DEVENIR DU MEDICAMENT DANS L ORGANISME PHARMACOCINETIQUE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DEVENIR DU MEDICAMENT DANS L ORGANISME PHARMACOCINETIQUE"

Transcription

1 DEVENIR DU MEDICAMENT DANS L ORGANISME PHARMACOCINETIQUE I - Introduction Pour qu un médicament agisse, il faut qu il soit présent : Au site d action Pendant une durée suffisante A la quantité suffisante La quantité du médicament dans l organisme Conditionne l équilibre effets souhaités/effets indésirables Varie selon les modalités d administration Varie selon les sujets et les situations II - La pharmacocinétique A. Définition Devenir du médicament dans l organisme depuis sont administration jusqu'à son élimination Etude de l évolution des concentrations du médicament dans l organisme au cours du temps Etude des processus physiologiques impliqués Etude des situations (physiologique, pathologiques ou environnementales) pouvant modifier la concentration Objectif ultime = détermination des modalités d administration du médicament chez le sujet traité La pharmacocinétique est une discipline qui : Etudie les effets de l organisme sur le médicament Est essentielle à la connaissance du médicament et de son utilisation en clinique Guide en fonction de la pathologie à traiter et du patient concerné o Choix du médicament o Choix des modalités d administration Tutorat PACES Amiens 1

2 B. Les étapes de la pharmacocinétique ADME : Absorption, distribution, métabolisme (= biotransformation) et élimination Ces étapes condition le devenir du médicament car ce sont des étapes équilibrées. Les étapes d ADME coexistent dans le temps. De plus, elles ne sont pas obligatoirement toutes impliquées pour un médicament donné Remarques : L absorption concerne toutes les voies d administration, a l exception de la voie IV. Les étapes A, D & E nécessitant le franchissement des barrière physiologiques (passage de la molécule d un site de l organisme a l autre/transfert a traves les membranes biologiques) Tutorat PACES Amiens 2

3 III - Notion préalable : transfert transmembranaire Les canaux aqueux sont pour les très petite taille, ayant un rôle limité pour les médicaments. A. Diffusion Passive Processus suivant la loi de Fick : Concerne les molécules Dépendant du PM Dans le sens du gradient de concentration Non spécifique Non saturable Sans dépense d énergie Sans compétition entre molécules De poids moléculaire inferieur a 600 d Sous forme liposolubles, non ionisé et libre o Coefficient de partage eau/huile o pka de la molécule et ph du milieu o Non liée aux protéines plasmatiques B. Transport Actif Fais appel à un transporteur membranaire Indépendamment du gradient de concentration Spécifique mais non exclusif Saturable Energie fournie par hydrolyse de l ATP Compétition entre molécules Présent au niveau de très nombreuse tissus Efflux ou influx Expression différente selon les tissus Polymorphisme génétique +++ Tutorat PACES Amiens 3

4 C. Cas particulier : filtre poreux Libre passage des molécules a travers les pores de la membrane Phénomène passif Ne dépend que de la taille des molécules (PM < 60kDa) Concerne en particulier le glomérule rénal IV - Pharmacocinétique : Etapes Absorption Capacité de l organisme à faire passer l endroit d administration au compartiment centrale. A. Voies D administration 1. Voie Entérale : «De la bouche au rectum» Orale, buccale, sublinguale, nasogastrique, naso-entérique, rectale Tutorat PACES Amiens 4

5 L absorption digestive peut se faire a tous les niveaux du tube digestif : Estomac Surface 1m2 ph acide (de 1,5 à 6) favorable aux molécules acides Débit sanguin faibles Temps de contact faibles Intestin grêle Surface de 200 à 300 m2 ph plus alcalin (6-8) favorable aux molécules bases faibles Débit sanguin élevé : 1L/min Muqueuse intestinal = 1 ère barrière Syndrome d hyperperméabilité intestinal = altération de la barrière favorisant la diffusion passive (agent infectieux, alcool, anti-inflammatoire ) Tutorat PACES Amiens 5

