Une histoire du management à la tuilerie des Milles

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Une histoire du management à la tuilerie des Milles"

Transcription

1 Une histoire du management à la tuilerie des Milles Philippe MIOCHE Professeur à l Université de Provence (Aix-Marseille I), UMR TELEMME (6570) philippe.mioche@univ-provence.fr

2 Une histoire du management à la tuilerie des Milles La tuilerie des Milles est construite en 1882 près d Aix- en- Provence, dans un espace encore rural à proximité d'un vaste gisement d'argile, près de la rivière de l'arc, en bordure du chemin de fer qui, depuis 1856, assure la jonction avec le réseau du Paris Lyon Méditerranée et avec le port de Marseille. Le marché régional des tuiles (et des briques) est notamment dépendant des grands travaux et de la croissance démographique. L usine des Milles a connu deux âges d or : la fin du XIXe et l essor de Marseille ; les Trente glorieuses, amplifiées par les rapatriements d Algérie. Étudier sur la longue durée (125 ans) une petite entreprise familiale de matériaux de construction fondée en 1882 et absorbée tardivement (1987) par des multinationales permet de croiser trois questions. Quelles sont les spécificités en termes de management de l'environnement local, ici le «district» marseillais? Quelles sont les caractéristiques managériales de cette industrie de fabrication de tuiles et de briques? Quelles sont les transformations de la gestion dans le contexte des mutations institutionnelles de l'entreprise qui traverse trois étapes: familiale, régionale puis mondiale? Dans le cadre d'une approche chronologique en trois étapes : l'entreprise familiale ( ), l'entreprise régionale ( ), le temps des multinationales ( ); ces questions sont regroupées en thématiques : management, organisation du travail, relations sociales. 1. L'entreprise familiale ( ) La Société des Tuileries de la Méditerranée, est crée le 23 mai 1882 par le fondateur d une grande dynastie patronale marseillaise, Édouard Rastoin ( ), associé avec M. François Marie Denis d Anselme, propriétaire, et Pierre Michel Agard, directeur de l agence de la Compagnie des Salins du Midi. Le fonds social est de francs divisé en 800 actions de 500 F. Cent quarante actions sont attribuées à Messieurs Rastoin et d Anselme. Les statuts prévoient que 5% des bénéfices nets seront versés à la réserve légale, 5% maximum pour l intérêt du capital versé; 20% au conseil d administration, 80% aux actionnaires au titre des dividendes. É. Rastoin demeure administrateur délégué de l'entreprise jusqu'à sa mort en Le second fils d'édouard, Albert Rastoin ( ) lui succède jusqu'en Trois des petits- fils d'é. Rastoin, Édouard (II) ( ), Jacques ( ) et Bernard ( ) sont PDG de l'entreprise jusqu'en 1973, le premier de 1946 à 1956, le second de 1956 à 1961, le troisième de 1961 à Les travaux sur le patronat marseillais permettent de prendre la mesure de cette caractéristique dynastique 1. En termes «d'encastrement» dans la sociabilité de la bourgeoisie marseillaise, la famille Rastoin est assez exemplaire 2. 1 Zalio, Grandes familles de Marseille au XX e siècle, Paris, Belin, Daumalin, Américi, Les dynasties marseillaises de la Révolution à nos jours, Paris, Perrin, Granovetter, Economic Action and Social Structure: the Problem of Embeddedness, American Journal of Sociology, n 91, PPF Philippe Mioche 2

3 É. Rastoin est le fils d'un propriétaire terrien à Géménos et à Aix- en- Provence (Bernard Rastoin, ). Il a étudié à l'ecole des Arts et Métiers d'aix- en- Provence, ouverte en 1843, qui forme initialement des ouvriers qualifiés et des contremaîtres. Il hérite à 24 ans de près de F de son père (1860), auxquels s'ajoutent sa dot de F et la succession de son beau- père. A 37 ans, il dispose d'un capital de F. Il réalise cette accumulation primitive dans l industrie, d'abord dans une cimenterie à Roquefort- la- Bedoule (Bouches- du- Rhône), puis dans la tuilerie des Milles. Assez rapidement, il transforme le dépôt de la cimenterie au port de Cassis en bastide familiale. Son fils, Émile ( ), fait ses études au pensionnat du Sacré- Cœur à Marseille puis au Collège jésuite de Mongré à Lyon. Son mariage avec Clotilde Jauffret, petite- fille d'augustin Bourgogne et nièce d'émile Bourgogne, lui offre la possibilité de développer ses talents dans les huileries 3. Il est fondateur de Huilerie nouvelle SA en 1899, il réoriente ainsi son patrimoine et participe à la transformation de l'industrie marseillaise 4. Les successeurs partagent leurs activités entre huileries et briqueteries en obtenant des légitimités d'ingénieurs diplômés (par exemple Édouard II à Polytechnique ou Bernard à l'ecole d'ingénieurs de Marseille). De la famille sont issus trois adjoints au maire de Marseille : Émile ( : maire Jean- Baptiste Amable Chanot ( )) ; Jacques ( : maire Gaston Defferre ( et )) ; Pierre ( : maire G. Defferre et Robert Vigouroux). La même famille a donné deux présidents de la Chambre de Commerce et un de l'union patronale des Bouches du Rhône. De ces informations ressortent un débat d'histoire économique et des conséquences pratiques pour l'histoire de la gestion de l'usine. Les travaux récents de Michel Lescure posent la question de la responsabilité du «capitalisme relationnel» dans le grippage précoce du management des grandes entreprises marseillaises et le cas présenté pourrait bien être une illustration de ces mécanismes 5. Quant aux conséquences sur la gestion de l'établissement, elles sont claires. La réorientation de la famille fondatrice vers l'industrie des huileries entre 1899, fondation de l'huilerie Nouvelle par Émile Rastoin, et le décès d'é. Rastoin en 1903, font que la gestion effective de la tuilerie est largement déléguée aux directeurs de l'établissement, eux- mêmes membres de la famille. Déléguée, ou peut- être délaissée? É. Rastoin suit de près le démarrage de l'usine mais il n'y habite pas. Il est très présent au nom de son entreprise dans le comptoir de vente (voir plus loin). Les archives montrent aussi la présence active de son fils Albert dans les négociations professionnelles, mais il est difficile de mesurer sa présence effective dans l'établissement où il ne demeure pas. Au demeurant, nous avons peu d informations sur les rapports sociaux des débuts de l entreprise. Si ce n est un rapport de police sur la grève de 1894 (mars- avril). Cent cinquante ouvriers revendiquent la journée de 10 h. au lieu de 12 à l instar de leurs camarades marseillais. Ce sont des Italiens non syndiqués et le policier note : «Il paraît, du reste, que si les ouvriers ne rentrent pas, la Compagnie est disposée à fermer l usine et à profiter de cette occasion pour faire certaines modifications dans son installation» 6. C est l univers de Zola et de la lutte des classes. Le changement intervient en 1926 avec la nomination d'un directeur de l'établissement. C'est l'époux d'une petite fille d'é. Rastoin, Charles Paulmyer ( ), qui assure la direction 3 Daumalin, Girard et Raveux, Du savon à la puce. L industrie marseillaise du XVIII e siècle à nos jours, Marseille, Editions Jeanne Lafitte, Daumalin, Marseille et l Ouest africain. L outre-mer des industriels ( ), Marseille, C.C.I.M.- P., 1992, Coll. Histoire du commerce et de l industrie de Marseille XIX e - XX e siècles, tome VIII. 5 Lescure, «L'échec économique de Marseille. La faute aux entreprises ou la faute au milieu?», in Daviet et Mioche, «Entreprises en Méditerranée : héritages, modèles, redéploiements», Méditerranée, revue géographique des pays méditerranéens, tome Rapport de police 21 mars 1894 et 12 avril Archives départementales des Bouches du Rhône, 1 M 933. Document aimablement communiqué par Xavier Daumalin. PPF Philippe Mioche 3

