Inauguration Fondation de Mathématiques de l Mardi 23 avril 2013-9h / 15h30 1
Sommaire Communiqué de presse page 3 Programme page 4 Résumé des présentations page 5 Le Centre de Recherche de l École Centrale Paris page 8 Biographie de Marc Massot / Directeur de la Fédération de Maths page 9 Biographie de Hervé Biausser / Directeur de l page 10 2
Communiqué de presse (Châtenay-Malabry, le 22 avril 2013) - La Fédération de Mathématiques de l a été créée le 1er janvier 2013, après l évaluation par le Comité National du CNRS. Elle sera inaugurée le mardi 23 avril à l Ecole, dans le cadre d une journée de conférence en présence du directeur adjoint scientifique de l INSMI, de représentant de la direction de la FMJH et des membres du conseil scientifique de la Fédération. Dirigée par M. Massot, la Fédération de Mathématiques de l est rattachée à l Institut des Sciences Mathématiques et leurs Interactions (INSMI) du CNRS. Elle regroupe l'ensemble des mathématiciens de Centrale Paris, soit plus d une vingtaine de chercheurs et d enseignantschercheurs et un nombre comparable de chercheurs vacataires dans trois laboratoires : MAS (Mathématiques Appliquées aux Systèmes), EM2C (Energétique Moléculaire, Macroscopique et Combustion) et MSSMat (Mécanique des Sols, Structures et Matériaux). Au sein des enseignements et des thématiques du Centre de Recherche de l'école Centrale Paris, les mathématiciens de l'école sont répartis dans ces trois laboratoires et mènent une recherche ayant un fort dénominateur commun autour de la modélisation mathématique et de la simulation numérique. La Fédération de Mathématiques de l bénéficie aussi du méso-centre de calcul de Centrale Paris, créé en 2011, qui rassemble l'ensemble des sciences numériques de l École et repose sur une forte composante mathématiques. La Fédération de Mathématiques de l propose un projet fédérateur permettant une coordination progressive de l activité mathématique de Centrale Paris et une visibilité du projet tant vis-à-vis de la communauté mathématique nationale, largement associée au CNRS, que vis-à-vis des partenaires de l Université Paris-Saclay au sein de la Fondation Mathématique Jacques Hadamard (FMJH). Elle préservera la spécificité des mathématiques de l École et leur intégration au sein des sciences de l'ingénieur ainsi que l'autonomie de décision des laboratoires impliqués. Cette nouvelle unité doit permettre la poursuite d une politique de recrutement de très bon niveau, l embauche de chercheurs CNRS et un développement supplémentaire des mathématiques à Centrale Paris. Contact Presse : Etienne DAGES-DESGRANGES Email : etienne.dages-desgranges@ecp.fr Ligne directe : 01 41 13 14 74 3
Programme 9h Accueil 9h30-10h Interventions Hervé Biausser, Directeur de l', Patrick Dehornoy, Directeur Adjoint Scientifique à l'institut National des Sciences Mathématiques et leurs Interactions du CNRS, Estelle Iacona, Directrice de la Recherche de l' 10h - 10h30 Présentation de la Fédération de Mathématiques de l' Marc Massot, Directeur de la Fédération de Math, Professeur de l 10h30 12h15 Exposés scientifiques - Partie 1 : Paul-Henry Cournède - Modélisation mathématique de l'architecture et de la croissance des plantes Frédérique Laurent-Nègre - Méthodes de moments d'ordre élevé pour la description de brouillards de gouttes : modélisation mathématique et méthodes numériques adaptées 12h30 13h30 Déjeuner 13h30 15h15 Exposés scientifiques - Partie 2 : Christophe Cuny - A propos de la loi du logarithme itéré Ludovic Goudenège - Dynamiques aléatoires pour des équations aux dérivées partielles stochastiques 4
