LES TRAFICS DANGEUREUX DE DENIS SASSOU N GUESSO ET JEAN-PIERRE BEMBA L INTERPRETE, N 493 du 30 juillet 2004 GIGANTESQUE BLITZKRIEG ENTRE DEUX PUISSANCES A INTERETS OPPOSES DE L OCCIDENT DANS LES DEUX CAPITALES LES PLUS RAPPROCHEES DU MONDE GUERRE SANS MERCI OPPOSANT LE DUO CIA/DIA A LA DGSE A BRAZZAVILLE AVEC RELAIS OPERATIONNEL EN RDC A LA SUITE DU BLANCHIMENT DE L ARGENT SALE DANS LE DIAMANT DE BUNIA, SOUS COUVERT D UN ACHAT CLANDESTIN D ARMES DE GUERRE RECEMMENT REALISE PAR LE VICE-PRESIDENT J.P. BEMBA, AU NOM DES FAC-RDC Avec le concours d une ancienne barbouze français reconvertie dans les affaires et répondant au nom de Jean-Yves Ollivier. Le Président du Congo-Brazzaville très fâché,contre le ministre des mines de la RDC, Eugène Diomi Ndongala pour avoir bien ficelle le dossier qui s est terminé avec l exclusion du Congo-Brazza du processus de Kimberley. Brazzaville était devenue la plaque tournante du trafic de diamants de J. Pierre Bemba en provenance de Gbadolite tandis que l ancienne barbouze française Jean-Yves Ollivier, très lié au Président Sassou Nguesso et cité directement dans le réseau ougandais de pillage de la RDC par le rapport Kassem, s occupait de la commercialisation à des narcotrafiquants sud-américains et asiatiques. Eugène Diomi Ndongala des mines serait ainsi dans le collimateur de Jean Pierre Bemba, sous instigation de Denis Sassou Nguesso, pour avoir détruit une grande source de profit privé à Brazzaville. L ambassadeur des Usa à Brazzaville, sur base d un message communiqué au chargé d affaires de la mission diplomatique américaine à Kinshasa, avait alerté, il n y a pas longtemps, ce dernier de la présence des envoyés des Narcotrafiquants colombiens (Medellin et Cali), mexicains et asiatique à Brazzaville devenue depuis février 2004 une grande plaque tournante du blanchiment de l argent du crime dans le diamant en provenance surtout de Bunia, dont le trafic y serait entretenu par une filière clandestine opérant au nom de Jean Pierre Bemba, président du MLC et Vice- Président de la République chargé de l Economie et des Finances en RDC. La mission diplomatique américaine à Brazzaville, selon une source proche de USAID et très courroucée par ce trafic, aurait averti sa correspondante de Kinshasa d un début du déplacement de pôle d achat de ces gemmes. D ailleurs, un rapport précédent envoyé à son temps par le tout dernier ambassadeur des USA à Kinshasa, Aubrey Hooks, à Washington, avait fait mention de cette situation avec comme réaction physique aujourd hui, la présence opérationnelle discrète des agents de la Drug Enforcement Administration ( DEA) à la fois en RDC
et dans l autre Congo. Par ailleurs, un récent rapport de la Monuc, inspiré des éléments d un condensé écrit envoyé à Washington par un certain John Bancroft, chef opérationnel de la Défense Intelligence Agency DIA service d espionnage militaire des USA, œuvrant dans le sillage de William Swing, fait état des achats alors que frappé d embargo par la RDC d une importante quantité d armes de guerre évacuées de l aéroport ougandais d Entebbe pour Gbadolite mais avec l interdiction faite aux cadres de la MONUC de s approcher dans le zones de débarquement des cargaisons en question. Ces armes et munitions, d après des données puisées à ce sujet par la CIA qui disposerait des indicateurs hautement rétribués dans les rangs de certains officiers supérieurs de l armée congolais, étaient destinées en ligne de principe, aux contingents militaires déplacés de Kinshasa pour défendre le territoire congolais à Bukavu, Goma et Uvira à la suite des désordres armés qui y avait été perpétrés par le duo Nkunda/ Mutebutsi. LA COHABITATION GOUVERNAMENTALE CONGOLAISE ROULEE PAR LE VICE- PRESIDENT J. PIERRE BEMBA Selon la même source proche de l USAID qui cite la CIA, il ressort que le gouvernement congolais de Transition aurait fait débloquer par le canal du Vice-président J.P.Bemba, 15 millions de dollars US pour l achat d armes et le transport des troupes. Le soin de ces achats d armes, aurait été confié, par JPBemba, a une ancienne barbouze française du nom de Jean-Yves Ollivier ayant ses entrées à la fois dans les palais présidentiels de Kampala et de Brazzaville. Il est apparu que le duo Museveni/Jean Yves Ollivier, aurait acheté une partie de ses armes destinées aux FAC en