4 technique de la tuilerie de 1926 à sa mort. Il est Arts et Métiers d Aix et avant ses prises de fonction à l'usine, à 38 ans, il était ingénieur dans des entreprises marseillaises proches de la famille. Il s'éteint à 58 ans en même temps que son patron et beau- père, Albert Rastoin (80 ans). Son investissement quotidien est considérable et il est prolongé par celui de ses deux fils. Hubert Paulmyer, né en 1921, est en charge des questions financières, mais ses fonctions s'apparentent à une sinécure. Les témoignages le campent en dandy et évoquent des malversations 7. Il en va tout autrement du second fils de Charles Paulmyer, Gérard, ( ), qui se donne corps et âme - au point de se remarier avec une ouvrière de l'usine après son veuvage - à son établissement jusqu'en 1983 où il cesse ses activités suite à un accident de santé. Gérard Paumyer, est mobilisé en 1939, puis grièvement blessé dans un accident à l arrière des lignes. Il décroche néanmoins sont diplôme de Centrale (1946) et il prend la succession de son père la même année. Il a 23 ans. Les modèles de gestion sur lesquels s'appuie l'entreprise découlent d'un très grand empirisme. Les décisions concrètes ont été portées par Édouard (Arts et Métiers) et Albert Rastoin (collège jésuite) puis par Charles Paulmyer et son fils Gérard (Centrale). La famille fondatrice n'abandonne pas son usine d'aix- en- Provence et elle conforte par des capitalisations successives son poids dans l'industrie régionale mais elle délègue de plus en plus l'organisation de la fabrication aux directeurs, Paulmyer père et fils, qui instituent de facto un modèle paternaliste de gestion. Cet éloignement progressif des détenteurs du capital de l'établissement est renforcé par la création d'un comptoir marseillais de vente, la Société générale des Tuileries et briqueteries de Marseille et Cie (société commerciale), SGTM et Cie) le 24 septembre La cartellisation des prix de vente et le partage des marchés sont complets. La famille fondatrice prend un part active dans l'évolution de ce cartel mais de facto, le comptoir prend en charge les fonctions commerciales et la vie quotidienne de l'usine se limite à la fabrication de briques et de tuiles; ce qui ne nécessite pas des fonctions sophistiquées. L industrie de la terre cuite présente la caractéristique d être intégrée, de la matière première - l argile -, au produit fini et ce, de ses origines à nos jours. C est à Marseille, autour du bassin de Séon et de ses riches carrières d argile que l activité longtemps artisanale s est concentrée et qu elle est devenue une spécialité provençale. La création de la tuilerie d'aix- en- Provence marque une rupture dans l'industrie régionale des matériaux de construction. En introduisant pour la première fois en région un four Hoffmann à grande capacité, l'usine des Milles fait passer cette activité de la phase artisanale au stade industriel. L'établissement dispose d'un vaste espace et l'activité productive est faite essentiellement de manipulations : pelletage manuel à la carrière jusqu'en 1932, façonnage des produits à la presse, enfournement et défournement manuel à chaud, ébarbage et finition, puis dépôt des tuiles et des briques aux séchoirs avant expédition. Les salaires moyens sont légèrement supérieurs à ceux de Marseille où la situation du marché du travail est plus fluide, mais la métropole phocéenne détient le record national des bas salaires. Les rémunérations reposent sur des forfaits à la tâche avant la Deuxième Guerre. En 1955, sur 130 salariés, six sont mensualisés, les autres sont payés à l'heure selon cinq taux différents. La qualité des produits repose principalement sur la nature de l'argile utilisée. Cette situation d'industrie de main d'œuvre perdure jusqu'en 1964 où la construction par l'entreprise de l'usine limitrophe de Milles 2 entraîne la mécanisation d'une partie des tâches. Cette étape provoque surtout la disparition du travail féminin qui représentait près de la moitié des postes. L'encadrement est sommaire. En 1955, il y a outre le directeur trois contremaîtres et un chef d'équipe à l'entretien. 7 Grésillon, Lambert et Mioche, De la terre et des hommes. La tuilerie des Milles d Aix-en-Provence ( ), Aix- en- Provence, REF. 2C, Ratier, La terre de Marseille. Tuiles, briques et carreaux, Histoire du commerce et de l'industrie de Marseille, tome IV, Marseille, Chambre de Commerce et d'industrie Marseille Provence, PPF Philippe Mioche 4

5 Nous ne développons pas une histoire linéaire de la production, mais nous devons souligner un fait majeur. De 1937 à 1947, la fabrication est interrompue 9. Elle est réquisitionnée en 1939 par le gouvernement français qui en fait un camp d'internement pour étrangers (Allemands, Autrichiens, Espagnols) puis un camp de regroupement des juifs avant le départ vers les camps de la mort. La mémoire de cette tragédie a suscité une mobilisation qui donne naissance à la création du Mémorial des Milles, lieu d'histoire, de mémoire et d'éducation à la démocratie 10. C'est pourquoi le site est protégé au titre des Monuments Historiques et il est bien documenté sur le plan historique. Il faut souligner le moment fort que représente le redémarrage de l'usine en Après dix années d'inactivité marquées par les tragédies de l'internement et de la déportation, l'usine est en ruine. La famille fondatrice hésite d'ailleurs à la faire repartir. Son directeur de 23 ans s'entoure d'un petit collectif d'anciens accompagnés de leurs enfants pour un redémarrage qui repose sur des bricolages. Ce moment donne naissance à un élan qui dure près de quarante ans. Dans ce contexte entrepreneurial et technique, les relations sociales atteignent un niveau de paternalisme rarement rencontré. Une majorité des salariés d'origine sont des immigrés italiens passés par Marseille. Ils se fixent dans des logements de fortune autour de l'usine et accèdent progressivement à la nationalité française. La transmission de l'emploi dans les familles est une règle d'or et il n'était pas rare de rencontrer en 2006, lors de la fermeture du site, des salariés de troisième ou de quatrième génération. L'endogamie du groupe est considérable. En 1955 par exemple, les 3/5 de l'effectif ont entre eux des liens de famille. L'engagement et la présence des directeurs successifs, les Paulmyer père et fils, débordent le cadre des relations professionnelles. Charles Paulmyer assure lui même le catéchisme des enfants de salariés, Gérard Paulmyer aide à la construction de «Castors» (ce mouvement coopératif d auto- construction qui se développe après la Deuxième Guerre), prête sa voiture aux ouvriers qui la lui demandent le week- end. Ceux- ci viennent volontiers bricoler les bastides du directeur et de sa famille. Les frontières entre vie privée et vie professionnelle ne semblent pas exister. Dans ces conditions, on ne retrouve pas trace d'activités syndicales dans l'usine (à la différence de celles de Marseille) avant la création de sections du fait de la loi de décembre Cette période familiale de l'entreprise ( ) est fondamentalement marquée par la gestion empirique du site : éloignement progressif des propriétaires, surinvestissement des directeurs, hyperbole du paternalisme. Pour autant on retrouve la trace de quelques interrogations sur la nécessité de moderniser l établissement car la société a sollicité un rapport du cabinet de consultation Didier et Planus et qu'au moins un salarié a participé en 1952 à la mission de productivité organisée par la profession aux États- Unis 11. Ces démarches ont contribué aux décisions techniques qui précèdent la construction de l'usine de Milles 2 en 1964, laquelle introduit la mécanisation du segment central de la fabrication, le four qui devient continu. 2. La dimension régionale ( ) Cette période relativement brève est nettement une phase de transition entre l'entreprise familiale et la gestion par les multinationales. 9 La fermeture de 1937, décidée par la direction, s inscrit dans le contexte des tensions sociales et de la mévente des matériaux de construction. 10 Mémorial du camp des Milles : 11 Barjot (ed.), Catching up with America. Productivity Missions and the Diffusion of American Economic and Technological Influence after the Second World War, Paris, Presses de l Université de Paris- Sorbonne, PPF Philippe Mioche 5