6 2. Vois parentérale : toutes les voies n empruntant pas le tube digestif A visée systémique : IV, Sous-cutAN2E, intramusculaire, IA, transdermique, etc. A visée locale ou locorégionale : intradermique, intrarachidienne, intra-articulaire, inhalée, oculaire B. Voie d administration orale = per os 1. De nombreuse forme galénique 2. Facteurs modulant l absorption par voie orale Vitesse de désintégration de la formulation pharmaceutique Dépend de la procédure de fabrication Dissolution du PA Dépend du ph du milieu Vitesse de vidange gastrique Vitesse d absorption diminuée si vidange gastrique diminué Mise en contact du médicament avec la paroi intestinale Dépend de la motricité (péristaltisme) intestinale : mise en contact augmenté si péristaltisme augmenté Dépend de la viscosité du bol alimentaire : mise en contact diminué si viscosité augmentée Traversée de la muqueuse intestinale (passage des membranes) Perfusion intestinale 3. Caractéristique de la voie orale Avant d arriver dans la circulation sanguine, le médicament : Peut être dégradé dans la lumière du tube digestif Doit franchir la barrière entérocytaire Doit traverser le foie (hépatocytes et sécrétion biliaire) Tutorat PACES Amiens 6

7 Processus complexe impliquant : Le franchissement des membranes Inactivation enzymatiques extracellulaire (ex : pepsine dégrade les protéines) Activation ou inactivation possible intracellulaire au niveau intestinal et hépatique 4. Absorption par voie orale L absorption digestive peut être incomplète et perturbé pas altération du transit digestif Les aliments ou d autre médicament peuvent modifier le processus d absorption Modification du ph Réactions d oxydoréduction, réactions de chélation, complexes lipidiques Modification de la vidange gastrique, de la motricité intestinale Certaines maladies peuvent altérées le processus d absorption Certaines molécules sont dégradées dans la lumière du tube digestif (ex : protéines par la pepsine). Les molécules résorbées passent par le foie très riche en enzymes dégradation possible : Effet de 1 er passage hépatique : inactivation ou activation (exemple du cytochrome CYP3A4) Passage dans la circulation générale ± retro dans le tube digestif (par voies biliaires = cycle entéro-hépatique) L absorption orale est caractérisée par le paramètre de biodisponibilité orale. 5. Passage hépatique Tutorat PACES Amiens 7

8 6. Exemple de cycle entéro-hépatique (par voie orale) 7. Biodisponibilité orale Pourcentage du médicament qui atteint la circulation générale Biodisponibilité relative (par rapport a une autre voie différente de l IV) Biodisponibilité absolue a la voie IV Forme galénique très diverse liquides, solides, comprimés : biodisponibilités très variables LP (ou LA) : libération prolongée Formes «gastro-résistantes» Résorption de quelques dizaines de minutes à plusieurs heures Concentration plasmatique au cours du temps de 3 médicament différent a la même dose. Influence galénique La biodisponibilité relative obtenues ici varient de 200% à 280%. Tutorat PACES Amiens 8

9 C. Voies parentérales 1. Voie injectables Souvent effraction des tissu cutanés (IV, SC, IM, IA, IR ) Nécessitent généralement des actes paramédicaux ou médicaux Imposent le respect d une parfaite asepsie (risque infectieux +++) Durée variable de l administration : de quelques secondes (IVD) ou quelques minutes (IVL) a plusieurs heures (perfusions discontinues ou continues) = mode d administration Dépend du volume à injecter, du délai et de la durée de l effet souhaité, d une éventuelle toxicité si trop rapide. 2. Voie transdermique Rôle +++ des excipients en fonction de la diffusion ± importante souhaitée Intérêt : simple, pratique, délivre le PA progressivement (ex : patch de nicotine) Inconvénient : résorption très variable d un patient à l autre, coût plus élevé, irritations 3. Autres voies : biodisponibilité très variable Dépend du médicament et de la voie Dépend aussi des conditions physiopathologiques (ex : inhalation et fréquence respiratoire) Voies a visée locales, mais passage systémique possible (ex : dermocorticoïdes) Tutorat PACES Amiens 9

