Les salariés de l économie sociale : un profil particulier

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1 Les salariés de l économie sociale : un profil particulier Avec près de contrats en 2006, l économie sociale régionale rassemble plus de 11% des contrats de l ensemble du secteur privé et semi-public. À elles seules, les associations regroupent près de 88% de ces contrats et 80% de la masse salariale annuelle. Les emplois à temps complet ou quasi-temps complet sont moins présents dans l économie sociale que dans le reste de l économie, contrairement aux emplois à temps partiel. Les salariés sont globalement plus âgés et 61% des emplois permanents sont occupés par des femmes contre 40% dans le reste de l économie. Les employés et les professions intermédiaires sont plus nombreux dans l économie sociale contrairement aux ouvriers qualifiés. Le salaire médian d un salarié de l économie sociale est sensiblement le même que dans le reste de l économie. Cependant, l éventail des salaires y est plus ouvert. Les10%desplushautssalairessonttroisfoisplusélevésqueles10%desplusbassalaires. Ce rapport dans le reste de l économie régionale atteint 2,5. Après avoir étudié les établissements de l économie sociale, intéressons-nous maintenant à leurs salariés : ont-ils le même profil que les salariés de l économie dite classique? Les salariés seront donc décrits au travers des principaux critères que sont le sexe, l âge, les catégories socioprofessionnelles et le salaire. Pour cela, le regard est porté ici sur l ensemble des salariés présents sur l année 2006 dans un établissement, que ce soit pour une journée, un mois ou l année entière. Pour cela, la notion de contrats de travail issue des DADS (Déclaration Annuelle de Données Sociales) est utilisée, contrats qui se déclinent en emplois permanents ou en emplois occasionnels (cf. encadré 1). Les emplois permanents sont majoritaires dans l économie sociale et seront donc étudiés finement. Entre le 31 décembre 2002 et le 31 décembre 2006, le nombre d emplois permanents a progressé de +3,2% dans l économie sociale contre +1,5% dans le reste de l économie. Cependant, les emplois occasionnels étant proportionnellement plus nombreux dans l économie sociale que dans le reste de l économie, un éclairage leur sera consacré. Les associations regroupent 88% des contrats de travail de l économie sociale Sur l année 2006, près de contrats de travail ont été signés dans le secteur de l économie sociale soit environ 11,3% des contrats de l ensemble du secteur privé et semi-public(cf. tableau 1). En 2006,les associations rassemblent près de 88%des contrats de l économie sociale, les coopératives environ 8% tandis que les mutuelles et les fondations se partagent les 5% restant. Tableau 1 : Les différentes formes d emploi en 2006 Unités : nombre, % Temps complet ou quasi complet Emplois permanents Temps partiel Total Emplois occasionnels Ensemble des contrats de travail sur l année Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre Coopératives , , , , Mutuelles , , , , Associations , , , , Fondations , , , , Économie sociale , , , , Hors économie sociale , , , , Total , , , , Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre

2 Encadré 1 : Différentes formes d'emploi dans les fichiers de Déclaration Annuelle de Données Sociales (DADS) En fonction des caractéristiques du contrat, il est possible de distinguer plusieurs notions d emplois. Deux grandes catégories d emploi sont appréhendées en fonction du volume de travail effectué. D un côté, les salariés ayant eu un contrat très court ou travaillé très peu d heures ou ayant perçu une rémunération particulièrement faible constituent l emploi occasionnel. (cf. seuils dans le tableau ci-dessous). À l inverse, les salariés présents au delà des seuils fixés ou ayant perçu une rémunération annuelle supérieure à 3 smic mensuels constituent l emploi permanent. Parmi ces emplois, on distingue les postes de travail occupés à temps complet ou quasi temps complet de ceux qui le sont de façon plus partielle. Tableau 2: La masse salariale brute annuelle en 2006 par famille, en euros Masse salariale Unités : nombre, % en euros Part sur le total Part sur l économie sociale Coopératives ,1 12,1 Mutuelles ,4 4,0 Associations ,2 80,4 Fondations ,3 3,5 Économie sociale ,9 100,0 Hors économie sociale ,1 /// Total ,0 /// /// Absence de résultat due à la nature des choses Source : Insee - Clap Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre 2008