6 Le début des années 1960 a été une période faste pour l'usine des Milles, les résultats financiers sont excellents, les perspectives du marché remarquables avec la croissance démographique de la région (rapatriement des Français d'algérie, projet de Fos- sur- Mer), ce qui explique le doublement des capacités de production avec la nouvelle usine de Milles 2, spécialisée dans la brique. Mais la situation s'assombrit dès le début des années Les marchés de l'outre- Mer ne sont plus aussi captifs, la pression de la concurrence se manifeste y compris dans le sud de la France (Redland). Fort logiquement, c'est le comptoir la SGTM qui entreprend une réflexion sur la rationalisation régionale du secteur : fermeture des sites vétustes, abandon des carrières de Marseille sur lesquelles pèse la pression urbaine, spécialisation des établissements du comptoir en termes de produits. La SGTM influence 80% de l'appareil de production régional. La fusion qui donne naissance aux Tuileries de Marseille et de la Méditerranée est effective le 1 er janvier Dans le nouvel ensemble, la famille fondatrice de la tuilerie des Milles conserve 20% des actions de la nouvelle société. Elle est à égalité avec un autre groupe familial marseillais, celui de Georges- Michel Zarifi 12. Une des premières décisions consiste à entreprendre la construction d'une troisième unité, Milles 3. C'est la plus grande briqueterie régionale. Ultra- moderne, elle est en pleine fabrication en Simultanément, Mille 2 est modernisée. C'est l'apogée du site, avec 176 salariés, il produit 50% de la fabrication régionale. Le personnel est partiellement renouvelé, des «nouveaux immigrés», notamment nord- africains occupent les postes les moins qualifiés. Mais, les héritiers du «personnel historique» constituent le noyau dur. Le marché des tuiles et des briques est de plus en plus régional, la part des exportations, initialement très importante, se réduit considérablement. Or le marché régional se retourne assez brutalement en Le groupe TMM réagit avec des plans sociaux et des fermetures de sites à Marseille. L'usine des Milles, récemment modernisée, semble épargnée. On envisage même de construire une quatrième unité (Milles 4), qui ne verra jamais le jour. La famille Zarifi opte précocement pour un désengagement financier dans les TMM. Mais la famille Rastoin, qui a subi un échec dans les huileries avec la chute d'unipol, souhaite conserver sa dernière activité industrielle 13. Cependant, le marché ne se reprend pas, le climat social des usines marseillaises s'alourdit et la dynamique technico- économique de l'usine des Milles est brisée avec l'abandon du projet de Milles 4. Émile Rastoin a donné un récit remarquable de sa décision : «Moi, j avais acheté des actions, j avais risqué mon argent personnel, ce qui représentait pour moi beaucoup d argent, à peu près les deux tiers de mon avoir [ ] je me suis dit si je continue, avec Y qui veut vendre, les Zarifi qui veulent vendre, je vais me retrouver minoritaire, et les gens de la famille qui m ont fait confiance pourront me reprocher «comment! Il y avait une offre à X francs et vous avez laissé les autres vendre», et à ce moment là j ai cédé et j ai tout vendu, contraint et forcé» 14. La dynamique schumpéterienne n a plus cours dans la famille. En septembre 1987, Élisée Investissement rachète les actions Rastoin et Zafiri des TMM pour 115 millions de francs. C'est la fin de l'épisode régional. Comme un symbole humain de cette phase de transition, Gérard Paulmyer qui porte l'usine des Milles depuis 1946 subit un accident cardiaque en décembre 1983 et il doit interrompre toutes ses activités. Denis Rastoin tente de lui succéder, mais il n'a pas la connaissance intime des hommes et des procédés dont disposait son prédécesseur. Dans la logique d'un groupe régional, l'encadrement de l'usine des Milles est renforcé par des ingénieurs venus des usines marseillaises en cours de fermeture. Ces gestionnaires se sentent déplacés, ils sont habitués à des rapports sociaux nettement plus conflictuels que ceux qui prévalaient jusqu'à alors à Aix. Dans les témoignages 12 Sur cette famille : Daumalin et Américi, Les dynasties marseillaises de la Révolution à nos jours, Paris, Perrin, Lambert, Marseille entre tradition et modernité. Les espérances déçues ( ), Histoire du commerce et de l'industrie de Marseille, XIX e - XX e siècles, tome X, Marseille, Chambre de Commerce et d'industrie Marseille Provence, Zalio, Op. cit, 1999, p PPF Philippe Mioche 6

7 recueillis, les salariés n'ont pas de mots assez durs pour décrire le comportement des «nouveaux messieurs». «Les ingénieurs de Marseille avaient beaucoup moins de savoir-faire dans la tuile que les ouvriers et les contremaîtres des Milles». «Après on faisait de la mauvaise tuile et on jetait beaucoup. Les briques, c'est facile à faire; les tuiles, c'est plus délicat. Il faut le mélange exact d'argile, aucun grain de chaux, un bon séchage. De plus, les tuiles filées des Milles sont plus difficiles à fabriquer que les tuiles pressées de Marseille». On pourrait épiloguer à propos de l'interprétation historique ou ethnologique de ces témoignages, de la date des événements surtout au regard de ceux qui vont suivre, mais ils indiquent clairement de graves dysfonctionnements en termes d'histoire de la gestion de l'établissement. En décembre 1983, une première grève illustre ce vacillement. Le syndicalisme, né de la loi en 1968, prend corps. 3. Il est venu le temps des multinationales L'histoire de cette ultime décennie avant la fermeture est celle d'un charivari du capitalisme à la mesure des grandes manœuvres mondiales dans l'industrie des matériaux de construction. L'entreprise change quatre fois de mains. Il ne nous est pas possible d'aborder les inflexions éventuelles de la gestion tellement éphémère du site par chacun des groupes. La mémoire des salariés exprime sa déconvenue tout en reflétant une certaine indulgence à l'égard du plan social final, mis en œuvre par Lafarge. Le nouveau patron de l'entreprise depuis septembre 1987 est Élysée Investissement, une société de capital risque qui agit pour le compte de sa filiale, Générale française de céramique, laquelle semble avoir l'intention de fédérer l'industrie française de terres cuites. Puis, elle vend ses participations à Saint-Gobain en février Le grand groupe historique prend appui sur sa joint- venture avec le groupe britannique Redland pour créer une filiale commune, Coverland, qui devient leader sur le marché français des briques et des tuiles. Mais deux ans plus tard, les tuiles ne se vendent pas mieux. Saint-Gobain passe la main à son partenaire Redland qui va tenir quatre ans avec des résultats financiers mitigés avant de vendre l'entreprise et l'usine des Milles à Lafarge 16. Le champion national du ciment assume les huit dernières années de cette histoire qui s'étend sur 125 ans. Quand il arrive en 1998, les équipes et les hommes de l'usine ont appris à gérer l'improbable. Depuis 1985, et l'abandon du projet de Milles 4, l'usine et ses salariés vivent dans l'incertitude. Les cadres anticipent leurs plans de carrière loin d'aix- en- Provence. Ceux qui le peuvent font des plans de retraite. Les opérateurs savent que leurs enfants devront trouver leurs chemins ailleurs. Ils comptent leurs annuités et consultent les barèmes immobiliers car la spéculation foncière est prospère en Provence. Le ressort est brisé, mais l'établissement fonctionne. A la tuilerie des Milles, le collectif encore dominé par l'identité historique des salariés, aime le travail bien fait, sans complication. On écoute et on apprend attentivement les nouvelles déferlantes de gestion : les normes de sécurité (qui étaient passablement négligées), les certifications, nombreuses et complexes, et même l'interdiction de prendre un apéritif de retraite dans l'usine. Les Paulmyer ne sont plus là, mais des escouades de DRH se succèdent; brillantes, attentives, entendues. Les moteurs profonds ne sont plus collectifs, mais individuels, et les jeunes organisations syndicales s'adaptent à ce nouvel environnement. En 1989, la carrière d'argile des Milles est arrêtée ainsi que celle de Saint- Henri à Marseille. L'avenir des tuiles et des briques dépendent désormais d'une nouvelle carrière ouverte au pied de 15 Hamon, Du soleil à la terre, une histoire de Saint Gobain, Paris, J. C. Lattes, Dubois, Lafarge-Coppée, Paris, Belfond, PPF Philippe Mioche 7