10 Voie IV, pas nécessairement mieux qu une autre voie V - Pharmacocinétique : Etapes Distribution A. Définition Répartition du médicament dans l ensemble des tissus et organes à partir du compartiment vasculaire Phénomène à 2 niveaux Distribution sanguine ou plasmatique Diffusion (pénétration) dans les tissus Etude de la distribution d un médicament Où est le médicament? A quelle quantité? Passage des membranes biologiques Par diffusion intracellulaire Par diffusion passive Par transport actif B. Volume de distribution V d = volume apparent dans lequel semble se répartir la totalité de la dose de médicament pour que sa concentration plasmatique soit égale a celle des tissus Définit l importance de la distribution globale dans les tissus Tutorat PACES Amiens 10

11 C. Facteurs influençant la distribution V d grand : concentration tissulaire élevée/plasma distribution non homogène V d petit : au minimum volume plasmatique = 3-4 L D. Liaison aux protéines plasmatiques Dans la circulation sanguine, lé médicament peut exister sous 2 formes : Liée aux éléments figurés du sang ou aux protéines plasmatiques Non liées, libre correspondant a la forme hydrosoluble La liaison aux protéines plasmatique ne concerne pas tous les médicaments Lorsqu elle existe, elle est (sauf exception) réversible Equilibre dynamique Loi d action de masse [Médicament libre] + [Protéine] [Médicament Protéine] La forme liée peut se dissocier dès que la forme libre a gagné les tissus ou a été éliminée Les protéines plasmatiques fréquemment concernées : Albumine (médicament acide faibles) α-1 glycoprotéine acide (médicament bases faibles) Tutorat PACES Amiens 11

12 Caractéristiques de la liaison : Rapide Réversible ± Spécifique Parfois saturable et soumise à compétition E. Paramètre de la fixation Pourcentage de fixation (Peut varier de 0 à 99,99%) Affinité (Ka) = «solidité» de fixation Nombre de sites occupés (N) = Capacité de fixation de la protéine N =n*p, avec n = nombre de site présent sur une molécule de protéine et P = concentration molaire en protéines Variables selon le médicament et la protéine réceptrices. F. Conséquence de la fixation Diffusion tissulaire retardée, plus lente Sauf si affinité tissulaire supérieure Prolongation du temps de présence dans l organisme Sauf si affinité pour organe d élimination supérieure Tutorat PACES Amiens 12

13 G. Intérêt en pratique Variations physiologiques ou pathologiques des protéines plasmatiques. Risque d interactions médicamenteuses. H. Distribution tissulaire Le médicament doit atteindre son site d action pour produire l effet pharmacologique. Il atteindra tous les tissus dans lequel il est capable de diffuser effets bénéfiques et effets indésirables. La forme libre peut diffuser dans les tissus selon : Affinité respective tissus protéines plasmatiques Affinité particulière : accumulation tissulaire Caractéristiques du PA : poids moléculaire, ionisation, coefficient de partage (huile/eau), Irrigation des organes Structure de la barrière tissulaire Certains tissus sont plus isolés que d autres Protection des organes et tissus Barrière hémato-encéphalique Barrière hémato-placentaire Relative Difficulté d accès des médicaments. VI - Pharmacocinétique : Etape Métabolisation Ensemble des biotransformations que vont subir certains médicaments. Modifications de la structure chimique par réactions enzymatiques Tutorat PACES Amiens 13

14 Transforme le PA en métabolites plus hydrosolubles, éliminables dans les urines ou par la bile. Il se fait principalement dans le foie, mais est possible dans l intestin, les poumons, les reins, etc. Possibilité de métabolites actifs (± que le PA initial) Exemple Itraconazole hydroxy-itraconazole (activité antifongique comparable) Possibilité de métaboliques toxiques (± que le PA initial) Exemple paracétamol N-acétyl p-benzoquinone imine (hépatotoxique) A. Réaction de Phase I Sont des réactions d oxydo-réduction enzymatiques : Sont essentiellement effectuées par la super famille des cytochromes P450 (CYP450) = complexe d isoenzymes Il en existe un grand nombre d isoenzymes du cytochrome P450, classé en famille (chiffres) et en sous groupe (lettre) 4 iso enzymes sont impliquées dans le métabolisme d environ 90% des médicaments : CYP 1A2, CYP 2C9, CYP 2D6 et CYP 3A4. Tutorat PACES Amiens 14