3 En termes de masse salariale, les associations sont signataires de près de 88% des contrats de l économie sociale, mais elles ne déclarent que 80% de la masse salariale annuelle (cf. tableau 2). Inversement, la masse salariale versée dans les coopératives, les mutuelles et les fondations estproportionnellementplusimportantequelenombredecontratssignéspuisqueles coopératives rassemblent par exemple 8% des contrats mais 12% de la masse salariale. La masse salariale étant dépendante notamment du nombre d heures travaillées, il est utile d observer plus précisément la nature de ces contrats. 38% des emplois sont à temps complet ou quasi complet contre 62% dans le reste de l économie Des emplois occasionnels plus nombreux que dans le reste de l économie Selon le volume de travail effectué, les contrats se décomposent en emplois permanents qui regroupent des contrats qui peuvent être à temps partiel ou à temps complet(ou quasi complet), et des emplois occasionnels (cf. encadré 1). Sur le secteur de l économie sociale, les contrats correspondent à emplois permanents, dont à temps complet (ou quasi complet) et à temps partiel et emplois occasionnels (cf. tableau 1). En 2006, les emplois à temps complet (ou quasi complet) ne représentent ainsi que 38% des emplois de l économie sociale contre 62% pourle reste de l économie. En2002, 41% des contrats de l économie sociale étaient à temps complet (ou quasi complet) contre 60% par ailleurs. Cette plus faible proportion d emplois à temps complet (ou quasi complet) s explique essentiellement par les associations pour lesquelles seul un tiers des contrats sur l année sont de ce type. Cette proportion n excédant pas 12% dans les associations de culture et loisirs et 20% dans les associations sportives ou celles œuvrant dans l hébergement et la restauration. Pour les coopératives, les mutuelles et les fondations, la proportion des emplois à temps complet (ou quasi complet) oscille entre 67 et 73%, proportion supérieure donc à celle du reste de l économie. Elle est cependant plus faible qu en 2002 pour les coopératives et le mutuelles (-3 points) alors qu elle progresse pour les fondations (+7 points). La part des contrats occasionnels est importante dans l économie sociale puisqu elle s élève en 2006 à 31% des contrats contre 21% dans le reste de l économie. Par rapport à 2002, cette proportion a augmenté d un point dans l économie sociale, alors qu elle est restée stable dans le reste de l économie. Selon les familles de l économie sociale, cette répartition diffère. Ainsi, les contrats occasionnels sont plus nombreux dans les associations puisqu ils représentent plus du tiers des contrats (34%), voire deux tiers dans les associations d hébergements et de restauration ainsi que dans celles de culture et loisirs. Inversement, les associations opérant dans le domaine du social notamment l aide par le travail ou l accueil aux personnes handicapées ont une part de contrats occasionnels plus faible (respectivement 5% et 13% des contrats). Dans les coopératives, les contrats occasionnels représentent globalement moinsde14%descontrats,mêmesicetteparts élèveà29%danslescoopérativesdeproduction. Seuls 10% des contrats sont occasionnels dans les fondations et 8% dans les mutuelles. En définitive, la nature des contrats des associations, qui se caractérise par davantage d emplois occasionnels et d emplois à temps partiel, explique en partie la différence entre la part des associations dans l emploi et dans la masse salariale (88% des contrats de travail de l économie sociale pour 80% de la masse salariale). Un taux de rotation des emplois permanents proche de celui du reste de l économie Le taux de rotation des emplois permanents est égal au rapport entre le nombre de salariés employés au cours de l année et le nombre de salariés présents au 31 décembre. Dans l économie sociale, le taux de rotation est de 1,23 en 2006, taux légèrement inférieur à celui du reste de l économie (1,28). Il s élevait à 1,31 en 2002 (1,35 dans le reste de l économie). En 2006, le taux de rotation varie globalement de 1,14 pour les fondations à 1,33 pour les coopératives. Cependant, il atteint 1,76 dans les associations de cultures et loisirs, 1,59 dans celles des services aux entreprises alors qu il n excède pas 1,07 dans les associations d aide par le travail. Pour caractériser les emplois selon le sexe, l âge et la catégorie socioprofessionnelle, seuls les emplois permanents sont pris en compte, qu ils soient à temps partiel ou à temps complet(ou quasi complet). Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre

4 Au cœur de l économie sociale et solidaire, un ensemble difficile à quantifier : le bénévolat La capacité des structures de l économie sociale et solidaire à mobiliser sur leurs projets des bénévoles est certaine. D après le Guide des Associations de l Économie Sociale (GAES), chaque année, en France, de 8 à 10 millions de personnes exercent une activité bénévole, que ce soit de façon durable ou occasionnelle. La durée annuelle d activité est, en moyenne, de 200 heures par bénévole. Indispensable au fonctionnement et au développement de l économie sociale et solidaire, le bénévolat est souvent un engagement durable, les 2/3 des bénévoles œuvrant pour le compte d un organisme pendant plus de trois ans. L Insee, grâce à l enquête permanente sur les conditions de vie réalisée en 2002 (cf. Pour comprendre ces résultats), estime le nombre de bénévoles à 12 millions en France. La définition du bénévole retenue dans cette enquête est une personne qui travaille sans être rémunérée ou qui rend des services dans le cadre d une association ou non. D après cette même source, en 2002, qu elles soient membres d une association ou non, personnes dans la région déclarent participer à une activité bénévole, soit près d une personne sur quatre. Avec un taux de bénévolat de 24 %, la région se situe légèrement au dessous de la moyenne nationale (26 %). Des bénévoles qui souhaitent avant tout se rendre utiles à la société La principale motivation exprimée par les bénévoles est le souhait de faire quelque chose pour les autres et par conséquent de se sentir utiles à la société. Bon nombre d entre eux participent également à des activités bénévoles afin de rencontrer des personnes partageant les mêmes préoccupations et de se faire des amis. D autres encore sont motivés par la défense des droits ou de causes notamment les plus âgés ou les plus diplômés. Les bénévoles du Nord-Pas-de-Calais participent pour plus d un quart d entre eux à des activités telles que la collecte, la fabrication ou la vente de produits. Il s agit d ailleurs d une caractéristique régionale car cette activité ne représente que 15 % des services bénévoles rendus généralement en France. Les contributions bénévoles concernent également l organisation d événements, de spectacles ou d expositions ainsi que des activités d animation ou d encadrement. Des bénévoles qui se forment Dans le cadre de ces activités bénévoles, seules 25% des personnes de la région font appel aux compétences acquises dans leur vie professionnelle ou au cours de leurs études. Alors qu en France, plus globalement, elles sont près de 43 % dans ce cas. Par contre, 14% des bénévoles du Nord-Pas-de-Calais ont bénéficié d une formation afin d acquérir de nouvelles compétences dans leurs activités bénévoles. Ils ne sont que 8% en France. Il est possible que la politique mise en œuvre par le Conseil Régional ait eu des effets à ce niveau. Même si les femmes sont majoritaires parmi les bénévoles (51%), les hommes ont un taux de bénévolat plus important. En effet, près d un homme sur trois participe à une activité bénévole contre seulement une femme sur cinq. Plus de bénévoles chez les actifs Les bénévoles sont le plus souvent des actifs ayant un emploi (52%). Cadres et professions intermédiaires notamment témoignent d un véritable intérêt pour les activités du bénévolat avec des taux de participation de plus de 30%. Les retraités s impliquent également aisément avec un taux de bénévolat de près de 29% tout comme les jeunes de la région et notamment les étudiants qui sont davantage impliqués dans les activités bénévoles que dans les autres régions. Chômeurs et autres inactifs, à l inverse, sont moins mobilisés. La participation bénévole s élève avec le niveau de vie ou le diplôme Plus le diplôme ou le niveau de vie est élevé, plus l implication dans le bénévolat est importante, et ce plus particulièrement dans la région. En effet, 40% des personnes ayant un niveau de diplôme supérieur au baccalauréat se déclarent bénévoles contre moins de 10% des personnes sans diplôme soit un écart de près de 31 points. En moyenne nationale, cet écart est de 22 points Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre 2008