8 la Sainte- Victoire, à Puyloubier. Outre l'éloignement de l'usine (20 kilomètres) l'exploitation du nouveau gisement suscite des tensions environnementales. En 1991, l'usine initiale, Milles 1, est fermée. La même année, l'usine spécialisée dans les briques (Milles 3) voit sa capacité de production réduite de moitié. Les briques de cloison sont de plus en plus concurrencées par le placo- plâtre. En 2003, cette usine est arrêtée. La diminution du nombre de salariés accompagne le repli de la production : de 180 environ en 1980, ils ne sont plus que 50 en Les départs se réalisent par des retraites et des reclassements dans les autres usines Lafarge. La confiance entre ceux qui produisent et ceux qui décident n'est pas rompue. Quand Lafarge annonce en février 2005 qu'il fermera le site en 2007 au profit d'un renforcement de l'investissement de son établissement de Marseille et qu'il proposera un plan social avantageux, les discussions s'engagent. Le DRH explique: «La direction avait deux alternatives: soit faire la politique de l'autruche, soit annoncer la fermeture en amont. Nous avons choisi la deuxième solution en jouant la carte de la transparence, eu égard à l'histoire de cette usine aux Milles. Ce qui nous laisse le temps, avec une cellule de reclassement, d'accompagner les salariés millois». En avril 2006, un salarié peut déclarer: «Le plan social est en train de réussir car il y a une vraie antenne emploi et un vrai souci de reclassement des personnes. Financièrement, il y a un vrai accompagnement de Lafarge» 17. Un an plus tard, tout est réglé, la dernière chaîne de fabrication s'interrompt le l5 décembre Lafarge a de plus l'élégance de valoriser la mémoire du travail dans l'établissement qu'il ferme. Quand, quelques temps après, en 2007, Lafarge annonce qu'il vend ses activités couvertures à un nouveau partenaire; les gens des Milles sont déjà ailleurs. Conclusion: une histoire de gestion réussie? Il nous faut d'abord dire la vérité de l'historien, celle qui est issue de la quête des sources et de questions. Si cet établissement n'avait pas été le lieu des tragédies de l'internement et du regroupement vers l'extermination entre 1939 et 1942, il est peut probable que les historiens aient voulu ou pu s'intéresser à l'humble transformation de l'argile en tuile dans cette usine. Le site, magnifique sur le plan de l'architecture industrielle, aurait été vraisemblablement rasé et ne serait pas protégé au titre des Monuments Historiques. La mémoire du travail n'aurait pas fait l'objet d'une attention particulière de la part d'une multinationale. Bref, sans les drames qui font que ce lieux en train de devenir un espace d'histoire, de mémoire et d'éducation à la démocratie; nous n'aurions rien retenu de lui et cet article ne pourrait pas être écrit. Nous pensons néanmoins que l'exemple est intéressant. Il l'est en histoire économique et en histoire des entreprises. C'est la chronologie qui est importante, parfaitement superposable dans une lecture des cycles Kondratiev. On les croit parfois perdus de vue, mais ils sont toujours repérables au XX e siècle et ici, dans l'histoire de cette usine. L'histoire du site est évidemment très significative pour l'histoire régionale. Ses fondations familiales qui se perpétuent jusqu'aux années 1980 illustrent parfaitement la grandeur et la décadence du patronat marseillais ; jusqu'à la dérobade finale. Cette histoire est- elle utile à l'histoire de la pensée et des pratiques managériales? Il ne s'est agit ici que de pratiques car jusqu'aux années 1980, les pratiques dans cette usine n'ont pas été pensées ; et après, elles ont été pensées dans l'ailleurs incertain des multinationales, sauf le plan social final. Il n'y a pas de héros dans l'histoire de la tuilerie des Milles; il n'y a guère de victimes non plus hormis celles des tragédies de C'est l'histoire d'un lieu ordinaire avec des êtres 17 Grésillon, Lambert et Mioche, Op. cit, PPF Philippe Mioche 8

9 humains ordinaires dont la narration monographique peut servir de point d'appui à la réflexion sur l'histoire de la gestion. PPF Philippe Mioche 9

10 Bibliographie Daumalin, X. et Américi, L., Les dynasties marseillaises de la Révolution à nos jours, Paris, Perrin, 2010 Grésillon, B., Lambert, O. et Mioche, P., De la terre et des hommes. La tuilerie des Milles d Aix-en- Provence ( ), Aix- en- Provence, REF. 2C, 2007 Ratier, Y., La terre de Marseille. Tuiles, briques et carreaux, Histoire du commerce et de l'industrie de Marseille, tome IV, Marseille, Chambre de Commerce et d'industrie Marseille Provence, 1989 Zalio, P.- P., Grandes familles de Marseille au XX e siècle, Paris, Belin, 1999 PPF Philippe Mioche 10

SEPR - Pierre Casadéi Lean Oser le participatif pour repenser l organisation

SEPR - Pierre Casadéi Lean Oser le participatif pour repenser l organisation Pour repenser son organisation au sortir d'un plan de départs volontaires, l'industriel SEPR a "osé" solliciter la participation de ses salariés. Avec succès. Réflexions de Pierre Casadei, Directeur des

Plus en détail

Thème nouveau (dans le programme précédent abordé lors de la séquence Sur les transformations économiques après 1945). Ici à partir de 1900.

Thème nouveau (dans le programme précédent abordé lors de la séquence Sur les transformations économiques après 1945). Ici à partir de 1900. Thème nouveau (dans le programme précédent abordé lors de la séquence Sur les transformations économiques après 1945). Ici à partir de 1900. 3/4 heures On ne parle pas des conflits sociaux ou des avancées

Plus en détail

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT Introduction Frédéric PETITBON Directeur général délégué, IDRH Les collectivités doivent à la fois respecter des engagements vis-à-vis des citoyens, poursuivre des démarches managériales et tenir compte

Plus en détail

Maison de tradition depuis 1900. du savoir-faire et du goût... Nougat de Montélimar

Maison de tradition depuis 1900. du savoir-faire et du goût... Nougat de Montélimar Maison de tradition depuis 900 du savoir-faire et du goût... Nougat de Montélimar Maison de tradition depuis 900 SUPREM NOUGAT, G. Savin, est une entreprise sereine et dynamique, très enracinée au niveau

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

LE MINISTERE DU COMMERCE DANS LES DERNIERES ANNEES DU XIX ème SIECLE (extraits des cahiers du Chatefp n 1, octobre 1998)

LE MINISTERE DU COMMERCE DANS LES DERNIERES ANNEES DU XIX ème SIECLE (extraits des cahiers du Chatefp n 1, octobre 1998) LE MINISTERE DU COMMERCE DANS LES DERNIERES ANNEES DU XIX ème SIECLE (extraits des cahiers du Chatefp n 1, octobre 1998) Comme indiqué plus haut, l'ordonnance de 1828 avait organisé l'administration centrale

Plus en détail

LE CHOMAGE PARTIEL GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL. Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse

LE CHOMAGE PARTIEL GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL. Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL LE CHOMAGE PARTIEL Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse Société d expertise comptable inscrite au Tableau de l Ordre de Lyon Siège social : 20,

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE 2 CONCOURS COMMUNS 6 ECOLES HTTP://CC.IEP.FR. Contact presse : Catherine Amy

DOSSIER DE PRESSE 2 CONCOURS COMMUNS 6 ECOLES HTTP://CC.IEP.FR. Contact presse : Catherine Amy IntégrerSciencesPoAix en Provence,Lille,Lyon,Rennes,Strasbourg,Toulouse Lundi24juin2013 DOSSIER DE PRESSE 2 CONCOURS COMMUNS 6 ECOLES HTTP://CC.IEP.FR Contact presse : Catherine Amy Coordination de la

Plus en détail

Usine de décolletage Anthoine Emile et ses fils actuellement Sté M.B.A. décolletage

Usine de décolletage Anthoine Emile et ses fils actuellement Sté M.B.A. décolletage Usine de décolletage Anthoine Emile et ses fils actuellement Sté M.B.A. décolletage 50 rue Jeanne-d'arc avenue de Saint-Martin rue des Rânes Sallanches Dossier IA74000771 réalisé en 2005 Copyrights Copyrights

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

COMPTE RENDU DE REUNION DU CONSEIL D ADMINISTRATION

COMPTE RENDU DE REUNION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTE RENDU DE REUNION DU CONSEIL D ADMINISTRATION Vendredi 8 octobre 2010 de 14h à 17h Salle de réunion Château MORARD Les Arcs Ordre du jour : - Point sur le dossier. - Préparation de la concertation

Plus en détail

Les Matinales SILVER ECO La Synthèse. Assurance et Silver économie. 16 juin 2015 Théâtre du rond-point des Champs-Elysées