15 B. Réaction de phase II C est une réaction rendant le médicament encore plus hydrosoluble. Tutorat PACES Amiens 15

16 Exemple : Métabolisme de la phénytoïne (antiépileptique) Les 2 phases ne sont pas toujours associées pour chaque médicament. Le paracétamol, un médicament potentiellement très toxique En surdosage, il se produit une accumulation du métabolique, provoquant une nécrose hépatique. C. Pro-Médicament Certains médicaments ont été développés de manière à profiter du métabolisme pour les rendre actifs. C est en passant par le foie qu ils vont devenir actifs. Interactions médicamenteuses et cytochrome p450 Inhibition des CYP450 : Activité enzymatique et du métabolisme Concentration du médicament Renforcement de l efficacité ou apparition d une toxicité Tutorat PACES Amiens 16

17 Induction des CYP450 : Activité enzymatique et du métabolisme Concentration du médicament Perte d efficacité ou apparition d une toxicité si le métabolite est toxique. VI - Pharmacocinétique : Etape Elimination A. Définition Disparition du médicament de l organisme : (Métabolisme) Elimination proprement dite = sortie de l organisme Voies d élimination : Foie : excrétion biliaire ++ Rein : élimination urinaire +++ Poumons : air exhalé Peau : sudation Paramètre d élimination : la clairance Volume de sang total débarrassé d une substance (médicament) par unité de temps B. Excrétion biliaire Lors du 1er passage hépatique après absorption orale Apres captation hépatique du médicament ou métabolites Circulation sanguine hépatocytes voies biliaires tube digestif Réabsorption possible (cycle entéro-hépatique) Elimination fécale Concerne surtout les grosses molécules et les métabolites conjugués C. Clairance hépatique Facteurs de variabilité de la clairance hépatique : Débit de perfusion hépatique (Q) Liaison aux protéines plasmatiques (Pp, Ka) Affinité KE pour les systèmes enzymatiques hépatiques Fait intervenir de transporteurs actifs Tutorat PACES Amiens 17

18 D. Clairance rénale Rein = principal organe d élimination des médicaments ou de leurs métabolites Sang néphrons urines Problème d élimination en cas d insuffisance rénale dialyse Plus le volume à épurer (Vd) est important, plus cette disparition est lente Il y a 3 étapes pour la clairance rénale : 1. Filtration glomérulaire Glomérule : endothélium fenestré Passage libre (phénomène passif) PM < 65 kda Médicaments non liés (fraction libre) Clairance de filtration maximale = débit de filtration glomérulaire (en moyenne 120 ml/min) Processus obligatoire pour tous les médicaments s ils répondent aux critères de taille 2. Réabsorption tubulaire Processus non obligatoire pour un médicament Concerne les molécules qui ont été filtrées Retour dans la circulation sanguine Diffusion Passive Sensible au ph urinaire (degré d ionisation) Si lipophile Possibilité de transports actifs (des urines vers le sang) Ralentit/Retard l élimination Modifiable par alcalinisation ou acidification des urines Tutorat PACES Amiens 18