5 Des femmes plus nombreuses dans l économie sociale que dans le reste de l économie En 2006, 61% des emplois permanents sont occupés par des femmes contre 40% dans le reste de l économie (cf. tableau 3). Elles sont plus présentes qu en 2002 où elles occupaient 58% des emplois. En 2006, les mutuelles et les fondations sont les deux familles où les femmes sont les plus représentées (respectivement 70% et 71% des emplois permanents), et en forte augmentation (progression de +4 et +10 points depuis 2002). Dans les associations, leur part s élève globalement à 63% (+3 points depuis 2002). Cette surreprésentation s explique notamment par le domaine social très présent dans l économie sociale et qui emploie majoritairement des femmes : plus de 90% des emplois sont occupés par des femmes dans le domaine de l aide à domicile, dans les crèches et garderies ou dans celui de l accueil des personnes âgées. Mais elles sont minoritaires dans le domaine des services aux entreprises(44% de femmes), du social de l aide par le travail (39%) ou dans les associations sportives (37%). Les coopératives offrent environ 4 emplois permanents sur 10 aux femmes(taux inférieur de 3pointsparrapportà2002), mais2emploispermanentssur10danslesseulescoopératives du domaine agricole. Tableau 3 : Les emplois permanents par sous-famille et part des emplois féminins en 2006 Unités : nombre, % Nombre d emplois permanents Part des emplois occupés par des femmes Coopératives ,6 Coopératives du domaine agricole ,0 Coopératives de crédit ,3 Coopératives de production ,3 Coopératives autres ,1 Mutuelles ,1 Mutuelles régies par le code de la mutualité ,6 Mutuelles régies par le code des assurances ,1 Associations ,7 Social dont ,1 Aide à domicile ,4 Aide par le travail ,7 Accueil des personnes handicapées ,3 Accueil des personnes agées ,3 Crèches et garderies ,0 Autres actions sociales ,2 Éducation ,3 Formation initiale ,1 Recherche et Développement, autres enseignements ,9 Formation des adultes et formation continue ,0 Santé ,8 Sport ,4 Culture et loisirs ,9 Hébergement et restauration ,3 Transports ,4 Services aux entreprises ,4 Autres secteurs ,1 Non classé ,5 Fondations ,0 Économie sociale ,0 Hors économie sociale ,5 Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre

6 Les emplois occasionnels dans l économie sociale Les emplois occasionnels sont fortement représentés dans l économie sociale : 31% des contrats contre 21% dans le reste de l économie. Des femmes majoritaires Près de 59% des contrats occasionnels sont occupés par des femmes. Cette proportion reste plus élevée que dans le reste de l économie (51%). Que les emplois soient permanents ou occasionnels, la proportion de femmes est quasiment identique dans l économie sociale (autour de 60%) alors que pour le reste de l économie elle est plus importante dans les emplois occasionnels (51% contre 40% pour les emplois permanents). Depuis 2002, l emploi occasionnel s est masculinisé dans les coopératives et les mutuelles (hausse respective de 10 points et 7 points du taux des hommes), au contraire des fondations (baisse de 17 points). Répartition des emplois occasionnels par sexe en 2006 Unité : % Homme Femme Total Coopératives 60,1 39,9 100,0 Mutuelles 34,2 65,8 100,0 Associations 40,9 59,1 100,0 Fondations 27,4 72,6 100,0 Économie sociale 41,4 58,6 100,0 Hors économie sociale 49,5 50,5 100,0 Total 48,2 51,8 100,0 Une proportion élevée de cadres Les emplois occasionnels de l économie sociale se caractérisent par une part importante d emplois occupés par des cadres (18,6% contre 5,1% hors économie sociale), notamment dans les associations et les fondations. Répartition des emplois occasionnels par catégorie socioprofessionnelle en 2006 Unité : % Chefs d entreprises Cadres et prof. intell.sup. Prof Interm. Employés Ouvriers Total Coopératives 0,0 1,2 13,5 32,7 52,5 100,0 Mutuelles 5,6 3,2 13,8 72,9 4,5 100,0 Associations 0,1 19,3 37,6 29,8 13,3 100,0 Fondations 0,0 23,1 17,5 53,5 5,9 100,0 Économie sociale 0,1 18,6 36,5 30,3 14,5 100,0 Hors économie sociale 0,1 5,1 13,2 40,1 41,6 100,0 Total 0,1 7,2 16,9 38,5 37,3 100,0 Des jeunes moins nombreux que dans le reste de l économie La moyenne d âge des salariés ayant un emploi occasionnel s élève à 34,3 ans dans l économie sociale contre 30,5 ans dans le reste de l économie. Un tiers des salariés de l économie sociale a 25 ans ou moins (14% pour les contrats permanents) alors que cette part avoisine les 50 % dans le reste de l économie. La moyenne d âge la plus faible se situe dans les coopératives de crédit (23,5 ans), les associations d hébergement-restauration (25 ans) et les crèches et garderies (26 ans). À l inverse, les salariés en contrats occasionnels ayant la moyenne d âge la plus élevée travaillent dans les associations ayant pour compétence la formation initiale (40,2 ans) ou la formation pour adulte et formation continue (40,0 ans) Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre 2008