Les Matinales SILVER ECO La Synthèse. Assurance et Silver économie. 16 juin 2015 Théâtre du rond-point des Champs-Elysées Les Matinales SILVER ECO La Synthèse Assurance et Silver économie 16 juin 2015 Théâtre du rond-point des Champs-Elysées Une matinale animée par Hélène Delmotte (Care Insight) et Benoît Goblot (agence Matinal)

Plus en détail

ARTIS TRADING ALG a développé un réseau de partenaires dans toute l Algérie :

ARTIS TRADING ALG a développé un réseau de partenaires dans toute l Algérie : Présentation : ARTIS TRADING ALG s est donné comme objectif de proposer à ses clients une large gamme de produits de décoration issue de l art et l artisanat Algérien. Ainsi il regroupe les compétences

Plus en détail

compl mentaire des dossiers réalisés dans le cadre du Concours national de la Résistance notamment de ceux réalis

compl mentaire des dossiers réalisés dans le cadre du Concours national de la Résistance notamment de ceux réalis Introduction L ensemble ensemble documentaire qui suit est complémentaire compl mentaire des dossiers réalisés r dans le cadre du Concours national de la Résistance R sistance et de la Déportation, D notamment

Plus en détail

16 17 18 19 Des Montpellierrais qui font bouger les lignes

16 17 18 19 Des Montpellierrais qui font bouger les lignes Nos premiers candidats 15 16 17 18 19 Des Montpellierrais qui font bouger les lignes 15 19 16 18 17 Point presse du 5 novembre 2014 Canton 15 - Montpellier 1 Sonia Djouama 15 Née en juillet 1963 dans le

Plus en détail

Les préoccupations des enseignants en 2014

Les préoccupations des enseignants en 2014 Les préoccupations des enseignants en 204 Une profession en quête de valorisation Date Rapport rédigé par : Jean-Daniel Lévy, Directeur du Département Politique Opinion Magalie Gérard, Directrice de clientèle

Plus en détail

Entre les soussignés :

Entre les soussignés : PROTOCOLE D ACCORD RELATIF A L EMPLOI DES SENIORS A L UGECAM NORD-PAS-DE-CALAIS-PICARDIE Entre les soussignés : L'Ugecam Nord Pas-de-Calais Picardie représentée par son Directeur général... Monsieur Jacques

Plus en détail

ELEMENTS POUR UNE HISTOIRE DES TEXTES CONCERNANT LE PLACEMENT ET L EMBAUCHE DES TRAVAILLEURS.

ELEMENTS POUR UNE HISTOIRE DES TEXTES CONCERNANT LE PLACEMENT ET L EMBAUCHE DES TRAVAILLEURS. ELEMENTS POUR UNE HISTOIRE DES TEXTES CONCERNANT LE PLACEMENT ET L EMBAUCHE DES TRAVAILLEURS. (article L.311-1 à L321-12 et L.330-1 à L.330-9 du Code du travail) (extraits des Cahiers du Chatefp n 2-3,

Plus en détail

ARRÊT DU 30 Novembre 2006. Décision déférée à la Cour : Jugement du Tribunal de Commerce de SAINT ETIENNE du 16 novembre 2005 - N rôle: 2004/369

ARRÊT DU 30 Novembre 2006. Décision déférée à la Cour : Jugement du Tribunal de Commerce de SAINT ETIENNE du 16 novembre 2005 - N rôle: 2004/369 COUR D'APPEL DE LYON TROISIÈME CHAMBRE CIVILE SECTIONA ARRÊT DU 30 Novembre 2006 Décision déférée à la Cour : Jugement du Tribunal de Commerce de SAINT ETIENNE du 16 novembre 2005 - N rôle: 2004/369 N

Plus en détail

Contrôle thermographique Tarifs et prestations :

Contrôle thermographique Tarifs et prestations : 20 rue Emile ZOLA 41200 ROMORANTIN technimursdeveloppement@gmail.com Tél : 02.54.98.50.15 Mr et Mme DUPONT 20 Rue Emile ZOLA 41200 ROMORANTIN Contrôle thermographique Tarifs et prestations : Habitations

Plus en détail

3-5 rue Jean-Quitout Montchat Lyon 3e Dossier IA69001272 réalisé en 2009

3-5 rue Jean-Quitout Montchat Lyon 3e Dossier IA69001272 réalisé en 2009 Usine métallurgique (fabricant de cuivrerie) Rome et étalage pour magasins Ulmo et Wergrove puis Buyret frères et Cie tissage mécanique puis Buyret frères et Lévy plombier puis Electro- Ceres puis S.A.B.

Plus en détail

Association Ensemble pour les jeunes du 13, Complexe sportif du Val de l Arc Direction des Sports Chemins des Infirmeries 13100 Aix en Provence.

Association Ensemble pour les jeunes du 13, Complexe sportif du Val de l Arc Direction des Sports Chemins des Infirmeries 13100 Aix en Provence. 1 1-PRESENTATION DE L ASSOCIATION 2-ACTIVITES 2-1 Le club de basket «GOLGOTHS 13», 2-2 EJ13 Football, 2-3 Actions Sport/Proximité, 3-EVENEMENTS 3-1 Le «CERCLE BASKET CONTEST», 3-2 Nos autres Manifestations.

Plus en détail

Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec

Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec Comment les entreprises devraient-elles entrevoir l avenir en matière de régime de retraite

Plus en détail

Contrat d adaptation professionnelle INFORMATIONS A L USAGE DE L ENTREPRISE FORMATRICE ET DE SON SECRETARIAT SOCIAL

Contrat d adaptation professionnelle INFORMATIONS A L USAGE DE L ENTREPRISE FORMATRICE ET DE SON SECRETARIAT SOCIAL Contrat d adaptation professionnelle INFORMATIONS A L USAGE DE L ENTREPRISE FORMATRICE ET DE SON SECRETARIAT SOCIAL Si vous vous posez des questions en matière de PROCESSUS DE FORMATION, voyez les rubriques

Plus en détail

Les hommes, les femmes et les enfants travaillent entre 14 et 17 heures par jour.

Les hommes, les femmes et les enfants travaillent entre 14 et 17 heures par jour. Pol Indépendance de la Belgique 1830 La Belgique est gouvernée par les libéraux et les catholiques. Il ne s agit pas encore de partis politiques mais plutôt de regroupements philosophiques. Vote censitaire

Plus en détail

Les transformations de l espace productif et décisionnel en France

Les transformations de l espace productif et décisionnel en France Les transformations de l espace productif et décisionnel en France Introduction La France est la 6 ème puissance économique mondiale (en PIB). Mais depuis 50 ans, son système productif et décisionnel connait

Plus en détail

Bonsoir, Mesdames et Messieurs,

Bonsoir, Mesdames et Messieurs, Bonsoir, Mesdames et Messieurs, Tout d abord je souhaiterais remercier les organisateurs de ce symposium, la Division de la Population des Nations Unies et la Fondation Roselli, pour leur invitation de

Plus en détail

Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique

Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique Faut-il reculer l âge de la retraite? Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique Entretien avec

Plus en détail

Succursale Auto Hall à Marrakech

Succursale Auto Hall à Marrakech Succursale Auto Hall à Marrakech DOSSIER DE PRESSE JEUDI 27 MAI 2004 Voitures Véhicules utilitaires Véhicules industriels Matériel agricole Engins de Travaux Publics p l u s d e s e r v i c e s à p r o

Plus en détail

Etre societaire, pour vivre la banque autrement.

Etre societaire, pour vivre la banque autrement. PREAMBULE Se fondant tout particulièrement sur la notion de valeurs, les coopératives ont montré qu elles constituaient un modèle commercial, robuste et viable, susceptible de prospérer même pendant les

Plus en détail

Et si l économie sociale créait une mutuelle d épargne solidaire?