19 3. Sécrétion tubulaire Processus non obligatoire pour un médicament Concerne les molécules qui n ont pas (encore) été filtrées ou qui ont été réabsorbées Transports actifs (du sang vers les urines) Saturation Compétition Risque d interactions médicamenteuses Elimination rénale plus importante que s il y avait seulement filtration 3. Conclusion La clairance rénale dans l exemple est proche du débit de filtration glomérulaire : Filtration Seule Si Réabsorption, la clairance rénale sera inférieure (pas ex quelques ml/min) Si Sécrétion active, la clairance rénale sera supérieure (par ex 250 ml/min) VIII - Pharmacocinétique : Aspect Quantitatifs Etude quantitative du devenir du médicament en fonction du temps : Absorption modification de la biodisponibilité Distribution modification du volume de distribution Métabolisme modification de la biotransformation hépatique Elimination modification de la clairance et de la demi-vie Réalisé à partir d un prélèvement sanguin On réalise des tests comparant des sujets sains à des sujets malades Conditions d administration, pathologies, médicaments associés Modifications des paramètres ADME Paramètres déterminés expérimentalement, après administration du médicament A. Concentration Plasmatique Réalisé à partir d un IV de 4000 mg en bolus (une seule grosse dose). On trace la concentration en fonction du temps. Tutorat PACES Amiens 19

20 Représentation semi-logarithmique. On obtient une droite linéaire de la concentration en fonction du temps. B. Constante d élimination Ke Droite de type : Ici : Décroissance exponentielle k e =constante d élimination (temps -1 ) Représentative d une molécule dans un organisme «défini» C. Demie Vie d élimination t 1/2 Temps nécessaire pour que la concentration diminue de moitié pendant la phase d élimination Autrement dit, pendant ce temps, la moitié du médicament est éliminé de l organisme. Tutorat PACES Amiens 20

21 Dans notre exemple : D. Volume de distribution Vd = volume apparent dans lequel semble se répartir la totalité de la dose du médicament pour que sa concentration plasmatique soit égale à celle des tissus. Rapport entre la quantité de médicament présente dans l organisme et la concentration plasmatique au même moment (mg/mg.l -1 ). Ordonnée a l origine : ln(c 0 ) Attention, les ordonnées sont en échelles log (base 10) Tutorat PACES Amiens 21

22 Dans notre Exemple : E. Clairance plasmatique Volume de sang totalemnt débarassé d une substance (médicament) par unité de temps Or donc Dans notre exemple : k=0,73/h et V=24,4L donc Cl=17,8L/h = 297mL/min Tutorat PACES Amiens 22

23 F. Clairance par organe La clairance plasmatique est exprimée en L/h ou ml/min Quantité éliminé par unité de temp : Ex : la clairance rénale peut être calculé a partit de recueils urinaire : quantité éliminé rapporté a la concentration plasmatique. G. Aire sous la courbe Quantité totale épurée en fonction du temps : variation de la concentration plasmatique entre t 0 et t a Vd constant Or : et Aire sous la courbe (ASC) = Area Under the Curve (AUC) Reflète l imprégnation de l organisme en fonction de la dose administrée et de l élimination Si l élimination réduite et/ou dose augmentée ASC augmentée Si l élimination est augmenté et/ou dose réduite ASC diminué Tutorat PACES Amiens 23

24 H. Biodisponibilité I. Administrations réitérés J. Cinétique complexe IX - Pharmacocinétiques des médicaments génériques Etude de bioéquivalence Référentiel européen (EMA) Générique versus Médicament de référence Etude en cross over avec période de wash-out Bioéquivalence = quand l intervalle de confiance à 90% du ratio générique/princeps des 3 paramètres pharmacocinétiques AUC, C max et T max est inclus dans les bornes [0, 8, 1, 25] Intervalle de confiance resserré [0, 9, 1, 11] pour les médicaments à marge thérapeutique étroite Méthode analytique validée selon recommandations EMA Tutorat PACES Amiens 24

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique et techniques de simulation appliquées à l évaluation de stratégies thérapeutiques en infectiologie

Modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique et techniques de simulation appliquées à l évaluation de stratégies thérapeutiques en infectiologie Modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique et techniques de simulation appliquées à l évaluation de stratégies thérapeutiques en infectiologie Laurent Bourguignon To cite this version: Laurent Bourguignon.

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE D r Eric OUHAYOUN Service de Médecine Nucléaire - P r J.P. Esquerré CHU Purpan Toulouse - France Néphrogramme isotopique Principe :

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

!! "#$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+!