Ouganda par où fonctionnerait une fabrique d armes et des munitions depuis 1996 et au Rwanda, et quoique le supplément serait venu d ailleurs, et plus précisément du Yémen. Les avions (des Antonovs) ayant évacué ces cargaisons d armes et de munitions d Entebbe à Gbadolite appartiendraient à Jean Pierre Bemba lui-même tandis que les soldats qui s en serviraient actuellement à l Est de la RDC, feraient partie du contingent militaire du MLC. Cela constitue une bonne affaire pour le vice-président de la République Jean-Pierre Bemba même si ces pratiques sont contraires à la Constitution de la Transition- qui aurait utilisé son circuit commercial privé pour capitaliser dans l escarcelle de ses affaires les 15 millions de dollars US déboursés par le gouvernement de transition et quoique si des commissions intéressantes auraient été versées à des intermédiaires. Selon la DIA également citée par notre source de l USAID, il ressort que le profit matériel tiré par la filière du vice-président JPBemba dans l achats d armes de guerre pour le compte des FAC-RDC aurait été utilisé pour l achat de gemmes stockées à Brazzaville, difficilement exportable à cause de deux motifs : 1. A cause de l interdiction de commercialisation ayant frappé ce pays sur décision du Processus de Kimberley ; 2. A la suite de l invasion de Brazzaville par des éléments spécialisés des services spéciaux des différents services des USA, et même du GAFI qui est un
organisme international spécialisé dans la lutte contre les circuits de l argent du crime organisé. POUR SASSOU NGUESSO, EUGENE DIOMI NDONGALA DOIT QUITTER LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS DE TRANSITION ET UNION NATIONALE. Interloqué par l impossibilité de vente locale ou exportation des stocks de diamants de Bunia en dépôt dans ses coffres à Brazzaville, le président Denis Sassou Nguesso n aurait trouvé alternative plus heureuse que d inviter le vice-président Jean-Pierre Bemba dans son pays pour arrêter avec lui une stratégie de contournement de la décision du processus de Kimberley ayant frappé d interdiction de commercialisation son Pays. Radio France Internationale, qui a parlé de cette entrevue Sassou/Bemba, a souligné qu elle a duré plus de quatre heures, en présence du très louche personnage Jean Yves Ollivier (!?). Mais, que s étaient dit Sassou Nguesso et JP Bemba en marge des sujets officiels intéressant les deux pays lors de cette entrevue? Des sources de l ambassade des Etats-Unis à Brazzaville, dont certains éléments sont parvenus à la mission diplomatique américaine à Kinshasa, il est fait état que les deux personnalités congolaises auraient consacré le gros de leurs discussions sur le voies et moyens susceptibles de sortir le Congo-Brazzaville de l interdiction le frappant par le processus de Kimberley en matière d exportation de diamants. Selon la source, il est indiqué que Sassou Nguesso et Bemba auraient arrêté la date du 24 août 2004 pour que les délégués des gouvernements de Kinshasa et Brazzaville puissent mettre autour d une même table pour débattre officiellement de cette question, qui malheureusement ne relève pas de leur compétence, mais d un organisme internationale super-partes qui est le Kimberley Process. Mais dans l entre-temps, le vice-président JP Bemba, aurait été instrumentalisé par le président du Congo-Brazzaville pour débarquer le ministre des Mines Eugène Diomi Ndongala du gouvernement de Kinshasa afin de faciliter le terrain des discussions étant donné que ce dernier, en patriote consommé, demeurera l obstacle majeur pour la réussite de la démarche programmée. EN DEUX TEMPS, TROIS MOUVEMENTS Il est étonnant de constater que le vice-président de la République chargé de l Ecofin Jean Pierre Bemba a totalement oublié, depuis le départ d Aubrey Hooks de Kinshasa, que le système américain est en train d espionner la maffia se découlant autour du diamant congolais et d encourager le ministre des mines Eugène Diomi Ndongala de continuer à lutter contre les trafics illicites de ces gemmes. Pour le vice-président de la République Jean Pierre Bemba, Eugène Diomi Ndongala des mines serait en train d entraver le fonctionnement de ses sources de profit privé. D où, sa brusque hargne à vouloir le chasser du gouvernement par des prétextes insoupçonnables. En deux temps, trois mouvements.