7 Une structure socioprofessionnelle atypique La répartition des emplois permanents selon la catégorie socioprofessionnelle diffère assez nettement entre l économie sociale et le reste de l économie. En occupant 39% des emplois permanents (+1 point depuis 2002), les employés sont plus représentés dans l économie sociale que dans le reste de l économie (32%). Dans la catégorie des employés, ce sont surtout les personnels des services directs aux particuliers qui sont nettement plus nombreux dans l économie sociale puisqu ils occupent 12% des emplois permanents contre 4% ailleurs. Par grande famille de l économie sociale, la proportion d employés atteint près d un emploi permanent sur deux dans les mutuelles alors qu elle n excède pas un sur quatre dans les coopératives (à peine un sur dix dans les coopératives de production). Dans les associations, 40% des emplois permanents sont occupés par des employés, voire plus de 80% des emplois dans certaines activités associatives comme l aide à domicile ou l accueil des personnes âgées. Les professions intermédiaires occupent également plus d emplois dans l économie sociale (31% des emplois permanents, -1 point par rapport à 2002) que dans le reste de l économie (20%). L écart provient essentiellement des instituteurs et assimilés et des professions intermédiaires de la santé et du travail social qui occupent respectivement 6% et 17% des emplois permanents dans l économie sociale contre seulement 1% et 4% dans le reste de l économie. Cette sur-représentativité des instituteurs et assimilés est principalement concentrée sur certaines activités comme par exemple la formation des adultes et la formation continue ou les associations sportives pour lesquelles ils occupent respectivement 45% et 42% des emplois. De même, les professions intermédiaires de la santé et du travail social sont très présents dans les crèches et garderies (41% des emplois permanents), dans l accueil des personnes handicapées (40%) ou dans les associations du domaine de la santé (33%). Les ouvriers sont deux fois moins nombreux dans l économie sociale qu ailleurs. Ils n occupent en effet que 19% des emplois permanents de l économie sociale (18% en 2002) contre 38% dans le reste de l économie où ils sont majoritaires. L économie sociale se caractérise par une quasi absence d ouvriers qualifiés (moins de 6% des emplois permanents contre 25% dans le reste de l économie), les ouvriers non qualifiés étant dans des proportions comparables au reste de l économie (13% des emplois permanents). Pour certaines sous-familles de l économie sociale, les ouvriers peuvent être présents dans des proportions beaucoup plus élevées comme par exemple les coopératives de production(63% des emplois permanents) ou l aide par le travail dans le domaine social (76%). La proportion de chefs d entreprises et cadres est certes comparable entre l économie sociale et le reste de l économie, environ 10%, mais avec des écarts importants au niveau des familles : les chefs d entreprises et cadres occupent près de 17% des emplois dans les mutuelles ou 14% dans les coopératives contre 10% dans les associations, même si cette part culmine à 42% des emplois dans celles de cultures et loisirs. Répartition des emplois permanents par catégorie socioprofessionnelle en 2006 (%) Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre

