RAPPORT SUR LA MISSION EN SUISSE EFFECTUÉ PAR LE REGROUPEMENT NATIONAL DES DIRECTIONS GÉNÉRALES DE L ÉDUCATION



Documents pareils
L éducation au Québec : L état de la situation

éducation N o 2 juin 2015 édition française ÉDITORIAL SOUS LE SIGNE DE LA CONSOLIDATION

Profession Culture Langue. Invitation Conférence ASCI Genève, , 14h00 17h45

d évaluation Objectifs Processus d élaboration

Formulaire de candidature Bachelor Soins Infirmiers Sion

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au

PROPRIÉTÉ FONCIÈRE ET DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL DURABLE

Formulaire d inscription

Rapport de données sur les élèves des programmes à double reconnaissance de crédit - Année scolaire

Niveau de scolarité et emploi : le Canada dans un contexte international

Directive 05_04 Prise en compte des études déjà effectuées

P RO - enfance. Plateforme Romande pour l accueil de l enfance

SOMMAIRE POUR LE GOUVERNEMENT DU CANADA

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014

Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux

Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement. Étude de la Commission de la fonction publique du Canada

Ordonnance sur la formation professionnelle initiale de spécialiste en restauration

RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE ( ) Une culture de l excellence en recherche et en développement

Frais de scolarité et de subsistance des étudiants à plein temps dans les universités et collèges du Canada qui confèrent des grades

LEADER? SCHULICH UN/E CANDIDAT/E CONNAISSEZ-VOUS LES SCIENCES. LA TECHNOLOGIE. L INGÉNIERIE. LES MATHÉMATIQUES.

BOURSES D ÉTUDES ACCESSIBLES À LA COMMUNAUTÉ DES FC

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée

Prise de position de l initiative des villes pour la formation quant à la politique de formation. La ville fait école

Sondage de fin d études secondaires 2010

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010

Ordonnance sur la formation professionnelle initiale

Procédures d admission par équivalence

Accord intercantonal sur l harmonisation des régimes de bourses d études

Louise Bouchard, PhD. Institut de recherche sur la santé des populations

Protocole institutionnel d assurance de la qualité. Université d Ottawa

L organisation du programme «Jeunes pousses» Rapport

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

Bac français. Bac international. Quel bac choisir? Classes 1 & Terminale

OCTOBRE EXPOSE DES MOTIFS ET PROJET DE DECRET accordant une subvention à l Institut des hautes études en administration publique

AIX-MARSEILLE UNIVERSITE DIRECTION DES RELATIONS INTERNATIONALES

MATURITÉ PROFESSIONNELLE

Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française

ui sont les francophones? Analyse de définitions selon les variables du recensement

NOTE DE SYNTHESE. PROGRAMMES d ECHANGES FRANCO-QUEBECOIS. Programme CREPUQ Ententes bilatérales franco-québécoises

PRÉSENTÉ AU FRONT DES INDÉPENDANTS DU CANADA PAR ANNE-MARIE DUBOIS

L Université Laval lance, elle aussi, une consultation publique sur un programme de Master en anglais.

# 1. PERSONNES ASSURÉES 1.1 PERSONNES VISÉES PAR L'ACCORD

UNIVERSITÉ D OTTAWA Ressources financières

RAPPORT FINAL. Conseil des statistiques canadiennes de l Éducation

Tarif commun

LIGNES DIRECTRICES ET FORMULAIRE DE DEMANDE POUR LE PROGRAMME DE BOURSE D ÉTUDES.

Accélérer la croissance des PME grâce à l innovation et à la technologie

GARANTIES D ASSURANCE COLLECTIVE (ADMISSIBILITÉ)

L état de la situation

Indicateurs de l éducation au Canada : une perspective internationale

étude sur l incidence économique et sur la croissance d un secteur à forte valeur au Nouveau-Brunswick : les assurances

Master of Public Administration Un diplôme généraliste pour se spécialiser dans le secteur public MASTER OF PUBLIC ADMINISTRATION.