Pour priver le ministre des mines de sa liberté d initiative et d action, JP Bemba vient de décider tout go que désormais tous les arrêtés avalisant les demandes d octroi de concessions minières adressées au ministère des mines par le service autonome CAMI (Cadastre Minier) devraient préalablement être examinés par le gouvernement au cours d une réunion du Conseil des ministres avant que le ministre attitré n y appose sa signature. Vu le nombre des actes, il est facile à deviner le blocage de l Ecofin qui, dorénavant, pourra traiter seulement ce sujet! Du jamais vu dans un quelconque gouvernement de la planète! Et pour cause? Jean Pierre Bemba est tout simplement en train de chercher des poux sur la tête du ministre des mines Eugène Diomi Ndongala, en l accusant d avoir signé 200 arrêtés ministériels à des demandeurs ayant manifestés leurs demandes conformément à la loi (arts. 10,12,43,47,50,53,57 et 198 du code Minier). M. Jean Pierre Bemba semble ignorer ici, et c est par esprit de piège et de dénigrement de l'intéressé, que le ministre des mines ne délivre pas de concessions minière mais le CAMI, et sur base d un examen d orthodoxie de la procédure par la tutelle technique qui avalise ou refuse d apposer sa signature endéans trente jours. Passé ce délai, d ailleurs, les concessions sont octroyés d office, selon le Code Minier, sur la base du principe du silence-consentement! Pourquoi est-ce que le vice-président J.P. Bemba est en train de développer une mauvaise conscience sur la façon de travailler pourtant claire et conforme à la loi du ministre des mines? Dans un rapport du 17 juillet 2004, la Banque Centrale du Congo (BCC) n a-t-elle pas félicité le ministère des mines d avoir réalisé une véritable performance dans l amélioration des recettes financières dans le secteurs du diamant, cuivre et cobalt? Jean Pierre Bemba est-il mécontent de voir Eugène Diomi Ndongala centraliser les recettes minières vers les caisses de l Etat? Aurait-il tenu à ce que la gestion des choses du secteur des mines soit mal assurée pour qu elle profite à ses intérêts privés? La mauvaise conscience de JP Bemba envers des empêcheurs de tourner en rond n a pas commencé avec le ministre des mines Eugène Diomi. La même mauvaise conscience s est manifesté contre le journaliste Gustave Kalenga (Editeur du Journal La Flamme du Congo) qui a été arrêté et incarcéré au CPRK parce que ce dernier, lors d une mission de service à Gbadolite pour le compte du père de JP Bemba, avait poussé sa curiosité jusqu à photographier sans le savoir certains sites du MLC frappé d interdiction comme l immense palais que le chairman du MLC est en train de bâtir. La même mauvaise conscience du vice-président de la République s est manifesté contre l initiative du Conseil de Sécurité de l ONU pour la désignation d un «coordonnateur» au sein de la cohabitation gouvernementale afin d enrayer tous les trafics secrets et criminels en cours de déroulement, à l actif de certains dirigeants précis de la transition.
Pour ne pas parler du cas du ministre Ghonda, chassé à instigation de Museveni par le Viceprésident JP Bemba. Il serait opportun que l actuel gouvernement cohabitationniste, au cas où il fonctionnerait vraiment pour les intérêts de l Etat de la République Démocratique du Congo et non de certains parrains des anciens belligérants toujours curieusement actifs dans le commerce des armes, puisse charger la Cour Suprême de Justice de jeter un regard scrutateur sur ce dossier des achats des armes pour le compte des FAC et les transports extrêmement chers des troupes, dont le profit obtenu malhonnêtement au détriment du Trésor Public, aurait servi à l achat de diamants stockés à Brazzaville. A cause de ces trafics extrêmement dangereux pour la sécurité du Congo Démocratique, le ministre des mines est menacé d éviction du gouvernement, pour avoir osé faire aboutir la plainte déposé par la RDC contre le Congo Brazzaville au sein du Processus de Kimberley, frappant ainsi Sassou Nguesso d embargo d exportation des gemmes en provenance de Bunia, Zongo, Kinshasa, en d autres termes les diamants sortis en fraude de la RDC.