Résumé des présentations Partie1/ Paul-Henry Cournède Docteur de Centrale Paris, enseignant au Département Mathématiques de la direction des Etudes, affecté au Laboratoire Mathématiques Appliquées aux Systèmes de la Direction de la Recherche Modélisation mathématique de l'architecture et de la croissance des plantes Les modèles structure-fonction de la croissance des plantes combinent la description du développement architectural de la plante et de son fonctionnement éco-physiologique. Ils ouvrent une nouvelle voie dans la compréhension de l'interaction génotype-environnement. Une première difficulté réside dans la description du développement dynamique de la structure, potentiellement complexe et stochastique. Nous montrerons comment les grammaires formelles offrent un cadre mathématique adapté à cette description. D'autre part, la complexité des processus biologiques mis en jeu lors de la croissance peut facilement conduire à la construction de modèles difficilement identifiables ou exploitables. Cette difficulté est d'autant plus critique pour les systèmes biologiques pour lesquels l'acquisition des données expérimentales est délicate: les données expérimentales sont rares ou hétérogènes. Nous présenterons des méthodes d'estimation paramétrique adaptées aux modèles structure-fonction et développées dans le cadre des modèles de Markov cachés. Elles permettent en particulier d'utiliser les données architecturales à un moment donné comme traces de la dynamique de croissance (l'architecture de la plante contient son histoire). Finalement, nous illustrerons quelques cas d'application de ces modèles dans le cadre de l'optimisation et du contrôle stochastique, par exemple pour la conception d'idéotypes en amélioration végétale ou pour l'aide à la décision pour l'irrigation des cultures. 5
Frédérique Laurent-Nègre Docteur de l Université Claude Bernard Lyon 1 et Chargée de Recherche au CNRS en section 41. Direction de la recherche de Centrale Paris, affectée au Laboratoire Energétique Moléculaire et Macroscopique Combustion Méthodes de moments d'ordre élevé pour la description de brouillards de gouttes: modélisation mathématique et méthodes numériques adaptées Nous considérons ici un écoulement diphasique constitué d'un brouillard de gouttelettes sphériques, de tailles variées, dans un écoulement gazeux. Ce type d'écoulement intervient dans de nombreuses applications, comme la combustion diphasique ou la propulsion solide. Le brouillard de gouttes est alors caractérisé par sa distribution en taille et en vitesse, qui vérifie une équation de type Boltzmann. En alternative aux méthodes lagrangiennes qui sont couramment utilisées pour les simulations numériques, nous avons développé des modèles eulériens capables de tenir compte de l'aspect polydispersé du brouillard de gouttes. On utilise pour cela des moments en taille et en vitesse de la distribution, sur des intervalles fixés de taille de goutte. Ces moments représentent ainsi le nombre, la masse ou la quantité de surface, la quantité de mouvement... de l'ensemble des gouttes pour une gamme de taille donnée. Cependant, l'espace dans lequel vivent les vecteurs de moments est d'autant plus complexe que les moments sont d'ordre élevés. Un point clef des méthodes numériques développées est alors d'assurer que le vecteur de moments va rester dans cet espace. Nous étudierons ici quelques modèles mathématiques dérivés du modèle cinétique ainsi que des méthodes numériques d'ordre élevé spécifiquement développées, préservant la géométrie de l'espace des moments. 6
Partie 2/ Christophe Cuny Enseignant au Département Mathématique de la Direction des Etudes de Centrale Paris, affecté au Laboratoire Mathématiques Appliquées aux Systèmes de la Direction de la Recherche. A propos de la loi du logarithme itéré La loi du logarithme itéré est l'un des théorèmes limite fondamentaux en Probabilité. Elle a été établie par Hartman-Wintner pour des variables iid dans L2, puis par Stout pour les différences de martingales stationnaires (ergodiques) dans L2. Je commencerai par énoncer une nouvelle inégalité maximale dans cette dernière situation, puis j'en donnerai quelques conséquences. Je considérerai notamment le cas de processus stationnaires sous des conditions projectives classiques. Ludovic Goudenège Docteur de l'ens Cachan - Antenne de Bretagne. Chargé