DM n 11. I La bobine de Ruhmkorff : une prouesse technologique du XIXème siècle

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Production d étincelles électriques 1 DM n 11 L éclair est la manifestation la plus tangible d une décharge électrique dans un gaz devenant subitement conducteur. De telles étincelles sont très courantes dans notre environnement technologique. Ces décharges sont souvent indésirables (ouverture d un disjoncteur, rupture de liaison avec les caténaires du TGV, déroulement rapide d une bobine de tissu dans l industrie textile ), mais on cherche parfois à les contrôler (bougie d allumage des moteurs à explosion, allume gaz ). I La bobine de Ruhmkorff : une prouesse technologique du XIXème siècle Pour produire les hautes tensions nécessaires pour déclencher ces étincelles, on a souvent recours à un couplage inductif entre deux circuits électriques. Cette technique a été initiée par Ruhmkorff vers 1850 au prix d une véritable prouesse technologique. La bobine de Ruhmkorff a joué un rôle déterminant dans plusieurs découvertes de la physique fondamentale de la fin du XIXème siècle. La première partie du problème porte sur des essais effectués sur une bobine de Ruhmkorff datée de 1852. I.A Caractéristiques de l enroulement secondaire La bobine de Ruhmkorff est en fait une bobine double. L enroulement secondaire entoure la bobine primaire. Il est constitué de plusieurs couches de fil cylindrique très fin de diamètre d vernis pour l isolation électrique. Le rayon de ces couches varie entre r2 = 30 mm et r 2 = 60 mm. Les spires sont jointives dans une couche ainsi que les couches successives entre elles (cf. figure 1). I.A.1) En supposant que d << r2, calculer le volume de conducteur dans l enroulement secondaire et en déduire qu une estimation de la longueur l de fil nécessaire pour bobiner un solénoïde de longueur h = 0,3 m est donnée par la relation : l αh r 2 2 r 2 2 d 2 où α est un coefficient numérique à préciser. I.A.2) Le fil de l enroulement secondaire est très fin comme le montre la valeur très élevée de la résistance de cette bobine R2 = 10 kω. La résistance d un fil de section uniforme ne dépend que de sa longueur l, de sa section et de la conductivité du matériau conducteur. En vous appuyant, le cas échéant, sur une analyse dimensionnelle, déterminer l expression de R2 en fonction de l, du diamètre d et de la conductivité du cuivre de valeur γ = 6.10 7 Ω 1 m 1. En déduire une expression littérale approchée de la longueur du fil.