Présentation du Programme Excellence CSJV Boursier

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU

Règlement intercantonal des compléments de formation requis en vue de l'admission dans les filières des domaines de la santé et du social HES-SO

Devenez expert en éducation. Une formation d excellence avec le master Métiers de l Enseignement, de l Education et de la Formation

Statistiques de finances publiques consolidées

Profil B ou profil E? Aide à la décision

DEMANDE D AGRÉMENT DU RÉGIME DE RETRAITE

Vérification des qualifications et des diplômes chinois d études postsecondaires. CAPLA Octobre 2006

Le profil HES Dossier destiné aux HES. Contenu Sommaire I. Introduction II. Revendications III. Mesures à prendre par les HES IV. Prochaines Démarches

Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique

Portrait de la population étudiante dans les programmes d études universitaires en finance au Québec

VOUS CONNAISSEZ PEUT-ÊTRE PLUSIEURS STÉRÉOTYPES AU SUJET DU CANADA

Le statut des coopératives au Canada

Annexe A Exigences par province ou territoire Agents et courtiers d assurances I.A.R.D.

CONSEIL DES COMMISSAIRES

Cessation d emploi et protection d assurance collective

Université d Ottawa. ÉCOLE de GESTION TELFER. La haute performance. Ça part d ici : le MBA Telfer

Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN

Sciences Po Paris. Collège universitaire

PROCÉDURE POUR LES DÉPLACEMENTS

Comparaisons internationales de la dette

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

DOSSIER DE CANDIDATURE

Inscrire un nouvel élève

Option Internationale du Baccalauréat (OIB), France Version britannique

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE

Le M.B.A. professionnel

le plan stratégique de l Université d Ottawa

RAPPORT SUR LE SONDAGE DES INTERVENANTS. Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés

Plan stratégique pour favoriser l immigration au sein des communautés francophones en situation minoritaire

INSTITUT INTERNATIONAL DES DROITS DE L HOMME INTERNATIONAL INSTITUTE OF HUMAN RIGHTS

ISBN-13 : Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

Rapport sur la rémunération des cadres de direction du secteur public : année scolaire 2011/2012 Conseil scolaire francophone District scolaire n o 93

LES ARTS VISUELS DANS LES COMMUNAUTÉS

sur les bourses et les prêts d études (LBPE)

Le master en administration publique (MPA) à l IDHEAP : Une formation multidisciplinaire pour les directeurs d établissements scolaires

Statuts de l association swissuniversities

Le 8 mai Bonjour,

LE MANAGEMENT PUBLIC : NOUVELLES APPROCHES, MÉTHODES ET TECHNIQUES. Sous la direction des Professeurs Martial Pasquier et Jean-Patrick Villeneuve

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich

DEVIS D ÉVALUATION. Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan. Automne 2013

Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire juillet 2014

UNIVERSITÉ DE GENEVE. langue et littérature italiennes italien 3 langue et littérature latines philosophie philosophie 3

Centre de demande d admission aux universités de l Ontario OUAC

le système universitaire québécois : données et indicateurs

LE TRAVAIL SAISONNIER constitue depuis longtemps

Transcription:

