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Transcription:

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l Industrie et des Mines COMMUNICATION DE MONSIEUR ABDELGHANI MEBAREK DGPME A L OCCASION DE LA DEUXIEME EDITION DU COLLOQUE DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE LA COSOB «FINANCEMENT DE LA PME ET LA CROISSANCE» Alger, septembre 2015

Mesdames et Messieurs, Il m est agréable d être parmi vous à l occasion de cette deuxième édition du colloque du conseil scientifique de la COSOB qui traite du financement de la PME et de la croissance. Je tiens, en cette occasion, à saluer les responsables de la COSOB, à leur tête Monsieur BERRAH, pour cette initiative louable de réunir des acteurs nationaux et internationaux autour d une thématique d actualité et en phase avec les priorités du Gouvernement. En fait, l'appui que le Gouvernement a consacré aux PME, ces dix dernières années, s'est traduit par une évolution de cette catégorie d entreprise permettant de totaliser à la fin de l année écoulée 852 053 PME contribuant à la création de plus de 2 millions d emplois. Il est à préciser qu à l instar de beaucoup de pays, plus de 90 % du tissu PME sont des très petites entreprises (TPE) nécessitant un accompagnement spécifique pour favoriser leur émergence, développement et par conséquent leur survie. L importance des PME en Algérie se mesure au regard du dynamisme du secteur. Sa contribution au développement économique se décline en termes d importance numérique, de création d emplois, de valeur ajoutée et de chiffre d affaires. Les PME représentent près de 95 % du tissu des entreprises et jouent un rôle important avec 56% de la population active, 52% du total de la production du secteur privé hors hydrocarbures et près de 35% de la valeur ajoutée. 2

Compte tenu de leur aptitude à favoriser une intégration économique et un développement local harmonieux, de nombreuses mesures de soutien aux PME ont été décidées par l Etat au cours de ces dernières années (encouragement à l investissement, accès aux financements, accès au foncier industriel, accès aux commandes publiques, restructuration de dettes, programme national de mise à niveau ). Cependant, compte tenu des résultats en deçà des objectifs fixés par les pouvoirs publics et des attentes des PME elles mêmes, il apparaît fondamental de revoir ces dispositifs d aide et d accompagnement de façon à les inscrire dans une nouvelle dynamique de développement et suivant une approche macro-méso et microéconomique où chaque acteur (pouvoirs publics au niveau central et local, institutions et services d appui, banques et établissements financiers, associations, entreprises) jouera le rôle qui est le sien, dans le cadre d une concertation permanente, pour apporter sa contribution dans la construction d une économie tournée résolument vers les défis majeurs qu impose le nouveau contexte économique. L entreprise devant être désormais sujet de toutes les attentions. En somme, toutes les politiques publiques doivent converger vers la réalisation du triptyque «Emergence-Développement-Survie» des entreprises. Aussi, bâtir une économie moins dépendante des hydrocarbures fondée sur des ressources durables et renouvelables appelle trois principales pistes de travail à savoir : Promouvoir la PME comme moyen de diversification de l économie et de création d emplois; Intégrer la PME dans la valorisation des ressources naturelles et le développement de l économie local et des nouvelles technologies ; 3

Valoriser le potentiel de production nationale par la mise en réseau (clusters) et l intégration des PME dans les flux de soustraitance induits par les grands projets d investissement publics ; Il va sans dire que l accès des PME aux financements adéquats demeure un aspect qui mérite une attention toute particulière du fait de son importance cruciale durant tout le cycle de vie de n importe quelle entreprise. En effet, le système financier n a pas réellement développé de produits répondant aux attentes des petites entités/ PME, selon des processus et procédures souples et rapides et avec des volumes et conditions préférentiels en mesure d impulser leur réel développement. Certes, nous notons avec satisfaction le dynamisme des crédits bancaires à l économie, mais ne faut-il pas procéder à une analyse profonde de la structure de ces crédits et en tirer une matrice qui les classe selon les secteurs et filières d activité et qui permet de mesurer leur l impact sur l économie nationale. Les banques sont, d un autre côté, jugées trop prudentes par les acteurs économiques. Cela s illustre par la durée courte des crédits et l importance qu accordent les banques aux garanties plutôt qu à la rentabilité du projet. Nous savons que les PME ont besoin de ressources longues pour assurer leur développement et l amélioration de leur compétitivité conditions de leur survie dans un contexte d adversité économique exacerbée. Par ailleurs, les PME ne disposent pas de services d accompagnement en mesure de mettre à leur disposition l ingénierie nécessaire pour préparer des dossiers de bonne qualité qui permettent aux banques et établissements financiers d apprécier le risque rapidement et efficacement de façon à octroyer les crédits dans des délais raisonnables. 4

A titre de rappel, lors de la conférence sur le développement économique et social tenue du 4 au 6 novembre 2014, notamment au niveau de table ronde sur le financement des PME, nous avons relevé que parmi les contraintes majeures au développement de la PME évoquées par les entreprises et les experts figurent, en premier lieu, le financement et l inadéquation des produits financiers aux attentes des TPE/PME. Il faut signaler, à cet égard que les participants à cette conférence ont recommandé, entre autres, d engager les chantiers prioritaires suivants : Mise en place d une banque dédiée aux PME et de fonds d amorçage et de pré-amorçage pour les projets innovants ; Renforcement des capacités d intervention des sociétés de capital investissement ; Nécessité de développer les services d expertise et de conseil dédiés à l encouragement et l accompagnement des investisseurs potentiels ; L harmonisation du cadre juridique de création des sociétés de capital risque ; L encouragement des financements participatifs et le développement du marché boursier et obligataire ; L Appui aux sociétés de leasing pour augmenter leur capacité d intervention et revenir aux fondamentaux de cette technique de financement ; L encouragement de l émergence et du développement des sociétés spécialisées dans la micro finance et la micro assurance. L encouragement des grandes entreprises nationales et étrangères implantées sur le territoire national à l effet de 5

