Diversité et recrutement dans les banques



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Transcription:

Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque Rapport 2010 Diversité et recrutement dans es banques Le métier Chargé de cientèe professionnes Les stages étudiants dans es banques Le point sur empoi bancaire

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque Pubication éditée par BMEP 18, rue La Fayette - 75009 Paris Association oi 1901 Représentant éga : Vaérie Gory Responsabe de a pubication : Henry Cheyne Photos de a réunion de Observatoire : Stéphane Saugère Réaisation : Café Noir 8, sente de a Guirande de Juie - 78120 Rambouiet Ce rapport est imprimé sur Cocoon Sik, papier certifié FSC Recyced et Ecoabe Européen. 2

Sommaire Présentation Comité de piotage et équipe de Observatoire...4 Activités de Observatoire : exercice 2010 et perspectives 2011...6 Diversité et recrutement dans es banques...10 Le métier Chargé de cientèe professionnes...14 Les stages étudiants dans es banques...17 Le point sur empoi bancaire...20 3

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque L Observatoire Avec e concours de équipe statistique de AFB Henry Cheyne Responsabe de Observatoire Anne Marais Responsabe Méanie Huin Barbara Gicque Vaérie Hore Origine et objectifs L Observatoire des métiers de a banque a été institué aux termes de a oi du 4 mai 2004 reative à a formation professionnee et au diaogue socia. I est prévu et organisé par Accord sur a formation tout au ong de a vie dans es banques, signé e 8 juiet 2005, qui ui consacre son chapitre II. Entrent dans son champ d activité es banques de AFB. L accord assigne en particuier à Observatoire comme axes de travai : a constitution et e suivi de bases de données sur es effectifs et a formation, a veie prospective sur es facteurs d évoution de empoi, anayse des différents métiers et de eur évoution, es études concernant égaité professionnee entre es femmes et es hommes, es comparaisons au sein du monde bancaire, au niveau nationa et européen. L orientation des travaux et des interventions de Observatoire appartient à un Comité de piotage paritaire. Chacune des deux déégations e composant - patronae et syndicae - désigne à son tour un président nommé pour deux ans. Une association, Banque-Métiers-Égaité Professionnee (BMEP), assure e fonctionnement courant de Observatoire. Outre e suivi des travaux de Observatoire, e Comité de piotage a pour mission de choisir es destinataires des études autres que ceux désignés par Accord (e premier destinataire étant a Commission Paritaire Nationae de Empoi). I donne son avis sur es personnes quaifiées et es organismes d étude auxques i est fait appe. C est égaement sous son égide qu est déveoppé e site internet de Observatoire. Les banques participent au bon fonctionnement de Observatoire. I eur appartient notamment de fournir es informations nécessaires aux enquêtes. 4

Jean-Phiippe Gonin BNP Paribas Vaérie Gory HSBC Frédéric Labordère LCL Michèe Rossi AFB - Direction des Affaires Sociaes DÉLÉGATION PATRONALE Geneviève Lhomme AFB - Déégation Générae à a Formation Professionnee Maryse Juranvie Banque BPCE Vanessa Robert La Banque Postae Brigitte Fermaud Société Générae Isabee Gauthier CIC Jean-Pau Kaouza CA-CIB Comité de piotage paritaire Aperçu sur es effectifs du monde bancaire français 1 Banque de détai 91 290 personnes dont 55 883 femmes et 35 407 hommes Banque de entreprise 13 690 personnes dont 5 039 femmes et 8 651 hommes Traitement des opérations 55 651 personnes dont 29 430 femmes et 26 221 hommes Hervé Béguinet SNB - CFE - CGC Gérard Bréhier CFDT Patricia Rozeron-Tibié CFDT Activités support 42 981 personnes dont 24 163 femmes et 18 818 hommes Martine Cognet CGT DÉLÉGATION SYNDICALE Bernard Gerdoe CFTC 1 Banques AFB. Jean-Pierre Faucheux CFTC Yvon Le Goffic SNB - CFE - CGC Patrick Mory CGT Thierry Rodier FO Pasca Lagrue FO 5

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque Rapport d activité 2010 et programme 2011 I - En 2010, Observatoire s est particuièrement intéressé aux compétences et à a Diversité. En 2010, Observatoire a réaisé es principaux points du programme qui ui était fixé pour année. La Commission Paritaire Nationae de Empoi (CPNE) du secteur bancaire s était adressée à Observatoire pour disposer d un bian des actions menées par es étabissements en matière de diversité des recrutements. I s agissait non seuement de dresser e panorama des mesures adoptées, mais d en apprécier efficacité. L Observatoire a mené cette étude en se rapprochant tant des secteurs chargés de ces poitiques dans es banques que des organismes de formation - au premier rang desques e CFPB qui est e principa opérateur des opérations «Demandeurs d empoi». Cette étude a donné ieu à une présentation et un débat pubics en fin d année. Tant e rapport écrit que échange avec e pubic ont fait ressortir a mutipicité des initiatives prises par es banques pour participer à effort d insertion des jeunes éoignés de empoi et des personnes en situation de handicap. Un autre thème ayant trait aux pratiques de RH des banques a concerné es stagiaires d écoe. Une étude a été menée à eur sujet. Les banques ont une poitique de stages très constante, mais i s agissait de voir dans quee mesure ces poitiques étaient impactées par e nouveau cadre régementaire concernant es stages. I s est avéré que a pupart des étabissements avaient argement anticipé es nouvees mesures, tout en maintenant un niveau éevé de stages. S agissant d études pus spécifiquement Métiers, a fonction anaysée en 2010 a été cee de CHARGÉ DE CLIENTÈLE PROFESSIONNELS. Le cabinet maître d œuvre de étude a cherché à décrire es traits caractéristiques de ce métier-cé pour a banque de détai, ses évoutions possibes, et es compétences qu i requiert. La question des compétences a d aieurs été un des fis conducteurs de année. Les travaux de Observatoire à occasion de ses différentes études Métiers se heurtent à a mutipicité et incertitude des DÉFINITIONS DE LA COMPÉTENCE PROFESSIONNELLE. Aussi e besoin s est-i fait sentir d une réfexion méthodoogique, d un véritabe point scientifique sur a question. L Observatoire a organisé à ce sujet un COLLOQUE e 5 mai 2010. I réunissait des intervenants de différentes origines : consutants, formateurs, organismes paritaires de gestion de empoi, observatoires d autres branches Les actes du cooque ont été pubiés en septembre sous e titre «Regards croisés sur a notion de compétence professionnee». Dans e domaine des ENQUÊTES STATISTIQUES, Observatoire, avec aide de a ceue statistique de AFB, a continué de veier à a réaisation des enquêtes notamment enquête Empoi et enquête Formation - dans es déais es pus courts à issue de exercice examiné. Comme chaque année, es définitions et méthodes ont fait objet d une concertation étroite avec es correspondants statistiques dans es banques. Les enquêtes pubiées en mai ont été précédées «d Indicateurs avancés de empoi» dès e mois de janvier. Par aieurs, suite aux études des années précédentes sur es métiers de a BFI (Banque de Financement et d Investissement), une enquête a été réaisée pour a première fois 6