Et si l économie sociale créait une mutuelle d épargne solidaire? Et si l économie sociale créait une mutuelle d épargne solidaire? Les entreprises d'économie sociale placent encore souvent leurs réserves dans des banques classiques. Aujourd hui, la crise financière

Plus en détail

Etat de conservation : établissement industriel désaffecté ; restauré

Etat de conservation : établissement industriel désaffecté ; restauré Département : IA000251 Aire d'étude : Limoges Adresse : Emile-Zola (rue) 2, 12 Dénomination : usine de chaussures Destinations : immeuble de bureaux ; immeuble à successives et actuelles Appellation et

Plus en détail

TP5 : Stratégie d entreprise

TP5 : Stratégie d entreprise Le groupe Virgin éléments du cas TP5 : Stratégie d entreprise Le groupe Virgin, c est (en 2006) - La plus grosse compagnie privée d Angleterre - Un chiffre d affaire de >8 Mia dollars - Plus de 200 société

Plus en détail

Muller-Schuster. Finaliser et décider. 1. Entreprendre et diriger 1.1 Entreprendre et gérer 1.2 Finaliser, mobiliser et évaluer

Muller-Schuster. Finaliser et décider. 1. Entreprendre et diriger 1.1 Entreprendre et gérer 1.2 Finaliser, mobiliser et évaluer Muller-Schuster Partie 1 Finaliser et décider 1. Entreprendre et diriger 1.1 Entreprendre et gérer 1.2 Finaliser, mobiliser et évaluer Compétences Caractériser et distinguer les logiques entrepreneuriale

Plus en détail

Le bridge c'est quoi? Laval Du Breuil École de bridge Picatou, Québec picatou@picatou.com

Le bridge c'est quoi? Laval Du Breuil École de bridge Picatou, Québec picatou@picatou.com Le bridge c'est quoi? Laval Du Breuil École de bridge Picatou, Québec picatou@picatou.com 1. Historique Le bridge moderne fait partie de la famille du Whist, popularisé au XIX e siècle par Edmond Hoyle

Plus en détail

Au cours du séminaire de clôture seront présentés les livrables suivants :

Au cours du séminaire de clôture seront présentés les livrables suivants : La gouvernance du projet de coopération est assurée par un Comité de Pilotage composé par - Le Président de la Chambre Régionale d Agriculture qui en assure la présidence - Deux représentants élus de chaque

Plus en détail

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) PLACE ET RÔLE DE L ADMINISTRATION - DE LA FONCTION PUBLIQUE - DANS LA MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS DE L ETAT ET DE LA VISION NATIONALE DE DEVELOPPEMENT

Plus en détail

MENTION ADMINISTRATION DES TERRITOIRES ET DES ENTREPRISES

MENTION ADMINISTRATION DES TERRITOIRES ET DES ENTREPRISES MENTION ADMINISTRATION DES TERRITOIRES ET DES ENTREPRISES Les spécialités : MASTER PROFESSIONNEL 00 Management des activités tertiaires () Management public : métiers de l administration territoriale ()

Plus en détail

Article 2 : Le restaurant scolaire fonctionne de 12h00 à 13h50 les lundis, mardis, jeudis et vendredis du temps scolaire.

Article 2 : Le restaurant scolaire fonctionne de 12h00 à 13h50 les lundis, mardis, jeudis et vendredis du temps scolaire. MAIRIE DE SAINT-CLEMENT REGLEMENT DES SERVICES PERISCOLAIRES CHAPITRE I. RESTAURANT SCOLAIRE Article 1 : Le restaurant scolaire n a pas un caractère obligatoire. Il a pour objet d assurer, dans les meilleures

Plus en détail

L histoire de. Octobre 2013

L histoire de. Octobre 2013 L histoire de Octobre 2013 Marcel Bich, fondateur de la Société BIC en 1950 Le premier stylo à bille BIC A ssocié depuis 1945 à Clichy (France) avec Edouard Buffard (1908-1996), dans une société de pièces

Plus en détail

COMMENT DEVENIR RICHE?

COMMENT DEVENIR RICHE? FINADOC www.finadoc.com et www.conseils-financiers.com Prendre de la hauteur de vue sur la finance et le patrimoine. De meilleures décisions en toute indépendance. COMMENT DEVENIR RICHE? Bureaux : 270

Plus en détail

entourer les catégories E q u i p e m e n t c o n c e r n é Lieu d'implantation : Charge initiale : Kg

entourer les catégories E q u i p e m e n t c o n c e r n é Lieu d'implantation : Charge initiale : Kg FICHE D'INTERVENTION sur CIRCUIT de FROID, CLIMATISATION, POMPE A CHALEUR (fixe) CONTENANT des CFC HCFC ou HFC à conserver 5 ans par l'opérateur et le détenteur suivant le Code de l'environnement articles

Plus en détail

MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE = PROSPÈRE :

MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE = PROSPÈRE : MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) 1ER - DE LA CRISE À LA GUERRE DE LA CRISE À LA GUERRE (1929-1945) L ÉCONOMIE EN CRISE DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE

Plus en détail

CORRECTION BREVET BLANC 2

CORRECTION BREVET BLANC 2 CORRECTION BREVET BLANC 2 PARTIE 1: Histoire Question 1: Expliquer les repères qui correspondent aux dates suivantes: 622 / 1598. 622: l'hégire, Mahomet et ses compagnons quittent La Mecque pour Médine,

Plus en détail

Chaire Attractivité et Nouveau Marketing Territorial

Chaire Attractivité et Nouveau Marketing Territorial Chaire Attractivité et Nouveau Marketing Territorial Dossier de presse Contact Chaire : Joël Gayet Mobile : 00 33 6 09 51 15 70 Jgayet.chaire anmt@sciencespo aix.fr Contact Sciences Po Aix : Noëlline Souris

Plus en détail

B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises?

B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises? B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises? a) L entrepreneur individuel trepreneur individuel Nombre de propriétaires = 1 seul Responsabilité sur ses biens propres = illimitée Activités

Plus en détail

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS. Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente

Plus en détail

KORAMIC BUILDING PRODUCTS DEVIENT KORAMIC INVESTMENT GROUP

KORAMIC BUILDING PRODUCTS DEVIENT KORAMIC INVESTMENT GROUP S i n c e 1 8 8 3 KORAMIC BUILDING PRODUCTS DEVIENT KORAMIC INVESTMENT GROUP KORAMIC BUILDING PRODUCTS, groupe industriel producteur de matériaux de construction, devient KORAMIC INVESTMENT GROUP, un holding

Plus en détail

Union syndicale des fonctionnaires et des salariés des Services Publics Parisiens

Union syndicale des fonctionnaires et des salariés des Services Publics Parisiens 1. Retour du Comité technique paritaire (CTP) du 8 octobre 2013 Le CTP est une instance municipale qui doit traiter des questions d'emploi et d'organisation du travail à l'échelle de chaque Direction.

Plus en détail

Collections et dépôts techniques aux XVIIIe et XIXe siècles

Collections et dépôts techniques aux XVIIIe et XIXe siècles Collections et dépôts techniques aux XVIIIe et XIXe siècles INTRODUCTION * Soraya BOUDIA: tension chez les scientifiques : entre légitimation par le patrimoine / hantise de l obsolescence des représentations

Plus en détail

CONVENTION DE PORTAGE

CONVENTION DE PORTAGE S.A.R.L. au capital de 7 700 - SIRET : 409 016 961 00032 409 016 961 RCS Châteauroux - Code NAF : 741 G A ssistance et Conseil Administratif - Formation Siège social : 68 rue J.J. Rousseau - 36200 ARGENTON

Plus en détail

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes Les 3 objectifs sont poursuivis aussi bien à l'école maternelle, qu'à l école primaire MATERNELLE * Favoriser la construction des actions motrices

Plus en détail

Lic. Pro Assurance, banque, finance / Développement et gestion des clientèles professionnelles

Lic. Pro Assurance, banque, finance / Développement et gestion des clientèles professionnelles Nombre de diplômés 101 Nombre de répondants 85 Situation au 01/12/11 En emploi 81 En études 2 Recherche d'emploi 2 85 Activités de services administratifs et de soutien Chargé de mission Charge de la gestion

Plus en détail

Bourgeois et ouvriers au 19ème siècle. 4ème Slovaquie

Bourgeois et ouvriers au 19ème siècle. 4ème Slovaquie Bourgeois et ouvriers au 19ème siècle 4ème Slovaquie LA SOCIété au 19ème siècle Par Pauline, Grégoire D., Romain La bourgeoisie La grande bourgeoisie est dominante dans la société avec des revenus élevés.