RAPPORT SUR LA MISSION EN SUISSE EFFECTUÉ PAR LE REGROUPEMENT NATIONAL DES DIRECTIONS GÉNÉRALES DE L ÉDUCATION 1

NOVEMBRE 2009 1.0 INTRODUCTION Les membres du Regroupement national des directions générales de l éducation (RNDGÉ) attachent, en principe, une grande importance à l échange d information et au partage de connaissances qui peuvent se produire dans le cadre de missions exploratoires dans des pays étrangers. Dans cette perspective, du 2 au 7 novembre 2009, neuf directions générales, toutes membres du regroupement se sont rendues en Suisse afin de : discuter avec les responsables de l éducation publique suisse (fonctionnaires, administrateurs scolaires et professeurs) de l organisation et du fonctionnement de leur système d éducation public; présenter aux hôtes suisses certains éléments pertinents du système d éducation canadien. Parmi les thèmes que les membres de la délégation canadienne tenaient à aborder avec leurs vis-à-vis suisses, on retrouve : la réussite scolaire; le concept de centres scolaires communautaires et l intégration de l école dans le milieu; la construction identitaire; l intégration des élèves issus de l immigration et des communautés ethnoculturelles; la petite enfance; la formation des enseignants et l apprentissage continu (enseignants et administrateurs); le Baccalauréat international. Les membres du RNDGÉ avaient choisi la Suisse en partie parce que le pays : est plurilingue; une de ses langues officielles est le français; accorde une grande importance à l apprentissage d une deuxième et même d une troisième langue; reçoit un nombre important d immigrants qu il doit intégrer dans le système scolaire; a déjà des accords bilatéraux avec le Canada; réalise depuis un certain temps des échanges d élèves, de professeurs et d administrateurs avec au moins deux provinces canadiennes, le Nouveau-Brunswick et le Québec. 2.0 ACCUEIL SUISSE L accueil de la délégation canadienne en Suisse a été très chaleureux. Les personnes contactées par le chef de mission M. Roger Paul pour aider à l organisation des visites sur le terrain ont toutes fait un excellent travail. Nous tenons à remercier de façon particulière, M. Bernard Wicht, chef de l Unité de coordination Culture et société, Organisations internationales de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l instruction publique (CDIP), M. Laurent Feuz, éducateur et administrateur scolaire, politicien et membre de l Association francophone internationale des directeurs d établissements scolaires (Section Suisse) et Michel Chinal, directeur du Campus de la Châtaigneraie (Baccalauréat international). Ces personnes ont toutes contribué de façon importante à la réussite de la mission en nous mettant en rapport avec des personnes appropriées dans le système suisse. 2

3.0 BRÈVE COMPARAISON DES RÉGIMES POLITIQUES ET DE LA GOUVERNANCE DE L ENSEIGNEMENT PUBLIC ENTRE LA SUISSE ET LE CANADA La Suisse, comme d ailleurs le Canada, se considère elle-même comme un modèle de démocratie, c est-àdire comme un «gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple». Les suisses sont très fiers et tiennent beaucoup au principe du droit du peuple et du citoyen à se prononcer et à participer au processus décisionnel sur toutes les questions et initiatives qui les touchent de loin ou de près. De nos jours, on dénombre trois niveaux d autorité politique en Suisse : la confédération, les cantons et les communes. Aux fins de ce compte rendu, nous présentons ci-dessous une comparaison très simpliste et rudimentaire de la répartition des compétences au niveau politique et au niveau de la gestion du système d éducation entre la Suisse et le Canada. Comme vous le constaterez, les différences ne sont pas marginales entre les deux pays et les similarités sont très remarquables. EN SUISSE Citoyens suisses (7,6 millions) Confédération (Parlement fédéral) 26 Cantons 2763 Communes AU CANADA 2763 Conseils d établissements scolaires Citoyens canadiens (33,3 millions) Gouvernement fédéral Gouvernement provincial (10 gouv. 3 terr.) 3719 Gouvernements municipaux Conseils scolaires (31 francophones et 489 anglophones) 3