de recherche au CNRS en section 41 affecté au LAMA - UMR 8050 - Université de Paris-Est Marne-la-vallée. En cours de mutation à la Fédération de Mathématiques de l Dynamiques aléatoires pour des équations aux dérivées partielles stochastiques Grâce aux équations aux dérivées partielles stochastiques (EDPS), on peut mettre en évidence des dynamiques purement aléatoires absente du monde déterministe. Les simulations numériques permettent d'illustrer la plupart de ces dynamiques, mais leur étude théorique reste complexe et fait souvent appel aux concepts de mesure invariante, d'ergodicité et de temps locaux. Nous présenterons donc plusieurs méthodes qui permettent d'appréhender ces notions dans le cadre des EDPS, ainsi que des résultats sur les mesures de réflexion et les non-linéarités critiques de certaines équations classiques. 7
Le Centre de Recherche de l École Centrale Paris Le Centre de Recherche de l École Centrale Paris est structuré autour de 8 laboratoires et équipes de recherche, il regroupe environ 400 personnes menant des activités de recherche autour de 5 thématiques pérennes. À l échelle nationale il développe ses collaborations avec les grands organismes de recherche et les entreprises, à travers la constitution d équipes mixtes et de projets coopératifs. : partenariats avec le CNRS, le CEA, l INRIA ou encore le groupe Thalès. L École participe aussi aux pôles de compétitivité en régions, comme son Centre d excellence en biotechnologies blanches à Reims. Actives dans les RTRA digiteo et triangle de la physique, ses équipes sont aussi engagées dans les 8 grands pôles de recherche en Île-de-France. Dans le cadre de la construction de l Université Paris-Saclay, Centrale Paris et Supélec sont deux partenaires essentiels et complémentaires des projets de laboratoires d Excellence (LabeX), tels que le LASIPS - le Laboratoire des Systèmes et Ingénierie du Plateau de Saclay. L Alliance CentraleSupélec occupe une place majeure dans l IdeX Paris-Saclay, ainsi que dans la création et la mise en œuvre de 2 Equipex, MatMéca et Digiscope, et de 5 LabeX : LASIPS, Nano-Saclay, Palm, CHARMMMAT et DigiWorlds. Sa politique de collaborations internationales possède de solides bases : la signature d une convention entre le groupe des Écoles Centrales et le Chinese Scolarship Council (CSC), la finalisation d un accord de cotutelle de thèse avec Politecnico di Milano et la signature d une vingtaine de thèses en cotutelle avec l Italie, la Tunisie, l Australie, la Grèce, les États-Unis et le Brésil. En 2011-2012, 131 des 251 doctorants du Centre sont internationaux et l École a encore confirmé l attractivité de ses laboratoires avec 21 professeurs invités issus de 16 universités différentes. La recherche 5,8M par an de contrats industriels et de subventions (54 contrats par an) 766 k d investissements 16 000 m2 de surface utile 246 publications de rang A 126 enseignants-chercheurs et chercheurs permanents (18 % CNRS) 91 ingénieurs, techniciens et personnels administratifs (15 % CNRS) École doctorale, 251 doctorants inscrits dont 131 internationaux 60 diplômés / an 10 chaires d entreprises 5 Domaines de recherche Mécanique, Énergétique et Combustion Matériaux et Procédés Physique Appliquée Mathématiques Appliquées et Technologies de l Information et des Systèmes Génie Industriel, Économie et Gestion 2 équipes de recherche Équipe du laboratoire de Photonique Quantique et Moléculaire de l ENS Cachan LPQM (UMR CNRS 8537) Centre pour la Vision Numérique 6 laboratoires + 1 Fédération Énergétique Moléculaire et Macroscopique, Combustion EM2C (UPR CNRS 288) Structures, Propriétés et Modélisation des Solides SPMS (UMR CNRS 8580) Mécanique des Sols, Structures et Matériaux MSSMat (UMR CNRS 8579) Laboratoire Génie des Procédés et MatériauxLGPM (EA 4038) Mathématiques Appliquées aux Systèmes MAS (EA 4037) Laboratoire Génie Industriel LGI (EA 2606) Les réseaux 9 pôles de compétitivité (dont 3 pôles mondiaux) : System@tic, MediTech Santé, Cap Digital Move o, Advancity, Pôle AS Tech, Finance Innovation, IAR (Industries et Agro-Ressources), DREAM Eau et Milieux. Réseaux Thématiques de Recherche Avancée (RTRA) : Digitéo, Triangle de la Physique Association TER@TEC Institut de la Recherche Technologique (IRT) : SystemX 8