En décembre dernier, réunion pubique annuee de Observatoire. Ci-dessus, de gauche à droite, Henry Cheyne, responsabe de Observatoire, Gérard Bréhier (CFDT), Jean-Caude Guéry (directeur des affaires sociaes de AFB) et Vaérie Gory (HSBC). Ci-dessous, Bernard Cauchy (HandiFormaBanques), Richard Oswad (Société Générae), Eizabeth Karako (BNP Paribas), Laurance N Kaoua (Journa Les Échos), et Christian Barazzutti (CFDT). en 2010 sur es effectifs de a BFI, à partir des nomencatures étabies par Observatoire. Toujours dans e domaine statistique, importante base de données constituée au fi des années par a ceue statistique de AFB est apparue comme une source d information insuffisamment utiisée auprès d un pubic pus arge que ceui habitueement intéressé par ces données. L Observatoire a donc conçu UNE NOUVELLE PUBLICATION, «Contours». Cee-ci reprend es principaes données sur es métiers de a banque, qui sont regroupés en 12 grandes famies. La pubication, qui fournit information uniquement sous une forme iustrée, a été diffusée au dernier trimestre de année. Comme es années précédentes, une RÉUNION PUBLIQUE de Observatoire s est tenue en décembre. Ee a été argement consacrée au thème «Diversité et recrutement». Un exposé a rappeé a poitique des banques dans ce domaine, puis un débat, animé par une journaiste de a presse économique, s est tenu entre es responsabes Diversité de chaque grande banque, ainsi qu avec un acteur syndica de a diversité. 7

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque II - En 2011, Observatoire doit porter ses efforts à a fois sur son champ d étude et sur sa communication auprès de ses divers pubics. En termes d ÉTUDES, une première réaisation est prévue pour e mois de mars. Cette étude a pour ambition de tirer es conséquences des échanges théoriques qui sont intervenus en 2010 ors du cooque sur es compétences. L étude de Observatoire sur es MÉTIERS DES TRAITEMENTS ADMINISTRATIFS de 2007 - essentieement descriptive - sera reprise sous ange des COMPÉTENCES : quees compétences sont mises en œuvre dans ces métiers? Quee approche pour es repérer et es casser? Quee démarche pour écairer a mobiité des saariés de ces secteurs? Une autre étude Métier sera certainement menée en 2011. A priori, e domaine choisi est ceui de centres de reations cients, qui doit permette d anayser e MÉTIER DE TÉLÉCONSEILLER. L activité de a banque tééphonique à distance occupe un rôe centra dans a démarche commerciae actuee. Ee a rarement fait objet d étude, ce qui pose e probème de références disponibes sur ce métier, voire d un intervenant quaifié pour aider Observatoire sur e sujet. Au cas où es ressources vouues ne seraient pas trouvées (ou pas disponibes) en 2011, on réaiserait cette année une étude sur une autre fonction importante, aux effectifs croissants dans a banque de détai, cee de CONSEILLER EN PATRIMOINE. Un autre axe important sera suivi en 2011, de manière conjointe avec APEC. Cet organisme en effet se propose d ajouter à sa coection des Référenties Cadres un référentie concernant LES MÉTIERS CADRES DE LA BANQUE. L Observatoire apportera un concours d autant pus attentif à a réaisation de ce référentie qu i servira ensuite d instrument de travai quotidien aux conseiers de APEC. Dans une autre direction, Observatoire souhaite innover en ce qui concerne échee spatiae de ses études. Ses travaux sont habitueement menés à une échee nationae, parfois européenne. I paraît nécessaire de procéder à des ANALYSES BANCAIRES À L ÉCHELLE RÉGIO- NALE : en raison tant de importance prise dorénavant par a Région dans a vie économique et sociae du pays, que des compémentarités interprofessionnees et des conjonctures ocaes qu i serait intéressant de déceer. Le choix s est porté sur a Région Nord-Pas de Caais : choix qu i conviendra de confirmer au vu des ressources disponibes ocaement et du degré de coaboration des étabissements bancaires. I faut noter une dimension nouvee recherchée par Observatoire pour ensembe de son activité. À partir de 2011, es projets d étude et es enquêtes de Observatoire feront Site internet de Observatoire : une page d accuei pus attractive : chiffre du mois, dossier du mois, dernières pubications, agendas Formuaire de contact : une interface priviégiée pour poser ses questions et contacter Observatoire. Une cartographie des métiers de a banque pour tout savoir sur es métiers du secteur bancaire. 8