!! #$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+! !"#$%&'#()*+%*,%"-$%**./01%*+%*234&54/#%*,%"-$%6748'4""%* * 9):4&(%5%"(*+%*+#&%/(#0"*10;#'(#

Plus en détail

INTRODUCTION A LA PHARMACOCINETIQUE

INTRODUCTION A LA PHARMACOCINETIQUE INTRODUCTION A LA PHARMACOCINETIQUE 1-Devenir du médicament dans l organisme La pharmacocinétique : a pour but d étudier le devenir du médicament dans l organisme. On peut schématiser la pharmacocinétique

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Le trajet des aliments dans l appareil digestif.

Le trajet des aliments dans l appareil digestif. La digestion. La digestion, c est la transformation des aliments en nutriments assimilables par l organisme. Dans le tube digestif, les aliments subissent une série de dégradations mécaniques et chimiques

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM)

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) Hématologie biologique (Pr Marc Zandecki) Faculté de Médecine CHU 49000 Angers France Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 1. Structure et mode d'action

Plus en détail

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation

Plus en détail

Aspects pratiques du traitement de la MTEV

Aspects pratiques du traitement de la MTEV JFA Aspects pratiques du traitement de la MTEV 1 er février 2013 Isabelle Mahé Hôpital Louis Mourier Médecine Interne APHP, Université Paris 7 Conflits d intérêt Conseil en développement Daiichi Sankyo,

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Modèle communautaire d'autorisation de fabrication. Notes explicatives

Modèle communautaire d'autorisation de fabrication. Notes explicatives Modèle communautaire d'autorisation de fabrication Notes explicatives 1. Objet Le document reproduit ci-après définit un modèle et le contenu des autorisations de fabrication accordées par les autorités

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup A l attention de toutes les personnes qui se méfient des jugements de valeur fussent-ils émis par des scientifiques- et qui préfèrent capter les informations à leur source pour s en faire une opinion personnelle.

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du

TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du Concours PACES 2013-2014 Semaine du 27/04/2015 QCM n 1 : B, D, E A. Faux. Le monde animal et minéral a

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa.

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa. Accidents hémorragiques aux nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP Cibles Nouveaux ACO ORAL DIRECT FT / VIIa PARENTERAL INDIRECT AVK

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Les NOACs en situation de crise

Les NOACs en situation de crise Les NOACs en situation de crise Vanderhofstadt Quentin Stagiaire en médecine interne (CHHF) Février 2013 Supervision : Dr Guillen 1 Les NOACs en situation de crise Pourquoi un staff à ce sujet R/ de plus

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Société vaudoise de pharmacie, février 2008 Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Olivier Bugnon, Professeur adjoint en Pharmacie communautaire, Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne;

Plus en détail

MONOGRAPHIE DE PRODUIT

MONOGRAPHIE DE PRODUIT MONOGRAPHIE DE PRODUIT Pr ELIQUIS MD Comprimés d apixaban 2,5 mg et 5 mg Anticoagulant Pfizer Canada inc. 17300, autoroute Transcanadienne Kirkland (Québec) H9J 2M5 Date de rédaction : 20 février 2015

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Le rivaroxaban contre la fibrillation auriculaire lorsque la warfarine ne va pas?

Le rivaroxaban contre la fibrillation auriculaire lorsque la warfarine ne va pas? Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Le rivaroxaban contre la fibrillation auriculaire lorsque la warfarine ne va pas? Mario Wilhelmy et Sarah Janecek Vous voulez prescrire...? Lisez ce qui

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Améliorations attendues et problèmes M.M. Samama, M-H. Horellou, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F.