2 I.A.3) Calculer d et l. Dans quelle mesure peut-on parler de prouesse technologique pour la réalisation d une telle bobine? I.B Champ magnétique créé par l enroulement secondaire On suppose que le bobinage secondaire est parcouru par un courant d intensité I et que d = 0,3 mm. On souhaite modéliser la distribution de courant sur la longueur h par un vecteur densité de courant j uniforme entre r2 et r 2 et nul ailleurs. I.B.1) Estimer n, le nombre de spires par mètre pour cette bobine en fonction des données de l énoncé. I.B.2) Exprimer j en fonction de I, n, r2 et r 2. I.B.3) En supposant que h >> r 2 et r2, calculer le champ magnétique créé par cette bobine en tout point de l espace en faisant intervenir la densité de courant j. I.B.4) Représenter la bobine en coupe, et dessiner l allure des lignes de champ magnétique pour un solénoïde fini (on ne demande pas de lignes de champ pour r2 < r < r2 ). I.C Couplage inductif entre les deux circuits : tension induite lors de la coupure de courant Le couplage inductif entre ces bobines correspond au schéma électrocinétique équivalent donné figure 2 et est décrit par les équations en régime variable indiquées dans cette figure. On a R1 = 1 Ω et R2 = 10 kω. Afin de déterminer les valeurs des coefficients d auto-inductances L1 et L2 et l inductance mutuelle M, plusieurs expérimentations ont été menées. Des graphes issus de ces différentes expériences sont fournis dans le document réponse (figures A, B et C en fin de sujet). Expérience 1 La bobine secondaire étant en circuit ouvert, la bobine primaire est montée en série avec un générateur basse fréquence de résistance interne Rg = 50 Ω et une résistance additionnelle R0 = 100 Ω. Le signal délivré par le générateur est une tension périodique en créneaux de valeur minimale nulle. Le signal enregistré et représenté sur la figure A est la tension aux bornes de R0. Expérience 2 La bobine primaire étant en circuit ouvert, la bobine secondaire est associée en série à une résistance Ra = 1,0.10 4 Ω. L ensemble des deux dipôles est alimenté par une tension sinusoïdale de la forme e(t) = E cos(ωt). La figure B indique les graphes donnant les deux tensions sinusoïdales u2 et ua aux bornes de la bobine secondaire et de la résistance Ra. Expérience 3 Deux voltmètres de très grande impédance interne sont branchés aux bornes de la bobine primaire pour l un et de la bobine secondaire pour l autre. La bobine primaire est alimentée par un générateur de tension sinusoïdale. Le graphe de la figure C montre que le rapport des deux valeurs efficaces dépend de la fréquence. I.C.1) Représenter le schéma électrique de l expérience 1. On fera bien apparaître les différentes résistances intervenant dans le circuit. Etablir l expression temporelle du courant i1(t). On introduira une constante de temps τ que l on définira. A l aide de la figure A, en déduire une estimation de la valeur de l inductance propre L1. I.C.2) Représenter le schéma électrique de l expérience 2. On fera bien apparaître les différentes résistances intervenant dans le circuit. Exprimer en notation complexe u2 en fonction de ua, R2, Ra, L2 et ω. En déduire l expression de tan φ où φ est le déphasage entre les deux tensions ua et u2. A

3 l aide de la figure B en déduire une estimation de la valeur de l inductance propre L2. On donne tan(1,2) = 2,6. I.C.3) Représenter le schéma électrique de l expérience 3. On fera bien apparaître les différentes résistances intervenant dans le circuit. Etablir l expression de la fonction de transfert : H(jω) = u 2 u 1 A l aide de la figure C en déduire une estimation de la valeur de l inductance mutuelle M. II Mécanisme de déclenchement de l étincelle L amorçage d une décharge électrique dans un gaz (ou le claquage du gaz) est la transition de l état isolant vers un état conducteur du milieu. Le mécanisme d apparition d une étincelle, parfois nommé arc électrique, est une sorte de phénomène d avalanche se produisant dans le gaz au départ non ionisé. Initialement quelques électrons dits électrons primaires peuvent s extraire de l électrode par agitation thermique. Ces électrons vont alors être fortement accélérés par le champ électrique régnant entre les électrodes avant de frapper des molécules de dioxygène ou de diazote. Ces chocs peuvent, dans certains cas, arracher des électrons aux molécules et créer des cations. Ces électrons secondaires de plus en plus nombreux au cours des chocs successifs vont eux aussi être accélérés sous l action du champ électrique régnant dans le gaz. Cette action motrice du champ électrique est contrecarrée par les chocs des électrons sur les molécules. L effet dominant dans les conditions expérimentales considérées est dû aux chocs électrons-particules lourdes (atomes ou molécules). Un processus de capture d électrons par les cations va rapidement limiter le nombre d électrons secondaires en mouvement. Nous considérons dans ce problème un gaz faiblement ionisé dans lequel le nombre de particules lourdes (molécules et cations) est très grand devant le nombre d électrons en mouvement. On négligera donc systématiquement le nombre de cations devant le nombre de molécules gazeuses. De plus ce plasma est pratiquement électriquement neutre vu la très faible proportion électrons primaires/électrons secondaires. A Effet d avalanche lors du déplacement d un électron dans un gaz soumis à un champ électrique L effet d avalanche se produit lorsque le champ électrique atteint une valeur critique, dit champ disruptif et noté Ed = 4.10 6 V m 1. Il s agit, dans cette partie, de relier cette grandeur expérimentale macroscopique aux paramètres microscopiques du gaz. Étudions le mouvement d un électron de masse me = 9.10-31 kg et de charge q = e entre deux chocs avec une molécule. À cet effet, considérons une géométrie simple en plaçant un gaz entre deux plaques parallèles métalliques. En négligeant les effets de bords, le champ électrique statique peut être considéré comme uniforme : E = Ee z. On néglige l action du poids sur l électron en mouvement. La vitesse des électrons après un choc peut être considérée comme négligeable devant l accroissement de vitesse lors de la mise en mouvement ultérieure par le champ électrique. II.A.1) Établir l expression de la vitesse de l électron à la date t soumis au champ électrique avec une vitesse initiale nulle. II.A.2) Établir la relation entre l énergie cinétique, le champ électrique et l(t), distance parcourue par l électron. La durée moyenne entre deux chocs successifs électron-molécule est notée τc. II.A.3) Lorsque l énergie cinétique d un électron primaire acquise lors du mouvement dans le champ électrique atteint l énergie de première ionisation Wion de la molécule de dioxygène, un effet d avalanche se produit. Un électron primaire suffisamment énergétique peut éjecter un électron secondaire d un atome. Déterminer la valeur de la distance lc parcourue par l électron entre deux chocs lorsque l électron possède juste l énergie nécessaire pour provoquer l ionisation.