systématiquement objet d une proposition de coaboration aux Observatoires des groupes mutuaistes - ou aux entités qui en tiennent ieu. I paraît en effet indispensabe de parvenir à un rapprochement sur des sujets qui sont d un intérêt commun, et qui de toute manière sont vus sous un ange unique («a profession bancaire») par es utiisateurs extérieurs (saariés des banques, étudiants, chercheurs, journaistes ) L année 2011 sera égaement pour Observatoire cee de a RÉNOVA- TION DE SON SITE INTERNET. Le site actue assure a diffusion des études, mais dans sa forme présente i ne permet ni d engendrer un trafic de consutation éevé ni d étabir un rée diaogue avec es utiisateurs. Avec e souci particuier des saariés de a banque (qui se posent a question d éventuees mobiités internes) et des jeunes (qui se posent a question d une entrée dans a profession), e site utiisera des modaités d accuei attractives, avec une voonté d interactivité. À cette occasion, équipe de Observatoire (actueement un responsabe et une statisticienne) sera compétée d une chargée de communication, particuièrement responsabe du site. Les mêmes objectifs que précédemment seront poursuivis dans e domaine des ENQUÊTES STATIS- TIQUES. Des contacts seront pris avec Acoss, qui centraise dorénavant pusieurs grandes sources statistiques, pour parvenir à des résutats concordants sur es effectifs bancaires. L enquête sur es effectifs de a BFI sera renouveée. La pubication «Contours» sera reconduite compte tenu du bon accuei reçu a première année. Une RÉUNION PUBLIQUE permettra de rendre compte des travaux de année, ceux-ci pouvant nourrir un débat sur a question de empoi dans économie et a société française actuees. Dans e domaine EUROPÉEN, des initiatives sont actueement prises par a Commission pour a constitution d Observatoires sectories de empoi à échee de Union. Le secteur bancaire est soicité pour être un des premiers dotés d une tee institution paritaire. Notre Observatoire français va accorder e pus grand intérêt à ces initiatives, car i est susceptibe de jouer un rôe piote tant auprès des grandes fédérations patronaes et syndicaes européennes que de a Commission (DG Empoi). De manière à donner de a visibiité aux travaux de Observatoire et aussi pour éargir sa base d information, e responsabe de Observatoire est présent dans différentes INSTANCES EXTERNES. I participe notamment à a Commission Études et Recherche de APEC. Au Consei Nationa de Information Statistique (CNIS), i est membre du bureau et participe aux travaux de a Commission Financière. Cette dernière doit effectuer une anayse statistique des différents secteurs de activité bancaire anayse à aquee Observatoire sera associé. Enfin, i faut noter que e Centre d Anayse Stratégique (service du Premier Ministre) et e Comité Paritaire Nationa de a Formation Professionnee (CPNFP) s unissent pour redonner vie aux concertations inter Observatoires qui se dérouaient antérieurement sous égide du Commissariat du Pan. 9

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque Diversité et recrutement dans es banques 1 La profession bancaire manifeste depuis pusieurs années un intérêt profond pour a promotion de égaité des chances en matière de recrutement. Cet intérêt s est traduit par a création et animation de fondations, par des partenariats avec des associations nationaes, des concertations avec es coectivités territoriaes, et des programmes spécifiques de son centre de Formation (e CFPB). L Observatoire a été mandaté pour faire e point des initiatives prises dans ce domaine. L étude réaisée en 2010 distingue es grandes «opérations nationaes» et es «opérations de pace». 1 À partir de étude réaisée par Chares Normand, coaboration Henry Cheyne. 10