Les deux diagrammes présentés ci-dessus démontrent que dans chacun des deux pays, les citoyens élisent des représentants à trois niveaux d autorité politique : 1- fédéral (appellations similaires dans les deux pays), 2- provincial/cantonal et 3- municipal/communal. En Suisse la commune nomme un conseil d établissements scolaires pour surveiller les écoles tandis qu au Canada, les conseillers scolaires sont soit élus ou nommés selon la province ou le territoire. Cependant, les constitutions dans chacun des pays ne répartissent pas les compétences entre les trois niveaux d autorité politique de la même façon dans le domaine de l éducation. En Suisse les compétences sont divisées comme suit : La Confédération est responsable des hautes écoles (universités et écoles polytechniques) et de la formation professionnelle. Les cantons assurent la responsabilité de l instruction publique (législation, financement et élaboration des programmes d études, évaluation externe des écoles). La commune s occupe de l organisation et de la direction de l école au niveau local (mise en oeuvre pédagogique, autonomie partielle des écoles). Par contre au Canada, le contrôle du système d éducation entier se situe uniquement à l intérieur des compétences des gouvernements provinciaux qui a créé des conseils scolaires pour s occuper des écoles au niveau régional. En résumé et sans aller dans tous les détails de la répartition des compétences respectives dans chacun des pays, nous pouvons conclure que les similarités dans la répartition des compétences dans les domaines politique et éducationnel dans les deux pays sont plus importantes que les différences et que cet état des choses peut favoriser, voire faciliter les relations et les échanges entre le Canada et la Suisse dans le domaine de l éducation publique. 4.0 QUELQUES STATISTIQUES ET FAITS INTÉRESSANTS AU SUJET DU SYSTÈME SCOLAIRE SUISSE Système scolaire public de la Suisse La population totale de la Suisse est d environ 7,6 millions d habitants dont 1,6 million est d origine étrangère. Le pays compte trois langues officielles qui se répartissent en fonction du pourcentage de la population totale comme suit : l allemand, 63,7 pour cent; le français, 19,5 pour cent; l italien, 6,6 pour cent. Aussi, la langue rhéto-romane est utilisée par 0,5 pour cent de la population alors que 10 pour cent de la population utilise d autres langues. Chaque canton a une langue officielle à l exception du Valais qui est officiellement bilingue (français et allemand). Tous les enfants ont le droit et l obligation de fréquenter l école de 6 ans à 15 ans, c est-à-dire de la première année du primaire jusqu à la fin du secondaire I. Le secondaire II qui représente au Canada les 10 e, 11 e et 12 e années n est pas obligatoire. Quatre-vingt-quinze pour cent des élèves fréquentent le système d éducation public. Quatre-vingt-dix pour cent des élèves sont titulaires d un diplôme du degré du secondaire. 4

Soixante-dix pour cent des élèves choisissent ou sont dirigés vers un des six programmes professionnels qui mènent à la maturité professionnelle (programmes techniques au niveau postsecondaire). Lors de ces études, l élève passe la majorité de son temps en stage pratique à l extérieur de l école. Trente pour cent choisissent ou sont dirigés vers la maturité gymnasiale (études universitaires). La Confédération pose un timbre sur chaque diplôme de baccalauréat (diplôme de fin d études secondaires II) afin d assurer la reconnaissance de tous les diplômes au niveau des 26 cantons. Vingt-cinq pour cent des élèves sont des immigrants. Les autorités scolaires ne sont pas autorisées à rapporter aux autorités juridiques les immigrants qui sont entrés au pays illégalement. Les vingt-six cantons ont un accord intercantonal et œuvrent à l heure actuelle à l harmonisation de la scolarité obligatoire (concordat Harmos). Il existe un accord bilatéral Suisse/Canada sur les échanges de professeurs, d élèves, et de stages pratiques. La Suisse cherche à intensifier ces échanges. Au moins deux provinces canadiennes, le Nouveau-Brunswick et le Québec, participent à des échanges à l heure actuelle. La détermination de la Suisse à inclure toute la population dans le processus de prise de décision (démocratie directe) fait en sorte que toute réforme du système démocratique suisse, y inclut bien entendu celles du système scolaire public, entraîne en général des délais importants de mise en œuvre (parfois de 15 ans à 20 ans). Programme de Baccalauréat international Un peu plus d un pour cent (1,09%) des élèves inscrits aux programmes suivent leurs cours en français. Aucun cours n est enseigné à distance en français. L organisation est en train de piloter quatre cours à distance dispensés en langue anglaise. Les écoles de Genève ont manifesté un intérêt dans la mise en place de cours distance en français. Le siège social du programme est situé à Genève. Le bureau de New York s occupe de la livraison du programme dans les Amériques. 5.0 CONCLUSION ET PISTES POTENTIELLES DE COLLABORATION FUTURE POUR LES MEMBRES DU RNDGÉ Aux dires des participants, la mission en Suisse a été très réussie. Le programme et l horaire des visites et des discussions étaient agencés de sorte à permettre aux directions générales de bien comprendre le système d éducation suisse et de le comparer aux systèmes d éducation de leur propre province et de l ensemble du Canada. Les participants sont partis avec le sentiment d avoir appris et partagé beaucoup d information. Sur certains plans, il semblait que le Canada était bien en avance sur la Suisse alors que sur d autres plans, le système suisse offrait plein de matière à réflexion. En ce qui concerne les pistes de collaboration futures, nous avons identifié les éléments suivants : Une collaboration dans les domaines de la standardisation des programmes d études et de l évaluation du rendement des élèves aux niveaux cantonal (provincial) et national. Une augmentation dans le nombre d échanges d élèves, de professeurs et d administrateurs. Des discussions approfondies sur : 1- les meilleures pratiques en enseignement des langues maternelles et secondes; 2- l intégration des immigrants au sein du système scolaire; 5