Plus en détail

Accord Cohésion Sociale

Accord Cohésion Sociale Accord Cohésion Sociale Entre l Unité Economique et Sociale MACIF, représentée par Monsieur Roger ISELI, Directeur Général de la MUTUELLE ASSURANCE DES COMMERCANTS ET INDUSTRIELS DE FRANCE, Société d'assurance

Plus en détail

Mutation digitale et conséquences sur l organisation de l entreprise et ses salariés

Mutation digitale et conséquences sur l organisation de l entreprise et ses salariés Mutation digitale et conséquences sur l organisation de l entreprise et ses salariés Consortium ESAA- entreprises 3 Juin 2015 PARTAGE D EXPERIENCE DE LA TRANSFORMATION DIGITALE DANS LE SECTEUR DES ASSURANCES

Plus en détail

MASTER LLCE : ETUDES ROMANES - ENTREPRISES ET ÉCHANGES INTERNATIONAUX, AIRE IBÉRIQUE ET LATINO-AMÉRICAINE (P)

MASTER LLCE : ETUDES ROMANES - ENTREPRISES ET ÉCHANGES INTERNATIONAUX, AIRE IBÉRIQUE ET LATINO-AMÉRICAINE (P) MASTER LLCE : ETUDES ROMANES - ENTREPRISES ET ÉCHANGES INTERNATIONAUX, AIRE IBÉRIQUE ET LATINO-AMÉRICAINE (P) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme := Master Domaine : Arts, Lettres, Langues Mention :

Plus en détail

REPÈRES POUR UNE HISTOIRE DE L ERGONOMIE FRANCOPHONE

REPÈRES POUR UNE HISTOIRE DE L ERGONOMIE FRANCOPHONE Comptes rendus du congrès SELF-ACE 200 Les transformations du travail, enjeux pour l ergonomie Proceedings of the SELF-ACE 200 Conference Ergonomics for changing work REPÈRES POUR UNE HISTOIRE DE L ERGONOMIE

Plus en détail

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants?

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants? Renforcement des capacités en matière de Leadership au niveau du Secteur Public dans le contexte de la crise financière et économique Par Dr. Najat ZARROUK Introduction Quels défis pour l Administration

Plus en détail

[«L émergence de la fonction comptable», Pierre Labardin] [Presses universitaires de Rennes, 2010, www.pur-editions.

[«L émergence de la fonction comptable», Pierre Labardin] [Presses universitaires de Rennes, 2010, www.pur-editions. «Moshe dit : Vous connaissez la différence entre un comptable anglais et un comptable sicilien? Il attendit. Non? Vous voulez que je vous la dise? dit-il. Je vous la dis? Dites, dit Papa. L Anglais, dit

Plus en détail

Stages en archives pendant l apprentissage d agent-e en information documentaire liste de contrôle

Stages en archives pendant l apprentissage d agent-e en information documentaire liste de contrôle Stages en archives pendant l apprentissage d agent-e en information documentaire liste de contrôle De nombreux archivistes se sont déjà interrogés sur la manière d organiser un stage en archives pour des

Plus en détail

Les 10 étapes vers un patrimoine en toute sérénité

Les 10 étapes vers un patrimoine en toute sérénité Les 10 étapes vers un patrimoine en toute sérénité Présentation d'optima Fondée en 1991 Indépendante 13.160 clients au 01/09/2010 316 collaborateurs Leader sur le marché belge Bureaux à Gand et à Braine-l

Plus en détail

ETUDE FUSACQ / Octobre 2011 LE PROFIL DES REPRENEURS D ENTREPRISE

ETUDE FUSACQ / Octobre 2011 LE PROFIL DES REPRENEURS D ENTREPRISE ETUDE FUSACQ / Octobre 2011 LE PROFIL DES REPRENEURS D ENTREPRISE Quel est leur profil (âge, localisation, situation familiale )? Quel est leur plan d action pour reprendre?... Quelles sont leurs motivations?

Plus en détail

Les Etats Généraux du Logement en VAUCLUSE

Les Etats Généraux du Logement en VAUCLUSE Les Etats Généraux du Logement en VAUCLUSE 3 novembre 2011 Avignon DOSSIER de PRESSE SOMMAIRE Pourquoi des États Généraux du Logement en Vaucluse?... 3 Programme du 3 novembre 2011... 4 Les ateliers travaillés

Plus en détail

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc? Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?» Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la baie

Plus en détail

Baromètre Inergie-Afci 2012 de la fonction Communication Interne

Baromètre Inergie-Afci 2012 de la fonction Communication Interne Baromètre Inergie-Afci 2012 de la fonction Communication Interne Contact Afci Aurélie Renard Déléguée Générale de l Afci arenard@afci.asso.fr Contacts Inergie Luc Vidal DGA Directeur associé pôle Opinion

Plus en détail

usine de serrurerie Rhône-Isère dite Ronis SA

usine de serrurerie Rhône-Isère dite Ronis SA Usine de serrurerie Rhône-Isère dite Ronis SA 16 au 28 rue des Tuileries Lyon 9e Dossier IA69000024 réalisé en 2000 Copyrights Copyrights Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel ;

Plus en détail

4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés.

4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés. 4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés. C est un droit et non une obligation. L acheteur d une option

Plus en détail

Notes de recherche de l

Notes de recherche de l Notes de recherche de l DÉCEMBRE 2009 La situation du régime complémentaire de retraite de l industrie de la construction du Québec François L Italien, Doctorant, Département de sociologie, Université

Plus en détail

Développement rural 2007-2013. Document d orientation

Développement rural 2007-2013. Document d orientation Développement rural 2007-2013 MANUEL RELATIF AU CADRE COMMUN DE SUIVI ET D EVALUATION Document d orientation Septembre 2006 Direction générale de l agriculture et du développement rural TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

Le Statut Auto-Entrepreneur

Le Statut Auto-Entrepreneur Le Statut Auto-Entrepreneur Le Statut Auto-Entrepreneur en 10 points http://www.declaration-auto-entrepreneur.com L auto-entrepreneur est caractérisé par différents points clés. Lorsque l ont décide de

Plus en détail

Ancienne gare de déportation de Bobigny. Rencontre avec les enseignants de Bobigny Connaître les ressources locales 05.12.2012

Ancienne gare de déportation de Bobigny. Rencontre avec les enseignants de Bobigny Connaître les ressources locales 05.12.2012 Ancienne gare de déportation de Bobigny Rencontre avec les enseignants de Bobigny Connaître les ressources locales 05.12.2012 Sommaire : 1. Bobigny, une gare entre Drancy et Auschwitz 2. Après la guerre,

Plus en détail

Le présent règlement intérieur complète et éclaire les statuts de Sud Chimie. Il s impose aux sections syndicales.

Le présent règlement intérieur complète et éclaire les statuts de Sud Chimie. Il s impose aux sections syndicales. REGLEMENT INTERIEUR SUD CHIMIE Règlement INTERIEUR Le présent règlement intérieur complète et éclaire les statuts de Sud Chimie. Il s impose aux sections syndicales. Il a été adopté par le 5ème congrès

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

Le Québec, terre de traduction

Le Québec, terre de traduction Le Québec, terre de traduction S il est un endroit au monde où les traducteurs ont un marché établi, c est bien le Canada. Et le Québec, au sein du Canada, jouit d une situation encore plus privilégiée.

