BAC BLANC Terminale S Epreuve de Mathématiques obligatoire Coefficient 7 Durée 4 heures Le sujet comporte 5 pages. L utilisation de la calculatrice est autorisée. Aucun document n est permis. Le candidat est invité à faire figurer sur la copie toute trace de recherche, même incomplète ou non fructueuse, qu il aura développée. Il est rappelé que la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements entreront pour une part importante dans l appréciation des copies. 1 / 5
Exercice n 1 : (6 points) Partie A On considère la fonction g définie sur l intervalle ]0 ; + [ par : 1. Etudier les variations de g sur ]0 ; + [. On précisera les limites de g en 0 et en +. 2. Justifier qu il existe un unique réel tel que g( ) = 0. Donner une valeur approchée de arrondie au centième. 3. En déduire le signe de la fonction g sur l intervalle ]0 ; + [. Partie B On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0 ; + [ par : On note C la courbe représentative de la fonction f dans le plan muni d un repère orthogonal ( 1. Déterminer les limites de la fonction f en 0 et en +. 2. Justifier que a le même signe que. 3. En déduire le tableau de variations complet de f. Préciser la valeur du minimum au centième près. Partie C On considère dans le même repère la droite d équation y = 2x. Soit n un entier naturel non nul. On considère l aire du domaine D du plan compris entre la courbe C, la droite et les droites d équations respectives x = 1 et x = n. 1. Etudier la position relative de la courbe C et de la droite. 2. a. Justifier que l aire du domaine D, exprimée en unités d aire, est donnée par : b. Démontrer que la suite est croissante. 3. a. On note h la fonction définie sur ]0 ; + [ par h(x) =. Montrer que la fonction H définie par H(x) = b. En déduire l expression de en fonction de n. 4. Calculer la limite de l aire du domaine D lorsque n tend vers +. est une primitive de h sur ]0 ; + [. ). 2 / 5
Exercice n 2 : (4 points) Au cours d une séance, un joueur de tennis s entraîne à faire des services. La probabilité qu il réussisse le premier service est égale à 0,7. On suppose de plus que les deux conditions suivantes sont réalisées : si le joueur réussit un service, alors la probabilité qu il réussisse le suivant vaut 0,8 ; si le joueur ne réussit pas un service, alors la probabilité qu il réussisse le suivant vaut 0,7. 1. On s intéresse aux deux premiers services de l entraînement. Soit X la variable aléatoire égale au nombre de services réussis sur ces deux premiers services. a. Déterminer la loi de probabilité de X. (On pourra utiliser un arbre de probabilité). b. Calculer l espérance mathématique de la variable aléatoire X. 2. On s intéresse maintenant au cas général. Pour tout entier naturel n non nul, on note l événement «le joueur réussit le n-ième service» et l événement contraire. Pour tout n 1, on note la probabilité de et celle de. On a donc. a. Donner les probabilités conditionnelles et. b. Montrer que, pour tout entier naturel non nul n, on a :. 3. Soit la suite définie pour tout entier naturel n non nul par :. Dans ces deux questions, toute trace de recherche, même incomplète, ou d initiative non fructueuse, sera prise en compte dans l évaluation. a. Déterminer la nature de la suite. b. En déduire la limite de la suite. 3 / 5
Exercice n 3 : (5 points) Les cinq questions sont indépendantes. Pour chaque question une affirmation est proposée. Indiquer si elle est vraie ou fausse en justifiant la réponse. Une réponse non justifiée ne sera pas prise en compte. Toute trace de recherche sera valorisée. 1. On considère l algorithme : A et C sont des entiers naturels C prend la valeur 0 Répéter 9 fois A prend une valeur aléatoire entière entre 1 et 7 Si A 5 alors C prend la valeur C + 1 Fin Si Fin Répéter Afficher C Dans l expérience aléatoire simulée par l algorithme précédent, on appelle X la variable aléatoire prenant la valeur C affichée. Affirmation : La variable aléatoire X suit la loi binomiale de paramètres 9 et. 2. On considère A et B deux événements indépendants d un univers E muni d une loi de probabilité P. On sait que P(A B) = et que P( ) =. Affirmation : P(B) =. 3. On considère une suite définie sur N. On suppose que cette suite n est pas majorée. Affirmation : lim u n n 4. On considère la fonction f définie sur R par :. Affirmation : La valeur moyenne de la fonction f sur l intervalle [ 1 ; 1] est égale à : 5. On se place dans un repère orthogonal ( ) et on note et les courbes représentatives respectives des fonctions f et g définies sur R par et. Affirmation : Il existe au moins un point en lequel les courbes et ont la même tangente. 4 / 5
Exercice n 4 : (5 points) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé ( On considère les points A, B et C d affixes respectives : ). On note D le point d affixe tel que et E le point d affixe tel que. 1. a. Ecrire les nombres complexes et sous forme exponentielle. b. Tracer un repère en prenant comme unité graphique 2 cm et placer les points A, B et C. c. Démontrer que le triangle OAB est rectangle isocèle. 2. a. Calculer les affixes et et placer les points D et E dans le repère. b. Montrer que et sont orthogonaux et que OE = AD. 3. Soit M un point d affixe z distinct de O et M le point d affixe z tel que le triangle OMM soit rectangle isocèle en O avec ( ). a. Déterminer le module et un argument de. b. En déduire que. 4. Le but de cette question est de retrouver le résultat du 2. b. dans un cas plus général. Il est inutile de faire une figure. Soient A, B, C, D et E les points d affixes respectives non nulles,,, et tels que : le triangle OAB est rectangle isocèle en O avec ( ) ; le triangle OCD est rectangle isocèle en O avec ( ) ; le quadrilatère OBEC est un parallélogramme. a. Justifier les égalités suivantes : b. Montrer que c. Interpréter géométriquement et arg puis conclure. 5 / 5