I. Opérations nationaes Pusieurs opérations nationaes ont été ancées par es pouvoirs pubics pour aider es personnes éoignées de empoi à s insérer dans e monde professionne. Les banques y contribuent argement, grâce à des appuis financiers, à des parrainages, à des soutiens aux associations de quartiers. «Nos quartiers ont des taents» Fondée en novembre 2005 par des entreprises du Medef 93 Ouest, cette association vise à accompagner des jeunes issus de quartiers popuaires qui sont en difficuté dans eur recherche d empoi en dépit d un niveau de dipôme Bac+4 et pus. Les entreprises parrainent ces jeunes pour faciiter eur insertion professionnee. Un parrain «coache» un jeune dans sa recherche et ui ouvre son réseau professionne. Les banques participent ampement à cette opération. Certaines ont monté des opérations compémentaires avec des écoes ou des associations. Ainsi, BNP Paribas dans e cadre de association «Mozaik RH» participe à des journées de formation pour préparer es jeunes aux entretiens de recrutement. HSBC à travers association «Café contact pour empoi» aide égaement à a préparation des entretiens d embauches et à a rédaction des CV. En octobre 2005, une convention de mécénat entre HSBC et Institut d Études Poitiques de Paris (Sciences Po) a été signée. La banque offre sur une période de 5 ans 20 bourses ogement à des étudiants issus de ycées situés en ZEP (Zone d Éducation Prioritaire) et verse une subvention à association «Le Reais» qui accompagne es jeunes dans eur intégration à Sciences Po. Pusieurs autres partenariats entre es banques et es grandes écoes prévoient des bourses d études, ainsi que des parrainages d étudiants par des cadres dirigeants. Empoi des jeunes des quartiers Dans a dynamique créée par e «Pan Espoir Banieues», pusieurs entreprises et fédérations professionnees - dont a Fédération Bancaire Française - ont signé e 15 mai 2008 Engagement nationa pour empoi des jeunes des quartiers. Cet engagement avait pour objectif de promouvoir e recrutement de jeunes de moins de 26 ans domiciiés en ZUS (Zone Urbaine Sensibe) ou en zone couverte par un CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociae). Dans e cadre de cette action, pour éviter une démarche «pro active» qui pourrait passer pour discriminatoire, es entreprises se contentent de vérifier ex post avec es pouvoirs pubics qu un certain nombre de jeunes recrutés sont bien issus de ces zones. À noter que LCL avait anticipé sa participation par un accord passé dès e 15 février 2008. «Opération Phénix» Dans e cadre de opération Phénix initiée en 2007, es entreprises s engagent à embaucher en CDI des étudiants issus de fiières universitaires qui manquent de débouchés professionnes, particuièrement des fiières ittéraires. Is suivent à cet effet une formation spécifique qui s ajoute à eurs études, en aternance, sur 6 mois. Cette opération rassembe 10 entreprises et 10 universités franciiennes. La Société Générae et HSBC en font partie depuis origine. «Coup de pouce pour insertion» Lancée en juin 2008 à Lyon par a Société Générae, cette opération contribue à insertion professionnee des jeunes issus de ZUS qui sont peu ou pas dipômés (aors que e niveau traditionne d embauche dans es banques est Bac+2). Les jeunes, en contrat de professionnaisation, suivent une formation de 15 mois dispensée par e CFPB (Centre de Formation de a Profession Bancaire). Cette formation conduit aux métiers de chargé d accuei et de tééconseier. Pour a première édition, 60 jeunes ont participé à a phase de remobiisation, 11 d entre eux ont commencé un contrat de professionnaisation. Après avoir passé avec succès es épreuves de a certification professionnee prévues dans e cadre de a formation, 9 de ces jeunes ont été embauchés en CDI à a Société Générae. Les Écoes de a deuxième chance Les écoes de a deuxième chance («E2C»), créées à initiative de a Commission Européenne dans es années 90, permettent aux jeunes sortis du système éducatif sans aucune quaification de suivre une formation pour intégrer durabement e monde professionne. Depuis son habiitation en 2005, OCTA Banques soutient financièrement pusieurs E2C en eur attribuant une partie de ses fonds ibres. 11

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque II. Les opérations de pace Les banques utiisent pusieurs modaités de recrutement et de formation de jeunes non quaifiés issus de quartiers difficies, de demandeurs d empoi et de personnes en situation de handicap. L étude de Observatoire a nommé «Opérations de pace» cees qui portent sur e recrutement spécifique dans es banques à issue de parcours mis au point par a profession. Tous es grands groupes bancaires contribuent à ces opérations. Un nombre significatif de petites ou moyennes banques a égaement rejoint e mouvement. Conventions entre e CFPB et AFPA En 2007, e CFPB (Centre de Formation de a Profession Bancaire) et AF- PA (Association nationae pour a Formation Professionnee des Adutes) ont signé une convention pour a formation de demandeurs d empoi et de travaieurs handicapés au métier de tééconseiers. En 2008, une deuxième convention tournée vers e métier de chargé d accuei bancaire a été concue. Dans ce processus, e CFPB sensibiise es banques, es fédère, assure des reations avec es institutions pubiques (Pôe Empoi) et es partenaires (AFPA), et met en œuvre es formations. Opération «Demandeurs d empoi 2009» Pour e montage de opération «Demandeurs d empoi 2009», deux conventions ont été signées, une entre Pôe Empoi et AFB en juiet 2009 visant organisation du sourcing et accompagnement financier, autre entre e CFPB et AFPA à automne 2009 pour organisation de a formation. Initiée en juin 2009, cette opération s est donnée pour objectifs e recrutement et a formation de demandeurs d empoi au poste de chargé d accuei bancaire. Pour tenir compte des contraintes formuées par AFPR (Action de Formation Préaabe au Recrutement), a formation a été organisée en trois temps : un temps de préformation et de bian de 70 heures confié à AFPA, un temps de formation au métier de chargé d accuei confié pour 266 heures au CFPB et pour 84 heures à AFPA ; enfin un temps d immersion en agence de 30 heures. À issue de cette formation, un certificat professionne «Chargé d accuei» est déivré par e CFPB. Les opérations menées avec InserFormaBanques La CFDT Banque et a Maison de Empoi de Lie-Lomme-Heemmes- Armentières se sont engagées dans une action d intégration en agence bancaire de jeunes demandeurs d empoi n ayant pas e bac, sur des postes de tééconseiers et de chargés d accuei. Pour mener à bien ce projet, a Maison de Empoi de Lie et a CFDT ont fait coopérer État, Pôe Empoi, e CFPB, AFPA et es banques de a métropoe Lioise. L opération se dérouait en trois phases : une phase de sensibiisation et de vérification de a motivation du jeune, une phase de préquaification et une phase de formation à travers un contrat de professionnaisation. Au nombre des financements figure ceui de OPCA Banques. Les opérations de réorientation : «e DU Passeree» La formation Passeree a été créée en 2003 par université de Nancy 2 et a profession bancaire (CFPB). Ee répondait à a situation d étudiants issus de fiières ittéraires et scientifiques qui souhaitaient se réorienter vers a banque-finance au niveau Master. La formation comprend 200 heures d enseignement déivrées pour moitié par des universitaires et pour moitié par des professionnes de 12