Plus en détail

NOUVEAU TEST DE PLACEMENT. Niveau A1

NOUVEAU TEST DE PLACEMENT. Niveau A1 NOUVEAU TEST DE PLACEMENT Compréhension écrite et structure de la langue Pour chaque question, choisissez la bonne réponse parmi les lettres A, B, C et D. Ne répondez pas au hasard ; passez à la question

Plus en détail

Résultats de l enquête Sport & Entreprise. mars 2009

Résultats de l enquête Sport & Entreprise. mars 2009 Résultats de l enquête Sport & Entreprise mars 2009 I. LE CONTEXTE DE L ENQUETE : LES RELATIONS SPORT / ENTREPRISE Une brève histoire des liens sport / entreprise La domination du modèle industriel paternaliste

Plus en détail

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 7 Conclusions clés La transition énergétique L Energiewende allemande Par Craig Morris et Martin Pehnt Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 www. 7 Conclusions clés La

Plus en détail

Quiblier CONSEIL. Présentation de notre cabinet et de nos différentes solutions pour la gestion de vos Ressources Humaines

Quiblier CONSEIL. Présentation de notre cabinet et de nos différentes solutions pour la gestion de vos Ressources Humaines Quiblier CONSEIL Solutions Ressources Humaines sur-mesure Présentation de notre cabinet et de nos différentes solutions pour la gestion de vos Ressources Humaines Recrutement Evaluation Assessment center

Plus en détail

LA FEUILLE DE CHÊNE. Depuis 150 ans, la Banque Piguet est toujours jeune, comme la feuille de chêne qui la symbolise. Le chêne représente

LA FEUILLE DE CHÊNE. Depuis 150 ans, la Banque Piguet est toujours jeune, comme la feuille de chêne qui la symbolise. Le chêne représente LA FEUILLE DE CHÊNE Depuis 150 ans, la Banque Piguet est toujours jeune, comme la feuille de chêne qui la symbolise. Le chêne représente la force et la solidité. Sa feuille matérialise la vitalité qu elle

Plus en détail

L ÉCHO de GUSTAVE La Page d Economie du Lycée Gustave Eiffel de Budapest

L ÉCHO de GUSTAVE La Page d Economie du Lycée Gustave Eiffel de Budapest L ÉCHO de GUSTAVE La Page d Economie du Lycée Gustave Eiffel de Budapest Atelier de la classe de premiere en Sciences Economiques & Sociales Revue de presse économique, politique et sociale française Janvier

Plus en détail

mission Le conflit des «gars de Lapalme»,

mission Le conflit des «gars de Lapalme», composition Le conflit des «gars de Lapalme», à l origine du CIMM Le 1 er mai 1970, la CSN, la CEQ et la FTQ organisaient, à Montréal, une manifestation en appui aux travailleurs et à la travailleuse de

Plus en détail

Présentation renouveau école Georges Pamart

Présentation renouveau école Georges Pamart MAIRIE DE QUERENAING DEPARTEMENT DU NORD REPUBLIQUE FRANCAISE LIBERTE EGALITE FRATERNITE Arrondissement de Valenciennes - Canton de Valenciennes Sud www.querenaing.fr Présentation renouveau école Georges

Plus en détail

MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES

MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES UNIVERSITE DE BOURGOGNE MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES Discipline : Sciences de Gestion Matière : Finance Candidate : Aurélie SANNAJUST Fonction : Maître de Conférences à l Université

Plus en détail

Chapitre 2 : Détermination de l'ensemble consolidé

Chapitre 2 : Détermination de l'ensemble consolidé Chapitre 2 : Détermination de l'ensemble consolidé Introduction I - Degrés de dépendance : Critères d'appréciation du contrôle A Droits de vote B Eléments de fait TD1 - Pourcentage de droits de vote II

Plus en détail

La démocratie sociale et la participation des syndicats et des représentants des salariés aux décisions économiques en France

La démocratie sociale et la participation des syndicats et des représentants des salariés aux décisions économiques en France Conférence internationale sur le modèle social européen organisée par EURISPES et la Fondation Friedrich Ebert à Rome 10-11 mai 2007 La démocratie sociale et la participation des syndicats et des représentants

Plus en détail

LES METIERS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE

LES METIERS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE LES METIERS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE ETUDE ET PROPOSITIONS SEPTEMBRE 2010 SOUS LA PRESIDENCE DE : Bruno BERTHIER, Président du CCC COMITE DE PILOTAGE : Bernard BELLER, GAM BNP Paribas Bruno BERTRAND,

Plus en détail

Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail

Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Document réalisé avec l aide de Philippe BIELEC, Ingénieur Conseil à la Direction des risques professionnels de la

Plus en détail

Mme la mairesse Caroline St-Hilaire, présidente M. Albert Beaudry M. Éric Beaulieu Mme Lorraine Guay Boivin Mme Sylvie Parent

Mme la mairesse Caroline St-Hilaire, présidente M. Albert Beaudry M. Éric Beaulieu Mme Lorraine Guay Boivin Mme Sylvie Parent Procès-verbal de la séance ordinaire du comité exécutif de la Ville de Longueuil, siégeant pour exercer des fonctions qui lui ont été déléguées par le conseil d'agglomération, tenue le 17 juin 2014 à compter

Plus en détail

La contrefaçon par équivalence en France

La contrefaçon par équivalence en France BREVETS La contrefaçon par équivalence en France I. Introduction Si l'on considère une revendication de brevet qui remplit les conditions de validité au regard de l'art antérieur, le cas de contrefaçon

Plus en détail

HABITATS PARTICIPATIFS

HABITATS PARTICIPATIFS HABITATS PARTICIPATIFS habitats participatifs et coopératifs : de quoi parle t-on? CAUE 92-31.03.15 1. LES COOPERATIVES D HLM Un peu d histoire Une des trois familles composant le mouvement Hlm, issue

Plus en détail

COGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS. 17 juin 1993

COGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS. 17 juin 1993 COGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS 17 juin 1993 Modifié le 20 octobre 2000, le 19 octobre 2001, le 18 octobre 2002, le 17 octobre 2003, le 13 octobre 2006, le 26 octobre 2007, le 29 octobre

Plus en détail

L éduca onfinancière. Manuelduparticipant Lacotedecrédit. Unedivisionde

L éduca onfinancière. Manuelduparticipant Lacotedecrédit. Unedivisionde L éduca onfinancière Manuelduparticipant Lacotedecrédit Unedivisionde 1 DOCUMENT 7-1 Les bureaux de crédit Les bureaux de crédit sont des agences qui recueillent des renseignements sur la façon dont nous

Plus en détail

Que pensez-vous des formes atypiques d emploi, notamment du portage salarial et de l auto-entreprenariat

Que pensez-vous des formes atypiques d emploi, notamment du portage salarial et de l auto-entreprenariat Entretien avec Ivan Béraud et Christian Janin Des formes d emploi à encadrer Pour une sécurisation des parcours professionnels La CFDT et la fédération Culture, Conseil, Communication (F3C) ne sont pas

Plus en détail

Contenu : Pose d escalier préfabriqué monobloc en béton Rédaction : Hediger Damien / Etudiant ETC 3 ème année Date : 1 er octobre 2008

Contenu : Pose d escalier préfabriqué monobloc en béton Rédaction : Hediger Damien / Etudiant ETC 3 ème année Date : 1 er octobre 2008 Page 1 / 5 Rapport technique / domaine du bâtiment Contenu : Pose d escalier préfabriqué monobloc en béton Rédaction : Hediger Damien / Etudiant ETC 3 ème année Date : 1 er octobre 2008 Introduction Dans

Plus en détail

DOSSIER de présentation

DOSSIER de présentation Projet d Habitat Participatif intergénérationnel et écologique DOSSIER de présentation 2015 Sommaire Mots d Ecoravissants Présentation d Ecoravie Donnez du sens à votre argent Chiffres et dates Contact

Plus en détail

Rapport du Président du jury. Examen professionnel D'ATTACHE TERRITORIAL PRINCIPAL

Rapport du Président du jury. Examen professionnel D'ATTACHE TERRITORIAL PRINCIPAL CDG 35 - Service Interrégional des Concours Village des Collectivités Territoriales 1 avenue de Tizé CS 13600 35236 THORIGNE-FOUILLARD CEDEX SIC NL Rapport du Président du jury Examen professionnel D'ATTACHE

Plus en détail

Réunion de présentation. Avril 2015

Réunion de présentation. Avril 2015 Réunion de présentation Avril 2015 Points abordés 1. L environnement 2. L équipe 3. La pédagogie et le fonctionnement de l établissement 4. Après la 3 ème? 5. Questions L environnement 12, chaussée Jules

Plus en détail

TPE et PME : comment me situer et justifier de mon statut?

TPE et PME : comment me situer et justifier de mon statut? DRC- 10-107725 - 03911 A mars 2010 TPE et PME : comment me situer et justifier de mon statut? Vérification du statut de PME par les micro, petites et moyennes entreprises au sens du règlement REACH Ce

Plus en détail

1. La fiscalité quand la propriété demeure familiale 3 2. La fiscalité dans les autres cas 15

1. La fiscalité quand la propriété demeure familiale 3 2. La fiscalité dans les autres cas 15 Le transfert de la propriété Fiscalité et financement Table des matières Carnet «E» Le transfert de la propriété au point de vue de la fiscalité 1. La fiscalité quand la propriété demeure familiale 3 2.

Plus en détail