8 Les apprentis et stagiaires de l économie sociale Environ 500 apprentis ou stagiaires sont présents dans l économie sociale au 31 décembre Ils sont proportionnellement moins nombreux dans l économie sociale que dans le reste de l économie, puisqu ils représentent respectivement 0,4% des effectifs en fin d année contre 1,6%. Les apprentis ou stagiaires de l économie sociale travaillent à plus de 85% dans le secteur associatif, principalement dans les associations sportives ou dans les associations d accueil des personnes handicapées. Près de la moitié des apprentis ou stagiaires sont des employés et un tiers des professions intermédiaires. Des salariés plus âgés que dans le reste de l économie En 2006, l âge moyen des salariés de l économie sociale ayant un emploi permanent est de 39,3 ans soit 2,1 ans de plus que dans le reste de l économie. Les salariés des fondations ont la moyenne d âge la plus élevée avec 39,9 ans devant ceux des mutuelles (39,6 ans). Les salariés des associations ont une moyenne d âge de 39,3 ans, qui peut être bien inférieure selon le domaine associatif : ainsi, elle n excède pas 34 ans dans les associations sportives, 36 ans dans celles de culture et loisirs ou celles de transports. À l inverse, les associations œuvrant dans la formation initiale ont la moyenne d âge la plus élevée (42,9 ans), devant les associations de formation des adultes et de formation continue (41,3 ans) et les associations d aide à domicile (41,1 ans). Les salariés des coopératives ont la moyenne d âge la moins élevée (38,6 ans), même si elle atteint 40,7 ans dans les coopératives du domaine agricole. Les salariés âgés de 46 ans ou plus représentent près de 33% des salariés de l économie sociale contre27%danslerestedel économie.leurpartatteintprèsde44%danslesassociationsde formation initiale et 42% dans les coopératives du domaine agricole. Par contre ils ne représentent que 18% des salariés des associations sportives et 20% de celles de culture et loisirs. À l inverse, les salariés âgés de 25 ans ou moins ne représentent que 14% des salariés de l économie sociale (20% dans le reste de l économie). Ils sont plus nombreux dans les associations sportives (27%), les associations de crèches et de garderie (24%) ainsi que celles des services aux entreprises (22%). Un éventail de salaires plus large dans l économie sociale En 2006, le salaire net mensuel moyen d un salarié de l économie sociale travaillant à temps complet s élève à euros, soit 71 euros de moins que dans le reste de l économie. Selon les familles de l économie sociale, il varie de euros pour les salariés des associations à euros pour ceux des coopératives. Les salariés des fondations gagnent en moyenne euros nets par moistandisqueceuxdesmutuellesgagnent1923euros(cf.graphiques:éventaildessalaires). Le salaire moyen présente l inconvénient d être très sensible aux valeurs extrêmes, tandis que le salaire médian partage les salariés en deux groupes d effectifs égaux. Ainsi, le salaire médian d un salarié de l économie sociale travaillant à temps complet s élève à euros, soit sensiblement le même que dans le reste de l économie (1 453 euros). Cela signifie que la moitié des salariés de l économie sociale travaillant à temps complet gagne moins de euros et l autre moitié plus de euros. Le salaire mensuel net médian est de euros dans les associations et euros dans les coopératives. Il s élève à euros dans les fondations et à euros dans les mutuelles. Cependant, en regardant plus finement ce salaire médian au niveau des sous-familles, on constate qu il est de 657 euros dans le domaine associatif de l aide par le travail et euros dans les coopératives de crédit. Le salaire moyen et le salaire médian sont ainsi globalement très proches entre les salariés de l économie sociale et ceux du reste de l économie. Par contre, le premier décile (salaire tel que 10% des salariés gagnent moins que celui-ci) est beaucoup plus faible dans l économie sociale. Ainsi, 10% des salariés de l économie sociale perçoivent moins de 866 euros par mois contre euros pour leurs homologues hors économie sociale. Inversement, le neuvième décile (salaire tel que 10% des salariés gagnent plus que celui-ci) s élève à euros par mois contre euros hors économie sociale. Comparer ces deux déciles extrêmes permet de mesurer l éventail des salaires. Ainsi, le rapport entre les salaires des 10% les plus élevés et les 10% les plus faibles dans l économie sociale est de 3,0. L éventail, nommé rapport inter-décile, est moins ouvert dans le reste de l économie (2,5). L éventail des salaires est plus large dans les associations du domaine de l aide par le travail, du domaine éducatif de la 34 - Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre 2008

