La pratique sportive décroît parallèlement à l'augmentation de l'âge 70% 60% 61% Evolution de la pratique hebdomadaire en fonction de l'âge (Eurobaromètre - Sport et Activités Physiques - données 2009 - Pub. 2010) 50% 44% 40% 40% 33% 30% 22% 20% 10% 0% 15-24 ans 25-39 ans 40-54 ans 55-69 ans 70 ans et +
La population des seniors est en mutation : plus nombreuse (impact du papy boom), plus disposée à vivre sa retraite de façon active (progrès prophylactiques), jouant un rôle plus actif, plus fédérateur auprès de ses enfants et petits-enfants, plus aisée financièrement (avec de forts revenus du patrimoine), génération se voulant inoxydable, décidée à faire autrement, à faire ses propres expériences) CREDOC - 2005 Besoin spécifique Elaboration d une politique sportive spécifique et adaptation des équipements.
Bien-être Mauvais vieillissement Corps qui trahit Retrouver une connivence avec son corps Longévité Vie sociale Groupe
Les séniors souffrent d abord des maladies d usure = maladies dégénératives L utilisation intelligente de son organisme permet d entretenir ce corps Les sollicitations ne doivent pas être des agressions source de lésions Pas bouger plus mais bouger mieux
Effet physique Effet relaxant Effet cognitif par la programmation intellectuelle du geste
On améliore la «quantité de vie» le pronostic vitale Des études l ont démontré Notamment bienfaits cardio-vasculaires De façon globale plus on dépense d énergie au quotidien meilleur est le pronostic vital à terme Nous sommes génétiquement programmés (cf. hommes préhistoriques) Quantité : 1h/jour 3500 kcal/sem.
Limitation des maladies dégénératives Crise cardiaque AVC (source majeure de handicaps) Maladies articulaires de l appareil locomoteur : arthrose, ostéoporose, sarcopénie Maladies neurologiques ou neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson )
Infarctus = crise cardiaque Obstruction partielle des vaisseaux du cœur Réduction de 2 à 3 de la prévalence Idem pour l AVC et sa conséquence : l hémiplégie Sport permet d entretenir le système vasculaire (souplesse), baisse de la tension artérielle, utilisation des graisses et des sucres Vie quotidienne plus confortable (escaliers, équilibre )
Raréfaction de la trame osseuse AP crée des microtraumatismes sur le squelette qui se reconstruit plus fort en prévision de nouvelles «agressions» La trame osseuse va s orienter dans l axe des contraintes Amélioration de l équilibre (ex. en faisant du Taï Shi ou en marchant dans les cailloux) => lutte contre le risque majeur de l ostéoporose : la fracture due à la chute Fracture fréquente : poignet, col du fémur
Immobilisation perte rapide de masse osseuse APS associée à une densité squelettique plus élevée Exercices les + utiles pour prévenir l ostéoporose : ceux qui communiquent un poids aux hanches (support de poids) ceux qui améliorent la force et la masse du tissu musculaire (renforcement des muscles abdominaux, paravertébraux et des quatre membres) En cas d ostéoporose déclarée : exercices impliquant flexion et rotation répétées de la colonne contre-indiqués
Usure du cartilage Réduite ou mieux tolérée avec l AP AP permet de mieux nourrir le cartilage. Tissu sans vaisseaux qui a besoin d être nourri par imbibition Le mouvement crée des variations de pression et les nutriments issus de l os sous-jacent passent dans le cartilage Le cartilage est régularité par le mouvement Mouvement articulaire sera plus harmonieux si le système musculaire est préservé => meilleur tolérance à l arthrose (processus malgré tout inéluctable)
Endurance pour brûler les sucres circulants Renforcement musculaire pour augmenter la musculature car plus on a de masse musculaire et plus on brûle des calories
Apprentissage de nouveaux gestes Dépression = apathie mais sport = stimulations Stress : endorphines, baisse pression artérielle et fréquence cardiaque (frein vagal post activité) Maladies neurodégénératives
Minimum (recommandation du PNNS) = 30 mn / jour ce n est qu un minimum, que le début Etudes longitudinales ont montré que c est plutôt entre 1h de footing ou de marche active / jour ou tous les 2 jours Prévoir un bilan initial puis régulier pour identifier les petites pathologies A prendre en charge, à réduire médicalement Mais aussi à intégrer dans le programme proposé : l AP fait partie de la stratégie thérapeutique! Identifier les facteurs de risques plus graves
Maître mot = progressivité Commencer par du mouvement au quotidien pour que le corps s adapte Le sport peut venir après Temps de reconditionnement (adaptation à l effort) = 3 à 6 semaines Bénéfices se recueillent en 3 à 6 mois En pratiquant 3 à 6 fois / semaine
Varier les sollicitations en gestuel, intensité, durée => variation des sollicitations de l appareil locomoteur, du cerveau Alterner pour une AP diversifiée et complémentaire
Inutile de peiner Intensité clé au niveau respiratoire : pouvoir parler mais ne pas pouvoir chanter (ce n est pas trop dur, mais je ne fais pas rien)
Pas d arrêt de plus de 15 jours Attention au piège des arrêts de vacances Pas d âge limite même tardivement les bénéfices perdurent dont autonomie
Variées pour multiplier les bénéfices et diviser les risques Vélo pour les articulations CAP pour le squelette (un peu et sous contrôle) Tennis pour la coordination, en double (pour le lien social) Taï Shi la souplesse
Cibler sur la condition physique individuelle actuelle (évolution au fil du temps) Cibler sur les «bobos» du moment Besoin d un bilan initial Savoir que l on devient vieux (sportivement) à 25 ans mais âge d augmentation du risque (cf. mort subite du sportif*) > 40 ans Mort brutale sans risque identifié et symptômes préalables en AP (dans 95% des cas se sont des infarctus d effort) Examen-clé = épreuve d effort Fréquence suivi médical : 1 fois/an
Vivre mieux Vivre vieux
Maladies chroniques s étendent sur une longue période de temps Peuvent être stables ou évolutives Habituellement contrôlées par suivis médicaux Amélioration s appuie sur changements appropriés dans les habitudes de vie 5 grandes catégories de maladies : les cancers les maladies cardiovasculaires les maladies respiratoires le diabète les maladies mentales l arthrose et polyarthrite rhumatoïde, ostéoporose, et VIH commence à être considérées comme telles
encourager une bonne alimentation promouvoir le bien-être mental Mettre l accent sur les facteurs de risque des maladies chroniques : promouvoir les sports et l activité physique informer sur les bienfaits des interventions antitabac, l abus d alcool et de drogues
"Après un infarctus, l avenir du malade est entre ses mains : arrêter de fumer, suivre son traitement, surveiller son alimentation, pratiquer une activité physique sont des éléments essentiels pour vivre de belles années!" (Pr. Daniel Thomas, cardiologue) Prévenir la récidive : limiter les facteurs de risques (tabac, cholestérol, diabète, surpoids, stress ) mesures hygiéno-diététiques (tabac, alimentation, alcool) changement habitudes de vie, prendre l'habitude à toute occasion de privilégier la marche, de prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur... : laisser la voiture et faire un bout de chemin à pied, monter les escaliers, faire une balade en famille Reprise d AP régulière, douce (éviter sport violent), de type endurance