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

CAPACITE DE GERIATRIE

CAPACITE DE GERIATRIE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE

Plus en détail

Master transrégional en Sciences Pharmaceutiques

Master transrégional en Sciences Pharmaceutiques Préparation du consortium d appui aux formations francophones Université de Médecine de Hanoi 3 octobre 2012 Master transrégional en Sciences Pharmaceutiques Présentation du projet: Sébastien Clavel Fondation

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? Alfa Arzate, ing., Ph.D. Journées Acéricoles Hiver 2010 OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION L objectif premier de cette présentation

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants en 2012

Les nouveaux anticoagulants en 2012 Les nouveaux anticoagulants en 2012 Actualités thérapeutiques 1 er décembre 2012 Dr Jérôme CONNAULT Service de Médecine Interne Hôtel-Dieu CHU de Nantes jerome.connault@chu-nantes.fr Pourquoi de nouveaux

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1 Ce médicament fait l objet d une surveillance supplémentaire qui permettra l identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE

PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE Journée Club NeuroVasculaire Ile-de-France 27 mai 2014 PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE Eric PAUTAS Hôpital Charles Foix UFR Médecine G.H. Pitié-Salpêtrière-Ch.Foix Inserm U765

Plus en détail

Dabigatran, rivaroxaban et apixaban: le point sur les nouveaux anticoagulants oraux

Dabigatran, rivaroxaban et apixaban: le point sur les nouveaux anticoagulants oraux , rivaroxaban et apixaban: le point sur les nouveaux anticoagulants oraux Damian Ratano a, Philippe Beuret a, Sébastien Dunner b, Alain Rossier b, Marc Uhlmann b, Gérard Vogel b, Nicolas Garin b Quintessence

Plus en détail

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP BHR, Boeringer, LFB, Fresenius-Kabi, Integra-Neurosciences Patient

Plus en détail

Interactions médicamenteuses des médicaments psychotropes. Florence Chapelle

Interactions médicamenteuses des médicaments psychotropes. Florence Chapelle Interactions médicamenteuses des médicaments psychotropes Florence Chapelle Adopter une démarche méthodique pour : Décider au mieux dans l intérêt du patient Faire face à la complexité des mécanismes Mieux

Plus en détail

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé Prise de position sur les biosimilaires Résumé Les médicaments biotechnologiques, appelés également biomédicaments, occupent une place importante dans le traitement de maladies comme le cancer, la polyarthrite

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT NARATRIPTAN ARROW 2,5 mg, comprimé pelliculé 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Naratriptan..2,50 mg Sous forme de

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

De nombreux composés comportant le squelette aryléthanolamine (Ar-CHOH-CH2-NHR) interfèrent avec le

De nombreux composés comportant le squelette aryléthanolamine (Ar-CHOH-CH2-NHR) interfèrent avec le [E1-2007S] pp75 (40 points) Chimie Thérapeutique - Pharmacologie De nombreux composés comportant le squelette aryléthanolamine (Ar-CHOH-CH2-NHR) interfèrent avec le système adrénergique. Leur profil d

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

French Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v.

French Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. 250 mg French Version Aciclovir Labatec i.v. Composition Principe actif: Aciclovirum ut Acicloviri natricum (Praeparatio cryodesiccata). Excipients:

Plus en détail

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE Ce texte est une mise au point d Octobre 2012, dont le contenu sera revu en fonction de l avancement des connaissances Rédacteurs : Isabelle Gouin-Thibault 1,

Plus en détail

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse. Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010

Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse. Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010 Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010 Situation clinique : «prévention de la MTEV» Femme, 72 ans, poids = 87 kg, taille = 1,56

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

Réforme DFGSM 2 et 3

Réforme DFGSM 2 et 3 Réforme DFGSM 2 et 3 texte paru JO 22 mars 2011, faisant suite à celle de la PACES 4 principes - pluridisciplinarité, avec UE intégrés, organe, fonction, santé publique - rejet de l exhaustivité (progression

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit!

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Les triptans quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit! Les triptans, des agonistes sélectifs

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des

Plus en détail

ANNEXES AU REGLEMENT N 06/2010/CM/UEMOA

ANNEXES AU REGLEMENT N 06/2010/CM/UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------------- La Commission ANNEXES AU REGLEMENT N 06/2010/CM/UEMOA LES ANNEXES AU REGLEMENT RELATIF AUX PROCEDURES D HOMOLOGATION DES PRODUITS

Plus en détail