9 Pyramides des âges des salariés en emplois permanents Ensemble de l'économie sociale Les coopératives Les associations Les mutuelles Les fondations Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre

10 formation initiale ou des associations de culture et loisirs (rapport inter-décile égal à 3,2). Il est plus resserré dans les associations d accueil des personnes âgées ou les associations d hébergements et restauration (respectivement 1,9 et 2,0). Des salaires médians inférieurs dans l économie sociale, quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle Selonlescatégoriessocioprofessionnelles,lesalairenetmensuelmédiand unsalariédel économie sociale travaillant à temps complet varie de 993 euros pour un ouvrier à euros pour un chef d entreprise et cadre. Quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle, le salaire médian est inférieur lorsque le salarié travaille dans l économie sociale par rapport aux autres salariés. L écart est insignifiant pour un employé (11 euros), il atteint 341 euros pour un ouvrier, ce qui s explique par le fait que les ouvriers de l économie sociale sont souvent peu qualifiés (parmi les ouvriers travaillant dans l économie sociale, deux-tiers sont des ouvriers non qualifiés contre un tiers dans le reste de l économie). Éventail des salaires mensuels nets des salariés à temps complet 2006 Éventail des salaires mensuels nets des salariés à temps complet en 2006 dans les coopératives ou les mutuelles 36 - Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre 2008

11 Éventail des salaires mensuels nets des salariés à temps complet en 2006 dans les associations (1/2) Éventail des salaires mensuels nets des salariés à temps complet en 2006 dans les assocations (2/2) Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre

12 Les différents contrats aidés dans le secteur non marchand La loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 a fortement remodelé les contrats bénéficiant d une aide de l État en vue d améliorer l insertion professionnelle et sociale des personnes éloignées de l emploi. Dans le secteur non marchand, le contrat d avenir (CAV), ouvert prioritairement aux bénéficiaires des minima sociaux, ainsi que le contrat d accompagnement dans l emploi (CAE), destiné aux autres demandeurs d emploi en difficulté, se substituent au contrat emploi solidarité (CES) et au contrat emploi consolidé (CEC). En 2006, des contrats emploi jeune sont toujours actifs mais depuis fin 2002, la création de nouveaux postes n est plus possible contrats aidés dans l économie sociale en Nord Pas de Calais Au 31 décembre 2006, près de emplois de l économie sociale bénéficient d une aide de l État (cf. tableau). À l échelon national, ce sont près de contrats qui sont concernés par cette aide. L économie sociale représente à elle seule plus de 38% des contrats aidés de la région et 42% des contrats nationaux, principalement dans le secteur des associations. En majorité, ces emplois prennent la forme de contrats d accompagnement à l emploi et s adressent aux femmes. Cependant, la part des femmes bénéficiant d un emploi aidé est moins importante dans le secteur de l économie sociale. Elles ne sont en effet que 52% contre 66% dans le reste de l économie du Nord-Pas-de-Calais. Économie sociale Hors économie sociale Ensemble Région Économie sociale Hors économie sociale Ensemble France CAE : Contrat d accompagnement à l emploi Source : DARES, traitement Insee Répartition des contrats aidés au 31 décembre 2006 CAV : Contrat d avenir CNA : Contrat emploi jeune du Cnasea CEC : Contrat emploi consolidé ED : Contrat emploi jeune de l éducation nationale Total nombre % Unités : nombre, % Dont part de femmes (%) Insee Nord-Pas-de-Calais - Dossiers de Profils n 92 - Octobre 2008

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