créer des business-angels pour financer les jeunes innovateurs et les start-up. Dans cette optique et partant de ce constat, il est capital d opérer un saut qualitatif en matière de services et produits financiers en direction des PME. Cela passera inéluctablement par la mise la place de nouvelles institutions financières à l instar des fonds d amorçage et d une banque dédiée au PME. La mise en place d une banque spécialisée PME dotée de moyens et prérogatives appropriées pour accompagner et mettre en œuvre des services financiers en relation avec la politique générale de soutien au développement de la PME devient une nécessité (à l image de la Bpi France). Cette institution pourra intervenir en proposant des services d accompagnement des PME sous forme, entre autres, de crédits/prêts directs incitatifs ou de garanties de prêts en plus de sources alternatives de financement telles crédit bail, affacturage, fonds propres. Comme elle pourrait apporter des services non financiers en connexion avec les institutions en charge de l appui au développement des PME telles que notamment l ANDPME et le FGAR. Le parcours de promotion des TPE/PME a été jalonné par la promulgation de la loi d orientation de la PME en 2001 qui a introduit pour la première fois une définition officielle de la PME en Algérie ce qui a permis de déterminer les entreprises bénéficiaires des politiques mises en place et des dispositifs destinés à soutenir le développement de cette catégorie d entreprises. Cette loi fait aujourd hui l objet d une révision de fonds à l effet de la mettre en cohérences avec l évolution du contexte économique et en phase avec les nouvelles attentes et nouveaux besoins exprimés par les PME. De ce fait, la révision de ce texte, en cours d examen par les différents départements ministériels, a porté sur les instruments 6

d appui à même d initier un nouveau cap de croissance en permettant à la PME de jouer pleinement son rôle de moteur de la croissance dans l économie nationale. Il est recherché à travers ce nouveau cap, un appui intensif au développement de la PME à travers la prise en charge des contraintes afférentes à l environnement de l entreprise. Il s agit en effet, entre autres, de redéfinir le dispositif institutionnel à l effet de le rendre plus efficient et plus adapté au contexte actuel et aux objectifs du Gouvernement, densifier le tissu des PME en facilitant la création, en encourageant l esprit entrepreneurial, en levant les contraintes à la création et en créant les conditions de leur développement et de leur survie. Ce projet de loi introduit également, de nouvelles mesures destinées à renforcer la compétitivité des entreprises à travers des programmes adéquats visant la mise à disposition d une ressource humaine qualifiée, la mise en réseau des entreprises, leur positionnement à l international et le développement de la sous-traitance. S agissant de l encouragement des PME à rechercher des produits financiers adaptés, le projet de loi ouvre la possibilité aux entreprises dont le capital est détenu dans la limite de 49% par une ou plusieurs sociétés de capital-investissement, de continuer de bénéficier des aides et soutiens accordés aux PME. Cette nouvelle définition accorde un traitement favorable aux sociétés de Capital-investissement qui investissent des fonds propres dans des PME tout en permettant à ces dernières de conserver, à la fois leur statut de PME tout en profitant des financements en fonds propres offerts par ces sociétés. Outre cela, le projet de la nouvelle loi met fin à l exclusion des entreprises cotées en bourses du champ d application de la loi pour 7

encourager les PME à recourir au marché boursier comme source alternative de financement. Enfin, il est bien évident que pour développer effectivement les TPE/PME, nous sommes astreints à agir ensemble, c'est-à-dire tous les acteurs, à plusieurs niveaux moyennant une panoplie d actions complémentaires à celles destinées au soutient financiers telles que : - Bâtir un cadre de soutien à l innovation dans les PME et ouvrir la possibilité de son financement. Je parle du financement de l innovation. - Mieux informer les PME sur ces services financiers et non financiers proposés par la place financière, les institutions de l Etat, les associations et les organisations privées patronales et professionnelles pour les sensibiliser à ces services et accroitre leur participation. - Soutenir la création et l expansion des réseaux et groupement d entreprises pour l introduction de nouveaux processus, produits et technologies, ainsi que l accès aux services commerciaux et financiers avancés. Tel que les clusters. A ce titre le MIM, accompagné par l expertise internationale de la GIZ, a engagé un programme de constitution de clusters dans les filières des boissons (Bejaia), des dattes (Biskra), de la mécanique de précision (autour du pole de Rouïba), de la plasturgie à Sétif ainsi que dans l économie numérique pour booster le réseautage et améliorer la compétitivité des entreprises d ans leurs filières respectives. Soutenir la production nationale à travers la conception et la mise en œuvre de mécanismes d encouragement, de nature fiscale et de facilitation d accès aux financement, en direction des grandes entreprises qui font appel à des TPE/PME dans le cadre de contrats de sous-traitance ou d acquisition des produits et services produits localement. 8

De même, une mise en œuvre effective des mesures relatives à l accès des TPE/PME à la commande publique doit constituer une priorité pour assurer la pérennité du tissu national d entreprises. Voilà rapidement quelques éléments de réflexion, sur le financement des PME seules sources durables de la croissance que je voulais partager avec vous. Je vous remercie pour votre attention et me mets à votre disposition pour le débat qui s en suivra. 9