a banque. Ee comporte un stage obigatoire d au moins un mois, et ee est sanctionnée par un dipôme d université («DU»). Depuis sa création, a formation a concerné à Nancy une cinquantaine d étudiants chaque année. Des «DU Passeree» ont été mis en pace progressivement dans de nombreuses universités. HandiFormaBanques L association interbancaire Handi- FormaBanques aide es personnes en situation de handicap intéressées par une entrée dans e domaine bancaire. Son action résute d une démarche voontaire et coective de a profession. Les banques BNP Paribas, Société Générae, LCL, HSBC, a banque Postae, ainsi que e CFPB sont es membres fondateurs d HandiFormaBanques. Les formations se font en contrat de professionnaisation. Ees conduisent aux fonctions de chargé d accuei et de tééconseier. L association joue e rôe d interface entre trois acteurs : es banques qu ee sensibiise et dont ee évaue es besoins, es réseaux associatifs qui accompagnent es personnes handicapées dans e retour vers empoi, et es candidats qui sont accompagnés tout au ong de eur formation par AFPA et e CFPB. «Missions Handicap» L action en faveur de intégration des personnes handicapées s appuie sur des accords spécifiques et des structures dédiées au sein des différentes entreprises bancaires. En 2007, BNP Paribas a signé une convention avec AGEFIPH, et année suivante a banque a concu un accord d entreprise en faveur de empoi et intégration des personnes handicapées. La Société Générae a signé un accord d entreprise en 2007 dans e but d augmenter e nombre des recrutements de personnes handicapées. C est dans e cadre de cet accord que a mission Handicap a été créée. Des partenariats avec des grandes écoes et es universités permettent à a banque de se faire connaître auprès des 9 000 étudiants en situation de handicap. HSBC contribue aux actions menées par des associations comme «Trempin», «Cub Être», «Han-poi». La banque a monté a mission Handicap HSBC. Ee se donne pour principe de «rechercher des taents et non des profis». Ces opérations, à peine survoées dans ce rapide rappe, témoignent de a voonté des banques d œuvrer en faveur de a diversité. Ees suivent deux axes compémentaires, ceui d une contribution aux initiatives des pouvoirs pubics et ceui de a recherche de soutions propres à a profession. Si ces actions bénéficient aux pubics éoignés de empoi, dans e même temps ees constituent une vraie richesse pour es saariés en pace dans es banques. Ceux-ci voient eur propre composition se rapprocher de a composition des cientèes tees qu ees se présentent aujourd hui. Et e gain est précieux en termes de fexibiité et d enrichissement cutures. 13

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque Le métier de chargé de cientèe professionnes 1 Chargé de cientèe professionnes, chargé d affaires professionnes, conseier commercia professionnes ou encore responsabe de marché professionnes, nombreuses sont es appeations pour désigner ce métier. Ees correspondent à une même réaité. Qui sont ceux qui exercent? Quees sont eurs missions, eurs compétences? Que peut-on dire des perspectives qui s ouvrent à eux? Autant de questions que s est posé Observatoire sur ce métier qui représente aujourd hui 4,3 % de a popuation bancaire et près de 9 % des métiers commerciaux d agence. 1 À partir de étude réaisée par e Cabinet Maestro (Gérard Deviers, Jacques Cavarroc), coaboration Henry Cheyne. I. Caractéristiques du chargé de cientèe professionnes Le nombre de chargés de cientèe professionnes est reativement stabe depuis 4 ans. En 2009, i s éève à 8 785 personnes. Comment se caractérise cette popuation? Une popuation jeune La popuation des chargés de cientèe professionnes est beaucoup pus jeune que a popuation bancaire dans son ensembe (37 ans de moyenne d âge, contre presque 42 ans) ce qui traduit e dynamisme de cet empoi, avec notamment de nombreuses embauches depuis pusieurs années. Évoution des effectifs 10 000 9 500 9 000 8 500 8 000 7 500 7 000 2005 2006 2007 2008 2009 70,3% entre 25 et 44 ans 14

Un statut professionne à tendance cadre On note une voonté de a part de a banque de détai de positionner ce métier à bon niveau. Ainsi, e pourcentage des cadres a augmenté de 10 % en 3 ans, pour atteindre 67 % Popuation bancaire 50% Techniciens Techniciens Chargé de cientèe professionnes en 2009. Corréativement, e taux d embauche au niveau techniciens a sensibement diminué entre 2005 et 2009. Un profi bac+2 -> bac+4 et pus En moyenne, ces années-ci, pus de Cadres Cadres 90 % des coaborateurs recrutés ont une quaification bac+2 à bac+4 et pus, avec une sensibe croissance des recrutements de niveau e pus éevé. Une parité respectée Le métier comporte un pourcentage de femmes égèrement supérieur à ceui des hommes (51.6 % contre 48.4 %). Néanmoins ce pourcentage est inférieur à ceui observé dans a popuation bancaire totae (56,2 %). II. Les chargés de cientèe professionnes : quees missions? Missions courantes Ces commerciaux ont pour fonction d apporter es soutions bancaires appropriées (crédits, gestion des ressources, services) aux cientèes de «professionnes» : artisans, commerçants, professions ibéraes, agricuteurs, très petites entreprises Is cherchent à instaurer une reation de confiance à partir d une écoute active des besoins. À noter que es évoutions technoogiques, es systèmes experts et a mise en pace des outis de CRM (Customer Reationship Management) permettent d appréhender dans de meieures conditions e profi des cients et d anticiper a prise en compte de eurs besoins. Leur portefeuie, eurs cients La diversité de a cientèe fait du métier de chargé de cientèe professionnes un des pus formateurs de a banque de détai. La réussite dans a fonction dépend de aptitude à s adapter à tous types de cients, de manière quasi instantanée. Ce commercia doit faire preuve de curiosité pour bien comprendre son interocuteur, son métier, ses probématiques, et ui apporter une réponse professionnee. La répartition des activités Les trois quarts de activité d un Répartition des activités chargé de cientèe professionnes sont consacrés aux entretiens de vente et à a gestion des risques. Toutefois, certains étabissements ont procédé à une forte centraisation de a gestion des demandes de crédit et des risques, ce qui aège e temps consacré aux procédures administratives. Ce choix cependant peut entraîner une certaine dégradation de a reation cient dans a mesure où e pouvoir de décision face au cient s en trouve restreint. Or es exigences en termes de soutions et de déais rapides sont de pus en pus fortes. En rège générae, es chargés de cientèe professionnes ont des objectifs de déveoppement à a fois de eur fonds de commerce personne et des parts de marché de agence. Is doivent déveopper a reation cientèe dans e doube souci de a rentabiisation des opérations et de a sécurisation des risques. Gestion crédits et risques 30 % Gestion de Unité 5 % Préparation à a vente 10 % Administration des ventes 5 % Information formation 5 % Entretiens de vente 45 % 15