Marc Massot Directeur de la Fédération de Mathématiques de Centrale Paris Agé de 42 ans, Marc Massot, diplômé de l Ecole Polytechnique et du DEA Analyse Numérique - Ecole Polytechnique-Paris VI, a obtenu son doctorat au Centre de Mathématiques Appliquées de l Ecole Polytechnique en 1996. Après une année postdoctorale au Center for Combustion Studies et au Department of Mechanical Engineering de l Université de Yale où il est Lecturer, il intègre le CNRS en section 01 (Mathématiques et Interactions) en 1997 au Laboratoire de Mathématiques Appliquées de Lyon UMR CNRS 5585 de l Université Claude Bernard Lyon 1. Il obtient l Habilitation à Diriger des Recherches en 2003 «Modélisation Mathématique des Milieux Réactifs : Analyse Mathématique, Analyse Numérique et Calcul Scientifique». Nommé Professeur de l en Mécanique des Fluides, Energétique et Mathématiques Appliquées en janvier 2005, il effectue sa recherche au Laboratoire EM2C - UPR CNRS 288 dans le domaine des mathématiques appliquées (Laboratoire rattaché à l INSMI du CNRS en rattachement secondaire) où il crée une équipe de mathématiques avec Frédérique Laurent-Nègre (CR CNRS section 01). Après trois années passées comme Chargé de mission «Calcul Scientifique» au département MPPU du CNRS dans le domaine des mathématiques depuis 2008, puis à l INSMI, Institut de Sciences Mathématiques et leurs Interactions, jusqu à fin 2010, il a été nommé Professeur 1 ère Classe de l Ecole Centrale en 2011. Bénéficiant d un CRCT en section 26 du CNU, il a ensuite été invité un an par le Center for Turbulence Research de l Université de Stanford sur un poste de Professeur au Department of Mechanical Engineering avec un Senior Fellowship pour l année universitaire 2011-2012. Il y a enseigné un advanced graduate course et a piloté un projet du France-Stanford Center for Interdisciplinary Studies permettant l échange d étudiants et de chercheurs avec l Ecole Centrale en particulier. Il partage son enseignement entre le Département d Energétique et le Département de Mathématiques et est l auteur d une cinquantaine de publications, d une vingtaine de chapitres d ouvrage et d une trentaine d actes de conférences internationales. Il participe ou coordonne de nombreux projets ANR, projets Européens, projets DIGITEO, projet internationaux, contrats et collaborations avec SAFRAN (SNECMA et TurboMéca), IFPEn et l ONERA et à fait soutenir 7 thèses depuis 2002 dont 2 ont obtenu les prix SMAI/GAMNI au niveau national et ECCOMAS au niveau Européen en 2010 et 2011. 9
Hervé Biausser Directeur de l Agé de 62 ans, parisien, Hervé Biausser est diplômé de l Ecole Centrale Paris, promotion 1973, en sciences économique. Après une thèse, il entre en 1981 à l Institut de Recherche de la Sidérurgie (IRSID, Centre de Recherche du groupe Usinor) et prend en 1990 la direction du département «métallurgie mécanique». Hervé Biausser intègre l en 1995, où il enseigne déjà depuis 7 ans, en tant que Professeur de sciences générales et industrielles. Il occupe successivement les fonctions de Directeur du Laboratoire d'élaboration des Matériaux en 1998, avant d être nommé 3 ans plus tard Directeur de la Recherche, de l'école Doctorale et de Centrale Recherche SA. Depuis septembre 2003, il est Directeur de l école et est à l heure actuelle candidat à un 3ème mandat. Hervé Biausser a par ailleurs occupé différents mandats : Président de la Commission Amont de la Conférence des Grandes Écoles, Président du groupe des Écoles Centrales et de l École Centrale de Pékin ; il occupe également depuis 2012 les fonctions de Président du réseau T.I.M.E. Hervé Biausser est Chevalier de la Légion d Honneur et Officier de l Ordre du Mérite. 10