3- des discussions sur l efficacité des programmes de remédiation; (programmes pour les élèves avec des problèmes de comportement) tels que le CRIC (deux jours et demi de discussion et d évaluation) et l OASIS (intervention de huit semaines dans une salle de classe spéciale) 4- l organisation et l efficacité des stages pratiques dans le cadre de la formation professionnelle. Une collaboration et un effort conjoint pour faire en sorte que les programmes du Baccalauréat international soient éventuellement offerts à distance en français. En conclusion, les directions générales ont réussi en très peu de temps à mieux comprendre le système d éducation francophone suisse et à tisser des liens et à établir des relations de travail durables avec les dirigeants du système. 6.0 LISTE DES PARTICIPANTS DU RNDGÉ M. Henri Lemire, Edmonton (Alberta) M. Donald Michaud, Saint-Paul (Alberta) M. Dennis Ferré, Winnipeg (Manitoba) M. Claude Giroux, Bathurst (Nouveau-Brunswick) M. Jean-Guy Levesque, Campbellton (Nouveau-Brunswick) M. Darrell Samson, Meteghan (Nouvelle-Écosse) M. Jean-Luc Bernard, Toronto (Ontario) Mme Lise Bourgeois, Ottawa (Ontario) M. Roger Paul, Chef de mission, Ottawa (Ontario) 7.0 LISTE DES PERSONNES RENCONTRÉES EN SUISSE 7.1 BERNE M. Hans Ambühl, Secrétaire général de la CDIP Mme Silvia Mitteregger, Cheffe du domaine Échange, Fondation ch, Soleure M. Olivier Maradan, Secrétaire adjoint, CDIP M. Michel Rohrbach, Chef suppléant du centre d information IDES, CDIP M. Bernard Wicht, Chef de l Unité de coordination Culture et société, Organisations internationales (CDIP) 7.2 NEUCHATEL/LA CHAUX-DE-FONDS M. Laurent Feuz, Directeur de l École secondaire La Chaux-de-Fonds M. Philippe Gnâgi, Chef du département de l Éducation, de Culture et des Sports M. Didier Berberat, Conseiller aux États M. Jean-Claude Marguet, Chef de service de l enseignement obligatoire Mme Anne-Marie Broi, Chercheure, Service de l enseignement obligatoire Mme Françoise Jeandroz, Directrice d école à la retraite et guide Mme Vivianne Houlmann, Directrice du secteur nord-est 6

M. Vincent Cavaleri, Directeur adjoint de l École secondaire La Chaux-de-Fonds M. Olivier Miserez, Coordonnateur du programme OASIS Mme Sabine Clémence M. Alain Reymond, Coordonnateur du programme CRIC M. Didier Yerly 7.3 GENÈVE M. Michel Chinal, Directeur du Campus de la Châtaigneraie M. Jean-Guy Carpentier, Directeur du Campus Grande Boisière M. Paul Ellis, Directeur du Développement, Baccalauréat international M. Ake Sörman, Directeur régional adjoint, Baccalauréat international 6.0 CARTE GÉOGRAPHIQUE DE LA SUISSE 7

7.0 QUELQUES PHOTOS DE LA VISITE Présents sur la photo : M. Darrell Samson, MM. Paul Ellis, Directeur du Développement et Ake Sörman, Directeur régional adjoint au Baccalauréat international, M. Roger Paul, M. Réal Samson, accompagnateur et rédacteur du présent rapport. 8