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque III. Les chargés de cientèe professionnes : quees compétences? Trois famies de compétences Rappeons qu une approche possibe de a notion de compétence est de appréhender comme «e moteur de action». On peut aors a segmenter sur une échee étaonnée reative à empoi occupé. Trois famies de compétences sont observabes : des compétences transversaes génériques (qui, dans a banque, concernent tous es métiers et permettent de es comparer, notamment dans une optique de mobiité), des compétences transversaes managériaes et des compétences spécifiques propres à a technicité du métier. L importance des compétences opérationnees Les étabissements identifient prioritairement des compétences à visée opérationnee, qu ees soient transverses vis-à-vis de ensembe des métiers ou pus techniques sur un métier donné. Is mettent nettement moins accent sur es compétences managériaes. De pus, a fonction «prestataire de services» expique a grande importance accordée aux quaités de communication. Exempes de quaités et savoir-faire demandés Sens de a communication, esprit d équipe, maîtrise des techniques de vente et de négociation, aptitudes aux chaenges commerciaux et fort tempérament commercia, capacité d organisation, de gestion, d anayse, force de propositions et d initiatives et bon sens de a gestion du risque, voici un ensembe de compétences fréquemment requises pour e poste de chargé de cientèe professionnes. IV. Les chargés de cientèe professionnes : quees perspectives? Un métier pivot Parmi es métiers commerciaux opérationnes de contact, ceui de chargé de cientèe professionnes tient une pace centrae. Ceui qui occupe est censé avoir acquis ou parfaire des connaissances fondamentaes sur es produits, a vente, a gestion de a reation, ainsi qu une bonne compréhension de entreprise bancaire. Le chargé de cientèe professionnes doit présenter un profi quasi compet. Au-deà de son poste i va quasiment pouvoir couvrir essentie des activités commerciaes de a banque de détai. Sa fonction est très souvent antichambre d un poste de manager. Dans un circuit-type de mobiité fonctionnee, es étabissements positionnent e chargé de cientèe professionnes entre e chargé de cientèe particuier et e directeur d agence. De ce fait, i va devoir trouver dans son métier es occasions de cutiver des compétences managériaes. Hors ce circuit prédéfini et argement emprunté, es chargés de cientèe professionnes se dirigent égaement, mais en nombre pus restreint, vers des fonctions de conseiers entreprises ou de conseiers en gestion patrimoniae. 16

Les stages étudiants dans es banques 1 Accueiir un étudiant, ui donner a possibiité d être confronté aux réaités du terrain, accompagner dans a réaisation de son projet sont pratiques courantes tant pour es jeunes en cours ou en fin d étude, que pour es entreprises. Qu en est-i dans es banques? Quees sont eurs poitiques et eurs pratiques en matière d accuei de stagiaires? L Observatoire a mené à a demande de a CPNE 2 une étude sur es stages qui s inscrivent dans e cadre d une formation initiae (contrats de professionnaisation et contrats d apprentissage sont excus du champ de étude). La CPNE souhaitait faire ce point notamment en appication de accord signé par AFB sur e sujet en mai 2009. 1 À partir de étude réaisée par Chares Normand, coaboration Henry Cheyne. 2 CPNE : Commission Paritaire Nationae pour Empoi. I. Importance des stages étudiants dans es banques - 2004-2009 Entre 2004 et 2007, e nombre de stagiaires dans es banques a augmenté fortement : à issue d une croissance de 20 % sur a période, on est passé à 16 800 en 2007. Puis une diminution progressive a été constatée, ramenant e nombre de stagiaires à 15 000. Ce mouvement est imputabe à un contexte économique difficie. Magré cette diminution, e secteur bancaire reste en tête de peoton des secteurs économiques pour e nombre de stagiaires. Principaes motivations de recrutement Lorsqu on demande aux banques ordre de eurs motivations, on trouve d abord intention de prérecruter (à déais rapprochés ou, pus généraement, à terme différé), exécution d accords de partenariat passés avec es étabissements d enseignement, enfin es demandes exprimées par a cientèe et/ou e personne. 17

