elles ne sont pas dans

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN. Prolapsus génital

CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN. Prolapsus génital CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN Prolapsus génital Qu est-ce que c est? Le prolapsus génital est une affection féminine. Il se définit par une saillie des organes pelviens (vessie, utérus, rectum) à travers

Plus en détail

La douleur en urologie; quoi faire? DR MICHEL HUGUES LEBEL MD FRCSC CHIRURGIEN UROLOGUE

La douleur en urologie; quoi faire? DR MICHEL HUGUES LEBEL MD FRCSC CHIRURGIEN UROLOGUE La douleur en urologie; quoi faire? DR MICHEL HUGUES LEBEL MD FRCSC CHIRURGIEN UROLOGUE Points à discuter À la suite de cette présentation, le clinicien pourra 1-Reconnai tre et e valuer la douleur urinaire

Plus en détail

Incontinence urinaire en gériatrie. DR Depireux urologue DR Noël l interniste

Incontinence urinaire en gériatrie. DR Depireux urologue DR Noël l interniste Incontinence urinaire en gériatrie DR Depireux urologue DR Noël l interniste Vieillissement Variabilité interindividuelle des effets du vieillissement. Aboutissement à un groupe hétérogh rogène du point

Plus en détail

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit :

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit : Secrétariat du Grand Conseil PL 10267 Projet présenté par le Conseil d Etat Date de dépôt: 22 mai 2008 Projet de loi ouvrant un crédit au titre d'indemnité cantonale d'investissement de 3 000 000 F, pour

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

CONTROVERSES en chirurgie de la hanche. C. Schwartz Conflit d intérêt: FH Orthopedics Colmar

CONTROVERSES en chirurgie de la hanche. C. Schwartz Conflit d intérêt: FH Orthopedics Colmar CONTROVERSES en chirurgie de la hanche C. Schwartz Conflit d intérêt: FH Orthopedics Colmar Une invention française Gilles Bousquet CHU de Saint-Etienne - Jean Rieu, Professeur à l Ecole des Mines de Saint-Etienne

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

Après un an d enquête, 1176 femmes travaillant au C.H.U avaient répondu à notre questionnaire.

Après un an d enquête, 1176 femmes travaillant au C.H.U avaient répondu à notre questionnaire. Prévalence de l incontinence urinaire d effort selon le traumatisme obstétrical et la catégorie socio-. G. Philippe (1), I. Clément (2), I. Thaon (3) (1) Service d urologie C.H.U St jacques, Besançon (2)

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir CHU Henri Mondor IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir P.Zerbib, A.Luciani, F.Pigneur, R.Raymond, A.Rahmouni CHU Henri Mondor Créteil Service Imagerie Médicale Pr.A.RAHMOUNI Objectifs Comprendre

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) :

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : a) b) a) b) DERMATO-VENEREOLOGIE Art. 21 pag. 1 SECTION 9. Dermato-vénéréologie.

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

InfoPOEMs. CHAQUE MOIS, Le Médecin du Québec publie une sélection de résumés d articles de recherche provenant de la banque

InfoPOEMs. CHAQUE MOIS, Le Médecin du Québec publie une sélection de résumés d articles de recherche provenant de la banque Fédération des médecins omnipraticiens du Québec The Clinical Awareness System TM CHAQUE MOIS, Le Médecin du Québec publie une sélection de résumés d articles de recherche provenant de la banque d articles

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

La vessie neurogène (VN)

La vessie neurogène (VN) La vessie neurogène (VN) Dr. Eugenia Luca, Service de Paraplégie CRR Sion, le 26.03.2015 Introduction Les troubles urinaires associés aux maladies neurologiques sont fréquentes et d expression polymorphe.

Plus en détail