Comparer à la distance moyenne intermoléculaire dm = 3,4 nm. On donne l énergie d ionisation de la molécule d oxygène Wion = 2.10 18 J. II.A.4) Exprimer τc en fonction de Wion, me, e et Ed. Faites l application numérique. II.A.5) Le champ disruptif diminue-t-il ou augmente-t-il lorsque la pression du gaz diminue? B Estimation de la tension inter électrodes nécessaire pour déclencher l étincelle 4 Une étincelle peut se produire entre les électrodes s il existe un chemin reliant ces conducteurs métalliques tel qu en chaque point le champ électrique dépasse la valeur disruptive. Un logiciel de simulation est mis à profit pour dresser une carte de potentiel dans la zone des extrémités des électrodes, l une étant portée au potentiel +1 V et l autre au potentiel 1 V (cf. figure D en fin d énoncé). II.B.1) Préciser les éléments de symétrie de la distribution de charges sur les électrodes. Quelles conséquences peut-on en tirer? II.B.2) Compléter la carte de potentiel à rendre de la figure D en fin d énoncé par un réseau de lignes de champs électriques. Préciser le sens du champ électrique, les signes des charges électriques déposées sur chaque électrode ainsi que les valeurs des potentiels des diverses équipotentielles tracées par le logiciel de simulation dans les cadres prévus à cet effet. II.B.3) Le logiciel indique la valeur de la charge électrique q portée par une des électrodes q = 6,2.10 13 C. Que vaut la capacité du condensateur formé par les deux électrodes? II.B.4) En s appuyant sur la carte de potentiel (figure D) et sur le graphe de la figure E, estimer la différence de potentiel minimale à imposer entre ces électrodes pour déclencher l étincelle. Les diverses étapes du raisonnement doivent être clairement explicitées. II.B.5) Indiquer la valeur de l énergie électromagnétique stockée dans ce condensateur lorsque l étincelle se déclenche. Sous quelles formes cette énergie peut-elle se dissiper? II.B.6) L étincelle suit souvent un parcours légèrement chaotique entre les deux électrodes du fait d inhomogénéités locales du plasma. Un critère empirique précise que la conduction par le gaz reste importante même si le champ électrique s écarte de 10% de sa valeur disruptive. Estimer la largeur radiale de la zone parcourue par un courant en exploitant l une des figures du document réponse.

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