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque II. Physionomie des stages Durée des stages 46 % des stages ont une durée comprise entre 3 et 6 mois. Is correspondent aux déais cassiques de sensibiisation et de première formation aux métiers bancaires. Mais on trouve un nombre non négigeabe de stages de durées différentes soit supérieures à 6 mois, soit inférieures à 3 mois - ce qui iustre a diversité d origines et de motivations des stages. Les niveaux de formation Dans eur majorité (52 %), es stagiaires ont un niveau de formation Bac+2/3. Ce niveau représente 41 % des stagiaires qui font ensuite objet d un recrutement. Les étudiants de niveau Bac+4/5 représentent 37 % des stagiaires et 44 % des embauches. Les secteurs d activité et métiers On constate une forte présence des stagiaires dans a banque de détai (60 % d entre eux) : principaement dans une fonction commerciae, mais égaement dans es métiers de accuei et ceux du traitement des opérations. Le reste se répartit entre a BFI et es fonctions supports, à concurrence de 23 % et de 17 %. Répartition du nombre de stagiaires seon e métier En % Année de référence 2009 Métiers commerciaux (50 %) Fonctions support (17 %) Autres (4 %) Métiers d accuei (16 %) Métiers du traitement (13 %) Répartition du nombre de stagiaires seon e niveau de formation En % Année de référence 2009 5 % 15 % 4 % 33 % 26 % 2 % 9 % 6 % bac BTS DUT Licence Master Ingénieurs ESC Autres III. Canaux de recrutement et intégration des stagiaires Canaux de recrutement Les sites internet des écoes et des universités, ainsi que es sites de recrutement des entreprises sont es canaux majeurs de recrutement. S y ajoutent es candidatures spontanées des étudiants. À noter que es pratiques sont un peu différentes seon a taie de entreprise. Les grandes entreprises priviégient eur propre site de recrutement. Les entreprises moyennes ont putôt recours à un vivier de candidatures spontanées ou utiisent es sites internet des écoes et universités. Quant aux pus petites entreprises, ees préfèrent de oin es sites des écoes et des universités. Intégration des stagiaires Pour favoriser intégration des stagiaires, toutes es banques désignent un responsabe de stage. Ceui-ci a pour fonction de suivre a formation de étudiant à un rythme réguier. 18

IV. Reation banques/étabissements de formation L étude a révéé que es banques formuaient e souhait quasi unanime de renforcer eurs iens avec es étabissements de formation, de manière à mieux préciser es projets des étudiants. Ees proposent d optimiser a diffusion de eurs offres dans es étabissements au travers de forums ou encore de journées de présentation. Ees souhaitent augmenter es échanges avec es responsabes pédagogiques pour discuter des thèmes à aborder pendant a formation et renforcer e suivi du dérouement du stage. De pus, es banques aspirent à davantage de soutien pour es formaités administratives d accuei des stagiaires (mise en pace des conventions de stage, etc.) V. Devenir des stagiaires à issue des stages Le devenir des stagiaires à issue des stages est difficie à appréhender : - a pupart des cyces de formation professionnee comportent pusieurs années avec un stage obigatoire pour chacune d ees ; on ne peut donc parer de stage directement préaabe à empoi qu au cours de a dernière année ; - dans e cadre des cyces courts de formation (BTS, DUT ), a perspective d un grand nombre de stagiaires est de poursuivre eurs études ; i n y a donc pas non pus recherche d empoi ; - très souvent, e stage a ieu dans e courant de année scoaire, avant es examens, es soutenances et es congés, ce qui reporte éventuee question d une insertion professionnee. C est pourquoi es banques conçoivent es stages moins comme servant immédiatement au recrutement, et bien davantage comme permettant a constitution de «viviers» en vue d embauches utérieures. VI. Impact de a réforme de 2006 La réforme de 2006 a rendu obigatoires a formaisation et a signature d une convention de stage tripartite, ainsi qu une gratification pour tous es stages d une durée minimae de 3 mois. Cette durée a été ramenée à 2 mois par a oi du 24 novembre 2009. La réforme n a pas été vécue par es banques comme un boueversement tant eur pratique avait anticipé ces règes : qu i s agisse de a gratification, qui était déjà systématique, des conventions tripartites et de intégration des stages aux cursus pédagogiques. 19

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque Le point sur es métiers de a banque Banques AFB (hormis page 21 haut et page 24). 30 000 Empoi : évoution du nombre d embauches et de départs (Banques AFB) 25 000 20 000 Départs 15 000 Embauches 10 000 5 000 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 20

Banques AFB et Groupes mutuaistes : évoution des effectifs 400 000 390 000 380 000 370 000 Tota (Banques FBF) 360 000 350 000 230 000 220 000 210 000 200 000 190 000 Banques AFB 180 000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Nombre de saariés par casses d âges 50 000 40 000 30 000 20 000 1999 2009 10 000 0 < 25 ans 25 à 29 ans 30 à 34 ans 35 à 39 ans 40 à 44 ans 45 à 49 ans 50 à 54 ans 55 à 59 ans 60 ans et pus 21

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque Pyramide des âges 2009 65 ans 60 ans Hommes Femmes 55 ans 50 ans 45 ans 40 ans 35 ans 30 ans 25 ans 20 ans 5 4 3 2 1 0 1 2 3 4 5 (En %) Comparaison popuation bancaire / popuation française occupée 2009 60 ans et pus 60 ans et pus 55 à 59 ans 55 à 59 ans 50 à 54 ans 50 à 54 ans 45 à 49 ans 45 à 49 ans 40 à 44 ans 40 à 44 ans 35 à 39 ans 35 à 39 ans 30 à 34 ans 30 à 34 ans 25 à 29 ans 25 à 29 ans Moins de 25 ans 30 25 20 15 10 5 0 Moins de 25 ans 0 5 10 15 20 25 30 22

Évoution de a structure des effectifs par genre 60 % 58 % 56 % 54 % 52 % 50 % 48 % 46 % 44 % 42 % 40 % 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Hommes Femmes Évoution de a structure des effectifs par catégorie professionnee 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0 % 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Techniciens Cadres 23

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque Répartition des saariés des banques FBF* par régions en 2009 < 2000 [2000 5000[ [5000 10000[ [10000 20000[ 20000 * Non compris Crédit Agricoe. Bretagne 11 832 Basse- Normandie 4 336 Pays-de-a-Loire 14 530 Haute- Normandie 5 110 Nord-Pas-de-Caais 13 954 Centre 6 281 Picardie 4 495 Ie-de France 127 452 Poitou-Charentes 3 945 Limousin 2 143 Auvergne 3 395 Aquitaine 10 122 Midi-Pyrénées 8 016 Languedoc Roussion 7 074 Champagne Ardenne 3 381 Bourgogne 4 689 Lorraine 8 063 Franche- Comté 3 260 Rhône-Apes 22 060 Asace 9 537 Provence-Apes Côte d Azur 22 902 Corse 652 Évoution du nombre de saariés des banques FBF* par régions en 2009 < -3 % [-3 % 0 % [ 0 % [0 % 5 % [ 5 % * Non compris Crédit Agricoe. Bretagne 0,9 % Basse- Normandie -2,0 % Pays-de-a-Loire -2,1 % Haute- Normandie -0,9 % Nord-Pas-de-Caais -4,7 % Centre -3,2 % Picardie -2,7 % Ie-de France -0,4 % Poitou-Charentes -10,0 % Limousin -3,7 % Auvergne -1,4 % Aquitaine -7,3 % Midi-Pyrénées 0,2 % Languedoc Roussion 5,2 % Champagne Ardenne -2,9 % Bourgogne -2,7 % Lorraine -4,1 % Franche- Comté 0,0 % Rhône-Apes -0,7 % Asace -2,5 % Provence-Apes Côte d Azur 2,3 % Corse 1,6 % 24

Évoution de a structure des embauches par dipôme de enseignement généra 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0 % 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Inférieur ou équivaent à Bac+1 Bac+2 ou Bac+3 Bac+4 ou pus Effectifs par secteurs de activité bancaire et par grandes catégories de métiers Secteurs de activité bancaire Grandes catégories de métiers Banque de détai 69,5 % Banque de Financement et d Investissement 15,2 % En %. 50-40 - 30-20 - Autres 15,3 % 10-0 - Force de vente Traitement Supports des opérations 25

Rapport 2010 Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque Comparaison de groupes de métiers seon 3 critères : âge, parité, formation à embauche Lecture des graphiques : âge moyen des saariés dans a banque est de 42 ans, es femmes représentent 56 % des effectifs (44 % pour es hommes) et 43 % des saariés embauchés ont un bac + 4 ou pus. Moyenne bancaire 50-45 - 40-35 - 30-25 - 20-15 - 10-5 - Groupe de métier étudié I I I I I -I I I I I I 100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 100 42 ans Âge (années) 50-45 - 40-35 - 30-25 - 20-56 % 43 % 15-10 - 5 - I I I I I -I I I I I I 100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 100 Parité (% de femmes) Formation à embauche (% Bac + 4 et pus) Chargé de cientèe particuiers Âge (années) 50-45 - 40-35 - 30-25 - 20-15 - 10-5 - I I I I I -I I I I I I 100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 100 Parité Formation à embauche (% de femmes) (% Bac + 4 et pus) Chargé de cientèe professionnes Âge (années) 50-45 - 40-35 - 30-25 - 20-15 - 10-5 - I I I I I -I I I I I I 100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 100 Parité Formation à embauche (% de femmes) (% Bac + 4 et pus) Traitement des opérations Âge (années) 50-45 - 40-35 - 30-25 - 20-15 - 10-5 - I I I I I -I I I I I I 100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 100 Parité Formation à embauche (% de femmes) (% Bac + 4 et pus) Financiers marché Âge (années) 50-45 - 40-35 - 30-25 - 20-15 - 10-5 - I I I I I -I I I I I I 100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 100 Parité Formation à embauche (% de femmes) (% Bac + 4 et pus) 26

Formation : répartition des dépenses de formation par postes et par taies de banques en 2009 Postes de dépense Taie de banque Pus de 10 000 Entre 1 000 et Entre 300 et Moins de 300 Pour ensembe saariés 10 000 saariés 1000 saariés saariés des banques Formation externe (1) 16,4% 20,1% 24,0% 29,5% 17,7% Formation interne (2) 27,8% 16,1% 11,1% 7,6% 24,0% Formation professionnee en aternance 12,2% 13,5% 12,7% 16,4% 12,6% Rémunération des stagiaires 36,5% 39,2% 35,3% 28,8% 37,0% Autres versements 0,3% 2,7% 8,7% 9,0% 1,3% Versement FONGECIF 6,8% 8,5% 8,1% 8,7% 7,3% Tota de dépenses de Formation 100% 100% 100% 100% 100% Dépenses de formation totaes 1 926 e 1 961 e 1 577 e 1 682 e 1 916 e rapportées au nombre de saariés Pour ensembe des banques Versement FONGECIF : 7,3 % Formation externe (1) : 17,7 % Autres versements : 1,3 % Formation interne (2) : 24 % Rémunération des stagiaires : 37 % Formation professionnee en aternance : 12,6 % (1) La formation externe est cee réaisée par un prestataire de formation. (2) La formation interne est cee dont a maîtrise d œuvre est assurée par empoyeur. 27

Observatoire des métiers, des quaifications et de égaité professionnee entre es femmes et es hommes dans a banque Responsabe de Observatoire Henry Cheyne hcheyne@afb.fr Comité de piotage paritaire Président : Gérard Bréhier Vice-présidente : Vaérie Gory Communication de Observatoire Méanie HULIN mhuin@afb.fr BMEP 18, rue La Fayette 75009 PARIS 01 48 00 50 29 www.observatoire-metiers-banque.fr